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31 mai 2012

Bon anniversaire, @Cycee !

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Cycee, l’impératrice blogueuse, mais je suis en retard pour traditionnel billet, le travail ayant occupé ma pause déjeuner.

Quand on cherche « blog cycee », cette andouille de Google nous sort tous les blogs de « lycee » : je n’ai pas trouvé son ancien blog. Même en mettant des guillemets, je ne trouve pas. Je ne peux donc pas dire depuis combien de temps je connais la dame mais ça ressemble à une éternité. Probablement environ 5 ans. Je l’ai croisée dans la vraie vie lors de ce grand Kremlin des Blogs qu’on avait fait en août 2008, décision qu’on avait prise dans les commentaires, dans son vieux blog (je ne sais plus qui était le troisième larron).

A l’échelle des blogs, ça parait une éternité. L’impression est bizarre. J’ai l’impression que notre rencontre bloguesque est très récente mais j’ai aussi l’impression qu’elle a toujours été dans mon paysage de blogueur.

Je lui souhaite néanmoins un bon anniversaire et tout ça.


N.B. : Pour illustrer ce billet, j'ai fait une habile recherche Google. Si j'avais retenu la pouffe, mes copains blogueurs auraient été contents mais je me serais fait engueuler par Olympe mais CC ne ressemble pas du tout au Père Noël..

30 mai 2012

Trois comptoirs

J’ai vaguement parlé de ma soirée d’hier soir dans le blog politique. Tonnégrande ne pouvait pas venir hier soir. Le vieux Joël ne vient quasiment plus au bistro. Djibril est au Sénégal. Alain travaille le soir, cette semaine. Le vieux Jacques ne vient plus à la Comète en semaine. Marcel le fiacre est parti en voyage, dans le nord de l’Italie. Patrice bosse de nuit et part de bonne heure. Le gros Loïc a à nouveau disparu. Corinne et sa mère sont en vacances.

Etrange ambiance.

Quand je suis arrivé à la Comète, vers 19h20, il y avait un type au comptoir et quelques personnes en terrasse. Je connaissais le type. Je pense qu’il était client de l’Aéro du temps d’Abdel, il y a quatre ou cinq ans. Je ne l’avais pas vu depuis. Je me suis mis à le dévisager, essayant de me rappeler si nous étions potes ou pas. Impossible de m’en souvenir. Il est rapidement parti et j’ai demandé à Yannick s’il venait souvent. A priori oui. C’est donc au comptoir de la Comète que je le croisais. Sans le savoir. Une espèce de routine. Je m’installe dans mon coin du bar, je discute avec mes potes tout en lisant mes mails dans l’iPhone, comme si j’étais coupé du reste du monde. Visiblement, il n’y a que vers 20 heures, que je me réveille.

Pas hier.

A moins le quart, je suis allé à l’Amandine où il n’y avait personne. J’ai discuté longuement avec le patron, de choses et d’autres, de la santé des bistros, surtout. Nous papotons souvent, tous les deux. Je dois être différent des clients habituels et, surtout, je suis souvent au comptoir quand il est oisif, en fin de journée.

Tiens ! J’ai pris une étrange habitude. Quand un pote me demande par SMS dans quel bistro, il peut me rejoindre pour m’offrir un verre, je raconte un bobard. Généralement, je dis « à la Comète dans dix minutes. » Comme si je tenais à mes habitudes. J’ai encore fait le coup au vieux Jacques lundi midi (férié). Alors qu’exceptionnellement, j’étais au Petit Relai. J’avais décidé d’y aller puisque c’est le seul bistro où j’étais sûr de trouver du monde connu. Je pensais d’ailleurs y trouver le vieux mais il n’y avait « que » Ramdane. J’ai envoyé un SMS au vieux : « Tu bois où ? » ; il m’a répondu « Tu es où ? » ; j’ai dit « A l’Aéro, dans 10 minutes », ce qui m’a obligé à finir mon verre cul sec et à bouger immédiatement…

Hier, j’ai quitté Michel, le patron de l’Amandine, vers 20h10, en retard sur mes prévisions puisque je comptais aller à l’Aéro avant 20 heures pour regarder François Hollande, à la télé. En fait, il a commencé à causer vers 20h20. Tout est minuté ! D’ailleurs, Karim, le patron de l’Aéro, était à moitié surpris de me voir (je passe rarement en semaine). Il restait deux clients. René et Shérif. Tous deux ivres morts. Karim, à jeun, avait commencé le ménage, mais plus par raison que par envie de fermer sa boutique.

Je lui ai demandé de mettre la télé et nous avons un peu papoté en attendant Hollande. C’est rare, tant il est rarement capable de tenir une discussion… Quelques clients sont arrivés mais j’étais bien le seul à regarder la télé. J’avais l’impression que tout le monde s’en foutait alors qu’ils étaient passionnés pendant la campagne.

Un peu après, une femme est arrivée. Un peu plus jeune que moi, une habituée. J'ai oublié son prénom. Peut-être Yvette. Je ne peux pas la blairer. Une alcoolique sans forme qui braille au comptoir. Il y a deux mois, je l'ai quasiment virée de la Comète, tellement elle était pénible. Ce genre de personne qui croit que tout le monde est au comptoir pour parler avec elle. Je l'avais revue depuis. A mon grand soulagement, elle me faisait la gueule et avait refusé de me serrer la main. Pas hier soir, elle était de bon poil. Elle s'est installée dans la salle du fond avec René. Je me demande bien ce qu'ils avaient à se dire, ces deux pochetrons de la com

J’ai enfin pu faire un « livetweet normal ». Il s’agit de reprendre certains propos de la personne qui parle à la télé et de les commenter ou de les répétés simplement pour faire croire que c’est une belle phrase ou un propos intelligent. Pendant la campagne, soit j’étais au QG de campagne dans l’incapacité de me concentré, soit je faisais semblant de regarder la télé tout en étant à la Comète où il n’y a pas de télé.

A 20h45, j’étais de retour à la Comète. En avance par rapport à mon horaire normal. L’Aéro a fermé quelques minutes après. Je suppose que Karim a réussi à foutre tout le monde dehors. C’est étrange : il est resté ouvert uniquement pour que je puisse regarder le Président de la République à la télé…

Quand je suis arrivé à la Comète, Christian, dit « le Poissonnier », en partait. Du coup, il resté. Il a confié son sac de crevettes à Yannick pour qu’il le mette au frigo. Nous avons discuté quelques temps mais je sentais que Christian avait commencé à boire un peu trop tôt. Alors il est parti. J’avais parié avec moi-même qu’il oublierait ses crevettes. J’ai gagné. Je l’ai quand même rappelé avant qu’il ne traverse le carrefour.

Ramdane est arrivé un peu après. Mon ancien colloc a trouvé une chambre juste à côté depuis le début du mois. Je ne sais plus quel mois, d'ailleurs. A partir de demain, je crois, il habitera au Petit Relai qui loue des chambres au mois. Il arrive souvent vers 21h ou 21h30. Je suppose que l'ambiance doit se dégrader, au Petit Relai, lorsque Jacky le boucher commence à être un peu trop saoul. Dans le temps, il venait à l'Amandine, mais il devenait insupportable.

Yannick a commencé à rentrer les tables et les chaises des deux terrasses. Les derniers clients de la salle sont partis après avoir payé. Yannick allait donc pouvoir faire sa caisse ; il nous fallait régler à notre tour pour le libérer.

Alors nous sommes partis, Ramdane et moi. Il habite un peu plus loin que moi. On s'est salué au niveau de l'entrée de mon immeuble, comme tant de fois depuis qu'il habite là.

(photo)

29 mai 2012

La bière ne fait pas grossir !

Il y a des rumeurs qu’il convient de faire taire. Une étude scientifique a prouvé que la bière n’aurait aucun impact sur la bedaine. Les « abdos Kronenbourg » n’existent pas. Les buveurs de bière sont généralement des bons vivants qui ont un joli coup de fourchette. Leurs ventres n’est qu’à imputer sur leurs épouses qui préparent des repas trop riches.

El Camino et Melclalex peuvent être rassurés, de même que JJU, Yann, Romain, Didier, Gildan, Pierre, FalconHill, Poireau, Dada, Politeeks et Gularu. Y’en a qui vont gueuler parce que je les mets dans les gros. Tant pis. Tiens ! Je vais ajouter Romain P. Il devrait finir gros.

Par contre, nous allons mener une étude sur les buveurs de bière pas gros, tels Philippe, Seb, David, Marco, Antoine, Authueil, Olivier, Dedalus, Homer, Gaël, NicoCerise, Louis, Jean, Mehdi, Marc, Eric, Mtislav, Rimbus, Sarkofrance, P’tit Louis, Nicolas et Bembelly.

Je ne cite aucune gonzesse dans mes listes, vous comprendrez pourquoi.

La présence de Marc Vasseur, Mehdi et David chez les maigres et de « certains » chez les gros montre, que la bière n’a pas le même impact sur la coiffure chez mes maigres que chez les gros. Mais ceci n’est pas scientifique : l’échantillonnage n’est pas assez important.


Bon anniversaire @faistoilabelle !

J’ai connu Virginie à la grande époque du Wikio, quand elle était « number one » du Multithématique, suivie par Gaël et FalconHill, à une époque, je connaissais par cœur ce classement. Elle faisait un peu une passerelle entre « ma blogosphère » (très politique mais pas que…) et les autres blogs, plus personnels, probablement plus féminins. Ce qui me frappait, c’est la similitude entre ses pratiques de blogage et les miennes (de la productivité et des liens !).

Du coup, on s’est rencontrés, récemment, dans la vraie vie, près de mon boulot, alors qu’elle venait de sa province pour quelques réunions à Paris.

Aujourd’hui, c’est son anniversaire. Je ne devrais pas le dire mais elle l’annonce sur son blog… : 40 ans. C’est donc une gamine.

Bon anniversaire !

N.B. : C’est une grande semaine, pour l’anniversaire des blogueuses. Hier, c’était celui de Mrs Clooney et, bientôt, c’est celui de Sissi.

28 mai 2012

Bon anniversaire @mrsclooney !

On me dit dans twitter que ce serait l'anniversaire de notre Mrs nationale et je n'ai à lui offrir que photo de Bicêtre.

Rendons lui néanmoins hommage. Pilier des leftblogs, gauchiste de charme, d'espoir, ...

Une discrétion talentueuse, une beauté légendaire, un charisme élégant, des nichons somptueux. Ah merde je pars en couilles !

Bon anniversaire Madame !

Journée de la dépendance

Je m'occupe du vieux Jacques. Raffarin peut me remercier.

26 mai 2012

Sondé

Je venais de replonger dans un vague sommeil parfaitement réparateur quand mon téléphone s'est mis à sonner. Je décroche par politesse. C'était une petite dame d'Ipsos (ce que j'ai appris après) qui voulait me sonder à propos du boulot. Le sondage était payé par ma boite (très grosse) pour mesurer la satisfaction des employés.

Ca duré 21 minutes (il était exactement 9h30 quand le téléphone a sonné) ce qui est énorme, d'autant plus que je n'avais pas mes lunettes (ça ne parait pas mais je suis très myope). 

Cela dit, on s'en fout. Je fais ce billet au cas où un des grands patrons passe ici : ça ne sert à rien d'intégrer les cadres supérieurs du siège à ces sondages, nous ne sommes jamais en relation avec les clients, nous avons les meilleures conditions de travail qui soient avec strictement aucun horaire à respecter tout en étant au courant de tout pour raison professionnelles. Sans compter qu'on n'a strictement aucun problème d'information (le chef direct est au conseil de direction) ou de hiérarchie (on déjeune ensemble plusieurs fois par semaine).

Je rappelle par ailleurs qu'au bout de cinq minutes, on commence par répondre n'importe quoi aux questions car on se demande si elles n'ont pas déjà été posées précédemment.

Enfin, les questions pourraient être posées sur l'Intranet de la boite, ça coûterait moins cher et ça ne réveillerait pas les salariés à des heures abominables. Je rappelle que j'avais deux Kremlin des Blogs cette semaine, dont un jeudi qui s'est terminé à une heure catastrophique me laissant quatre heures de sommeil et que hier c'était vendredi donc je suis sorti sans retenue (mais sans abus).

Je suppose que la Direction des RH va pouvoir afficher une certaine satisfaction lors du dépouillement : les salariés ne peuvent pas répondre à un sondage qu'ils sont mal informés, par exemple, alors que s'il le sont, c'est purement par négligence, en oubliant de lire les nombreux machins de communication interne.

Je vais me recoucher.

Edit : j'ai oublié de préciser que mon bureau est en face de celui du DRH que je vois donc plusieurs fois par jour. On se tutoie et tout ça.

25 mai 2012

CR

Le Kremlin des Blogs d’hier soir fut de haute volée et surtout un peu différent des autres. Le changement, c’est maintenant.

Par quoi commencer ?

Par le commencement ? C’était à midi, hier, j’ai déjeuné avec le vieux, j’en ai fait un billet.

L’après-midi, j’avais deux réunions : une de 16h à 17h et l’autre de 17h à 18h30. La première réunion n’était pas finie à 17h. Ma chef est allée à l’autre à ma place. A 17h40, la première réunion s’est terminée. J’aurais du rejoindre l’autre mais j’ai décidé de sécher, ça m’aurait fait arriver au KdB trop tard. J’ai donc fait un billet rapide sur le blog politique pour masquer celui du matin qui était raté et je me suis cassé rapidement. Du coup, exceptionnellement, j’étais au KdB en avance.

Le vieux m’attendait en terrasse avec Tonnégrande et Princesse. C’était la première « journée d’été » et nous étions bien. Ce qui ne m’a pas empêché d’aller boire des verres au comptoir avec Tonnégrande puis, finalement, le reste de la troupe.

Sont arrivés : Mipmip, Scoerpix, Seb Musset, Gildan, Dagrouik et Martin P.

Peu après est arrivé Gularu mais il n’est pas resté assez longtemps, cette andouille, ce qui est d’autant plus dommage que la soirée a fini tard. J’ai oublié de le prendre en photo ce qui est dommage : il était habillé en « pantacourt long » avec des chaussures rouges. Je vais en parler à son associé de manière à ce qu’ils revoient les codes alimentaires de la boite. En fait, c’est récurent. A chaque Kremlin des Blogs, je suis le seul type habillé normalement, à savoir avec une cravate.

Gularu était avec un pote. Je crois qu’il s’appelait Fabien mais on s’en fout un peu. Il a un blog, aussi, mais j’ai oublié l’adresse. Je trollerai donc quand Gularu me l’aura filée.

Humafred est arrivé de loin vers 20h.

Vers 20h30, David est arrivé. Il était en retard, c’est mal, j’ai été obligé de me sacrifier pour boire un dernier verre avec lui avant de passer à table.

Un peu après, j’ai pris les choses en main : tout le monde à table, bordel. Puis j’ai pris les commandes.

Juju est arrivée alors que nous étions déjà à table mais elle avait passé la commande par Twitter.

Chose incroyable ! A 22h15 nous avions fini de manger, du coup, on a pu se barrer avant 22h30.

Pour rejoindre le Kabice (ex Danton). Le patron nous a trouvé de la place en terrasse.

Ce n’est pas toujours facile de bosser le matin quand on se couche à 2h…

Seat Wii

Je ne voudrais pas prendre le job de blogueur bagnole à El Camino. Il n'empêche qu'en bas de l'immeuble où je bosse, il y a un bureau avec des gens qui travaillent et reçoivent régulièrement des voitures des différentes marques du groupe Wolkswagen (souvent des grosses Audi).

D'après des collègues (les mêmes qui étaient persuadés que le QG de campagne de Nicolas Sarkozy s'installerait ici), il s'agirait d'un service qui prête les voitures à des journalistes pour des essais.

C'est ainsi que je peux affirmer aujourd'hui qu'une nouvelle Seat va bientôt sortir. Ils en ont reçu une quinzaine, hier. Elles sont alignées en double file, avenue de Suffren, ce matin.

Si je peux rendre service...



24 mai 2012

La Villa Corse

La Villa Corse est sympathique restaurant situé tout près du Métro Cambronne, dans le 15ème arrondissement. Superbe décor, sympathique repas, un peu trop salé. Je vous parle de l'addition. Je vous le conseille. Sauf si vous êtes pauvres.

Voir la photo de la salle en haut à gauche, ce qui vous demandera d'opérer une rotation de votre écran vers la gauche ou de votre tête vers la droite. Attention si vous êtes au bureau. Vos collègues vont se foutre de votre gueule.

J'y étais en réunion des Caviar'Leftblogs avec le vieux. Il s'est bien tenu.

@Humafred aurait du être avec nous mais a été retenu en Bretagne. Le vieux a appelé @gularu  mais il n'était pas disponible. Quant à moi, je me suis rendu compte que j'avais totalement oublié d'inviter mes habituels compères d'agapes, @Pierre_Danet et @Hypparkos.

Quelqu'un a-t-il un truc pour remettre automatiquement les photos de l'iPhone dans le bon sens ?

Avec l'apéritif (champagne pour moi, Ricard pour lui - il semble ne pas encore avoir admis que nous avons gagné les élections), nous avons eu droit à des olives noires et ensuite une petite soupe dans une odieuse verrine.







Tant qu'à faire, conservez la tête inclinée, ça vous évitera définitivement de passer pour un con au bureau. Ensuite, l'entrée : un millefeuilles de légumes :





L'entrée (et le reste) était accompagnée d'un sympathique vin Corse (on ne recule devant rien) :


Le plat, quant à lui, était composé d'un assortiment de pièces de cochon. Dans le cochon, tout est bon.


C'est visiblement à ce moment du repas que je me suis rappelé que je n'avais aucun logiciel, au bureau, me permettant de retourner les photos et qu'il était donc préférable que je retourne l'iPhone avant de prendre les photos.

Un mousse de fruits divers en dessert avec une petite boule de glace.




Un petit café ensuite. Le vieux voulait qu'on se tape un digestif, mais je suis sérieux, moi. Je bosse cette après-midi et j'ai un Kremlin des Blogs, ce soir. 

Pendant le repas, un lascar est passé près de nous. Je l'ai regardé et il m'a semblé le reconnaitre. D'après le vieux, c'est Lizarazu. Je ne suis pas sur. Il mangeait en face de lui.


C'est la Villa Corse



23 mai 2012

Retour de KdB

Notre envoyé spécial a suivi Politeeks, vieux blogueur ayant changé de nom, le précédent faisant penser au cri d’un cochon, pendant qu’il rentrait du Kremlin des Blogs, hier soir. Notre envoyé spécial n’étant pas équipé d’éthylotest, nous ne pouvons rien confirmé.

Il est parti avec ses habituels compères, notamment Seb Musset et Gildan, mais aussi Juju, Cyril et quelques autres dont au sujet desquels j’ai oublié. Probablement, Zeyes et Richard III. Par pure décence, nous ne dirons pas ce qu’ils ont fait entre le départ du Kremlin-Bicêtre vers 22h30 et le départ du lieu d’après. Toujours est-il qu’il voulait prendre le dernier métro…

Politeeks a tenté de prendre le métro en essayant l’application de son iPhone qui lui a donné deux rames qui n’existaient pas sur la ligne. Interviewé, il nous dit : « méfiez-vous comme la preste de cette saloperie pour Iphone/android. » 

Désespéré, il a décidé de rentrer en bus de nuit, dont l’iPhone donne correctement l’horaire. Il fut alors pris d’une désespérante crise d’asthme absolument pas liée à la consommation excessive de produits jaunes et mousseux. Des policiers témoins de la scène ont alors proposé d’appeler les pompiers. Courageux, notre blogueur s’est empressé d’ingurgiter par un conduit inconnu une dose de Ventoline.

Si j’ai bien compris, les keufs (je parle « jeune », maintenant) sont montés avec lui dans le bus.

Il nous raconte la suite : « Un peu plus loin, monte un groupe de jeunes propres sur eux (blancs pâles) qui parlent fort, et ne voient pas les flics à deux mètres derrière eux.  « Blabla la gauche, pfff blabla .. et maintenant les flics vont plus rien foutre ces fainéants. » 

Les policiers entendent : « messieurs, descendez contrôle de police, papiers etc » Lle jeune : « on a rien fait, et mon père » « Outrage a agents, tu veux la rebellion aussi ? » »

Le bus repart.

Deux noirs (je ne sais pas s’ils sont gros et fréquentent la Comète) explosent de rire. Il leur demande pourquoi. Un des deux répond « quand les flics vont voir la coke dans la poche du plus petit, ça va être vraiment leur fête. »

Selon Politeeks, les jeunes seraient des jeunes pops (des bébés Copé, en clair) ayant participé à la campagne de l’UMP dans Twitter.

22 mai 2012

Les cons de la cantine

La cafetière à capsules Nespresso du bureau est cassée. Du coup, les gens prennent du café au distributeur normal : on met des sous, un gobelet tombe, le café coule, on prend le gobelet et on dit « merde » parce qu’on a oublié de dire à la machine qu’on ne voulait pas de sucre. Ce qui m’amuse, ce midi, c’est que les gens ont gardé le réflexe. Ils lavaient leur tasse, ce qui est normal. Ils lavent maintenant leurs gobelets, ce qui fait que les bords de l’évier sont remplis de gobelets renversés en train de sécher.

Cela dit, mon billet du jour porte sur la cantine, pas sur la machine à café. On pourrait en dire des tonnes, à propos de la cantine. Du RIE, plutôt, c’est plus classe : Restaurant Inter Entreprise.

Tiens ! Ce midi, une jolie jeune fille bouchait le passage dans l’espace où on « remplit » nos plateaux. Elle discutait avec d’autres jeunes filles mais moins jolies. Je suppose qu’elles attendaient la cuisson d’un steak haché. Elles bouchaient le passage et je n’arrivais plus à avancer avec mon plateau. Je dis « Pardon » mais elles ne bougent pas. Alors, je passe en force. La jeune fille me hèle : « Hé ! Vous pourriez dire pardon ! » Moi « Ha mais j’ai dit pardon, vous n’avez pas bougé. Vous bouchez le passage en emmerdant tout le monde et vous voudriez que je présente des excuses. Connasse ».

La cantine est le lieu idéal pour observer le sans-gêne des gens. L’autre jour, j’étais en bout de table avec un collègue et un gugusse se pointe, demande l’autorisation de se mettre à notre table et se met à côté de mon collègue. Un type qui voulait manger avec lui devait passer derrière moi pour s’asseoir (certaines rangées sont très resserrées, c’est chiant). J’essaie de me pousser pour me lever mais il bloquait le passage, alors j’avance à fond, rentrant le ventre et tout ça, mais je n’ai pas pu gagner beaucoup, alors je me repousse. Le type s’impatiente et me dit : « Ah mais ça ne va pas être possible, là ! » J’ai manqué de présence d’esprit. J’aurais du lui répondre : « Ah ! Mais on a autorisé votre collègue à se mettre à votre place, pas vous ! » ou « si tu te poussais un peu connard, je pourrais me lever pour te rendre service ! » mais je suis resté poli.

J’aime bien aussi, quand la cantine rejoint la vraie vie.

Il y a à Bicêtre un connard (mais genre armoire à glace, donc on n’ose pas trop l’engueuler contrairement à d’autres) ivrogne qui n’arrête pas de parler de choses complètement inintéressantes. Il avait disparu quelques temps. Les mauvaises langues disent qu’il a fait de la prison. Il en avait déjà fait avant assez longtemps pour un motif très grave que je n’exposerai pas ici sauf si vous me payez une bière : il a purgé sa peine. Du coup, il est revenu dans le quartier il y a quelques mois et nos rapports s’étaient rafraichis. Je veux bien tolérer les ivrognes mais après une journée de 8 heures de travail et 3 de blogage, j’aime bien aussi souffler.

Il y a une quinzaine de jours, j’avais calmé le jeu en lui expliquant que j’étais comme ça, que je n’aime pas trop parler donc il ne faut pas trop me parler…

Lundi dernier (pas hier, le précédent, andouille), j’arrive à la cantine. Ben oui, c’est un billet à propos des cantines, pas des ivrognes de Bicêtre, pour une fois. C’est lui qui était le chef. Il faisait le remplacement et avait en charge de remplir nos assiettes. Heureusement que j’étais réconcilié. Ca me faisait rigoler, il faisait correctement son boulot, présentant bien les plats et tout ça, mais prenant son temps, les gens gueulaient. Je l’ai revu mardi (nous avons un peu discuté, l’effet de surprise nous avait coupé le sifflet, la veille) mais mercredi je suis parti en week-end pour ne rentrer qu’aujourd’hui : je ne l’ai pas revu.

Par contre, hier, je suis arrivé à l’Aéro après mon trajet en train en provenance de la Bretagne. Karim, le patron, me dit que le gugusse était passé dans la journée et avait dit qu’il m’avait vu. Ne sachant plus mon prénom, il m’a décrit : « Mais si tu sais, le gros crépu un peu raciste. » Certes, j’ai une légère surcharge pondérale. Je suis tellement raciste que je passe ma vie avec deux gros noirs dans des bistros tenus par des Chinois ou des Kabyles. Ca me permet de faire croire que je ne le suis pas.

Bref, Karim ne voyait pas. L’autre : « mais si, tu sais, je suis sur qu’il est raciste et crépu ». Je ne suis pas crépu non plus. Juste frisé. Karim n’arrivant pas à me voir sous les traits d’un raciste, il était sec (enfin, c’est une façon de parler…). Alors l’autre s’énerve : « Mais si le gros raciste ». Heu… « Mais si, le gros qui n’arrête pas de jouer avec son iPhone ! » « Ah… Nicolas… » « Oui, lui… »

« Ben tu sais quoi ! Il est venu à ma cantine, lundi et mardi, c’est la première fois que je le voyais. »

Alors j’ai expliqué à Karim que j’y mangeais depuis 18 mois quatre ou cinq fois par semaine (c’est une très bonne cantine) et que l’autre n’avait fait que faire un remplacement de deux ou trois jours…

Le con.

Je vais aller reprendre un café avant de reprendre... le travail. Celui de la machine est trop léger.

19 mai 2012

Serrure, géraniums et handball

« Le changement de serrure, c'est maintenant ». Voilà ce que j'aurais pu dire, ce matin, vers 11h. Hier soir, j'étais au bistro quand est arrivé mon pote Dominique. Nous discutons quelques minutes puis je lui demande s'il peut passer à la maison : j'avais une serrure à changer et je n'arrivais pas à enlever l'ancienne. Il me dit : « Dis-moi quelle est l'heure la plus judicieuse et je passe demain matin. » Je comprends le message : « Passe vers 11h30, on prendra l'apéro ensuite. »

Il est arrivé vers 11 heures (il fallait en effet que nous ayons le temps d'en acheter une neuve sur le modèle de l'ancienne, ça coûte 6€70 pour un mécanisme complet, c'est dérisoire). Ceci explique pourquoi je n'ai fait aucun billet de blog ce matin. Je tenais pourtant un sujet intéressant : l'impact de la sortie de Nadine Morano sur les échanges commerciaux entre l'Inde et les USA.

J'ai trouvé un autre prétexte pour ne pas faire de billet de blog demain.

En effet, ce soir, un mach de Handball très important a lieu à Loudéac, opposant notre équipe locale à l'équipe de « Territoire Est Charente Handball ». N'allez pas croire que je m'intéresse à un machin qu'on appelle aussi du sport mais le bistro où se retrouvent les joueurs après les entrainements et les matchs est le 1880 !

Pour que vous compreniez bien l'importance de ce match, je suis obligé de parler technique sachant que je n'y comprends strictement rien.

Voilà le haut du classement de la poule 2 de Nationale 3 :

1 NIORT HB SOUCHEEN 67
2 TERRITOIRE EST CHARENTE 61
3 AL CHATEAULIN HB 61
4 AL LOUDEAC HB 60

Loudéac est quatrième. S'ils gagnent le match, ils passent devant « Charente ». Si Chateaulin perd, Loudéac sera deuxième. Il passeront en division supérieure, c'est-à-dire, la Nationale 2, celle où évolue le Kremlin-Bicêtre, ce qui serait rigolo.

La probabilité que Loudéac gagne est forte : le match se joue à domicile et l'équipe est en forme et n'a pas perdu un match depuis pas mal de rencontres. Battre le numéro 2 pour le dernier match de la saison serait une bonne raison en soit de faire la fête.

La probabilité pour que Chateaulin perde, par contre, est assez faible, je crois (je n'en sais pas grand chose, je ne connais absolument rien en handball, tout ce que je sais c'est que les gonzesses se trémoussent devant les joueurs au bistro pendant que je reste avec mes vieux potes au comptoir). Mais Chateaulin a une très forte probabilité de perdre trois points suite à une erreur administrative de leur part.

Je vous explique cette boulette. La 19ème journée des championnats régionaux était planifiée pour le 28 et 29 avril mais avait été avancée au 17 et 18 mars. C'est en quelque sorte, « l'équipe B » qui y participait. La 19ème journée de Nationale 3, elle a bien eu lieu le 28 et le 29 avril, avec « l'équipe A ». Or un des joueurs de « l'Equipe A » avait joué avec « l'Equipe B » le 17 ou 18 mars et avec « l'équipe A » le 28 ou 29 avril. Mais ces deux journées comptent toutes les deux pour la deuxième journée des championnats respectifs or un joueur n'a pas le droit de jouer la même journée dans deux équipes différentes (on comprend aisément pourquoi : il serait trop facile d'envoyer des joueurs « d'équipe A » aider « l'équipe B » si leurs matchs sont par exemple un le samedi et l'autre le dimanche).

L'équipe (a priori la A) de Chateaulin a commis une bourde que nous allons immédiatement qualifier objectivement d'odieuse tricherie puisqu'elle pénalise Loudéac.

Si vous avez tout compris c'est que je suis un formidable pédagogue. Si vous n'avez pas compris, c'est que vous êtes con.

Toujours est-il que Chateaulin devrait perdre 3 points et Loudéac devant, logiquement gagner le match (mais soyons fair play, les adversaires sont très forts). Ainsi, Loudéac se retrouverait deuxième de la poule 2 de Nationale 3 et se retrouverait logiquement en Nationale 2.

Ce qui s'arrose, vous en conviendrez ?

Parallèlement, se tient à la salle municipale la fête du Comité de Jumelage de la ville de Loudéac avec la ville de Budingen. Or, le Comité de Jumelage est un ramassis de socialos, tout comme la section Handball de l'amicale Laïque. Notons que ce ne sont pas les mêmes socialos : vous connaissez le PS, les chapelles ont tendance à se foutre un peu sur la gueule, parfois...

Le bistro de prédilection du Handball étant le 1880 et se trouvant à une grosse centaine de mètres de la salle municipale en question, je suppose que tout ce beau monde devrait se retrouver au 1880 vers minuit.

Le patron du 1880 a obtenu une dérogation pour fermer sa crèmerie plus tard que d'habitude, c'est-à-dire à 2 heures du matin.

Vous comprendrez assez facilement que la probabilité pour que je fasse un billet de blog demain matin est assez réduite.

Le changement de division, c'est maintenant !

Sans compter que j'ai une autre occasion de fêter quelque chose : nous sommes mi mai, et même si le temps est franchement pourri, je vais sortir les géraniums.

D'ailleurs, je vous laisse.

Le changement de place des géraniums, c'est maintenant.

17 mai 2012

Politique sentimentale

La période politique est très animée et beaucoup de noms de personnalités circulent, à droite, comme à gauche, qu'ils soient « entrants », « pressentis » ou « sortants », et je me rends compte que les sentiments que pouvaient avoir certains de mes proches ne sont pas logiques, ne reposent sur rien de vraiment objectif. Dans les blogs ou dans les Google Groups dont je fais partie, on entend des critiques qui me surprenne !

A titre d'exemple, FalconHill a fait un billet pour exprimer son sentiment sur chacun des nouveaux ministres. Il dit qu'il déteste Vincent Peillon. Je ne vois pas pourquoi. Faut dire que je n'arrive à détester personne sauf deux ou trois casse-couilles au comptoir... Et encore, à force de les croiser, j'arrive à éprouver de l'affection. Sur l'échiquier politique je n'arrive à détester qu'une seule personne (je ne dirai pas qui, même pas qu'il est chef de l'UMP) alors que je sens certains blogueurs éprouver une véritable haine contre certains. Quand je vois, par exemple, ce que certains de mes camarades de parti ou de parti frère disent à propos de Manuel Valls, je suis effaré. On peut ne pas être en phase avec son positionne politique, voire être détester ce positionnement, mais ces attaques aux personnes me sont insupportables.

Alors je me suis posé la question à moi-même pour une série de personnalités politiques : pourquoi ai-je un sentiment particulier pour eux ?

Je me suis rendu compte que les réponses étaient toutes idiotes.

Je me suis limité à quelques membres du gouvernement pour ne pas faire un billet trop long, mais je pourrais prendre d'autres membres du PS. Tiens ! Je me rappelle d'une fois où j'avais papoté avec Marie-Noëlle Lienemann (elle m'avait pris pour un membre important du PS alors que je n'étais à Solférino qu'en tant que blogueur, pour le premier tour des Régionales). Depuis, j'écoute toujours avec attention quand elle cause dans le poste.

Il y a même des gens de droite dont je pourrais dire le plus grand bien au risque de me faire détester par mes camarades.

Attention ! Billet en mode neuneu et pas sur le blog politique !

Ministres triés par ordre alphabétique sur le prénom suivi du nom par mon traitement de texte.




Arnaud Montebourg En page 2 du Canard Enchaîné, on voit ce que François Hollande pense de lui (avant de le nommer Ministre de la Reproduction ou un truc comme ça). Je suis d'accord avec lui. Il n'empêche que j'aime bien Montebourg pour la seule raison que des gens pour qui j'ai beaucoup d'affection sont parmi ses plus fervents supporters. C'est idiot.


Delphine Batho
J'ai regardé la passation de pouvoir entre Michel Mercier et Christine Taubira. Au moment de faire son discours, cette dernière a invité Delphine Batho (qui est un peu son adjointe) à la rejoindre au pupitre. Ca m'a bêtement ému alors qu'il y a encore un mois, j'aurais totalement été incapable de la reconnaître. Tout ça parce que je l'ai vu une fois dans une conférence de presse...

Fleur Pellerin
J'ai une mauvaise estime d'elle à cause de la photo qui lui sert d'avatar dans Twitter. C'est étrange qu'aucun conseiller ne lui ait dit de changer de rouge à lèvres...

Laurent Fabius Comme d'autres, je devrais le détester pour un tas de raisons, mais j'ai passé tellement de temps à le défendre, du temps « d'avant les travaux » quand le comptoir était bien à droite, avec des vieux cons qui l'accusaient presque, 15 ans plus tard, d'avoir mis lui-même le virus du sida dans des lots de sang.


A force de dire du bien de lui, il m'est devenu sympathique...


Manuel Valls Je devrais le haïr, il représente des positions assez opposées aux miennes, mais, pendant l'Université d'Eté du PS, je me suis retrouvé quasiment seul avec lui (il attendait dans une salle de presse qu'un journaliste vienne le chercher pour une interview et j'attendais les copains des leftblogs). Il regardait la télé (l'interview de Martine Aubry, je crois) et moi, je le regardais lui et essayais de deviner ses sentiments. C'est idiot, mais depuis, je vois en lui un petit bonhomme plein de courage, de poigne, … plus qu'un Ministre de l'Intérieur.


Marylise Lebranchu C'est un cas à part, elle est native du même patelin que moi donc je suis sa carrière politique depuis longtemps et c'est une des personnalités pour lesquelles j'ai le plus de respect. Nos familles (et sa belle famille) se connaissent (se connaissaient...) assez bien (son père était le patron de mes parents et mon prof de tennis ; son beau-père était toubib, je crois bien que c'est lui qui a mis au monde ma petite sœur).


Nous nous sommes croisés une fois, à l'été 2010. Elle était venue dans le bistro que je fréquente (elle et ses parents sont liés avec le patron) avec sa sœur. J'étais le seul client. Nous avons un peu papoté de foot ball (je ne me suis pas présenté en tant que blogueur politique, même si mon blog était number one à cette époque, elle était là pour se détendre dans une très mauvaise période pour elle).


J'ignore tout de ces compétences en tant que Ministresse... Mais c'est largement celle en qui j'ai le plus confiance, même si elle est copine avec Martine Aubry.


Najat Vallaud-Belkacem Je devrais m'en foutre complètement mais j'ai des copains blogueurs socialos Lyonnais (dont Bembelly, à qui je pique la photo) qui lui vouent une très grande estime, donc je l'aime bien.



16 mai 2012

Lectures de voyage

Ne voulant pas prendre une voiture de location (pour éviter de faire la route ce soir ou demain et dimanche), je suis rentré en train. Mais comme je me suis pris trop tard, j'ai été obligé de partir ce midi (tu parles d'un blogueur politique, le jour de l'annonce d'un gouvernement...) et je ne rentre que lundi dans la soirée.

Je suis à Rennes dans le vieux train qui va à Saint Brieuc en 1h30 pour une centaine de kilomètres car il s'arrête partout. C'est rigolo, il est fréquenté par des habitués qui se connaissent et discutent entre eux.

Fait exceptionnel, j'ai décidé, à Montparnasse, d'acheter une revue plutôt qu'un livre. Je suis tombé sur un numéro du Nouvel Obs sorti après la prise de l'Elysée et les cérémonie.

Intéressant de lire autre chose que la presse en ligne, les blogs, le Parisien, 20minutes et le Canard Enchainé.

Du coup, à Rennes, j'ai décidé d'acheter un grand quotidien national. Le premier que j'ai pu attrapé dans la cohue de la gare est Libération.

Ma batterie d'iphone ne tiendra pas (mais la rédaction d'un billet dans le train est une tradition).

Twitter est impatient avec l'annonce du gouvernement.

Je lis Libé et le Nouvel Obs.

Tu parles d'un retour de la gauche...

11 mai 2012

Jeudi burp

Je n’ai pas eu le temps de vous raconter la journée d’hier. Le repas du midi, avec Pierre et @Hypparkos fut parfait et le Kremlin des Blogs d’hier soir fut fidèle à tous les autres, avec le sentiment du devoir accompli en plus.

Ce billet est illustré par des photos prises lors du repas du midi dans un très sympathique restaurant du quartier de Bibliothèque François Mitterrand ce qui fut un excellent choix pour un 10 mai. Non pas en l’anniversaire de son élection mais en celui du triomphe de la gauche caviar.

Nous avons commencé par un verre de vin blanc. J’ai oublié la marque. Ensuite, une bouteille de Mirambeau, un Bordeaux blanc pour accompagner la sardinette, une invention du patron à base de sardine pilée et de Roquefort, si ma mémoire est bonne.

Ensuite, Pierre a pris du poulet au citron, Hypparkos du boudin aux pommes, si ma mémoire est bonne et moi, une espèce de ragout de taureau, vachement bon. Les plats étant bien différents, le seul vin que nous pouvions boire est un Château Louvière de 1982, un grand vin de Graves. Mon Dieu ! Ce nectar !

Nous ne pouvions pas terminer ce repas sans un fromage. J’aime bien le fromage mais je n’aime pas en manger. Dans le temps, c’était le contraire. J’aime bien manger du gruyère, par contre, mais uniquement dans un emballage rouge. Ceci est à peu près véridique. Il faudra que j’en parle à mon psy. Quand j’étais petit, comme fromage, je n’aimais que le gruyère d’une certaine marque, dans un emballage rouge. Ca m’est resté sauf que j’ai commencé à manger du fromage lors de certaines obligations mondaines. Dans certains milieux, qu’ils soient ploucs ou mondains, ça ne se fait pas de dire qu’on n’aime pas le fromage, on passe pour un mauvais Français. L’habitude m’est restée : je ne mange du fromage que lors que j’en ai vraiment l’occasion ou quand il y a du gruyère.

Je ne suis pas chez mon psy.

J’ai pris du fromage, cette fois, parce que je n’ai pas trouvé d’autre prétexte pour boire le Meursault blanc. Les autres l’auraient fini entre eux, ce qui n’aurait pas été bien. J’aurais pu prendre un dessert mais une nouvelle bouteille de rouge se serait imposée.

Un apéro et trois bouteilles de vin à trois, le score est honorable : j’avais prévenu mes collègues de travail que j’arriverai tard et qu’il ne faudrait pas me confier de mission importante ensuite. Ce qui est d’ailleurs raté, il a fallu que je prenne une décision murie en urgence. J’ai réussi.

Le restaurant est en fait une cave à vin où le taulier a disposé quelques tables et peut servir une quinzaine de couverts.

Les deux autres gros ont fini par un vieux rhum mais je suis parti avant (les alcools forts me faisant dormir quand je les prends après les repas : sieste assurée sur place).

Les coulisses du vin, 1 rue Primo Levy, à Paris.

Le soir, le Kremlin des Blogs était conforme à ce que doit être un Kremlin des Blogs sauf que Tonnégrande a mangé avec nous vu qu’il y avait Rosselin et la dauphine de Miss France 2007 (si ma mémoire est bonne).

Les plus fidèles des leftblogs étaient là. @Gularu, @lpinjos, @amsika, @elc95, @melclalex, @sebmusset, @vogelsong, @zededalus, @sarkofrance, @politeeks, @megaconnard,... Nous étions heureux de nous retrouver après ces mois de lutte !

@olympeblogueuse était là également, pas mécontente, finalement, de l’élection de François Hollande, contrairement à @thibauldm que nous avons consolé. Il y avait aussi Yannick dont j’ai oublié pseudos et autres identifiants et @m_le_maire.

Il y avait un nouveau vin du mois, à la Comète. Un truc un peu original mais j’ai oublié quoi… Nous avons été très raisonnables. 7 bouteilles, je crois. Non, pas chacun, en tout. Avec Rosselin et Tonnégrande dans le lot, vous admettrez que c’est peu !

A mon avis, à la fin, Gularu était un peu saoul.

Ce n’était pas le seul.

Par contre, j’étais étonnement en pleine forme ce matin alors que j’étais encore en train de commenter les blogs peu avant minuit et que je me suis levé à 6 heures.

Ce qui est la preuve qu’il vaut mieux faire deux orgies par jour qu’une seule.

Néanmoins, il faudra que j'arrête d'organiser des Kremlin des Blogs alors que j'ai un déjeuner déjà planifié pour le midi.

10 mai 2012

KdB du 10 mai pour un 6 mai

@Gularu, @thibaultdm, sa copine, @lpinjos, @rosselin, @amsika, @elc95, un type que je connais pas en face de lui, @melclalex, @sebmusset, @vogelsong, @zededalus, @sarkofrance, @m_le_maire, @politeeks, @megaconnard ...

Ramdane, Tonnégrande, Lolox,...

On attend @olympeblogueuse et, peut être @romain_pigenel !

La fine fleur de la blogosphère !

Publicité utile

Je participe à la réunion de l'amicale de la gauche caviar.

09 mai 2012

Ma première élection

MHF lance unechaîne de blog, comme souvent. Il s’agit de décrire « la première fois » où l’on se souvient d’un soir d’élection Présidentielle. J’ai totalement oublié 69 et 74, j’étais trop jeune. J’ai également oublié 88 et 95. Le deuxième tour de 2002 n’offrait aucun intérêt et j’ai oublié 2007, le résultat était connu d’avance et je crois me rappeler que j’étais parti en ribouldingue avec des potes.

Reste 81. Je venais d’avoir 15 ans et m’intéressait un peu à la politique. Je n’ai plus trop de souvenir de l’annonce du résultat et de, je suppose, la joie qui devait régner, à la maison. Par contre, j’ai des souvenirs très précis du reste de la soirée.

Ca fera 31 ans, demain.

J’avais mon « correspondant Allemand », à la maison. Il ne me reste qu’un seul souvenir de lui, son nom de famille, Fabricius, en plus de cette soirée. Nous avions convenu de la passer avec une copine, Isabelle (je crois), et son correspondant à elle (un grand gaillard frisé). Cela n’avait rien à voir avec l’élection.

Mes premiers souvenirs sont de nous deux, Fabricius et moi, marchant sur la rocade de Loudéac pour aller chez elle. Je ne comprends pas pourquoi je me rappelle de ça et pourquoi nous ne sommes pas allés chez elle en vélo.

Les parents d’Isabelle faisaient partie de ces petits bourgeois, bien à droite, qui étaient fanatisés par Giscard. Le champagne était au frais mais ils n’ont pas eu l’occasion de le sortir… Quand nous sommes arrivés, vers 20h30, ils étaient déjà couchés et pleuraient probablement dans leur lit.

Du coup, Isabelle a pris la bouteille et nous l’avons commencée (un verre chacun, le grand gaillard s’étant chargé de finir la bouteille) dans sa chambre.

L’élection de 2012 est finie. Je me rappellerai probablement toujours de cette soirée sur le plateau de France 2. Elle est finie, la vie doit reprendre normalement, alors je vais moi-même taguer quelques copains : Yann, FalconHill, Gaël, Homer, Poireau, …

08 mai 2012

Je ne sais pas si le changement c'est maintenant

Leur légère ébriété n'est pas qu'apparente.

07 mai 2012

Ma Bastille à l'Aéro

Il était environ 22h20 quand j’ai quitté le siège de France 2. Juste avant, j’étais passé aux toilettes. En sortant, un attroupement dans le couloir m’a obligé à attendre. C’était Lionel Jospin qui se faisait interviewé. Quand ils eurent fini, Lionel Jospin s’est dirigé vers la sortie des artistes et est passé à juste devant moi. Je n’ai pas osé lui serrer la main, trop impressionné. C’était un peu le monstre sacré de la soirée.

Ensuite, j’ai envoyé un SMS à Gularu pour savoir s’il y avait moyen de boire un coup vu que je passais près de chez lui pour rentrer mais, finalement, je n’ai pas insisté (il m’a indiqué dans Twitter qu’il venait de rentrer de Bastille où je comptais aller). J’ai reçu, ensuite, cinq ou six SMS qui m’avaient été envoyés dans la soirée (mais le téléphone est coupé, dans le studio). Il y en avait un de Ramdane à qui j’avais promis de l’appeler dès que je connaitrais les résultats. Il me demandait ce que je foutais. J’ai alors pris la décision de rentrer à Bicêtre après m’être assuré qu’il restait des bistros ouverts. J’aurais pu aller à Bastille mais j’aurais eu du mal à trouver les copains.

L’ambiance était particulière, sur le plateau. Avec @Authueil, on était juste à côté de la grande table avec les invités, comme si on était des membres du décor. J’avais l’impression que la soirée se passait à une vitesse incroyable et que chaque interview était très courte. A part les interviews, les séances semblaient particulièrement nulles vu qu’on n’avait que le son… On entendait des journalistes nous parler du cheminement d’Hollande. Ah ! La porte de son bureau est toujours fermée. Sa voiture se dirige vers la place. Sa voiture se dirige vers l’aéroport. Sa voiture se dirige vers Bastille. Il ne reste plus que 100 mètres. Il ne reste plus que 150 mètres. Il ne reste plus que 300 mètres. Véridique…

Alors, arrivé à l’Aéro, j’étais calme, serein, heureux. Karim aussi. Il y avait un seul client. Une armoire à glace d’origine Polonaise qui posait un tas de questions à propos de la politique de la France à Karim qui n’avait qu’une seule réponse : « On s’en fout, on l’a viré, on a gagné ».

Ramdane est arrivé peu après et m’a pris dans ses bras. J’ai horreur de ces effusions. Pourtant, lors du discours de François Hollande, à la Bastille, j’y suis allé de ma petite larme. En 1981, j’étais trop jeune pour comprendre. Hier, c’était des années de déveine qui étaient enterrées. Le candidat que j’avais soutenu dès le départ venait de gagner l’élection présidentielle et j’en étais fier.

Karim qui n’était pas franchement à jeun m’a raconté la soirée. Il avait collé des affiches de François Hollande sur les portes du bistro et avait installé un drapeau « Le changement, c’est maintenant » qui avait été arraché, ensuite, par un abruti. Karim était en colère mais fier de sa réaction : il n’a pas bougé, laissant les cons dans leur merde.

J’étais bien content d’être avec lui, avec Ramdane et avec les deux ou trois autres types, heureux, sirotant des bières au comptoir. Les autres me manquaient, j'aurais aussi voulu être avec les copains blogueurs. On ne peut pas être partout.

A 1h20, je suis rentré, les autres sont partis à ma suite, Karim aussi.

Je suis au pied du siège

De France Télévision avec une demi heure d'avance. Pourtant, il me tarde d'être ce soir, avec les copains, ceux des leftblogs et les autres. Les embrasser. Mettre fin à des années de combat. Et enterrer cet enfoiré de Sarkofrance et cette andouille de Romain P qui m'ont pris les premières places au classement des blogueurs imbus.

05 mai 2012

Un vide sur la ligne d'arrivée

Demain, quoiqu’il arrive, une page va se tourner. Une belle page. Ca fait 18 mois que je suis engagé dans cette affaire, 8 mois que j’y suis à fond, entouré par les copains des blogs. Dagrouik, Seb et Gildan, voire Antoine, sont les plus fidèles lors des Kremlin des Blogs, suivis de près par David, Melclalex et El Camino. Annnie, CC, Trub, Romain et Yann seraient bien là plus souvent mais habitent trop loin. FalconHill, Pierre et Vlad aussi, mais on peut difficilement les qualifier de gauchistes. Romain et Mehdi nous font vivre la campagne de l’intérieur et ont peu le temps de passer le périphérique. Mipmip, Ménilmuche, Momo et Romain sont souvent des nôtres, aussi, tout comme Olympe, Polluxe, Dedalus, Laurent, JJ, Nicocerise, Guy, Juan, Manu, Mrs Clooney, Jérémy, Ptit Louis, Juju, Zeyes

Une pensée pour les nouveaux venus dans la bande : Elooooody, Apo, Antenne Relai, Guillaume, Cyril, Majic, …


Une pensée pour les zennemis adorés : Virginie, Val, Authueil, l’Amiral, Didier, Alain, l’Hérétique,  Minijupe, Jacques, …

Une pensée pour « la vraie gauche » : DPP, Oh91, Nicolas, Cuicui, GdC, Océane, …

Une pensée pour les zétrangers : Daniel, Louis, Thierry, …

Une pensée pour les copains de toujours : Gularu, Gaël, Poireau, …

Ah merde ! Je suis encore parti sur un délire de liens en pagaille (96…). Quand j’ai commencé ce billet, je voulais dire qu’on était nombreux au départ.

A l’arrivée, il en manque deux : Olivier et Jean-Louis qui sont morts au cours de ces 18 mois.

Demain, à vingt heures, mes premières pensées iront pour eux.