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30 septembre 2010

Tony Curtis est mort

C’est en rentrant de déjeuner que j’apprends la nouvelle : Tony Curtis est mort hier à 85 ans. C’est encore une page qui se tourne. Quand j’étais ado, il n’y avait 2152 chaînes à la télévision. Dans Amicalement Votre, qu’on regardait sans zapper faute de télécommande à notre disposition, il incarnait la sympathie. C’était notre copain rigolard.

Sa carrière ne se limite évidemment pas à cette série mais c’est immédiatement à elle que j’ai pensé en voyant cette dépêche. Je me souviens également de ses rôles dans Les Vikings, Spartacus, Rosemary’s Baby et surtout Certains l'aiment chaud.

J’ai balancé l’information dans Twitter. @camillestpaul vient de me répondre, au moment où j’allais publier ce billet : « Ah ! Tu me fais plaisir : personne ne réagissait à la nouvelle. #buggénérationnel »

Peut-être faut-il avoir 45 ans, comme moi, aujourd’hui, pour garder un si sympathique souvenir d’un acteur ?


29 septembre 2010

Ce soir : République des Blogs

Ce mercredi soir sera à marquer d’une croix dans les annales de ce que vous voudrez : je participe à une soirée de blogueurs ailleurs qu’au Kremlin-Bicêtre. J’ai mis une cravate à chier. Je suis prêt pour aller à la République des Blogs.

Pendant que je suis à la RdB, je ne suis pas au bistro.

Bref, à partir de 19h, avec Luciamel et Gularu (et plein d’autres), je serai là :


J’espère que Luciamel ne va pas égorger le petit.

28 septembre 2010

Dans les bistros de Bicêtre, sans Nomao

Je n’y avais pas pensé depuis longtemps : amener un copain de blog à l’Amandine. C’est chose faite, hier, avec FalconHill. Pourtant nous étions bien, au comptoir du bar mère, avec le Vieux Joël, Tonnégrande, Laverdure, Marcel Le Fiacre et un autre, j’ai oublié qui.

Toutes les soirées se ressemblent, on devrait prendre des notes.

Nous allons néanmoins interrompre le cours de ce récit pour une page de publicité. Une des dépêches du jour porte sur la manière utilisée par les Français pour choisir un restaurant. Je vous rappelle l’existence de Nomao dont je faisais un billet ce matin. Notre illustration.

C’est le Gros Loïc qui m’a rappelé l’anecdote du dimanche midi. J’étais avec le vieux Jacques à la Comète quand son bouche trou, à Loïc (enfin, en l’occurrence, c’est plutôt lui qui bouchait, à l’occasion, quelques trous de la dame) s’est installée dans la petite salle à droite. Le patron m’a dit hier qu’elle avait essayé deux autres places avant. En fait, après avoir dit bonjour à la dame, Monique, en l’occurrence, je l’avais oubliée quand j’ai entendu le scandale quand elle a constaté qu’il n’y avait pas de nappe sur les tables.

Evidemment, il y a de magnifiques tables en bois, bien plus agréables que ces immondes serviettes en papier.

Devant la panique de la nouvelle serveuse (une jeune blonde d’origine Russe, je chercherai à prendre des photos en loucedé), le patron est intervenu et a déplié une serviette pour que Monique puisse poser ses couverts. Devant la crise de rire du Vieux et de moi, il ne s’est même pas mis en colère. A la fin du repas, la serveuse a offert un café à Monique qui l’a refusé. Elle est partie fâchée.

Ensuite, elle a pris son téléphone et a appelé le Gros Loïc pour lui demander où il était (il a menti…). Elle était en pleurs et a expliqué qu’elle avait été mal reçue à la Comète qui était dorénavant tenue par des Arabes (le patron est de Saint Flour, Brice Hortefeux pourrait peut-être en témoigné) mal embouchés.

Ainsi, je ne me rappelais que de l’épisode de la serviette tant je suis blasé de ces histoires de ploucs au bistro aussi, j’étais bien content d’avoir FalconHill avec moi. Il a pu contrôler que je ne racontais pas que des bêtises sur le blog même si c’est de Loïc qu’on a appris l’histoire. En allant boire un coup à l’Amandine, j’ai pu « intégrer » le Faucon à nos histoires de comptoir et moi-même prendre du recul par rapport à notre quotidien.

Le genre d’histoire qui fait que nous aimons, le vieux Joël et moi, rester au comptoir à écouter le monde qui tourne, histoire de piquer des crises de rire en attendant la crise de foie.

La première fellation

ValLenain avait fait une enquête pour savoir d'où était parti "la vague" d'information sur la fellation. Dominique est très fier d'avoir été dans les tous premiers à twitter ça !

25 septembre 2010

Des photos de Justin Bieber pour la peau des fesses

Dans les commentaires à mon billet d’hier, un précieux informateur me raconte la dernière du vieux Jacques et de Marcel le Fiacre. Je tiens à vous reproduire le morceau ici au cas improbable où vous ne liriez pas les commentaires de tous mes billets.

Je cite donc :
« Revenant de La Loupe, le Vieux Jacques et Marcel s'arrêtent boire un coup au K B. Jacques gare la voiture dans le parking du Leclerc. En repartant Marcel, après avoir regardé à gauche arrache son rétroviseur droit en heurtant un pilier.
Si le Vieux Jacques s'était mieux garé ... »

Cet informateur pourrait avoir la politesse de respecter les règles essentielles de ponctuation et les accents afin que je passe moins de temps à recopier son commentaire. Néanmoins il a un blog. Je ne le mets pas en lien, il y raconte des histoires de cuite des gens de Bicêtre. C'est lamentable.

Pour les photos promises dans le titre, vous pouvez toujours cliquer ici.

24 septembre 2010

Nous sommes tous des personnages de blog. Sauf à la Comète.

J’avais promis à Carine de l’oublier mais son commentaire m’a donné une idée billet juste après en me faisant penser aux personnages de mon blog.

C’est en fait de la faute à Marcel Le Fiacre qui m’a téléphoné, l’autre jour, pour m’engueuler parce que j’avais raconté, dans le blog qu’il avait pris une cuite. Il a entièrement tort, je n’ai pas raconté qu’il a pris une cuite parce que s’il fallait que je raconte toutes les cuites de mes potes, mes quatre blogs n’y suffiraient pas. Le thème d’une partie de mon billet était que je m’étais fait engueuler par la femme parce que Marcel avait pris une cuite.

Vous me suivez ?

Bon. En fait, tout ça est faux : Marcel ne m’a pas téléphoné, je l’ai croisé alors qu’il allait à la Comète, rejoindre son épouse. Le billet précédent était faux également, ce n’est pas moi que Miranda, l’épouse de Marcel a engueulé mais le vieux Jacques.

Ce qui est faux, aussi, est de dire que Marcel m’a engueulé parce que j’ai parlé de sa cuite sur le blog. Il n’a pas Internet et ne sait même pas ce que c’est sauf quand je dois lui prendre des billets d’avion pour aller en vacances avec sa grosse.

La stricte vérité, Mesdames Messieurs, est que Marcel m’a engueulé parce Jacques lui a dit que je lui ai dit que j’avais parlé de sa cuite dans le blog.

En fait, on s’en fout. Le seul truc marrant est que la femme d’un personnage du blog engueule les copains de son marri quand il prend une cuite parce qu’il est persuadé que c’est de leur faute.

Car c’est un personnage, Marcel. Le vieux Jacques aussi. La femme de Marcel aussi. Dans la vraie vie ! Dans le blog, aussi. Mais pas les mêmes.

Et les autres aussi. Tiens ! Tonnégrande ! Je le présente comme un noir, ivrogne, à grosse bite. Je suis un menteur ignoble : pour la bite, je n’ai pas vérifié et je ne connais personne qui a vu la bite de Tonnégrande. Je pourrais appeler sa grosse mais elle ne me connaît pas. « Allo, Madame Tonnégrande, est-il vrai que votre époux en a une grosse ? »

Je ne suis pas sûr que sa réponse soit objective. On s’en fout.

Tonnégrande est un personnage du blog. Djibril aussi. Il est un peu différent de Tonnégrande, c’est pourquoi je le présente comme noir, ivrogne, à grosse bite, avec des lunettes. Par contre, je n’ai pas le numéro de téléphone de son épouse alors que, contrairement à celle de Tonnégrande, je l’ai déjà vue. Même que le vieux Jacques avait demandé à Djibril si sa femme était enceinte ce que Djibril avait assez mal pris.

Le gros Loïc est un personnage aussi. Il n’est pas noir. Enfin, pas toujours. Pour la bite, je ne sais pas.

Toutes les anecdotes que je raconte ici ont un fond de vérité (par exemple, l’histoire de Jacques et de la femme de Djibril est parfaitement véridique, sauf que Djibril était trop saoul pour s’en souvenir, c’est moi qui est mouchardé le lendemain pour faire rager le vieux Jacques, ce qui est véridique) mais sont totalement fausses. Ou presque. Seuls trois lecteurs peuvent comprendre : Fiso, Tonnégrande et M. Le Maire.

Tiens ! Je vais vous raconter une anecdote. Véridique. Jim était un personnage de mon blog. Il l’est moins, vous allez comprendre pourquoi. Jim était le serveur de la Comète, il est arrivé à 23 ans, c’était un peu notre mascotte. Dans le blog, j’en avais une espèce de « tombeur de ces dames », retournant toutes les habitantes du quartier. Il était très fier de lui. Un jour, il s’est fâché avec sa légitime et a trouvé une fille qu’il pensait culbuter. Comme il était très fier d’être un personnage du blog. De temps en temps, il passait chez moi pour lire mes nouvelles conneries. La nouvelle copine avait un ordinateur. Il lui a montré le blog. Vous tapez « Jim Comète Bicêtre » dans Google, ça doit marcher. Mon dernier billet portait alors sur une de ses aventures sexuelles avec une caissière de chez Leclerc. La fille n’avait pas apprécié et l’avait foutu à la porte.

Tout est vrai dans le paragraphe précédent sauf la caissière de chez Leclerc (je ne sais plus de qui il s’agissait).

Je vous raconte ça, vous souriez bêtement alors que c’est vachement intime. Je parle quand même de la vie sexuelle d’un des anciens serveurs d’un vrai bistro. Mais dans le fond, vous vous en foutez totalement : vous ne connaissez pas Jim et vous ne savez pas qui est la gonzesse qui s’est rendu compte qu’elle était tombée sur un gugusse qui ne pensait qu’à se vider les couilles en son sein, si vous me permettez l’expression.

Avec le patron de la Comète, on avait bien rigolé de cette histoire mais Jim m’a interdit de dire des conneries sur son compte, mais on s’en fout, il aura compris que je parle ici de Jim, le personnage du blog et pas l’ancien serveur devenu copain.

Tiens ! Le patron de la Comète ! En voilà un personnage dont je parle souvent. Encore un personnage qui n’est pas le vrai patron. D’ailleurs, depuis que je suis là, j’en suis à quatre patrons, un patron associé, deux directeurs remplaçant le patron pour la fermeture et trois patronnes. Qui portent tous, dans le blog, le délicieux nom de « patron de la Comète ».

Mon seul pote sur qui je dis des conneries et qui vient les lire (et encore…) dans le blog est Tonnégrande. Mais il s’en fout : de toute manière, il sait si elles sont vraies ou fausses…

Ils sont tous des personnages.

Ah ! Qui est Carine ? Vous n’avez pas oublié, j’en parle d’elle en début de billet. C’est une des commentatrices, chez Didier Goux, avec qui je dialogue dans les bas fonds des commentaires à ce billet.

Elle n’a pas l’air de comprendre que je ne la considère que comme un personnage des commentaires du blog de Didier. Je résume. Je l’ai énervée, elle me dit qu’elle ne m’aime pas. Je lui réponds : « Comment pourrait-on aimer ou pas quelqu'un qui n'est qu'un personnage de blog ? » Elle me répond « Vous n'êtes personne non plus pour moi. »

J'avais envie de lui répondre : ben heureusement...

C’est alors que je me suis rendu compte qu’elle prenait toutes ces conneries au sérieux, qu’elle voyait en moi « une personne réelle » pas « le gauchiste client de bistro pote de Didier Goux ».

Je ne sais pas si elle se rend compte que je vais aller à la Comète (une heure de trajet), le temps de finir ce billet et de répondre aux derniers mails. Je vais rejoindre Tonnégrande et le Vieux Joël. Probablement Djibril. Peut-être Jacques et Marcel. Le tout derrière un comptoir, avec, derrière, le patron de la Comète. Ou la patronne de la Comète.

Ce n’est pas pour voir des personnages, mais pour rigoler avec des copains qui existent dans la vraie vie, qui ne passent pas leurs journées à commenter des blogs en s’engueulant avec des gens parce qu’on n’a personne à engueuler derrière un comptoir.

D’abord, la Comète, elle n’existe même pas. Ca s’appelle « A La Comète ».

Et en plus, le machin de géolocalisation de l’iPhone déconne : il indique qu’on est au 88 Avenue de Fontainebleau alors que c’est au 102.

Mais on s’en fout, la bière est fraiche et les conversations chaleureuses.

Marcel Le Fiacre y prend des cuites et tous les lecteurs de mon blog s'en foutent. Vous pouvez essayer de lui expliquer ?

Recettes de Chefs

Le nouveau blog "Recettes de Chefs" nous propose des recettes de cuisine élaborées par des grands chefs. La dernière est du chef de La Mère Poulard, au Mont Saint Michel. C'est une recette de Carré d'Agneau.

On en salive d'avance !

23 septembre 2010

Les Trois Suisses au Kremlin-Bicêtre

Tout le monde (heu...) sait d'où vient le nom de ma commune, Le Kremlin-Bicêtre. Non ? Je vais le rappeler. Au dix ou onzième siècle, après Jésus Christ ce qui nous fait environ 500 ans après son successeur, Mahomet, le Duc de Winchester a construit un château à côté d'un patelin qui deviendra Paris. Le château, par un hasard extraordinaire s'est rapidement appelé "Château de Winchester". Au gré des fantaisies faisant évoluer notre langue, Winchester a évolué en Vinchester, puis Vichestre, ... jusqu'à devenir Bicêtre.

Une espèce d'hôpital fut construit sur les ruines du château et s'appela l'hôpital de Bicêtre, ou l'hospice de Bicêtre. Lors de la retraite de Russie, les éclopés étaient amenés là pour être réparés.

Un joyeux drille eut l'idée de monter un bistro qu'il appela, en l'hommage à Catherine de Russie et des éclopés retraités, le Sergent du Kremlin. La rue changea progressivement de nom pour devenir "l'Avenue du Kremlin".

Quand la commune fut créée (en 1896, de mémoire), elle prit les noms de l'hôpital et de son artère principale : "Le Kremlin-Bicêtre".

Voilà comment le nom de ma commune provient en partie du nom d'un bistro. Je l'ai déjà dit dans le blog mais c'était l'occasion de raconter des nouvelles conneries.

Je viens d'apprendre que le nom de notre champion de la vente par correspondance a une origine similaire.

(via Dominique)

22 septembre 2010

Les incommodités du blogueur

Incommodité « féminin : État de gêne, de malaise physique ou moral, causé par une chose qui fatigue, qui importune. »

C’est Disparitus qui lance la chaîne « Les incommodités du blogueur ».






  1. Le sentiment de solitude

C’est un truc qui arrive par moment, l’impression que les billets ne prennent pas, le compteur de visites qui ne monte pas à la vitesse habituelle, le nombre de commentaires qui reste dérisoire.

C’est une des raisons qui fait que j’essaie de commenter systématiquement certains blogs, sauf des jours comme aujourd’hui où je strictement aucune intuition pour trouver une connerie apaisante.

  1. Le vide

C’est peut-être spécifique au blogueur politique mais il y a des périodes où on ne trouve systématiquement rien à dire. C’est un peu l’objet de mon billet d’hier : beaucoup de sujets d’actualité ne méritent même pas qu’on en parle et on n’a rien à dire « de plus » sur les sujets importants.

  1. L’insupportable commentateur des blogs des copains

Il ne peut pas vous voir et ne commente pas chez vous mais vous le croisez souvent sur le blog des autres. Il a un sentiment de supériorité qui vous donne la gerbe alors qu’il n’est souvent qu’un pauvre type, tout seul chez lui. Tout seul car il ne peut pas avoir d’ami, de famille, à part éventuellement une femme qui s’accroche, après 20 ans de mariage. Les enfants ont quitté la maison et viennent voir leur mère en espérant que le père sera parti quelques jours tellement il est insupportable.

Alors vous croisez ce type, pendant vos heures de loisir et ça vous emmerde.

  1. L’incapacité à se mettre les billets en ordre pour pondre un billet

C’était le cas pour mon billet d’hier que je cite ci-dessus. C’était d’ailleurs aussi une réponse à un billet de Disp.

Vous avez l’idée en tête (en l’occurrence, pour mon billet d’hier, se méfier de l’information « intéressante » qui n’aura aucun intérêt au bout de trois heures) et ne savez pas comment aligner les paragraphes.

Je ne sais pas pour vous, mais moi, ça m’insupporte, j’ai l’habitude de ne consacrer que quelques minutes à un billet…

  1. Le commentateur copain qu’on est obligé d’envoyer chier.

Je vous laisse imaginer à qui je pense.

Il me faut maintenant taguer cinq personnes. El Camino. Les trois gros. Marie, Manu, Mathieu.

21 septembre 2010

Justin Channel

Cette photo atteste que j'ai téléchargé l'application Justin Bieber dans mon iPhone. C'est gratuit. Il faudra peut-être que je supprime ce matin le jour où je prêterai mon téléphone à un collègue de travail.



J'ai découvert cette application par l'intermédiaire d'un éminent collègue geek.La geekerie mène à tout mais je ne sais pas s'il a un blog bistro, comme moi.

Cette histoire de prêt d'iPhone me rappelle la fois où je l'avait prêté à ma chef qui venait d'avoir le sien et voulait savoir quels applications j'utilise. En fait, elle avait pris mon iPhone, je n'étais enchanté de savoir qu'elle allait voir que j'utilisais essentiellement Blogpress, Twitter, Facebook et que j'avais un raccourci vers mon compteur de visites.

Toujours est-il qu'au moment où elle a pris mon machin, le push s'est activé. C'était un message de Tonnégrande qui me demandait si j'avais réussi à sodomiser la jeune cliente, la veille au soir.

J'espère que la chef n'a pas lu ce message et je n'ai même pas honte de parler de Bieber et de sodomie dans le même billet.

Ce qui ne nous dit pas si Vallenain et Gularu ont progressé dans leurs recherches de pucelles fanatiques du chanteur canadien.

20 septembre 2010

Twitter : personne ne clique

Mon proxy m'empêchant d'utiliser Twitter pendant les horaires de bureau, j'utilise bit.ly pour annoncer à mon aimable public que je leur conseille de lire des trucs. Là, j'ai commis un billet sur PMA. Une seule personne a cliqué sur le lien que je proposais.


Il y a plusieurs explications possibles, hors du fait que mon blog n'intéresse personne, ce que je n'ose imaginer :
  • Soit Jean-Louis Borloo n'intéresse personne,
  • Soit Twitter est une supercherie (il y a tellement de liens que personne ne clique).

Tiens ! Je me suis trompé de blog. Tant pis.

Justin Bieber habillé

L'expérience n'avait jamais été tentée dans la blogosphère, faire du buzz avec un billet qui a le mot "habillé" dans le titre tout en diffusant la photo d'une paire de miches étroites.

Edit : je supprime la photo, je viens de voir qu'elle avait un magnifique copyright et je ne sais plus où je l'ai récupérée.

Gularu et Vallenain relèveront-ils le défit ?

18 septembre 2010

Justin Bieber en slip

Avec les camarades @gularu et @vallenain, nous continuons nos enquêtes approfondies pour repérer des photos de Justin Bieber nu et les offrir à ses nombreuses fanatiques. Sur la dernière (notre illustration), il apparait un peu grassouillet.

17 septembre 2010

Tonnégrande porte plainte contre Google

Les recherches proposées par Google reflètent les préjugés des Internautes.


La reine a une jupe plus courte

C’est le Coucou qui nous dit de regarder la photo de la galerie du Nouvel Obs. La dame à gauche est la reine d’Angleterre. La dame à droite est le Pape. On différencie un pape d’une reine à la forme du chapeau. On notera en outre que la reine est très riche : elle n’a pas peur qu’on lui vole son sac à main ; le pape, lui, est obligé de le cacher dans sa robe.

Derrière les dames, il y a un âtre à chier. On distingue aussi un samovar alors qu’elles devraient prendre le thé.

Quand la reine reçoit le pape, elle met des gants noirs. Quand la reine reçoit, l'archevêque de Canterbury, l’homologue du pape chez les anglicans, elle met des chaussettes.

Je lance une chaîne de blogs. Tu es tagué. Quelles auraient été les réactions des gens si j’avais dit les mêmes conneries si la dame avait reçu un imam quelconque ?

16 septembre 2010

Filochard et Ribouldingue

« Je sais que vous voulez me virez, c’est Camille qui me l’a dit » et c’est le loufiat d’un de mes rades fétiches de Bicêtre (ni la Comète ni l’Aéro) qui a dit ça au patron, hier matin.

Quand le gros Loïc m’a raconté ça, hier soir, en arrivant à la Comète, il était plié de rire. Le loufiat a voulu prendre son service, le matin, vers 11 heures. Sa première tâche était de servir un grand café à un client, il en a renversé la moitié dans la soucoupe et n’a pas pensé à la changer. Engueulade par le patron, évidemment, puis la réplique ci-dessus.

D’après la rumeur, il était saoul ce qui ne surprendra aucun des clients des autres bistros de Bicêtre.

Et il est parti. En principe, il doit apporter sa lettre de démission aujourd’hui.

C’était la première cuite de ce billet.

La deuxième est celle de Marcel le Fiacre. Je la tiens de son épouse. Je l’avais croisé, avant-hier, et elle ME faisait la gueule. Je l’ai revue, hier soir, elle était plus docile et s’est presque excusée. Elle pensait que c’était avec le vieux Jacques ou moi qu’il s’était saoulé la gueule mardi midi.

Je lui ai d’ailleurs rappelé que le mardi, je travaille.

Le mercredi, il avait émergé et donné quelques explications fumeuses : des tournées de Calvados avec Pierre, au comptoir de l’Amandine, s’il lui a dit la vérité, si elle a bien compris et si j’ai bien compris ce qu’elle m’a dit.

Agapes

Tiens ! Le titre de ce blog a changé. Pas moi.

15 septembre 2010

Dans la cave

Mesdames, Messieurs,

J'ai le plaisir de vous annoncer que ce blog arrive premier avec cette recherche Google.

On m'aura tout fait. L'occasion de saluer Rimbus "Bonjour, ça va toi ?"

L'iPhone, pour endormir les enfants

L'application Luminou pour iPhone est absolument géniale. Je l'ai testée sur mes innombrables enfants, de l'ordre d'aucun. L'application Luminou s'éteint doucement (pendant un moment paramétrable), baissant ainsi progressivement la luminosité de la pièce.

Luminou chante des berceuses. Elle en connait dix :

Pirouette Cacahuète
La Mère Michel
Promenade au pays des rêves
Do-Do
Frère Jacques
Ainsi Font Font
Aux marches du palais
Dans le berceau endormi
Le marchand de sable
Maman, les p’tits bateaux

Vous pouvez la télécharger ici. On me fait dire que c'est gratuit jusqu'à demain.

14 septembre 2010

Revenu d'un pot Wikio

J’étais de sortie hier soir. J’avais donc mis une chemisette trop courte pour être bien sûr qu’elle ne rentre pas dans mon pantalon pour me conformer à mon image. J’avais pris soin de mettre une cravate à chier. Par contre, mi-août, je n’étais pas encore invité à cette sauterie de blogueurs, j’avais été chez le coiffeur. Mon look n’était pas parfait. Mais ce n’était pas une sauterie de blogueuses modasses.

Comme l’atteste la photo ci-jointe, j’étais invité par Wikio. Pas la société qui fait des classements de blogs, celle qui publie une revue des blogs Européens. Que je vous conseille. Pas les blogs Européens, ça fait trop, juste la revue des blogs.

Des braves gens sont payés pour lire des blogs, métier que je ferais bien, sauf s’il faut coucher avec le patron, en repérer les plus mieux (j’ignore les critères mais je suppose que si je fais un billet décrivant une belote de comptoir entre un ivrogne de droite et un de gauche, ils ne seront pas intéressés), les envoyer à des traducteurs des différents pays et les diffuser.

Ils ont même trouvé deux ou trois billets, parmi les miens, qu’ils ont jugés corrects. Je suis dorénavant une star internationale de la blogosphère, surtout Européenne, pour dire à Romain comment je respecte les institutions Européennes.

En fait, eblogs pratique beaucoup le télétravail et a réuni ses collaborateurs pour un pot. Ils ont invité quelques blogueurs pour faire joli. Je suis très joli, j’ai donc été invité.

Je me suis pointé vers 19 heures, la patronne m’a accueilli à bras ouverts : « ah ! Merde, on a oublié la bière ». Il y avait du Champagne. « A la guerre comme à la guerre ! » ai-je répondu. Je n’allais quand même pas me fâcher avec Wikio moins d’un moins après la création d’un nouveau blog.

Au cours de cette soirée, j’ai rencontré un tas de gens, dont Laurent qu’il me tardait de connaître, depuis le temps qu’on papotait par blogs et Twitter interposés.

Il m’a fait visiter les nouveaux locaux de Wikio, à l’angle de la Rue Minante et de l’Avenue du Messie. Il y a une cour intérieure. Il y a un rez-de-chaussée.

Commençons la visite par là. En face, il y a une très jolie cuisine, avec une petite salle dans le fond. Pierre Chappaz est trop bon avec ses employés, il leur permet de manger en quittant leurs postes de travail.

A droite, il y a une espèce de pièce avec un grand écran où les employés jouent à la playstation en criant comme des ânes alors qu’ils seraient mieux au travail. A côté, il y a un grand espace. Je n’ai pas compris à quoi il sert. Derrière, séparée par des vitres, il y avait une grand salle de réunion où se tenait le pot, avec une abondante charcuterie et des bouteilles de rouge.

Je vous rappelle que le patron n’est pas un blogueur de gauche mais un patron de droite. Le rouge en question n’était pas de la Côtes-du-rhône ordinaire mais des vins sur lesquels on aimerait s’attarder. Mais à 19 heures, je préfère la bière. Ou le Champagne. Je suis passé au rouge à 20 heures, seulement. Vous voyez que je sais me tenir !

Revenons à notre rez-de-chaussée : il y a une hôtesse charmante, très utile pour organiser les pots (c’est elle qui a pensé au Champagne et qui a fait les plats de charcuterie) et sans doute pour autre chose, mais je n’ai pas creusé.

L’escalier aussi est particulièrement utile puisqu’il permet d’accéder au premier étage où il y a une immense pièce où travaillent les employés des quatre sociétés : Wikio, le machin de buzzing, over-blog et une autre de géolocalisation. J’ai demandé ce qu’elle faisait mais je n’ai strictement rien compris. En gros, ça permet de dire à ses copains dans quel bistro on est et de mettre en relation les gens qui sont au même comptoir. Je me demande si c’est vraiment utile : pour ma part, je suis à la Comète et je connais tout le monde au comptoir.

Je ne me suis pas présenté aux gens d’over-blog. Avec tout le mal que j’ai dit d’eux, ils m’auraient cassé la gueule.

Ainsi, dans cette grande pièce, type loft, il y a des grandes tables avec un tas de postes de travail autour, bien tassés. Quand Pierre en aura marre de l’informatique, il pourra visiblement faire éleveur dans les Côtes d’Armor. J’espère que les salariés ne liront pas ce billet : ils vont soit immédiatement démissionner soit défavoriser mes blogs dans les classements. D’autant que je les ai dénoncés plus haut : ils jouent à la playstation pendant les heures de travail, quand le patron n’est pas là pour les surveiller.

Dans le fond de la salle, il y a deux bureaux fermés, assez facile à repérer : ce sont ceux avec des fenêtres. Laurent (qui me faisait visiter, suivez un peu !) m’a indiqué qu’il s’agissait des bureaux des chefs. J’avais deviné.

N.B. : les gens, je plaisante, la plupart des salariés sont en « travail à domicile ».

Je connais des gens qui critiquent parfois les classements Wikio. Pas moi, j’y suis bien. Par contre, les pots Wikio ne sont pas critiquables. Boire de la bière avec de la charcuterie aurait fait un peu trop plouc.

C’était bien.

C’est quand le prochain ?

13 septembre 2010

En route pour un moment parfait

Quand j’ai fait mon billet sur les moments parfaits, je n’ai pas cité un de mes préférés : les longs trajets en voiture, tout seul, sans la radio, avec la tête vide de tout souci. Je ne l’ai pas cité, non pas parce que j’avais peur de passer pour un beauf mais parce qu’il manquait un élément à ma réflexion. Je l’ai retrouvé à l’occasion de mon aller-retour en Bretagne (une bricole, il ne faut aucune préoccupation comme le temps que vous risquez de perdre dans les embouteillages ou un hôtel à trouver).

J’adore rouler seul pour la simple raison que la seule occupation possible est de laisser errer son cerveau, de penser à tout et à n’importe quoi, à la dernière soubrette que vous avez levée, au prochain billet de blog que vous allez écrire, à la fois où Gaël et Balmeyer se sont vomis mutuellement dessus, au Rébus du dimanche (que vous avez loupé alors que vous aviez bien « clé » et « âtre » et donc Cléopatre mais qu’il vous manque le « hop »), …

Le moment est encore plus parfait qu’une pause en terrasse de bistro où vous êtes toujours tentés de mettre la main dans l’iPhone, dans le journal, dans un bouquin ou dans la culotte de la serveuse. J’imagine qu’une promenade tout seul en Montagne ou un long trajet à la voile doit donner la même impression. L’esprit n’étant accaparé que par la contemplation des paysages, vous pouvez le laisser vagabonder comme vous voulez, comme il veut.

Vendredi matin, j’ai loué ma voiture, j’étais sûr de pouvoir arriver en Bretagne, mes soucis de carte bancaire étaient enterrés. Sortir de Paris, passer le péage. Régler le régulateur de vitesse (indispensable, ce truc) sur 130 et tout oublier, vers 12h30. Je savais où j’allais. Je savais que j’allais arriver à la maison vers 17 heures, aller boire un coup avec les copains vers 18 heures, revenir dîner plus tard, ressortir ensuite, rentrer dans la nuit, ne rien avoir à faire jusqu’au lendemain, 11h30.

Ainsi, vendredi matin, vers midi trente, j’avais plus de quatre heures devant moi, presque cinq en comptant les pauses dans des stations d’autoroute. J’adore aussi ces pauses dans les stations, elles me permettent d’atterrir dans ma rêverie pour la réalimenter par les commentaires des blogs que j’aurais pu recevoir, l’observation des gens. Ils sont fascinants à observer les gens. Un pique nique au bord de l’autoroute ou un déjeuner dans une cafétéria devient le moment de leur vie. Le choix du sandwich devient la priorité absolue, le « grand moment » de la journée, comme s’ils n’allaient pas oublier, trois minutes après l’avoir ingurgité s’il était parfumé au jambon de Bayonne ou à la rhubarbe.

J’aime me mettre à ses grands guéridons près des machines à café. A peu près la moitié des clients demandent à haute voix : « Bon, comment ça marche ? » ou appuie sur le bouton avant de mettre la monnaie en gueulant parce que ça ne marche pas. J’en avais parlé une fois dans un billet, des gens qui gueulaient parce que les machines étaient vides à l’heure de pointe, sans même se rendre compte qu’elles étaient vides parce que c’était l’heure de pointe.

J’aime écouter les conversations de personnes n’ayant rien à se dire (ayant passé deux heures de voiture ensemble). « J’espère que ça va bien rouler jusqu’à Paris. » « Oui, hein »… « J’espère qu’il ne va pas pleuvoir sinon on serait obligés de manger dans le séjour. » « Tiens, j’avais déjà pris ce sandwich, lors des dernières vacances, je ne me rappelais pas qu’il était aussi bon. » « Ah ! Tu as prise de la Vittel, il n’y avait pas d’Evian ? ».

Après, je vais pisser un coup me repoudrer. Non, monsieur, ce n’est pas la peine d’appuyer là, c’est le boulon qui retient le machin pour le savon, passez vos mains sous le robinet, il s’allumera automatiquement.

« Pour votre confort, nous nettoyons régulièrement cette toilettes » est affiché partout avec l’horaire de passage des employés qui doivent signer un truc. C’est vrai qu’elles étaient confortables : j’étais bien assis, comme dans un fauteuil. Comme si le directeur de la communication de ce grand groupe pétrolier désenglué de l’affaire Erika pense qu’on va retourner faire une plein dans sa station parce que c’est affiché qu’un coup de serpillère est passé toutes les deux heures.

Alors, je remonte dans ma voiture. Il me tarde d’arriver, répondre à ce commentaire que j’ai reçu à un billet de blog et que j’ai lu avec l’iPhone en prenant mon café. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui répondre ? Tiens ! Et si j’en faisais un billet de ces pauses café dans des stations préformatées, avec un mélange de vieilles femmes de ménage et de jeunes caissières accorte ?

Les kilomètres défilent, les pensées ralentissent. Ah ! Le péage. Penser à régler le régulateur sur 110.

Allez ! Une dernière pause ? Ouaip. Je suis dans les temps.

12 septembre 2010

Mec qui pisse

En 16 ans de Bicetre, je n'avais encore jamais vu ça. Un mec qui pisse sur les fleurs au milieu de l'Avenue Eugene Thomas. Heureusement, personne n'aura l'idée débile de mettre une photo dans son blog.




-- Post From My iPhone

Claude Chabrol est mort

Cela vient d'être annoncé par Christophe Girard, adjoint au maire de Paris (via Zette).

Un monument qui disparait...

11 septembre 2010

La jauge sèche

Quand on prend une voiture de location, on a toujours une période d'adaptation, plus ou moins longue selon la bagnole et l'endroit où vous conduisez. Du coup, vous ne faites pas nécessairement attention aux détails. Hier (voir mes billet précédents), j'avais trop de soucis en tête pour faire attention à tout.

Quand vous prenez une voiture, il faut :


  • la trouver sur le parking, ce qui n'est pas toujours facile (les employés du loueur le connaissent tellement qu'ils vous lancent les indications par onomatopées),


  • vérifier l'état de la carrosserie,


  • vérifier le kilométrage,


  • vérifier le niveau d'essence,


  • régler le siège,


  • régler les rétroviseurs,


  • éventuellement régler la ceinture,


  • trouver comment la démarrer.
N.B. : Tiens ! J'ai des bordel dans les puces quand je prépare mon billet avec OpenOffice.

Ensuite, il vous faut manœuvrer une voiture que vous ne connaissez pas dans un parking que vous ne connaissez pas et ça vous énerve. D'autant que c'est généralement au cours des premiers mètres que vous vous rendez compte que vous avez oublié de régler les rétroviseurs. Ensuite, il faut mettre un ticket dans un machin pour pouvoir sortir du parking. Vous ne savez plus où vous avez mis le ticket qui vous gênait en plus de vos propres affaires, de la clé de la voiture, du contrat de location, … Et vous vous retrouvez dans les bouchons.

Hier, j'avais une Mégane Break. C'est pas mal. Je vous la conseille. Mais le problème n'est pas là. C'est au bout de trois kilomètres que je me suis aperçu que le plein de la voiture n'avait pas été fait (il était au trois quarts).

Je remballe ma colère contre la société de location (compte tenu du très faible coût de la location, cette fois, je n'allais pas ronchonner) (il n'empêche 96 euros, c'est dérisoire) (15 week-end par an plus les vacances, ça me fait du 3000 euros par an pour rouler avec des voitures neuves)(comptez donc, hein, ce que vous coûte votre caisse, avec les 800 euros d'assurance, les 600 de parking, les pneus, les révisions, … et l'amortissement)(je parle pour les types qui n'ont pas de bagnole au quotidien)(fermons la parenthèse).

Je tripote l'ordinateur de bord et le truc me dit qu'il me reste 740 bornes avant de tomber en panne sèche : largement de quoi arriver à Loudéac.

D'ailleurs, arrivé à Loudéac, le machin m'indiquait qu'il restait 920 bornes.

Bordel ! C'était la jauge qui était nase.

Je ne sais pas si vous avez lu mes billets précédents : par les temps qui courent, j'ai quelques problèmes de carte bancaire...

Ce matin, je me dis « tiens ! Allons faire de l'essence et tirer de l'oseille. » L'expression « faire de l'essence » est stupide mais réellement usitée chez les ploucs.

Le plein se montait à 29€90 (je suis un homme rusé, j'avais environ 30 euros sur moi en liquide au cas où la carte était vraiment HS). Je paye par carte.

Ca passe. Sans appel au centre d'autorisation : la caution d'un euro, la veille, avait suffit à la décoincer. Je ne sais donc pas si mes droits (au serveur d'autorisation) sont rétablis. Tant pis.

Je vais à la banque. Tire 200 euros (pour rembourser le gros Loïc, demain soir, essayer de suivre ma comptabilité, sans compter les 35 euros 50 que je dois toujours à la Comète).

Je rentre à la maison SANS ALLER PRENDRE LE MOINDRE APERITIF.

Je regarde la jauge : le fait de faire le plein l'avait décoincée.

Amusant, non ?

Ne vous inquiétez pas : dès que je fais un paiement avec appel au centre d'autorisation, j'en fais un billet.

10 septembre 2010

Bas de plafond

Il faut que je vous raconte la suite de mon histoire de cartes bancaires de ce matin.

Résumé des épisodes précédents : le banquier m'avait dit « c'est bon, le gros, ta carte remarche ».

Me voilà rassuré et je vaque à mes conneries habituelles, à savoir raconter des conneries dans les blogs pour attirer des trolls « pro-euro ».

Subitement, à 10h34, je me dis « tiens ! Il est 10h34, il est temps que je me bouge le cul ». Caca. Brossage de dents énergique au cas où je rencontre quelqu'un. Douche. Slip. Chaussette. Caleçon (en plus du slip, les gonzesses sont difficiles). Tee Shirt. Veste.

J'étais pressé d'aller à la Comète pour tester ma carte bancaire et savoir si j'allais pouvoir rentrer en Bretagne normalement ou faire la manche pour me payer un billet de train. Je me dis « Tiens ! Connard ! Prends donc ton carnet de chèque! »

Evidemment, impossible de mettre la main dessus (finalement, il était au milieu de mon pantalon « de secours » dans mon sac de voyages que je ne vide jamais entre deux voyages). Un bon quart d'heure.

J'arrive à la Comète. Je dis à la patronne : « ah ! Je peux utiliser ta machine à carte ? » (oui, on se connait assez...) « oui ». Paf ! La carte ne passe pas. Arg... Elle (pas la carte, la patronne, essaie de suivre, bordel) me dit « Réessaie ». Paf ! Râté. Par contre c'est bizarre, on dirait que l'appel ne passe pas. « Ah ! Oui, on n'a plus le téléphone depuis ce matin, j'ai appelé France Télécom. »

J'ai payé mon café en espèces, j'ai dit au revoir (et bon courage parce que tenir un resto quand la machine à cartes ne passe pas, ce n'est pas une simple affaire) et je dois toujours mes 35,5 euros de la veille au patron qui me rappellera ça lundi, je ne peux pas penser à tout, non plus.

Je m'engouffre dans le métro et débarque chez le loueur au bout de 7 minutes. Il prend ma carte pour la caution et la passe dans la machine. Mon coeur battait, presque aussi fort que l'autre soir quand le système de réfrigération de la bière ne marchait plus. Il me tend l'appareil pour que je tape mon code. La transaction était de 1 euro (je ne sais pas pourquoi, je suis probablement devenu assez bon client). L'autorisation est passée...

Du coup, je ne sais toujours pas si ma carte est OK.

Pour l'anecdote, le porte-clé de la voiture était cassé donc je n'avais pas le numéro d'immatriculation ni le type. C'était une Renault avec ces espèces de cartes qui font que la voiture s'ouvre automatiquement quand vous approchez. Je ne savais pas le modèle de la voiture. Il a fallu que je m'approche de toutes les Renault et que j'essaie d'ouvrir les portes pour savoir si le machin se déclenchait à mon approche.

C'est en trouvant la bonne que je me suis rendu compte que l'immatriculation figurait sur le contrat.

Avec tout ça, je n'ai toujours pas eu le temps de lire les blogs des copains à part celui de Didier Goux qui raconte des bêtises sur mon compte.

Ah ! Merde ! J'ai oublié de mettre un pantalon, ce matin.

Au delà du plafond

La semaine dernière, je vous avais raconté mes déboires avec ma carte bancaire pendant mes vacances. Je vais vous les rappeler car vous ne faites attention à rien et vous avez oublié. Ou vous ne m’avez pas lu : c’est pire mais compréhensible…

Je résume : quand je loue des voitures, une « autorisation » est demandée à la banque pour le paiement mais aussi pour la caution. Comme j’ai loué deux voitures, le montant des cautions s’est élevé à 2000 euros. Les cautions n’ont pas été débitées mais ont été bloquées un mois. Avec les autres frais (séjour à Bruxelles, aller retour à Tours, assurance de l’appart et de la bagnole et location des voitures), le montant total étant mignon tout plein. A un moment, je vais pour régler un plein d’essence : la machine me dit « prout ». J’appelle le banquier qui me dit « Hé connard, t’as dépassé les 4100 euros auxquels tu as droit, va te faire foutre ». En plus poli mais dans le fond, ça revenait au même.

Dans la journée, j’avais réussi à obtenir ma conseillère financière préférée que j’espère bien revoir demain qui m’avait débloqué la situation en augmentant les plafonds temporairement. « Cher Monsieur, j’espère qu’ainsi vos vacances se dérouleront bien, en cas de problème ne vous inquiétez pas, vous m’appeler à ce numéro et au pire, je demanderai à l’agence du coin de vous remettre de liquide, passez de bonnes vacances, gros bisous ».

Hop. Les vacances se passent. La vie reprend. Le travail aussi, malheureusement.

Samedi dernier, je vais tirer 100 euros pour bouffer dans mon rade favori le samedi et le dimanche. La machine me dit « prout » à nouveau. Le dimanche, ça marchait, du coup j’en retire 200 en pensant à mes œuvre sociales (les Rmistes du coin qui me taxent toujours 20 ou 50 euros pour me rembourser dès que le pognon arrive sur leur compte).

Hier soir, j’avais rendez vous avec le gros Loïc – qu’il soit béni – à l’Amandine. Je m’en vais tirer de l’oseille histoire d’avoir de la marge, pour la route, aujourd’hui. La machine me dit prout. Ah ! Merde ! Ca commence à bien faire.

Je reviens à la Comète où j’avais rendez vous avec Florent, un jeune blogueur du Modem. Je ne pouvais pas louper ça, c’est le dernier.

En fin de soirée, je paye par carte. La machine me dit « prout ». Je recommence. Aie.

Me voilà mal ! Je devais partir en Bretagne le lendemain (aujourd’hui, donc) et devais donc envisager quelques frais.

Je rentre à la maison un peu soucieux. Je consulte mes comptes. Tout va bien. J’appelle ma banque mais à cette heure tardive, personne ne répondait. Vous allez penser « Ah ! Mais quel con ! Evidemment que la banque est fermée à cette heure ! » Vous avez tort, ce n’est pas si évident : la plupart des banques ont un service 24h/24 au cas où un client soit bloqué avec sa carte, justement ! Imaginez un type qui doive réserver un avion en urgence à San Francisco à 15h, avec le décalage horaire, il est 23 heures en France. Imaginez un chef d’entreprise qui doive payer son hôtel à Tokyo à 9 heures du matin. Paf ! 1 heure, chez nous. La tronche des deux si la carte ne passe pas et qu’il n’arrive pas à joindre sa banque…

Bref…

Ce matin, je me lève quelque peu stressé et à huit heures, j’appelle ma banque. Un monsieur très charmant décroche immédiatement, je lui explique mon problème, il regarde… Paf ! Mes plafonds temporaires mis en place suite à mon problème d’août avait été supprimés et remis au niveau minimum, ceux que j’avais eu en ouvrant mes comptes dans cette honorable institution, à l’été 1985, alors que je n’étais même pas encore salarié, autant dire zéro.

Fort compétent, le monsieur me débloque ça, jusqu’à fin novembre, le temps que je rencontre ma conseillère financière favorite. Je vais lui passer une avoinée discrète (les plafonds temporaires datant du 13 août, ils auraient du tenir un mois complet… J’ai des collègues informaticiens qui méritent des claques).

Me voila sauvé.

09 septembre 2010

Injustifiable

Dans leur lutte pour je ne sais quelle connerie, des crétins justifient qu'on puisse bruler des livres.


-- Post From My iPhone

08 septembre 2010

Au boulot @gularu et @vallenain

Il parait que Justin Bieber même pas nu occupe 3% de Twitter. Faudrait-il tout ça pour diffuser toutes ces photos ?

Va falloir que mes deux associés se remettent au boulot pour rattraper ça...

07 septembre 2010

La solitude, pour un moment parfait ?

Hier soir, j’étais tout seul à la Comète. Le gros Loïc est bien revenu à Bicêtre depuis quelques jours mais Corinne et sa mère sont de retour et il reste avec elles, à l'Amandine. Djibril est au repos pendant quelques jours. Tonnégrande est rentré de bonne heure. Le vieux Joël est en vacances. Jim ne travaille plus là.

J’allais écrire que j’aime bien ces moments de solitude, accoudé au comptoir, à regarder les gens, autour de moi… Mais il n’y avait personne à observer à part le patron et le nouveau serveur, Yannick, plus un gugusse inconnu buvant de la bière en terrasse, attendant sa fiancée.

Ca fait des années que je pratique ces moments de solitude, soit au bistro mais aussi pendant les vacances. Une soirée de temps en temps n’est pas assez mais deux ou trois journées par an sont très agréables. Pour ça, il faut être client de bistro et ne pas rester seul par la contrainte, comme malheureusement beaucoup de personnes, j’en connais beaucoup, comme le vieux Camille, dit « pue la pisse » qui attend d’être en retraite – et je dis ça le jour de la grève, amusant non – dans quelques mois, pour s’emmerder encore plus, n’ayant plus pour seule occupation de discuter avec les patrons et clients de bistros qui le supportent encore.

J’aurais pu faire un billet sur Camille. Je pense que j’en ferai un, un jour, sur le blog politique, soit pour dénoncer la solitude soit pour faire son éloge funèbre. Je ne plaisante pas mais ceci est mon blog bistro, on est là pour raconter des conneries entre andouilles, plus ou moins séniles.

Hier soir, donc, tout seul, je pensais aux bons côtés de la solitude et au billet d’Eric, à propos des moments parfaits.

« Un soir, je suis loin de chez moi. Je séjourne dans un hôtel bas de gamme, dans la zone industrielle d’une petite ville de province.

J’écoute de la musique à la radio. J’ouvre un livre. Je regarde par la fenêtre qui donne sur le parking de l’hôtel: trois voitures sont garées. Un camion passe au loin.

Dans ce décors un brin cafardeux, sans compagnie (et sans connexion Internet!), tout est réuni pour faire de ce moment un épisode terne se sans intérêt. Et, pourtant, c’est un moment parfait. »

J’ai des goûts de luxe et surtout je prends uniquement des hôtels à côté des bistros (et Twitter sur iPhone permet d’avoir de la compagnie dans sa solitude). Mes décors ne sont pas cafardeux mais je comprends très bien ce qu’il voulait dire. Je me rappelle par exemple d’hôtels pourris lors de déplacement professionnels. Le dernier était à Brest pour un gros client qui avait décidé de faire lui-même les réservations de mon hôtel afin d’économiser des sous. En fait, c’est sa secrétaire qui avait choisi l’hôtel sans se rendre compte (je lui en avais parlé le lendemain, les fois suivantes, elle avait choisi des hôtels dans le centre). Le désert complet. Le cafard dont parle Eric. J’avais été me promener. Les bistros fermaient, j’étais au cœur d’une zone commerciale sans intérêt. Sans Internet (c’était avant l’iPhone).

Pendant mes vacances, il m’arrive de choisir un compris. La solitude bien entourée.

Cet été par exemple, j’ai passé une nuit à Bruxelles (mais j’avais passé la veille la soirée avec Monsieur et Madame Poireau donc les lieux m’étaient familiers). Du coup, dans une semaine suivante de vacances, je me suis expatrié à Aurillac pour une soirée (voir le billet que j’avais fait sur le festival).

J’avais pris le risque de me faire engueuler par Scourti (lectrice du Cantal) ce qui n’a pas loupé mais je voulais ce « moment parfait ».

Pour moi, c’était le repas, en terrasse d’une espèce de brasserie pour dîner (un bon dîner, les « décors un brin cafardeux » ne sont pas pour moi). Je ne vais pas le raconter ici. D’ailleurs l’essentiel de mes observations était dans mon billet. Je pourrais évoquer la famille à ma gauche qui s’était mis en terrasse pour que les gamins ne fassent pas chier les clients, sans se préoccuper des clients en terrasse. Je pourrais aussi parler de ce couple de jeunes, probablement la première fois qu’ils partaient en couple et qui en étaient parfaitement ridicules avec leurs attentions diverses.

Ce moment parfait commence au moment où vous avez visité la salle de bain de la chambre d’hôtel (avant vous avez des préoccupations qui vous empêchent de décompresser) et s’arrêtent en finissant le petit déjeuner (il faut penser à refaire les valises, ne rien oublier, gueuler parce qu’on n’a pas mis l’iPhone en charge, …).

Ces moments de solitude ne seraient pas parfaits si vous ne saviez pas qu’ils ont une fin, en l’occurrence, pour moi, la poursuite des vacances, au Canton puis chez le Coucou avec un détours vers les Castor.

Pour Camille, la solitude a un côté définitif. Insupportable. Moi j’étais bien, seul dans mes rêveries. Avec deux armes : ma vue et mon iPhone.

04 septembre 2010

02 septembre 2010

Générateur de biographie

C'est totalement inutile donc parfaitement indispensable, le générateur de biographie de Lolobobo. Ce type est taré.


"Nicolas J. Un homme dont les nichons nous bouleversent... .

De notre correspondant à Le Kremlin-Bicêtre

[Photo] - Le nouvel ouvrage de Nicolas J. sera indéniablement une référence de la rentrée litéraire«Il est sur que Nicolas J. est sûrement le plus grand blogueur du monde» c'est ce qu'a affirmé Michel Brice dimanche dernier à un parterre de journalistes rassemblés à Le Kremlin-Bicêtre pour le rencontrer.
Cette déclaration de Michel Brice nous pousse à revenir sur la carrière de J.. Né en 1966 Nicolas J. n'a eu cesse depuis d'épater la galerie par ces incessants apports dans le monde de la culture, des sciences en particulier au sein de la «confédération des blogueurs de Le Kremlin-Bicêtre de France et de Navarre» puissante association créée par Napoléon quand il prit le pouvoir un dimanche peu avant l'heure du repas.
Nicolas J. a entamé son chemin vers la gloire en inventant les bites qui devinrent depuis le summum de la distinction pour tout homme moderne. En effet qui depuis n'a pas exhibé fièrement ses bites à la foule envieuse ? Pour cela, les habitants de la planète entière et en particulier de Le Kremlin-Bicêtre lui sont reconnaissants.
C'est par un beau jour en août que J. a rencontré Petite Shaya et décida de la conquérir grâce à son charme et au prestige que lui avait donné l'invention des bites. Petite Shaya dira pourtant plus tard «ce qui m'a fait le plus craquer chez Nicolas, c'est la proéminence de ses nichons!». Elle ne s'en est d'ailleurs jamais remis depuis.
15 ans plus tard il découvre dans une librairie poussiéreuse de Le Kremlin-Bicêtre un livre de Michel Brice intitulé : les bites poussent sous les nichons de Petite.
Pour Nicolas J. c'est une révélation, il s'attelle à la rédaction de :«Les blogueurs de Le Kremlin-Bicêtre gouverneront en août », Une œuvre majeure qui l'occupera jusqu'à ce qu'il atteigne 44 ans cet opus sortira en librairie dimanche prochain.
Le livre est tant attendu que son éditeur prétend pouvoir gagner, grâce à sa publication, une somme qui pourrai atteindre 17 euros et cinquante cents.
Comme l'a si justement fait remarquer Michel Brice «Ce livre est une œuvre impérissable que J. a écrit avec ses nichons sans aucune concession.».

Nous vous redonnons les cordonnées du livre et de l'auteur :
«Les blogueurs de Le Kremlin-Bicêtre gouverneront en août»,
par Nicolas J.
aux éditions Dubois,
Prix public 17 Euros TTC"

01 septembre 2010

Drame au Kremlin-Bicetre

Le machin pour la réfrigération de la bière pression est cassé. Heureusement que la bière blanche (le machin, sur la photo, derrière la Grim) est avec un autre système.

A la guerre comme à la guerre.

Réparation demain matin. Kremlin des Blogs oblige !


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