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31 août 2014

Dimanche soir


Un type a amené sa guitare à l'Aéro. Enfin, pas vraiment une guitare, un machin oriental. Musique kabyle. 

Les braves gens chantent. Avec le vieux Joël, on écoute. 

30 août 2014

Everybody Hurts - Patti Smith





Au bistro, hier soir, cette version d'Everybody Hurts par Patty Smith passait dans le poste. Je demande au serveur ce que c'est (lui, c'est un petit jeune de 20 ans, assez branché comme moi, si je puis me permettre : des vieux rocks des années 70). Il m'explique donc que c'est un morceau de REM. Je lui dis que merci je sais. Il poursuit en me disant que c'est une reprise par Patty Smith. Je ne connaissais pas merci. Il m'explique qui est Patty Smith. Je lui explique que je me masturbais déjà alors qu'il n'était pas encore né et il se rend compte de sa méprise.

Toujours est-il que j'ai fini par demander, afin que les choses soient claires : elle existe encore, cette vieille peau qui avait une très belle voix avant qu'elle ne commence à ressembler à une patiente de l'institut Gustave Roussy, il y a une trentaine d'année ?

Voila que tous les clients du comptoir du bistro commencent à parler de mémère, chacun étant plus branché rock que les autres, et nous finissons par nous engueuler à propos de son âge.

Je dois reconnaître que je pensais qu'elle frisait les 80.

T'as vu, Didier, je peux faire des billets cultureux, aussi !

Entre Le Trévoux et Bannalec

La société est patriarcale, c’est moche. J’ai commencé mes billets généalogiques par le père du père de mon père, poursuivi par la mère du père de mon père, puis le père de la mère de mon père et ainsi de suite… Pour le septième volet, il me faut traiter du père de la mère de ma mère et je finirai par la mère de la mère de ma mère.

Ma grand-mère vivait avec nous, à la maison. Elle avait deux sœurs, Mathurine et Hélène, mortes en 1967 et 1950, sans enfants, ce qui fait que cette branche de la famille m’est à la fois très familière et presque inconnue… C’est aussi la seule qui ne soit pas issue des Côtes d’Armor

Le père, mon arrière-grand-père, principal sujet de ce billet, était Louis François Victor Péron.

Le 30 décembre 1776, Pierre Perron et Marie Véronique Le Flécher (morte en 1793) eurent un fils : Jean-Jacques Perron, né à Riec, renommée depuis pour des raisons probablement liée au marketing Riec-sur-Bélon, dont la spécialité n’est pas la moule. C’est à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Quimperlé. Mes souvenirs d’enfance sont rythmés de voyage dans le secteur pour la Toussaint !

Le 15 janvier 1777, Alain Guilloré et Marie-Louise Le Guiader eurent une fille : Marie-Louise Guilloré, née au Trévoux (8 km au nord de Riec). Les parents de Marie-Louise étaient Yves Le Guiader et Claude Le Postec.

Marie Louise est morte le 3 janvier 1842 au Trévoux. Son époux y était mort le 17 novembre 1821. Ils eurent au moins un fils, Alain Péron, mais le type qui l’a inscrit dans les registres était saoul : il a ajouté un accent et enlevé un « r », le 20 juin 1805, au Trévoux. Il y est mort le 20 décembre 1871.

Il avait épousé Jeanne Louarn, née au Trévoux, le 17 mars 1797. Elle y est morte le 12 novembre 1856 après avoir fêté l’armistice de 1918. Ses parents étaient Jean Louarn (né en 1830) et Jeanne Boulic, morte le 11 février 1815. Ses parents étaient Joseph Boulic et Jeanne Couliou.

Alain Péron, cultivateur et couvreur en paille (chaumeur !) et Jeanne Louarn ont eu au moins un fils, Alain Jean Péron, couvreur, qui a aussi tout fait au Trévoux : mourir le 19 avril 1912 (sa petite fille, ma grand-mère, avait 11 ans) et naître, le 13 février 1840.  Cette branche de la famille est très courte et ça me fait bizarre d’avoir connu quelqu’un qui a connu quelqu’un né en 1840…

Marie Françoise Sapi, l’épouse d’Alain Jean, est née à Bannalec (à 10 kilomètre au nord-ouest du Trévoux, je considère un peu Bannalec comme le berceau de la famille vu que c’était la destination de nos « Toussaint », vu que la famille de ma grand-mère y était enterrée, si ma mémoire est bonne. Je dis bien « y était » vu que ce beau monde a été rapatrié à Loudéac ce qui nous diminue les frais kilométriques). C’était le 7 aout 1841. Elle est morte au Trévoux le 18 février 1818.

Son père était Edouard Louis Sapi et sa mère Marie Le Gloannec. Edouard est né le 18 août 1810 à Quimperlé, cétait le fils d’Isidore Chapie (notez le changement de nom) et de Marguerite Le Piniec. Isidore est né à Pluvinier (à une soixantaine de kilomètres à l’est, au nord d’Auray) le 14 mai 1786. Son père était Jullien Chapie, né en 1739 et mort à Pluvinier le 1er janvier 1791. Son père était Vincent Chapie et sa mère Marguerite Briettin.  La mère d’Isidore était Marguerite Le Raour. Marguerite le Piniec est née le 29 octobre 1775 à Surzur, à plus de 100 km à l’ouest (de l’autre côté du golfe du Morbihan) de Bannalec où elle est morte le 2 mai 1848. Son père était Jean Le Piniec et sa mère Jeanne Pédron. Jean Le Piniec est né en 1720 et est mort à Surzur le 2 mai 1802. Je ne sais pas qui était son père mais sa mère était Françoise Coudrec. Marie Le Gloannec, l’épouse d’Edouard Sapi, est née à Bannalec le 12 août 1805. Elle y est morte le 16 janvier 1877. Son père était Jean Guillaume Le Gloannec et sa mère Marie Le Guiffant. Guillaume est né le 31 janvier 1776 à Krenével (8 km à l’ouest de Bannalec). Il est mort à Bannalec le 25 octobre 1832. Ses parents étaient Yves Le Gloannec et Marguerite Pinol. Marie Le Guiffant, née et morte à Bannalec, le 28 décembre 1782 et le 22 décembre 1854. Son père était Julien Le Guiffant et sa mère Louise Berthou.

Alain Péron et Marie Françoise Sapi  ont eu au moins un fils, Louis François Victor Péron, mon arrière grand-père, né le 9 janvier 1873 au Trévoux et mort le 3 juin 1931 (quelque mois avant la naissance de sa petite fille, ma mère) à Bannalec.

Il a épousé Reine Julienne Le Guyader qui sera l’héroïne de mon prochain billet.


Après Plouha, Plourivo, Guingamp, Quintin, Saint-Thélo, Allineuc, Merléac, Le Trévoux et Bannalec, quel nouveau berceau de mes ancêtres allons-nous découvrir ? Nous devrions rester dans le sud du Finistère…

29 août 2014

Sourire kabyle

Au Kremlin-Bicêtre, nous avons le bonheur d'avoir une "web télé" proche du Front National. Les animateurs traînent à la Comète. Parmi eux, il y a un petit blond, propre sur lui, tout mignon. On a envie de le prendre dans nos bras, de l'adopter,... On regrette de ne pas être homosexuels, même !

Toujours est-il que ce soir il est saoul comme un cochon et fait chier des clients. Pas méchamment, mais il titube, est lourd,... Et fait chier mes copains. 

Qui sont Kabyles. Je leur ai expliqué son CV. Ils vont s'en occuper. J'aurais pas du. Ah ! Si !

Il était temps que je fasse un billet normal sur ce blog. 

De Saint-Martin des Prés et Boquého à Merléac

Pour resituer le débat, il faut savoir que Jean-Baptiste Le Flahec, mort en 1783 dans des circonstances qui restent à élucider, la police enquête, était le père d’Yves Le Flahec, lui-même père d’un autre Jean-Baptiste Le Flahec, père de René Le Flahec, père de Marguerite Le Flahec, mon arrière-grand-mère, la mère du père de ma mère, quoi.

Son épouse était Françoise Marguerite Bobys, née en 1714 et morte le 17 novembre 1781 à Merléac, bourg voisin de Loudéac, héro de mon précédent billet, vu que les parents du mari de la Marguerite ci-dessus s’y sont installés dans la deuxième moitié du 18ème siècle.

Jean-Baptiste eurent donc un fils, au moins, Yves Le Flahec, né à Merléac le 12 juin 1752. Il y est d’ailleurs mort le 30 septembre 1825 non sans avoir épousé Marie-Françoise Hamon, née et morte dans le même patelin, le 4 février 1767 et le 10 avril 1840. C’était la fille de Joseph Hamon et de Marie-Anne Le Couëdic. Joseph était né en 1735 on ne sait pas où et est mort à Merléac le 26 avril 1804. Son père était Toussaint Hamon et sa mère Marguerite Le Bigaignon.  Marie-Anne, quant à elle, n’a pas su nous dire quand et où elle était né et morte mais on sait que c’est la fille d’Ollivier Le Couëdic et de Jacquette Tanguy.

Yves et Marie Le Flahec ont eu au moins un fils, un autre Jean-Baptiste, Jean-Baptiste François Le Flahec, le 19 novembre 1798 à Merléac, et  mort le 26 février 1858 à Saint Martin des Prés (à 6 km au nord-ouest de Merléac).

Ce deuxième Jean-Baptiste, « laboureur garçon », épousa Marguerite Françoise Le Govril, née à Saint-Martin-des Prés le 8 mars 1806 et morte à Saint Mayeux (à une dizaine de kilomètres au sud-est de Saint Martin, près de Mur de Bretagne) le 30 septembre 1883. C’était la fille de Joseph Marie Le Govril et d’Angélique Mathurine Gouévic. Joseph Le Govril es t né en 1763, peut-être à Corlay. Il est mort le 11 janvier 1844 à Saint-Martin-des-prés. Il était le fils d’un autre Joseph Le Govril et Marie-Rose Burlot. Ce « premier » Joseph Le Govril était le fils de Joseph Le Goevil (notez le changement d’orthographe) et de Claude Collin. Marie-Rose Burlot était la fille de Marc Burlot et Gabrielle Le Goff. Angélique Gouévic st née en 1766, peut-être à Corlay, aussi, et morte le 28 octobre 1816 à Saint Martin des Prés. C’était la fille d’Yves Gouévic et d’Anne Le Béguec (morte en 1783).

Jean-Baptiste Le Flahec et Marguerite Le Govril eurent un fils (au moins) : René Marie, cultivateur, le 2 décembre 1835, à Merléac. Il épousa Anne-Marie Bellégot née le 24 juillet 1840 au Feuil. A noter qu’on ne sait pas trop où et quand ils sont mort, ce qui est quand même bizarre pour des gens aussi « proches » (ce sont mes arrières-arrières-grands-parents).

Ils eurent une fille, Marguerite, mon arrière-grand-mère, ma sixième dont je parle dans ce blog, sur les 8 ! Elle est née à Saint-Martin des Prés le 18 octobre 1872 et morte le 10 avril 1941à Merléac. Elle était couturière.

Vous pensiez que j’en avais fini la avec cette branche mais non, je n’en suis qu’à la moitié, vu que je n’ai pas parlé de la mère de mon arrière-grand-mère, Anne-Marie Le Bellégot ou, du moins de son ascendance. C’était la fille de Jacques Marie Le Belligot et d’Anne Marie Le Touzé (l’aïeul est passé par Touzé…).

Rassurez-vous, c’est la branche pour laquelle on a assez peu d’information.

Jacques Marie Le Belligot, laboureur, est né le 30 janvier 1808 à Boquého (à une trentaine de kilomètres de Merléac) et mort en 1871 (dans cette branche de la famille, visiblement, les registres des décès sont mal tenus…). Il était le fils de Jacques Le Bellégot et de Françoise Charlotte Hervé. Jacques Le Bellégot a tout fait au Boqueho : naître, le 10 janvier 1764, et mourir, le 7 mai 1840. Il était le fils d’Yves Le Bellégot et Mathurine Le Cocq. Yves Le Bellegot est né en 1731. Son père était Michel Le Bellégot et sa mère Marie Limon. Mathurine Le Cocq, né en 1728, était la fille de Simon Le Cocq et Françoise Le Quellenec (morte en 1757). Françoise Hervé est née le 3 mai 1786 au Foeil (à une dizaine de kilomètres de Boquého). C’est la fille de Jean Hervé et de Françoise Le Flé (orthographe à vérifier… illisible sur l’acte).

Anne Marie Le Touzé est né le 19 avril 1812 à Le Leslay, juste à côté du Foeil dont je parlais à l’instant, et est le 13 janvier 1848 à Saint Donan (à une dizaine de kilomètres au nord-est du Foeil, dans le coin de Bosméléac). Son père était Guillaume Touzé (1778 – 1812, cultivateur) et sa mère Marie Lecocq. Cette dernière est née le 26 décembre 1779 à Saint Gildas, à 3 km du Leslay, où elle est morte en 1837. Son père était Jacques Le Cocq et sa mère Marie Gouédard.


Vous savez donc tout au sujet de mon arrière-grand-mère Marguerite Sommier, née Le Flahec.

Pour arriver de Saint Thélo, Allineuc et Saint Guen à Merléac

Mon dernier billet fut relativement court mais c’est bien un billet par arrière-grand parent qu’il me faut pour raconter leur ascendance. Dans les quatre derniers, j’ai donc balayé les quatre grands-parents de mon père. Je vais attaquer maintenant par la lignée masculine des ascendants de ma mère, parce qu’ils sont aussi originaire des Côtes d’Armor…

Ceci nous amène au 17ème siècle avec un certain Mathurin Sommier, mon arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père, dont on ne sait rien à part qu’il a eu un fils qui se prénommait aussi Mathurin avec Françoise Marquer dont on sait à peu près la même chose. Mathurin, deuxième du nom, est né le 22 septembre 1702 à Saint-Thélo (à une dizaine de kilomètres au nord-est de Loudéac) et est mort dans ce même patelin le 6 octobre 1779.

Il avait épousé Françoise Chény, née aussi à Saint-Thélo, le 21 septembre 1704. C’était la fille de Mathurin Chény, de Saint-Thélo, né en 1673 et mort le 2 août 1737, et d’Henriette Frelaut.

Ils eurent plusieurs enfants dont un troisième Mathurin, né le 20 décembre 1738 et mort le 21 février 1812, le tout à Saint Thélo. Il épousa Marie-Anne Le Potier née au Quillio (à trois kilomètres de Saint Thélo), le 7 août 1738, et morte à Saint Thélo le 16 février 1810. Son père, René Le Potier, et sa mère, Jeanne-Marie André, sont morts à Saint Thélo.

Ce troisième Mathurin Sommier et Marie-Anne eurent des enfants, dont Jean-Baptiste Sommier, né au Quillio le 20 avril 1768 et mort à Saint Thélo le 25 février 1848. Il épousa Julienne Mathurine Rault, née le 3 février 1772 à Saint Thélo où elle est morte le 13 septembre 1837. C’était la fille de François Rault et de Thomasse Moisan. François Rault est mort le 23 février 1787… à Saint Thélo. Son père était julien Rault et sa mère Jeanne Guyonny, dont on ne sait rien. Thomasse Moisan est morte et née à Saint Thélo le 3 mars 1774 et le 20 janvier 1745. Son père était Mauril Moisan, ce qui est original, et sa mère, Jeanne Fraboulet.

Jean-Baptiste Sommier, qui était tisserand et laboureur, et Julienne Mathurine eurent des enfants dont un fils, Yves-Marie, à Saint Thélo, le 11 juillet 1802. Il est mort le 26 février 1872 à Merléac (à une petite dizaine de kilomètres de Saint Thélo). Il avait épousé Marie Suzanne Robert, née le 18 août 1825 à Uzel (à 5 kilomètres de Merléac et un peu plus de Saint Thélo) et morte à Merléac le 22 décembre 1896.

Le père de Marie Suzanne était Noël Robert. Sa fête était le 25 décembre mais il est né le 10 août 1791 à Allineuc (à 5 km au nord d’Uzel, et donc de Saint Thélo et Merléac). Seul dieu (à cette époque, la famille était croyante) sait où il est mort mais c’était le 30 janvier 1853. Il était journalier. Son père était Jean Robert et sa mère Marie-Anne Rault.  Jean, laboureur, est né à Allineuc le 15 mars 1754 et y est mort le 24 décembre 1803. C’était le fils de Pierre Robert et de Julienne Le Huidoux. Pierre est né en 1729 de Mathurin Robert et Clémence Garnier. Julienne est née en 1730 du croisement d’Alain Le Huidoux et Louise Penvo. Marie-Anne Rault est née et morte à Allineuc le 10 février 1759 qui n’était pas une année bissextile et le 15 avril 1826. Son père était Thomas Rault dont on a aucune trace. Sa mère était Anne Jaffray, née en 1731 à Allineuc où elle est morte le 25 février 1804. Son père, Bertrand Jaffray, et sa mère, Suzanne Le Helloco, n’ont pas été retrouvés dans les registres.

La mère de Marie Suzanne Robert était Jeanne Marie Ollivier, filandière, née à Saint Guen (à une dizaine de kilomètres au sud-est d’Uzel où est née la fille) le 5 décembre 1792 et morte à Merléac le 11 juin 1880. Son père était Julien Ollivier et sa mère Marie Janne Le Denmat. Julien était laboureur, il est né et mort à Saint Guen le 24 décembre 1814. Il n’a jamais su que Napoléon était mort. Ses parents étaient Jean-Joseph Ollivier et Hélène Jégot.  Jean Joseph est né à Saint Guen le 26 août 1737. Il y est mort, aussi, mais plus tard, le 3 mars 1797. Son père était Jan Ollivier et sa mère Guillemette Paillardon. On n’est pas remonté plus tôt, Guillemette est a priori morte à Saint Guen. Hélène Jégot est morte le 15 mars 1797 à Saint Guen. Je suppose qu’elle est née avant. Son père était Julien Jégot, mort en 1762, et sa mère, Julienne Ollitrault. Marie Janne Le Denmat est née et morte à Saint Guen  les 24 février 1767 et 11 janvier 1815. Ses parents Yves Le Denmat et Anne Le Forestier méritent un changement de paragraphe mais j’ai la flemme d’autant qu’on ne sait rien d’eux…

Résumons les épisodes précédents : le petit Yves Marie Sommier dont la famille était originaire de Saint Thélo épousa Marie Suzanne Robert dont la famille du père venait d’Allineuc et celle de la mère de Saint Guen.

Ils s’installèrent à Merléac. Je dis ça parce qu’on y a encore de la famille (la veuve d’un descendant de Yves, un cousin de ma mère) connue contrairement à tous les patelins que j’ai cités dans ce billet et les précédents à part Saint Brieuc (et Paimpol, mais par alliance). Leurs enfants y sont nés, notamment Clément Marie Sommier, mon arrière-grand-père, le 26 juillet 1765. Il y est mort le 22 février 1821.


C’était mon cinquième arrière-grand-parent sur les huit. Les aventures de son épouse dans le prochain billet.

La branche Le Lousse de Guingamp (et Quintin, Saint-Brieuc,...)

Dans ma série de billets généalogiques, j’ai traité l’ascendance de mon grand-père paternel et de la mère de ma grand-mère paternelle. Il me reste donc son père, Yves Benjamin Le Lousse, maître torpilleur de son Etat, officier mécanicien. Alors que les deux autres branches sont issues de Plouha et Plourivo, l’arrière-grand-père vient de beaucoup plus loin : Guingamp.

Il y est né le 3 octobre 1876. Il est mort à 47 ans, le 19 novembre 1923. Son père, Jean Marie Jules Le Lousse, était marié à sa mère, Anayse Marie Marie dans le nom de laquelle je ne fais aucune faute, sauf si les registres sont erronés.  Nous y reviendrons, mais intéressons-nous à Jean-Marie Le Lousse qui était meunier. Né et mort à Guingamp les 25 avril 1841 et 5 février 1904. Son père était Yves-Marie Le Lousse et sa mère Yvonne Jacquemine Chambria.

Yves Marie Le Lousse était plâtrier-peintre. Il est né le 7 juin 1807 à Quintin (à une trentaine de kilomètre au sud-est de Guingamp – et à peu près autant au nord de Loudéac, d’ailleurs). Il est mort à Guingamp le 23 juin 1865 et avait pour parents Charles François Le Lousse et Marie Grabrielle Corantine.

Charles François Le Lousse état plafonneur et plâtrier. Né et mort à Quintin le 28 octobre 1758 et le 26 février 1817, il s’est marié deux fois. Ses géniteurs étaient Nicolas Le Lousse et Marie Le Grand. Nicolas est probablement né à Gungamp du fait de Guillaume Le Lousse et Marie Pédron. La lignée Le Lousse s’arrête là. Marie Le Grand, née et morte à Quintin, le 1er avril 1736 et le 6 octobre 73, de Charles Le Grand et Noëlle Cléro dont on ne sait rien.

Marie Gabrielle Corantine est née à Tréguier le 7 septembre 1780 ce qui nous fait une nouvelle origine pour la famille même si cela n’est pas très loin, une soixantaine de kilomètres de Quintin, tout de même, où elle est morte le 30 mai 1847. On a aucune idée de son ascendance…

Yvonne Jacquemine Chambria est né à Saint Brieuc le 27 février 1810 et morte à Guingamp le 19 mai 1866. Encore une autre origine, donc. Cette branche était dispersée, contrairement aux autres… Son père était Augustin Marie Chambria et sa mère Yvonne Perinne Mathurine Gautier. Cette brave lingère est née le 2 novembre 1783 à Saint Brieuc et probablement morte en 1830. Son père était Charles Gautier et sa mère Mathurine Le Mée.

Augustin Chambria était mère tailleur à Saint Brieuc où il est né, le 9 décembre 1782. Il est mort en 1830. Son père était Jean-Claude Chambriard (encore une erreur dans les registres quand il a déclaré son fils…), sa mère Jeanne Huet. Aie. Il est né à Celle sur Tiers, dans le Puy de Dôme. Le prénom de sa mère était Jeanne. A propos de Jeanne, Jeanne Huet est née à Saint Brieuc de Jean Huet et Jeanne Denis. On ne sait rien de plus.

C’était une branche très courte, issue de Guingamp, Quintin et Saint Brieuc, mais aussi de très loin, le Puy de Dôme, ce que je ne savais pas…

Revenons donc à Anayse Marie Marie. Madame Marie. Son prénom étant louche, je suppose qu’il y a eu un bug informatique. Néanmoins on trouve quelques personnes, pas en France, qui ont Anayse comme prénom…

Toujours est-il qu’elle est née à Guingamp le 17 septembre 1845 et elle est morte à Pleudaniel le 19 octobre 1920. Je ne sais pas ce qu’elle est partie foutre là-bas. Son père Pierre-Ollivier Marie et sa mère Jacquette Briand couchaient en ensemble. Pierre Ollivier était pannetier. Né et mort à Guingamp les 11 janvier 1817 et 12 novembre 1867, de parents de sexes différents : Pierre Marie Marie (1773 – 1844) et Marie Jacquette Guillossou (également née en 1773 mais elle est moins loquace quant à la date de sa mort).  

Jacquette Briand est originaire de Grâces (commune qui jouxte Guingamp) où elle est née le 7 juillet 1810 et est morte à Guingamp le 9 décembre 1875. Son père était François Briand (1768 – 1810, cultivateur) et sa mère Marie-Jeanne Le Natur (1768 – 1810, comme son époux, ce qui est louche).

Cette branche aussi était très courte.

Toujours est-il que dans son billet que j’avais un ancêtre recensé qui ne venait pas de Bretagne ce qui me surprend…


Je suis donc un enfant d’immigré. 

La branche de Plourivo (et Plounez, notamment)

François Jégou, celui de 1903, est né près de Cherbourg mais toute sa famille est issue des environs de Plouha, au sud de Paimpol, dans les Côtes d’Armor qui étaient du Nord à l’époque. C’était mon grand-père et je décrivais ses ascendants dans les billets précédents. C’était mon grand-père que je n’ai pas connu, contrairement à son épouse, ma grand-mère, dont au sujet de laquelle il est temps pour moi de la généalogiser.

A noter que son fils qui fut mon père est celui qui a fait ces recherches gynécologiques. Du coup, quand j’ai ouvert sa fiche, je fus surpris de voir des précisions sur sa mort vu qu’elle est partie après son fils, fiche contenant des précisions que j’avais oubliées. J’ignore qui a mis à niveau sa fiche. Moi, peut-être ?

Toujours est-il qu’elle est née à Paimpol, le 13 janvier 1911, et morte à Saint-Brieuc, le 27 septembre 2002. Je me rappelle très bien de son enterrement, d’ailleurs. Je venais d’avoir une nouvelle voiture avec un des tous premiers GPS. C’était la première sortie de ma voiture.

Bref, c’était Mémé Anne, Anne Maria Jégou née Le Lousse, fille d’Yves Benjamin Le Lousse et de Maria Le Lousse, née Le Floch.

Commençons par cette dernière, mon arrière-grand-mère, que j’ai connue aussi, sous le nom de mamie. Elle avait deux filles. Ma grand-mère, donc, mais aussi ma grand-tante, tante Yvonne, la tante de mon père, que j’ai également connue, surtout avant son décès, du même que sa descendance, même si on s’est un peu perdus de vue… Sa descendance était surtout sa fille, Vonette, la cousine de mon père. C’est la dernière personne qu’on a enterrée dans la famille. Elle avait cinq filles qui sont toujours dans la nature, à ma connaissance.

Cette arrière-grand-mère avait une sœur, Joséphine, tante Phine, que j’ai connue aussi, mon arrière-grand-tante. Ma grand-mère habitait à Goas-Plat, à Paimpol, avec sa mère. Tante Phine demeurait juste à côté. Du coup, dans mes jeunes années, quand nous allions les voir, c’était un peu comme si j’avais trois grand-mères. D’ailleurs, ma grand-mère était assez proche de sa belle-sœur (la sœur de son époux), tante Anna, Anna Marie Le Roy, née Jégou. Certes vous vous en foutez, mais c’est aussi une branche de la famille que j’ai connue et qui a des membres dont on a parfois encore des nouvelles. Sa fille Michéle (j’ignore pourquoi l’accent est à l’envers) Anne Bailly, née le Roy, a eu, avec Christian, une fille Nathalie Anne, qui a environ mon âge (elle est du 31 décembre 1968).

Revenons à Mamie, Maria Le Lousse, née Le Floch. Elle est née le 6 juin 1888 à Plourivo et morte le 6 septembre 1984. Son père était Pierre Marie Le Floch et sa mère Marie-Jeanne Le Moy.

Pierre-Marie, mon arrière-arrière-grand-père, est né à Plourivo le 10 octobre 1856 et mort à Paimpol le 20 mars 1936. Il était « quartier maitre chauffeur ». Son père était Roland Le Floch et sa mère Jeanne Renan.

Roland Le Floch était aussi marin. A Plourivo, il est né le 15 février 1820 et mort le 17 décembre 1893. Son père était Jean Le Floch et sa mère Françoise Audren. Jean Le Floch, cultivateur, est né à Yvias (une commune voisine de Plourivo) le 22 août 1790 et est mort le 16 février 1851 à Plounez (qui a intégré en 1960 la commune de Paimpol). Ses parents étaient Yves Le Floch et Yvonne Fogeron (morts à Yvias en 1815, a priori).  Françoise Audren est née à Plounez le 8 octobre 1787 et morte à Plourivo le 28 juin 1848. Ses vieux étaient François Audren et Etiennette Allenou (on sait d’elle uniquement qu’elle est morte en 1829). François est né à Plounez en 1759 et mort à Plourivo le 14 août 1829. On ne sait rien sur son père à part qu’il s’appelait aussi François. Sa mère s’appelait Marie Me Gall (ce qui sonne fort la faute de frappe).

Jeanne Renan qui était filandière est née le 15 mars 1823 à Plounez et morte 12 décembre 1958 à Plourivo. Ses parents étaient Guillaume Rénan (l’accent a été perdu en route) et Marie Le Boulbin. Guillaume est né à Plounez le 27 août 1791 et mort en 1858. Son père, cultivateur, était Allain Rénan et sa mère Marie-Josèphe Guénanen. Allain était laboureur. Il est né à Plounez le 25 septembre 1762 où il est mort le 27 juillet 1836. Parents : Gilles Rénan et Jeanne Menguy. Marie Josephe Guénanen, filandière, est né en 1767 à Pleudaniel (à 7 km à l’ouest de Plounez, de l’autre côté du Trieux, mais le Pont de Lézardrieux a été ouvert en 1840, j’ignore comment l’ancêtre a été cherché sa grosse là-bas). Elle est morte à Plounez le 10 mars 1808, la même année que son père et que sa mère, Yves Guénanen et Anne Le Colen.

Ca fait plusieurs fois que je trouve des familles décimées la même année. Ca doit être une convention en généalogie d’indiquer pour les parents l’année du décès de l’enfant quand on ne connait pas celle de la mort.

Marie Le Boulbin est née à Plounez le 31 octobre 1793 et morte à Plourivo le 8 juin 1866. Jean Le Boulbin et Etiennette Françoise Le Gal étaient ses parents. Jean Le Boulbin est né à Pommerit Le Vicomte (à une petite vingtaine de kilomètres au sud de Plourivo) en 1750 et est mort à Plounez le 1er juillet 1807. Ses parents étaient François Le Boulbin et Suzanne Blaize. Etiennette Le Gal  est née à Plounez le 17 décembre 1760. Elle y est morte le 10 mai 1838. Ses parents étaient Josias Le Gal (né en 1726 avec le même prénom que son père, sa mère étant Jeanne Mevel) et Claudine Le Chappelain (née de René Le Chappelain et Marguerite Hello). Voila pour une branche.

Revenons à Marie-Jeanne Le Moy, mon arrière-arrière-grand-mère, née à Plourivo le 8 mars 1856 et morte à Plounez le 22 septembre 1931. Ses parents étaient Simon Le Moy et Marie-Anne Bidégant. Simon Le Moy était laboureur. Il est né le 6 novembre 1820 à Plourivo où il est mort le 8 janvier 1903. Son père et sa mère furent Guillaume Le Moy et Marie Mallet. Guillaume Le Moy était cultivateur et boulanger. Il est né le 12 avril 1875 à Plourivo où il est mort le 11 février 1864. Ses parents étaient Jacques Le Moy et Thérèse Rovarch.  Jacques Le Moy, laboureur, est né à Plourivo en 1754. Il y est mort le 25 juillet 1829. Ses parents étaient François Le Moy et Pétronille Charles. Thérèse Rovarch est née à Pleudaniel en 1757 et est morte à Plourivo le 18 avril 1841. Son père se prénommait François. Marie Mallet, filandière et boulangère, est née à Plourivo le 3 février 1798. Elle y est morte le 2 avril 1865. Son père était Pierre Mallet (mort en 1818) et sa mère Jeanne Charles.

Marie-Anne Bidégant, filandière, est née à Plourivo le 23 janvier 1827. Elle y est morte le 13 février 1871. Son père était Gervais Bidégant et sa mère Marie-Jeanne Le Guen. Gervais était tisserand, voulez-vous, ce qui ne l’a pas empêché de naître et de mourir à Plourivol, entre le 24 janvier 1797 et le 25 janvier 1883, grâce à ses parents, Jean  Bidégant et Françoise Le Coat. Jean est né le 11 janvier 1740 à Yvias, de ses parents, Guillaume Bidégant et Françoise Marot. François Le Coat est née le 10 janvier 1776 à Plourivo et est morte en 1817. Son père, Yves Le Coat et Marie Perrot n’ont pas laissé de traces dans les archives. Marie-Jeanne Bidégant, née Le Guen le 12 janvier 1797 à Plourivo et morte le 24 juin 1832 dans le même patelin.  Son père, Gilles Le Guen, est né en 1954 à Plourivo où il est mort le 19 décembre 1829. Sa mère s’appelait Catherine. La mère de Marie-Jeanne Bidégant est née Louise Liboudan est morte le 13 février 1820 à Plourivo où elle était née, on ne sait plus quand. Son père était Jean Liboudan et sa mère Marguerite Le Chaponnier.

C’était toute l’ascendance maternelle de la mère de mon père.



Les Jégou de Plouha - 2

Ne connaissez-vous pas Marie-Louise Le Picard, née Peurien ? C’est une de mes arrière-arrière-grand-mère, dans la lignée des Jégou de Plouha qui connurent la gloire à l’occasion de mon billet d’hier alors qu’ils furent assez peu conscients qu’ils se retrouveraient héros d’une série de billets de blog dans le courant du 21ème siècle.

Marie-Louise Pleurien est née à Lanloup ce qui en fait une des premières de la famille, dans cette branche, à ne pas être née à Plouha. C’était le 8 août 1848. Elle est morte, malheureusement. C’était le 7 janvier 1925, à Plouha ! Finalement, dans ce patelin, il y a eu plus de morts que de naissance, dans ma famille. Plouha est une commune des Côtes d’Armor qui a une population qui oscille depuis plusieurs centaines d’années entre 3500 et 5500 habitants.

Son père était Jean Peurien, un marin, et sa mère Marie Etienne. Penser que j’ai des Etienne dans ma famille me fait froid dans le dos. Jean est né le 11 mars 1809 à Plouha – quand même ! – et mort en 1869 à une date et dans un lieu qui resteront à déterminer pour l’éternité, je suppose. Son père, René Pleurien était marié à sa mère Marie Videment.

René Pleurien – 6 février 1776 – 4 août 1852 – Plouha – était laboureur. Ce vieux cochon s’est marié trois fois mais Jean est issu du premier mariage. Il est le fils de Guillaume Peurien et d’Isabelle Morvan. Guillaume, mort en 1797, était lui-même le fils de ses parents, à savoir Jean Peurien et Elisabeth Harscouet, dont je ne sais pas grand-chose sauf qu’ils ont baisé au moins une fois.

Isabelle Morvan (l’histoire ne dit pas si mon aïeule avait des gros nichons) est née en 1744 et morte en 1797, on ne sait pas trop où, on ne connait pas son père. Sa mère était Jeanne Morvan (je ne sais pas si c’est le nom de naissance ou celui de son époux). La branche Morvan ne remonte pas plus haut.

Marie Videment, filandière de Plouha, née le 4 mai 1765 et morte le 7 juin 1829, avait un père et une mère, le mariage pour tous n’étant pas encore passé par là. C’était respectivement Claude Videment et Jeanne L’Artur dont on ne sait presque rien, à part que Mme Videment née L’Artur est morte en 1797, ce qui est bien triste, c’était d’ailleurs la même année qu’Isabelle Morvan qui fut donc une bien mauvaise année.

Marie Etienne, enfin, était de Lanloup où elle est morte le 13 septembre 1869 après y être née le 18 novembre 1805. Son père était Jean Etienne contrairement à sa mère qui était Pétronille Hamon. Jean Etienne, né et mort à Lanloup, les 31 janvier 1779 et 3 janvier 1847, était laboureur. Ses parents étaient Yves Etienne et Pétronille Perron.  A croire que tout le monde s’appelait Pétronille dans la famille. Yves Etienne est probablement né puisqu’il avait deux parents : Jan Etienne et Janne Larcy mais je n’ai aucune information complémentaire sur cette branche.

Occupons-nous de nos Pétronille. Notez que, dans ces billets, j’appelle les dames par leur nom de jeune fille, ce qui est contraire aux usages, notamment en généalogie. Mais il faut bien que je fasse des concessions au monde moderne.

Pétronille Perron était issue de René Perron et Françoise Tréboutat. Vous n’en saurez pas plus. Moi non plus. Pétronille Hamon était la fille de Allain  et Catherine Le Toutin. Elle est née à Plouézec (à une dizaine de kilomètres au nord de Plouha, on se rapproche de Paimpol) le 23 avril (comme moi, tiens !) 1781 (pas comme moi) et morte à Lanloup le 7 avril 1811. Ses deux parents Catherine et Allain seraient visiblement morts la même année (mais cela sent l’erreur de saisie dans le logiciel de généalogie).

Il y avait bien deux « l » à Allain. L’orthographe reprise dans ses billets de blog est celle utilisée dans les registres divers.

Cela étant, vous savez tout sur les origines de mon grand-père,  François Clément Jégou, Capitaine de la marine marchande, né le 30 septembre 1903, dans la Manche, à Equeurdreville, et mort à Paimpol le 2 juin 1962.


Equeurdreville est dans la banlieue de Cherbourg. J’ignore ce que ses vieux, issus de Plouha et Lanloup, foutaient là-bas (la père était charpentier dans la marine, ce qui explique probablement la chose).Ne connaissez-vous pas Marie-Louise Le Picard, née Peurien ? C’est une de mes arrière-arrière-grand-mère, dans la lignée des Jégou de Plouha qui connurent la gloire à l’occasion de mon billet d’hier alors qu’ils furent assez peu conscients qu’ils se retrouveraient héros d’une série de billets de blog dans le courant du 21ème siècle.

Marie-Louise Pleurien est née à Lanloup ce qui en fait une des premières de la famille, dans cette branche, à ne pas être née à Plouha. C’était le 8 août 1848. Elle est morte, malheureusement. C’était le 7 janvier 1925, à Plouha ! Finalement, dans ce patelin, il y a eu plus de morts que de naissance, dans ma famille. Plouha est une commune des Côtes d’Armor qui a une population qui oscille depuis plusieurs centaines d’années entre 3500 et 5500 habitants.

Son père était Jean Peurien, un marin, et sa mère Marie Etienne. Penser que j’ai des Etienne dans ma famille me fait froid dans le dos. Jean est né le 11 mars 1809 à Plouha – quand même ! – et mort en 1869 à une date et dans un lieu qui resteront à déterminer pour l’éternité, je suppose. Son père, René Pleurien était marié à sa mère Marie Videment.

René Pleurien – 6 février 1776 – 4 août 1852 – Plouha – était laboureur. Ce vieux cochon s’est marié trois fois mais Jean est issu du premier mariage. Il est le fils de Guillaume Peurien et d’Isabelle Morvan. Guillaume, mort en 1797, était lui-même le fils de ses parents, à savoir Jean Peurien et Elisabeth Harscouet, dont je ne sais pas grand-chose sauf qu’ils ont baisé au moins une fois.

Isabelle Morvan (l’histoire ne dit pas si mon aïeule avait des gros nichons) est née en 1744 et morte en 1797, on ne sait pas trop où, on ne connait pas son père. Sa mère était Jeanne Morvan (je ne sais pas si c’est le nom de naissance ou celui de son époux). La branche Morvan ne remonte pas plus haut.

Marie Videment, filandière de Plouha, née le 4 mai 1765 et morte le 7 juin 1829, avait un père et une mère, le mariage pour tous n’étant pas encore passé par là. C’était respectivement Claude Videment et Jeanne L’Artur dont on ne sait presque rien, à part que Mme Videment née L’Artur est morte en 1797, ce qui est bien triste, c’était d’ailleurs la même année qu’Isabelle Morvan qui fut donc une bien mauvaise année.

Marie Etienne, enfin, était de Lanloup où elle est morte le 13 septembre 1869 après y être née le 18 novembre 1805. Son père était Jean Etienne contrairement à sa mère qui était Pétronille Hamon. Jean Etienne, né et mort à Lanloup, les 31 janvier 1779 et 3 janvier 1847, était laboureur. Ses parents étaient Yves Etienne et Pétronille Perron.  A croire que tout le monde s’appelait Pétronille dans la famille. Yves Etienne est probablement né puisqu’il avait deux parents : Jan Etienne et Janne Larcy mais je n’ai aucune information complémentaire sur cette branche.

Occupons-nous de nos Pétronille. Notez que, dans ces billets, j’appelle les dames par leur nom de jeune fille, ce qui est contraire aux usages, notamment en généalogie. Mais il faut bien que je fasse des concessions au monde moderne.

Pétronille Perron était issue de René Perron et Françoise Tréboutat. Vous n’en saurez pas plus. Moi non plus. Pétronille Hamon était la fille de Allain  et Catherine Le Toutin. Elle est née à Plouézec (à une dizaine de kilomètres au nord de Plouha, on se rapproche de Paimpol) le 23 avril (comme moi, tiens !) 1781 (pas comme moi) et morte à Lanloup le 7 avril 1811. Ses deux parents Catherine et Allain seraient visiblement morts la même année (mais cela sent l’erreur de saisie dans le logiciel de généalogie).

Il y avait bien deux « l » à Allain. L’orthographe reprise dans ces billets de blog est celle utilisée dans les registres divers.

Cela étant, vous savez tout sur les origines de mon grand-père,  François Clément Jégou, Capitaine de la marine marchande, né le 30 septembre 1903, dans la Manche, à Equeurdreville, et mort à Paimpol le 2 juin 1962.

Equeurdreville est dans la banlieue de Cherbourg. J’ignore ce que ses vieux, issus de Plouha et Lanloup, foutaient là-bas (la père était charpentier dans la marine, ce qui explique probablement la chose).

28 août 2014

Les Jégou de Plouha - 1

Vous ne connaissez pas Sylvestre Jégou ? C’est mal. C’est mon plus vieil ancêtre connu. Il aura 411 ans samedi mais il nous a quittés depuis. J’ignore quand, d’ailleurs.  Toujours est-il qu’il est né le 30 octobre 1603 à Plouha. Il était noble. Et paf ! Ecuyer, seulement, il n’y a pas de sot métier.

Son père était Guillaume. Il était plus vieux que lui ce qui fait que j’ai raconté une belle connerie dans le paragraphe précédent mais on ne sait pas quand il est né. Il était noble, aussi. D’ailleurs cette noblesse explique probablement pourquoi il est correctement inscrit dans les registres des églises. Ainsi, si vous avez un ancêtre qui s’appelle Guillaume Jégou né dans la dernière partie du 16ème siècle, nous sommes probablement cousin, ce qui s’arrose. Son épouse était Jeanne Ollivier. Elle était Damoiselle.

Ils ont ainsi eu deux fils, Sylvestre et Jacques, né le 18 mars 1605. Sylvestre a épousé Péronnelle du Liscouet, morte le 3 mars 1678. Sylvestre et Péronnelle ont eu plusieurs enfants : Jean, né en 1636, Pierre, né le 15 avril 1641 et mort le 30 avril 1678, le tout à Plouha, puis Jeanne et Raoul qui ne laissèrent rien à postérité, notamment de date ou lieu de mort ou de naissance. Les précédents ont également passé leurs vies à Plouha (du moins, ils y sont morts et nés).

Pierre qui avait gardé le titre de noblesse et était marchand de fil, il n’y a toujours pas de sot métier, a épousé Catherine Ollivier née en 1646. Qui était Catherine Ollivier ? C’était la fille de Maury Ollivier (né le 1er juin 1613 et mort le 22 mars 1654, fils de Jan Ollivier et Jeanne Henry) et d’Anne Ollivier qui furent donc également de braves ancêtres à moi). Pierre et Catherine eurent des enfants : Jeanne (née en 1670), Jan (né le 8 avril 1672), René (né en 1675) et Marguerite (née et morte en 1678). Tout à Plouha !

Jan a gardé le titre de noblesse et exerçait le métier de laboureur. Comme quoi, les nobles de l’époque c’était autre chose que ceux d’aujourd’hui. Ils travaillaient, eux ! Pas une bande de chiffes molles. Jan a épousé Jeanne Ollivier, c’est-à-dire une gonzesse qui portait le même nom de famille que sa belle-mère. Jeanne est née le 29 juin 1668 et est morte le 26 mai 1733… à Plouha. Je ne sais pas si les deux Ollivier ont des liens de parentés mais on aurait un peu de consanguinité derrière tout ça que ça ne m’étonnerait pas.

Jan et Jeanne ont eu plusieurs enfants (à Plouha !). Je ne connais pas le prénom du premier. Par contre, il a épousé Marie Harscouet et eurent plusieurs enfants Jeanne-Renée, Jean-François, Joseph, Julienne, Mathieu, Pierre, François et Marie Joseph. C’est ainsi que Marie Joseph Jégou, épouse Couffon, est une de mes 1ères cousines à 6 générations. Ca vous troue le cul, je suppose. Je vais laisser tomber cette branche pour l’instant.

Jan et Jeanne ont eu aussi, comme enfants, René Joseph, Jeanne Guillemette (oui…), Joseph Opportune (si !) et Catherine. René Joseph est né le 3 mars 1701 et mort le 10 septembre 1774. A Plouha.  Il était écuyer. Il a épousé Jacquette Guiot, née en 1719 à Pléguien (à 5 km de Plouha). Jacquette Guiot ! Fille de Jean Guiot et Jeanne Petitjean sur lesquels je n’ai aucune information ce qui nous évitera quelques longueurs…

René Joseph et Jacquette n’arrêtaient pas de baiser et eurent une palanquée d’enfants : Pierre Vincent, Louise, Mathurin François, René Marie, Catherine, François, Marie-Françoise, Pierre et Jean-Marie… En deuxième noce, René a épousé Louise Quintin avec qui il a eu un fils en 1779 : Alexis. Le François de la liste est un ancêtre. Il est né à Plouha en le 16 février 1755. Il a épousé Pétronille Guillou sur laquelle nous allons nous pencher maintenant. Je vous laisse deviner où elle est née le 14 février 1756, fille de Pierre Guillou et de Louise Le Parco, tous les deux morts en 1787.

Pétronille et François, toujours écuyer, ont eu des enfants sinon ils ne seraient pas mes ancêtres : Jacquette, Marie, Catherine, François et Yves. Notez bien que le fils ainé s’appelle François, comme son père, ce qui va durer quelques générations, cela n’aide pas à la compréhension.

Ce François Jégou est né le 8 avril 1792 – il a assez peu connu Louis XVI – et mort le 16 mai 1852. A Plouha. Pour changer, il n’était pas écuyer mais cultivateur. On a perdu notre titre de noblesse en cours de route, visiblement. Il a épousé Marie-Jeanne Le Parco, née (à Plouha…) le 18 juillet 1801 et morte le 1er mars 1873. Je ne connais pas son père mais sa mère était Marie Le Parco, née le 2 décembre 1775 à Plouha. Jamais la blogosphère n’aura autant parlé de Plouha qu’aujourd’hui. Marie était filandière. Son père était Jean Le Parco, né en 1742, dont le père était lui-même Guillaume Le Parco et la mère Françoise Mahé, deux ancêtres à la huitième génération pour lesquels je n’ai aucune information, ce qui va nous économiser encore une branche.

François (celui de 1792) et Marie Jeanne ont fait beaucoup d’enfants : Claude, Jean-Marie, Marguerite, Marie-Jeanne, François, Marie-Françoise, Pierre, Marie-Françoise (la première étant morte dans sa première année) et Claude. Intéressons-nous donc à ce nouveau François Jégou qui était marin et charpentier. Il est né le 15 mars 1836 et mort le 3 juin 1895. Nous sommes toujours à Plouha ! Il a épousé Perrine Le Pollés, née le 16 novembre 1841 et morte le 12 février 1924. A Plouha. Ils font ainsi parti de mes arrières-arrières grands-parents. Notons qu’elle a épousé son beau-frère Pierre en secondes noces.

Il nous faut donc monter l’ascendance de Perrine Le Pollés, maintenant. Elle est la fille de Joseph Le Pollés et de Marie France (Mme France, quoi…). Joseph était laboureur. Né le 23 mai 1796 et mort (à Plouha), le 7 septembre 1852. Ses parents étaient Nicolas Le Pollès et Jacquette Philippe. Nicolas est né le 17 février 1759 et mort le 7 mai 1818, à Plouha. Il était Tisserand. Ses parents étaient Louis François Le Pollés et Janne Le Cornec.

Louis-François Le Pollés qui était donc un de mes ancêtres à la 7ème génération est né en 1728 à Lanloup (à un peu moins de six kilomètres de Plouha). Ses parents étaient Pierre Le Pollés et Marguerite de Liscornet. Je n’ai pas d’informations sur eux…

Nous en sommes à Janne Le Cornec, la deuxième que j’ai citée, mère de Nicolas Le Polès. Elle est née à Plouha, le 4 février 1734 et est morte en 1792. Ses parents étaient Yves Le Cornec  et Marie Le Carduner. Encore une branche qui s’arrête là, je n’ai pas d’information. Ce qui nous amène à Jacquette Philippe, l’épouse de Nicolas Le Pollés. Elle est née (oui, oui, à Plouha) le 22 mars 1767 et morte (à Plouha !) le 28 septembre 1843. Ses parents étaient Jean Philippe et Jeanne Morvan. Jean Philippe ? Né en 1731 peut-être à Lanvollon (7 km de Plouha). Son père était Martin Philippe et sa mère Jeanne (probablement Lagadec). Je n’ai aucune information sur eux. Jeanne Morvan, qui avait une sœur jumelle, Marguerite, est né à Plouha le 8 janvier 1737. Son père était Jean Morvan et sa mère Jeanne Vite. Je n’en sais pas plus.

Ce qui nous amène à Marie France, la belle-mère du François Jégou de 1836. Elle est née à Goudelin (à 12 km de Plouha, c’est l’aventure !) le 16 mai 1818 et morte (à Plouha) le 22 septembre 1857. Elle était filandière. Ces parents étaient Jacques France et Marie Guillermo. Jacques France est né à Goudelin le 19 novembre 1770 et y est mort le 25 mars 1848. Il a été militaire puis laboureur. Ses propres parents étaient Yves France (mort le 22 octobre 1811), c’est tout ce que je sais de lui) et Marguerite Poullouin (morte en 1814). Marie Guillermo est née à Plouha le 21 mai 1774 et morte en 1837. Ses parents étaient Gilles Guillermo et Marguerite Ferlicot. Gilles est né le 15 octobre 1739 à Plouha, de Vincent Guillermot et Jeanne Disquay. Vincent est né en 1715, probablement à Lanloup (dont j’ai déjà parlé). Ses parents étaient René Guillermot et Françoise Le Bitteré (je n’ai aucune information sur eux). Jeanne Disquay (ben quoi, vous croyiez y échapper ?) est née le 7 février 1717 à Plouha où elle est décédée le 11 novembre 1755 qui n’était pas encore férié à l’époque. Ses parents étaient Philippe Le Disqué (notez bien la différence de nom, sa fille a été appelée Disquay par le curé de l’époque…) et Gabrielle Richard. Je n’ai aucune information sur eux.

Ne croyez pas que vous allez échapper à l’ascendance de Marguerite Ferlicot. Je ne sais plus trop où j’en parlais mais c’est une ancêtre à la 7ème génération. Toujours est-il qu’elle est née à Plouha le 3 octobre 1739 et morte en 1814. Son père était Guillaume Ferlicot et sa mère Gabrielle Dollo. Guillaume, né et mort à Plouha, respectivement le 15 mars 1705 et le 23 juillet 1767. Ses vieux étaient Claude Ferlicot (né en 1976 mais c’est probablement une erreur… Ca doit être 1676) et Marguerite André (née en 1683). Gabrielle Dollo est née et morte à Plouha le 28 janvier 1707 et le 9 septembre 1745. Elle était issue de Vincent Dolo (vous remarquerez que son nom a un « l » de moins que celui de la fille si vous suivez un peu ce qui ne facilite pas les recherches dans les registres mais moins que le Disquay plus haut, toujours est-il que le Dolo est né 1667) et de Françoise Malcarat (né en 1673).

Hop ! J’ai fini une branche.

Le François Jégou de 1836 et Perrine Le Pollès ont eu des enfants : François Marie, Anne Françoise, Anne Marie, Guillaume, Yves Marie et Jean Joseph Marie. Intéressons-nous à François Marie, encore un François, mon arrière-grand-père. Il est né, comme il se doit à Plouha, où il est mort, le 26 septembre 1963 et le 20 mai 1924. Il a épousé mon arrière-grand-mère, Marie Le Picard, ce qui nous fait une nouvelle branche à creuser.

Marie Le Picard, née, à Plouha, le 21 août 1875, et morte, à Plouha, le 11 février 1923. Ses parents étaient Clément Le Picard, chiffonnier, et Marie-Louise Peurien. Clément, né en 1841, le 30 juin, à Plouha et mort le 20 mai 1922, à Plouha. Ses parents, à Clément Le Picard, étaient Clément Le Picard et Eugénie Le Carduner. Ce deuxième Clément, laboureur et maçon, né et mort à Plouha, le 24 décembre 1797 et le 4 janvier 1841, fils de Guillaume Le Picard et Jacquette Lacroix. Guillaume (Plouha…) né le 17 mars 1764 mort le 13 avril 1819 avaient pour vieux Yves Le Picard et Anne Le Picard. N’ayant aucune information sur eux, je passer directement à Jacquette Lacroix. Née le 21 septembre 1765 et morte le 4 juillet 1832, le tout à Plouha, elle était issue d’Alexandre Lacroix, né à Plouha le 6 juillet 1733, et Anne Jouanjan. Alexandre Lacroix était le fils de Pierre Lacroix, né en 1696, et Catherine Pivert. Anne Jouanjan est née en 1740 de Mathurin Jouanjan et Françoise Menguy (tous les deux morts en 1763).

Et Eugénie Le Carduner me demanderez-vous ? Figurez-vous qu’elle est née à Plouha le 2 mai 1805. Elle est probablement morte, depuis, mais on n’a pas la confirmation. Son père était François Le Carduner contrairement à sa mère qui était Jeanne Jégou ! La consanguinité, je vous dis…

François Le Carduner était maçon mais, avant ça, il est né le 23 septembre 1779 à Lanloup et, après, il est mort à Plouha le 26 janvier 1849. Son père était François Claude et sa mère Anne Le Cavorsin. François Claude le Carduner, laboureur, est né à Plouha le 30 avril 1746. Son père était Guillaume, et sa mère Marie Grimault. Guillaume est né le 3 août 1708. A Plouha, oui. Père : Michel. Mère : Marguerite Aufrait.  Je n’ai aucune information sur eux. Le prénom du père de Marie Grimault était probablement Jacques. Sa mère était Jacquette Chrétien. Elle est née à Planguenoual. J’en parlais dans un précédent billet. Ce qui est intéressant à noter, c’est que c’est la première fois que l’on rencontre quelqu’un qui vient d’aussi loin, une cinquantaine de kilomètres (de l’autre côté de la baie de Saint Brieuc).

On ne sait pas grand-chose d’Anne Le Cavorsin, ces parents étaient François (Le Cavorsin…) et Marie Le Rousseau. La branche Le Cavorsin de la famille restera donc inexplorée…

Et nous voilà à la fameuse Jeanne Jégou, qui porte le même nom que ma lignée, ce qui est étrange. Menons l’enquête. Je vous rassure tout de suite ! Il n’y a pas de consanguinité.

Son grand père est Noël Jégou, né en 1712 mais pas à Plouha où il est mort le 27 mars 1775. Il est né à « Le Merzer », à 15 kilomètres (près de Guingamp). L’honneur est donc sauf.

Je viens bien de deux branches de Jégou différentes (heureusement pour mon moral que les registres ne remontent pas plus loin…).  

Anne Le Puluard est née le 13 juin 1706 (je ne connais pas l’heure) à Plouha où elle est morte le 1er mai 1774. Elle avait épousée ce Noël Jégou du Merzer. Ses parents étaient Mathurin Le Puluard et Françoise Letrous (heu…). On ne sait rien d’eux. A part qu’ils ont eu une fille.

Anne et Noël Jégou eurent au moins un fils, Pierre, donc père de Jeanne Jégou. Pierre est né le 22 octobre 1743 et mort le 10 juin 1815. A Plouha. Il avait épousé Claudine Journée, fille de François Journée et Anne Quéré. Claudine est, à Plouha, née le 17 février 1748 et morte le 22 juin 1826. François Journée est né à Plouha le 12 octobre 1705 de Marc Journée et Isabeau (oui…) Auffret. On ne sait rien d’eux. Anne Quéré est née à Pléguien (5 km de Plouha) le 9 mars 1712 et morte à Plouha le 9 novembre 1784. Ses parents étaient Denys Quéré et Françoise Jubedas. On n’en sait pas plus sur eux.

Ce qui nous ramène à Marie-Louise Peurien dont je n’ai pas encore décrit l’ascendance mais qui n’est autre que mon arrière-arrière-grand-mère. Elle est de 1848. Elle est de Lanloup.


On verra demain.

La Jacquette de Planguenoual

C’est l'anniversaire de Marie-Françoise Gicquel. Elle est née le 28 août 1829 et nous a quittés le 9 avril 1833, ce qui est bien triste, si jeune.  D’ailleurs, j’ai gardé très peu de souvenirs d’elle.

Figurez-vous que c’était l’arrière-petite-fille de Jean-Baptiste Sommier, lui-même, grand-père de mon arrière-grand-père. C’est fou, non ?

Tout ceci est rigoureusement exact. Je ne vois pas pourquoi je l’inventerais !

Comme quoi, on peut rigoler avec la généalogie.

Par exemple, connaissez-vous Jacquette Grimault ? Non, bien sûr. C’est une ancêtre directe à moi. Son petit-fils est né le 30 avril 1746 à Plouha. Par contre, Jaquette et sa fille, Marie Le Carduner (née Grimault, essaie de suivre), on ne sait pas quand elles sont nées. Le grand-père du grand père était Eugénie Le Picard, ce qui en fait une grand-mère d’ailleurs. Sa propre grand-mère a rencontré la lignée Jégou en épousant François Marie Jégou qui ne sont autres que les grands parents de mon père.

Jacquette Grimault est née à Planguenoual.


Et ça m’amuse d’avoir des origines de la Jacquette de Planguenoual.

25 août 2014

Les cougars du Constantinople

De retour de Bretagne, je suis arrivé vers 14 heures à Bicêtre, hier, et me suis arrêté à la Comète, envahis moi par la faim et elle par quelques copains. Le demi apéritif bu, j'ai déjeuné et, chose étrange, je n'avais pas faim. Une sieste à la maison et me voilà affamé vers 19h. Je sors. La Comète n’était pas encore fermée, Jean-Claude, le serveur avait seulement commencé à ranger la terrasse. Le vieux Joël était au comptoir avec Ali et Marcel Le Fiacre. Quatre dames (disons entre 55 et 70 ans) étaient en terrasse à boire du Champagne. Deux étant des "copines", je vais les saluer. Je mets copine entre guillemets. Disons qu'à force de faire la fermeture du bistro plusieurs fois par mois ensemble, une vraie sympathie s'est installée.

Le décor est planté.

Jean-Claude continue ce qu'il a à faire. Moi aussi. Les copains partent. Les filles s'en vont seules ou par deux, reviennent, repartent,... Je finis par me retrouver seul avec Jean-Claude. Tiens ! Il faut que je vous parle de lui. 60 65 ans. 110 120 kilos. Obsédé par le cul et par le rugby. Fêtard invétéré. Je décide d'aller dîner au Constantinople mais d'attendre la fin du ménage : j'ai horreur de laisser le loufiat tout seul.

Il commence à ronchonner : faut que je me dépêche, les vieilles m'attendent au Constantinople. Au fait, ça te dit de te joindre à nous ?

C'est comme ça que je me suis retrouvé attablé avec quatre « anciennes » et un vieux loufiat.

Le Constantinople est comme son nom l'indique un restaurant grec qui vend de la bouffe turque. Près de l'entrée, ils font des trucs (kebabs,...) à emporter. Il y a toujours une foule incroyable. Quand on arrive à la traverser, on se retrouve dans une salle très sympathique, "reposante", assez grande (60 places ?). Il y avait hier une vingtaine de personnes attablées. La bouffe est sans intérêt (viande grillée avec toujours le même accompagnement : frites surgelées, boulgour, salade, oignons, tomates,..). Le pinard est mauvais. Les serveuses sont mignonnes et efficaces. Le service est rapide. En principe, je n’y mange que tout seul quand je n’ai pas envie de rester à la maison. Il y a une quinzaine d’années, on y allait parfois, avec des potes. Hips…


Quand nous sommes arrivées, il manquait une des dames. Elle était partie ramener son petit chien à la maison. Oui, je sais, j’aurais dû préciser plus tôt qu’il y avait un petit chien pour mieux décrire la première scène.

Les trois restantes avaient commandé leurs entrées mais elles n’avaient pas faim. Du coup, avec Jean-Claude, on s’est partagé trois entrées. Elles sont très bonnes, je ne savais pas. Sauf qu’elles sont pleines de tomates, ce qui m’oblige à faire le tri.

Elles avaient commandé une bouteille de rosé turc (quelle idée !). Mais elle ne l’avait pas trouvé bon. Avec Jean-Claude…

La quatrième est revenue. On a commandé les plats (des brochettes d’agneau pour moi). Les dames n’avaient pas fin. Elles ont mangé la salade et les tomates. Avec Jean-Claude, on a mangé la viande. On a commandé une bouteille de vin français. Elles ont pris leur dose.

A 23 heures, je les ai laissés…

Ca ne m’étonnerait pas que Jean-Claude ait terminé chez l’une d’elle. Celle avec des lunettes, je parie.

Les cougars de Bicêtre.



24 août 2014

Brèves de comptoir... normales

Deux clients s'assoient en terrasse de la Comète (je suis près du comptoir à trois mètres d'eux). Le serveur prend la commande et la retransmet au barman qui demande : "des cafés normaux ou allongés ? Je les connais ces cons-là."  

Le serveur va donc leur demander : "des cafés normaux ?"

L'un d'eux : "non, normal". 

22 août 2014

Arradon


Une photo en direct de la terrasse de l'Abri côtier à Arradon. Un temps mitigé, aujourd'hui, contrairement à hier (mais j'avais eu le flemme de venir). 

Comme l'an dernier, fin des vacances dans le sud du Morbihan, en famille (sauf pendant les heures de bistro). 

19 août 2014

Je ne savais pas que je pouvais encore pleurer

J'ai déjeuné avec un vieux copain de blog mais je ne sais plus quel est son pseudo officiel. Ça m'a fait très plaisir de le revoir et j'espère qu'il reviendra bientôt. Peu importe. Il est parti et je suis allé faire des courses. Finalement, je suis allé boire un verre à la Comète avant d'aller faire une sieste bien méritée. Mon iPhone sonne. Je regarde. C'était Émilie. Je décroche. C'est Jim qui me répond. Mon pote Jim. Son mec. 

Il m'appelait pour annoncer la mort d'Emilie, cette nuit. Elle n'avait pas 30 ans et je chiale comme une madeleine. 

18 août 2014

Souvenir de blogage

Ce blog a été créé fin 2005, quelques mois avant mon blog politique. J'y diffusais quelques conneries pour rigoler. J'ignorais alors tout des blogs et les idioties qui vont avec, notamment les abrutis qui ne se sentent plus pisser dès lors qu'ils ont plus de quatre lecteurs. Après Twitter est arrivé et les connards de sont multipliés, se croyant plus important que tout le monde. Comme cette connasse, tiens :



J'avais deux commentateurs : Detoutderien et Sarkoprout (qui a changé de nom depuis). Rapidement, j'en ai eu deux de plus : Eric Mainville et Filaplomb. Après, j'ai eu Didier Goux qui finit par devenir mon troll officiel, agréé par la fédération. 

Mais revenons à Filaplomb. Il commentait tous mes billets ou presque et m'énervait, notamment par le fait que je ne savais pas qui était ce type, contrairement aux autres (je connaissais Gaël, j'ai rapidement su qui était Sarkoprout, j'aimais beaucoup le blog d'Eric et ai fini par rencontrer le lascar, Didier étant arrivé plus tard). 

Filaplomb avait un blog, même plusieurs, mais je n'y accrochais pas. Trop travaillés. Je rédigeais rapidement mes billets pour rigoler et j'avais en face de moi ce type qui travaillait ses billets. C'était d'ailleurs, à vue de nez, le dernier à le faire. J'ai bien connu d'autres blogueurs travaillant depuis, mais avec un style beaucoup plus ampoulé. Le genre de crétins qui se croient les meilleurs rédacteurs du monde. Je les ai souvent revus après, notamment quand mon blog politique est devenu premier d'un classement à la con. Ils étaient jaloux comme des espèces de gamins qu'ils étaient : comment le gros qui écrit comme un cochon est premier, c'est lamentable, j'écris bien mieux que lui. 

Filaplomb n'était pas des leurs. Il commentait par sympathie et parce qu'il aimait bien mes conneries. Alors je commentais chez lui par politesse mais aussi parce que j'avais appris à apprécier ses textes. Nous sommes vite devenu les meilleurs amis du monde. Je suis allé le voir pendant mes vacances et tout ça. 

C'est, finalement, lui qui m'a fait comprendre les blogs et cette notion de réseau social. Laisser un commentaire anodin pour dire qu'on avait apprécié mais aussi pour dire "bonjour". 

Récemment, j'ai rencontré Nancy, une blogueuse que je connais depuis 2008 ou 2009. Rien à voir avec Filaplomb, mais le même esprit que lui, l'esprit du réseau social ! On commente et on s'en va. Depuis quelques temps, je commente moins, je n'ai pas le temps. Je ne compte plus les vrais amis que j'ai eus avec les réseaux sociaux et ne citerait donc personne de plus pour ne pas en oublier mais je regrette de commenter moins et de les voir moins. 

Récemment (bis), j'ai eu une engueulade avec un blogueur que je croyais ami. Ça m'a fait mal. Très mal. J'ai bien eu envie de quitter les Leftblogs. Je ne l'ai pas fait. J'y ai trop d'amis. Ce type mérite le mépris. Le plus profond. Je dois reconnaître que je n'ai pas compris le fait de ne pas avoir plus de soutiens. Je garde des munitions. 

Toujours est-il que c'est Filaplomb qui m'a fait découvrir une facettes des blogs : l'art de commenter. L'essence des blogs. 

17 août 2014

L'origine de la famille

Hier, j’évoquais dans le blog politique une partie de l’histoire familiale : comment la famille Jégou a-t-elle finit par atterrir à Loudéac ? Je vais résumer… Mon grand-père maternel, Sommier, était originaire de villages plus ou moins proches de Loudéac (Saint Thélo, Merléac, Uzel, Trévé…). Pendant la guerre, alors qu’il était malade, ma grand-mère qui bossait à la poste a réussi à avoir sa mutation à la grande ville du coin. Le hasard a fait le reste.

Ce matin, je relisais mon billet et me disais qu’on en savait assez peu, en fait, de l’histoire de la famille, faute de biographe… La mémoire s’éteint de génération en génération au profit de l’écriture d’une nouvelle page. Toute la famille de mon père est d’origine de la région de Paimpol dans cette région que connaissent si bien mes compères blogueurs Yann et Lolobobo.

La branche Jégou semble venir de Plouha. Du côté du père de la mère de mon père (les Le Lousse), les origines semblent être vers Quintin ou Guingamp. Du côté de la mère de la mère de mon père (les Le Floch), tout le monde ou presque vient de Plourivo.

Toute la famille de ma grand-mère maternelle vient du Sud Finistère. La branche Péron (avec une variante Perron mais l’origine est probablement Pédron, deux ancêtres ou deux curés auraient fait des fautes mais différentes dans les registres…Un peu plus tard, on trouve aussi des Perrot), c’est-à-dire le père de ma grand-mère maternelle vient d’un patelin qui s’appelle « Le Trévoux », près de Quimperlé.

Quand je dis toute, c’est toute ! Point. Du moins, aussi loin que mon père qui faisait de la généalogie a pu remonter. Quand il y a une vague de xénophobie, en France, on voit toujours des slogans du genre : « on est tous des enfants d’immigrés ». Le message est clair : nous avons tous un parent, un grand-parent, un arrière-grand-parent,… qui est venu en France grâce à une vague d’immigration. L’immigration est donc bonne.

Pas moi. Tous mes ascendants sont nés en Bretagne. Les seules à avoir fait des incartades sont ma mère et la sienne, nées dans le 44, parce que leurs parents étaient fonctionnaires. Tous les autres sont d’authentiques Bretons. Dans une des branches, il est même remonté jusqu’à 1605, en ligne droite, la lignée Jégou. Mon aïeul, qui se prénommait François comme tous ses descendants « de la lignée » sauf mon père (sa sœur s’appelant Françoise). Mon frère a repris le flambeau. Ce premier François Jégou fricotait avec la noblesse : il était écuyer.

Vous ne savez pas ce qu’est un écuyer. C’est un gentilhomme au service d’un chevalier. Il peut-être anobli. J’ignore si celui-ci l’a été. De toute manière, nous ne sommes pas descendants des fils ainés de tous ces braves gens mais de ceux qui s’appelaient François. Je ne suis pas noble. Je vais au bistro avec le peuple.  Le pire c’est que quand je pense à « écuyer », je ne peux pas m’empêcher de voir un type en pantalon moule-burnes grotesque. Ca doit venir d’un film à la con.

Je vous ai sorti le nom de naissance de quatre grands-parents. Pour la génération précédente, je connais le nom des pères des quatre mais je connais qu’un seul nom « d’une mère » (Le Floch), parce que j’ai connu mon arrière-grand-mère. C’est étrange, il m’en manque trois…


Et vous ? Vous vous en rappelez ? 

16 août 2014

Homophobie de comptoir

Un jeune noir efféminé rentre à l'Aéro. "Bonjour monsieur, vous pouvez me mettre un coca en terrasse ?"  Le patron : "bien sûr monsieur." Moi, par réflexe : "Monsieur ?"

J'étais parfaitement sincère. Quand il était assis avec ses potes, je pensais réellement que c'était une jeune fille très charmante mais trop jeune pour que je puisse lui accorder un regard. C'est quand il s'est levé pour passer sa commande que j'ai eu un doute. Enfin non, pas de doute. Mais ma connerie était prête. 

Et c'est quand j'ai vu les Kabyles du comptoir rigoler de mes propos en regardant son cul que j'ai compris que mon doute était bon. Et me suis rappelé qu'on ne pouvait pas rigoler avec tout le monde. 

Ils sont cons, ces Kabyles de comptoir. 

15 août 2014

Tours rapide

Premier hôtel : "ah non, nous sommes complets, monsieur". Deuxième hôtel : "ah non, monsieur, nous n'avons plus une chambre de libre, d'ailleurs vous n'en trouverez pas à Tours, il faut au minimum aller à Saumur ou à Blois". Je n'ai absolument rien contre ces patelins mais l'objet de ma deuxième soirée à Tours était de la passer chez @JM37000, à l'Epée Royale, place Plumereau... Je ne pouvais quand même pas passer une deuxième soirée chez Gaël, il se serait senti obligé de m'accompagner et son épouse n'aurait pas du tout apprécié. 

Une seule solution : aller boire une bière avec Gaël pour réfléchir à la situation. Il a pris un Perrier... Je consulte internet : il parait que l'offre d'hôtel est satisfaisante à Tours mais il semblerait que les agences de voyage se soient donnés le mot pour organiser des séjours "dans les châteaux de La Loire" en cette période... Depuis que le Tramway est opérationnel, ces clowns préfèrent faire séjourner les touristes dans ce trou.

J'ai alors envisagé de prendre un TGV vers 21 ou 22 heures, ce soir, pour rentrer à Paris, mais je ne le sentais pas. J'ai donc pris le premier train. J'ai d'ailleurs failli ne pas pouvoir monter dedans à Saint-Pierre-des-Corps, tellement il y avait demande et tant la marche est haute ! Elle est bien à 40 centimètres. Je me demande comment font les personnes âgées et les LMR (Lascars à Mobilité Réduite). 

J'arrive à Bicêtre : la Comète est fermée pour le 15 août.

Hop ! A la sieste !

Ces vacances sont quand même particulières même si j'adore ce rythme... J'ai loupé mon premier voyage, prévu chez Trublyonne, à Lyon.

Je vous explique : j'ai les doigts qui me démangent n'ayant rien foutu dans les blogs depuis une semaine. Il y a deux semaines, je devais passer le week-end en Bretagne mais j'ai trop tardé à m'organiser : n'ayant pas prévenu la famille, ça aurait été un peu le bordel. Du coup, je me suis dit : hop, t'as qu'à y aller mardi ou mercredi. Et j'ai encore tardé, je suis parti le jeudi et je suis revenu à Paris le lundi. Pendant le week-end, j'ai prévenu Trublyonne que je comptais passer à Lyon le mardi ou le mercredi... Elle a été très polie et ne m'a pas dit ce qu'elle avait sur le cœur, à savoir, probablement : hé ho connard c'est la semaine dernière que tu devais passer.

J'avais laissé filer une semaine de vacances, à pratiquer mes activités favorites : dormir, glander dans les blogs, aller prendre l'apéro à l'Amandine, déjeuner à La Comète, faire la sieste, aller faire un tour et rejoindre les copains à la Comète, ce que j'ai fait du samedi au mercredi puis du mardi au jeudi.

Bien décidé à aller à Tours, j'ai donc contacté Gaël par les blogs interposés : salut, je passe ce week-end... Il a été très poli et ne m'a pas dit ce qu'il avait probablement sur le cœur à savoir, probablement : hé ho, connard c'est le week-end dernier que tu devais passer. Il m'a donc répondu : bon ben t'as qu'à venir demain, après je ne peux plus...

C'est tout moi : j'ai déjà annulé deux trucs mais je suis en retard d'une semaine pour mes vacances puisque je comptais passer une petite semaine en Bretagne... On verra mardi ou mercredi.

J'ai une sieste à faire avant d'aller à l'Aéro.

14 août 2014

Un petit Tours

Me voilà dans le TGV en partance pour Saint Pierre des Corps pour aller boire un coup chez @detoutderien. J'imagine les premiers mots de sa chère et tendre, demain matin : mais vous étiez saouls ! 

Il a une femme très perspicace. 

Programme de la soirée : repas arrosé. 
Programme de demain : trouver un hôtel.
Programme de demain soir : boire un coup à l'Epée Royale.

Ça me va bien. 

10 août 2014

Trois Croix : rue Lansart

Continuons notre série à propos des travaux à Loudéac qui passionne le monde entier, de la Thaïlande à la Normandie (voire les deux ensemble pour ce qui concerne Nancy, pas la ville, la blogueuse). 

Figurez-vous que, ce matin, j'ai prétexté d'aller au bistro pour prendre la rue Lansart par derrière, c'est-à-dire dans le bon sens, vu que je m'étais trompé dans le sens unique, l'autre jour. 

C'est à ma grande surprise que j'ai découvert que, pour venir de la rue des tilleuls, la Twingo de ma mère était trop longue pour prendre en face sans commettre une demi-douzaine d'infractions présumées. Ensuite, la rue est bordée, au début, de trottoirs en angles pointus. Je me comprends. Vous risquez de prendre un mauvais coup en ne faisant pas attention et d'exploser un ou deux pneus. 

Après, il y a une ligne droite d'une cinquantaine de mètres et on arrive au bout. Là, on ne comprend plus rien. Des voitures étaient garées à l'angle de la rue Le Vezouet ce qui fait qu'on ne voyait absolument pas ce qui venait du centre ville. J'y suis allé au culot : j'avais priorité. 

J'espérais que les autres automobilistes savaient qu'ils auraient été en tort en cas d'incident, ce qui fait une belle jambe. Cette priorité à droite est rassurante : les gens arriveront à passer. 

Il n'empêche qu'on voit un marquage au sol : "ils" vont ajouter une espèce de rond point même si on se demande bien à quoi il peut servir. 

La suite au prochain numéro. 

09 août 2014

Le carrefour des Trois Croix (bis)

De nombreux admirateurs (quatre) s'interrogeant sur les travaux aux Trois Croix, j'ai fait un billet, hier, pour expliquer cela. Il s'avère que je me suis complètement planté : le sens unique que je subodorais : le sens unique est dans l'autre sens. Le sens unique rue Lansart et Le Braz est de la zone commerciale vers le centre ville.

L'espèce de verrue au débouché de la rue des Tilleuls sera là pour permettre aux gens de la rue du Docteur de Robin (donc, aussi, de la route de Saint Brieuc et de la Rocade) de prendre la rue des Tilleuls. C'est bien sympathique de la part de la municipalité d'avoir pensé à nous.

Il me reste une interrogation, voire deux : si la rue Anatole Le Braz est en sens unique, les gens qui viennent du centre au lycée ou stade devront-ils passer par le boulevard Castel ? C'est quasiment la première fois que l'on voit dans l'histoire de la blogosphère une affaire d'intérêt général aussi locale.

Enfin, j'ai une grosse interrogation au sujet de l'intersection entre la rue Le Vezouet et la rue Lansart, à l'arrivée au rond point du Champ de Foire : je me suis déplacé en personne : ça promet un beau bordel.

08 août 2014

Le carrefour des Trois-Croix pour les nuls




















Voila un joli plan de la partie nord de Loudéac. Les trois patates rouges représentent des carrefour qui ont été modifiés ou qui, notamment celui du milieu, vont l'être. Des millions de gens me demandent des explications sur ce carrefour des Trois Croix.

Voila, la rue Lansart, en bleu, va être mise en sens unique, tout comme, probablement, la partie en vert. Ce sens unique sera vers les nord, donc sera l'accès principal pour la nouvelle zone commerciale. Le carrefour des Trois Croix semble spéciale puisqu'une voix d'accès sera ouverte entre la rue des Tilleuls et la rue du Docteur Robin. 

Je ne sais pas comment les habitants de la rue des Tilleuls rejoindront la zone commerciale puisqu'ils ne pourront pas tourner à gauche. Les carss scolaires allant au Lycée ne pourront d'ailleurs pas passer : ils s'arrêteront probablement de l'autre côté du Lycée, route de Saint Brieuc.

Je ne sais pas par où se fera le retour de la zone commerciale. Probablement par cette route de Saint Brieuc, mais aussi la route de Trévé. Ainsi, la rue le Vezouet, notamment dans sa partie entre la rue du Docteur Robin et le centre ville, pourrait être mise en sens unique, vers le centre.

Allez savoir !

Edit : après enquête, le sens unique sera dans l'autre sens... J'ai refait un billet.