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30 juillet 2010

Hé ! @m_le_maire ! Lève les yeux...

7h25, ce matin. Je monte dans le métro et je vois un strapontin qui m’attendait nonchalamment. Je me précipite, bousculant au passage quatre petites vieilles et trois femmes enceintes. Je m’assois.

Un gugusse rentre avec un iPhone et des écouteurs dans les oreilles. C’était Mohamed. Je lui fais signe, le hèle, … Il ne m’entend pas.

La rame démarre, je continue à gesticuler.

Finalement, je prends mon iPhone. Je le prends en photo. Et j’envoie la photo dans Twitter.

Il était dans Twitter. Et a enfin levé les yeux.

29 juillet 2010

La déchéance de @gularu

On connaît tous Gularu, ce jeune branleur blogueur, à peine plus gros que la b… heu non, rien.

On savait qu’il avait un horrible penchant pour sa concierge, pauvre petite vieille, Portugaise avec du poil sous les bras (je vais stigmatiser les Portugais…) trimant durement pour entretenir le hall de l’immeuble, mis à mal par toutes les perversités Gularubuesques.

Je viens d’apprendre qu’il entretient une passion pour les grosses noires à poil dans les bagnoles, allant jusqu’à m’envoyer des liens exactement à l’heure du déjeuner pour être absolument sûr que je le consulte pendant le repas avec mes collègues, à la cantine, attendant qu’ils finissent leur maigre pitance de noyés. Notre illustration, là à droite.

C’est lamentable.

Quand on est élevé par un vieux pervers, auteur d’ouvrages les plus scabreux qui sont à la littérature ce à quoi ressemble une bite après l’amour, il faut s’attendre à tout. Y compris à sombrer dans la plus extrême déchéance.

Alors j’ai pris mon plateau repas non sans ne pas oublier de mettre mon téléphone mobile fabriqué par une marque à la pomme dans la poche de mon élégante chemise achetée en 1992 au Carrefour de Saint Nom La Bretelle et je suis parti errer, dans les quartiers de la Défense, occupés par ces touristes insouciants n’imaginant même pas les soucis que peuvent avoir les bureaucrates nonchalants.

C’était décidé : j’allais faire une billet de blog en espérant qu’il soit repéré par la DDASS, que le petit soit retiré de la responsabilité de son vieux quitte à le signaler à une Halde Garderie.

C’est chose faite, je peux aller boire une bière peinard, le cœur léger, fier de ma mission accomplie, ma participation, en tant que blogueur politique bedonnant au sauvetage de la jeunesse décadente de ce pays où même les réactionnaires les plus poilus échouent dans les missions simples qui leur sont confiées.

28 juillet 2010

Message personnel

Bonjour Mathieu,

Contrairement à ce que je prévoyais hier, je ne vais pas aller à la République des Blogs, ce soir. Je serai donc à la Comète à partir de 19 heures 5, environ, comme à peu près tous les jours. Corinne et sa mère n’étant pas dans les parages, il est probable que je ne monte pas à l’Amandine.

J’ai eu un échange avec le gros Tonnégrande, il doit me retrouver chez toi. Ne le dis pas au Vieux Joël mais l’expédition à Chauffour avec le vieux Joël semble ne pas trop le réjouir.

Si la bière blanche est suffisamment fraiche, je remplacerai mon panaché habituel de début de soirée par ce breuvage, bien qu’en principe, je n’aime pas trop cette marque, préférant la 1664 blanche, par ailleurs disponible au 1880 Café à Loudéac mais je n’y pense jamais.

Contrairement à hier soir, ne me laisse pas toucher à ton ordinateur, sinon je passe du Justin Bieber en boucle.

A part ça, j’ai longuement discuté avec ta mère dans les commentaires du blog politique. Elle va bien, semble-t-il, et n’est pas surchargée par le travail, semble-t-il aussi.

Laisse moi à nouveau te féliciter pour le choix de tes deux nouvelles serveuses. Tu trouveras ci-joint la photo que j'ai prise en loucedé hier soir.

Le temps de choper un métro, j’arrive.

A tout de suite,
Nicolas

P.S. : Embrasse Nelly si elle n’est pas encore partie.

27 juillet 2010

Justin Bieber à la Comète

C'est de la faute du patron qui lit mon blog pendant les heures de travail (et à Deezer). Par contre, je n'ai que la photo du vieux Joel.



-- Post From My iPhone

Une voiture pas au point...

J’ai oublié de vous raconter mon week-end en Bretagne, tant suis-je occuper à faire le con avec Justin Bieber.

Tout avait commencé par la traditionnelle location de voiture, une Golf, tout à fait ordinaire, 1,6l. TD. Pas assez pour faire le con dans les voies d’accélération mais on n’est pas là pour ça. En prenant la voiture, j’ai oublié de régler le rétroviseur droit et c’est au bout de quelques kilomètres que je me suis rendu compte que le machin était rabattu contre la vitre : il fallait donc que je m’arrête et j’ai choisi la première station service.

J’en ai profité pour acheter une bouteille d’eau, vous savez, ce liquide transparent que l’on boit parfois, notamment quand on conduit.

En sortant de la station, j’ignorais où j’avais garé ma voiture. Je ne savais plus la couleur, ni-même, presque la marque. Il a fallu que je fasse le tour du parking en cliquant sur la télécommande en essayant de repérer les voitures qui clignotaient…

Ce voyage commençait bien.

A la station suivante, j’ai décidé de manger un de ces sandwichs triangulaires qui ont fait la renommée de la restauration autoroutière. Je le mange. Je poursuis avec une tarte. Et un café. Je sors de la station. La suivante, suivez, hein ! Pas celle où j’ai acheté de l’eau.

J’avais noté avec précision l’emplacement de la voiture. Je clique sur la télécommande. La voiture clignote à ma plus grande joie mais dans le silence le plus total alors qu’elle aurait du faire « clong ». Je reclique. Pareil. Je vais pour ouvrir la porte grâce à ma main, mais je ne sais plus laquelle, j’en ai deux.

La porte ne s’ouvre pas.

Je reclique. Pareil. Clignotement, pas de « clong », porte impossible à ouvrir. Je recommence plusieurs fois. Rien à faire. J’essaie alors d’autres portières. Pareil.

« Me voila bien » me dis-je in petto en tempêtant d’autant plus fort que mes papiers étaient dans la voiture. J’avais donc sur moi, un jean trop grand, un caleçon, deux chaussettes, deux chaussures, un tee-shirt, ma bite, aucun couteau, un billet de 5 euros, les clés de chez moi, les clés d’une voiture qui ne s’ouvre pas et un iPhone.

En tout bien tout honneur, j’essaie de rentrer par derrière. Je repère en effet sur la télécommande un bouton d’ouverture du coffre. Je clique. Je saisis avec la puissance qui me caractérise la poignée du coffre. Il s’ouvre !

Je m’apprête alors à escalader la voiture pour retrouver la position du chauffeur quand une idée géniale me passe par la tête. Je tente d’ouvrir la portière côté conducteur : ça marchait. Ca faisait dorénavant bien « clong » quand j’appuyais sur le bouton idoine de la télécommande.

J’avais loué la seule voiture au monde dont il fallait ouvrir le coffre pour ouvrir les portières sur les stations services de l’A11 près de Chartres.  

Sinon, rien à dire de mon voyage.

Ah ! Si. Un copain nous a raconté comment il a perdu son perdu. Il était malade un matin et a enfilé un fond de Ricard sec pour lui passer les renvois par tous les bouts. C’est la campagne, je vous dis. Les bonnes vieilles méthodes.

Juste un fond. Avant de convoyer les mômes à l’école, il va jeter les ordures. Nous sommes à la campagne, ça nécessite de prendre la voiture pour aller au machin à 300 mètres. Au retour, il rentre dans son impasse. Une voiture de gendarmes passait à ce moment. Ils ont cru qu’il les fuyait. Ils le suivent. Il s’arrête chez lui. Les gendarmes s’arrêtent derrière lui. « Papier du véhicule ». « Ne bougez pas, je vais demander à ma femme. » « Ah vous habitez là. » « Oui ».

Le malentendu était levé.

Au moment de partir « ah ! Ben puisque nous sommes là, soufflez-là. »

0,25. Multiplié par deux. Il lui manquait déjà 6 points.

C’est ballot, hein !

Les photos de Justin Bieber torse nu à la plage

Les autres photos sont disponibles sur ce site web. Et je n'ai pas fini de passer des heures à faire le con dans Google pour faire des farces aux copains.

Faut-il castrer Justin Bieber ?

Le jeune chanteur de pop et de R'n'B a un problème dévoilé par LCI. Il est victime de la puberté (à 16 ans...) et n'arrive plus à chanter certaines chanson de son répertoire, avec des notes trop aiguës.

Il a déclaré : "J'ai le meilleur coach vocal au monde et nous faisons tout ce qui est nécessaire pour préserver ma voix. Ce n'est pas parce que vous arrivez à la puberté que vous devez arrêter de chanter. Usher à survécu à la puberté. Il me dira quoi faire pour y arriver aussi".

Nous aussi.

26 juillet 2010

Le blendder blindé

La grande Manu lance un concours auquel je ne comprends rien mais il y a un tas de gonzesses qui présentent des recettes les plus imaginatives pour utiliser un blender dont au sujet duquel je vous présente en photo un modèle voisin. Le blender en question sera gagné par… la gagnante qui saura en faire un usage de rêve !

Shaya m’a communiqué par DM des recettes les plus folles permettant de soigner la blennoragie en produisant une bière d'une qualité proche de la 1664 de nos grands-mères.

Je vous invite à voter pour toute candidate dont la recette vous aura séduit, dans les commentaires chez Manu.

Les commentateurs réactionnaires sont néanmoins invités à protester : en français, on ne dit pas blender mais mixer.

23 juillet 2010

Tiens ! Revoila le chef d'escadrille !

La blogosphère est pleine d'abrutis mais Champignac arrive à atteindre les sommets. Toujours imbu de sa personne et donnant des leçons à tout le monde, on le connaît, c’est un peu notre papy gateux. Certains l’aiment bien pour ça. Ils sont tolérants. Pour ma part, bof. Je n’aime pas qu’on m’emmerde systématiquement.

Je vous laisse juger. Il pensait probablement que je ne verrai pas son twit. Il pense naturel de citer mon nom, me laissant retrouver ainsi par une brave requête google. Il ne lit pas les commentaires où je montre avoir fait certaines recherches.

C’est le type même de débile qui ne peut pas supporter mon blog mais passe son temps à le lire. C’est normal, il n’a que ça à foutre. Il est seul.

Mais quand je n’aime pas un blog, je n’y passe pas ma vie.

Ca relève de la médecine, vous croyez ?

Pauvre type...

22 juillet 2010

Je continue dans le métro

Ma vie est passionnante : il m’est encore arrivé deux aventures avec des touristes dans le métro et je peux donc vous faire un nouveau billet. Vous avez de la chance.

Tous les matins, j’arrive dans les premiers au bureau et il se trouve TOUJOURS un collègue qui vient nous expliquer que c’est à cause de la RATP qu’il est arrivé en retard. La ligne 1 était chargée, patati patata. Vous autres, provinciaux voire campagnards, vous ne connaissez pas ce travers de la vie parisienne : il faut que types viennent vous raconter leurs problèmes de transport en oubliant que vous bossez environ 210 à 230 jours par an, que vous prenez deux fois par jour les transports en commun. Pour ma part, ça fait juste une dizaine d’années (j’ai beaucoup bossé en banlieue où j’allais en voiture). J’ai donc pris environ 4000 à 4500 fois le métro. Je sais qu’il arrive des incidents.

Alors, je réponds à mes collègues, tous les matins : « moi, j’arrive au bureau à 8h10, à cette heure, je suis peinard dans le métro ».

C’est un peu ma vengeance à moi. De vous parler de mes aventures dans le métro.

Hier soir, la ligne 1 était particulièrement chargée. Je m’en fous, je monte en bout de ligne donc arrive toujours à m’asseoir, quitte à laisser passer une rame.

Arrivée à Palais Royal, je vais pour descendre. Je suivais une petite dame mais il y avait tellement de monde devant la porte, des braves gens qui attendaient de pouvoir monter mais qui nous empêchaient de sortir, les cons. La « sirène » s’est mise en route pour indiquer la fermeture proche des portes. La petite dame a fait ce qu’il fallait faire, elle a poussé violemment un type devant la porte. J’ai suivi.

Une jeune femme charmante qui accompagnait un groupe d’adolescent (une colo de touristes, je suppose) s’est mise à engueuler ma petite dame : « mais faut pas pousser comme ça. » La petite dame étant partie, il m’incombait de répondre. « Hé ! Connasse, si tu bouchais pas la sortie de la rame, on n’aurait pas eu besoin de pousser ». Ce n’était pas élégant, je vous le concède mais j’avais parfaitement raison.
  1. C’est une connasse,
  2. Elle n’avait pas à boucher la sortie de la rame du métro.

Ca vous montre la connerie des gens mais plus encore des touristes ne connaissant pas les usages : on ne bouche pas le passage des gens sinon on n’arrive pas, soi-même à passer.

A posteriori, je pourrais regretter cette grossièreté assez inhabituelle chez moi sauf pour répondre aux commentateurs de mes blogs mais non. Chaleur. Fatigue. Enervement. J’aurais bien envie de créer des émeutes, moi !

On n’est pas à la plage, nous. On bosse. Hier soir, j’aurais presque encouragé les émeutiers…

Ce matin, par contre, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. J’étais plongé dans une application de l’iPhone et j’ai loupé Palais Royal. Me voilà à Pyramide. Je décide de prendre le métro dans l’autre sens, la solution qui me semblait la plus pratique (même si j’aurais gagné du temps en continuant jusqu’à Opéra et en prenant le RER).

Je descends de la rame donc et monte les escaliers, je traverse la voix et tourne à gauche pour prendre les escaliers qui descendaient. Enfin, qui m’auraient permis de descendre. Les escaliers, quant à eux, sont assez statiques.

Je me suis trouvé face une horde de touristes Chinois.

Ce n’est pas du délit de faciès, hein ! Ils parlaient Chinois. J’ai reconnu. Je parle couramment le Chinois et le Kabyle, à force de fréquenter les bistros de Bicêtre.

Une vingtaine de gugusses guillerets m’ont bouché le passage en prenant la largeur de l’escalier mais se sont écartés en voyant que je voulais descendre. Très polis les chinois.

Vive la Chine. A bas les colonies de vacances avec des monitrices certes charmantes physiquement mais vraisemblablement finie à l’urine.

L'illustration de ce billet est parfaite. L'auteur m'a été signalé comme étant un tantinet réac par un blogueur spécialisé dans la bande dessinée réactionnaire.


Il y a un gros qui explose, un chinois qui rigole et le sable pour symboliser le tourisme.

21 juillet 2010

La zone dans le RER

Ce midi, j’ai fait ce qu’aucune bête au monde n’aurait fait, à part quelques millions de Franciliens : j’ai pris le RER A.

Tout avait commencé quand mon sympathique client m’a annoncé qu’il voulait faire une réunion dans une charmante bourgade de la zone 3 de tarification RATP, donc pas accessible en métro, contrairement aux usages et aux capacités de mon abonnement Navigo qui me permet de m’engouffrer dans le métro sans me poser de questions farfelues et d’aller au boulot dans la bonne humeur, La Défense étant en zone 2 en métro et en zone 3 en RER. Il est important que je précise ceci afin de justifier le lien que je vais faire vers le blog de Seb Musset.

La réunion étant tardive, ce matin, je n’étais pas à la bourre, ce qui explique peut-être pourquoi Nadia a oublié sa pizza à la Comète, hier soir, et le vieux Joël son casque. J’espère qu’il n’a pas croisé les forces de l’ordre.

Je me pointe donc dans la station de métro près de chez moi et achète à la machine deux tickets permettant de me rendre de mon patelin de zone 2 au patelin de zone 3. Je monte dans le machin, je change à Place d’Italie et, à Nation, je saute dans le riant RER A. J’aurais pu éviter un changement en passant par Chatelet mais mon trajet aurait été chiant et plus long.

Vous me suivez. Je débarque dans mon patelin de zone 3. Je me réunie avec moi-même et une demi-douzaine d’individus variés et féminins ce qui change de d’habitude et la réunion s’est terminée comme elle avait commencé : par les politesses d’usage. Je vous remercie d’être venu. Non non, c’est normal, c’est moi qui vous remercie de m’accueillir. Alors qu’on pensait tous : ah mais quelle bande d’abruti. C’est logique, c’est le principe même de la réunion.

Je m’en gouffre donc dans le RER A avec le deuxième billet que j’avais acheté le matin et malgré un trajet probable d’une vingtaine de minutes, je décide de rester debout, le RER n’était pas chargé mais voyager assis entre deux grosses ne me disait pas grand-chose qui vaille.

J’ai fini avec l’introduction.

Voilà le corps du billet : bordel, qu’est-ce qu’il fait chaud dans ce machin. Quand je pense que des braves gens se le tapent deux fois par jour, bien tassés…

Je peux donc conclure.

Mon train arrive à la Défense et je vais pour sortir. Paf ! Mon ticket ne passait pas. Ah merde ! Une telle mésaventure m’était déjà arrivée récemment. J’en avais fait un billet, je ne vais pas recommencer. Ca me faisait rigoler, d’être coincé, là, à cette sortie idiote sans guichet pour demander de l’assistance à un brave agent. Ca me faisait rigoler parce que j’étais avec une famille de touristes blonds donc probablement hollandais : ils ne parlaient ni rosbif ni allemand ni français ni verlan, je ne pouvais pas reconnaître. Mais ne faisons pas de racisme primaire ou du délit de faciès. Que ces touristes soient étranger importe assez peu dans cette histoire. Ce qui me faisait marrer est que mon billet d’hier portait justement sur les touristes à la Défense et les voir coincés, là, m’apparaissait comme une espèce de vengeance car je savais que je n’allais pas rester là longtemps. La panique était visible sur leur visage.

J’aurais pu leur conseiller de prendre le RER dans l’autre sens, de changer à Charles de Gaulle Etoile pour revenir en métro, mais non. J’ai été sympathique : quand la porte latérale pour les handicapés s’est ouverte, je suis sorti en leur indiquant le truc.

Ces portes latérales m’ont toujours intrigué : pourquoi faire des portes latérales pour chaises roulantes alors qu’il n’y a que des escaliers.

Les gens avec des poussettes en profitent. Les gros aussi. Donc j’y avais droit. Ce qui me surprend toujours c’est que tout le monde peut passer par là, même avec un machin réservé aux zones 1 et 2… La probabilité d’être contrôlé, à la Défense, aux heures de pointes est à peu près aussi proche que celle pour que je boive du Perrier, ce soir.

Toujours est-il que je me demande bien comment les tordus de la RATP, en charge de la tarification (ah ! oui, c’est là qu’il faut que je colle un lien) ont pu pondre un ticket qui permette de prendre « les transports » en zone 2 et 3 qui ne permette pas de rentrer en zone 3 pour sortir en zone 3 alors que j’aurais pu rentrer en zone 3 et passer en métro en zone 2 avec mon Pass Navigo qui ne m’avait pas servi à rentrer dans le RER.

Les provinciaux, si vous n’avez rien compris à ce billet, c’est probablement normal. Ne vous inquiétez pas. Mais vous comprendrez bien que je ne pouvais pas ne pas faire un billet pour narrer cette aventure.


N.B.: la deuxième illustration de ce billet n'a aucun rapport avec la choucroute (ou presque) mais provient du blog où j'ai piqué la photo du haut.

20 juillet 2010

Touristes à la Défense

Ma rage d’hier contre les vacances des autres a fait tâche d’huile solaire dans la réacosphère que nous pouvons saluer. Didier Goux en personne se lâche contre les touristes, ces malfaisants que nous devions conchier à longueur de journée.

Prenons un exemple. Je travaille à la Défense, ce glorieux quartier d’affaires de la Région Parisienne. C’est joli si on aime le métal, le béton et le verre. Sauf les vieilles tours. C’est même parfois très joli quand il fait un beau ciel bleu avec quelques gros nuages blancs. Les tours se reflètent entre elles, reflètent les nuages blancs et tout ce qu’il y a à refléter. Par exemple, parfois, des avions de ligne passent relativement bas (je suppose qu’un couloir aérien de Roissy passe au dessus de la Défense).

C’est très joli. Pas autant que les fesses de certaines serveuses de bistro de ma connaissance mais très joli. Enfin, pas autant que certains paysages des Cévennes ou de la Bretagne. Mais je connais des constructions humaines plus agréables à regarder.

La Défense est surtout un lieu de travail où les gens courent, sont moroses, … La Défense est jolie mais pas agréable.

Pourtant, il y a des touristes. C’est une zone touristique officielle d’ailleurs, depuis qu’on peut ouvrir les commerces le dimanche dans les zones touristiques mais je ne suis pas dans mon blog politique.

Il y a des touristes, des familles qui se promènent, regardent les tours, déambulent sans se rendre compte qu’elles gênent les mères de famille qui risquent de louper un RER et d’arriver en retard à la Crèche.

Si j’allais en vacances à New York, j’irai probablement visiter des tours. Quand on va dans ce patelin, c’est pour visiter Manhattan pas le Bronx. Figurez-vous qu’il y a des touristes qui viennent à Paris et qui vont visiter la Défense.

Remarquez ! On en croise bien parfois à Bicêtre… J’imagine quand il passe devant la Comète : « Oh ! Chéri ! Tu as vu ce magnifique bistro typiquement Parisien. Et les deux gros, au comptoir, le noir et le frisé, comme ils sont typique des gros Parisiens qui picolent au comptoir ! Et cette terrasse ! Pour un peu, on imaginerait Balmeyer et Gaël y vomir. »

A la Défense, il y a des vrais touristes. Parfois, après déjeuner, je vais faire une promenade digestive, je musarde et observe les tours. Non. « Eux » viennent réellement pour visiter.

Il y a une espèce particulière : le photographe. Généralement, il ne vient pas en famille mais tout seul. Il est souvent barbu, voire avec les cheveux longs. Il se prend pour un artiste. Il se met à quatre pates pour prendre des photos, comme si le mètre qu’il avait gagné allait changer la photo d’une tour de 160 mètres. Mais je ferais mieux de fermer ma gueule, je n’y connais rien. C’est lui l’artiste. Pardon, l’Artiste. Il a ça dans le sang. Il a une journée de congés, il fait beau, il se précipite à la Défense pour faire des photos de tours qui se mirent.

Il a un très bel appareil photo. Mais il est un peu vieux, sans doute. C’était un des premiers numériques Réflex. Il a probablement moins de mégapixel que mon iPhone mais je lui pardonne. Je n’ai rien contre les photographes, hein ! Moi, je passe mes vacances à faire des photos. Que je ne regarde jamais. Je les mets sur Internet et je fous l’URL dans le blog. Puis j’oublie.

Toujours est-il que le photographe artiste de la Défense mérite des baffes. Il considère les gens que nous sommes comme des éléments du décor, pas comme des êtres vivants. C’est d’une grossièreté abominable et j’ai parfois envie de les engueuler. Cet artiste abruti oublie que c’est notre quotidien, qu’on galère entre ces tours, qu’il pleuve ou qu’il vente. Qu’on est parfois épuisés après des journées de travail, des réunions à rallonge, des chefs qui gueulent, des clients qui braillent, des fournisseurs qui sont en retard et fournissent des explications encore plus pourries que celles que nous pourrions imaginer.

Et ce type, là, avec son appareil photo, nous vole notre décor en passant un moment de plaisir qui vire parfois à l’érection quand un 747 se mire bien dans un vitrage ad hoc.

Il y a aussi ces familles d’abrutis, avec des mômes braillards qui n’en ont strictement rien à cirer de l’architecture moderne et voudraient retourner à l’hôtel faire trempette avec les copains dans la piscine de l’hôtel, avec des adolescents boutonneux qui voudraient revenir au camping où la petite blonde, là, avec un peu d’acné, aussi, l’attend dans sa tente, derrière la caravane des parents. Et il y a les parents, qui trainent cette famille, mimant la joie à la découverte d’une nouvelle statue en tige d’aluminium qui n’était pas là la dernière fois.

Il y a les grands parents, qui se retrouvent avec la garde de bébé et qui se forcent à une promenade pour pas qu’il reste enfermé, le gamin est en sueur dans sa poussette, la grand-mère cherche de l’ombre et papy une buvette. Il faudra reprendre le métro, au retour, emmerdant tout le monde avec la poussette et le chiare chialant parce qu’il fait 40°, dans cette putain de rame.

Mais le pire n’est pas là.

Il y a aussi les bassins avec les jets d’eau. Qu’il fait bon, quand il fait chaud, de se mettre juste à côté, être vaguement éclaboussé par des goulettes fraiches alors que hier on gueulait parce qu’il y a eu une averse.

Alors les dames osent, elles enlèvent leurs pompes, retroussent leurs robes et vont marcher dans ces bassins. Alors, finalement, les parents enlèvent leurs fringues aux tous petits qui pataugent, les bien heureux ! Et les ados y foncent, tout habillés, espérant sécher avant de reprendre le RER. Un touriste s’approche, dit à sa femme de se tenir debout devant le jet d’eau pour la prendre en photo. Il est content, il aura un souvenir.

Alors moi, je passe, je vais à ma réunion dans une autre tour, transpirant dans la veste que j’ai du garder parce que je vais voir un client important.

Et les touristes sont heureux. Ils ont enfin un cadre en cravate à regarder. A photographier discrètement peut-être. Un cadre à encadrer.



Je ne peux pas les encadrer, ces touristes de la Défense.

19 juillet 2010

Qu'est-ce que j'en ai à foutre, de tes vacances ?

La concierge de Gularu part en vacances au soleil. Vous la connaissez ? Mais si ! C’est elle qui voulait le violer, récemment. C’est rigolo que Gularu sorte ce billet maintenant parce que je voulais évoquer le sujet.

Comme chaque année.

Je suis désolé : je me fous totalement des vacances des autres. Ils peuvent partir quand et où ils veulent, ça ne va rien changer pour moi. Quand une personne que j’aime bien passe de bonnes vacances, je suis content pour elle, c’est tout.

Ce matin, vers 9h30, une collègue se pointe et commence à me parler de vacances. Les siennes ou les miennes. Je ne sais plus. J’ai failli l’envoyer chier. Ca faisait une heure vingt que j’étais au bureau et l’autre n’avait pas commencé sa journée de boulot. Elle commençait par une première pause pour parler de vacances au premier con trouvé.

Les mois de juillet sont déprimants pour ça. Les gens partent un par un en échelonnant les départs. On a droit au récit des préparatifs. « Ah, je ne sais pas s’il va faire beau, tu crois qu’il faut que je prenne des bottes pour le petits ? » Rien à foutre.

Ensuite, on a droit aux sempiternelles questions : « Et toi, tu pars quand ? ». Je ne sais pas connard, je fais la permanence, ça dépend des congés des autres. « Et tu pars où ? » Mais qu’est-ce que t’en as à cirer ? C’est quoi cette manie d’assimiler vacances et départ ? Je fais suffisamment de kilomètres pour le boulot pour avoir envie de rester chez moi au mois d’août. C’est très bien, Bicêtre, au mois d’août ! Il n’y a personne dans les rues sauf quelques jeunes infirmières fraichement vêtues allant prendre leur boulot. Et en plus, cette année, c’est le Ramadan. Les bistros seront donc totalement vides, comme j’aime (mais pas les patrons de bistro).

Ah ! Ben si ! Je vais partir un peu, pour voir ceux que je n’ai pas trop l’occasion de voir quand je bosse, comme Le Coucou, Le Canton et Gaël. Passage par Roquemaure presque obligatoire. Donc par Valence aussi ? Et un petit tour en Belgique ? Je ne sais pas. Je n’ai rien décidé. Je vais décides à l’avance pour laisser aux autres le temps de se retourner. J’ai lancé une première salve de mail, pour voir… mais tous ces gugusses ont des emplois du temps de ministres…

Mais qu’est-ce que vous en avez à cirer, de mes vacances ? Du moins les ceusses qui n’auront pas à me supporter ? Pourquoi je vous raconte ça ? Pourquoi vous me lisez ? Ca va changer quelque chose, dans votre vie, si je vais à Tourcoing ou à Angoulême ?

Tout au mieux, je vous ferai des billets de compte rendu de visites en racontant des conneries. Tiens ! A ce sujet, je vous conseille d’aller lire le compte rendu des vacances de la grande Manu. A tordre… La serpillère que j’ai été obligé de passer sous ma chaise après l’avoir lue. La grande Manu, pas la serpillère. Il faut dire que depuis une semaine, elle nous twittait ses malheurs…

Vous à la limite, enfin, toi devrais-je dire, tu lis assez souvent mes billets pour t’intéresser à moi. Et moi à toi si tu as un blog, ma caille. Mais les collègues de bureau... Ces odieux personnages avec qui on est obligés de discuter tous les jours, à la cantine, au café... Dans l’année, ça varie, on parle de la chaudière à remplacer, du cancer de la belle-mère, des varices du chat et de la sortie du petit dernier.

Au mois de juillet. Non. Que les vacances. C’est abominable.

Le pire est que je suis allé déjeuner avec un collègue qui rentrait aujourd’hui de vacances (il repart fin août mais vous n’en avez strictement rien à cirer)… Je n’ai pas pu m’empêcher, c’était plus fort que moi : « Alors, tu es parti ? Tu as encore fait un tour du monde ? » C’est un gars qui voyage beaucoup. « Ben, non, je suis resté chez moi, finalement ». Du coup, on a parlé boulot pendant tout le repas, ce qui a permis de faire avancer le taf.

Je vais lancer une charte pour les blogueurs. En août, tu ne feras des billets sur tes vacances que pour faire rigoler les copains. Ou alors des billets courts pour donner des nouvelles à la famille. La dernière fois, j’avais mis sur le blog une photo du Mont Gerbier de Jonc avec ma voiture devant. Avec les blogs, plus besoin d’envoyer des cartes postales !

Par contre, il y a un truc important à signaler, pour ces vacances d’été. N’oubliez pas de poser votre vendredi 3 septembre et de dire à votre chef que vous partirez tôt, le 2… A priori, le 2 est la seule date disponible pour le Kremlin des Blogs (je risque moi-même de ne pas être là la semaine précédente).

Qu’on se le dise ! Mais ne réservez pas encore vos billets de train, les consultations continuent.

18 juillet 2010

Paris Hilton perd sa culotte

C'est n'importe quoi, ce blog ! Toujours est-il que Paris Hilton fait à nouveau la une de l'actualité pour une sombre histoire de cannabis
(j'ai la flemme de lire). Mon blog politique a eu 800 visites aujourd'hui de tordus cherchant des photos de la gonzesse à poil. Quatre fois plus que d'habitude.

Papy n'a pas fait de résistance

Putain de crabe. 10 ans avec, qu’il a vécu, Bernard Giraudeau. Dans 8 jours, ça fera dix-huit ans que mon père en est mort. 18 ans, c’est énorme. J’en ai fait des choses, depuis ! Changé deux fois de boulot, acheté un appartement, deux voitures, quatre ou cinq ordinateurs,… 18 ans.

Et maintenant, on vit dans l’instant. L’information la plus rapide qu’il soit. C’est dans twitter que j’ai appris la mort de Bernard Giraudeau, hier. Un twit d’Antoine, résumant parfaitement ma pensée.


J’ai été vérifier Google News. Il avait raison. Un peu après, je tombe sur un twit d’Yann, qui annonçait son billet d’hommage.

J’ai répondu, je crois : « moi aussi, je ne sais pas pourquoi ». Olympe et Doudette ont tenté de trouver des explications. Olympe nous a retrouvé une récente interview de Giraudeau, dans Libé (lisez, je vous le conseille).

Mais non, c’est autre chose, une espèce de mélancolie, une page de ma jeunesse qui se tourne. Même si ça n’a rien à voir, ça fait un peu le même sentiment que lors de la mort de Ginette Garcin, le mois dernier. « Un peu triste » était le titre de mon billet, suite à une réflexion de Gaël.

Là, c’est pareil.
Yann a fait un billet. Je voulais le faire, aussi. Sortir ma tristesse en versant sans talent un modeste hommage. Ca aurait été mon boulot de blogueur. Brandir Partageons mon avis pour annoncer la mort d’un acteur. Ginette Garcin n’avait eu droit qu’au présent blog.

Mais j’ai renoncé. Je n’ai même pas pensé à faire dans la sobriété, comme Yann. Trois lignes. J’ai ouvert mon Word pour commencer mais qu’allais-je écrire ! Depuis 16 ans que j’habite bicêtre, je n’ai pas été au cinéma, j’en ai perdu l’envie, je n’aime pas ça. Dans le blog politique, je citais, ce matin, la patronne de la Comète. Au cours du même apéro, c’est moi qui ai appris à mes camarades de comptoir la mort de Bernard Giraudeau. La patronne ne le connaissait pas ! Tu parles, quand on fait les fermetures des comptoirs, l’activité au ciné du coin ou à la télé nous est étrangère.

J’ai ouvert mon Word puis j’ai pensé. J’avais appris l’information grâce à Twitter. J’étais probablement le premier blogueur à être au courant. L’information ne faisait même pas, encore, la une de la presse en ligne, juste une vague dépêche était reprise, le temps que les nécrologies soient rédigées. Dans ces conditions, si j’avais fait le billet sur PMA rapidement, comme je sais le faire, j’aurais été bien référencé. J’aurais eu un bon millier de visiteurs de plus.

Mais j’en ai marre, je ne joue plus. Putain de crabe.

La mort de Bernard Giraudeau a fait remonter en moi des souvenirs de jeunesse. Pas nécessairement plaisants, l’Année des méduses étant un des film les plus chiants que j’ai vu pendant ma carrière de cinéphile !

Je ne sais pas quoi.

Hier soir, à la Comète, j’étais le seul client au comptoir, avec Djibril. Deux ou trois gugusse dînaient en salle. La serveuse avait oublié son iPod et la patronne l’avait branché sur la sono. On a eu le droit à REM. Les souvenirs de la même période de ma vie me sont remontés en mémoire. Je ne sais pas pourquoi, j’ai pensé à nouveau à Bernard Giraudeau.


16 juillet 2010

La mère du patron commente mon blog !


Edit : A la demande générale, je supprime la photo...

15 juillet 2010

Rouler bourré ! Ça me la coupe !

Merci Twitter.


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14 juillet 2010

Que d'eau !

Me voilà coincé au bistro ! Avec la cave et les toilettes inondées.







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13 juillet 2010

Tour de France : l'arrivée de l'étape en direct

Vous pouvez retrouver le live sur le site de 20 minutes. Sinon, mtislav nous sort de biographie de James Stewart, bientôt suivie par une page de météo. Un reportage animalier nous ferait du bien, aussi. 

Ah oui ! Je résume l'étape : il y a une échappée avec plein de Français. Lance Armstrong et Cadel Evans sont à la ramasse. Contador va gagner le tour parce que Schleck est trop compliqué à écrire.

Je m'appelle Nathan



De la part de Gularu. Pour mon neveu...

12 juillet 2010

Rebadgez !

Tous les midis, en semaine, je mange à la cantine. Au Restaurant Inter Entreprises, devrais-je dire. Pour se faire, j’ai un badge « sans contact » pour ouvrir la porte et un autre pour payer. On passe le badge devant une sorte de lecteur et ça s’ouvre ou ça débite mon compte.

Les deux badges sont identiques : des vulgaires carrés blancs. Un certain nombre de collègue a indiqué, sur leurs badges, le rôle de ceux-ci. Moi aussi, mais c’est effacé. Comme ça fonctionne très bien en passant les deux badges en même temps, c’est ce que nous faisons souvent.

Parfois, à la caisse de la cantine, ça merde. Il faut alors repasser le badge.

Ce midi, sur les trois caisses, seules deux étaient ouvertes. Je passe à une. La petite dame tape sur son clavier le menu que j’ai pris et me dit de « badger », affreux néologisme. Je « badge ». Elle me dit « Ah ! Ca marche pas, rebadgez ». Je rebadge. La machine se bloque.

La petite dame me dit « Ah ! Monsieur, vous avez bloqué la machine. » « Ah ! Non, je n’ai rien bloqué, c’est la machine qui s’est bloquée toute seule en lisant mon badge. »

Comme la queue s’entassait, elle passe à la troisième caisse en me disant « Vous vous attendez là, les autres vous me suivez. » Les gens suivent mais les premiers gueulaient pour avoir perdu leur bonne place dans la queue.

Comme ça durait (une trentaine de secondes, peut-être, mais dans certains cas, ça ressemble à l’éternité), elle me dit « Hé vous, changez de caisse aussi, venez ici… » Il y avait une dizaine de personnes à attendre : « Non, je ne changerai pas de caisse, je n’ai pas que ça à faire ».

Elle saute de son machin et vient me prendre mon plateau. Elle trépignait, toute rouge. Je fais semblant de lutter mais ne voulait pas insister, de peur qu’il se casse la gueule. Et elle fonce vers sa caisse et commence à taper ce que j’avais (je n’ai donc pas eu besoin de refaire la queue). « Ah ! Si vous n’aviez pas bloqué la machine ! » « Mais je n’ai pas bloqué la machine, j’ai passé mon badge, la machine s’est bloquée toute seule, je n’y suis pour rien et vous commencez à m’énerver, je suis le client, merde ! Ca fait cinq minutes que je perds du temps dans vos queues ! » J’ai pris tout le monde à témoin. Les gens, tous victimes quotidiennement de la bêtise de cette conne, y compris à l'instant puisque, comme moi, ils avaient perdu cinq minutes, ont approuvé en opinant ou en rigolant.

Elle, se voyant en minorité : « Ah ! Mais vous n’allez pas m’apprendre mon métier, repassez votre badge, là ! » « Si Madame, je vais vous apprendre votre métier, je suis un spécialiste de la norme ISO 14 443 ! » Et je passe mes badges. Par miracle ça marche.

Le coup de la norme ISO 14 443 était une blague privée à destination de moi-même. C’est elle qui définit le fonctionnement des cartes sans contact (je ne suis pas un spécialiste mais les aléas de mon boulot m’ont amené à me plonger dedans).

Je suis arrivé à table plié de rire et en colère à la fois, ce qui représente un exploit hors du commun. J’ai raconté ça à mes collègues qui avaient déjà presque fini de manger. Ils ne connaissent visiblement pas l’existence de la norme ISO 14 443, il faudra que je le dise au chef.

Finalement, j’ai bien mangé.

11 juillet 2010

Flux des blogs dans facebook

Hier, suite aux protestations d’une copine, je me suis rendu compte que mon blog bistro n’était plus automatiquement reprise par Facebook dans mon mur. Horreur ! Stupéfaction !

Je n’ai pas retrouvé l’option qui permettait de balancer automatiquement un flux, mauvais geek que je suis.

Par contre, je suis allé dans le machin qui me permet de présenter mes blogs, NetworkedBlogs, et j’ai découvert une option permettant de balancer les flux des trois blogs dans le mur.

Ca peut toujours servir. Ca fait 24 heures : pour PMA, j’ai reçu 12 visites, ce qui fait bien 2% du misérable trafic que je peux avoir un week-end.

Allons chercher la croissance avec les dents…

Retour de noce

Les parents des mariés avaient installé un barnum dans le petit jardin. Pour ma part, j’avais mis un costar sans cravate et sans veste ce qui limite la portée de l’élégance. Ayant eu la flemme de mettre des chaussettes, j’avais mis des chaussures « bateau » TBS. Une gravure de mode, j’étais.

Je suis arrivé avec le quart d’heure de retard réglementaire après une douche et la fin de l’étape du jour qui a vu la victoire de Sylvain Chavanel ce qui n’a rien à voir. La douche était bien. Pour ne pas gâcher la noce, j’ai mis du déodorant et je me suis peigné.

Je voulais rester debout et errer de conversation en conversation mais la mère du marié m’a ordonné de m’asseoir. J’étais en face d’un gros plouc moustachu et à côté d’un boulanger de Bicêtre que je ne connais pas mais néanmoins très… heu… boulanger. Le type même qui profite d’une garden party dans un jardin de 30m2 pour prouver ses compétences en matière de pronostic sportif.

A ma droite, il y avait des copains du marié. Je suis devenu un vieux con mais quinze ans d’écarts avec des jeunes issus des banlieues et moi des pieds : c’est trop. Ils s’amusaient avec les devinettes écrites sur les papiers d’emballage des apéricubes.

C’était bien agréable. Assis à l’ombre du soleil à siroter de la sangria en m’enfilant des gâteaux apéritifs en écoutant les gens dégoiser des conneries. Il faisait chaud mais pas trop. Juste suffisamment pour finir sa sangria en moins de cinq minutes. C’est ainsi qu’au bout de la troisième j’ai décidé de me casser avant d’être tenté par les suivantes.

J’avais rempli mon devoir.

Je suis descendu à la Comète et j’ai rincé le cochon à coup de Perrier, seule boisson autorisée entre un mariage et une sortie du samedi soir. A la grande surprise du patron. Le gros Djibril est arrivé, il était en stage pour récupérer des points pour son permis. Il avait réussi et venait arroser ça. La soirée était relancée.

Fini le perrier. Direction l’Aéro pour voir le mach après un détour par l’Amandine pour voir ce qu’il y a à voir là bas, c'est-à-dire Généviève.

J’aurais pu éviter le détour.

10 juillet 2010

Dans mon HLM...

Hier soir, il faisait tellement chaud que je n’avais pas la moindre envie de rentrer chez moi. Il faut dire que toutes « mes ouvertures » sont plein sud et que je n’ai pas la possibilité de faire le moindre courant d’air. J’ai bien un ventilo, mais ce type d’outillage ne rafraîchit pas. J’ai donc attendu à la Comète le dernier moment possible pour partir.

J’étais avec un gros noir qui n’était ni Tonnégrande ni Djibril mais qui a pourtant passé la soirée entre son téléphone et son verre de Grimbergen.

Cette histoire est passionnante, c’est pour ça que je vous la raconte, sinon, je serais puni par wikio et perdrait encore des places au classement.

Je me pointe donc chez moi vers 23h30 et décide d’attendre le moment de me coucher pour prendre une douche à peu près salvatrice. Je blogue, je mange, j’erre…

Subitement ! Vous voyez, le suspens augmente, et pas seulement parce que dans « subitement », il y a « bite », je constate que bordel, il fait vraiment trop chaud et il me sera impossible de dormir. Je décide donc d’ouvrir la porte de l’appartement et je fonce vérifier que la fenêtre du palier, décompressez, était ouverte.

Or, je n’étais vêtu que d’un vulgaire caleçon, certes bien repassé, mais ayant vécu une journée de canicule.

Il était environ minuit. Quelle est la probabilité pour que ma voisine de palier, celle que je vois à peu près trois fois par an (sauf quand elle rentre chez elle et que je suis en terrasse de la Comète), décide de sortir ses poubelles à cette heure tardive ?

Nulle.

Pourtant, ceci est la stricte vérité. D’ailleurs, j’en avais déjà fait un billet, c’est la deuxième fois que ça arrive, une fois elle était sortie en nuisette, vider ses poubelles, à une heure tardive où je rentrais chez moi.

Ce midi, je m’en vais à la Comète boire un apéro avec Corinne et sa mère à l’Aéro puis vais manger à la Comète. C’était avant la sieste que je vais finalement poursuivre, dans le désespoir.

Entre temps, à l'Aéro, avec Corinne et sa mère, nous étions à la porte de cet établissement cherchant quelques vagues de fraicheurs. Florian (je crois), le fils de Geneviève, haut personnage de ce blog, passe devant. Il avait le bras retenu par une espèce d'atèle. Je sors donc complètement du bistro et le hèle. Il me raconte son histoire. Il est tombé et s'est cassé le bras. C'était samedi dernier. Il se pointe aux urgences et les internes de l'hôpital diagnostiquent une fracture du bras. Ils lui donnent donc cette atèle. Je n'invente rien, je relate juste ce qu'il m'a raconté, le brave garçon. Il a le niveau intellectuel de sa mère mais au moins, il n'est pas chiant. Il est même attachant. Quand Tonnégrande le voit, il me dit : "Tiens ! J'ai vu ton neveu."  Hier, il avait encore mal et est retourné aux urgences. L'interne qui était là était évidemment scandalisé que ses collègues n'aient pas recommandé de prendre une radio et menace de porter plainte. Il conseille donc à Florian de voir son médecin traitant lundi pour qu'il lui prescrive une radio. J'aurais du raconter ça dans mon blog politique, moi !

En rentrant à la maison, avant la sieste, donc, je tombe sur trois gugusses avec des costars branchés (je n’invente rien). Comme ils avaient l’air de connaître des braves gens qui leur faisaient signe du deuxième étage, je les fais rentrer dans l’immeuble.

Le fils de la concierge habite là. Je ne sais pas quel âge il a. Pour ma part, j’habite cette résidence depuis 1994. Le deux février pour être précis. Cela ne nous rajeunit pas. Le fils de la concierge avait huit ou neuf ans. Je me rappelle très bien, je filais des bandes dessinées pour que la mère puisse occuper son lardon. Du Achille Talon. J’en parlais hier dans le blog et d’ailleurs ce billet n’est pas le fruit du hasard.

J’étais donc avec une bande de ploucs encravatés dans l’ascenseur. Je dis ça sans aucune animosité mais bossant tous les jours en costar cravate depuis une vingtaine d’année, j’éprouve une certaine répulsion devant ces gugusses avec un costar à 150 euros acheté chez Cerutti pour le plaisir de l’exhiber trois fois. Ils ont 22 ou 25 ans. Dans trois ans, ils auront pris 10 kilos. On est tous passés par là. Ils ne rentreront plus dedans.

Je le sais, j’avais acheté un costar pour le mariage de mon pote Laurent, il y a une dizaine d’années. 999 francs, ça m’avait coûté. Ca me fait rigoler maintenant que j’ai rejoint la gauche caviar et que je porte des pompes à 220 euros.

Bref ! L’ascenseur arrive au deuxième étage. La porte s’ouvre. Le fils de la concierge était là, à attendre ses potes. Parfaitement sapé. Une gravure de mode. Il faut dire qu’il se prénomme Nicolas et pèse aussi dans les cent kilos.

C’est alors que je me suis rappelé que c’est aujourd’hui son mariage.

Et que je suis invité.

Mesdames, Messieurs, chers lecteurs, pouvez-vous me dire si vous avez réellement déjà été invité au mariage du fils de votre concierge et quelle tenue il convient de revêtir.

 Ca n’arrive qu’à moi, ou pas ?

09 juillet 2010

@dadavidov : je confirme - J'aime bien prendre le poulpe

Tu connais Achille Talon ? Un des volumes s'appelle "Achille Talon et le monstre de l'étang Tacule" ! Magnifique jeu de mot que me met en mémoire ton dernier twit à mon encontre.

Le pauvre Greg n'avait probablement pas vu la contrepèterie...

Le poulpe au pot

Les Grecs ne sont pas en finale de la coupe du monde mais ils font une excellente salade de poulpe. C’est à peu près tout ce qu’on peut faire de ce genre de bestiole. Dans l’assiette ! De la daube. Ce blog est d’une haute tenue aussi je ne peux pas dire quelles types de pratiques sexuelles que j’envisage d’avoir avec Paul Le Poulpe. Je vais donc m’abstenir.

On savait déjà que le football est un sport de tarés mais l’engouement actuel pour cette bestiole qui a comme seul intérêt le fait d’avoir plusieurs bras ce qui en ferait un excellent serveur de café est grotesque.

A part ça, nous avons une pouffe hollandaise, le genre à porter un string sous un pantalon blanc, qui veut sucer tous ses followers si son équipe fétiche gagne la coupe. C’est ridicule.

Il fallait que je le dise.


08 juillet 2010

@melclalex et @gularu :

Je vous attends ce soir, à partir de 19 heures 15, à la Comète, mais Guy ne pourra pas venir, tant occupé qu’il est à ses occupations.

Du coup, il faudra que je paye ma bière.

Melclalex, si tu viens de Paris en métro, tu sors par l’escalator (au niveau de la deuxième voiture) et après tu continues tout droit, tu traverses, toujours tout droit, la rue qui monte vers l’hôpital et t’arrives à bon port.

Si tu viens de Paris en voiture, tu arrives par la Nationale 7. Au feu juste après le métro, tu prends à droite puis, au feu suivant (une cinquantaine de mètres), tu fais demi tour sur la gauche. Tu verras une petite place, justement nommée « Place de La Comète », tu te gares. Tu prends ton porte monnaie pour me payer une bière et tu cherches un gros frisé en cravate au comptoir.

Gularu, mets un slip propre, y'aura peut-être des gonzesses.

Pour l'instant, je vous laisse, je vais aller breveter mon invention du twit de plus de 140 caractères.

07 juillet 2010

Petacchi, ça ira mieux

C'est le titre de billet qui m'a sauté aux yeux quand j'ai vu qu'il avait gagné l'étape.

Désolé...

06 juillet 2010

J'ai triché au Wikio

Je sens que la fin est proche. La déchéance au Wikio est arrivée. Depuis deux mois, mon blog politique perd une place par mois au classement général. Il a maintenant sombré à la troisième place, terrassé au classement des blogs politiques par Guy.

Monsieur Poireau, l’infâme traitre, a commencé à livrer mes secrets de famille et à prétendre à une triche sévèrement burnée. Afin d’éviter de sombrer définitivement, j’ai décidé de dévoiler ici même la stricte vérité avec quelques failles dans la chronologie, je ne peux quand même pas tout vérifier.

J’avais créé le blog politique à l’occasion des vacances de Noël 2005 parce qu’il était trop tôt pour aller au bistro, l’occasion d’ailleurs de noter que l’existence du blog tient à ma tempérance et non à ma présence assidue au comptoir contrairement à ce qu’exige la rumeur. C’était sur un coup de tête. « Tiens ! Et si j’écrivais des conneries sur la politique le temps qu’il soit l’heure d’aller au bistro » m’étais-je dit en mettant mes chaussettes en me réveillant d’une sieste fort méritée.

C’était parti ! Mes trois blogs vivaient parallèlement leur vie. Je ne connaissais pas encore les classements de blogs mais pour y monter, il me fallait des complices. J’ai donc fait un billet pour crier mon amour pour les mots fléchés d’Alain Bonhomme et d’une manière générale les bonnes manières pour la presse offerte généreusement par les compagnies aériennes à Orly et Guipavas.

Aussitôt, un premier blogueur zinfluent est tombé dans le panneau. Eric est arrivé et a commenté : « Et le Sudoku, hein, vous en dites quoi ! » (de mémoire). Nous avons commencé à papoter par blogs interposés, le célèbre Poireau portait à l’époque un autre sobriquet se joignant à nous.

Ayant découvert qu’Eric habitait à côté de chez moi, je l’invitais à boire une tisane dans un salon de thé près de chez moi : La Comète. Eric était allergique aux herbes et a commandé une bière. Pour ne pas le désobliger, j’ai également opté pour cette boisson que je n’avais jamais goutée avant de connaître les blogs.

Je sens qu’une partie de ce récit ne sera pas crédible.

Toujours est-il que nous étions tous les deux passionnés par les blogs et il délivra dans mon cerveau tous les secrets nécessaires à la zinfluences : des liens, bordel, des liens. A l’époque, notre Dieu à tous était l’Authority de Technocrati. Nous utilisions ce machin pour savoir qui a la plus grosse.

Parallèlement, j’avais entraîné dans mon sillage quelques camarades de comptoir, tels Franssoit, Tonnégrande et Gaël dans la débauche du blogage de comptoir intensive. Mon dispositif était près. Je lisais tous les zinfluents intéressants de l’époque qui se limitaient à deux, Versac et le DEL de Guy.

Une andouille m’avait fait une farce et m’avait inscrit dans un annuaire de blogs politiques, le plus connu de l’époque. Les élections présidentielles se passèrent et je fréquentais de plus en plus les blogs politiques gauchistes. Elles se passèrent tellement que je découvris subitement que j’avais le 312ème blog politique dans le système de classement de l’époque. Je ne savais pas comment étaient faits les classements et je me disais que ces classements étaient ridicules : je ne pouvais pas être devant tous les blogs des militants politiques, tous ceux des fédérations départementales ou des sections locales des partis.

Tant pis ! Mes trois blogs continuaient leur vie. Je m’étais fait quelques potes. Les plus illustres de l’époque sont probablement Lutine, Fiso et Homer. Toute la difficulté de ce genre de billets consiste à n’oublier personne. Parmi eux, il y aurait les premiers de la bande qui deviendra les leftblogs mais aussi un tas d’autres.

J’étais boulimique de blogs. J’écumais les blogrolls. A l’époque, je ne connaissais pas encore les agrégateurs de flux et je bloguais de clic en clic, ce qui fait, qu’en fait, je bloguais assez en vase clos, suivant toujours la même logique qui se blogrollaient entre eux. C’est d’ailleurs depuis que la blogroll de PMA a commencé à devenir ce qu’elle est.

Paradoxalement, j’étais fatigué de la blogosphère où les tauliers étaient plus préoccupés par la forme que le fond. Ils se battaient pour avoir le meilleur widget, la plus jolie bannière, voire les couleurs les plus criardes du monde pour tenter d’émerger de la masse de blogs. Nous étions juste après les élections et les blogs politiques avaient explosé… Finalement, je me demande si certains blogueurs étaient réellement intéressés par leurs écrits

Ca fut donc un tournant dans l’histoire de mon blogage. Un fait anodin a tout déclenché : je suis tombé sur un blog tellement moche que j’en ai fait un billet d’humeur, qui, à l’été 2007, alors que je n’étais pas débordé au boulot, j’ai lancé la série des conseils de blogage avec… des conseils mais aussi des trucs que j’avais constatés.

Pendant cette période, toujours propulsé par Eric, je m’étais lancé à la rencontre d’autres blogueurs à l’occasion de réunions périodiques de blogueurs gauchistes : les Cafés des Blogs. C’est là que j’ai rencontré Dagrouik, Juan, Maxime et Aurélie, Patrice, … un tas de gens sympathiques avec lesquels j’ai bien sympathisé. J’avais vu également Mip mais ça n’est que plus récemment que je l’ai croisée à nouveau. On ne va pas refaire l’histoire complète mais, un peu après, Dagrouik créa les Leftblogs (d’abord un journal Cozop, puis un groupe de discussion, puis un site web, puis des flux, …) qui nous permettaient d’échanger avec des blogueurs gauchistes. Ca faisait du monde : Annnie, CC, Mrs Clooney, Trubylonne, Abandinte, Antoine, Donatien, Jon, Marc, Martin, Peuples, O16o, Romain, Vogelsong

Parallèlement, je rencontrais dans les blogs et la vraie vie, une bande qu’on appelait « blogueurs littéraires » par opposition à « blogueurs politiques ». Les plus éminents, en plus de Lutine et Fiso, étaient MGP, Nefisa, Zoridae, Balmeyer et Dorham. Je sens que je vais oublier du monde, décidément… Et il y en avait d’autres, comme Christie, Fanette, Oh!91,

Ainsi, à l’été 2007 :
Petit 1 : les conseils de blogage m’avaient permis de formaliser un tas de réflexions ou d’observations sur la blogosphère, notamment la nécessité de faire une majorité des billets relativement courts (pas toujours, sinon vous n’auriez pas ce billet).
Petit 2 : je faisais partie de « deux cliques » (Balmeyer et Gaël, aussi) de blogueurs et avait sympathisé avec une trentaine ou une cinquantaine de zozos…
Petit 3 : j’avais découvert les agrégateurs.
Petit 4 : Wikio était né (plus précisément, je m’étais rendu compte que je figurais dans le classement, vers la 80ème place, je crois).
Petit 5 : Twitter avait fait son apparition parmi nos outils de complotage.

Le mois d’août avait été pourri. J’avais fait un tour de France des copains blogueurs (Gaël, Poireau et Lutine) puis était rentré chez moi où j’avais blogué comme un malade, profitant des vacances de tout le monde, en septembre je me retrouvais dans le top 30 du Wikio Politique je crois, puis, rapidement, dans le top 20, avec Dagrouik, Juan et Marc.

Je ne sais pas pourquoi j’ai entamé ce récit, moi, ça m’oblige à poursuivre jusqu’à aujourd’hui. Le principal conseil de blogage était : « éviter les billets trop long ». C’est raté.

En 2008, les leftblogueurs prospérèrent (le groupe a été créé « officiellement » début 2008). Alain, B.Mode, Dedalus, Jean, Le Coucou, Slovar avaient rejoint la fine équipe, de même que, en 2009 : Hypos, Elmone, Rimbus, Dominik (qu’est-ce qu’il devient, au fait, lui ?), Hern, Louis, Rébus, Seb Musset, Yann, … J’en passe… Sans compter les assimilés : Olympe, Polluxe, Luc, Le Privilégié, …

Hors politique, dans cette période, un tas de blogueurs étaient entrés dans ma vraie vie : Catherine, Elsa, Didier, Olivier, …

L’été 2008 fut marqué par la désinscription de chez Wikio de deux éminents blogueurs politiques. Je ne sais pas ce qui est passé par la tête de Jean et de Pierre. Peut-être le nouveau classement ne leur plaisait-il pas ? Toujours est-il qu’ils ont pondu un nouvel algorithme pour le classement d’octobre.

PMA s’est retrouvé premier du classement politique suivi par une belle brochette de gauchiste. Je crois bien qu’à un moment, il n’y avait plus qu’Authueil et l’Hérétique qu’on ne pouvait coiffer de cette casquette.

Comme il se doit, j’ai payé une tournée. Et j’ai rivé mon œil au classement général. 9ème place. Ah ? Bon. La première place n’est pas possible. Presse Citron était là.

La vie en rose…

Cette fin d’année 2008 nous a offert un jouet supplémentaire : le journal Vendredi, édité par Jacques Rosselin, qui était basé exclusivement sur des billets de blogs et qui était disponible en kiosque… tous les vendredis. Il nous permettait de découvrir des nouveaux blogs. Pour ma part, je fanfaronnais au bistro quand un de mes billets était repris. Ca m’a coûté un paquet de tournées !

Le pire était quand Jacques a parlé de moi à la radio, une fois sur France Info et une fois sur France Inter, je crois. Mon anonymat était rompu et j’ai relativisé tout ce que craignent les blogueurs : que leur entourage (famille ou travail) découvre la tenue d’un blog… Avec l’iPhone, dans ma poche depuis 2009, je faisais écouter la chronique au comptoir. Une tournée, une !

Nous voila à l’été 2009 avec une succession d’événements.

Le premier est une soirée organisée par Vendredi. Une bien belle soirée qui m’a permis de rencontrer Olympe. Evénement très important, outre le plaisir de la connaître, pour la poursuite de ma carrière Wikiotesque.

Le deuxième est Poppyrose. Une blogueuse « tricot » dont personne n’avait jamais entendu parler s’est emparée de la première place du classement général Wikio. Ca vaut le coup de s’y attarder… La dame semblait plus ou moins dépressive, le dimanche soir. Ainsi, elle avait lancé un truc qui s’appelait Happy Sunday Evening. Le principe : toutes ses copines qui la mettaient en lien et l’annonçaient en commentaire était citées dans le « HSE » du dimanche suivant. Une gigantesque chaîne s’est ainsi développée. Je n’ai jamais compté le nombre de participantes, probablement environ 100…

Ca m’avait fait beaucoup rire… Tous les geeks pro, les consultants, les pros de la communication,… étaient terrassés par une mamie dépressive qui avait un superbe réseau. Je me rappelle de certains qui gueulaient comme des putois en criant au scandale ! D’autres tapaient sur le Wikio alors qu’ils en « vivaient » auparavant (Wikio est une bonne vitrine pour les blogs pour attirer les annonceurs). Leur jouet était cassé et leur source de revenus perdait sa crédibilité.

En fait, c’était de leur faute. Twitter s’était développé et plutôt que de faire des liens vers les billets des copains pour les signaler, ils balançaient les liens dans twitter.

Le troisième est une longue discussion avec Patrice, le patron de Pearltrees et la rencontre avec son collègue, Julien, devenu depuis cotaulier des trois blogs (pas très actif, le lascar). Je ne vais pas vous raconter ce qu’on s’est dit, vous vous en foutez.

Je vais vous raconter une autre histoire. Quand Partageons l’addiction s’est pointé dans le top 20 du classement techno, ils m’ont confié l’exclusivité, je l’avais introduit ainsi : « Voilà ce blog qui entre dans le top 20 ! Geeks divers, accrochez-vous ! » Un peu après, j’étais tombé sur un twit d’un de ces blogueurs geeks pros qui se foutait ouvertement de ma gueule, de type « Mouarf, Presse Citron me voilà ! » Etant très soupe au lait, je me suis immédiatement fâché très rouge avant d’éclater de rire bêtement, à la surprise des collègues partageant, non pas mon avis, mais mon bureau. Le geek en question ne connaissait strictement rien à la blogosphère…

C’est suite à ma discussion avec Patrice et Julien, en me souvenant de cet épisode, que PLA s’est pointé à la quatrième place du classement geek à la sortie de l’été. Ainsi, contrairement à ce que beaucoup pensent, c’est la seule fois où j’ai fait des actions pour faire monter un de mes blogs… C’est dommage que ça soit impossible de propulser jusqu’au bout plusieurs blogs simultanément… Et comme Wikio change parfois ses algorithmes, ma démarche aurait été vaine…

Nous sommes toujours à l’été 2009. Poppyrose était en vacances en juillet. Du coup, j’en ai profité pour lui chopper la première place, au général, place que PMA occupait encore en mai. C’était le quatrième événement.

Le cinquième et dernier était le Kremlin des Blogs du 27 août. Je vous parlais à l’instant de la soirée Wikio et d’Olympe. En fait, elle avait dans l’idée de me marier (virtuellement, hein !) avec la Grande Manu dont j’ai fait connaissance au KdB.

Pendant ce temps, et un peu après, Twitter s’est développé. Du coup, je me suis mis à twitter comme un malade avec les copines de la Grande Manu, et les copines de ses copines, et les copines de Trub, celles de Yann, notamment Béa, Caroline, Cathy, Cathy, Céline, Céline, Day, Frieda, Laure, Madame Kevin, Mademoiselle Sarah, Marie, NekkoOcéane, Sandrine, Shaya,…

Il y a les copains déjà passés à la Comète : Irène, Lucia Mel, Mademoiselle Ciguë, Minijupe, Al John, Antonin, Dr No, Eric, Gularu, Hermès, Lolobobo, Ménilmuche, Miguel, Mohamed une cuite par jour, Mtislav, Nemo, Nicocerise, Philippe, Poison, Romain


Mes copains de vacances : La Mère Castor, FalconHill, Le Coucou, Fidel Castor, …

Les copains de Loudéac : Jacques, Philippe, Yann, …


Tu vois, Poireau, tu as raison : j’ai triché. J’ai plein de copains.

Sans compter tous les leftblogs dont je suis moins proche… Et ceux que j’ai oubliés par mégarde. Le bureau des pleurs est ouvert… Par avance, toute mes excuses, mais j'ai fait ce billet à la main.