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31 octobre 2013

Quand @UrvoyTwit passe à la télé !

Ca fait deux jours qu'il nous parle de son reportage à la télé, dans le 20h de France 2. C'était ce soir. Il se prétend consultant en packaging. En fait, il est spécialiste des emballages.

Je ne l'ai pas écouté, bête comme je suis. J'étais trop occupé à tenter de prendre une photo. Il disait des trucs comme quoi il fallait mettre le produit en valeur. Tu parles ! Pour un lascar qui ne fait jamais les courses sauf du camembert et des rillettes pour les cas cas d'urgence, je ne sais pas trop ce qu'il peut savoir de ce qui motive les ménagères. 

D'ailleurs, j'ai pris un autre photo car il prétend qu'il a fait un régime.

Le résultat n'est pas probant mais on va lui accorder le bénéfice du doute...

Sinon, j'ai écouté le reste de l'émission. Les industriels des machins alimentaires sont vraiment des salopards, visiblement. N'achetez jamais de produits préparés en fonction de l'emballage. Prenez des trucs nourrissants, pas des machins qui "semblent bons". Croyez-en un vieux célibataires !

IDTGV bien, merci

Aujourd'hui, j'innove : je rentre en iDTGV. Je ne savais pas que ça existait pour la Bretagne. Vous ne savez pas ce que c'est ? Je vais vous expliquez : c'est un truc pour faire grogner les réactionnaires de gauche. Un de droite pourra rigoler : sur le quai, il y avait un noir qui se faisait taxer par un superviseur parce qu'il avait trop de bagage. De l'ordre de 5 euros par bagage. 

C'est ça iDTGV : les contrôleurs s'appellent des superviseurs et les bagages sont payants. La rame, exactement identique à celle des TGV, est divisée en deux espaces : iDZen et iDZap. Je crois, hein ! Je suis en iDZap. La différence est qu'il y a potentiellement des  animations. J'ignore lesquelles. 

Il paraît que l'hôtesse du bar est baisable. C'est le type qui a fait l'annonce dans le micro qui l'a dit. Plus précisément, il a dit qu'elle nous accueillerait avec un magnifique sourire. Il est loin le temps où la SNCF embauchait des gens sur concours parce qu'ils savaient écrire. Maintenant ils font appel à des sous-traitants qui doivent fournir des gonzesses qui sont bonnes. D'un autre côté, il n'y a pas besoin de savoir écrire pour vendre des bières. 

Reprenons. Je n'ai pu réserver mon train qu'hier vu que je n'étais pas sûr d'avoir ma journée de congés. Mon train habituel étant complet, j'ai choisi le précédent. Je paye et tout ça et le machin me dit qu'il faut imprimer son billet. Je clique. Le machin m'envoie sur le site web de iDTGV où on me demande mon nom et ma date de naissance. Je tape. Je clique et voilà mon billet qui s'affiche pour que je puisse l'imprimer. 

Rien d'exceptionnel, probablement mais c'est la première fois où voyages-SNCF me dit d'imprimer mon billet à l'avance pour un voyage vers la Bretagne (il me le demande, par contre, quand je vais à Lyon) et c'est la première fois que ce machin m'envoie sur le site de iDTGV. 

Ce matin, j'arrive à Montparnasse. Une gonzesse dit dans le haut-parleur que les lascars doivent présenter leur billet au superviseur au bout du quai. La rame étant annoncée, je vais vers le quai. Des zozos en uniforme de la SNCF étaient là. Je présente mon billet mais un d'entre eux me fait signe de circuler. Pas de bol ! J'étais tombé sur un contrôleur et pas un superviseur. 

Je circule. Arrivée vers la moitié du train (mon train est composé de deux rames bout à bout), je tombe sur un bouchon. Une bonne centaine de personnes attendaient. Il fallait montrer son billet à des gens en uniforme de la SNCF. Si j'ai bien compris, c'étaient des superviseurs et pas des contrôleurs. Pour ne pas vexer celui sur lequel je suis tombé, j'ai fermé ma gueule. Il a passé mon billet devant un lecteur spécial et m'a dit d'y aller. Juste à côté, il y avait mon noir qui se battait pour ne pas payer sa montagne de bagage. 

A noter que je ne suis pas opposé à la facturation des bagages quand il y en a plus de deux. Les gens qui ont trop de bagages emmerdent les autres. 

A noter aussi que seule une des deux rames de ce train est iDTGV. 

Je vais jusqu'à la voiture 15. Je monte dedans. Et trouve ma place. iDTGV avait délicatement disposé des Malabar et des dépliants publicitaires sur les sièges. C'était pour fêter Halloween. C'est le pompon ! D'un autre côté, ça faisait longtemps que je ne n'avais pas bouffé de Malabar. 

Si vous voulez en savoir plus sur iDTGV, vous pouvez utiliser Google et Wikipedia. En gros, c'est une espèce de laboratoire utilisé par la SNCF pour tester de nouvelles formules : billets électroniques, tarifs modulables en fonction du remplissage et du délai de réservation, contrôles des billets avant de monter dans le train,...

Pourquoi pas ? Mais les gadgets autour sont ridicules. Deux exemples (en plus des espaces iDZap et iDZen et des contrôleurs qui deviennent des superviseurs) :
- au bout d'une heure, le superviseur a annoncé qu'il mettait à disposition des crayons de couleur et des trucs de coloriage pour les gamins mais que seuls les premiers arrivés seraient servis,
- arrivé à Rennes, il a dit ce que disent les pilotes dans les avions : la météo. Le temps est couvert, il y a des nuages, il y a donc un risque de pluie. Je n'invente rien. Et je sais regarder par la fenêtre d'un train pour regarder le ciel. 

La SNCF devrait se rendre compte qu'elle se rend profondément ridicule. 

30 octobre 2013

Messagedeservix

Un nouvel album d'Astérix est sorti récemment : Astérix chez les Pictes. Dans la mesure où j'arrive à Loudéac demain à 13h15. Que nous allons déjeuner et que je vais probablement faire la sieste à partir de 14h30, il me semblerait bénéfique que je le lise en m'endormant d'autant qu'il est probablement en vente au Leclerc de Loudéac. 

Il est fort probable que j'ai assez peu de prétextes pour passer dans ce sympathique commerce demain après-midi et il est probablement fermé vendredi auquel cas il faudrait que je le lise samedi midi pendant la sieste ce qui nécessiterait que je fasse des courses samedi matin ce que je n'ai pas du tout l'intention de faire d'autant qu'il faut que je fasse réparer mes lunettes vu que j'ai encore perdu la vis. Illustration. 


Éventuellement, samedi après-midi, je devrais y aller pour acheter des téléphones vu que je vois difficilement comment on pourrait s'en sortir autrement.

À part ça, je voudrais dénoncer un nouveau scandale. Un blogueur de 47 ans, 6 mois et sept jours, dont le blog a huit ans et deux jours, utilise ce dernier pour profiter de la forte probabilité que sa mère encore plus âgée que lui fasse des courses demain matin pour lui acheter une bande dessinée normalement réservée aux gamins.

Cela étant si les courses sont déjà faites, si elle oublie ou si elle ne consulte pas ce blog avant de faire les courses, il se démerdera autrement. 

29 octobre 2013

Huit ans

Je me rappelle de ce 29 octobre 2005 où j’avais besoin de me créer un espace personnel sur internet pour noter des choses personnelles sans avoir besoin de passer par un machin HTML… J’avais cherché « créer un blog » et je suis tombé sur Blogger. J’ai créé Partageons l’addiction immédiatement. Emballé par l’interface, j’ai immédiatement remplacé mon blog personnel par « Le blog à Nicolas » qui deviendra quelques années plus tard « Partageons nos agapes ». Trois mois plus tard naissait « Partageons mon avis ».

L’actualité politique est tellement dense que j’avais oublié cet anniversaire avant de tomber sur un calendrier par hasard.

8 ans, ça parait énorme.

Il s’est passé quoi, depuis ? La création d’un compte Twitter, d’un compte Facebook, d’une douzaine d’autres blogs, tous abandonnés sauf trois. Des rencontres de gens fabuleux, des engueulades, des retrouvailles. Des histoires d’amitié.

Trois bistros qui changent de patron dont la Comète, trois fois.

Mais moi, toujours au comptoir, pas au même endroit, avec Tonnégrande, indispensable élément de décor, tout comme Ramdane, Patrice, Odette, Joël, Patrice, Djibril,… Des personnages de blogs qui étaient amis dans la vraie vie. Et tous les autres, les participants aux Kremlin des Blogs, des copains de blogs devenus amis.

Ceux que j’ai connus dans les bistros et revus dans les blogs, celui que j’ai connu avant tous les autres.

La bise à tous. Ca s’arrose.

28 octobre 2013

Lou Reed

Lou Reed est mort. J’étais un grand fan jusqu’en 1989 ou 1990. Je ne sais pas comment j’ai appris la nouvelle, hier. Probablement par Twitter, à une heure où je ne pouvais pas faire de billet, contrairement à d’habitude. Je dois même avouer que je suis de plus en plus gêné par ces hommages dans les réseaux sociaux alors qu’il minute de silence serait dans doute mieux venue. Ce matin, je zappais de site d’information en site d’information, la nouvelle était en une de la plupart.

Je vais faire un aveu : j’avais oublié l’existence de Lou Reed. Je me rappelle très bien du Velvet dont on entend parfois des morceaux dans la radio qui passe à la Comète mais cela fait bien 20 ans ou 25 ans que je n’ai pas mis moi-même un disque de Lou Reed ou du Velvet. D’ailleurs, depuis que je n’ai plus de voiture, je ne mets de la musique que dans les bistros.

Dans ces années 89 et 90, je bossais avec trois lascars qui ne juraient que par les Beatles. Ils apprenaient la guitare et me sortaient un tas de théories à propos du solfège, de la musique,… Pour eux, c’était les Beatles qui avaient créé le rock moderne et tout venait d’eux.

Pour moi, c’était Lou Reed.

Mais j’ai alors compris, voire décidé, que tout cela n’avait pas la moindre importance.

J’étais un grand fan.

26 octobre 2013

Solitude

Je prends mon café à la Comète après avoir déjeuné. Une dame à côté de moi téléphone (ou presque, elle était en FaceTime avec son iPad ce qui est bien à la maison mais grotesque au bistro). "Oui. Je rentre à l'hôpital". L'interlocuteur répond. Elle dit "non, laisse. Je rentre, je n'ai pas le choix. Pas la peine de venir". 

24 octobre 2013

Message de service : oups...

L'adresse mail qui me sert pour les blogs a été désactivée cette nuit ce qui fait que je ne reçois plus les notifications pour les commentaires qui sont déposés chez moi ou les réponses aux commentaires quand je signe "Jegoun" chez les autres.

Désolé si je zappe quelques trucs...

Techniquement, quand je signe "Jégoun" (c'est quand je suis avec l'iPad ou l'iPhone), je signe au nom de la page Google+ "Jégoun" qui est associée à un compte Gmail. C'est une fonctionnalité offerte par Google depuis un mois ou deux. 

23 octobre 2013

Le Camion qui fume à Bicêtre

Vous ne connaissez pas « Le camion qui fume » ? C’est un camion qui tourne dans Paris pour vendre des Hamburgers. Parfois, il s’installe à des points fixes. Il y en avait deux : Porte Maillot et devant le MK2, vers Bibliothèque François Mitterrand. Les horaires sont diffusés sur leur site web. Figurez-vous qu’ils viennent de trouver un troisième point fixe.

Et c’est où ?

Je vous le donne en mille. Place de la Comète, au Kremlin-Bicêtre, les jours de marchés, les mardis, jeudis et dimanches, donc, de 11h à 14h.

J’ai vu la patronne de la Comète, hier. Elle ne m’en a pas parlé. Pourtant, c’est une concurrence directe…

Pour l'anecdote, si je m'intéresse au sujet, c'est parce que des collègues de travail ont suivi le buzz et vont parfois manger Porte Maillot, ce qui nous fait rigoler.

N.B. : plus de renseignements sur ce site.

22 octobre 2013

Vous prenez la carte à partir de combien ?

Un type vient de demander au serveur de la Comète à partir de combien ils prennent la carte bancaire. C'est de bonne guerre mais ça ne change pas grande chose. Dépenser 15 euros en CB ou en liquide est pareil. Les gens ont un rapport bizarre avec le pognon. 

Je conçois qu'on ne puisse pas avoir de liquide sur soi, ça m'arrive souvent, mais de là à négocier avec les bistros... Si j'étais cadre en entreprise au Kremlin-Bicètre, je n'irais pas négocier mais irais tirer des sous avant d'aller au bistro avant de me trouver ridicule devant mes potes.  

Le nombre de types qui vont en courant tirer du pognon dans un distributeur de billet du coin me fait toujours rigoler. 

Il ne me vient jamais à l'idée de rentrer dans un bistro sans le montant pour payer. Soit je suis près à dépenser plus de 15 euros pour payer par carte soit j'ai moins de 15 euros de liquide. Je ne me plante jamais sauf dans les bistros que je connais. 

Ça me rappelle mes potes qui vont tirer 20 euros tous les soirs pour être sûrs de ne pas dépenser plus et en gueulant quand ils y vont deux fois sans se rendre qu'ils paient des frais à chaque fois... Et que dépenser 20€ par soir est un luxe. 

20 octobre 2013

Etrange soirée

Avec Ramdane, on se demandait quelle était le plus belle chanson de tout les temps. Pourquoi ? Va savoir... Il y a bien sur "ne me quitte pas" mais, dans le bistro, on est tombé d'accord sur la chanson de Pierrot, de Renaud, après être passé par deux ou trois morceaux de REM (loosing my religion et every body machin).

La chanson de Pierrot, de Renaud, est magnifique. Une espèce d'ode à l'amitié. A la fraternité et tout ça.

18 octobre 2013

J'en ai connus, des blogueurs !

En discutant avec Gaël, j'ai vidé ma bile (ça se vide une bile ?) contre un blogueur mais en affinant mon argumentation, je me suis dit que ça vaudrait le coup d'en faire un billet, d'autant que je n'ai rien glandé dans les blogs, aujourd'hui. Car j'en ai connus, des blogueurs !

J'en ai connu qui sont imbuvables dès qu'ils prennent leur posture de personnage de Twitter ou de blogueur, donc dans Twitter et lors de réunions plus ou moins officielles, deviennent imbitable dans leurs blogs tant ils s'imaginent faire le meilleur exercice littéraire de la décennie mais qui sont particulièrement charmants dans les rencontres plus privées.

J'en ai connu qui prenaient des postures exclusivement dans Twitter mais étaient parfaitement normaux ailleurs, dont dans la vraie vie.

J'en ai connu des tonnes incapables de discuter par mail ou dans les réseaux sociaux tant ils tenaient à avoir raison alors que de visu, ils s'en foutent totalement.

J'en ai connu à l'opposée, très timides dans les réseaux sociaux, n'osant pas trop répondre mais ayant du répondant en face à face.

J'en ai connu des affreux dans les réseaux sociaux, des extrémistes de droite comme de gauche, mais qui s'en foutent totalement quand ils parlent avec vous.

J'en ai connu qui jouent aux militants très à gauche sur le web mais qui sont en totale contradiction quand ils s'expriment à un comptoir.

J'en ai connu des tout à fait charmants sur le web et au bistro... Pour découvrir ensuite que ce sont des véritables enflures dans les deux.

J'ai connu surtout des gens normaux un peu partout.

J'ai même connu un blogueur grassouillet qui insulte les commentateurs de son blog, ses abonnés dans Twitter, autant que ses voisins de comptoir.

Mais toujours avec le sourire.

J'en ai connu qui sont devenus des amis, des vrais et j'en parle assez souvent sur ce blog.

J'en ai connu certains dans les blogs et  j'ai l'impression de les connaître depuis la nuit des temps. Je considère comme des vrais amis alors que l'on ne s'est jamais rencontrés.

J'en ai connu un. Un seul. Une seule serait plus exact. On se connaissait dans la vraie mais elle ne supportait pas que j'exprime publiquement des idées contraires aux siennes ! J'ai été obligé de l'envoyer chier violemment pour avoir la paix, ne plus recevoir de mails idiots voulant démontrer mes torts.

C'est presque la preuve qu'il y a autant de cons dans la vie de tous les jours que sur internet. 

17 octobre 2013

Trop bonne à cou lisse


En parfaite adéquation avec une histoire familiale, la branche de mes lunettes tient avec un trombone. Mon côté punk. Mais je l'avais oublié avant de me me voir dans le miroir du bistro. 

15 octobre 2013

La semaine commence fort sur la ligne 7

Les Parisiens sont habitués aux incidents dans le métro, les habituels voyageurs malades, les problèmes de signalisation, les incidents graves de voyageurs et autres incidents techniques, colis suspects,... Je suppose que les provinciaux en rigolent ou nous plaignent. Toutefois, ils ignorent probablement deux conséquences. 

La première : le matin. Quand on a un impératif horaire, il faut prendre de la marge. J'ai deux lignes à prendre ce qui me prend 45 minutes. Si j'ai une réunion importante, je pars 1h15 avant. La deuxième : le soir. Cette espèce de déprime qui vous prend au moindre incidents. Vous prenez le métro à 18 heures, dix heures après être partis de chez vous. Vous allez arriver à 19 heures. Subitement, la rame s'arrête. Le monsieur dit dans le micro : "Nous sommes arrêté entre deux stations suite à la détection d'un colis suspect. Les équipes de déminage sont prévenues et vont intervenir."  Vous vous mettez alors à penser au temps qu'ils vont mettre pour intervenir, à la durée de l'intervention, aux conséquences pour le trafic suite à la reprise. Alors vous vous dites que vous êtes partis pour une bonne demi-heure de retard, peut-être plus, qu'en arrivant, il vous faudra encore faire les courses puis récupérer les enfants chez la nounou, les faire manger... Et qu'il sera 21 heures quand vous pourrez commencer à vous reposer, à penser à vous... Et vous êtes là, fatigué d'une journée de travail, debout, à ne rien faire à part pester contre un abruti qui a oublié son sac de courses sur le quai, ce qui obligé des démineurs à intervenir. 

Je me rappelle d'un matin, il y avait eu un accident grave de voyageur à Villejuif. Un suicide, quoi. Un mec qui s'est jeté sur les voies. Les pompiers doivent ramasser les morceaux. Quel boulot, tiens ! J'avais eu la chance d'être correctement informé et d'avoir pu prendre le bus. Comme il y avait la foule, j'avais été prendre un café au bistro du coin. Les gens étaient bien informés aussi pour une fois. Des témoins avaient vu la scène et raconté l'histoire. Ou inventé, peu importe. 

Je me rappelle avoir réussi à prendre un bus, tassé dans la foule. J'avais alors eu un sentiment étrange. J'avais envie d'égorger ce pauvre type qui s'était suicidé et qui foutait tant de types dans la merde.

Et vous finissez par avoir honte. 

Toujours est-il qu'hier et avant-hier, j'ai eu de nouveaux incidents. 

Hier. Je me lève et était incapable de me rappeler si j'avais une réunion le matin. C'est toujours ainsi quand je rentre en Bretagne : j'oublie de consulter mon agenda professionnel avant de partir, le jeudi soir. Pestant, je décide de prendre de la marge. J'arrive dans le métro à 8h15. Arrivée normale à 9 heures, pour une potentielle réunion à 9h30. 

Le quai était noir de monde. Comme j'avais de la marge, je m'en fous. Je décide de laisser passer une rame ou deux. En fait, les rames arrivaient à un rythme normal mais étaient toutes pleines. C'était étrange. Comme s'ils avaient décidé d'évacuer Villejuif... J'ai du laisser passer sept rames...

Le plus drôle, c'est que quand j'ai vu que j'avais obligatoirement grillé la marge, j'ai envoyé un SMS à un collègue à 9h05. Pendant que je le tapais, j'ai oublié de changer de métro. Non ! Ce n'était pas le plus drôle. J'arrive au bureau à 9h35. 35 minutes plus tard que les prévisions initiales. J'avais effectivement une réunion mais elle avait été annulée. Et les participants n'avaient pas été prévenus et s'étaient déplacés quand même. Me voilà en train de faire des mondanités (payer le café...) pour faire passer la pullule.

Ce matin. Aucune réunion. Je pars donc pour arriver au bureau à 9h30 mais je me mets en retard bêtement. Arrivée prévue 9h40. Je suis arrivé à 10h05. La rame, ligne 7, n'était pas chargée, elle n'avançait pas. Elle s'arrêtait à chaque fois entre deux stations. 45 minutes de ligne 7 pour un trajet qui en dure habituellement moins de vingt. 

C'est alors une autre forme de stress qui vous prend. D'une part, la peur de croiser le grand patron en arrivant. Ces gens-la n'aime pas quand les salariés débarquent après 9h45. D'autre part, vous ne pouvez pas dire à vos collègues la vérité. Ils ne croiraient pas que vous puissiez avoir deux jours de suite le même prétexte. Il vous faut en trouver un autre. 

Ce matin, j'ai dit que je m'étais rendormi...

14 octobre 2013

Où sont les blogueuses mode ?

Selon mon illustration, les blogueuses mode semblent les plus recherchées dans Twitter. Il se trouve que j'en cherchais quelques unes pour des besoins précis (une étudiante qui voulait poser des questions). 

J'ai donc envoyé quelques messages à des amis, des amies, des moins amies et des moins amis. Je n'ai que des réponses négatives : on ne connait pas de blogueuse mode ou elle ne nous parlent plus.

C'est amusant. Il semble qu'une scission soit apparue dans la blogosphère entre les blogueuses mode et les blogueurs normaux. 

Regardez bien l'illustration. Je cherche "blogueu" et Google ne me propose que des blogueuses (sauf deux points sur 10 proposés, dont "blogueur" et "blogueur mode"). Il n'y pas "blogueur geek" ou "blogueur politique" mais 80% de féminins (ce dont on se fout) et uniquement pour des trucs que mon machisme naturel pourrait qualifier comme "futile".

C'est délirant et la blogosphère est mal barrée... 

13 octobre 2013

Téléphone fantôme

J'ai eu mon premier téléphone portable en 2000. En 2001, j'ai changé de boulot et je suis en rentré dans un cabinet de conseil qui venait de se créer. Un téléphone portable était attribué aux collaborateurs ce qui fait que je suis resté pendant des années avec deux téléphones, le personnel ne me servant qu'à envoyer des SMS et à recevoir des appels.

En 2008, j'ai changé de boite pour en intégrer une nouvelle. Je n'avais donc plus de téléphone. Avec les collègues, on s'échange nos numéros personnels mais nous n'abusons jamais. Nous ne les utilisons pas en dehors des heures de travail sauf pour des échanges personnels et nous faisons surtout des SMS. Ca permet notamment de raconter des conneries quand on s'emmerde en réunion et de se retrouver quand on a des rendez-vous ailleurs qu'au bureau.

En 2008, nous avons lancé les projets informatiques et, en 2009, nous avons commencé à recruter des prestataires pour faire la mise en œuvre. Parmi eux, il y avait Berthe et nous avons fini par l'embaucher, en 2012 car elle était très bien : compétente, carrée, sympathique,...

Un jour, je lui ai donné mon numéro parce qu'on avait un rendez-vous à l'extérieur dans un quartier qu'elle ne connaissait pas.

La semaine dernière, elle m'a « engueulé » : tu réponds pas aux SMS, je t'en ai envoyé un ce matin. Ah mais je n'ai rien reçu...

Jeudi, on avait perdu un client dans la tour, il devait travailler avec Berthe. Je propose donc à Berthe de rester au niveau des ascenseurs pour le bloquer au cas où il repasserait par là pendant qu'elle ferait un rapide tour des étages (nous en occupons deux...). Je lui demande de m'envoyer un SMS si elle le trouve de manière à ce que je puisse recommencer à vaquer.

Elle me rappelle alors que je ne reçois pas ses messages. On vérifie donc le numéro. Elle avait le numéro de mon ancien téléphone professionnel que j'avais totalement oublié mais que j'ai immédiatement reconnu (mon chef avait le même numéro au dernier chiffre près).

Je le lui dit. Elle me dit que ce n'est pas vrai, que nous avons déjà dialogué par SMS. Je lui dit que ce n'est pas possible, on s'est vus la première fois de notre vie, alors que je n'avais plus l'autre téléphone.

Cette histoire est surréaliste.

La solution est probablement simple. Tout d'abord, je pense que nous n'avons jamais communiqué en SMS. Je viens de fouiller dans mon iPhone. Je n'ai pas son numéro et je n'ai aucun message susceptible de venir elle dans la mémoire (trois ans...). Elle se trompe donc sans doute. Pour qu'elle se retrouve avec l'ancien numéro, on peut imaginer plusieurs scénarios. J'ai pu lui donner le mauvais mais je ne crois pas. Je l'avais réellement oublié. Plus vraisemblablement, je lui ai donné le bon mais elle l'a perdu donc a demandé à quelqu'un de l'équipe qui avait encore en stock une de mes anciennes cartes de visite.


La mémoire au bistro

Mon copain serge a fêté ses 40 ans en avril 2005. Une belle fête. Deux ans après, je sors du métro à Bicêtre, je vois un type. Je me dis : il était à l'anniversaire de Serge et je laisse tomber. Comment puis-je me rappeler de cet événement anodin tant de temps après ? Que pouvait-il foutre à Bicêtre ?

Ce soir, je suis au bistro. Serge est avec un type, ce type, à l'autre bout du comptoir. Le patron me dit qu'il m'offre un verre. J'accepte. Je vais trinquer. Serge me dit : "tu connais Pascal ?"  Je réponds : "oui, il était à ton anniversaire en 2005 et je l'ai vu deux ans après à Bicêtre."  Serge me dit : "c'est justement ce qu'il était en train de me raconter". 

La mémoire... C'est fou. 

11 octobre 2013

Le couple, la dame, le monte-charge, l'ivrogne et les gendarmes

Quand je suis arrivé dans le train, un couple occupait ma place. Plus exactement la moitié d'un couple. Comme le wagon était presque vide, je me suis mis à côté ils étaient relativement jeunes - 30 ans ? - et elle était d'origine asiatique. Elle parlait beaucoup et son horrible accent aigu m'énervait terriblement. Elle avait des gestes très affectifs avec lui, limites indécents. Lui jouait le rôle du macho blasé. Je me disais que le voyage allait être long.

Du monde est arrivé. Je leur ai dit que c'était ma place. Ils se sont levés immédiatement. Ils avaient en fait les deux places en face et s'étaient trompés. J'ai donc voyagé en face d'eux... Elle n'a pas causé longtemps.

A Rennes, une dame est montée. Elle avait la place à côté de moi, côté fenêtre. Elle me dit qu'elle allait à Landerneau et m'a demandé où j'allais. Je réponds Saint-Brieuc. Elle me demande si c'est après ou avant Landerneau. Je suis stupéfait de la mauvaise connaissance en géographie ne nos compatriotes. Qu'on ne sache pas où sont les villes, c'est une chose mais qu'on ne sache pas où on va, c'est sidérant. J'aurais pu lui répondre : connasse. Landerneau est près du bout de la Bretagne. La préfecture d'un autre département est forcément avant. Je lui ai néanmoins répondu poliment.

Elle m'a alors dit : quand on sera à Saint-Brieuc, je me lèverai pour vous laisser passer. Vous êtes trop bonne, madame.

A Saint-Brieuc, quand j'attendais le car pour Loudéac, une dame est arrivée en fauteuil roulant. Elle s'est mise à attendre aussi. Le car est arrivé. Le chauffeur est descendu et est allé vers la dame. Il a actionné un machin, la porte arrière s'est ouverte. Il a appuyé sur un bouton. Une espèce de monte-charge hydraulique est sorti d'une des marches qui permettent de monter dans le car ! Un peu comme celui de la photo. C'est vachement moderne. La dame est montée sur le machin. Le type a cliqué. Le truc est monté. Le chauffeur est rentré dans le car. A tiré le fauteuil, l'a mis dans un coin fait pour ça, en face de la porte puis a commencé à accrocher le fauteuil puis la dame avec des sangles. C'était visiblement la première fois qu'il faisait ça. Il a mis dix bonnes minutes. C'est vachement moderne.

Il a commencé à faire entrer les autres personnes. Devant moi, il y avait un jeune. 17 ans. Il demande au chauffeur où il fallait changer de car pour aller à Vannes. Le chauffeur lui a répondu que c'était un car pour Vannes. Le petit gars a répondu : on m'a dit qu'il y avait un changement. Le chauffeur, qui était déjà en retard, a répondu que non, que c'était un car pour Vannes. Je suis intervenu devant l'incompréhension du mec. Bon, tu vois, derrière, c'est le car pour Lorient, si tu prends le car pour Lorient pour aller à Vannes, il faudra que tu changes à Loudéac ou Pontivy mais comme tu es dans le car pour Vannes, tu n'as pas besoin de changer. Mais c'est l'employé qui m' a dit...

Depuis que ce n'est plus la SNCF qui assure les trajets en car, les ordinateurs de vente des billets sont complètement cons.

Arrivé à Loudéac, j'avais une terrible envie de pisser. Je me suis donc arrêté au café de la gare où j'ai bu un demi. J'aime bien ce bistro, j'y vais une ou deux fois par an boire un coup. Il y a une espèce de faune au comptoir. Toujours les mêmes types, me semble-t-il, dont un grand lascar à moitié saoul. Les gendarmes sont arrivés pour régler une bricole administrative avec le patron. Ils se sont foutus de la gueule du type. Du genre : ah ! Tu es encore saoul, toi ! Il a répondu. Oui, mais je n'ai pas encore quatre grammes. Quand ils sont repartis, cinq minutes après, ils lui ont dit : bon, on passe te prendre à quatre grammes.

On rigole bien à Loudéac.

J'avais commencé à préparer ce billet dans le car, quand je me suis rappelé de mon habitude de faire des billets pendant mes voyages. Je suis donc « mentalement » revenu dans mon train pour essayer de récolter des anecdotes. J'ai alors repensé à mes deux jeunes. Je me suis rendu compte que j'éprouvais de la sympathie, pour eux. D'ailleurs, quand je suis allé déjeuner, je leur ai confié mon iPad ce que je ne fais absolument jamais.

Ils sont marrants, ces sentiments que l'on peut éprouver pour des inconnus.

10 octobre 2013

Trogne


Dans ce blog, il est d'usage que je diffuse la photo de ma trogne quand je vais chez le merlan, tous les quatre ou cinq mois. J'aurais du le faire plus tôt mais j'avais déjà fait un billet sérieux que je ne voulais pas voir disparaître trop vite

Ce coiffeur est très sympathique. Enfin, c'est une chaîne mais il n'y a jamais de client. Je ne sais pas comment ils vivent. Ah ! Si ! A 25 euros la coupe, ils peuvent. 

Au moment de payer, je regardais leur "carte". 

En haut : coiffure homme (shampoing + coupe) : 25 euros. 
En bas : coiffure homme : 16 euros (shampoing : 4 euros, coupe : 12 euros). 

Je n'ai rien dit. J'ai même laissé un euro de pourboire tellement la coiffeuse était charmante. Je ne parle pas de ces jolis petits nichons et de son mignon petit cul. Mais de sa compétence au travail. On pourra juger de la coupe comme on voudra mais elle m'a posé la bonne question : "comment vous vous coiffez ?" 

Ce en quoi j'ai pu répondre que je ne me coiffais pas. D'ordinaire, les coiffeurs me demandent : je vous coiffe comment ?"  Et je réponds : "en silence !", chose que je dis à chacun de mes billets post-coiffure mais les commentateurs oublient. 

J'approuve les critères de recrutement de cette chaîne de coiffeurs. Jean-Louis Provost ou Frank David. Je ne sais plus. 

Toujours est-il que les nouvelles coiffeuses sont fort charmantes et ne posent que très peu de questions pour ce qui concerne la coiffure. Elles font ce qu'elles veulent sans demander l'avis du client qui n'en ont rien à cirer sauf sur des bricoles. "Je vous fais le tour des oreilles ?" "Faites au mieux, je m'en fous".  

Où est le savoir-vivre ?

Un collègue est entré dans le bureau et m’a demandé un exemple de tableau de reporting « parce que Roger lui avait demandé ». J’ai mis un bout de temps à comprendre qu’il s’agit de notre Directeur général, Monsieur Quelquechosedepointuquimerentredanslecul. Je modifie les noms, évidemment, mais l’anecdote est véridique : un collègue m’a parlé du big boss en l’appelant par son prénom. C’est quoi cette familiarité ? Depuis quand appelle-t-on son grand patron par son prénom ?

L’autre jour, au mariage, avec Bembelly, je suis monté dans la voiture d’une dame pour aller de la mairie au vin d’honneur. Elle s’est mise à nous tutoyer, dès le départ, dès la première phrase. Depuis quand on tutoie les gens qu’on ne connaît pas ?

Ceci n’est pas un billet réactionnaire pour dénoncer la disparition des règles de savoir-vivre mais pour faire part de mon étonnement. Il ne me serait jamais venu à l’idée de tutoyer une dame que je ne connais pas ou d’appeler mon pédégé par son prénom devant un collègue.

Ceci n’est pas un billet féministe, non plus. Il est même un peu machiste. Depuis quelques temps, dans les journaux, les blogs,… « ils » appellent les femmes par leur nom de famille. Pour les hommes, « ils » le font aussi mais ça me choque moins. Une question d’usage.

Dans les blogs…

Le tutoiement est d’usage. Néanmoins, il ne me viendrait pas à l’esprit de tutoyer quelqu’un qui s’adresse à moi en me vouvoyant sauf s’il est manifestement bien plus jeune (et sauf pour le traiter de connard).

Dans les blogs, je n’appelle les gens par leurs noms de famille que dans trois cas : s’ils sont célèbres, si, comme Bembelly, ils utilisent leur nom comme pseudo et si le prénom ne suffit pas à les identifier (par exemple, Pigenel et Blachier ont le même prénom, quand je parle d’eux avec les leftblogs, je les appelle par leurs noms de famille).

J’ai aussi remarqué que les blogueurs avaient tendance à facilement utiliser des prénoms ou des pseudos, des qualificatifs méprisants,... C’est étrange, d’ailleurs, on parlera de Taubira pour une ministre et de Najat pour une autre.

Je tolère seulement une exception, les diminutifs ou les surnoms d’usage. On dira Mosco, Sarko ou Pépère. Je connais un blogueur de droite abruti qui appelle les gens de gauche les gauchiards. C’est une erreur de sa part, ça rend les textes illisibles en faisant ressortir une agressivité, une bêtise, un mépris. Il n’est donc pas pris au sérieux. Mais c’est son problème. Par contre, utiliser un terme méprisant pour désigner des groupes de gens n’est pas dans les manuels de savoir-vivre.

Je n'aime pas qu'on appelle une femme par son nom de famille mais je n'aime pas, non plus, qu'on le fasse pour un homme. J'ai toujours appris que ça ne se faisait que pour les hommes morts, et j'essaie de respecter cette règle, au moins à l'écrit, dans le corps des billets (je ne néglige pas une certaine grossièreté dans les commentaires...). 

La bise ?

L’autre jour, nous avions un pot. Le patron d’une boite, un de nos fournisseurs, est arrivé légèrement en retard et a fait la bise à notre ancien président (pas Sarko, l’ancien chef à mon directeur général…). J’ai tiqué et je me suis rendu compte qu’il faisait la bise à tout le staf. L’accolade serait probablement un terme plus approprié mais, dans les faits, ça ne change pas grand-chose.

C’est aussi un truc qui se fait de plus en plus souvent, comme d’appeler les femmes par leur nom de famille, de tutoyer des inconnus, d’appeler son patron par son prénom. Maintenant, les hommes se font la bise entre eux. Mon côté gauchiste devrait être ravi : on va vers l’égalité dans tous les sens… Il n’empêche que…

J’ai horreur de serrer la main à des femmes donc j’ai le réflexe de faire systématiquement la bise (sauf s’il y a une différence hiérarchique ou une grosse différence d’âge, dans les deux sens) ce qui montre mon côté machiste mais je ne supporte pas de faire la bise à des hommes, à part Doudou, Gaël et Ptitmorveux.


Une quête ?

Non non, je n’engage pas une nouvelle bataille. Je m’interroge…

09 octobre 2013

Débordé !

Des observateurs avisés auront constaté que je ne fais plus rien dans ce blog depuis quelques temps. Mon dernier billet date de dimanche. Il a eu beaucoup de succès d'ailleurs. C'est pareil dans le blog geek et dans l'annexe. J'alimente poussivement le blog politique par réflexe. 

Tout cela est normal. J'ai une nouvelle "mission" pour le boulot et elle est passionnante. Et prenante. Tiens ! Aujourd'hui, ma réunion a duré de 9h30 à 18h (avec une heure de pause pour déjeuner) et j'ai fait le compte rendu dans le métro puis à la Comète jusqu'à 19h50.

Demain devrait être plus calme mais je suis en RTT vendredi pour aller en Bretagne...  

La conséquence de tout ça est aussi que je ne prends plus le temps de commenter les billets des copains. Mais je lis tout !

06 octobre 2013

C'était LE mariage #mariagetrubdoudou

Ce qu'il y a de sympa quand on marie des potes âgés qui ne sont pas encore des légumes, c'est qu'on est sûrs que c'est un vrai mariage alors que quand j'ai marié des plus jeunes, je me suis toujours dis qu'ils seraient séparés dans les cinq ans. Là Sylvie et Georges, Trub de Doudou, avaient réuni tant et tant d'amis qu'on voyait qu'ils voulaient qu'on partage ce moment de leur vie, celui qui en prépare une nouvelle phase. Alors nous étions là, heureux pour nous, heureux pour eux, heureux de les voir heureux ensemble ! De fait, je crois bien que je n'ai jamais été aussi ému à certains moments d'un mariage. 




Heureux aussi de retrouver certaines vieilles connaissances, Trub et Doudou, bien sûr, Romain et Bembelly, aussi, je les vois assez souvent et j'ai passé quelques jours à Lyon, cet été. Il y avait Catiminie, que je n'avais pas vue depuis une éternité, cinq ans peut être, Sarah, Sasa et son sympathique mais sportif époux (lui, je ne le connaissais pas), évidemment, l'indispensable Mrs Clooney et son Georges à elle et Annnie. J'espère que je n'ai oublié personne. Si ! Maman Trub qui avait déjà fait un Kremlin des Blogs, avec nous !

Pour tout vous dire, j'ai oublié de prendre une cuite, tant j'étais bien, là avec les copains. Je suis rentré à l'hôtel, à une heure inconnue au bataillon, probablement avant deux heures. Je n'avais évidemment pas sommeil. J'errais dans internet, surtout Twitter, quand un type m'a dit : et Fillon a dit des choses importantes, aujourd'hui. S'il savait à quel point je n'en ai rien à cirer. Pendant que j'étais au mariage de gens rencontrés dans les réseaux sociaux et devenus amis de la vraie vie, des andouilles interpellaient le blogueur politique dans twitter à deux heures du matin. 

Faut-il que je raconte tout ? Les anecdotes et tout ce qui fait le piquant d'une noce ? Pourquoi j'ai failli louper le train ? Pourquoi avec Annnie et Bembelly on a failli arriver en retard à la mairie ? Ou cette jeune femme qui est venue chercher Bem pour danser : "vous, vous avez une tête à bien danser" ; c'est bien connu, les noiws ont le wythme dans la peau... ? Le maire qui a célèbre le mariage qui a la fait de son discours a dit, en rigolant : "il ne vous reste plus qu'à mettre à jour votre statut Facebook" ? Non. 

Je vais parler de l'organisation. Très bien, très carrée. Que ça soit la préparation en amont (je n'ai eu qu'à répondre à quelques mails et à réserver mon billet de train) comme le déroulement de la soirée dans ce sympathique château au cœur de Lyon. Mes félicitations à Maud ! 

Je vais parler du vin d'honneur mais je ne sais pas qui il faut que je félicite pour l'accompagnement, des verrines avec plein de trucs dedans. Autant je n'aime pas les verrines quand elles sont servies à table, autant, pour un cocktail, elles sont indispensables ! Beaucoup plus que les petits fours... L'espèce de champagne rosé était fabuleux. 

Je vais parler du château. Le château de Monchat, si ma mémoire est bonne. Au rez de chaussée pour le cocktail et à l'étage pour le dîner, une succession de "petites pièces" où nous déambulions le verre dans une main, un toast dans l'autre et un smartphone dans la troisième à la recherche de quelque chose de différent à manger. 



Je vais parler du repas. Tout d'abord, toutes mes félicitations au chef ! C'était très bon. Mais aussi mes félicitations aux organisateurs qui ont eu la riche idée de ne pas faire un repas traditionnel autour d'une table où l'on reste trois ou quatre heures assis comme des ânes, parfois avec des gens que l'on ne connaît pas ou qui vous semblent être des débiles mentaux. Là, c'était un buffet. Nous passions d'une pièce à l'autre pour changer de plat, nous asseyant par ci par là pour un petit quart d'heure.

Je vais parler de la cérémonie, à la mairie, histoire de finir par le début. Je crois que je n'avais jamais vu autant de monde à un mariage. Il n'y avait pas assez de chaise. Avec Annnie et Bem, on est restés debout assez près des mariés. Au dessus du maire qui officiait, il y avait la photo de François Hollande. Je me suis dit aussi que c'était avec notre engagement politique qu'on s'était connus, notre engagement au service de la gauche pendant des années puis au service d'un homme, le temps d'une campagne. 

Mon TGV va arriver à Paris, 24h15 après mon départ pourra cette à escapade lyonnaise. 

J'ai vu la petite Jade fièrement gardée par son arrière grand-mère. Elle a une semaine. Elle ne se rappellera pas du mariage de sa grand-mère. A un moment, l'adjoint (Trub est sa suppléante au Conseil Géneral) a dit : ils se marièrent et eurent plein de petits-enfants. Je le leur souhaite. 

Pour le moment, ils ont surtout plein d'amis et ils le méritent. 

On peut être heureux mais aussi fiers. Sauf Bembelly et Blachier : la batterie de leurs iPhone est tombée en rade avant la fin de la soirée. C'est inadmissible.

Encore merci. 

05 octobre 2013

Tout va bien #mariagetrubdoudou


Je suis arrivé à 14 heures. Sous la pluie. C'est fini. Le soleil arrive. Doudou va pouvoir faire la connerie de sa vie (après, il sera trop tard pour divorcer). Dans une demi-heure, Bembelly va venir me prendre (pas de jeu de mot, merci) à l'hôtel. Direction la mairie...

Seule ombre au tableau : il n'y a pas de bar à l'hôtel. 

04 octobre 2013

Mondanités du week-end #MariageTrubDoudou

Hier soir, j’ai reçu un message. L’organisatrice me disait que ma chambre d’hôtel, à Lyon, serait disponible des 12 heures. C’est alors que j’ai réagi. Mon dieu ! Mais c’est après-demain, le mariage ! Le temps passe vite…

Je comprends que Trublyonne épouse Doudou, il est charmant, sympathique, serviable,… Par contre, j’ai du mal à comprendre ce que Doudou va faire avec elle, à moins qu’elle soit très performante au pieu ou dans les tâches ménagère, a priori seuls intérêts pour un homme à se marier.

Doudou, je vais te lancer un avertissement. Si la mariée est en blanc, demain, ce n’est pas pour te faire croire qu’elle est vierge mais par tradition.

A propos de mondanité, j’avais l’habitude de faire des billets dans ce blog pour l’anniversaire des copains. J’en ai loupé plusieurs cette semaine, notamment Juan et David. Désolé mais j’ai un métier, moi.

Aujourd’hui c’est l’anniversaire de FalconHill et de Dédalus. Ils n’auront pas de billet spécifique mais je le leur souhaite bon ! Comme cadeau, je propose qu’on se mette d’accord pour une gâterie par la mariée. Ne disons rien à Doudou.

Souhaitons donc plein de bonheur à tous ces braves gens ! Rencontrés dans les blogs et amis de la vraie vie.

J'espère qu'il y aura des jeunes gonzesses, demain, parce que vu l'âge de la mariée (notre illustration), si elle a invité ses copines. J'espère qu'elles viendront avec la fille !

Je ne sais pas s'il y a beaucoup de mariages de personnes qui sont grands mères depuis huit jours...

03 octobre 2013

Un nouveau restaurant au Kremlin-Bicêtre !

Il a ouvert aujourd'hui. Il est entre la Comète et chez moi. Je leur souhaite sincèrement un bonne chance, j'ai envie que mon quartier prospère pour que l'on puisse avoir une bonne animation et tout ça. 

Cela étant à première vue (j'ai essayé de prendre une photo de la carte peinte sur la vitre, mais c'est raté), ils me semblent concurrencer un peu trop la Comète.

Il faut savoir que ce n'est pas qu'un restaurant mais un épicerie fine, un marchand de vin, bref, un truc où j'aurais plaisir à passer du temps avec Hip et Disp ! Il n'empêche que si trop de concurrence dans le quartier vient à nuire à la vie du quartier, je finirai de mauvaise humeur.

N'entrez pas en concurrence mais tentez la complémentarité. Pour que ce quartier de Bicêtre vive... Pour que les habitants du coin aient envie de sortir près de chez eux, qu'il y trouvent autre chose qu'ils pourraient trouver en continuant cinq minutes en bus ou en métro. Vous avez la même cible de clientèle et c'est une erreur. Un de ces jours, un nouveau bistro ouvrira à Villejuif et vous perdrez tous les clients.

02 octobre 2013

Tom Clancy est mort en octobre (rouge)

C'est par mon ami Bab que j'ai appris la triste nouvelle. Expression conne. Faire un billet de blog oblige à tenir ce genre de propos. Comme : condoléances, mon amitié à sa famille y et à ses proches. Je ne le connaissais que par ses livres et je n'en ai lu aucun depuis au moins 10 ans. 

Toujours est-il que, étrangement, c'est par lui que j'en suis venu à ne plus lire des polars américains. Traduits... 

C'était en 1997. Je me suis remis à utiliser le métro et à rentrer en train en Bretagne. Je lisais beaucoup ce genre de bouquins qui ne nécessite aucune concentration... C'était aussi bien avant 2006 ou 2007 où je suis tombé dans les blogs. J'avais éclusé des séries d'auteurs français. 

Un jour, j'étais à Montparnasse et cherchais une lecture. Rien dans mes trucs habituels. Je suis tombé sur un bouquin de Tom Clancy que j'ai acheter. J'ai fini par en lire plusieurs. Tous probablement puisque quelques années plus tard, j'ai commencé à commander les livres par internet à la FNAC (salut Tisel, tiens !). De fil en aiguille j'ai fini par lire d'autres auteurs américains et par tomber dans le polar, dont Lawrence Block et, surtout, Michael Connelly. 

D'ailleurs quand j'ai vu le titre du billet de Bab, j'ai confondu Connelly et Clancy. Étrange. 

Clancy était un affreux reactionnaire américain. Connelly ne doit pas être loin. 

Clancy a inventé ou popularisé un genre. Connelly aussi, un autre, celui où les héros vieillissent et deviennent des potes au bout de nombreuses années, comme des grands frères. Mais il n'est pas mort. 

Salut Tom Clancy !

01 octobre 2013

Plein la panse

Je racontais hier soir comment j’avais improvisé des andouillettes nocturnes. Je n’ai pas tout dit. On avait un pot à midi au bureau et un autre le soir. Je me suis gavé de petits fours donc n’avait pas faim à l’heure normale de manger, le soir.

Ce midi, à 12h30, il y avait à nouveau un pot. N’allez pas croire qu’on en fait souvent, c’est le hasard. Un séminaire semestriel et deux départs pour mutation.

Mais je ne l’ai appris qu’à 11h55. Je pensais que c’était uniquement un discours avec un verre. J’ai donc décidé d’aller un sandwich juste avant.

En fait, ce n’était pas un « pot » traditionnel mais un vrai repas avec de la charcuterie en entrée et un plat chaud, ou, plus exactement, du magret de canard froid accompagné de pêches flambées au calva. Ou un truc comme ça.

C’était très bon mais je pense que je n’aurai pas faim ce soir.

Vive le métro parisien !


Virginie est provinciale et vient souvent à Paris. Je l’avais d’ailleurs rencontrée, une fois. Dans son dernier billet, elle raconte ses impressions quand elle vient à la capitale et s’engouffre dans le métro. J’allais lui laisser un commentaire mais un billet semble plus adapté.

Quelques extraits : « Je regarde ces visages dans le métro parisien, ces yeux plongés dans un livre ou un smart phone, ce peu de paroles échangées, ce peu de sourires aussi, ces teints parfois trop éteints, ces tenues sombres qui m'entourent... » « Ces visages qui ne respirent pas la joie, pourtant je devine que certains sont heureux ouf, j'invente la vie qui va avec... Je me fais mon cinéma comme qui dirait ! » « Je me demande si les parisiens prennent le métro tous les jours avec les mêmes personnes, s'ils leur arrivent de s'asseoir en face des même personnes qui font le même parcours quotidien, est ce qu'alors un sourire, un bonjour peut naître ? »

Que répondre ?

A une époque, j’étais très régulier. Je connaissais les gens qui prenaient le métro à la même heure que moi, au même endroit de la rame, notamment les gamins, les jeunes,… qui, à cause des heures de cours, sont réglés comme des horloges. Souvent, ils sont en groupe et déconnent. C’est pour ça qu’on les remarques. Mais, je vais déprimer Virginie : honnêtement, on s’en fout. Il est impossible de compter mais on croise chaque jour probablement des centaines de personnes. On ne peut pas faire attention. Dans le métro, on entre en immersion. Selon les périodes, on observe les gens. Ou pas. On se plonge dans le bouquin, dans l’iPhone,… A certaines époques, j’adore regarder et faire des billets pour décrire les petites bêtises de chacun.

Vendredi matin, ligne 1, j’étais debout, appuyé à un strapontin. Une dame était assise sur le strapontin à côté. Compte tenu de la foule, elle n’aurait pas du. Elle n’arrêtait pas de fouiller dans son sac à main et me donnait des coups de coudes dans le genou. A un moment, elle a commencé à se remaquiller : les cils, le repoudrage… puis le rouge à lèvres. Elle m’énervait. J’ai donné un coup de genou dans son coude. Et paf, le rouge à lèvres. On s’amuse bien dans le métro.

J’aime aussi prendre le métro le soir, à la Défense, écouter les jeunes cadres parler de boulot. J’aime bien aussi attendre ma ligne, toujours le soir, à Palais Royal. A ce stade de la journée, on ne connaît plus les gens. On a en vu trop. Parfois, je croise une vraie connaissance, un type de Bicêtre qui bosse aussi à la Défense que j’ai connu en 1998 et qui a acheté un appartement près de chez moi des années plus tard. On s’évite parfois. On baisse les yeux, on veut finir le trajet tout seul, sans avoir à raconter les mêmes banalités sur l’évolution du marché, du boulot,…

Le soir, je sors du métro, je récupère la 3G avec l’iPhone, je marche jusqu’à la Comète en lisant mes mails et en répondant aux commentaires du blog, je finis au comptoir du bistro en ayant pris soin de saluer tous les gens que je connais, y compris les copains. Le serveur me sert un verre. Je suis toujours dans mon iPhone. Mon voyage et mon retour dans la vraie vie ne se finissent que quand j’ai éclusé le dernier mail. Ca dure généralement 10 minutes. Parfois, je dépasse une heure.

Il se passe ainsi cinquante minutes le matin (j’ai moins de mails en sortant du métro que le soir) et une heure le soir où l’on est coupé des gens autour de nous. Une espèce de routine comme si le temps s’arrêtait. Le provincial peut difficilement connaître le phénomène, notamment parce qu’il va en voiture au boulot et écoute la radio. Il est lui-même dans une routine puisqu’il devra aussi faire tous les matins les mêmes gestes. Habiller les mômes, les faire monter dans la voiture, attacher leurs ceintures, les déposer à l’école, aller bosser…

Tout cela a-t-il de l’importance.

Le type tout seul dans les embouteillages dans sa voiture, écoutant sa radio, a-t-il l’air plus fin que celui dans le métro, lisant son journal ?