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30 décembre 2013

Vive les blogueurs !

En cette fin d'année, il est temps de rendre hommage aux copains blogueurs avec une série de photos que notre reporter a pu se procurer en toute légalité.

MHPA rentrait chez lui après une nuit de travail à l'usine. On sent la fatigue dans ses traits.
Melclalex pratique tous les jours son sport quotidien pour garder la ligne.
Le vieux Savidan, à la campagne, rentre tous les jours du boulot en vélo.
CC tente de réconforter Trublyonne qui vient d'apprendre que Doudou voulait un enfant.
Gildan prépare son prochain spectacle de marionnettes. 
Gaël teste les capacités de sa nouvelle voiture.
Didier Goux sort de la cabane au fond du jardin, appelé par Catherine pour le déjeuner. Aurait-il commencé l'apéro ?
David a égaré sa perruque (on se demande bien ce qu'il a fait de son blog, d'ailleurs).
El Camino amuse son nouveau bébé. C'est beau, l'instinct paternelle.
Nancy a toujours une poitrine opulente mais un peu pâle, ce matin.
Suzanne aurait-elle perdu sa montre ?

Jacques Ambroise profite d'une chute de chaise pour s'aérer les couilles.
Homer continue les aménagements de sa nouvelle maison mais il n'est pas très doué pour le bricolage.

26 décembre 2013

2013, l'année bistro

Puisque j'ai fait un rapide bilan pour mes blogs geek et politique, je vais m'y lancer pour ici. L'année est très mauvaise. Le nombre de visites devient relativement dérisoire (pour un blog de cet âge). Il y a plusieurs raisons. La première est que je n'ai plus le temps d'aller chercher de nouveaux lecteurs, de copiner avec de nouvelles personnes... et de commenter correctement les blogs des copains (que je continue à lire !). Ca n'ira pas en s'améliorant : le proxy du boulot empêche de commenter les blogs chez Blogger...

La deuxième est que je n'ai plus grand chose à raconter. Les anecdotes de bistro qui ont fait la gloire de ce blog diminuent de mois en mois, vu que les bistros sont de moins en moins fréquentés, à Bicêtre...

Ce qu'il y a de bien avec ce blog, c'est que c'est le seul des quatre où, quand je fais un bon billet (ce que j'estime être un bon billet), il est plus lu que les autres...

Je continue donc. Même si les bons billets sont souvent à l'occasion des enterrements...  Mais pas que !

Mon billet le plus lu, cette année, est celui pour le mariage de Trub et Doudou ! 

Vive les copains ! Vive les copains de blogs ! Vive les blogs !

22 décembre 2013

Trois gros

De temps en temps, on me dit que je suis gros. Ce n'est pas vrai. Certes, les boutons de mes chemises ont tendance à sauter quand je m'assois mais cela vient probablement de la mauvaise qualité de la lessive que j'emploie. Si mes jeans ont tendance à baisser, c'est parce qu'ils ont la volonté de me faire passer pour un jeune. Toutes autres versions seront refusées.

Vendredi soir, j'avais rendez vous avec mon pote Gilles. Je l'ai trouvé grassouillet. Encore plus que d'habitude. Un peu plus tard, voilà Dominique. Lui aussi. Carrément gras. Ce qu'il y a de bien avec ces deux lascars, c'est que nous sommes potes depuis nos 11 ans, en 1977.

Je me fous de leur gueule, évidemment, puisque celui dont la légère surcharge pondérale est historique, c'est moi !

Nous parlons de choses et d'autres et Gilles nous dit qu'il a été chez le docteur le matin, fier d'y avoir pensé avant les fêtes (il est suivi pour des problèmes de tension). Et paf ! Il monte sur la balance du toubib : 108 kilos. Pour 1m80... Il n'était pas très fier. C'est alors que Dominique nous dit : « ben heu moi aussi »...

Les deux se tournent vers moi pour que je leur dise que je fais plus, pour les rassurer. Je leur dis donc en rigolant que je fais 106. J'ai dit ça à peu près au hasard. Ca fait plus de six mois que je ne m'étais pas pesé (avec mon ventre, j'ai du mal à voir le cadran alors il faut que je me penche en avant, c'est dangereux). Je faisais 102. Je dis donc 106. Point barre.

Les voilà les plus gros de la bande, fort dépités...

Le plus drôle est que ce matin, je monte sur la balance : paf ! 106 ! Bien loin de mon record d'il y a 9 ou 10 ans...

20 décembre 2013

Course #RATP #SNCF

Depuis quand je mets des hashtags dans mes titres ? Toujours est-il que j'ai failli louper mon train qui est parti à 14h08 comme prévu. 

Je décide de partir vers 11h45, de déjeuner à la Comète sur le pouce puis de partir à 13 heures. À la Comète, je tombe sur des potes. On prend l'apéro. Qu'est-ce qu'ils foutaient là un jour de semaine ? 

Je finis par manger le plat du jour et un dessert. Au moment de payer, il y avait la queue à la caisse. Je finis par prendre le métro à 13h15. Ça devenait chaud mais sans plus. 

On arrive à Place d'Italie. L'accès à la ligne 6 était coupée. Je demande aux gens de la RATP. Ils me disent de prendre le bus 91. Je regarde un plan de métro. Je décide de prendre la 7 puis la 10 jusqu'à Duroc et une autre après. Je redescends donc vers la 7. Là, une annonce dans "le micro" : la 6, la 10 et la 2 étaient fermées. Je sors donc du métro et je fais le tour de la place d'Italie à la recherche du bus en question ou d'un taxi. 

Rien ! J'ai bien trouvé une station de taxi mais ils étaient tous vides. Les chauffeurs devaient être en train de déjeuner. 

J'avais bouclé le tour quand je vois deux taxis librse. Je lève le bras comme un con mais aussi comme il est d'usage. Une dame aussi. Un seul taxi s'arrête. 

La dame se précipite. Je lui fais comprendre que j'ai un train à prendre et que j'ai appelé le taxi avant elle. Elle me dit qu'elle doit aller à Edgar Quinet puis à Ternes. Je lui dit que j'ai un train à prendre. Elle monte dans le taxi. Moi aussi en disant "je paye la course jusqu'à Montparnasse". Elle se pousse pour me laisser de la place. 

Pour ceux qui ne connaissent pas Paris, Quinet est la station juste avant Raspail. Je suggère au taxi de passer à Montparnasse juste avant Quinet. La dame refuse "j'en ai pour une minute". 

Finalement, je suis descendu à Quinet et j'ai poursuivi à pieds. Je n'ai évidemment pas payé la course, il ne faut pas me prendre pour un con. 

Entre temps, l'information était tombée sur Internet. Ce sont quatre lignes de métro qui étaient coupées pour incident technique. Probablement du jamais vu ! Je suppose qu'ils ont eu un gros problème d'alimentation électrique ou un PC de surveillance ou de régulation qui a grillé...

Je suis arrivé à Montparnasse vers 13h45. Je n'avais pas mon billet. J'ai eu la voiture 18 (ça veut dire qu'il y a 8 à 10 minutes de marche sur le quai). J'étais dans mon wagon à 14 heures piles. 

Un miracle. 

J'aurais du accepter l'invitation du vieux Savidan de manger avec lui, quand il m'a téléphoné vers 11h40, mais j'avais peur que nous n'ayons pas le temps.

Je l'ai quand même vu deux minutes. Nous sommes dans le même train mais pas dans la même rame, ce qui, au moins, nous évitera de passer le trajet au bar. 

18 décembre 2013

La retraite à chier de Justin Bieber

D'après le Facebook de Tanguy (et Le Figaro), Justin Bieber mettra fin à sa carrière après la sortie de son prochain album. On s'en fout mais j'ai une anecdote à vous raconter.

J'étais au bureau, sur le trône, en train de bien faire tout en jouant avec mon iPhone. Après la session, pour torcher mes fesses délicates, j'ai voulu ranger le téléphone dans la poche de mon pantalon qui était sur mes chevilles. J'ai raté. Il est tombé par terre. Ne le trouvant pas, je vérifie : il n'était pas tombé dans la cuvette, à mon plus grand soulagement. Je me dis donc qu'il a glissé derrière les toilettes. 

Je me torche. Remets le caleçon, le pantalon et vais pour me mettre à quatre pattes mais le local est trop exigu pour cette opération compte tenu de ma légère surcharge pondérale. J'ouvre donc la porte qui donne sur la pièce avec les lavabos, les pissotières, juste en face de la porte de cette pièce.

Je me mets à quatre pattes et fouille derrière le machin (le nez sur le trône est toujours est plaisir). Et je trouve l'appareil au moment précis où...

Le PDG est rentré pour liquider à son les affaires courantes.

17 décembre 2013

L'enceinte

Je discutais avec une collègue d’un autre service des nouveaux arrivés dans son service, au même étage que le mien. Elle me disait qu’il y en a deux. J’avais compté trois. Je lui demande : « mais elle, qui bosse dans le bureau où bossais S. avant ? » « Ah ! Elle, oui, mais elle est prestataire. Elle remplace S. en attendant qu’elle soit remplacée mais elle vient de dire qu’elle était enceinte et ne restera pas. » « ah c’est con ».

J’ai croisé la jeune fille à la cafétéria. Elle est tellement enceinte, en effet, que j’ai failli lui proposer de l’amener immédiatement à la maternité.

Je ne comprends pas comment il a fallu qu’elle l’annonce aux autres pour qu’ils s’en rendent compte. Ou alors, ça lui est venu pendant le week-end…

14 décembre 2013

Sales majestés

Apéro ordinaire avec Tonnégrande. La musique de la Comète était à chier et la conversation a dévié sur les groupes de rock français que j'ai aimé quand j'étais jeune, je ne sais pas pourquoi. C'est un sujet que j'évite généralement. Les goûts et couleurs en matière de musique sont souvent grotesques et n'ont aucun intérêt. 

Pour vous dire, j'ai joué du violon pendant des années, tout en écoutant essentiellement du rock et j'aimais ça. Le violon quand j'en jouais et le rock quand j'en écoutais. Je n'écoutais jamais de violon... La musique classique m'insupporte. Cela étant, ça me fait toujours rigoler de parler musique avec des andouilles qui prétendent s'y connaître en rock ou en classique alors que je suis probablement le seul à pouvoir lire une partition et à savoir accorder un violon (très mal, j'ai de mauvaises oreille). 

Cette parenthèse me rappelle la une du Parisien de ce matin. 

Cette andouille réussissait à gagner du pognon en vendant des faux grands crus. La plupart des amateurs de pinards sont des andouilles qui n'y connaissent rien. Du pur snobisme. Des bobos abrutis. Des connards qui oublient qu'après la première gorgée, surtout en mangeant, on ne sent plus le goût et on est incapable de faire la différence entre un Sauvignon de comptoir et un un Bordeaux renommé. 

Pour la musique, c'est pareil. Les gens, ces fameux gens, n'y connaissent rien, qu'ils soient adorateurs de classique comme de rock, ce qui me permet d'afficher mon manque de culture sans la moindre honte. 

Ah ! Je me rappelle ! La musique de la Comète était vraiment à chier jusqu'à ce que la radio qu'ils diffusent envoie London Calling, des Clash, si ma mémoire est bonne. J'ai noté le changement à Tonnégrande et la conversation a dévié sur ce que j'écoutais au siècle dernier. Il n'écoutait pas du tout la même chose. Il a dix ans de plus que moi et vient de Guyane. J'ai donc essayé de trouver des trucs que j'aimais et qu'il aurait pu connaître, tout en me limitant aux productions françaises. Dire que j'aime bien Lou Reed, pour évoquer un mort récent, les Beattles et les Doors n'a aucun intérêt. 

Nous avons donc embrayé sur Téléphone, mais il ne connaissais que l'excellent "j'ai révé d'un autre monde". Du coup, je lui ai fait écouter des trucs plus vieux, de leur premier album (j'avais 13 ans ?). 

Ensuite, il m'a parlé de Bob Morane. Je dois avouer que je n'ai jamais aimé Indochine. Mais à ce stade de la conversation, ni lui ni moi n'étions capable de citer le groupe qui a sorti ça. Indochine m'est revenu en mémoire mais il m'a fallu utiliser Google pour avoir une certitude. 

Ensuite, nous avons longuement parlé de la Mano Négra. Pour moi, c'est "le groupe". Je les ai vu en 1989 ou 1990 à l'Olympia. Un concert mythique qui a duré 2h30. Il connaissait très peu. J'ai pris l'iPhone et je lui ai fait écouter Mala Vida. La première version.

On a ainsi parlé de quelques groupes français des années 80 et 90, Marquis de Sade ayant une place spéciale dans mon cœur, mais étant sans intérêt, à la réflexion. Aucun tube. Juste la fierté d'avoir un groupe Breton. 

À un moment de la conversation (nous n'avons pas évoqué plus de 6 ou 7 groupes et c'est lui qui m'a rappelé Rita Mitsouko dont je n'ai jamais acheté le moindre album, vu qu'on les entendait partout, mais dont j'étais fan), je me suis rappelé de Louise Attaque. J'ai passé le morceau le plus connu (viens, je t'emmène...). Il m'a dit qu'il connaissait. 

À la réflexion, il est étrange que nous n'ayons pas évoqué les Berruriers Noirs et surtout le groupe de Bertrand Cantat dont le nom m'échappe mais qui devrait me revenir dans les prochaines minutes (Noir Désir). Je n'ai jamais été fan à part ponctuellement.

Toujours est-il qu'en parlant de Louise Attaque, je mes suis rappelé de deux groupes français de l'époque. Les souris déglinguées et ... les sales majestés. J'ai complètement oublié les souris machins. Seul le nom me reste en tête. 

Par contre, je n'ai pas peur de déclarer solennellement, ici, que les sales majestés furent le meilleur groupe de rock français de tous les temps. 

Leur morceau "fier de ne rien faire" devrait être passé tous les matins à la radio. J'imagine que ces andouilles, 30 ans après, sont maintenant banquiers ou informaticiens. Mais à l'époque, c'était quelque chose.

Vous pouvez chercher dans Deezer ou YouTube mais attention ! Ils ont été repris par un tas d'ahuris dont les Wanpas, groupe préféré de mon Tourangeaud preféré. 

Je les ai vus deux fois en concert. Dans deux bistros de Loudéac, l'Atelier et la Grenouille, c'est vous dire leur reconnaissance internationale. 

C'était des copains de mon frère ainé, le divin enfant. D'ailleurs je n'ai qu'un seul frère. Je me rappelle de ces deux soirées finies dans l'arrière cuisine des bistros en question et je me demande si à l'époque on ne picolait pas un peu plus que la moyenne. 

Le chanteur sautait sur le comptoir avec sa guitare électrique et continuait : "je suis fier, fier de ne rien faire" et on dansait comme des abrutis jusqu'à quatre heures du matin. Quand je vois les jeunes d'aujourd'hui au 1880 saouls avec cinq ou six cocktails, ça me prouve que les jeunes sont encore plus cons maintenant que de mon temps et ne tiennent plus la marée.  

C'était mieux avant. Surtout la musique. 

Plutôt que de demander des rapports sur l'immigration, le gouvernement devrait commander des rapports sur le rock français et l'influence du rapport des jeunes avec l'alcool. 

Je rêvais d'un autre monde. C'était un très beau morceau mais malheureusement réducteur. 

13 décembre 2013

Où peut-on trouver des lamelles pour microscope ?

Il est très rare que des sujet réellement importants soient traités par les blogs. Je me dévoue. Ma mère a retrouvé dans ses cartons et dans l'armoire de ma chambre un de ces machins que nous avions quand nous étions petits pour observer des trucs, comme des poils de cul. Ceci est non seulement un billet utile et scientifique mais aussi intime puisqu'il concerne une histoire familiale. 

Toujours est-il qu'il lui est venu à l'esprit de l'offrir à sa petite-fille pour Noël. Il ne s'agit pas de faire des économies, cela viendra en plus des traditionnels cadeaux, comme les lingots d'or et la lithographie de Picasso trouvée dans une brocante et estimée à 18 millions d'euros. 

Il n'empêche que ce machin serait mieux utiliser pour permettre à ma nièce (oui, par le plus grand des hasards, la petite fille de ma mère est aussi ma nièce) d'observer le produit de ses règles dans trois ou quatre ans, ce qui ne nous rajeunit pas, que de rester à attendre la génération suivante (que les règles en question devraient permettre mais, j'espère, pas avant une paire de décennies) dans une armoire qui ne sert qu'à ranger des trucs totalement inutile à part mes caleçons de rechange que j'utilise lors de mes week-ends bretons. 

Toujours est-il que le bidule à bien des lames mais plus de lamelles. Étant le Parisien de service, il me faut en trouver mais j'ignore tout du sujet. Vous me demanderiez où acheter de la bière fraîche, je pourrais rendre service mais là, je suis sec. 

Une recherche sur internet fournit bien quelques solutions mais ça coûte la peau des fesses...

Si vous aviez des renseignements à ce sujet où des potes bossant dans des laboratoires et pouvant en voler une dizaine, ça m'arrangerait bien. 

Merci. 

12 décembre 2013

L'enterrement de mon père

Mon père a eu la mauvaise idée de mourir jeune ce qui fait que j'étais encore plus jeune qu'aujourd'hui... Je me comprends. La bonne idée était de mourir fin juillet alors qu'il faisait très chaud. Il était bien connu car il était très actif à un niveau associatif. Il avait créé la première section de sport collectif à l'Amicale Laïque, le club informatique (vers 78) et le club de généalogie. J'en passe. Beaucoup. Il y avait donc une foule incroyable à l'enterrement ce qui rendait le moment encore plus émouvant pour nous. 

À cette époque, 1992, j'étais très copain avec les patrons d'un bistro de Loudéac, l'Atelier. C'était bien comme nom de bistro. On disait : je vais à l'Atelier. C'était mieux que de dire : je vais au bistro. Non ?

Après l'enterrement, on a organisé un pot avec les proches, dans ce bistro. Le patron, dont j'ai loupé l'enterrement deux ans plus tard (il avait seulement quelques années de plus que moi. 35 ans peut-être. J'y pense très souvent. Je parle parfois de son petit frère ici et j'ai même parlé de sa fille, une fois) ne savait plus quoi dire après une parenthèse trop longue. 

Il avait une vision bizarre des enterrements et des pots après. Il avait donc débouché une dizaine de bouteilles de rouge. Il pensait voir une bande de petits vieux buvant du rouge. Comme c'était moi qui était l'hôte (c'était mon bistro), j'avais accueilli les gens. Quand tout le monde était arrivé, je m'étais rué vers le comptoir et commandé une bière. Non, je n'ai pas changé. Il faisait très chaud. 

Une partie de la famille m'a rejoint au comptoir et fait pareil. Tous les hommes, en gros. Les femmes buvaient du café et du thé. Du coup, les bouteilles de rouge ouvertes par le patron n'avaient pas été bues et il était furieux (pour rigoler). 

Mes souvenirs sont un peu flous et c'est cela que je voulais dire dans ce billet. Mais c'est un des souvenirs étranges que je garde de l'enterrement de mon père. Toutes ces bouteilles de rouge ouvertes qui n'avaient pas été bues. 

Un ami à moi a perdu son père, aujourd'hui. Je lui ai vaguement promis, par mail, de faire ce billet. 

Comme si ça pouvait l'aider. 

La recette du poisson

C’est infernal. Je suis obligé de tout faire dans ce blog. Voila que Didier Goux prétend dans les commentaires d’un blog que seuls les dégénérés font cuire le poisson dans une casserole. Il me faut donc rétablir quelques vérités : le poisson peut se cuire par différents moyens.

Je ne recule devant rien, je vais même commencer par évoquer la cuisson du poisson cru. Je ne parlerai évidemment pas de ces machins infâmes qu’on appelle des « sushis » qui sont surtout mangés hors du japon par des bobos dégénérés qui croient avoir trouvé un truc luxueux alors que ce n’est qu’une saloperie à la mode chez les bobos dégénérés.

Vous aimez ça ? Vous êtes un bobo dégénéré. Ne partez pas, ce n’est pas grâve.

Je parle du poisson cru à la tahitienne qui est un véritable régal mais il est à peu près impossible à trouver en France : il faut de la noix de coco fraiche que vous allez râper puis presser dans un torchon propre pas celui qui a servi à essuyer la table après le vomi de Gaël.

Une autre manière de cuire le poisson est le four micro-onde. Sauf pour des trucs comme la sole, la meilleure manière de cuire les filets de poisson est souvent de les passer au four microondes. Que les puristes arrêtent de ronchonner. Y compris les puristes bobos dégénérés. La cuisson, c'est la cuisson : vous agitez les molécules pour changer l'apparence du machin. Que vous le fassiez au four, à l'eau ou en vous le roulant sous les aisselles, il n'y a pas beaucoup de différence.

Honnêtement, ce qui donne du goût à la plupart des poissons est la sauce que vous allez mettre avec. Pour ma part, je ne suis pas un grand fan du citron. Mais vous prenez un filet de poisson, des pommes de terre cuites à l’eau : ce qui va donner la saveur à tout ça, c’est bien le beurre salé que vous allez manger avec. Arrêtez vos chichis.Mettez quelques fines herbes et un peu de poivre car les filets de poissons blanc cuits au micro-ondes sont déprimants s'ils ne sont pas légèrement colorés.

Le barbecue est une excellente manière pour cuire du poisson, notamment les sardines si vous êtes fâchés avec vos voisins. Néanmoins, je n’aime pas spécialement le folklore autour du barbecue. C’est un peu comme la raclette. C’est bien joli de dire qu’on va bouffer une raclette mais s’il y a bien un ingrédient que l’on peut supprimer dans la raclette, c’est le fromage. Vous bouffez de la charcuterie avec des patates, c’est largement aussi bon. Mais un peu rustique.

Le barbecue est un truc de machistes. Ca a été inventé par les mecs pour prouver à leurs gonzesses qu’ils font la cuisine. Pire ! Ils invitent les voisins à un barbecue pour leur montrer qu’ils font la cuisine à la maison. Les cons… Heureusement, les gonzesses ont repris la main avec l’invention du barbecue électrique, un machin bien pratique qui évite de galérer à allumer un feu, de se salir les doigts avec du charbon de bois. Et pendant que les bonnes femmes branchent la prise électrique, on peut rester à l’apéro avec les copains.

Je vais vous donner une excellente recette à faire au barbecue. Ce n’est pas du poisson. Prenez un filet mignon. Coupez-le en petits morceaux relativement fins. Pas trop petits, ils passeraient entre les grilles du barbecue et vous auriez l’air con. Faites les macérer dans l’huile, foutez un tas d’herbes de Provence et collez moi ça sur la grille. Prenez un Ricard et revenez : c’est cuit.

Pour le poisson au barbecue, je ne sais pas. Mais je suppose que si vous appliquez la recette ci-dessus à des filets de saumon, ça fonctionne très bien. Mettez un peu d’orange, de citron et de téquila à la place des herbes, ça devrait être parfait. Buvez le reste de la téquila à la place du Ricard.

Le poisson peut également se faire au four. C’est très bon si vous avez une recette. Du bar, par exemple, sera très bien à 180 degrés une grosse vingtaines de minutes. A mi-cuisson, vous arrosez avec du vin blanc. Si vous aimez la rondelle, ajoutez des oignons. Vous pouvez mettre aussi un peu de tomate mais pas trop, je n’aime pas. Vous aurez au préalable huilé le plat et foutu des herbes (laurier, thym,…) dans le ventre de la bête.

Etudions maintenant le poisson frit. Mais il y a plein de recette. Vous pouvez le faire frire dans une poêle ou dans une friteuse, ça dépend. Cette dernière manière est à proscrire : vous gâcheriez l’huile pour les frites. Vous prenez des filets de sole, vous les épicez vaguement, vous les carrez dans la farine, et hop !, à la poêle avec du beurre.

Venons-en à l’essentiel.

Vous prenez de la morue que vous aurez fait dessaler depuis la veille ou du cabillaud. Vous cuisez des légumes à la cocotte. Vous prenez des gousses d’ail que vous écrasez dans un bol et vous montez une mayonnaise par-dessus. Vous cuisez la morue ou le cabillaud au bain marie dans une casserole au court bouillon.

Nous en tirons une conclusion que l’aïoli, qui n’est pas une recette bretonne sinon ça s’appellerait keraïoli, je prends cet exemple pour vous montrer que je suis parfaitement impartial, a trois ingrédients essentiels : la morue, l’ail et la casserole.

C’est une démonstration. La recette de poisson la plus connue se fait à la casserole. Vous pouvez d'ailleurs remplacer les légumes par des patates et l'aïoli par du beurre, c'est très bon. Ca marche avec à peu près tous les poissons...

La casserole est l'ami du gastronome amateur de poisson et on ne le dit pas assez.

11 décembre 2013

La cirrhose n'est pas une maladie tropicale mais trop picole

Voilà un joli titre. Je voulais faire un billet à 14h15 pour dire qu'on était le 11/12/13 à 14h15, ce qui n'est pas près d'arriver à nouveau sauf le 12/13/14 à 15h16. Je pense que le 01/02/03 prochain à 04h05, je dormirai. 

Je pense que des millions d'andouilles ont fait cette plaisanterie dans Twitter. Mais je voulais répondre à Sarkofrance sur ses coulisses : la page blanche n'est pas un frein pour raconter des conneries. 

Ceci est un billet de service. Ce blog est à l'abandon. Je n'ai plus le temps de faire des billets. Toutes mes excuses. 

10 décembre 2013

RIP Jean-Louis Foulquier


Pour une fois, je suis plus rapide que Wikipédia. D'après Twitter, il est mort ce soir. 

C'est incroyable ce qu'un type peut représenter. Des années de ma jeunesse à l'écouter sur France Inter avant de finir comme un vieux con (moi) et de ne plus m'intéresser à la musique. 

J'espère que Twitter se plante. 

06 décembre 2013

Félicitations @falconhill !

Je suis un peu débordé par le travail mais je ne pouvais pas finir la semaine sans adresser mes sincères félicitations à FalconHill, non pas pour le SMS qu'il m'a envoyé à 4h39 ce matin pour m'annoncer son arrivée à la maternité mais pour l'heureux événement qui a suivi cette entrée découlant elle-même d'une pénétration il y a environ 9 mois.

Le petit Faucon a ainsi décidé de naître le jour de la Saint Nicolas et le lendemain de la mort d'un homme qui reçoit les hommages de partout à un point que ça commence à me les courir sérieusement, ce que je vais m'efforcer de ne pas dire dans mon blog politique.

Mes félicitations aux parents et au grand frère qui aura maintenant une lourde responsabilité : piquer l'iPhone de son père pour le filer au petit pendant qu'il fera le con avec l'iPad.

La bise à vous quatre !

Les ascenseurs - 1

Au bureau, nous avons de nouveaux ascenseurs. J'en avais déjà parlé. Ce sont les plus modernes de la Défense, parait-il. J'en reparlerai. En gros, on passe le badge devant un lecteur et il ne propose que les étages auxquels on a le droit d'accéder. Seul le rez-de-chaussée est accessibles sans badge. 

C'est beau. Mais il y a des bugs. 

Pour sortir déjeuner, je clique sur "0". L'ascenseur ne démarre pas. J'allais appeler les secours quand il s'est mis en branle... Et a fini par s'arrêter au cinquième sous-sol au milieu d'un bordel monstre...

Dans une tour qui n'en a officiellement que 4. 

N.B. : j'ai interrogé le gardien (je suis copain avec lui...). La tour a en fait 8 sous-sols dont quatre qui ne sont officiellement pas accessibles par les ascenseurs mais uniquement les monte-charge.  

04 décembre 2013

Le chien des autres

Après avoir rédigé mon billet au sujet d'Elstir, le chien des Goux (heureusement qu'ils n'ont pas un rat), mort lundi, je me disais que ça serait sympa de faire un billet à propos des chiens des autres. Par exemple, je voyais plus Elstir comme un personnage de blog que comme un chien !

Le chow chow de ma sœur

Elle en est à son deuxième mais je connais assez peu celui-ci. J'ai bien connu le premier, par contre, Rouky... Et il me connaissait bien. J'étais celui qui levait les interdits... En effet, comme beaucoup de gens, ma sœur et son mari tentaient d'élever leurs chiens selon les règles, les conseils des éleveurs,... Pour ma part, c'est le genre de truc dont j'ai horreur. Ainsi, à la plus grande joie de Rouky, je n’hésitais pas à lui donner à bouffer mes restes, à lécher mon assiette,…

Quand j’arrivais chez eux, une ou deux fois par an, il était généralement dans le jardin. En me voyant, il sautait verticalement. Je ne sais pas comment il faisait, il arrivait à faire décoller ses quatre pattes du sol en même temps… C’était évidemment grotesque mais il n’arrivait pas à cacher sa joie.

Le labrador de Jacques

Un jour, une imbécile a décidé d’offrir un labrador blanc au vieux Jacques qui l’adorait. Jacques a des notions particulières de l’éducation d’un chien. Il lui accordait toute liberté. Il n’était jamais tenu en laisse. Il errait dans toute la commune et je me demande comment il n’a jamais fini à la fourrière ou comment il n’a pas provoqué d’accident.

Evidemment, il creusait partout dans la terre. Il se roulait dans la boue. Dans les bistros, il sautait sur les gens qui se retrouvaient dégueulasses comme lui. Il se promenait dans la salle, entre les gens qui mangent. Les patrons et les serveurs étaient furieux. Jacques ne comprenait pas pourquoi il se faisait engueuler.

Une fois, le vieux était parti à l’hôpital. J’avais donc gardé le chien. Avec moi, impossible de faire le con et je le tenais en laisse en permanence. Il n’était pas si malheureux que ça. Il semblait presque fier de marcher à mes côtés… Le chien (j’ai oublié son nom) m’avait accepté comme deuxième maître. Je ne sais pas ce qui se passe dans la tête des chiens. Ils voient les maîtres comme des mâles dominants ou un truc comme ça. J’avais donc le statut de sous-chef. D’ailleurs, le chien sautait sur tout le monde sauf sur Jacques et moi. Il nous était soumis.

Jacques passait son temps dans les bistros : l’Amandine, les Monts d’Aubrac, la Comète et l’Aéro. Quand on se promenait, il entrait par réflexe dans tous les bistros. Une fois, je l’avais emmené dans un coin que ne fréquentait pas Jacques : il entrait dans tous les bistros. Mais on n’a pu observer qu’il ne le faisait que s’il était accompagné.

Parfois, il cherchait son maitre. Il faisait donc le tour des bistros, les quatre en question, regardait par la porte et entrait uniquement s’il connaissait du monde, pour les saluer, comme s’il voulait leur demander : « vous n’avez pas vu papa ? ».

Le bâtard de la Grenouille

Un jour, la patronne du bistro a décidé d’offrir un chien à sa fille qui avait une douzaine d’années à l’époque et qui passait beaucoup de temps toute seule, dans l’appartement au dessus du bistro, pendant que ses parents bossaient. Elle n’avait jamais eu de chien et ne savait pas comment s’en occuper.

Une fois la décision prise, elle est allée à la SPA et a demandé un vieux chien. Elle ne voulait pas d’un jeune tout fou. Elle préférait un vieux, surtout que ça dure moins longtemps. Je n’invente rien.

La fille le promenait trois fois par jour par obligation mais ça durait généralement moins de cinq minutes. De toute manière, le chien était en liberté et se promenait. Comme le chien de Jacques, il arpentait la commune (mais en Centre Bretagne, c’est plus fréquent qu’en région Parisienne).

Ce vieux machin était un immonde bâtard bien dégueulasse qui puait et n’arrêtait pas de péter. Pire ! Il vomissait un peu partout et n’importe comment, comme si c’était naturel. On l’avait appelé Gerbator ! Le bistro était un enfer mais, on l’aimait bien. La fille des patrons était un peu notre mascotte et on avait adopté le clébard.

Comme il fuguait, il était parfois ramassé par les services ad hoc. Du coup, la fourrière appelait le bistro pour dire : « on a votre chien ». La quatrième fois, la patronne a répondu « ah ben, vous n’avez qu’à le garder. »

Plus de chien.

La suite au prochain numéro. Le chien de mon frère, le chien de Jim,...

02 décembre 2013

Le chien

Quand j’étais plus jeune, il y avait toujours des chiens, à la maison. J’ai un peu oublié le premier qui est mort quand je n’avais pas dix ans. Etrangement, je me rappelle des circonstances de l’annonce de sa mort. Ce sont les éboueurs qui l’ont trouvé sur le bord de la route et ont prévenu ma grand-mère qui vivait à la maison. A la réflexion, je me demande si ce n’est pas le genre de souvenir qu’on invente.

Le deuxième, Loupi, est arrivé l’année de mes 10 ans. Officiellement, c’était le fils du teckel de mon oncle mais, vu la tronche du chien, je suppose qu’il était cocu. Pas le chien ou mon oncle, le teckel. Il est mort « de vieillesse », une douzaine d’année plus tard. Je ne sais plus quand, exactement. On ne note pas ce genre de dates.

Le cerveau est fait bizarrement. Par exemple, pendant des années, je me suis rappelé de la date de la mort de ma grand-mère, l’autre, avec la carte grise de ma voiture puisque sa première sortie, de la voiture, pas de la grand-mère, c’était sa dernière, était pour aller à l’enterrement.

Le dernier, Deïta, est arrivé peu après à la maison, maison que j’avais déjà quittée mais je rentrais tous les week-ends. Il est mort de vieillesse, 16 ans plus tard. A vue de nez, ça fait un peu moins de dix ans. J’ai complètement oublié.

Quand le chien vieillit, on le voit souffrir. Monter les escaliers devient une horreur, il faut le trainer pour le promener,… On s’attend à sa mort et elle devient une délivrance. Pas du tout la même qu’un être humain, heureusement. Il n’y pas la tristesse. Tiens ! Il n’y a plus de chien. On se rappelle avec nostalgie les années où il a été le compagnon fidèle, celui qui vous accueillait avec la même joie que vous rentriez de trois semaines de vacances ou d’une course de cinq minutes à la boulangerie du coin. Cette andouille qui comprend quelques mots de français au point que le mot « promener » devient tabou…

L’émission des chiffres et des lettres était diffusée vers 18h40 et ma grand-mère la regardait tous les jours. Nous passions à table juste après. Un jingle signalait la fin du jeu. Loupi devait alors fou, il savait qu’il allait prochainement gagner les croutes de fromage et tout ce que l’on peut refiler à un chien malgré les conseils. D’ailleurs, on servait le repas des chiens vers 18 heures mais ces espèces de fumiers attendaient toujours la fin du nôtre pour se mettre à table, gardant l’espoir d’avoir quelques restes qui le changeraient du quotidien.

Le jeune chien est celui qui rythme la maison, celui qui vient vous mordiller pour jouer, celui qui fait semblant de s’intéresser à ce que vous faites. Vous ouvrez l’armoire où sont rangées les valises. Il devient presque fou parce que ces valises représentent quelque chose. Pense-t-il au contenu des vacances, au fait que les journées seront rythmées de longues promenades, qu’il aura tout son monde autour de lui en permanence ?

Le jeune chien, celui qui monte dans la voiture dès que vous ouvrez une portière, pour qu’on ne l’oublie pas…

Elstir est mort, aujourd’hui. Il avait quatre ans. Il était malade. Catherine et Didier sont assurés de mon amitié ce que je n’ai pas besoin de écrire.

Quand j’ai appris la mauvaise nouvelle, par le billet de Didier, j’ai été ému. Je suis allé deux fois chez eux du temps d’Elstir, avec Tonnegrande qui n’est pas mort, il bande encore. Elstir était la maison, ce gros machin, toujours dans vos jambes.

Tiens ! Ce week-end, j’ai passé un bout de temps au 1880, tout seul, vendredi soir. J’observais le chat du bistro. A chaque fois qu’un client ouvrait la porte pour entrer ou sortir, le chat en profitait. Cette espèce de bestiole passe une partie de sa vie à attendre devant la porte que quelqu’un l’ouvre pour pouvoir passer de l’autre côté pour attendre la personne suivante qui lui permettra de changer de côté à nouveau… C’est étrange, je pensais à Elstir, que j’ai pourtant si peu vu (deux nuit au Plessis-Hébert et une nuit chez les Castor…).

Je pense au vide, dans la maison. Pendant des mois, Catherine et Didier penseront à Elstir quand ils ouvriront la porte ou feront n'importe quel geste du quotidien qui aurait intéressé ce patapouf, comme j'ai pensé à Loupi, pendant de récentes vacances, en entendant par hasard le jingle de Des chiffres et des lettres, 25 ans après sa mort.

Adieu, l’ami.

29 novembre 2013

Vive la Comète et la SNCF

Les gens ne connaissent rien en bouffe, c'est déprimant. L'autre jour, j'ai illustré un billet de blog avec la photo d'un billet de blog avec la photographie d'un hamburger de la Comète. C'est ici que ça se passe :
http://www.jegoun.net/2013/11/camion-qui-fume-sans-tousser.html !

Ne comptez pas sur moi pour faire un beau lien et relire mon billet, je suis dans le car qui m'amène à Loudéac et ceci est mon traditionnel billet de voyage. À ne pas confondre avec un billet de train. Plus précisément, je suis à la gare se Saint Brieuc à attendre le départ. 

Des andouilles ont dit que l'hamburger avait l'air dégueulasse. Ce n'est pas une photo d'un plat qui fait sa qualité. Les Français sont devenus tarés. Incapables de juger de la qualité de la nourriture s'il n'y a pas un génie du packaging comme JJU qui leur présente correctement un plat sur une photo. 

Tout d'abord, je n'aime pas les tomates. Alors quand je commande un hamburger, je le commande sans tomate. Ensuite, il n'y a qu'un seul imbécile qui mange à la Comète undimanche à 14 heures. C'est moi. Le cuisinier me connait. Il ne me met pas de salade car il sait que je ne la mange pas. 

Alors, évidemment, sans vert et sans rouge mais avec uniquement la couleur des frites, du pain spécial hamburger et de la viande cuite, la photo est un peu terne. 

Plus j'y pense, plus je trouve me commentateurs du blog politique cons. 

Continuons. Pour faire un hamburger frites, il faut de la viande hachée, des oignons frais, du pain spécial, des pommes de terre et de l'huile. La qualité des hamburgers dépend de la qualité des produits. Juger à partir d'une photo est impossible. Surtout la cuisson d'un steak haché. 

Quelle bande de cons ! J'vous jure ! Qu'ils me trollent quand je parle politique, je veux bien, mais quand je fais des photos de bouffe !

Il y en a même un qui a remis en cause la qualité de l'huile de cuisson. Sur la base d'une photo. Des crétins. 

Tiens ! Parlons des frites. L'ancien patron de la Comète faisait des frites fraîches mais il avait toujours des surgelées en stock pour assurer les fins de service en cas de rupture. Trois ou quatre ans avant de prendre sa retraite, il a remarqué qu'il avait plus de compliments pour ses frites surgelées que ses frites fraîches. Il y a même des clients qui l'ont dit "ah vous faites des frites fraîches, maintenant ! C'est bien mieux, bravo !" Alors qu'ils avaient eu des surgelées de fin de service...

Même les patrons de bistro sont trollés, c'est vous dire. 

En fait, les industriels comme Mc Cain arrivent à avoir de très bonnes pommes de terre pour leur frites. Plus que les patrons de bistro qui s'approvisionnent sur les marchés de la commune. En outre, l'industriel a des machines spéciales pour couper les patates qui donnent l'impression qu'elles sont coupées à la main... Forcément, les frites sont plus belles. 

Du coup, à la fin de sa carrière, il ne faisait plus que des frites surgelées et les clients étaient satisfaits. 

Des abrutis. 

Mais moins que l'imbécile qui juge la qualité de l'huile à partir de photos faites sur un comptoir avec iPhone. Je suppose que c'est le genre d'andouille qui noie ses frites dans de la ketchup et qui n'en sent pas le goût. Cela étant, il a raison. Moi, je préfère la mayonnaise. 

Cela étant, je m'égare. Montparnasse, si je puis me permettre vu que je fais ce billet à propos de la bouffe dans les trains pour la Bretagne. 

Figurez-vous que le prestataire de la SNCF a complètement changé ses formules et propose maintenant des vrais plats pour un tarif relativement raisonnable. J'ai mangé un risotto et un moelleux au chocolat, le tout accompagné d'une 1664. Environ 12 euros. Ce qu'il y a à noter, c'est que la quantité est très raisonnable. C'est bien la première fois que je mange une formule, dans le train, sans avoir faim ensuite. 

Et le service est convenable, ce qui était pas toujours le cas avant. Par exemple, la vendeuse (pas baisable sauf par El Camino, mais ce n'est pas son rôle) m'a proposé d'attendre d'avoir fini mon plat pour réchauffer le dessert. 

Et nous voilà au cœur du problème : c'est moche. Les plats sont dans des récipients en plastique transparent qu'il convient de transférer dans une assiette. Donc l'assiette ne ressemble pas à grand chose, surtout avec un risotto au poulet et aux champignons.

Un type passe à côté de moi et me regarde commencer mon plat. Peut-être souriais-je bêtement en constatant que la bouffe n'était pas aussi dégueulasse que ce à quoi je m'attendais. Toujours est-il qu'il m'a demandé si c'était bon. J'ai répondu "très" (en pensant aux trucs infâmes qu'ils servaient avant). Il m'a dit que ça n'avait pas l'air. Je ne lui ai pas répondu qu'il n'a qu'à troller mon blog politique. 

Il en a commandé un quand même. Il a eu la même impression que moi : ce n'est pas de la gastronomie, mais c'est très correct. 

Je suppose que la bouffe est fraîche (faite le matin par je ne sais quel truc industriel capable de cuire du riz et du poulet et d'y incorporer une sauce aux champignons déshydratée). 

Je vais finir par un point de vue réactionnaire. C'est très bien que la SNCF se mette à faire de la vraie bouffe, même industrielle (on ne va pas installer une cuisine dans le train...), et cesse ces machins modernes pour faire croire qu'ils pensent à la ligne de leurs clients. Je pense à ces sandwichs pleins de saloperies, ces quiches, ces salades toutes préparées, ces croque monsieur au saumon et à l'oseille (n'improvise un peu...), ces salades de lentilles, ces carottes râpées...

Le signe d'une époque qui s'en va ? De la vraie bouffe ! Avec de la viande et pas une demi tranche de jambon d'un millimètre...

Mais c'est moche ! 




Envoyé de mon iPhone et tapé en 55 minutes. 

Pue d'la gueule

Ce matin, dans ma rame métro, au bout de quelques stations, je constate une forte odeur très désagréable, de celles qui vous prennent à la gorge. Elle semblait « chimique », c'est-à-dire pas corporelle. Ce n’était pas de la sueur, de l’urine, ce à quoi on finit par s’habituer. J’en tire la conclusion que c’était un parfum, plus précisément celui d’une femme que je ne tarde pas à identifier : une chinoise, juste à côté de moi. Je précise l’origine parce qu’il est possible que le ressenti des odeurs dépende de la culture…

Tous ceux qui prennent régulièrement le métro ont été confrontés à des puanteurs diverses. Je ne vais donc pas faire un billet nauséabond pour en parler mais cet événement m’a remis en mémoire mon trajet d’hier matin. Je suppose d'ailleurs que j'ai déjà traité ce sujet, notamment avec certains clochards qui s'endorment après s'être pissés dessus...

Pareil. Au bout de quelques minutes, forte odeur, mais d’origine humaine. Pendant un temps, je crois identifier de la sueur et je mets ça sur le dos de deux ouvriers qui semblaient rentrer du travail. C’était affreux. J’aurais pu sortir et prendre la rame suivante mais je n’étais pas en avance.

Tous ceux qui prennent régulièrement le métro… Vous avez identifié une mauvaise odeur d’origine humaine. Vous savez qu’elle ne vient pas de vous. Vous sortez de la douche, vous avez des fringues propres mais vous avez ce sentiment étrange que les autres pourraient penser que vous en êtes à l’origine. Vous avez l’impression que les regards se croisent, que chacun cherche un coupable. La honte vous monte aux visages. Vous en êtes sûr. Les autres pensent que c’est vous.

Un peu plus tard, je capte une conversation d’un homme et d’une femme, à côté de moi, intrigué par ses paroles à lui que je reconstitue de mémoire.

Lui : « ce matin, j’ai remarqué que j’avais oublié ma brosse à dent. » Je suppose immédiatement que c’était un provincial qui a passé la nuit à Paris. Elle : « tu sais que la plupart des hôtels en vendent. » « Ah ! Non » « Tu aurais pu, aussi, te passer du dentifrice sur les dents avec les doigts, ça sent vraiment très fort. » « Je n’y ai pas pensé ». « Tu peux aussi acheter des bonbons. »

Conversation vaguement surréaliste. Ce type savait visiblement qu’il puait de la gueule et dérangeait les autres mais n’avait pas honte. Il s’apprêtait à passer à la journée ainsi. Probablement en réunion avec d’autres personnes.

A un moment, il se tourne vers moi. Il puait effectivement très fort de la gueule. L’odeur que j’avais identifiée dans le métro n’était pas celle de la sueur d’ouvriers rentrant d’une nuit de travail mais d’un type qui avait visiblement pris une cuite la veille et avait oublié de se laver les dents…


26 novembre 2013

Mon nouveau jouet

C'est avec un métro de retard que je découvre Bitstrips, cette application iPhone idiote qui permet de se créer un personnage genre "bande dessinée" (un rondouillard à lunettes, cravate à chier et cheveux frisés, pour ce qui me concerne).

Je n'ai pas fini de faire le con avec ça.

Je préviens tout de suite Trublyonne : c'est la première "amie Facebook" que j'ai découvert dans ce truc. Elle n'a pas fini de subir des conneries.

25 novembre 2013

Montauban de la société

Didier Goux fait un très bel hommage aux Tontons flingueurs. En cherchant à faire un commentaire à la hauteur, je me suis demandé ce qui fait que ce film est devenu mon film préféré et qu'il peut être considéré comme un chef d'œuvre, un film culte.

C'est un film qu'on a longtemps trouvé nul parce qu'il passait pour tel, à sa sortie, dans cette période où la critique ne regardait que vers la nouvelle vague, Truffaut, Godard,... On le pensait l'archétype du film franchouillard alors qui est tout sauf ça, comme le souligne Didier.

Du coup, on le regarde avec un brin de honte. À ton âge, tu n'as pas mieux à faire ? Putain, il y a rien à la télé ce soir ! Je me rappelle de la dernière fois où je l'ai vu. J'étais avec ma mère et quand j'ai vu que c'était le seul truc à peu près potable, ce soir là, le seul programme susceptible de nous satisfaire tous les deux, j'ai presque eu honte de lui infliger ça.

Je me rappelle d'un soir où il passait en deuxième partie de soirée, un dimanche, vers 1994 ou 95. Je ramenais un copain de Bretagne vers la région Parisienne. Il devait coucher chez moi et prendre un avion le lendemain. Je lui avais dit que je voulais voir ce film. Il ne le connaissait pas, sauf de réputation. Il m'a dit : "on ne va pas regarder ce navet ?"

Évidemment, il était plié de rire, comme moi.

C'est plus tard, probablement, qu'il est devenu culte, que ses répliques sont entrées dans la mémoire collective. Peut être qu'on s'est rendu compte que le cinéma français n'a jamais produit mieux avec un dialogue génial, des acteurs parfaitement à leur place, des scènes d'anthologie... Peut-être fais-je partie de cette génération de Français à ne pas être fier de son cinéma récent et des films à succès, qu'ils soient français ou pas ? Peut-être a-t-on honte d'en avoir fait son film préfère, celui qu'on a regardé le plus souvent ? Ou honte de nos ancêtres qui ne lui ont pas donné le succès qu'il méritait à sa sortie ? Honte de préférer un tel film à tout ce que le cinéma a sorti de plus beau ?

Cette période a produit plusieurs chefs d'œuvre de ce genre. Toujours avec la même bande ou presque comme les barbouzes ou ne nous fâchons pas. Les trois sont de Georges Lautner et avec Lino Ventura. Les dialogues sont de Michel Audiard.

C'est ce cinéma qu'on aime.


Avion

Attention ! Un Airbus A319 en provenance de Londres et à destination de Malaga, va prochainement passer au dessus de Loudéac. C'est ce site qui nous dit ça. Le nombre d'avions qui traversent notre ciel est impressionnant.

Je me demandais d'où l'ami Jacques sortait les cartes qu'il utilise parfois pour illustrer ses billets.

22 novembre 2013

Vie de bureau

Je crois bien que c'est la première fois que je passe une journée de semaine hors vacances sans faire de billet de blog. D'ailleurs, je crois bien, aussi, que ce n'est pas la première fois que je dis ça. Il faut que je m'explique. Quand je dis "il faut", c'est une façon de parler. 

Hier soir, nous avions le Kremlin des Blogs spécial Beaujolais nouveau comme tous les ans depuis 732 sauf en 1792 où nous préparions les cérémonies du début de l'année suivante. Il faut parfois être sérieux. 

Généralement, le Beaujolais nouveau a des conséquences physiques sur moi. La plupart du temps, il me fait dormir. On en rigolait avec l'ancien patron de la Comète. Je n'arrivais pas à me lever le matin et toute la journée, j'étais éteint. Ce matin, ce n'était pas le cas. Je me suis réveillé frais et rose à 7h20. J'ai erré sur le web et à 8h, je me suis dis : mon garçon, faut que tu bouges. Je suis donc allé liquider les affaires courantes et le drame du Beaujolais nouveau commença. Je suis resté 25 minutes sur le trône avec un débit continu.

J'ai tellement chié que je me demande pourquoi je ne suis pas subventionné par la PAC pour toute la pollution que j'ai produite ce matin. Je vous avais dit que le Beaujolais avait des conséquences physiques chez moi. Cette année, elle sont scatologiques. 

Ensuite, j'ai vécu ma vie (torchage, lavage préventif des mains et des dents - deux ou trois fois, à cause du Beaujolais, rasage, douchage, habillage, cafetage à la Comète et voyage en métro). Et je suis parti à 8h45 pour un temps de transport de 45 minutes. J'avais une réunion très importante (comme toutes les réunions où le but principal est de trouver une occupation pour la prochaine réunion) à 9h30. 

Ce n'était donc pas la peine de rédiger un billet de blog dans le métro. Je n'aurais pas eu le temps de le publier. 

Dois-je vous raconter ma journée de travail ? J'arrive au bureau à 9h30. Je commence la réunion de 9h30 à 10 heures (c'est une tradition). Je sors à 13 heures. Je plonge à 14 heures dans une autre réunion d'où l'émerge à 17 pour une dernière jusqu'à 18 heures. Je lis mes mails, bricole deux ou trois trucs...

À 18h20 (un vendredi...) je me casse. 7h50 de travail, c'est énorme. Que les bureaucrates qui me lisent ne rigolent pas. Qu'ils calculent d'abord leur temps de travail en ôtant les pauses café et les discussions sans rapport avec le travail...

Je vais au Tourbillon, sympathique brasserie à côté du bureau, vu que c'était le dernier jour de travail du jeune serveur, Michel. Tous les clients l'adorent. Il a 18 ou 19 ans et un côté juvénile très réjouissant qui nous fait regretter d'être ni homosexuel ni pédophilie. Je lui avais promis de passer... 

À 18h45, je fonce dans le métro. Je fais le compte rendu de la réunion du jour. Et paf ! 45 minutes de boulot en plus. Nous en sommes à 8h35 si je compte bien. 

Ah ! Les bureaucrates ! J'espère que vous avez compté précisément votre temps de travail. J'ai moi-même parfaitement étudié celui de mes collègues (vu que j'étais complexé de bloguer en dehors des heures de loisir). Ça dépasse difficilement 6 heures par jour. 9 heures midi. 13 heures 18 heures. 8 heures. 1 heure perdue en pause café. 1 heure en discussions inutiles. Vérifiez... Calculez vos propres horaires. Vous n'arrivez pas à 9h mais à 9h10 et vous faites le tour des bureaux. Vous commencez à bosser réellement à 9h30. Un lascar vous appelle. 10 minutes de conversation dont cinq minutes de politesse (bonjour tu vas bien et machin tu as des nouvelles). À 10 heures vous décidez de prendre un café... Vous tombez sur machin, vous discutez 15 minutes. En rentrant, vous tombez sur le chef et vous discutez cinq minutes de conneries. Vous arrivez enfin à votre bureau et vous vous rappelez que vous devez réserver un billet de train pour aller voir votre mère en Bretagne. Tant qu'à être sur internet, vous lisez les informations sur l'intranet de la boîte puis vous commencez, tant qu'à faire, à aller sur le site du CE puis allez déclarer vos notes de frais ou poser vos congés. Votre épouse vous appelle pour vous demander de faire une photocopie de votre carte d'identité pour le dossier du crédit pour acheter un frigo neuf à crédit. 

Ne rigolez pas, comptez vos heures. Ce matin, je vais récupérer des documents que j'avais imprimés pour la réunion. Près de l'imprimante, je trouve un cache col, par terre. J'aurais pu le laisser (ce qui aurait été la meilleure solution, la personne l'ayant perdu aurait fini par tomber dessus) mais je l'ai ramassé par réflexe. J'avais une réunion et j'étais à la bourre. Je ne savais pas quoi faire de ce putain de bordel de merde de cache-col. Je suis donc allé le déposer chez la secrétaire du big boss mais elle n'était pas là. Je suis donc resté deux minutes à me demander ce que j'allais en faire avant de me décider à le laisser là. Que ces cons qui perdent des cache-col se débrouillent ! Est-ce que je mets des cache-col, moi, nom de dieu ?!?

Et vous, qu'auriez vous fait ? Le tour des bureaux pour savoir à qui il appartient. Un peu de malchance et vous y passiez une demi-heure. Discuter avec tout le monde et tout ça. 

J'en étais à 6 heures de boulot par jour. En fait, on est plus proche des 5h30. Faites le calcul ! Pas pour vous mais pour votre voisin de bureau... Et vous l'appliquez à vous ensuite. En 1998, le type en face de moi appelait sa femme après déjeuner, lui parlait, parlait à son fils (ça s'est bien passé à l'école, ce matin ?). Ça dirait un quart d'heure. Pas grave... Mais moi même ça me déconcentrait (et ça m'énervait, entrer dans l'intimité d'un type...) à un point que je perdais moi-même ce quart d'heure (j'avais fini par attendre le coup de fil pour aller prendre un café). 

Quand j'ai mené cette étude sur la vie de bureau en observant mon propre rythme et surtout celui de mes collègues (pas pour les dénoncer mais pour me foutre de leur gueule quand ils sont en retard pour un truc), je croyais arriver à une heure par jour. C'était ce que je m'étais fixé pour justifier en moi-même mon temps de blogage. 

Je vais donc résumer devant vos yeux ébahis : un type persuadé de bosser 8 heures par jour en bureau bosse en fait moins de six heures. Vous y ajoutez ensuite les heures de travail inutile (tiens ! Celui où vous faites des statistiques qui pourraient être automatisées !). Vous tombez à cinq heures. 

Oui ! Toi, bureaucrate qui me lis, qui est persuadé être débordé, tu ne passes pas plus de cinq heures par jour à faire du travail productif. Ce n'est pas grave. Parce que que quand je dis productif, tu peux aussi enlever les trois heures de réunion de service, tous les lundis matins, qui ne servent à rien mais te sont imposées par le chef. 

Je parle des bureaucrates mais je pourrais accumuler les exemples. Tiens ! Ça fait une heure que je discute avec les serveurs de la Comète. Ils ont pas trop de boulot mais les clients dînent. Il faut qu'ils patientent en attendant la fin du repas. C'est ainsi. 

Toujours est-il que je ai pas eu le temps de faire un billet de blog, aujourd'hui. Sauf ce soir, en papotant avec les serveurs qui attendent de finir leur journée. 

21 novembre 2013

Vive le Mont-Ventoux !

Grâce à Melclalex, je sais enfin pourquoi FalconHill aime le Mont Ventoux. 

A part ça, j'ai goûté le Beaujolais Nouveau ce midi. Bof...

L'ange niais



Elle dort paisiblement dans l'avion. C'est presque émouvant. Nous pourrions presque faire preuve d'une certaine tendresse. 

Non. Elle a un tatouage de toile d'araignée sur le front et on a mieux à faire que de s'apitoyer sur ce genre de conne 

19 novembre 2013

Geek stupide

Ce matin, je sors de chez moi. Arrivé devant l'ascenseur je me rappelle que je pars pour une journée entière de réunion en dehors de mon bureau. 

Je me dis alors que je ne pourrai pas recharger mon iPhone. Je reviens donc chez moi pour chercher mon troisième chargeur celui que je prends quand je vais en Bretagne) pour éviter de tomber bêtement en panne, ce soir. 

Je pars donc rassuré. 

À 10 heures, coup de fil de ma concierge. "Monsieur Jégou, ne vous inquiétez pas j'ai récupéré vos clefs sur votre porte". 

Ah...

18 novembre 2013

Tramway T7

Dans le blog politique, hier, je racontais ma virée dans le tout nouveau tramway T7 entre Villejuif et Athis-Mons. En regardant le trajet sur le site web dédié, je me suis rendu compte que je m'étais totalement planté sur le trajet accompli entre Thiais (Belle Epine) et Orly. L'essentiel du trajet se fait à l'ouest de la N7 et non à l'est comme je le pensais. Ce grand détour est bizarre. 

Au "carrefour" entre la A86 et la N7, j'ai eu l'impression qu'il allait à gauche (quand on allait vers le sud) et, comme on arrivait à Orly en provenance de l'est, je n'ai pas imaginé une minute qu'on faisait une virée à l'ouest. Ce qui explique ma surprise de voir le prolongement de Rungis à l'est de la N7...
Par ailleurs, voir la second illustration, à droite.

Je ne savais pas qu'il y avait des ateliers aéronautiques au nord est d'Orly (flèche rouge)... Ce qui explique ma surprise de voir des avions garés le long du tramway.

Mon autre surprise, à l'aller, est d'avoir vu l'aérogare dans le fond, sur la droite. C'était justement au moment où l'on retraversait la Nationale 7, vers l'est.

Enfin, l'arrivée m'avait semblé étrange. Voir la dernière illustration. 

Le tramway fait effectivement le tour du Concorde pour arriver dans un espèce de désert avec des grands parkings, dont celui du Carrefour. Par rapport à l'illustration, il me  semble qu'on était beaucoup plus près de la Nationale.

Dernière surprise. Sur les vues aérienne, on voit qu'on est à 7 ou 800 mères des pistes alors que j'ai dis, hier, qu'un avion avait décollé à 2 ou 300 mètres.

16 novembre 2013

Bonne fête !


Ce dessin de Charb (trouvé dans Twitter) m'amuse. Allez savoir pourquoi... (Au moins trois de mes lecteurs le savent). 

13 novembre 2013

Pipi debout

"C'est vous qui remontez des toilettes ?" demande Roger à un client. Un gars qu'on voit tous les soirs mais qui semble fini à l'urine.

"Oui" dit-il alors que la conversation avait attiré mon oreille. "Vous savez qu'il le fait pas pisser dans le lavabo ?" "Ben heu non, j'ai pas fait ça." "C'est une cliente qui me l'a dit. Elle vous a vu." 

Il a payé et est parti. Allez savoir pourquoi. 

08 novembre 2013

Vie de bistro ou chienne de vie ?

J'ai fini tard le boulot ce soir et j'ai continué à bosser dans le métro avec l'iPhone. Quand je suis arrivé à la Comète vers 19h45, j'étais encore dans le taf et je ne me suis pas mêlé aux types que je connaissais qui étaient visiblement "bien partis". Je finissais la rédaction de mails professionnels pour boucler le travail de la semaine (ça aurait pu attendre mardi mais tant que j'avais le nez dedans...).

Par réflexe ou presque, je suis parti boire un coup à l'Amandine où j'ai continué à bosser puis je suis redescendu à la Comète vers 20h30.

Les trois connaissances (dont un pote, Fred, dont je parle parfois ici) commençaient à être pleins. La femme d'un d'entre eux avait appelé le bistro... Il y avait un quatrième lascar. Un chauve quadragénaire qui ressemble un peu à Nestor dans Tintin. Ils leurs payaient verre sur verre. 

Au bout de quelques minutes, il a commencé à me regarder bizarrement. Comme si je gênais son manège. Depuis une heure vingt, maintenant, c'est pareil. Il paye des verres aux autres et pas à moi. Aux autres ? Il n'en reste plus qu'un et sa femme est venue le chercher. 

Il n'empêche que ça faisait longtemps qu'on n'avait pas vu une telle ambiance à la Comète, avec des clients comme j'aime, qui rigolent au comptoir. Mais, je n'étais pas avec eux. Je n'étais pas dans leur délire et je le regrette.

Tout le monde est parti. Il reste le chauve et moi (et les deux serveurs). Il articule difficilement.

Cet imbécile a payé des verres à des gens qu'il ne connaît pas. Et il continue à me tourner le dos. Il a repéré, je ne sais comment, le type qui avait vu son manège (payer des verres à des inconnus pour avoir des potes) et le seul à pouvoir l'interrompre.

Le chauve est parti. Il est 21h45

Dans les bistros, il y a des locomotives. Des types qui entraînent les autres. J'en suis une. Je mets une tournée et tous les autres en mettent une. Les patrons de bistro me chérissent. Je ne me vante pas, observez donc la vie autour de vous au comptoir.

Cet imbécile avait payé des verres à tout le monde sauf à moi pour avoir des amis et il a repéré au premier coup d'œil que je pouvais casser ses plans alors que je m'en fous. 

Je me pose des questions. Combien de bistros a-t-il fait ? Comment a-t-il pu repérer celui (moi) qui est la locomotive ici alors que j'étais en dehors ce soir ? 

Quel pognon a-t-il dépensé dans des bistros pour tenter d'être chef de bande et avoir des copains ?

Pauvre garçon. 


Et les autres imbéciles, clients de bistro, se sont fait avoir tout en ayant bu à l'œil. 

07 novembre 2013

Élevons-nous dans la modernitude

J’étais en train de bosser avec une collègue dans son bureau près d’une salle de réunion. Un groupe de personnes, dont d’autres collègues, y rentrent. Je me dis « tiens ». C’est alors que je rappelle ! Nous avions une formation. J’avais oublié. J’ai interrompu les travaux en cours et je me suis précipité.

C’est une formation à propos des nouveaux ascenseurs que nous allons avoir dans la tour. Vous me connaissez ! Une formation pour l’utilisation des ascenseurs, je n’allais pas louper. Qu’est-ce qu’ils allaient pouvoir nous dire ?

De fait, ça a duré 45 minutes.

Non, parce que vous me regardez, là, vous vous dites : ah, le gros con, il soutient Hollande, il vit au siècle dernier et tout ça. Vous avez tort de vous moquer. Je bosse dans la tour avec les ascenseurs les plus modernes à la Défense, le quartier européen avec le plus d’ascenseurs. Ca vous en bouche un coin, non ?

Vous connaissez les ascenseurs. D’une manière générale, vous appuyez sur un bouton. L’ascenseur arrive. Vous entrez dedans et, là, vous appuyez sur un bouton pour indiquer l’étage. C’est maintenant complètement ringard.

Avec la génération actuelle, le machin pour choisir l’étage est à l’extérieur. Dans les tours avec plusieurs ascenseurs, voire plusieurs batteries d’ascenseurs, quand vous avez fait votre choix, le machin vous indiquer quel ascenseur prendre et vous n’avez vu plus à choisir l’étage dans l’ascenseur. C’est vachement bien dans les grandes tours : ça permet d’optimiser les déplacements. Par exemple, vous avez 10 personnes qui vont au 8ème et 10 qui vont au 9ème. Si les cabines font dix places, il en faudra donc deux. Avec l’ancien système, la moitié (en gros) des mecs qui vont au 8ème vont dans une cabine et l’autre dans l’autre. Les deux cabines vont donc aux deux étages. Avec le nouveau système, il vous « hé ho ! Les cons qui allez au 8ème, vous montez dans l’ascenseur de gauche, et les abrutis qui vont au 9ème dans celui de gauche, et que ça saute et faites pas chier. »

Avec la future génération, celle qu’on va avoir dans la tour, vous passez votre badge devant un lecteur et le machin saura directement à quel étage vous êtes censés aller. Il vous dira quelle cabine prendre. C’est beau nom. J’attends le machin qui me dira « hé ho, connard, tu as vu à quelle heure t’arrive ? Dépêche-toi de monter dans la cabine C qui t’attend. »

Si vous voulez aller à un autre étage, il vous sera proposé, sur l’écran, la liste des étages auxquels vous pouvez accéder. Par exemple, ma boite est répartie sur deux étages. Je n’aurai le choix qu’entre ces deux étages (et les étages de service : cantine,…). C’est grandiose, non ? Mieux ! Le machin ne vous dira plus les numéros d’étages mais le nom de l’entreprise et du service occupant l’étage.

Par exemple, un visiteur se présente à l’accueil. Il dit : je voudrais voir l’autre enflure qui bosse pour la maison Partageons les blogs. L’hôtesse lui filera un badge. Le type le passera devant le machin de l’ascenseur, il aura le choix entre « Partageons les blogs », « cantine » et « sécurité ».

C’est beau le progrès non ?

Les ascenseurs les plus modernes d’Europe.
N.B. : Tout ceci ne s’inventant pas est parfaitement véridique même si relativement romancé. La société d’ascenseur, une des plus grandes d’Europe, va effectivement installer son nouveau système pour la première fois à la Défense dans notre tour. J’ignore pourquoi ils nous font cette formation, évidemment inutile pour prendre l’ascenseur (45 minutes !). Je suppose qu’ils veulent nous rassurer ou, tout simplement, nous expliquer les principes généraux de ce truc afin que nous puissions répandre la bonne parole auprès des futurs utilisateurs, ceux qui n’auront pas pu être formés.