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30 juin 2006

Vivement la vuelta !

Ce matin Ullrich et Sevilla ont été exclus du tour de France parce qu’ils sont cités dans une sombre histoire de dopage en Espagne. Basso et quelques autres cyclistes devraient suivre d’ici peu.

Sur l’histoire je n’en pense rien. A part que la présomption d’innocence aurait du jouer en leur faveur. On a bien laissé courir Armstrong pendant des années, quand il ne marchait pas sur la lune en jouant du jazz.

A part aussi qu’ils ne sont probablement pas plus dopés aujourd’hui qu’ils ne l’étaient hier et que ne l’est la majeure partie du peloton. Ils n’ont jamais été pris sur le fait, n’ont jamais subi un contrôle positif, … Rien ! Juste une vague présomption…

Tiens ! Cette histoire de « ne jamais avoir été contrôlé positivement », c’était un des principaux arguments d’Armstrong… alors que la moitié des spectateur le soupçonne de dopage !

Ecarter les deux favoris la veille du départ ! Ca ressemble à quoi ? Remarque, ça va augmenter le suspens ! Vino, Hincapie, Mayo, Kloeden et Moreau (et d’autres que je n’ai pas en tête actuellement) peuvent commencer à espérer une victoire !

D’un point de vue sportif, ça va quand même diminuer l’intérêt de l’épreuve. Pendant 7 ans, l’épreuve a été verrouillée par un type (ce n’est pas un reproche !)… et on commençait juste à penser avoir à nouveau une belle course avec deux grands favoris et plein d’outsiders.

C’est raté !

Au nom de l’éthique qu’ils disent. Ces messieurs dames, dirigeants de l’UCI, d’ASO (et de la maison mère) vont gagner plein de sous en sortant tout propre. Comme s’ils n’étaient pas complices…

Des gugusses arrivent à monter l’Alpes d’Huez aussi facilement que je vide une bière, pour attirer de l’audience pour que France 2 et France 3 et l’Equipe et Le Parisien puissent gagner de l’oseille (pour France 2 et 3, ce n’est pas un reproche, c’est pour reverser des droits et nous faire rêver !)… et les dirigeants s’imaginent qu’on est dupes ! L’éthique…

Sur le fond du problème, le dopage, je m’en fous. Mais bourrer des gamins de produits louches dès l’adolescence et les condamner quand ils ont trente ans en jouant les redresseurs de torts innocents ! Il y a des notions de morale que j’ai du mal à assimiler.

Boycottons le tour de France, n’achetons plus le Parisien et l’équipe pendant trois semaines à partir de demain.

Demain, c’est samedi et je suis à Bicêtre. J’ai l’habitude le samedi matin de consacrer une heure ou deux à la rédaction d’un truc pour le blog. Pour demain, départ du tour, je me voyais déjà me lançant dans une envolée sur la capacité de cette épreuve sportive à nous préparer aux vacances méritées. Le mois de juillet au bureau avec moitié moins de travail (les chefs ou collègues n’étant pas là, il faut les remplacer… mais les dossiers ne peuvent pas avancer !), à consulter
www.letour.fr ou www.lequipe.fr (on n’a pas la télé ou la radio au boulot…). Le week end du 14 juillet devant la télé !

On trouvera bien autre chose à diffuser.

22 juin 2006

Comment avoir de mes nouvelles ?

Vous voulez avoir un truc pour savoir quand j'étais chez moi et quand j'étais parti en province pour le travail ?

Facile !

Consultez le site meter de Sarkoprout et de Tonnegrande ! Les jours où ils n'ont aucune visite, c'est que je ne suis pas chez moi le matin.

Ceci était une moquerie gratuite. Ca leur apprendra à ne jamais diffuser.

Ceci dit, comment avoir vraiment de mes nouvelles ?
Deux camarades bloggers m'ont envoyé un mail par le lien sur le site. C'est une adresse email que je ne consulte que très rarement. Désolé pour les réponses tardive.

Il y avait en particulier un message d'Eric, qui me signale un lien fondamental :
http://www.20minutes.fr/microfilms/etsicetaiteux.php

Je n'ai pas été voir (je suis au bureau...).
Merci "d'avance" à Eric.

15 juin 2006

Devos

Aujourd’hui, Raymond Devos est mort. Nous autres pauvres bloggeurs, et moi en particulier, essayons de raconter l’absurde au quotidien, sans lui arriver à la moitié de la cheville.

Ce midi, je vois la nouvelle sur internet. Je la garde pour moi (je ne peux pas dire aux collègues que je consulte internet pendant les heures de boulot !).

Ce soir, j’arrive à la Comète, douce taverne proche de mon domicile.


Je discute le bout de gras avec le vieux Jacques, vieil habitué de nos blogs. Nous en arrivons à discuter avec Monsieur Jean aimable patron du décès de Raymond. Monsieur Jean nous informe que France 2 a annoncé que ce soir, Envoyé Spécial, serait consacré à Raymond Devos.

Immédiatement, le vieux Jacques prend le Parisien, la page du programme télé et dit, non pas texto mais en gros, et sérieux, je cite : « ces cons, ils ne l’ont pas annoncé ».

J’espère que Raymond aurait apprécié…

11 juin 2006

Le vieux Jacques est sorti de l’hôpital après une semaine de cure mais manifestement la faculté ne s’est pas occupé du principal problème la baisse des facultés intellectuelles du vieux en question qui continue à raconter le temps où il vendait des vérandas dans la vallée de Chevreuse. Il faut dire qu’il en a eu l’occasion puisque le fiacre Marcel et le grand Michel ont été faire du vélo dans la dite vallée hier matin.

Comment le sais-je me direz-vous ?

En fait c’est le vieux Jacques qui m’a envoyé un SMS hier vers 17 heures alors que je pratiquais une de mes occupations favorites : la contemplation des courses cyclistes à la télé alors que Mayo a mouillé le sien pour gagner l’étape et Moreaux, vache !, est remonté à la deuxième place. Il exprimait en langage texto l’idée suivante : « cher ami, ayant eu l’opportunité de quitter prématurément mes geôles hospitalières, je me trouve présentement à l’Amandine et j’émets le fervent désir de vous offrir une consommation qui vous rafraichira en ce samedi particulièrement ensoleillé ».

Ce qu’il a de bien avec le langage texto, c’est que tout ceci tient en 8 lettres : « amandine ».

Je me rends donc à l’Amandine, modeste et sympathique échoppe en bas de chez moi que je fréquente assez rarement car avec l’Aéro, les Monts d’Aubrac et la Comète j’ai assez à faire. J’ai le plaisir de voir ce Jacques accompagné de Mme Jackie qui n’en était qu’à son 18ème ballon de rosé : elle arrivait encore à suivre la conversation.

Je commande un café sur la tournée à Jacques (sisi : un café… la soirée promettait d’être longue avec cette histoire de match de foot à regarder à Djibrill, Sénégalais d’origine mais résidant ivoirien d’adoption).

Nous devisions gentiment de la conjoncture économique quand je me dis « bordel ! j’ai oublié de déclarer mes impôts ». Je rentre à la maison avec cette magnifique excuse que mes deux valeureux patriotes ont valeureusement assimilée. Je cherche les papiers et je déclare mes impôts (ce qui, avec l’administration électronique prend maintenant une dizaine de minutes), constate que le montant à acquitter pour l’année prochaine a augmenté de 230 euros, soit l’équivalent d’un demi pression pendant 115 jours.

Je reviens à l’Amandine et constate que le vieux est toujours là mais a ramené mémère avec sa brouette.

On se retrouve au comptoir où nous sommes rejoints par le grand Michel dont je parlais là-haut. C’est un gars de 60 balais, à la retraite, donc, depuis peu, qui fait du Ping-pong et du vélo ce qui ne nécessite pas des facultés intellectuelles impressionnantes, comme, je le reconnais avec plaisir, raconter des bêtises dans les bistros ou dans des blogs quand on n'a pas soif.

Il nous raconte sa sortie dans la Vallée de Chevreuse le matin avec Marcel, autre vieux, chauffeur de taxi à la retraite qui, à part sa connerie légendaire n’a qu’un seul défaut : il préfère Marine à Ségolène. Et pas à cause de la couleur des cheveux. Quoique...

Michel nous explique que Marcel a eu du mal le suivre, surtout dans les côtes, ce que Tonnegrande, qui n’était pas là puisqu’il sortait avec Madame, aurait pu nous expliquer : c’est un spécialiste de la Côte.

C’est alors que débarque Marcel, accompagné de Jim dont les yeux pétillaient particulièrement mais je ne peux pas dire ici qu’il commençait à en tenir une bonne, son patron, l’aimable Jean ayant demandé à son fils, le grand Stéphane, de regarder mon blog, pour pouvoir surveiller les frasques de son serveur préféré.

Marcel a donc raconté sa propre version de l’affaire, quand Jacques a dit : « moi je connais très bien la vallée de Chevreuse » et je lui ai demandé « ah ! tu y vendais des vérandas ? », ce qui est une excellente plaisanterie, mais il faut être un peu initié pour l’assimiler totalement.

Là-dessus, le beauf débarque. Le beauf étant le beauf à Antoine et ayant la particularité d’héberger Jim dans son studio depuis que Jim a été lourdé de chez Ramdane. La photo du coin est celle du beauf, je ne crois pas l’avoir déjà publiée sur le blog. Le beauf (Franck) sortait du boulot, mais à mon avis n’avait pas fait que bosser. C’est alors que j’ai décampé : je me retrouvais en effet avec mes trois vieux (Jacques, Michel et Marcel) et les mes deux poches (Jim et Franck). Ca fait trop (pas le prix de la tournée, les conneries à entendre).

Je me pointe chez Abdel vers 19 heures, où j’ai l’occasion de voir la fin du match avec les Suédois qui font la gueule pour s’être pris un match nul contre une équipe d’un pays dont personne n’a jamais entendu parlé, et qui doit se trouver dans les Caraïbes mais faudra vérifier.

Voilà le gros Loïc, le gros Djibrill et le gros Jacky (pas Jackie, Jacky). Il manque juste Joël, c’est bizarre, mais il travaillait au stade de France hier pour le match de rugby. C’était une journée très sportive, mais Joël il s’en fout, il était payé pour jeter des confettis sur la foule. Ca ne s’invente pas.

Le match commence, Djibrill commence à désespérer et est obligé d’appeler à la maison pour calmer sa femme et son fils, vrais ivoiriens… Le gros Jacky taquine le gros Loïc qui prend la mouche et se tire avant la fin de la première mi-temps malgré les tentatives de réconciliation de Djibrill et moi… Mais le gros Djibrill commence à ne plus être très convainquant : ça lui apprendra à commencer en même temps que moi.

Voilà un aimable client qui débarque mais qui boit du whisky (je n’ai rien contre, mais à 4€60 le verre, ça fausse un peu les tournées). Nous entamons une conversation politique du plus haut niveau. Ces quatre gugusses (Djibrill, Abdel, Jacky et l’aimable) sont tous des chefs d’entreprise (respectivement : informatique, bistro, boucherie et garage Peugeot), moi je ne suis qu’un modeste employé.

Après le match, Abdel nous vire, mais c’est un prétexte : on n’a pas regardé le match.

J’arrive chez moi. Ca sentait très bon, bien qu’une vague odeur de brulée m’inquiétait légèrement. Que vois-je ? J’ai oublié le sauté de porc que je me préparais pour le dimanche sur le feu. Je l’avais laissé suite à l’histoire du SMS du vieux Jacques qui m'a fait sortir en urgence… Il est bien cuit (de 16 heures à 23 heures, il a eu le temps) et même très bon, je vous le conseille : l’histoire de la gastronomie est faite de petites découvertes.

Me voila donc devant la télé à regarder Ardisson où trois pingouins dont deux journalistes de l’Express s’escriment à nous expliquer l’affaire Clearstream. Je n’ai rien compris.

Je vous raconte tout ça uniquement parce que je n’ai rien diffusé sur le blog depuis une semaine et l’autre truc que j’avais à diffuser aurait pu fâcher Tonnegrande. C’est l’histoire de la caissière de chez Leclerc samedi après l’apéro qui annonce le montant de la facture à Tonnegrande : 30€20. Tonnegrande lui tend donc un billet de 20 euros. Me trouvant à côté de lui, je lui lâche sournoisement : « tu aurais pu faire l’appoint ». Lui, rougissant (c’est une façon de parler) « excusez-moi madame », lui tend un billet de 5 euros. La caissière, n’ayant rien compris à ma connerie et à l’état de Tonnegrande se retrouve à devoir rendre la monnaie… avec 25 euros pour une facture de 30€20.

Je résume maintenant. L’Angleterre, Mayo, Biarritz, Hénin et l’Argentine ont gagné. Les suédois, Loïc, Abdel et les ivoiriens font la gueule. Jackie, Jacques, Jim, le beauf et Djibrill sont pleins. Je ne comprends rien à l’affaire Clearstream et mon sauté de porc est trop cuit. Tonnegrande dine avec Madame sans la caissière de chez Leclerc trop occupée à résoudre des équations. Posted by Picasa

04 juin 2006

Bon anniversaire !

C'est l'anniversaire à Sarkoprout ! Je me demandais ce matin ce que je pouvais lui offrir pour cette occasion qui ne se représentera en principe pas avant un an ou alors j'ai rien compris.

J'ai trouvé ! Que pourra-t-il lui faire plus plaisir qu'une photo de Tonnegrande qui essaie ses bretelles neuves ?

Il pourra l'agrandir, la démultplier, l'imprimer et que sais-je encore ? Posted by Picasa

03 juin 2006

Que fait ce monsieur ?

Il tire des sous pour inviter Nicolas à manger.

C'était bon. Mais ce soir il n'a pas faim. Bara l'a ramené en urgence, mais il est resté assis sur le muret en bas de chez lui. Je dis ça ici, vous vous en foutez. Oui ! Mais si personne ne lui raconte, il aura du mal à faire le tri demain. Posted by Picasa

Ah ! La charge !

Il y a une quinzaine de jours, j’ai constaté que ma banque me prélevait des frais de 0,90 euros pour les retraits faits ailleurs que chez eux.

Il faut dire que, comme je paye beaucoup de trucs en liquide, notamment les taxis quand je suis en déplacement pour le boulot, je fais huit ou dix retraits par mois, mais comme je ne suis pas spécialement pauvre je ne fais que des retraits de 100, 200 ou 300 euros. Mais ceci est du strict ressort de ma vie privée, ne nous étalons pas.

Il faut dire aussi que je n’ai pas de distributeur de billets de ma banque à côté de chez moi ou des lieux que je fréquente (sauf le PMU au bled).

Il faut dire aussi que je connais très bien le domaine des distributeurs en question, vu que c’est mon boulot, ce qui est aussi du ressort de la vie privée.

J’envoie donc un mail incendiaire à ma conseillère financière en développant beaucoup d’arguments. Elle me rappelle quelques jours après et développe les siens. Je lui rappelle les miens… On se fâche ! Normal ! Je n’ai pas à faire que des retraits de 600 euros pour faire plaisir à mon banquier. Elle voit donc ce qu’elle peut faire et va en référer à sa direction.

Il y a vingt minutes, elle me rappelle (j’étais dans mon bain, à force d’écrire des trucs dans les blogs, je suis un peu en retard à un rendez-vous avec M. Tonnegrande, on en reparlera ce soir dans le blog).

Et m’annonce qu’ils vont m’exonérer de charges sur les retraits.

Ca s’arrose ! De là à prendre une charge…

Je vous livre quelques astuces ou arguments :

- ne faites pas de petits retraits (votre banque préfère que vous fassiez quelques gros retraits plutôt que beaucoup de petits, ça leur coûte moins cher. Ceci pourrait nous amener des réflexions politiques, mais le sujet n’est pas là),

- n’hésitez pas à démontrer à votre banque que ce n’est pas compliqué d'en changer (il suffit d’ouvrir un autre compte et de basculer progressivement les trucs de l’un à l’autre),

- indiquez à votre banque que vous allez remplacer les paiements en liquide par des paiements en chèques (on verra ce qui leur coûte le plus cher),

- notez méticuleusement tous les frais payés pour rappeler à la banque ce que vous leur rapportez,

- soyez riche.