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29 juillet 2006

Ca fait longtemps que je n’ai pas donné de nouvelles du Kremlin Bicêtre sur ce blog et nos amis qui sont en vacances vont peut-être avoir du retard. Je me lance, j’ai quelques minutes avant que mon steak soit cuit, de quoi faire une centaine de lignes. Il faut dire que je tape vite et que j’ai la connerie facile.

Je vais retourner le steak et je reviens. Ca y est.

Je vais quand même me limiter à la semaine, faut pas abuser.

Et encore, cette semaine, je n’étais pas là, mais il s’est quand même passé un truc qui mérite d’être raconté sur le blog : Monsieur Jean a perdu son téléphone portable. Ca ne s’invente pas. Lui, au demeurant très sérieux a perdu son téléphone, à un tel point que dorénavant on l’appelle Jacques, par référence au vieux Jacques, ce que je précise pour les lecteurs qui ne sont pas habitués à ce blog. Pendant l’orage, il s’est penché pour déboucher l’évacuation de flotte de son bistro et son téléphone est tombé de sa poche.

Passionnant non !

Avant maintenant de raconter ce week-end, je vais raconter un événement du week-end dernier. Franck, dit le beauf, rapport à ce qu’il est le beau-frère de son beauf, jouait avec Jim, déjà connu pour son œil dans le présent blog et son fils. Pas le fils au beauf, celui à Jim. Le ballon de foot est parti sur le balcon du voisin. Le beauf a escaladé le balcon en question pour le récupérer. En descendant, il a glissé ! Fracture du tibia et des Pyrénées si j’ai bien compris, mais vous savez, moi, la géographie…

Suivez bien, la fracture sociale est importante pour la compréhension de la suite.

Le beauf, c’est le type qui est sur la photo en haut à droite.

J’en reviens à moi-même, qui, au soir d’une passionnante journée de travail, hier, me retrouve en vacances après une année de dure labeur à gagner beaucoup de sous en faisant croire à mon patron et à mes clients que je suis exceptionnel.

Je me dis : « tiens ! Allons fêter ça avec les amis ». C’est exceptionnel : normalement je vais au bistro par réflexe, là c’était par réflexion.

Je débarque donc chez Abdel, non aimable patron de l’aéro. Le grand Jean-Claude (2 mètres, 130 kilos) était saoul comme une vache. Faut dire que la dernière fois que je l’avais vu, c’était à la Comète le matin en allant au boulot, il buvait déjà des bières.

Ne supportant pas les ivrognes quand je suis moi-même à jeun, je m’en vais. Le paragraphe suivant, c’est Loïc qui me l’a raconté. Je vais essayé d’être court.

Abdel vire Jean Claude qui s’en va à l’Amandine qui va fermer. Abdel n’a plus de monnaie et envoie le gros Loïc en chercher chez XXX, un autre bistro, que je ne peux pas nommer. Le gros Loïc va chez XXX et voilà Christophe, notre gros con de la commune, qui est sorti il y a quelques temps de prison où il était rentré après avoir frappé sa femme et sa fille de 9 ans. La RATP en a profité pour le licencier. Faut le faire. Tout le monde s’engueule dans le bistro et le Christophe en vient à traiter un client, d’origine nord africaine de fils de pute, ce qui est mal apprécié dans ces pays là. Ce gars sort en invitant le Christophe le rejoindre, mais il refuse. Cela dit, le patron ayant vu Christophe foutre la m… dans son bistro le vire. L’autre l’attendait dehors et lui a donné une raclé mémorable. Christophe appelle donc la police. Je vous ai dit qu’il était con. Dans l’intervalle, Loïc remonte chez Abdel avec la monnaie, mais en chemin, tombe sur Jean Claude qui titubait sur le trottoir et qui l’invite à boire un coup chez XXX. Vous me suivez toujours ? Loïc accepte, mais en fin limier des bistros boit son coup vite fait et abandonne Jean Claude. A ce moment, la BAC (Brigade Anti Criminalité) débarque suite à l’appel de Christophe et commence à faire son boulot dans le bistro. Un beau bordel. Il n’y en a qu’un qui a fini la nuit au poste : le Christophe.

Je raconte ça, c’est juste pour ceux que ça intéresse.

Pendant ce temps, j’étais en face, chez Jean à la Comète. Essayez de suivre : Jean, celui qui a perdu son portable dans les égouts. On arrosait mes vacances paisibles avec quelques individus dont Djibril, le vieux Jacques et Tonnegrande.

On se met d’accord pour se retrouver demain à 11 heures à l’Amandine pour aller voir le beauf à l’hosto.

Passons maintenant à la narration du samedi matin.

On se retrouve à 11 heures. Djibril n’est pas là. Jacques fait la gueule (c’est rituel). On va donc à l’hôpital avec Tonnegrande. En passant, on se demande ce qu’on pourrait ramener au beauf pour lui faire plaisir. On hésite. Des fleurs ? Non, le beauf n’est pas assez poète. Un livre ? Non, c’est écrit avec des lettres. Et voila comment, mesdames, messieurs, je me suis retrouvé à acheté des bouquins de cul avec un grand black ce matin. Si vous nous avez croisé, vous avec peut-être eu des pensées dégueulasses ! Non. C’est vous qui l’êtes, pas Tonnegrande et moi.

On arrive à l’hôpital. Je dois préciser que l’hôpital de Bicêtre est très grand. On trouve le bâtiment où est le beauf. On entre, on se rapproche des ascenseurs, et un d’eux s’ouvre brusquement. Qui en sort ? Le vieux Jacques ! Qui faisait la gueule et qui nous avait dit qu’il ne voulait pas venir. Sans doute parce qu’il aurait honte d’aller acheter des bouquins de cul avec nous.

On va voir le beauf, on discute le bout de gras. Tout d’un coup, son voisin de chambre se lève pour aller fumer une cigarette. Je dis « se lève » c’est une image. Il s’assoit dans une chaise roulante. Il aurait eu du mal à se lever, le pauvre, il lui manquait la moitié d’une jambe. C’est ce que je n’aime pas dans les hôpitaux, les gens que l’on croise sont rarement bien portants. J’en suis resté sur le cul ! Lui aussi d’ailleurs.

Le diabète nous apprend le beauf.

Bon ! On y va !

On part de l’hôpital avec Tonnegrande et le vieux Jacques, et rassurez vous, j’ai bientôt fini, … Mais ceux qui connaissent notre petit monde se feront une joie d’apprendre la suite.

Jacques, qui, pour nous doubler, était venu en voiture, appuie sur le bouton « moins un » de l’ascenseur. Tonnegrande et moi, on ne réfléchit pas, on se dit « le vieux a garé sa voiture dans le parking au sous-sol ». On arrive donc dans le sous-sol en question et on suit Jacques bêtement. Il nous fait traverser le parking, puis un ou deux couloirs… On se moque de lui : « il a perdu sa voiture, nananère ! ». Il nous indique que non ! il est garé dehors et nous engueule parce qu’on l’a fait sortir par le parking…

On arrive à trouver la sortie du parking. La voiture n’est pas là. On commence à chercher. Catastrophe. Je connais un peu l’hôpital (tiens ! si vous n’avez rien à faire pendant les journées du patrimoine…). Je fais expliquer à Jacques ce qu’il a fait en rentrant dans l’hôpital. Il m’a dit, j’ai pris à gauche, j’ai pris une grande descente, et je me suis garé sous un porche. On a fini par retrouver la voiture : garée en hauteur, en plein air, et à droite en rentrant.

Avec Tonnegrande, nous sommes des pédestres en ville et comme le vieux est fâché avec Abdel chez qui nous avons envie de prendre une bière avec toute cette marche dans l’hôpital… on décide de rentrer à pieds.

Le vieux, qui voulait nous rendre service en nous ramenant, se vexe !

On débarque chez Abdel, où se trouvent Jean Claude et le gros Loïc qui nous racontent l’épisode de la veille chez XXX.

Abdel fait la gueule. Comme nous débarquons à 12h30, il est persuadé que nous avions l’apéro ailleurs et que nous ne faisions que passer chez lui le faire ch… avant de rentrer à la maison.

On se casse.

On va aux Monts d’Aubrac

Où on retrouve le vieux… qui avait oublié qu’il était fâché et ne nous adressait plus la parole.

Tout fini bien.

Vous avez tout compris ? Ne venez pas encore dire que je suis incomplet !
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28 juillet 2006

Partageons les progrès technologique

Blogger me permet maintenant d'envoyer des billets en les envoyant par mail à une adresse que je ne vais probablement pas vous communiquer, n'étant pas totalement fou !
 
Je suis donc maintenant en train de réaliser un essai. Ce n'est pas le premier. Ni le dernier. Mais la précédente fois ça n'avait pas marché !
 
Veuillez donc considérer ceci comme un message de service.
 
Et excusez le choix des polices de caractères, c'est pour voir si ça marche.
 
Nicolas
 

25 juillet 2006

Vieux ? Moi ?

J'ai horreur de l'été : c'est la période des stagiaires d'été qui font des remplacements dans les boites.

Pour la vue, je ne dis pas ! Pour l'esprit non plus...

Mais c'est la première fois que je bosse avec des énergumènes qui ont vingt ans de moins que moi, pour vous dire à quel point j'ai le double de l'âge.

Ils m'appellent "Monsieur" et n'arrivent pas à me tutoyer.

Ils viennent en "pantacourt" ou en "shortlong", je ne sais jamais, alors que je suis obligé d'avoir un truc noué autour du coup.

Je vais déprimer.

23 juillet 2006

Je suis bien content. Demain je repars quelques jours à Brest où la température doit être stabilisée aux alentours de 25 degrés.

Je ne sais pas ce qu'ils font à Paris, mais le Delanoë, à chauffer comme ça, il ne doit pas payer très cher ses factures de fuel. Posted by Picasa

22 juillet 2006

La femme de mon pote

Ceci est la photo de la femme de mon pote, Dominique.

Vous pouvez dire par commentaire ce que vous en pensez. Je m'en fous. On ne choisit pas les femmes de ses potes. Et elle n'a pas internet, ou, si elle l'a, elle n'a pas l'adresse de mon site. Ou si elle l'a, ce n'est pas grave, je l'aime bien quand même, même si ses opinions politiques ne sont pas tolérable.

Vous pouvez donc faire par mail des commentaires, disais-je, mais la mansuétude est un usage assez rudimentaire dans le domaine du savoir-vivre, contrairement au récit de conneries dans les blogs. Posted by Picasa

20 juillet 2006

Vive le sport ! Vive le blog !

Il est bien compliqué ce tour de France. La dernière étape de montagne vient de se terminer et il serait présomptueux de vouloir faire un pari sur le gagnant !

Du temps d’Armstrong, quand il ne jouait pas de la trompette sur la lune, s'il restait du suspens à la fin de la 17ème étape, c’était plutôt pour les places d’honneur. Lemond et Fignon sont revenus ?

Nos braves commentateurs sportifs vont pouvoir disserter abondamment sur la faculté des uns et des autres à gagner les quelques nécessaires lors du prochain contre la montre qui promet d’être palpitant.

Landis était à la ramasse hier soir mais nous fait une somptueuse démonstration aujourd’hui. Il a perdu 10 minutes hier par rapport au vainqueur de l’étape et gagne haut la main aujourd’hui avec 5 minutes 42 d’avance sur le deuxième et 7 minutes sur le type qui a gagné hier. Landis revient à 30 secondes du premier, Pereiro Sio !

Le suivant de l’étape, mais prédécesseur au général, Castre, quant à lui commence sérieusement à virer au jaune, n’ayant plus que 12 secondes de retard.

Même Moreau paraît encore en forme aujourd’hui, pour la dernière étape de montagne de son 10ème tour de France. A 40 balais, ça me fait toujours drôle de prendre un type de 35 ans pour un vieillard, mais ses exploits, au Moreau, ils ne nous rajeunissent pas. Il se rapproche de plus d’une minute de la tête de la course !

Par contre, notre inconnu national, Dessel, me paraît faire la mauvaise opération de la journée, puisqu’il passe de la 4ème place au général à la 7ème … devant Moreau, qui consolide sa huitième place.

Cela dit, le Dessel on ne le connaît pas (il a déjà fait le tour en 2002, je crois)… mais la plupart des types connus ont été éliminés avant le départ ou ont abandonné, les pauvres. C'est trop facile cette année de ne pas connaître les participants.

A l’arrivée sur les champs, leurs classements respectifs, à nos « deux français dans les huit premiers », ce qui n’arrive pas tous les ans, ne devraient pas changer beaucoup, le suivant étant à 2 minutes 30.

On se retrouve donc avec 3 gugusses avec moins de 30 secondes d’écart. Le pauvre Kloeden devra gagner deux minutes sur Landis pendant le contre la montre pour remonter sur le podium. Je n’y connais pas grand-chose, mais ça ne semble pas gagné. Avec un peu de chance, le Dessel pourrait repasser devant Menchov… 10 secondes, ce n’est pas grand-chose.


Je suis bien content, j’ai réussi à faire un commentaire sportif et chauvin à chaud juste après l’arrivée de l’étape. C’est suite à une conversation que j’ai eue avec Eric de « Crise dans les médias », blog dontj’ai rajouté le lien dans la liste à gauche (j’ai principalement des liens à gauche).

Quel style bloguistique dois-je aborder ? La moquerie sur mes camarades dans les bistros ? La réaction à chaud sur l’actualité ? L’ironie sur les statistiques ? L’analyse des rapports parlementaires ? Les commentaires sportifs chauvins ? Le persiflage sur les responsables politiques ?

Il ne me reste plus qu’à partir du boulot 20 minutes plus tard que d'habitude pour rattraper le travail en retard !

18 juillet 2006

Fiacre

Voilà une nouvelle photo du fiacre. Elle est aussi ratée que la précédente, mais au moins, il est à peu près élégant.

Messieurs-Dames, de google, blogspot et blogger, il faudrait faire un effort sur le fonctionnement de votre truc.

Je n'arrive plus à diffuser de photos sans passer par picasa. Et donc je n'arrive plus à diffuser de photos à partir de mon PC au boulot.

Vous me direz : j'ai mieux à faire au boulot.

Oui... Mes pendant mes pauses déjeuner, je peux relire les trucs que j'ai "ébauché" la veille, rédigé pendant mes insomnies noctures (debout : 5 heures) et pendant d'autres espèces de pléonasmes.
Ce midi, je voulais illustrer mon billet sur le FMI avec une "photo" de Rantanplan. Les raisons ne regardent que moi.

J'ai donc profité de ma pause déjeuner pour cherche un dessin qui me plait sur google. Je le trouve. Et hop ! impossible de le diffuser. Le lien apparait bien quand je clique sur l'onglet "Modifier le code HTML", mais dans l'onglet "Rédiger" : rien. Pas de photo.

Ca fait deux ou trois semaines que ça dure.

Me voila donc condanné à diffuser des mauvaises photos de Marcel. Posted by Picasa

17 juillet 2006

Ah ! Monde entier !

Je suis de très mauvaise humeur. La fiancée à Jacques a profité d’un de mes voyages en Bretagne pour sortir de l’hôpital. De ce fait, toute la commune a pu l’admirer sans son dentier et à moitié amochée.

Tout le monde croyait qu’elle s’était cassé les dents, la pauvre, comment va-t-elle faire, et patati et patata… Alors que c’est uniquement son dentier qu’elle a cassé.

Autre motif de mauvaise humeur : hier midi, pendant l’apéro, Tonnegrande s’est fait piquer son sac de courses par un quidam mal intentionné ou un ivrogne hésitant, et je n’étais pas là pour me foutre de lui et imaginer ce qu’il a pu dire à sa femme. Mettre deux heures pour faire les courses et revenir sans rien… « Chérie, j’ai une bonne nouvelle ! Je t’invite (hips) au resto ».

15 juillet 2006

Comparons la Bretagne et la Région Parisienne

Ce qu'il y a bien quand je rentre à Loudéac, c'est que j'ai tout le loisir de constater que les clients des bistros y sont aussi cons qu'au Kremlin Bicêtre.

Hier, j'était tous seul au comptoir au PMU alors qu'il y avait relativement foule : mais dans la foule pas un seul de mes potes habituels.

Ayant fini les mots croisés du Télégramme, j'attaque le Sudoku.

Un type arrive vers moi, et me dis : "Nicolas, tu t'appelles bien Nicolas ?". Ca fait environ 15 ans que l'on fréquente les mêmes bistros (faut dire qu'il a cinq ans de moins que moi). Je ne vais pas dire son nom (juste son surnom Tophe). Quinze ans qu'il me dit le vendredi et le samedi toutes les trois semaines (quand je rentre) : "Salut Nicolas".

Moi : "heu oui"

Lui : "tu sais que le nord est en face ?"

Moi : "hein ?"

Lui : "ben oui, le sudoku".

11 juillet 2006

Vive le sport !



Ces temps-ci je ne diffuse plus grand-chose, me faisait remarquer Manu, visiteur occasionnel du blog, que j’ai rencontré ce soir chez Abdel. Il faut dire qu’avec mes déplacements fréquents en province, je ne vais plus trop chez Abdel, à part le samedi soir quand je suis à Bicêtre. Il faut dire aussi que Manu avoue sortir beaucoup et ne plus trop avoir le temps d’aller se taper une pression chez Abdel. Ce qui est d’ailleurs regrettable, Abdel ayant de la l664 et de la Super Bock à la pression.
Mais ce n'est pas le moment de faire de la publicité pour une bière portugaise, ça pourrait porter à confusion.

Bon, j’ai quand même diffusé un truc aujourd’hui sur le blog voisisin http://jegpol.blogspot.com/, mais je ne suis pas un philosophe, contrairement à Tonnegrande.

Manu me faisait donc remarquer que, comme Tonnegrande ne diffuse plus rien et qu'il ne va plus au bistro, sa seule source d’information sur le Kremlin Bicêtre reste mon blog. Tonnegrande est un gros fainéant, mais ce constat ne m’empêche pas d’avoir des responsabilités à assumer.

Donc, d’emblée, voila une photo du fiacre qui en revenant d’une promenade en vélo est passé à la Comète. Enfin ! J’espère que ça va marcher, car depuis quelques temps, chez http://www.blogger.com/ la diffusion de photos n’est pas vraiment opérationnelle. Hé ! Les gars ! Chez Google ! Réveillez-vous ! Remarque, vu la qualité de la photo en question ce n'est pas trop grave.

Nous aimons beaucoup Marcel, le fiacre en question tout en le haïssant profondément, car il milite au front (pas le populaire, le populiste), il distribue des affiches, des tracts, et tout ça. Mais je ne peux pas me fâcher avec tous les militants FN du Kremlin Bicêtre, ça ferait trop, et ça m'obligerait à parler à des gens d'origine étrangère.

Cela dit, il est sympathique. C'est-à-dire qu’il est suffisamment con pour qu’on lui pardonne ses idées politiques. Ce n’est pas lui qui met la patrie en danger.

Cela dit, voila donc une photo du fiacre. Un téléphone portable n’étant pas un appareil photo. Bref, vous apprécierez, à la tenue, qu’un tel zigotto ne peut fondamentalement pas être dangeureux.

Cela dit (et je me répète depuis trois paragraphes), la femme à Marcel est facho et italienne. Comme on vient de perdre bêtement en n’ayant pas su tricher plus fort que les italiens, en tant que nationaliste français, Marcel pourrait avoir la décence de divorcer.

J’en étais aux nouvelles de Bicêtre que je me dois de vous donner. D’abord, il faut que vous sachiez que la grosse au vieux Jacques est à l’hôpital, son poignet étant cassé. Avec Abdel, on se demandait si ce n’était pas suite à la cuite qu’elle a prise samedi soir, qui a valu à Abdel (patron de l’Aéro, on ne le rappellera jamais assez pour la compréhension de l’histoire) de s’asseoir sur 2 euros, mémère ayant oublié qu’elle n’a pas bu qu’un seul ballon de rosé, mais trois, dont un qui lui a été payé par le vieux Hubert, ancien des RG probablement. Quand je dis trois, c'est à l'Aéro, mais elle a tout un parcours à respecter.

L’histoire est un peu compliquée, mais c’est pour rendre service à Manu qui souhaite comprendre plus profondément ce qu’il se passe. Manu, ce n'est pas un prénom portugais, ça ?

Les autres nouvelles de Bicêtre. Djibrill est rentré de Côtes d’Ivoire, du Rhône et du Sénégal récemment, il a pu voir la finale avec nous, mais il n’était pas content.

Ramdane, brave kabyle, qui, si vous avez bien suivi l’histoire du blog, a déjà cassé la gueule au gros Loïc et à Jim, n’a pas du tout apprécié mon SMS de hier soir : « Vous autres, les kabyles, vous ne seriez pas un peu violents »… ce qui fut une allusion au comportement de Zizou, ce que je précise ici, non pas pour me moquer de vos facultés intellectuelles, mais pour rappeler aux gugusses qui consulteraient le blog dans plusieurs mois, que le comportement du Kabyle a été un peu téléphoné.

Il me reste juste à préciser que Jim a presque trouvé un appartement, parce que depuis qu’il a été viré de chez Ramdame, il couche chez, ou dans, je n’ai pas suivi, le beauf.

C’est bon, Manu, tu as rattrapé le retard ?
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10 juillet 2006

On hait les champions

L'heure est venue à un brin de chauvinisme. A part la première mi-temps, l'équipe de France a largement mené le match. Et on a perdu.

C'est pas normal !

Notre Zidane a fait le con. On ne sait pas pourquoi.

Le vieux (qui a six ans de moins que moi), il a mis au tapis un rital pour une raison qui nous échappe. Tapie a dit qu'il avait attaqué sa mère. C'est pas bien.

Il est con, Zidane. Il sait bien pourtant que la bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe.

Trezeguet (un breton ?) a loupé son pénalty ! C'est con. Un gugusse que j'aime bien. Mais qui joue en Italie. En troisième division si j'ai bien compris.

Les pires tricheurs du monde ont gagné la coupe ! Qui a appelé l'arbitre pour dire que Zizou a déconné ? Sa femme ?

Ecrire dans un blog nécessite un peu d'objectivité. Ce soir, j'en ai pas. S'il devait y avoir des champions, ça serait "nous".

Cela dit, on a fait une belle finale. Y'a trois semaines, on n'aurait pas parié...

02 juillet 2006

Tous les chemins mènent à Rome

J’ai passé la soirée chez Abdel, patron de bistrot désagréable mais ouvert (pas le patron, le bistrot) à côté de chez moi en regardant le match de foot avec quelques sportifs de mon niveau.

Bon, je vous passe le match, tout le monde est au courant. La France a battu le Brésil. Je ne dis qu’un truc, pour le sport : la France est bien le seul pays du monde à battre systématiquement le Brésil. Je ne sais pas ce qu’il va se passer par la suite. En principe, on devrait battre les Portugais, et les Italiens perdent toujours avant la fin, ce qui fait qu’on devrait avoir une belle finale France Allemagne. En tant qu’Européen franchouillard, j’aimerais bien qu’on la gagne, mais, nonobstant, on a rempli notre contrat. Après être passés pour des nuls, des vieux, … on se paye le luxe de faire rentrer les Brésiliens à la maison. Bon retour.

Vers 23 heures, la victoire de la France est confirmée. Quelle folie dans Bicêtre ! Pour les étrangers à la commune, je précise que l’Aéro est placé dans la rue qui monte vers l’hôpital de Bicêtre à la sortie du métro, sur l’ex-nationale 7, à 500 mètres de Paris.

Je suis rentré à la maison vers 1 heure, et entre 11 heures et 1 heure, on a vu des centaines de types passer devant le bistro, soit venant des cités du Kremlin Bicêtre pour faire la fête sur les champs, soit rentrant de Paris après avoir vu le match sur écran géant. Des centaines de voitures avec des drapeaux Portugais ou Français (la demi-finale devrait être belle, c’est dommage, je vais à Brest mercredi, il devrait y avoir moins de Portugais qu’à Bicêtre).

La plupart, des blacks et des rebeux, des racailles des banlieues qui chantent la Marseillaise, crient « allez les bleus » et « vive la France », peinturlurés en bleu blanc rouge. Quand je voyais Abdel et les autres en chialer de cette ambiance fabuleuse, moi-même j’ai eu la larme à l’œil, ce qui n’a pas amélioré ma soif.

Finalement, ça ne fait aucun doute : c’est Sarkozy qu’il faudrait expulser.

1998, les « blacks blancs beurs », ça fait 8 ans (deux fois 4, si je compte bien) et rien n’a progressé…

Nous étions au comble de l’émotion quand le gros Loïc, héros ne nos blogs avec Tonnegrande, est arrivé. Il était allé voir le match dans un restaurant Portugais avec son patron Cancela, franco-portugais, qui, de ce fait nous a expliqué qu’il n’en a rien à cirer de savoir qui va gagner la demi-finale : il est Portugais et Français (je mets des majuscules aux nationalités, ce qui est contraire à l’usage, mais…). Ca n’a fait que rajouter à notre émotion.

Je discute avec Cancela, franco-portugais local, qui m’explique que grâce à la France, qui a éliminé le Brésil, il ne reste plus de pays latin en compétition.

Moi : « si ! il reste l’Italie »

Lui : « ah non ! ce n’est pas un pays latin ! ».