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30 septembre 2006

A la fourrière le vieux ! Ou en métro ?

Je vais vous raconter une histoire confidentielle. Très confidentielle : ne la répétez à personne, ne le dites pas sur votre blog.

Très confidentielle et très poussive.

Je la tiens moi-même de Jean qui m’a fait promettre de ne pas dire au vieux Jacques qu’il me l’a racontée. Je l’ai donc fait répéter par le grand Michel, je suis rusé, et j’ai pu me foutre de la gueule de Jacques par SMS parce que vexé par une autre affaire, il n’est pas resté au bistro.

En principe, le gros Loïc n’est pas au courant, mais je crois que je vais lui dire pour être sûr que la nouvelle va faire le tour de la commune.

Je vais faire court, car il ne faut pas que j’abuse de votre patience.

Hier, le vieux Jacques a amené Marcel le fiacre et sa femme à Roissy car ils partaient en vacances au Canada.

C’est d’ailleurs assez surprenant le nombre de voyages à l’étranger que peuvent faire ces braves militants du front national, mais le sujet n’est pas là. Je les ai rassurés avant de partir. Au Canada, la majeure partie de la population est assez peu bronzée.

Arrivé à Roissy, Marcel donne 10 euros à Jacques pour qu’il puisse garer sa voiture et venir prendre un café. Jacques qui est plus malin que tout le monde a garé sa voiture en double file et empoché les 10 euros pour aller se faire payer un café.

En sortant : plus de voiture ! La fourrière l’avait embarquée.

Bon, vous en foutez. Moi aussi, mais je me demande combien cette histoire va me coûter, car le vieux, il est habitué à ce genre de carabistouilles et comme ça fait plusieurs fois ce mois-ci, il est fauché. Comme la dernière fois, c’est Jackie qui lui a sorti la tête de l’eau, ça va être mon tour.

Revenons à nos moutons.

Marcel s’est empressé de téléphoner à la Comète pour raconter l’histoire en faisant jurer le secret. Tous les patrons et employés de ce modeste établissement ont donc accueilli Jacques en souriant bêtement, d’une manière qu’on ne sait le faire que dans les établissements honnêtes. Ce bistro est tellement honnête qu’ils ont laissé Jacques raconter son histoire sans rigoler !

24 septembre 2006

Vive la Bretagne !

Vous vous rendez compte ? Depuis le 4 août, je n’étais pas retourné dans un bistro en Bretagne. Je vous laisse compter le nombre de semaines que ça fait, mais je ne dois pas avoir assez de doigts sur une main pour compter ça.

Vendredi soir, j’ai connu l’extase. J’arrive à la maison vers 20 heures, en provenance directe de Paris. Je vais au PMU vers 21 heures, où je retrouve Yann avec qui je bois un coup, mais il est pressé. Et après je me retrouve tout seul, à écouter les conneries d’un tas de types que je connais depuis 20 ans.

Un brin de vague à l’âme, je ne m’impose pas dans une conversation où j’aurais été bien reçu, je les connais. J’écoute. Je sirote mon demi tout seul au comptoir.

Un groupe à ma droite, un groupe à ma gauche. Ils parlent de tout, de rien.

Voilà Laurent, tout seul, comme moi, qui vient me payer un coup. Laurent. 20 ans que je le connais. On passe une soirée ensemble tous les six mois. Des jobs différents, un niveau de vie différent, une culture différente. On discute, on se rappelle nos belles années, nos 25 ans. On parle, et on écoute les conversations des voisins. Les jeunes à droite (géographiquement, le reste on s’en fout), les vieux à gauche.

La soirée s’anime. On intervient dans les conversations. Il y a toujours un type qui donne son avis sur un truc que vous connaissez mieux que lui. Une osmose entre des types de 20 ans et d’autres de 60. La vie.

Une heure du matin. Le patron « Ladies and gentlemen, on ferme ! ». Tout le monde dehors, une partie (dont moi) vers la maison, une autre partie vers les bars de nuit.

Pas une parole plus haute que l’autre, pas une escarmouche.

Le lendemain soir, samedi donc, même chose. J’avais rendez-vous avec mon pote Gilles. On ne s’est pas vu depuis début août aussi. 30 ans qu’on est copains ! Vous en connaissez beaucoup comme ça ? On se raconte ce qu’on peut se raconter quand on ne s’est pas vu depuis autant de temps, des nouvelles des parents, des copains, …

Jean Marc, ancien abruti notoire se mêle à notre discussion, on commence à parler politique, la routine. Pas un mot plus haut que l’autre. Lui commence à nous raconter, comment, il y a une vingtaine d’années, jeune instit, il a voulu passer quelques mois en Guadeloupe. Avec Gilles, ils parlent longuement du sujet. Les noirs de là-bas qui sont racistes envers les blancs… Je les écoute. Mais avec mes potes Djibril et Claude, noirs de leurs états respectifs, je commence à avoir une vue différente de la présence française outre truc. Je dis ça, c’est pour l’exemple, je ne veux pas entamer une discussion sur le blog sur le sujet.

J’interviens donc dans la discussion pour leur faire part de mon point de vue sur la colonisation. Ils admettent, ils écoutent, ils disent « oui ».

Pas une engueulade, rien. On discute. On aborde tous les sujets. Gilles, un peu ému, commence à raconter à Jean-Marc, un peu con, l’histoire de notre amitié (Gilles et moi, on est des copains de trente ans, pas comme Jacques et Edouard), comment il m’écoute, comment je l’écoute.

Jean-Marc, qui nous a fait chier dans les bistros pendant des années : « j’avoue, j’étais un con ». Gilles : « Mais non ! Juste un peu chiant ». Moi : « Tu n’as pas changé, mais tu es juste casse couille qu’avant ». On cause, on cause, …

Le bonheur. Une discussion entre clients au bistro.

Une heure du matin. Le patron « Ladies and gentlemen, on ferme ! ». Tout le monde dehors, une partie (dont moi) vers la maison, une autre partie vers les bars de nuit.

J’arrive ce soir à Bicêtre. La Comète était presque fermée. Je me fais ouvrir. Je discute avec le patron, Jean, de mes histoires de boulot (voir l’autre blog). Je sens qu’il s’énerve. Que les autres clients le font chier. Il est 19h40.

Je me casse. Jean me dit « on en reparle demain ». Je rentre à la maison, et une demi-heure après, je me dis « bon dieu ! » (c’est une façon de parler) « aujourd’hui c’est le début du ramadan ». Je ressorts donc, vais à l’Amandine, où je suis sûr de trouver des connaissances. Je bois un coup avec eux, et les autres clients commencent à s’engueuler.

Il est 20h30.

Les clients s’engueulent au bistro le soir en banlieue alors que la veille et l’avant-veille, en Bretagne, à la même heure, la ville commençait à peine à s’éveiller.

Dutronc, reviens !

21 septembre 2006

Big bosse

Amis blogueurs du Kremlin,

Bicêtre a perdu une figure. Ou plutôt, les bistros de Bicêtre ont perdu une figure. Enfin, un client pour être précis.

Quand je passais prendre le café à la Comète le matin vers 8 heures, il y a quelques années il en était déjà à son onzième ou douzième verre de Sauvignon. Depuis le début, il était plus tardif et commençait plus tard, et par un verre de diabolo menthe.

Le soir, quand je rentrais de bonne heure, il était toujours là. Au sauvignon.

Peut-être que s’il avait bu du Muscadet, Charly ne serait pas mort ce matin. A l’hôpital de Bicêtre, bien sûr ! Je ne sais pas s’il avait quitté le 94270 depuis sa retraite !

Charly, vieux, petit, bossu, acariâtre, …

Je l’entends encore quand le vieux jacques (de 15 ans son cadet) entrait dans le bistro : « Ah ! Le voilà ce vieux con ! » ou quand il rentrait et que Jackie était là : « Ah ! Elle est encore là cette vieille taupe ! ». Et quand un client parlait au comptoir : « Qu’est-ce qu’il me fait chier ce con ! ».

Et quand je lui payais un coup : « Ah ! Voilà un homme qui est sympathique ! Tiens, patron, remets lui un verre ! ».

17 septembre 2006

Gros

Ceci est la voiture d'un ami à moi. Il m'a fait jurer de ne rien dire.

Huma

Regardez bien, dans le fond. Le Monsieur, que nous appellerons Tonnegrande, regarde avec lubricité l'espèce de vieux machin du premier plan.

A quoi pense-t-il ? Posted by Picasa

Riton

Ceci n'est pas la photo de M. Krasucky (?) visitant la fête de l'huma mais de celui qu'on appelle affectueusement le vieux Jacques, non pas par affection mais parce qu'il s'appelle Jacques et qu'il est vieux. Posted by Picasa

Panne sêche ?

Le plein, s'il vous plait ? Posted by Picasa

Eau fermée

Le propriétaire de cet petit camion Peugeot peut remercier la préfecture de notre bon département républicain pour lui avoir affecté un numéro d'immatriculation prémonitoire. Posted by Picasa

188 ARQ 57

Le propriétaire de la voiture en question est prié de contacter de toute urgence son vendeur de voiture afin que ce dernier pratique immédiatement une retouche de peinture anti corrosion. Posted by Picasa

16 septembre 2006

Escargot


Aujourd'hui c'est la fête de luma, j'espère que je vais y rencontrer cette joyeuse militante.

15 septembre 2006

Hips

Je délaisse un peu ce blog ces temps-ci, au détriment des deux autres. Heureusement que Gaël et Manu me rendent visite de temps en temps. Gaël et Manu, vous les connaissez ? Ils ont tous les deux un boulot assez proche, puisqu'ils sont tous les deux dans les ordures. Gaël bosse pour la mairie de Circonférence ou de Tour, je ne sais plus, pour organiser les tournées de ramassage. Manu lui bosse pour notre célèbre syndicat patronal.

Rassurez-vous, samedi on va à la fête de l'huma avec Tonnegrande, le vieux Jack et Djibril... Si Claude et Jack ne se sont pas étranglés d'ici là. Il y aura bien de jolies photos à diffuser... Sinon, je peux diffuser les photos de l'an dernier, mais Tonnegrande n'est pas d'accord. Allez savoir pourquoi ?

Dans l'attente, une bonne nouvelle : http://actu.voila.fr/Article/mmd--francais--journal_internet--ins/060914164749.sn5j6gxd.html

01 septembre 2006

Photo

Gaël, qui outre le fait d'annoncer de bonnes nouvelles, me transmet l'adresse d'un blog avec de très jolies photos :

http://rozebeer.web-log.nl/

Bien que le texte soit assez incompréhensible, cela fera plaisir à Sarkoprout qui aime bien les jolies photos, à Tonnegrande qui aime bien les photos de n'importe quoi et à moi-même qui dans une autre vie a diffusé des photos de ce type.