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27 septembre 2015

Quel voyage !


Voilà des photos de m'en as aimablement distribué par la SNCF. 33cl d'eau, deux biscuits. Un peu de compote. La prochaine fois, ils sont invités à me donner un sandwich au pâtés et une bière. 

Figurez-vous qu'une andouille a décidé de se jeter sous un TGV avant le nôtre. La circulation était interrompue entre Rennes et Laval. Donc on est passés par Nantes. Une heure et demie de retard. 

Je plains les gens qui avaient une correspondance, surtout ceux qui ont du passer la nuit à Paris... Et les proches du suicidé. 

L'ambiance dans le train était bonne enfant. On discutait calmement. Pas trop, ça aurait été insupportable.

J'arrive à Bicêtre. Le PMU est fermé. Pas l'Aéro. Ambiance musicale. 



26 septembre 2015

Code de la route : aujourd'hui, les ronds-points

J'ai passé mon permis en 1984. Autant dire qu'à l'époque les seuls ronds-points que nous avions étaient traditionnels avec priorité à droite, donc priorité à ceux qui entrent dans le machin, comme la place de l'Etoile, à Paris. Depuis, on a vu fleurir les ronds-points qu'on appelait "à l'anglaise" avec un "cédez-le-passage" pour ceux qui y rentraient (donc une priorité pour ceux déjà engagés). Je n'ai donc pas appris les règles autrement que par quelques lectures mais, visiblement, des gens plus jeunes que moi ne les connaissent pas. Elles sont pourtant de bon sens.

Je dis cela parce que j'ai failli avoir un accident, hier. Je pensais que la voiture circulant sur le rond-point de la gare à qui j'aurais du laisser la priorité sortait parce que son comportement le laissait penser. Je me suis donc engagé et j'ai du piler. La voiture m'est passée devant avec, au volant, une petite dame, mais jeune, qui souriait bêtement en me regardant, semblant me narguer tout en se demandant si elle n'avait pas fait une connerie. Ben si.

Quand vous êtes sur un rond-point et que vous ne sortez pas à la prochaine sortie, mettez votre clignotant à gauche. Quand vous sortez, mettez le clignotant à droite mais, à la limite, cela ne sert pas à grand chose. Ce qui importe, c'est de le mettre à gauche quand vous ne sortez pas.

Soyons précis. Vous approchez d'un rond point :
  • si vous sortez à la première sortie, vous mettez votre clignotant à droite,
  • si vous sortez à la deuxième, vous ne mettez votre clignotant à droite qu'après avoir passé la première,
  • si vous sortez après, vous mettez votre clignotant à gauche puis, après avoir passé l'avant-dernière sortie, vous le mettez à droite.

Ce n'est pas compliqué, si ? Bordel !

La soirée avait commencé calmement au 1880


La deuxième partie de soirée fut plus agitée. 

23 septembre 2015

Propos de bistro matinaux

Ce matin, je discutais de choses et d'autres avec le serveur en prenant mon café. Vite fait (je passe en moyenne moins de cinq minutes le matin à la Comète). Il me dit que c'est l'automne aujourd'hui. Je lui réponds, en gros : bah, c'est aussi la fête du mouton et le grand pardon, on cumule. 

Il y avait une petite dame à côté de moi. Vraiment petite. Moins d'1m50. Elle se mêle à la conversation :

Et en plus c'est l'anniversaire de ma belle mère. 

22 septembre 2015

Soirée bistro

Hier soir, le premier sujet de conversation après mon arrivée était : les connes qui ne sucent pas. Je ne sais pas de quoi les copains parlaient avant et comment nous avons pu basculer dans le graveleux, nous qui sommes si distingués, en principe. 

A un moment, Laverdure décide rentrer et cherche ses courses. Elles avaient disparu. Il gueule. Roger se souvient alors que le fils du Turc (ne voyez pas de racisme dans ces propos, le gars à un prénom imprononçable ; c'est un copain et on l'appelle "le Turc" y compris quand il est là) est venu chercher les courses oubliées par son père. On suppose donc que le Turc s'est trompé de sac. 

Laverdure était dans tous ses états, comme on dit. Il faut dire qu'il bosse pour le CAT du coin (le nom a changé, j'ai oublié le nouveau, l'ESAT ?) comme paysagiste et ça fait 20 ans que je le connais et il est bien sympathique. 

Toujours est-il que le Turc est revenu avec un sac. En se mettant aux fourneaux, il avait trouvé bizarre d'avoir du porc à cuisiner. 

18 septembre 2015

Deuxième journée à Beaune

Finalement, j'ai appris pourquoi nous avions "mal mangé", le soir. Un barbecue était prévu mais compte tenu des conditions météos, nous nous sommes rabattus sur le menus de remplacement, ce qui n'explique pas, d'ailleurs pourquoi nous n'avions que peu de vin à nous enfiler dans le gosier. Peu importe ! Quand il n'y a rien à boire, on ne boit rien : à la guerre comme à la guerre.

La nuit fut fort mauvaise, presque blanche, à un point que je me suis mis à compter les gugusses qui passaient dans les réseaux sociaux. Je n'accuse personne de la médiocrité de cette nuit : je dors toujours mal à l'hôtel quand je n'ai pas bu et que je ne suis pas habitué à la chambre. Le Mercure de Beaune a pourtant un intérêt : il est particulièrement silencieux, contrairement à d'autres belles maisons que j'ai pu visiter.

Je ferai probablement un billet sur la médiocrité des réseaux sociaux, la nuit : on y trouve quelques gugusses qui RT des articles mais c'est absolument ridicule : comme personne n'est présent, personne ne les lit. Le trafic diminue progressivement après minuit et devient absolument nul vers 4 heures du matin pour repartir une demi-heure après, ce qui fait que vers 4h30, on se demande si la fin du monde n'était pas arrivée sans vous avertir.

L'hôtel ayant une trentaine ou une quarantaine d'années, il n'est pas équipé de prises de courants pour brancher les smartphones et autres trucs. Je n'avais rien amené à lire et la batterie de mon iphone étant quasiment vide, j'étais coincé, d'autant qu'il fallait que j'assure la journée d'aujourd'hui. Ce paragraphe fait appel à votre imagination. Sur le bureau, dans la chambre, il y a une prise pour une bouilloire. Je l'ai débranchée et est mis, à la place, le câble du chargeur de secours de l'iPhone, chargeur de secours dont il fallait aussi que je conserve jusqu'à ce soir, et y est branché le câble de l'iPhone. J'arrivais donc, avec les deux câbles successifs à utiliser mon iPhone en le gardant dans la main, ce qui fait que dès que je tombais du nez, l'iPhone se cassait la gueule par terre en me réveillant. Alors, je reposais l'iPhone sur une chaise mais le sommeil étant "définitivement perdu", il me fallait le reprendre pour m'occuper. J'espère que vous avez suivi pour bien comprendre le ridicule de la situation. 

Un peu avant cinq heures, je ne sais pas si je dormais depuis une minute ou trente, j'entends un gros "blang" et mon lit qui se casse la gueule : un des pieds avait cédé. J'ai passé un bon quart d'heure à le remettre en place.

Je me recouche et me voilà pris d'une crise d'angoisse.. En effet, j'avais bu des bières au bar de l'hôtel et les avait fait compter sur la chambre car je n'avais plus de liquide. Or la chambre était payée par la boite et je ne savais pas si je pouvais payer les consommations à part. Tout cela a peu d'intérêt, à part le ridicule que je revendique volontiers. A 6 heures, je constate donc que je suis définitivement réveillé ce qui me mettait presque en joie, vue la nuit que j'avais passée. Je dirais que depuis la fin de la rédaction de mon dernier billet racontant la journée d'hier, à 0h18, j'ai dormi  trois heures mais par tranches d'une ou deux minutes...A vue de nez.

Je crois bien que définitivement réveillé à 6 heures, je me suis rendormi un peu après pour émerger précisément à 7h15. Caca, douche, rangement de la chambre,... Ma voila à l'accueil vers 7h45 à l'accueil où j'ai pu signaler le cassage' du pied du lit et payer ma note. Je fonce à la salle de restaurant où la plupart des collègues étaient déjà là (j'ai horreur de prendre mon petit déjeuner avec du monde) et me demandais bien pourquoi ils étaient déjà levés alors que nous devions reprendre le boulot à 8h45.

Les séances de travail de la matinée furent réellement très intéressantes mais j'avais du mal à garder les yeux ouverts.Le repas a été médiocre et encore moins arrosé que les autres. Je n'ai aucun souvenir des ateliers de l'après-midi pendant lesquels j'étais concentré pour ne pas m'endormir et me mettre à ronfler ! La première partie du retour (en car, de Beaune à Dijon) fût très longue mais c'est en arrivant en banlieue Parisienne que j'ai pu commencer à dormir profondément dans le train, au moins cinq minutes.

Métro, passage obligatoire à la Comète. Absolument pas sommeil, ce soir...

Première journée à Beaune

La journée avait mal commencé. Il me fallait rejoindre Gare de Lyon. Regardez un plan de métro : de Bicêtre, ce n'est pas très facile contrairement aux autres gares parisienne. Avec un collègue croisé en arrivant nous étions les premiers, vers 9h10 pour un rendez-vous à 9h30. J'ai appris un peu ensuite que le train partait à 10h23 puis qu'il y avait un changement à Dijon. Finalement, nous sommes arrivés avec 55 minutes de retard, vers 13h50. J'ai donc mis plus de 5h30 pour un trajet de moins de trois heures en voiture...

Ces séminaires permettent de réunir tous les salariés de la boîte, une bonne centaine, tous les 18 mois. La première journée est plus ludique, la deuxième plus laborieuse. 

Le repas du midi était très bon mais a du être avalé rapidement. Et avec seulement deux verres de vin. 

L'après-midi fut très bien, probablement le meilleur depuis que je fais ces séminaires. Une heure de visite de l'Hotel Dieu, une heure d'atelier de de gustation de vin et une heure de visite de la ville. 

J'informe immédiatement les mauvaises langues : je n'ai pas bu une goute de vin. Ni même goûté. Je n'aime pas ces simagrées autour du pinard. Le bon vin se boit (et ne se crache pas) autour d'une table avec des amis connaisseurs. Sans compter que l'envie de pisser se pointait. 

Les deux guides et l'animateur de la dégustation étaient très bien (concrètement à beaucoup de guides que j'ai pu voir qui ponctuent leurs visites d'anecdotes stupides et récitent un discours). J'ai eu l'explication sur le chemin du retour en papotant avec une d'entre elles (Ils ont maintenant une vraie formation du genre licence d'histoire de l'art plus spécialisation). 

Un défaut néanmoins. Dans l'Hospice nous avons piétiné ; la dégustation se faisait debout et la visite de la ville était ponctuée de pauses pour des explications. A la fin de la deuxième heure, nous avions comme des fourmis sous la plante des pieds (presque tous). Avec le nombre d'heures que je passe debout au comptoir, j'étais surpris que cela puisse m'arriver. 

Le retour à l'hôtel a été une délivrance. Pas pissé entre 8h et 18h...

Après une petite sieste dans nos chambres, nous avons travaillé une petite heure. Séance photo puis apéro. J'ai fait l'erreur de ne pas picoler, pensant que nous allions le faire plus tard. 

Le dîner était fort convivial mais moins bon que le midi. Deux bouteilles de vin pour neuf.

Nous nous sommes donc retrouvés ensuite au bar de l'hôtel à quelques uns. Ouf. 



16 septembre 2015

Nicolas Jégou prend son pied !


Ces andouilles de journaliste ayant cité mon nom dans la presse, j'ai cherché mon nom dans Google. Bravo...

Démystifier la bouffe et réhabiliter la galette complète

J'aime bien les ficelles picardes. C'est comme les galettes bretonnes mais aucun connard de Parisien ne demande à un Picard s'il a mangé des ficelles picardes quand il va voir sa mère. Je suis fatigué. Cela fait près de trente ans que je vais en Bretagne toutes les trois semaines et que des abrutis me demandent si j'ai mangé des galettes. Cela n'arrive pas à un Picard. 

C'est comme si je demandais à un type qui va en Alsace s'il a mangé une flamenkuche (orthographe de mémoire). 

Tiens ! La prochaine fois que je vais voir ma mère, je lui demande de me faire une choucroute. En boîte. Parce que la préparation des choux pour la choucroute n'est pas une tradition chez nous. Quoique. La choucroute en boîte, c'est mauvais. 

En plus, tous ses crétins s'imaginent que le plat régional est la galette saucisse. Essaie de leur fait comprendre qu'on en sert dans les parce que l'on peut cuire les saucisses à part et les mettre dans des galettes faites à l'avance (généralement industriellement) sans les réchauffer (la chaleur des saucisses suffit à le faire). 

Un mythe est tombé. Attaquons nous à un autre. 

La galette pour les bretons est comme la choucroute pour les Alsaciens et la pizza pour les Italiens : le plat du pauvre. Pas un truc exceptionnel pour les bobos parisiens qui aiment le pot-au-feu qui confine à l'art de faire bouffer de la viande immangeable quand il n'y a plus que cela. 

Pourquoi croyez-vous que des lascars ont inventé le chili con carne s'ils n'avaient pas des haricots dégueulasses et de la macreuse dont ils ne savaient pas quoi faire ?

Alors je résume : la ménagère bretonne a des enfants et un mari alcoolique à faire manger. Elle a en stock une réserve de farine issue de la récolte du blé. Elle en fait des galettes puis colle dedans ce qui lui reste : des œufs, du fromage, du lard...

Voilà d'où vient la galette. Cela pourrait s'appliquer à la pizza. Si j'ai acheté des ficelles picardes, hier, c'est parce que c'est bon et que ça se cuit en trois minutes à la poêle (quand elles sont faites à l'avance). Je conchie donc les crétins qui font le geste d'aller manger des galettes ou des pizzas (les ficelles picardes, c'est plus rare) comme si c'était exceptionnel. Je ne vais d'ailleurs jamais au restaurant (sauf à la Comète mais j'y vais souvent) sans prendre le plat du jour amoureusement préparé par le chef.

Cela étant, je suis plein de bonté. Je vais vous dire comment faire de bonnes galettes. 

D'ailleurs on peut pisser dessus les cons qui se vantent d'´avoir mangé d'excellentes galettes aux coquilles Saint-Jacques. C'est grotesque. La coquille Saint Jacqyes se suffit à elle même. Hop ! 5 minutes à la poêle avec de l'ail et du persil. Cela n'empêche pas de varier à l'occasion mais ajouter des conneries changent le goût de la noix. De là en foutre dans des galettes. 

C'est comme les clowns qui prennent une galette avec trois tranches d'andouille. 

Revenons à la meilleure galette. Tout d'abord, elle doit être copieuse. Si nos ancêtres ont inventé ce truc, c'est pour nous remplir le ventre. 

Vous mettez du beurre dans une poêle. Si vous n'aimez pas le beurre, essayez l'huile d'olive mais je ne réponds de rien. Vous y collez une première galette et foutez dessus du bacon. Je sais. Ça fait un peu anglais mais nos ancêtres appelaient les morceaux de porc comme ils voulaient. 

Vous ajoutez du poivre (beaucoup) et du gruyère rapé. Vous attendez un peu. Pas trop. Vous n'avez pas le temps de sauter la bonne, par exemple. Vous cassez un œuf dessus (comme pour un oeuf au plat) et vous couvrez par une deuxième galette. 

Vous attendez que l'œuf cuise ("au plat". Vous essayez de présenter ce machin en carré. Et vous servez. 

C'est le bonheur. La première galette apporte du croustillant et la deuxième du moelleux (mangez du bœuf bourguignon avec des frites, l'érection est proche). 

J'insiste sur le côté "copieux". Il ne s'agit pas de satisfaire des abrutis ou de faire croire que vous êtes généreux. Voire de gaver des outres comme moi. Ni de les empêcher d'en prendre une deuxième. 

La bouffe c'est fait pour nourrir. 

Et si vous allez dans une crêperie, n'oubliez pas que la seule bonne galette est la complète. Jambon (mon bacon est une variante assez peu connue, tout comme le fait de mettre deux galettes, une au début, l'autre à la fin). Oeuf. Fromage. 

D'un autre côté, vous pouvez des patates cuites à l'eau et Reblochon si vous êtes Savoyard et votre conjoint Breton.

Ce billet est déclenché par un copain qui a quitté le bistro à l'apéro sous prétexte que sa femme avait préparé une tartiflette. 

Avec des lardons. 

12 septembre 2015

Dramatique accident au Kremlin-Bicêtre

Deux voitures étrangement ressemblantes (mais je n'y connais rien. Disons qu'elles sont noires mais on va encore me traiter de raciste) sont entrées en collision devant la Comète. 

Le côté dramatique de la chose étant que je finissais ma tarte tatin (je vais passer pour pafiolophobe, en plus) pour prendre une photo devant des spectateurs médusés se demandant si je n'étais pas un enfoiré de juif (tant que j'y suis) prenant des preuves pour démontrer en délationnant (néologisme offert par la maison) des types qui ne portent pas l'étoile jaune et provoquent des accidents comme si l'assurance ne pouvait avoir de doutes quant au tords (je fais la faute volontairement tant elle m'énerve) de l'enculé de noir de derrière ce qui forme une espèce de paradoxe. 

Ceci était mon hommage à Patrick Deveidjan qui, lui, touche une rémunération pour dire des conneries alors que je reste bénévole. 

C'est un scandale : aucun arabe n'a été leur voler leurs smartphones pendant qu'ils s'engeulaient et aucun Chinois n'a essayé de profiter de l'occasion pour  tenter d'acheter un bar tabac afin de blanchir de l'argent. 

Les lesbiennes sont étrangement absentes alors qu'il faudrait démouler les voitures. 

Les SDF, les migrants immigrés mais faut pas le dire, les roms, les ouvriers, les blogueurs de droite et de vrauche sans compter les autres analphabètes... m'excuseront de ne pas les avoir stigmatisé dans ce billet mais je ne peux pas accueillir toute la misère du monde dans mon blog. 

Une petite demi-heure après, ces crétins sont encore entrain de s'engueuler alors qu'il n'y a pas photo : le type qui est rentré dans le cul de l'autre en s'introduisant dans un rond point est fautif. 

Surtout s'il était à sec. 

Taubira est laxiste.

Le concert du siècle

C'était à la fin des années 80 ou au début des années 90 mais cela aurait pu être à toute autre époque du moment que ça fasse plus de 20 ans, pour la prescription. Il y avait eu une soirée "concerts" au foyer municipal à Loudéac. Maintenant, on appellerait ce truc un festival. C'était organisé par des copains qui m'avait demandé de les aider. J'étais chargé de la sécurité. En d'autres termes, il fallait que je surveille que personne de rentre par les sorties de secours sans être passé auparavant par la caisse. Je me rappelle, je m'étais battu avec un jeune punk torse nu avec un pantalon de treillis et des rangers. A la première baffe, il étais parti pleuré.

Nous étions environ 1200 dans une salle limitée à 800 et je n'étais pas fier mais on job consistait à encourager le chiffre d'affaire, ce que je faisais personnellement à la buvette.

Je m'en rappelais ce soir, en discutant avec Roger, le serveur de la Comète. Un des groupes était Matmatah à sa grande époque où ils éclusaient les soirées bretonnes avec leur mélange de rock et de musique locale. Je peux vous garantir que ça dépotait... Ils étaient suivis par les Blues Brothers ! Les vrais ! Enfin, ceux qui continuaient à jouer le rôle (c'est plus une marque commerciale qu'un groupe, il faut dire, d'autant que Belushi était déjà mort.) et ils avaient leurs cinq ou six tubes qu'ils jouaient en boule, au moins trois fois pour les principaux, comme Everybody needs, Do you love me, Bah ! Ils avaient le costume noir et le chapeau et étaient dépositaires de la marque.

Finalement, en discutant rentrant à la maison après cette discussion, je me demande si je ne mélange pas plusieurs soirées. Peu importe. Ca en était une putain de bonne, dans mon souvenir. 

08 septembre 2015

Des bises !

J'aime bien les billets gnangnan, de temps en temps. Limite tarlouze, tiens ! Faut bien provoquer un peu même si le sujet n'est pas là. Ainsi Vogelsong a acheté deux cochons d'Inde, hier. Nous, avec les copains, on a bu un coup avec Strauss-Kahn. Côté cochon, c'est autre chose, non ?

Toujours est-il que j'étais stressé, ému,... La routine. Je remercie Romain d'avoir animé le bazar. 

Mais je voudrais surtout remercier tous les copains d'être venus. Je ne vais citer personne de peur d'en oublier. J'étais sur mon nuage et n'ai pas eu le temps de discuter avec tout le monde. Ni avec personne. 

Tiens ! J'ai passé la soirée en face de Myriam et j'ai l'impression de ne pas l'avoir vue. Alors les autres, au fond de la salle, les trois du Club DSK, Lutine, Olympe, Styven, Elie, Gillles, Michael, Seb, Ronald, moi (tant qu'à faire), Pierre, son pote, Sophie, son gros, Jérémy,... J'en oublie, mon dieu... J'allais passer à côté de Fred et de Jeff. Pas de tête, le Nicolas.  Je le sens que j'en oublie d'autres... Honte. 

Sauf que je n'oublierai jamais que vous étiez là. Tous. Que le blogosphère que aime était en forme !

La bise à tous. Et j'ai cité, cité, pour qu'ils reviennent. 

Par contre ne me laissez jamais déjeuner avec Blachier le lendemain. Hips au bureau. 

05 septembre 2015

Gloire à El Camino !

Il a sa photo dans Le Parisien magasine. 



03 septembre 2015

Le pire prétexte pour être bloqué au bistro

Imaginez un type qui sort du bureau un peu après 19 heures, qui appelle sa mère en marchant doucement à 19h07. Qui, devant un bistro croise un collègue qui le dépasse en lui faisant signe. Il raccroche son téléphone. Le collègue passe. Il fait seulement un signe. Le type rentre dans le bistro par réflexe. Peu importe le collègue qui est passé, il serait rentré quand même. Le serveur le votant, lui sert une bière. Le type se rappelle qu'il doit rappeler sa mère et le fait à 19iPhone donne l'historique). Il finit sa conversation et va aux toilettes. Il n'y a plus d'eau. La chasse d'eau a rendu l'âme mais il est impossible de se laver les mains. A la guerre comme à la guerre. Il ne se lave pas les mains et laisse ses mictions au suivant. 

Il revient au bar et raconte ses mésaventures au serveur qui lui explique qu'il y a une fuite et que ça devrait être réparé dans l'heure. Le type s'en fout (mais comme il aime les bistros dit au serveur qu'il serait bien de prévenir les clients). Il boit sa biere. En prend une deuxième. Peu importe le contexte, il aurait bue quand même. 

Admettez que le suspens est à son comble. 

Il a à nouveau envie de pisser mais ne peut pas le faire tant que la réparation n'est pas faite (moralement parce que physiquement il lui est déjà arrivé de pisser ailleurs que dans les endroits prévus pour...). Alors il commande une autre biere  et une autre. Il retente. C'est occupé. Mais sa biere est vide. Il en commande une autre. Et va pisser. C'est toujours en panne. Il explique son problème au loufiat qui n'y peut rien. Il se tord dans tous les sens, tant il a envie de pisser. Le patron passe et offre une nouvelle biere. Il la boit mais l'envie est trop forte. Il va pisser. Tant pis pour la chasse d'eau et le lavage des mains. 

Heureux comme tout suite à ce soulagement, il se dit qu'il en boirait bien une dernière, le fait et se casse. 

Il a une heure de métro. 

Il arrive dans son bistro préféré et se fait engueuler par les serveurs parce qu'il est en retard parce qu'il arrive après l'heure officielle de fermeture officielle et fonce directement aux toilettes. 

Il s'excuse. Et s'explique. 

Ce prétexte n'est évidemment pas crédible. 

Et pourtant. 


01 septembre 2015

Vive les cars de Chinois !

Je précise que mon titre n'est pas raciste (surtout anti-Chinois). C'est une expression usuelle dans les bistros. La joie de recevoir un groupe de touristes. 

Pour ma part, j'étais le seul client de la Comète, venant d'arriver. Pascal et François fermaient. Je me préparais à partir. Ils sont arrivés. Je ne sais pas d'où ils viennent mais je crois bien que j'ai gagné une heure de comptoir.