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30 décembre 2006

Tonnegrande est de retour

Et il oublie un peu rapidement que j'ai acheté un nouveau téléphone qui fait caméra. Certes ! La qualité n'est pas géniale. Mais l'appareil permet de mettre à jour des détails qui ne trompent pas.


Vidéo 0032
envoyé par jegoun


Astuce : M. Tonnegrande est le monsieur le plus à droite de la photo.
Question à 1000 euros : pouvez-vous expliquer le mouvement de sa main devant sa bouche ?

27 décembre 2006

Chant de Noël


nol
envoyé par jegoun

Ceci est diffusé uniquement pour vous montrer ma grande compétence technologique (et éventuellement pour faire sourire bêtement les plus grossiers d'entre vous).

21 décembre 2006

La recette de Simon le clochard


RecetteSimon
envoyé par jegoun


J’ai acheté un nouveau téléphone portable qui fait caméra vidéo. Voilà donc la première que je diffuse, pour tester.

Il s’agit de l’aimable Monsieur Jean qui trie la recette du célèbre clochard Simon. Sujet d’actualité quand on parle maintenant beaucoup de SDF, ce qui ne durera pas. Monsieur Sarkozy lutte contre.

On pourrait croire que je suis meilleur cinéaste que photographe. Ce n'est pas exactement le cas. Il faisait nuit, donc c'est moins net (question de durée d'exposition ?)... et surtout le clochard Simon il n'arrête pas de trembler. Faut dire qu'avec ce qu'il pilote !

18 décembre 2006

Des nouvelles du canton

Le site du canton (www.maslecanton.com) déménage, retrouvez-le ici :
http://www.gites-chambres-cevennes-gard.fr/

A quand vos prochaines vacances au Mas Le Canton ?

A noter que les Mazloum préparent leur grand voyage :
http://mazloumducanton.blogspot.com

C'est rigolo : l'ergonomie du blog me rappelle quelque chose.

16 décembre 2006

Anti kamasoutra



Ceci étant pour rigoler et pour vous montrer mes compétences dans les nouvelles technologies ! J'ai enfin réussi à mettre un truc de dailymotion !

12 décembre 2006

Abdel ! Téléphone !


Dans un de ses billets, Eric, de Crise dans les médias, nous signale la disparition des blogueurs influents.

La notion de blog influent serait maintenant, d’après un autre blogueur, un blog modestement référent.

C’est bien. Il faudrait maintenant définir la notion de blogueur pertinent. Tonnegrande par exemple est un blogueur pertinent. Quand il n’a rien a dire il ne dit rien. Partageons mon avis, par contre, a toujours quelque chose à dire. Signalons aussi l’excellent site http://jegoun.ifrance.com/ qui donne un tas de photos du Kremlin-Bicêtre et de ces bistros, très utile pour illustrer les billets dans les blogs. Mais aujourd’hui je n’ai pas envie d’illustrer ou alors avec une mouche. Ce n’est pas pertinent.

Je vais continuer à ne être pertinent. Mais depuis vendredi j’ai encore en stock un épisode de notre vie au Kremlin Bicêtre.

Vendredi, je me pointe à l’aéro. Abdel, le patron, n’était pas là. Tonnegrande si, mais sans verre. Par contre le vieux René était là. Avec son Ricard. Il m’explique alors qu’un client à Abdel a essayé de l’arnaquer en le forçant à ouvrir son portefeuille pour vérifier qu’il avait de l’argent car le gugusse voulait échanger un billet de vingt contre deux de dix.

Ou le contraire. Ca n’a pas beaucoup d’importance. C’est une histoire drôle. Enfin… elle peut être drôle si on connaît Abdel. Les autres vous pouvez passer votre chemin. Non seulement ce blog n’est pas pertinent, mais en plus il est aujourd’hui destiné à une clientèle privée, composée uniquement de Manu. Les autres (Ramdane et Deblais) sont déjà au courant. Ramdane y était d’ailleurs partiellement, comme Tonnegrande et moi-même. Les autres n’ont pas internet. A part Abdel…

Voilà donc Abdel qui revient. Très énervé. Il a réussi a rattraper le type dans le bistro d’à côté. L’Amandine. Je le cite, un peu de publicité de nuit pas. Jean de La Comète prend sa retraite dans un an. Si le nouveau patron est un con, nous serons obligés de changer de bistro. Il y a bien l’Aéro, mais ça ne serait pas sérieux de quitter la maison sans bistro de secours.

Abdel reprend son souffle et nous sert un verre.

Puis nous raconte l’histoire. Le type lui commande un sandwich hallal. Vous êtes sûr qu’il a deux « l » à halal ? Ce n’est pas grave, ce n’était pas un sandwich hallal mais un vulgaire sandwich au pâté. Même pas au saucisson à l’ail. Abdel se retourne pour le faire. C’est pendant ce temps là que le type a essayé d’arnaquer le vieux René. Ce n’est pas bien. Il ne faut pas arnaquer les vieux. Sauf ceux qu’ont du pognon.

Abdel fait donc le sandwich, puis le type commande une tournée pour les gens qui sont autour de lui. Bien sympathique. Ils commencent à discuter. Abdel et lui sont de patelins voisins en Kabylie. « mon frère »…

Le type commande un deuxième sandwich toujours au pâté. C’est surprenant, il n’avait pas commencé le premier. Moi, avec mon appétit, ça pourrait m’arriver de commander deux sandwich au pâté, et le premier maigrichon venu non. Surtout s’il est d’origine musulmanes.

Abdel se retourne pour faire le deuxième sandwich. Vous me suivez toujours ?

J’ai dit que c’est une histoire rigolote pour les gens qui connaissent Abdel. Je n’ai pas dit que c’était une histoire simple. Même pour ceux qui connaissent Abdel.

Abdel fait donc le deuxième sandwich, quand lui demande une première fois cinq euros en pièces de un, puis une deuxième fois. Abdel, bonne pâte ou patte, je ne sais pas, n’encaisse pas immédiatement les dix euros (deux fois cinq, c’est bon ?) et se dit que le mec paiement après.

Finalement, le mec dit qu’il doit partir deux minutes et propose à Abdel de laisser son téléphone en caution. Abdel : « non, mon frère, j’ai confiance… ».

C’est alors que le vieux René raconte son histoire à Abdel. La pression monte au cerveau… Abdel comprend qu’il s’est fait avoir. Entre alors Tonnegrande. Abdel lui confie le bar et part à la recherche de l’autre type.

Qui était dans le bar voisin. Abdel récupère ses 10 euros en monnaie, puis fouille le portefeuille du gars : vide. A part des tickets de Rapido. Abdel engueule le type, prévient Michel le patron de l’Amandine, pique le téléphone susmentionné et revient à l’Aéro.

Le type revient à l’Aéro pour récupérer son portable. Abdel refuse, ils s’engueulent, en viennent au main… Le type se casse.

Abdel est en colère.

Avec Tonnegrande, constatant qu’Abdel était de mauvaise humeur, on finit nos verres et on fonce en face.

Une demi heure après, Abdel m’appelle, plié de rire… Le portable était un factice. Un truc de démonstration. Très bien fait, suffisamment lourd pour qu’on y croient, avec des vraies touches… Mais un faux écran.

04 décembre 2006

Colibri

http://jegweb.blogspot.com/2006/12/colibri-des-mers.html est l'adresse d'un billet où je parle des colibris et des anémones de mer, mais je me suis trompé de blog.
Je dis ça pour mes fans qui n'ont pas netvibes, à l'instar de Tonnégrande qui côté nouvelles technologies est toujours en train de réparer son magnétoscope VHS pour enregistrer les films qu'il a téléchargé.

26 novembre 2006

Tu l'amènes à l'hosto, le vieux ?

Nous interrompons immédiatement le cours de cette émission de variété dominicale pour vous informer que le vieux Jacques, que l’on appelle le vieux Jacques, est à l’hosto, rapport à sa maladie orpheline dont il est si fier.

Faut dire qu’il était dans une mauvaise période. Celle où il vaut mieux mettre des gants avant de lui serrer la main.

Le con ! On a été obligé de l’emmener de force à l’hôpital. C’est Marcel qui s’en est chargé. Faut dire qu’il n’a que ça à faire.

Reprenons dans l’ordre. Déjà je vous raconte ça alors que vous vous en foutez royalement, mais c’est parce que j’ai fait le plein de billets sur « partageons mon avis » entre vendredi soir et samedi matin. Je suis content de moi.

On ne devrait pas vieillir.

Bref.

Mercredi soir, la vieille m’appelle pour me dire qu’elle est vexée parce que le vieux n’est pas venu manger alors qu’elle l’avait invité. Quand elle l’invite ça nous fait toujours marrer. Faut dire que la vieille est amoureuse de Jacques. Elle l’a appelé. Il lui a dit « Je suis dans le coma ». La vieille m’a donc appelé pour me raconter ça « il faut faire quelque chose, tu devrais aller le voir, tu te rends compte, il m’a dit qu’il était dans le coma, il ne va pas bien tu sais, son docteur m’a dit que ce qu’il a est très grave, tu te rends compte, je l’avais invité à dîner, il n’est pas venu ». Vous imaginez ce que j’ai pensé, mais que je ne vais pas reproduire ici puisque c’est justement à une technique de reproduction que je pensais. J’ai donc dit : « T’inquiète pas mémère, je m’en occupe ».

Je ne l’appelle pas « mémère », c’est juste pour faire joli dans le blog.

Je n’ai qu’une parole, j’ai appelé Marcel : « occupe-toi du vieux, tant qu’il vit encore ». Marcel, qui est très sensé quand il ne parle pas politique, m’a répondu : « y’m’fait chier, je l’envoie demain voir son toubib ». Je lui ai répondu : « envoie le directement à l’hosto, ça fera des économies ». Ce con de Marcel, il l’a fait. Et ça a marché.

Le seul problème, c’est qu’il faut que je passe l’apéro de ce midi avec mémé qui n’a plus son vieux pour lui rincer la gueule. Je vais m’arranger avec le patron pour qu’il garnisse bien ses Kir, ça ira plus vite. Ou alors j’appelle Marcel. Après tout, c’est un peu lui qui est à l’origine de l’hospitalisation du vieux.

J’ai envoyé un SMS au vieux hier matin. Il n’a pas répondu. Il faut dire que je lui ai envoyé le même SMS qu’à chaque fois qu’il rentre à l’hosto. Je ne vais pas le reproduire ici, d’ailleurs, ce propos, ce n’est pas une technique de reproduction, ou alors j’ai loupé un épisode à l'école. Je lui ai donc demandé si l’infirmière était toujours bonne dans certaines pratiques buccales. Il n’aime pas. Que j’en parle. Pour le reste…


Je lui ai envoyé un autre SMS ce matin : « Bonjour ». Il a répondu « Salut ». moi : « toi-même ». lui : « Santé ». Moi : « au fait, et la tienne ? ». Lui : « ça pourrait aller mieux ». Moi : « pire aussi ». Et hop ! Vexé… Je lui ai envoyé un autre message pour rattraper le coup : « tu vas nous manquer à l’apéro ». Ca lui a remonté le moral.

Comme quoi…

24 novembre 2006

Comment rendre une femme heureuse ?

Ca peut paraitre pas très compliqué !

Pour rendre une femme heureuse, il vous suffit tout bonnement d'être :

1. Ami
2. Compagnon
3. Amant
4. Frère
5. Père
6. Maître
7. Educateur
8. Cuisinier
9. Charpentier
10. Plombier
11. Mécanicien
12. Décorateur
13. Styliste
14. Sexologue
15. Gynécologue/obstétricien
16. Psychologue
17. Psychiatre
19. Thérapeute
20. Audacieux
21. Organisateur
22. Bon père
23. Très propre
24. Sympathique
25. Athlétique
26. Doux
27. Attentionné
28. Galant
29. Intelligent
30. Drôle
31. Créatif
32. Tendre
33. Fort
34. Compréhensif
35. Tolérant
36. Prudent
37. Ambitieux
38. Capable
39. Courageux
40. Déterminé
41. Fiable
42. Respectueux
43. Passionné


SANS OUBLIER DE :

44. Lui faire souvent des compliments
45. Adorer le shopping
46. Ne pas faire des histoires
47. Etre très riche
48. Ne pas la stresser
49. Ne pas regarder les autres filles

ET EN MÊME TEMPS, IL FAUT AUSSI :

50. Faire très attention à elle, sans pour autant être jaloux
51. Bien s'entendre avec sa famille, mais tout en lui accordant toujours autant de temps pour elle
52. Lui donner de l'espace, tout en se montrant soucieux de là où elle va


IL EST TRÈS IMPORTANT DE NE JAMAIS OUBLIER :

Son Anniversaire
Celui de sa mère
Sa fête
La St Valentin
La date de votre rencontre
La date de vos fiançailles
La date de votre mariage

Bon courage mais, malheureusement, même en observant scrupuleusement ces règles, son bonheur n'est pas garanti, puisqu'elle pourrait se sentir submergée par une vie d'une étouffante perfection, et fuir avec le premier salopard-alcoolique-coureur de jupons qu'elle rencontre.


COMMENT RENDRE UN HOMME HEUREUX :

1. Baiser
2. Lui foutre la paix
3. Remplir le frigo

Je n'avais pas diffusé quelque chose sur le blog depuis longtemps, à part la photo de Noiret ci-dessous ce matin, l'annonce de son décès m'ayant laissé dans un état incapable de publier un truc digne de lui. Je diffuse donc la plaisanterie que mon copain Christian m'a envoyée à l'instant. A se demander ce qu'il fait pendant les heures de bureau.

13 novembre 2006

Vous n'attendez plus personne ?

"On peut commencer "?

Ce matin, on a enterré le vieux Charly. Ce n’est pas qu’on avait une dent contre lui mais un mois et demi après son décès, il commençait à être temps.

Dans un précédent billet, je vous annonçais le décès en question, mais il a fallu attendre que les services concernés recherchent de la famille. Ils n’ont pas trouvé. En plus des croques morts, on était cinq. Jackie, Yvette, Jacques, Martin (je ne connaissais pas) et moi.

Imaginez le cimetière de Bicêtre, un 13 novembre à 11h45. Pas très froid, mais une grisaille et du vent… A pleurer, un cimetière deux semaines après la Toussaint. Les familles n’ont pas encore retiré les fleurs fanées.

Et moi, en costard, avec mes quatre vieux, plantés debout devant la tombe. Trois noms en lettres d’or, refaites dans la semaine : la mère, le père et le frère. Les voilà réunis, tous les quatre. Ca leur fera une belle jambe. Personne, pas de descendance, pour penser à eux. J’allais dire pour entretenir la tombe, mais ça n’est pas vraiment le plus important. Nous cinq, tous seuls, à se geler les miches.

J’en ai laissé trois au bistro en partant… Il faut bien que je retourne au boulot. Ils buvaient leurs grands kirs et vont oublier Charly. Moi aussi.

Alors, Mesdames, Messieurs, Blogueuses, Blogueurs, si vous passez au cimetière de Bicêtre, allez faire un signe à la neuvième tombe de la deuxième rangée de la neuvième section. Charles Ferrari.

Passé ce moment d’émotion, il nous faut bien recommencer à rigoler dans les blogs.

Mais pas aujourd’hui.

Jackie et Jacques ont accompli leur mission : organiser des funérailles décentes. J’ai accompli la mienne, je suis venu. Heureusement. 20% de la foule à moi tout seul.

Et 100% des billets dans les blogs à la mémoire de Charly.

11 novembre 2006

Pincez-moi !

Gaël, sans doute bien aidé par son épouse, a décidé de se lancer dans l’élevage. Adressons-lui sans tarder nos plus tendres félicitations et diffusons les photos des enfants en question, bien que cela soit totalement prohibé par la loi.

Qui est Gaël ? Un visiteur du blog. Vous savez ? Celui qui signe Gaël. Un type grâce à qui j’ai pu monter mon premier site web car il a eu l’obligeance de me dédicacer la photo de sa main, que j’ai d’ailleurs diffusée aussi sur le blog, à une autre époque, quand je ne faisais que diffuser des bêtises alors que maintenant j’ai bien changé.

Qui est sa femme ? Je ne sais pas. Je ne l’ai jamais vue. Faut dire que, déjà, Gaël j’ai tendance à le voir rarement : il ne vient jamais à la maison et je décline toujours ses invitations par pure fainéantise. Tiens, même son mariage, j’ai esquivé, ce qui ne m’a pas empêché de diffuser bêtement les photos sur le site web. La première fois que je l’ai vu, c’était en 1984. Il était petit, et, je dois avouer que, moi-même, je n’avais pas encore la légère surcharge pondérale qui me caractérise. Enfin, pour vous dire que je le connais depuis quelques années…


Qui est sa femme, disais-je ? Je ne sais pas disais-aussi, mais je vais en faire une description assez précise. Soit elle est sourde, soit elle est d’une patience absolument incroyable pour vivre avec cet individu. Ou alors il en a une grosse, mais ce blog n’est jamais grossier et je vais m’abstenir. Vous pouvez toujours observer ses photos lors du mariage ci-dessus. Je parle des photos de Madame.

Qui est Camille ? Je ne connais pas non plus, ce qui ne m’empêche pas de diffuser sa photo allaitant une des jumelles grâce à un précieux accessoire. En fait, je sais qui est Camille. C’est la grande sœur. Je vais d’ailleurs la prévenir d’emblée qu’elle se méfie de ces odieux adultes qui vont lui confier la garde des petites pendant qu’ils iront folâtrer dans les champs ou se saouler en boîte de nuit.

J’ai bien dit des jumelles. Ceci a une explication. En fait Gaël fait assez rarement des enfants. Du coup, il les fait par deux. Ne lui jetons pas la pierre. Ni des grains de riz, c’est trop tard.

Voilà donc les photos d’Anna et Prune, nées respectivement, mais je ne sais pas dans quel ordre, à 0h24 et 0h27 le 25 octobre. Je suppose que le père n’a pas assisté à l’accouchement. A cette heure là, en principe, il dort.

Le 25 octobre, ce n’est pas de chance, c’est le jour de la Saint Enguerran, ce que m’apprend mon magnifique calendrier du Crédit Mutuel de Bretagne. Ca ne s’invente pas. Il faut que je change de banque.

Je disais donc, avant de tirer à la ligne pour mettre assez de texte pour diffuser les photos :

Félicitations !

29 octobre 2006

On ferme !

Ca faisait neuf ans en avril que j'étais client des Monts d'Aubrac.

Hier midi, la nouvelle tombe. Mardi on ferme les rideaux définitivement. Expulsés ! Ils vont construire un Auchan à la place.

La bière sera surement moins chère, mais l'ambiance n'y sera pas.

On ne peut pas fréquenter un bistro si longtemps sans se lier d'une profonde amitié avec les patrons. J'espère que Brahim et Mouloud ouvriront un nouveau rade pas trop loin.

Sur la photo, Djibril rit. C'était en mai, pour l'anniversaire de Tonnegrande qui a eu lieu en janvier et du coup, je ne sais pas comment terminer ma phrase.

Derrière lui le vieux Jacques discute avec Jim, qui, pour supporter le vieux, devait être plein comme une huitre, mais faut pas le dire à son patron qui ne sait pas qu'il fréquente les bistros avec nous.

Derrière, de dos, il y a le beauf, et après la dame de 84 ans qui mange un sandwich tous les samedis midi. Ca fait deux ou trois mois qu'on ne l'a pas vue. On n'a jamais osé lui demandé ce qu'elle faisait là, tous les samedis. Probable qu'elle allait voir quelqu'un à l'hôpital. Toujours est-il qu'elle se mettait entre nous et riait de bon coeur à nos bêtises.

Hier, c'était le dernier samedi. Je n'avais pas l'appareil photo. Mais il y avait Djibril, le vieux, le Jim, le Deblais et le Tonnegrande. On a bien ri. Posted by Picasa

On ferme ! 2...

Cette photo ne représente pas mes gardes du corps, mais des clients des Monts d'Aubrac. Posted by Picasa

21 octobre 2006

Infiltration du MEDEF

Manu, çuiquisépasconsé, est travailleur social au Kremlin Bicêtre. Etait travailleur social, devrais-je dire, puisqu’il a quitté l’association qui l’employait pour rejoindre le grand capital dont le siège est dans la capital et plus à côté de l’Aéro, moins distinguée comme échoppe, mais hautement plus sympathique que les brasserie pasteurisées qu’il sera amené à fréquenter.

Le grand capital est en fait le MEDEF. Nous avons d’ailleurs fait toutes les plaisanteries d’usage sur ce qu’il devrait faire avec la chef de cette sympathique association pour qu’il puisse monter, non pas cette chef, mais dans la hiérarchie du patronat. Je vous remercie.

Il nous a dit qu’il allait avoir un poste intéressant, auquel il allait pouvoir monter de grands projets qui seront utiles à tous les salariés de l’Ile de France afin qu’ils puissent avoir une formation qui leur permette d’avoir de vraies perspectives de carrière.

Mon œil (pour ne pas citer une partie plus charnue de mon anatomie) ! Pour ma part, je pense qu’il a changé de boulot pour gagner plus de pognon. Ce n’est pas le tout de faire dans le social, faut aussi faire dans l’oseille. Quant à Tonnegrande, lui-même travailleur social associatif, pour vous dire quels genres d’énergumènes peuplent mon existence, il m’a glissé à l’oreille que Manu serait chargé d’une mission d’infiltration dans le MEDEF par des organisations gauchistes dont nous tairons le nom et le non à l’Europe.

Quoiqu’on en dise, cessons la polémique. Manu est un ami, nous allons continuer à lui adresser la parole, plus souvent par blog interposé que devant un demi, mais tant pis. Ca me fait penser que je n'ai plus ses coordonnées. Il faut que j’envoie un mail à laurence.parisot@medef.fr :

Chère Laurence,

Mon copain Manu vient d’être embauché par votre sympathique mouvement dont la finalité n’est autre que de remettre la France en marche, en faisant travailler tous les français en permettant à leurs patrons de les licencier facilement.

Il a oublié de nous donner son adresse dans le civil, pouvez-vous me la communiquer ?

Pendant que j’y suis, je vous remercie de prendre grand soin de Manu qui n’est pas très habitué à fréquenter, tous ces gens en costume trois pièces. A ce sujet, si son nœud de cravate, n’est pas très réussi, vous seriez gentille de ne pas le licencier trop rapidement et de lui apprendre à le faire correctement.

Enfin, il a parfois des chemises bizarres, mais il en très fier, c’est du Kenzo. Il faut l’en excuser, vous savez, les jeunes, ils aiment bien les marques.

Mais ce n’est pas à vous que je vais apprendre ce genre de travers du capitalisme.

Cordialement,

Nicolas

Rassurez-vous, chers lecteurs, je n’en suis qu’à l’introduction de ce billet. Il me faut maintenant rentrer dans le vif du sujet, c’est-à-dire la narration de la soirée. En effet, Manu aime bien prendre des nouvelles de Bicêtre par l’intermédiaire de mon blog et de celui de Tonnegrande qui ne tardera d’ailleurs probablement pas à raconter sa version de la soirée sur son propre blog, mais je doute qu’il sache faire un lien sur mon blog.

Manu aime bien quand j’ironise sur le petit monde de Bicêtre dans le blog. Aujourd’hui, c’est son tour, ça lui apprendra.

Il faut donc maintenant que je vous narre la soirée organisée par Manu pour fêter le fait qu’il n’aurait plus à nous supporter. Sachez déjà que les photos sont diffusées sur mon site, vous n’avez qu’à cliquer.

Si vous voulez bien, je vais commencer un peu avant, sinon le vieux Jacques ne serait pas intégré à mon récit et il vous manquerait. Le vieux Jacques étant banni de chez Abdel, il n’était pas à cette soirée. Si vous ne savez pas pourquoi, relisez le blog de Tonnegrande, il en parle souvent. De même, Jim n’était pas présent, ses relations avec Abdel n’étant pas au mieux. C’est suite à une histoire que je n’ai pas racontée sur le blog, car ça s’est passé au bistro un soir où Jim était sensé dormir pour être en forme au boulot demain alors qu’il était en java avec nous. Il ne faut pas que son patron le sache. Jean, le patron en question, a missionné son fils pour venir voir sur le blog les âneries que je peux raconter sur son compte. Enfin, je ne vais pas commencer à critiquer les patrons, maintenant que je suis lu par le MEDEF.

Donc, le vendredi matin, je me lève. Peut-être que je commence un peu trop avant, là ?


17h45 départ boulot. 17h55 arrivée maison (un miracle de trouver une circulation comme ça un vendredi soir). Ménage, lessive. 18h30 arrivée à la Comète.

Finalement on a confié le vieux à Deblais et on a traversé pour rejoindre l’Aéro où avait lieu la fête organisée par Manu. Je ne vais pas m’étendre sur cette soirée qui était très bien, mais ce billet commence à être un peu long.

Quelques anecdotes quand même.

J’ai réussi à prendre en photo Jacky le boucher qui a horreur de ça depuis qu’il sait que je diffuse des photos sur le blog. Il a promis de me faire un procès. Faut dire qu’il est patron. Il est parti de bonne heure car il devait participer à un cocktail avec des gens de sa condition.

Je me demande si Laetitia n’a pas un peu abusé du champagne.

Joël était très en forme en fin de soirée.

Tonnegrande est parti de bonne heure car il avait la voiture et ne pouvait pas se laisser aller des abus. Il n’a cependant pas oublié de boire le dernier. D’ailleurs, je crois bien qu’il a bu plusieurs derniers, puisque le gros Loïc, n’arrêtait pas de mettre son verre à niveau dès qu’il avait le dos tourné.

Le gros Loïc lui-même a accusé un coup de fatigue et est parti rapidement en prenant soin de raccompagner Laetitia, ce qui est un signe de forte sympathie. N’y voyons pas autre chose.

Ramdane fidèle à lui-même prenait des photos en se faisant charrier par Abdel, pendant que Djibril faisait du gringue à sa femme, Anne-Fleur. Voilà. Je crois que j’ai parlé de tout le monde. Sauf des deux types qui étaient là au début, mais je ne connais pas leurs prénoms, de même que les quatre gugusses qui ont profité du fait qu’Abdel oublie de fermer le bistro pour s’en mettre quelques uns derrière le cornet.

Manu est parti dignement. Il n’était pas saoul. Ce n’est pas totalement exact, mais n’oublions pas que son futur patron nous lit.

Remercions Manu pour cette soirée. Remercions aussi Abdel puisqu’il a accepté d’attendre 23 heures alors qu’il ferme à 22 heures pour servir des consommations payantes, puisqu’avant on buvait le champagne de Manu.

Sur la fin, Abdel, Djibril, Manu et moi étions au champagne alors que les autres buvaient du rouge. On voit bien qui a une âme de patron.

Et, Manu apprend vite. Il avait pensé à amener du rouge pour le peuple.

19 octobre 2006

Et pourquoi pas la photo du pape dans la salle du conseil


J'ai la flemme de faire un billet, mais il nous faut avoir une pensée émue pour nos amis de Ploërmel dont le maire a décider de poser une statue du pape sur la place du patelin.

Pas n'importe quoi. 9 mètres de haut. C'était un grand pape d'accord. Surtout par la longévité. Je parle de celle du virus du sida.

9 mètres, vous imaginez. Sortez dans la rue, et chercher un immeuble de trois étages. Ben... Ca fait plus.

Il parait qu'ils en parlent dans le Canard Enchaîné cette semaine (mais je ne l'ai pas encore lu).

La flemme de rédiger. Pas celle de fournir quelques liens dans la blogosphère :

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=14452

http://colaslamenace.spaces.live.com/Blog/cns!5E5F7EEC30CBA5E6!1032.entry

http://feuillage.canalblog.com/archives/2006/09/19/2714573.html

http://www.blogdroitadministratif.net/index.php/2006/09/03/93-a-propos-de-la-place-jean-paul-ii

http://yann-blog.blogspot.com/2006/10/plormel-la-trilogie-anselin.html

http://egale.canalblog.com/archives/2006/10/18/2935249.html

http://www.brindilles.net/index.php?2005/09/15/4-jean-paul-ii-s-invite-a-ploermel

C'est bien http://www.google.fr/blogsearch. Je tape "ploermel pape" et voilà tout ça qui s'affiche. Je vais essayer avec "loudéac pape" et "le kremlin bicetre pape" pour voir.

Pour Loudéac, un seul site. Mais ça fait un peu racollage. Je vais essayer la même stratégie pour blog pour voir si ça attire des visiteurs. Mais pas aujourd'hui.

Pour Le Kremlin Bicetre, on tombe sur le même site, sur deux autres sans intérêt et sur ceci, si vous voulez vous cultiver :
http://cristolinette.spaces.live.com/Blog/cns!9734FC87D57E46CA!2129.entry

Il n'empêche que Loudéac et le Kremlin Bicêtre ne font pas très fort dans blogsearch avec le pape. Gérard et Jean-Luc, si vous voulez que vos patelins aient la popularité de celui d'Ancelin, il va falloir faire un effort.

Ce qu'il y a d'amusant avec les blogs, c'est que le prochain type qui cherchera "loudéac pape" ou "le kremlin bicetre pape" tombera automatiquement sur le présent billet.

Bienvenue !

17 octobre 2006

Voiture

Tonnegrande, ancien écologiste bien connu, s'est lancé dans l'achat de voiture pour montrer qu'il appartient dorénavant à une classe sociale moins méprisable, contrairement à des amis à nous, y compris des militants du MEDEF.

Parallèlement, le gros Loïc a fait réparé la sienne suite à un accident que l'on pourrait oublier, mais que j'ai raconté dans le blog.

Aujourd'hui, nos deux lascars ont récupéré leurs caisses respectives. Djibril et moi, tous pantois, avons assisté aux agapes qui s'en suivent.

Agapes qui ont cessés brutalement. Tout le monde étant en voiture (même moi pour une fois, alors que le bistro est à 200 mètres de la maison !), il a fallu cesser net.

14 octobre 2006

Vive la science


Le gros Loïc, le petit Jim, le vieux Jacques, l’i… Claude et le clochard Simon ont 99,99 % d’ADN en commun.

Il y a certains gênes qui ne vont pas être facile à trouver.

Devinez lesquels ?

13 octobre 2006

Ballon d'Alsace, d'Auvergne, de Côte ?


Ce week-end, je rentre en Bretagne. Je suis bien content, mon ami Tonnegrande va en profiter pour faire du sport afin de perdre une partie de lui-même.

Du moins, c’est ce que j’ai cru comprendre au SMS qu’il vient de m’envoyer : « ce soir je passe au ballon ».

Lundi soir, le gros Loïc, boulanger inspiré étonnamment bedonnant, me donnera toutes les précisions qui s’imposent.

11 octobre 2006

Protection

Je connais des types qui aiment bien diffuser des jolies photos d'animaux sur les blogs. Je vais faire pareil.

Celle-ci figure un monsieur avec une légère surcharge pondérale et le nez qui s'allonge progressivement à cause de l'abus de Côte de Rhône.

Il se prépare à aborder un petit, également grassouillet et tout aussi mal rasé qui gagne sa vie modestement dans le tri.

Nous ne citerons pas de nom.

06 octobre 2006

Manu, kinesaitpaskonsait, est un représentant du patronat qui a réussit à s’infiltrer dans nos bistros populaires. Discrètement, il a exigé que je fournisse un compte rendu quotidien et journalier, les patrons se répètent tous les jours, de nos agapes régulières.

Je le fais donc avec plaisir. J’ai quitté le boulot à 18h ce qui n’est déjà pas mal, pour un gugusse aux 35h un vendredi, et je suis arrivé chez Abdel vers 18h20.

Qui était là ? Le Manu en question qui buvait de la 1664 en souvenir du bon vieux temps, quand le vieux Jacques n’était qu’un enfant.

Je commande un panaché. C’est une habitude chez moi, je commence les soirées par du panaché. Je me le paye. Maintenant qu’il fait partie du patronat, il ne veut pas faire des notes de frais uniquement pour faire plaisir à un vulgaire salarié comme moi.

Nous devisons. M. Tonnegrande arrive. Il boit un Sweppes (je ne sais pas comment ça s’écrit et c’est pas ça qu’il a bu, mais sa femme lit les blogs). Nous devisons encore et ça commence à me coûter des devises.

Le patron met une tournée. Abdel est un patron très sympathique. Quand il n’engueule pas les clients, de son bar ou d’autres bars, il paye une tournée.

Je traverse l’avenue à 19h10 pour aller boire un coup à la Comète qui se trouve, vous l’aurez compris en face de chez Abdel. Le vieux Jacques n’est pas là. J’en conclus qu’il est dans un autre bistro. Jim est là. Jim est le serveur de la Comète, je précise si vous n’êtes pas habitué du blog. Mais il ne devrait pas être là. Il devrait être dans le Nord à pratiquer des activités illégales et hallucinogènes, tout en pratiquant un espèce de retournement difficilement explicable. Mais il est à la Comète en train de jouer au client. Ca le regarde.

Tonnegrande arrive vers 19h25. Le vieux Jacques n’est toujours pas là. Il doit être à l'Amandine. Je l’appelle. Plus précisément, je lui envoie un SMS : « hé ! vieux con ! que fais tu dans un bistro que nous ne fréquentons ni Claude ni moi ». En langage SMS, on écrit ça « alors ». Claude étant Tonnegrande, mais c’est un secret.

Stop !

Vous vous en foutez, d’accord, mais c’est Manu qui a demandé à avoir des précisions sur le vie à Bicêtre.

Je résume : on a bu un coup ensemble, mais Monsieur Jean étant pressé on s’est barrés.

C’est pas souvent que je suis de bonne heure à la maison un vendredi.

Je vais essayer de diffuser une photo d’autruche abrutie pour égayer le billet. Pourquoi ? Je n’ai pas de jolies photos du pantalon comme certains.

04 octobre 2006

Tonnegrande

Ceci est mon 200ème billet dans ce blog.

Je voulais en faire un bon billet, bien émouvant, et tout ça.

Mais un autre événement m'emeut. Meuuh. Tonnegrande a repris la diffusion et je voulais profiter de la forte audience de mon blog pour en faire une promotion. Deux billets hier soir. C'est beau.

Mesdames, Messieurs, aller lire chez Tonnegrande. Laissez des commentaires pour le motiver à nous laisser entrevoir les méandres sombres de son esprit du même métal.

Pourquoi a-t-il diffusé ? Il l'explique dans son billet, mais peut-être pourrait-on trouver une nouvelle explication dans le fait qu'il a du rentrer de bonheur et de bonne heure à la maison hier, donc dans un état de lucidité absolument incroyable mais quand même légèrement motive.

01 octobre 2006

Bobo, moi ?


Hier soir, chez Ruquier, j’ai écouté pour la première fois « les bobos » de Renaud. Je sais. Côté musique, je suis souvent en retard. Ca fait des mois qu’on en parle.

Etant un vieux fan de Renaud (pensez-vous ! J’ai 40 ans… Calculez l’âge que j’avais au moment de « laisse béton »), je rigolais bien de toutes les critiques entendues sur la chanson.

Mais en l’écoutant, j’ai moi-même bondi, proche de la colère !

Dès le premier couplet il parle des gugusses qui payent beaucoup d’impôts et qui bossent dans l’informatique ! Deux ou trois couplets dans lesquels rien ne me vise. Et hop ! Il attaque les mecs qui écoutent France Info. Moi, j’écoute France Info. C’est d’ailleurs probablement pour ça que je n’avais jamais entendu cette chanson.

Le voila qui s’attaque aux fans de Desproges ! De Manu Chao, moi qui suis allé voir la Mano Negra à l’Olympia en 89 ou 90 !

Je me dis « mais quel vieux con il est devenu » !

Ca continue. Le voila qui s’attaque à Ruquier et aux cons qui le regardent. Moi qui étais justement en train de regarder Ruquier.

Tilt !

J’ai compris. Enfin, j'espère ! Qu’est ce que je peux être con, des fois…

D’ailleurs le truc sur Ruquier, il n’est même pas dans la chanson originale…

 
 
On les appelle bourgeois bohêmes
Ou bien bobos pour les intimes
Dans les chansons d'Vincent Delerm
On les retrouve à chaque rime
Ils sont une nouvelle classe
Après les bourges et les prolos
Pas loin des beaufs, quoique plus classe
Je vais vous en dresser le tableau
Sont un peu artistes c'est déjà ça
Mais leur passion c'est leur boulot
Dans l'informatique, les médias
Sont fier d'payer beaucoup d'impôts
 
Les bobos, les bobos
Les bobos, les bobos
 
Ils vivent dans les beaux quartiers
ou en banlieue mais dans un loft
Ateliers d'artistes branchés,
Bien plus tendance que l'avenue Foch
ont des enfants bien élevés,
qui ont lu le Petit Prince à 6 ans
Qui vont dans des écoles privées
Privées de racaille, je me comprends
 
ils fument un joint de temps en temps,
font leurs courses dans les marchés bios
Roulent en {x4}4, mais l'plus souvent,
préfèrent s'déplacer à vélo
 
Les bobos, les bobos
Les bobos, les bobos
 
Ils lisent Houellebecq ou philippe Djian,
Les Inrocks et Télérama,
Leur livre de chevet c'est surand
Près du catalogue Ikea.
Ils aiment les restos japonais et le cinéma coréen
passent leurs vacances au cap Ferret
La côte d'azur, franchement ça craint
Ils regardent surtout ARTE
Canal plus, c'est pour les blaireaux
Sauf pour les matchs du PSG
et d'temps en temps un p'tit porno
 
Les bobos, les bobos
Les bobos, les bobos
 
Ils écoutent sur leur chaîne hi fi
France-info toute la journée
Alain Bashung Françoise Hardy
Et forcement Gérard Manset
Ils aiment Desproges sans même savoir
que Desproges les détestait
Bedos et Jean Marie Bigard,
même s'ils ont honte de l'avouer
Ils aiment Jack Lang et Sarkozy
Mais votent toujours Ecolo
Ils adorent le Maire de Paris,
Ardisson et son pote Marco
 
Les bobos, les bobos
Les bobos, les bobos
 
La femme se fringue chez Diesel
Et l'homme a des prix chez Kenzo
Pour leur cachemire toujours nickel
Zadig & Voltaire je dis bravo
Ils fréquentent beaucoup les musées,
les galeries d'art, les vieux bistrots
boivent de la manzana glacée en écoutant Manu chao
Ma plume est un peu assassine
Pour ces gens que je n'aime pas trop
par certains côtés, j'imagine...
Que j'fais aussi partie du lot
 
Les bobos, les bobos
Les bobos, les bobos

30 septembre 2006

A la fourrière le vieux ! Ou en métro ?

Je vais vous raconter une histoire confidentielle. Très confidentielle : ne la répétez à personne, ne le dites pas sur votre blog.

Très confidentielle et très poussive.

Je la tiens moi-même de Jean qui m’a fait promettre de ne pas dire au vieux Jacques qu’il me l’a racontée. Je l’ai donc fait répéter par le grand Michel, je suis rusé, et j’ai pu me foutre de la gueule de Jacques par SMS parce que vexé par une autre affaire, il n’est pas resté au bistro.

En principe, le gros Loïc n’est pas au courant, mais je crois que je vais lui dire pour être sûr que la nouvelle va faire le tour de la commune.

Je vais faire court, car il ne faut pas que j’abuse de votre patience.

Hier, le vieux Jacques a amené Marcel le fiacre et sa femme à Roissy car ils partaient en vacances au Canada.

C’est d’ailleurs assez surprenant le nombre de voyages à l’étranger que peuvent faire ces braves militants du front national, mais le sujet n’est pas là. Je les ai rassurés avant de partir. Au Canada, la majeure partie de la population est assez peu bronzée.

Arrivé à Roissy, Marcel donne 10 euros à Jacques pour qu’il puisse garer sa voiture et venir prendre un café. Jacques qui est plus malin que tout le monde a garé sa voiture en double file et empoché les 10 euros pour aller se faire payer un café.

En sortant : plus de voiture ! La fourrière l’avait embarquée.

Bon, vous en foutez. Moi aussi, mais je me demande combien cette histoire va me coûter, car le vieux, il est habitué à ce genre de carabistouilles et comme ça fait plusieurs fois ce mois-ci, il est fauché. Comme la dernière fois, c’est Jackie qui lui a sorti la tête de l’eau, ça va être mon tour.

Revenons à nos moutons.

Marcel s’est empressé de téléphoner à la Comète pour raconter l’histoire en faisant jurer le secret. Tous les patrons et employés de ce modeste établissement ont donc accueilli Jacques en souriant bêtement, d’une manière qu’on ne sait le faire que dans les établissements honnêtes. Ce bistro est tellement honnête qu’ils ont laissé Jacques raconter son histoire sans rigoler !

24 septembre 2006

Vive la Bretagne !

Vous vous rendez compte ? Depuis le 4 août, je n’étais pas retourné dans un bistro en Bretagne. Je vous laisse compter le nombre de semaines que ça fait, mais je ne dois pas avoir assez de doigts sur une main pour compter ça.

Vendredi soir, j’ai connu l’extase. J’arrive à la maison vers 20 heures, en provenance directe de Paris. Je vais au PMU vers 21 heures, où je retrouve Yann avec qui je bois un coup, mais il est pressé. Et après je me retrouve tout seul, à écouter les conneries d’un tas de types que je connais depuis 20 ans.

Un brin de vague à l’âme, je ne m’impose pas dans une conversation où j’aurais été bien reçu, je les connais. J’écoute. Je sirote mon demi tout seul au comptoir.

Un groupe à ma droite, un groupe à ma gauche. Ils parlent de tout, de rien.

Voilà Laurent, tout seul, comme moi, qui vient me payer un coup. Laurent. 20 ans que je le connais. On passe une soirée ensemble tous les six mois. Des jobs différents, un niveau de vie différent, une culture différente. On discute, on se rappelle nos belles années, nos 25 ans. On parle, et on écoute les conversations des voisins. Les jeunes à droite (géographiquement, le reste on s’en fout), les vieux à gauche.

La soirée s’anime. On intervient dans les conversations. Il y a toujours un type qui donne son avis sur un truc que vous connaissez mieux que lui. Une osmose entre des types de 20 ans et d’autres de 60. La vie.

Une heure du matin. Le patron « Ladies and gentlemen, on ferme ! ». Tout le monde dehors, une partie (dont moi) vers la maison, une autre partie vers les bars de nuit.

Pas une parole plus haute que l’autre, pas une escarmouche.

Le lendemain soir, samedi donc, même chose. J’avais rendez-vous avec mon pote Gilles. On ne s’est pas vu depuis début août aussi. 30 ans qu’on est copains ! Vous en connaissez beaucoup comme ça ? On se raconte ce qu’on peut se raconter quand on ne s’est pas vu depuis autant de temps, des nouvelles des parents, des copains, …

Jean Marc, ancien abruti notoire se mêle à notre discussion, on commence à parler politique, la routine. Pas un mot plus haut que l’autre. Lui commence à nous raconter, comment, il y a une vingtaine d’années, jeune instit, il a voulu passer quelques mois en Guadeloupe. Avec Gilles, ils parlent longuement du sujet. Les noirs de là-bas qui sont racistes envers les blancs… Je les écoute. Mais avec mes potes Djibril et Claude, noirs de leurs états respectifs, je commence à avoir une vue différente de la présence française outre truc. Je dis ça, c’est pour l’exemple, je ne veux pas entamer une discussion sur le blog sur le sujet.

J’interviens donc dans la discussion pour leur faire part de mon point de vue sur la colonisation. Ils admettent, ils écoutent, ils disent « oui ».

Pas une engueulade, rien. On discute. On aborde tous les sujets. Gilles, un peu ému, commence à raconter à Jean-Marc, un peu con, l’histoire de notre amitié (Gilles et moi, on est des copains de trente ans, pas comme Jacques et Edouard), comment il m’écoute, comment je l’écoute.

Jean-Marc, qui nous a fait chier dans les bistros pendant des années : « j’avoue, j’étais un con ». Gilles : « Mais non ! Juste un peu chiant ». Moi : « Tu n’as pas changé, mais tu es juste casse couille qu’avant ». On cause, on cause, …

Le bonheur. Une discussion entre clients au bistro.

Une heure du matin. Le patron « Ladies and gentlemen, on ferme ! ». Tout le monde dehors, une partie (dont moi) vers la maison, une autre partie vers les bars de nuit.

J’arrive ce soir à Bicêtre. La Comète était presque fermée. Je me fais ouvrir. Je discute avec le patron, Jean, de mes histoires de boulot (voir l’autre blog). Je sens qu’il s’énerve. Que les autres clients le font chier. Il est 19h40.

Je me casse. Jean me dit « on en reparle demain ». Je rentre à la maison, et une demi-heure après, je me dis « bon dieu ! » (c’est une façon de parler) « aujourd’hui c’est le début du ramadan ». Je ressorts donc, vais à l’Amandine, où je suis sûr de trouver des connaissances. Je bois un coup avec eux, et les autres clients commencent à s’engueuler.

Il est 20h30.

Les clients s’engueulent au bistro le soir en banlieue alors que la veille et l’avant-veille, en Bretagne, à la même heure, la ville commençait à peine à s’éveiller.

Dutronc, reviens !

21 septembre 2006

Big bosse

Amis blogueurs du Kremlin,

Bicêtre a perdu une figure. Ou plutôt, les bistros de Bicêtre ont perdu une figure. Enfin, un client pour être précis.

Quand je passais prendre le café à la Comète le matin vers 8 heures, il y a quelques années il en était déjà à son onzième ou douzième verre de Sauvignon. Depuis le début, il était plus tardif et commençait plus tard, et par un verre de diabolo menthe.

Le soir, quand je rentrais de bonne heure, il était toujours là. Au sauvignon.

Peut-être que s’il avait bu du Muscadet, Charly ne serait pas mort ce matin. A l’hôpital de Bicêtre, bien sûr ! Je ne sais pas s’il avait quitté le 94270 depuis sa retraite !

Charly, vieux, petit, bossu, acariâtre, …

Je l’entends encore quand le vieux jacques (de 15 ans son cadet) entrait dans le bistro : « Ah ! Le voilà ce vieux con ! » ou quand il rentrait et que Jackie était là : « Ah ! Elle est encore là cette vieille taupe ! ». Et quand un client parlait au comptoir : « Qu’est-ce qu’il me fait chier ce con ! ».

Et quand je lui payais un coup : « Ah ! Voilà un homme qui est sympathique ! Tiens, patron, remets lui un verre ! ».

17 septembre 2006

Gros

Ceci est la voiture d'un ami à moi. Il m'a fait jurer de ne rien dire.

Huma

Regardez bien, dans le fond. Le Monsieur, que nous appellerons Tonnegrande, regarde avec lubricité l'espèce de vieux machin du premier plan.

A quoi pense-t-il ? Posted by Picasa

Riton

Ceci n'est pas la photo de M. Krasucky (?) visitant la fête de l'huma mais de celui qu'on appelle affectueusement le vieux Jacques, non pas par affection mais parce qu'il s'appelle Jacques et qu'il est vieux. Posted by Picasa

Panne sêche ?

Le plein, s'il vous plait ? Posted by Picasa

Eau fermée

Le propriétaire de cet petit camion Peugeot peut remercier la préfecture de notre bon département républicain pour lui avoir affecté un numéro d'immatriculation prémonitoire. Posted by Picasa

188 ARQ 57

Le propriétaire de la voiture en question est prié de contacter de toute urgence son vendeur de voiture afin que ce dernier pratique immédiatement une retouche de peinture anti corrosion. Posted by Picasa

16 septembre 2006

Escargot


Aujourd'hui c'est la fête de luma, j'espère que je vais y rencontrer cette joyeuse militante.

15 septembre 2006

Hips

Je délaisse un peu ce blog ces temps-ci, au détriment des deux autres. Heureusement que Gaël et Manu me rendent visite de temps en temps. Gaël et Manu, vous les connaissez ? Ils ont tous les deux un boulot assez proche, puisqu'ils sont tous les deux dans les ordures. Gaël bosse pour la mairie de Circonférence ou de Tour, je ne sais plus, pour organiser les tournées de ramassage. Manu lui bosse pour notre célèbre syndicat patronal.

Rassurez-vous, samedi on va à la fête de l'huma avec Tonnegrande, le vieux Jack et Djibril... Si Claude et Jack ne se sont pas étranglés d'ici là. Il y aura bien de jolies photos à diffuser... Sinon, je peux diffuser les photos de l'an dernier, mais Tonnegrande n'est pas d'accord. Allez savoir pourquoi ?

Dans l'attente, une bonne nouvelle : http://actu.voila.fr/Article/mmd--francais--journal_internet--ins/060914164749.sn5j6gxd.html

01 septembre 2006

Photo

Gaël, qui outre le fait d'annoncer de bonnes nouvelles, me transmet l'adresse d'un blog avec de très jolies photos :

http://rozebeer.web-log.nl/

Bien que le texte soit assez incompréhensible, cela fera plaisir à Sarkoprout qui aime bien les jolies photos, à Tonnegrande qui aime bien les photos de n'importe quoi et à moi-même qui dans une autre vie a diffusé des photos de ce type.

31 août 2006

Maman !

Ma mère n'ayant pas de blog, elle m'invite à raconter l'histoire suivante :

Quand ma friteuse est allumée, mon téléphone sonne et de façon ininterrompue et cela, quelques soient la prise téléphonique ou la prise de courant utilisées...
Quelqu'un a-t-il une explication à apporter ?

28 août 2006

Vive les comptoirs des bistros !

Ce billet fait suite à un échange que nous avons eu sur le blog d'Eric. Pour ne pas polluer les commentaires à un billet passionnant sur le plaisir engendré par la lecture de la presse au bistro, je réponds ici.

Mais cette réponse pourrait s'adresser à toute personne ayant une vision autre que la mienne sur les bistros… A vous tous qui posez vos fesses dans la salle sans comprendre le manège au comptoir et en croyant voir quelques soulots du quartier.

Le « comptoir » ce n'est pas que les brèves de comptoir.

J'aime beaucoup les bouquins de Gourio, et je pense qu'en fin de certaines soirées la finesse des propos de tous les clients doit s'estomper légèrement… Mais, au comptoir des bistros, il n'y a pas que des poivrots esseulés qui attendent la fermeture pour rentrer manger leur cassoulet et regarder le JT de TF1, contrairement à l'image qu'on pourrait avoir en lisant ces bouquins ou en entrant au hasard dans un bistro inconnu vers 19h30 !

Déjà, pour connaître le comptoir d'un bistro, il faut en être un « habitué régulier ». Un habitué du comptoir. Si vous mangez tous les jours dans la même brasserie ou si vous buvez un coup tous les soirs à la même table en salle, vous pourrez observer le bistro, mais vous ne connaîtrez pas son comptoir ! Les deux poivrots que vous verrez au bout du bar sont peut-être deux anciens employés des banques du quartier (par exemple !) et connaissent bien mieux l'économie en général et ce quartier en particulier !

Alors, que faut-il pour être un « habitué régulier » du comptoir ? Ben… Ca dépend ! C'est une question de régularité, de temps passé, de caractéristiques du bistro, … Et ça nécessite une reconnaissance comme tel par les employés, des patrons et des autres clients ! En gros, un jour donné, une heure donnée, vous avez droit à votre place au comptoir ! Eventuellement toujours la même ! Et que votre absence se remarque…


Un deuxième critère serait de discuter avec les gens, et souvent les mêmes ! Dire « ça caille drôlement » à un type que vous ne connaissez pas n'apporte pas grand-chose !
Comment devenir un habitué ?


En principe c'est très simple. A moins d'être un con, un ours ou de s'être trompé de bistro. Il n'y a rien à faire. Juste venir régulièrement. En principe, il y a bien quelqu'un qui vous dira au bout de quelques jours un mot intelligent, comme « bonjour ça va », … De fil en aiguille, vous direz bonjour à tout le monde et les conversations s'étofferont ! Si personne ne vous adresse la parole, le patron ou le serveur finira par vous dire « ça c'est bien passé aujourd'hui, monsieur ? ». Les patrons et serveurs sont des gens commerçants. S'ils vous voient venir souvent aux mêmes horaires, ils repèreront vite en vous une source de revenus et feront tout que vous vous sentiez bien chez eux !


S'ils ne le font pas, c'est que ce sont des cons ou que vous ne correspondez pas à la clientèle du bistro : fuyez-le !
A contrario, si vous voulez devenir « bien » dans un bistro, ne vous y imposez pas. N'adressez jamais la parole aux gens en groupe, vous serez considérés comme un intrus « lourdingue » et vous serez d'emblée mis à l'écart. Attendez d'être naturellement intégré !

De même, si un type tout seul vous adresse la parole, ne lui montrez surtout pas que vous êtes intéressé par la conversation avant d'avoir un peu approfondi. Il est probable qu'il s'agisse d'un casse-couilles notoire avec qui plus personne ne veut discuter ! Vous aurez du mal à vous en débarrasser ! Le patron et le serveur le connaissent comme tel… et ne vous en voudrons pas de le rembarrer gentiment. Le bien être du potentiel nouveau client passe avant le radotage d'un type difficilement supportable.


Ainsi, progressivement, vous deviendrez « habitué régulier », vous serez connus et vous connaîtrez des gens disparates qui vous enrichirons intellectuellement et que vous prendrez plaisir à voir. Pas encore des amis (ça pourra le devenir), mais des copains de bistro. Et quand vous serez « habitué régulier » du comptoir, n'oubliez pas les informations ci-dessus. Si vous êtes en groupe, avec des copains, et qu'un type que vous ne connaissez pas beaucoup ou pas du tout se mêle à la conversation et monopolise une part importante de la conversation, rembarrez-le vite fait, et grossièrement s'il le faut. Ce type qui s'insère dans votre groupe est forcément un casse-couilles ou un dépressif qui n'a aucun intérêt. Et probablement d'un ivrogne qui a été viré d'un autre bistro.


Par contre, vous pouvez intervenir si vous avez réellement quelque chose à apporter. J'entends par là une information précise que vous seul êtes en mesure d'avoir dans le bistro. Ca m'arrive souvent : travaillant dans le domaine des « petits rectangles de plastique qui vous servent à payer ou retirer des sous dans des machines », je tombe souvent sur des gens qui ont des problèmes et à qui je peux apporter une réponse précise !

Et quand vous serez « habitué régulier » du comptoir, n'oubliez pas les informations ci-dessus. Si vous êtes en groupe, avec des copains, et qu'un type que vous ne connaissez pas beaucoup ou pas du tout se mêle à la conversation et monopolise une part importante de la conversation, rembarrez-le vite fait, et grossièrement s'il le faut. Ce type qui s'insère dans votre groupe est forcément un casse-couilles ou un dépressif qui n'a aucun intérêt. Et probablement d'un ivrogne qui a été viré d'un autre bistro.

Une seule exception : s'il est drôle.


Si vous ne le faites pas rapidement, ça va être trop tard. Dans notre bande de potes, ça arrive tous les deux ou trois mois… Les autres sont parfois surpris de ma réaction très vive (il faut dire que j'ai un don pour repérer les casse-couilles). Il y en a parfois un qui se prend de pitié pour le gugusse et qui discute pendant une heure avec lui. A chaque fois – je dis bien à chaque fois – le pote est revenu me dire que j'avais raison. Par contre, si vous laissez l'importun s'immiscer, votre soirée est foutue, voire vos relations avec vos potes.


Et surtout, quand vous serez « habitué régulier » du comptoir, vous repérez un type, tout seul qui tous les soirs, pendant une semaine, viendra boire une bière ou deux après le boulot. C'est peut-être un type qui pourrait intégrer le groupe, qui ne demande que ça… Mais ne le forcez pas, c'est peut-être un solitaire ! Et vous n'avez pas de raison de tutoyer un type des la première rencontre.




Illustrons nos propos, didactiques pour rigoler.


Je vais vous raconter comment je suis devenu copain d'enfance avec Djibril il y a un an ou deux. Djibril est noir, vient du Sénégal, est habillé en costar sans cravate, mesure 1,90 mètre, pèse plus de 110 kilos. J'avais repéré ce joli bébé qui venait à la Comète tous les soirs vers 20h15. La Comète est à côté du magasin Leclerc qui ferme tous les soirs à 20h30. La Comète fermant elle-même vers 21 heures, tous les clients sont tassés dans un coin du comptoir pour permettre au serveur de faire le ménage. Ce grand black était donc au bout de 3 ou 4 jours intégré aux tassés du bout du bar.
Sans lui adresser la parole, j'avais repéré en lui un type sympathique et gentil. Et surtout j'avais cru remarquer (sa manière de sourire quand on racontait des bêtises ?) qu'il se trouvait bien à côté de nous.

Au bout du 5ème ou 6ème jour, j'ai dit très fort à mon pote Jacques (le vieux Jacques, pour les habitués du blog) en montrant Djibril : « pourquoi tu as dit que ce gars-là, videur chez Leclerc, est un gros connard ? ».
Tout le monde a éclaté de rire (sauf Jacques qui se demandait s'il n'allait pas se prendre un baffe !), y compris le Djibril en question, avec lequel, depuis, on est inséparables !
Surtout qu'il n'est pas videur chez Leclerc, mais patron d'une boite qui fait de l'import-export d'informatique avec l'Afrique ! On rencontre de tout dans les bistros.


Dans ce long préambule (2 pages et demi sous Word) nous avons vu comment devenir un « habitué régulier » de comptoir puis quel comportement adopter ensuite.
J'ai juste oublié de parler des cons et des racistes (qui sont généralement dans la même catégorie… à part certains cons qui peuvent être tolérants !). Au bistro on en rencontre forcément quelques uns. Déjà, évitez d'en être un. Ce n'est pas compliqué, il suffit d'éviter de brailler et de donner sans cesse son avis sur des sujets qu'on ne connaît pas et aussi faire preuve de gentillesse et oublier toute agressivité. Par exemple, quand on habite Paris, on sait que les supporters de l'OM sont des cons. Ce n'est pas la peine de le dire, ça ne fait pas avancer. De même, quand on habite Marseille, on sait que les supporters du PSG sont débiles. Mais on s'en fout.
Ensuite, sachez les repérez. J'ai donné une assez rapide définition ci-dessus ! Et tenez vous à l'écart (l'isolement se fera progressivement : quand on a rien à se dire, on ne se parle pas).

Encore un détail en fin de ce préambule. J'ai eu une remarque déplorable ci-dessus à propos des dépressifs. Toi, lecteur, qui est plein de bonté pense que je pourrais être plus gentil. Ben non… Vous allez au bistro avant ou après le boulot et après ou avant la maison. Vous y allez pour vous détendre, pas pour régler les problèmes des autres, sinon ça va vous gâcher la vie et vous faire plonger vous-même ! Vous avez assez de problème au boulot ou à la maison, voire au bistro avec vos vieux potes. N'allez pas en chercher de nouveaux.
Et attention ! Il y a beaucoup de dépressifs ou d'aigris dans les bistros : comme ils s'ennuient chez eux, ils viennent vider leurs sentiments ou leurs hargnes dans ces centres de sociabilité que sont les bistro. Sans compter que parmi ces dépressifs, il y a une grande partie d'alcooliques, partie de population à éviter également… afin d'éviter d'y plonger !


Le dernier détail, le plus important : le pognon. Sans en faire une fixation, il faut savoir repérer les pique-assiettes qui viennent se faire « rincer la tronche » mais ne payent un coup que tous les huit jours. Il faut savoir aussi repérer le cas inverse : le type qui paye trop souvent des tournées alors qu'il n'en a pas les moyens. Sans faire de psychologie de comptoir (heu…), il s'agit probablement d'un type qui « achète » sa place au sein du groupe, et comme il est déjà intégré au groupe, il faut l'aider.


Cette histoire de pognon doit être spécialement maîtrisée pour éviter des différents entre les copains, pour éviter que l'amitié ne se transforme en histoires d'argent… et qu'au bout de quelques temps des rancoeurs se forment. Il ne faut pas oublier que vous n'êtes que des copains de bistro pas des amis d'enfance (même si des vraies amitiés se renforcent au fil du temps).

Mais assurez-vous c'est naturel. Si un type ne paye jamais un coup, il sera vite repéré.


Voilà, le préambule est terminé. Venons en au cœur du sujet. Ca sera rapide.


Voilà, le groupe de type que vous voyez discuter au coin du comptoir, vous qui n'êtes pas un usager fréquent des bistros, n'est pas toujours un groupe anonyme, mais un groupe de copains, soudés pour des raisons étranges, s'étant formé au fil d'affinités, mais restant d'origines familiales et professionnelles et d'opinions différentes.

Ainsi, dans « mon » groupe à La Comète on a, en vrac, un éducateur spécialisé, un responsable d'une boutique de chaîne de boulangeries kabyle, un patron d'une société d'import-export, un postier qui travaille de nuit, un vendeur de fringues dans un magasin « dégriffé », un autre boulanger, celui-ci étant supporter du PSG, un ancien vendeur d'assurances et de vérandas à la retraite, un type qui ramassent les bennes d'ordure dans les entreprises, un jeune informaticien, et j'en passe.

Dans un cercle plus élargi, nous avons un gros artisan du coin, le cuisinier d'un restaurant voisin, un indien, militaire retraité, membre de l'UMP, un autre indien, plus jeune et aussi militaire, un clochard du quartier bien sympathique, un adjudant chef à la retraite, un chauffeur de taxi et madame, le chauffeur du patron de l'organisation d'une grande compétition sportive, le patron d'un laboratoire d'analyses, un vitrier, un riche propriétaire de bistro paysan dans l'Aveyron, ...

Au fil de la vie (ou de la mort de chacun) on a eu un vieux colonel en retraite, l'ancien facteur de Bicêtre, le concierge d'à côté, l'assureur d\en face, deux anciens marins, dont un travaillant au ministère de l'intérieur, un vendeur de pneus, quelques barmans, un intermittent du spectacle, un cadre de la SNCF, un mécanicien de chez un loueur de voiture, des menuisiers, …

Et dans les bistros d'à côté, nous avons des bouchers, encore des barmans, un jardinier, une DRH, un couvreur portugais, un travailleur social, un vendeur de motos, un bénévole à la banque alimentaire, un autre intermittent, un agent immobilier, quelques banquiers, …


Et partout des patrons de bistros et des serveurs, qui, quand ils ont le temps, se mêlent, voire animent ou provoquent les discussions, …
Ceci n'est pas une ode à l'amitié.

Seuls quelques uns sont des amis. Dans le lot, il y en a même quelques uns que je ne peux pas blairer… mais les copains de tes copains sont mes copains.
C'est juste une illustration de la diversité « culturelle » que peut représenter un groupe de copains de bistro.

Toutes professions, tous ages, toutes opinions politiques, … Pas des poivrots. Juste des copains, et des fois, des fêtards !


Venez au comptoir, c'est le seul lieu qui permette de telles rencontres.
Complément - le 29/08
Dans ce billet, hier soir, j'ai oublié une deuxième conclusion que je voulais faire. J'estime que rencontrer tous ces gens différents permet de connaître un tas de sujets différents.
Pas connaître, non ! Avoir une opinion de gens qui connaissent réellement tous les sujets.
Par exemple, j'ai eu une escarmouche avec une blogueuse l'autre jour qui me disant connaître l'Afrique. J'ai pouffé. Elle a alors indiqué avoir passé 15 ans là-bas.
La réflexion que je me faisais - et c'est une bien une réflexion, pas une affirmation - c'est : est-ce que finalement je ne connais pas mieux l'Afrique d'aujourd'hui qu'elle ? Ne serait-ce qu'avec les longues discussions avec mon pote Djibril ou avec mes copains Kabyles ?
Je connais des vrais gens et la blogueuse me dit en connaître. Qui dois-je croire, Elle ou moi ?

25 août 2006

Des nouvelles du KB


Que de choses à faire pour un retour de vacances. Hier soir, deux heures pour trier les photos, les publier sur le site, l’annoncer dans le blog. Ce matin, deux heures à ferrailler sur des blogs voisins et à rédiger un truc pour jegpol…

Je me rends compte maintenant que j’ai complètement oublié de donner des nouvelles de Bicêtre.

Tonnegrande ne va plus au bistro le soir mais que le midi (il faut d’ailleurs que je me dépêche d’écrire ceci pour aller le retrouver). D’après une source bien informée (Abdel), il se renseigne maintenant sur les salles de sport auprès de chez lui, rapport à une histoire d’élimination de griotte un peu compliquée.

Le vieux Jacques, je ne sais pas trop ce qu’il devient : il ne répond plus aux SMS. Probable qu’il fasse la gueule du fait que je sois parti en vacances sans lui. Sa grosse : aucune nouvelle. Je ne sais pas si son poignet cassé est réparé et qu’elle peut à nouveau boire son rosé sans paille.

Voyons…

Le beauf, qui s’était cassé la jambe, est dorénavant cloîtré chez lui. La faculté n’ayant pas fait que réparer sa jambe a trouvé qu’il abusait de certains produits autorisés mais à consommer avec modération. Il a arrêté de boire, sauf de la bière quand il a mal à la jambe. Je sais maintenant pourquoi je n’ai que rarement mal à la jambe.

Ensuite…

Jim occupe des vacances en bossant dans un bar voisin, ce qui lui permet de mettre quelques ronds de côté plutôt que de générer des dépenses par oisiveté. Cela dit, il n’a pas prévenu son patron en titre, l’aimable Jean, qui va surement apprécier beaucoup que son loufiat attire des clients chez son principal concurrent !

Tiens, le Jean : aucune nouvelle… Son téléphone ne répond pas. C’est dramatique. Je ne sais pas s’il ouvre son brave commerce dimanche ou lundi. Il ne se rend pas compte, mais j’ai un emploi du temps à organiser.

Le gros Loïc n’a pas changé. Je l’ai vu 15 minutes en début de soirée et j’étais rapidement informé de toutes les médisances de Bicêtre, comme son copain Paco, chef facteur de métier, qui est poursuivie par une factrice a qui il a donné un avertissement. Mais cela est un peu compliqué et ne nous regarde pas, pour ne pas dire qu’on s’en fout royalement.

A propos de facteur, je n’ai pas de nouvelle de Deblais, plus connu dans le blog sous le nom de Michou. Je ne sais pas s’il a passé de nouvelles nuits au poste.


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Des photos ! Mais des vacances, pas de sexe...

Enfin ! Les photos (diffusables) des vacances 2006 diffusées sur le site !
Aller : http://www.jegoun.com cliquer sur "les photos" puis sur "Les photos des copains et des fêtes".

Je sais. On a déjà fait plus simple comme lien. Mais faut bien que je mesure la fréquentation (je n'ai pas de stats sur l'autre site !).

Je sais. On a déjà fait des titres de billets plus délicats. Même en rentrant de vacances. Mais c'est pour un jeu idiot avec Eric : voir l'influence de la présence des mots "photo" et "sexe" dans le titre du message sur la fréquentation du blog.

Allez ! Pendant que j'y suis, je vais faire la même sur http://jegweb.blogspot.com : ce n'est pas la peine d'avoir plusieurs blogs si ce n'est pas pour y faire les mêmes conneries.

Celà dit, l'article sur le sexe, il pourrait exister. Dans le grandiose camping de Cavalaire, il y a eu une soirée "Miss Camping et Mr Travelo". Il y a des photos que je n'ai pas osé prendre... D'ailleurs, au cours de la soirée, j'ai arrêté de prendre des photos dans un élan de lucidité rare : diffuser des photos de mineurs en tenues légères sur le site ou le blog m'a subitement paru immoral... et surtout interdit. Donc prendre des photos m'a paru inutile. Sauf pour ma satisfaction personnelle, mais je n'en suis pas encore là.
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