31 juillet 2015

Les copains blogueurs sont extraordinaires !

Certes, le titre de mon billet est neuneu et je le fais en mode tarlouze pleureuse homophobe, ce qui est un comble. La fin juillet est toujours pour moi difficile pour deux raisons. 

La première est que je suis toujours fatigué, effroyablement, en cette période car je ne prends jamais de vacances sauf en août et à Noël. Sept mois sans pause...

La deuxième est que toutes les merdes m'arrivent fin juillet. Véridique. Le hasard. 

Toujours est-il que j'ai un tas de copains blogueurs. Des copains de la vraie vie, hein ! Il y en a même des que je connaissais avant l'existence d'Internet. Surtout Gaël et Jacques. Voire Gilles qui est sur le web depuis deux ou trois mois. Et j'ai rencontré un tas d'andouilles depuis, la plupart à la Comète. Sacs compter ceux que je suis allé voir. 

Bref, je connais un tas de gens grâce aux blogs. Je me suis fâché avec un tas de types pour des raisons idiotes mais je suis content d'être fâché, ça m'évite de fréquenter des cons. 

Les autres sont formidables. 

Je suis en vacances ce soir et j'espère en rencontrer un paquet cet été. 

28 juillet 2015

Bon anniversaire à ta grosse

Ceci est un message personnel pour Didier Goux mais je n'ai pas son 06 (lui non plus, d'ailleurs). Un truc qu'il ne faut pas qu'il oublie s'il veut éviter la soupe à la grimace et l'hôtel du cul tourné. 

27 juillet 2015

Coucou bis

Mon père est mort un 26 juillet. Un pote le 27 en 1996, plus ou moins par ma faute. Mon copain, notre copain blogueur, le Coucou, le 27 juillet 2011. Chaque année, depuis (2011, andouille), je fais un billet qui se retrouve plus ou moins émouvant parce que j'ai plein de choses sur le cœur. Du coup, les copains se méprennent sur mes intentions et mon état d'esprit. Je ponds mon billet et vais au bistro rigoler avec les copains vivants. J'ai été triste aux époques en question mais j'ai toujours su relativiser. Mon père, par exemple, a été malade d'un cancer pendant deux ans. Chimio, radio, impossibilité de manger autre chose que de la purée, et encore. Les souvenirs que j'ai sont affreux. Le Coucou, quant à lui, était dans un état lamentable depuis la mort de sa femme, six mois avant. Quant à mon autre pote, il était cardiaque et le savait. Il est mort en faisant ce qu'il aimait. Pour moi. Par amitié, il m'avait aidé dans un centre de vacances que je dirigeais. En ramassant le matériel à la fin fin, alors que l'orage arrivait, coup de pression. Couic. 

Bref. Les copains sont effroyablement gentils. Merci à eux. Mais je vais bien. Une vague mélancolie, peut-être. Le plus drôle est peut-être que seul le gros Goux le comprend et se fout de ma gueule. 

Toujours est-il que j'aime bien parfois me transformer en immonde enflure. Cette année, il y a 4 ou 5 potes qui m'ont parlé de son dernier billet en disant qu'il était très beau et tout ça. Pour ma part, je ne l'ai relu qu'une seule fois. Il était à chier, en fait. On le trouve beau parce qu'il est mort juste après. Il s'est suicidé. Il envoyait un message à sa femme, Marcelle. Il allait la rejoindre. On le comprend après. Le texte, sans cette condition, n'a aucun intérêt. 

On aimait tous le Coucou parce qu'il était drôle, souvent, émouvant, parfois. Gentil toujours. Je l'aimais particulièrement parce que j'étais le seul blogueur à le connaître dans la vraie vie, qu'il me prenait un peu comme son fils, qu'il a jamais eu même s'il considérait les enfants de Marcelle comme les siens, que je ne concevais plus de vacances sans aller chez lui. 

Alors il nous regarde de là-haut. Et doit pester de ce que la gauche a fait. Il a rejoint Marcelle. Plutôt il a quitté la vie sans elle qu'il ne supportait plus. 

Et moi, j'aime bien tirer des larmes à mes lecteurs. Désolé si mon billet d'hier n'était pas explicite. 

Cela fait deux billets de suite que je dis du bien de Didier Goux. Après tout, lui aussi sans enfant avec une épouse qui en a eus en pagaille dans une autre vie. Je m'en excuse. Je suis obligé de l'insulter avant qu'il ne me fasse un procès. Je cherche. Ah oui ! Il est encore plus con que les commentateurs de son blog et l'ensemble des blogueurs gauchistes réunis. 

Sauf le Coucou. 

Désolé, les gens ! J'ai une déprime annuelle. Sans compter qu'aujourd'hui ca caille et que je suis parti sans ma veste. 


26 juillet 2015

Coucou !

Quatre ans demain que le coucou est mort. Je n'oublierai jamais cette discussion par mail où il me suppliait d'utiliser l'influence de mon blog politique pour envoyer des lecteurs vers le blog dans lequel il évoquait son épouse, morte en janvier. Il me suppliait. Je rigolais (poliment, comprenant sa peine). J'essayais de lui faire comprendre que malgré mon "influence de number one", je ne pourrais pas lui envoyer plus d'une centaine de visiteurs. Tout cela est dérisoire et il se lamentait sur son faible nombre de visiteurs. Il était 18h30. Je lui envoyais un mail pour lui dire que je ne pouvais rien faire mais que j'étais en congés deux jours après et que j'allais le voir.

Le lendemain matin, je recevais un appel de son fils. Jean-Louis s'était pendu. Vingt minutes après mon dernier message. 

J'étais perdu. J'ai appelé Trub puis j'ai annoncé la nouvelle dans le groupe de discussion des leftblogs. Un imbécile, Rimbus, a demandé de quoi il était mort. Comme si ce n'était pas évident. Comme si ce n'était pas évident que je ne pouvais rien dire. 

Ces cons de copains (que j'aime évidemment !) m'ont demandé ensuite ce qu'ils pouvaient faire pour la famille, pour les fleurs,... Sans me demander ce qu'ils pouvaient faire pour moi. Sans penser que je pouvais être plus affecté que cela. La routine, quoi ! Un copain est mort. 

Les hommages ont commencé à fleurir sur la toile et je remercie tout le monde. Personne n'a pensé que j'étais le seul à avoir l'accès à son blog. Tiens ! Je vais me suicider maintenant pour faire chier Romain et Gaël à qui j'ai donné les clés. 

Seul Didier Goux a fait un billet intelligent. Comme quoi. Le thème était :

J'espère qu'il s'est suicidé. 

On était peu à avoir la réponse. 


Bicêtre

24 juillet 2015

La caravane pliante à 1800 euros

"Bon. C'est pas tout ça, je n'ai toujours pas vendu ma caravane." nous dit le chef à 19h. "Tu as une caravane alors que tu as pas le permis ?" lui réponds-je. 

Un type a mis une annonce sur le bon coin pour vendre une caravane 1800 euros ce qui semble très raisonnable. Il a mis le numéro de téléphone portable professionnel de mon directeur qui a reçu 3 ou 4 appels à ce sujet dont un assez tard hier soir. Évidemment, quand vous êtes directeur et que vous recevez un appel très tard le soir, vous vous attendez à une catastrophe majeure, du genre l'arrêt de tous les serveurs qui fout la merde pour des millions de clients et que Twitter commence à se foutre de votre gueule. Sueurs froides. Il décroche : "allo" "oui, c'est pour la caravane". 

Quand il nous a raconté ça, on était pliés de rire. 

Au dernier appel, il a demandé des précisions au type qui lui a donné l'heure de l'annonce et il l'a retrouvée sur internet. Ce n'était pas son numéro (on suppose que le vendeur a vu son erreur et corrigé). 

Ce soir, donc, il nous raconte cela. Vendredi soir obligé, l'ambiance est détendue et on traite le sujet comme si on avait un incident au boulot en rigolant. Je prends mon iPhone (il n'a pas de smartphone et nous n'avons pas accès au site en question du bureau). Je trouve l'annonce (avec beaucoup de mal, y a au moins 600 annonces dans la rubrique caravaning par jour -je suppose que la période est propice- mais j'avais l'heure de l'annonce). 

Je vois le numéro du gars (le directeur l'a appelé, avec le téléphone fixe d'un collègue déjà parti... On est joueurs jusqu'au bout, j'imagine le message sur le répondeur quand l'andouille qui n'a pas répondu le rappellera). Le numéro n'a aucun rapport avec le sien à part les deux premiers chiffres (06 !) et le dernier (6, mais on s'en fout). 

On a imaginé qu'il puisse s'agir d'une farce vu que ce n'est visiblement pas une faute de frappe. L'avenir nous le dira peut-être. Mais c'est bizarre. 

C'est alors qu'il a reçu un nouvel appel pour le même sujet avec la sueur froide qui va avec : un appel à 19h30. Mon dieu ! TF1 se proposerait à diffuser un sujet sur nos serveurs en panne ? 

Non. Le type avait imprimé l'annonce hier soir. 

21 juillet 2015

De rien ! Merci.

Les aléas des travaux à La Défense font que j'arrive à mon bistro par un escalier ce qui fait que j'ai une vue plongeante sur la terrasse. Si vous ne comprenez rien à ce billet, vous n'avez qu'à picoler dans les mêmes rades que moi.

Toujours est-il que j'étais surpris par le note de gens qui buvaient seuls en terrasse. Moi, quand je bois seul, c'est au comptoir. 

Alors je me suis arrêté sur les marches. Il y avait une dame qui savourait une anisette et un type qui buvait une bière d'abbaye. Ils boivent ce qu'ils veulent. Je m'en fous. Mais à 20h, je ne vais pas seul en terrasse. Je vais au comptoir ou je rentre chez moi. 

Tristesse de la solitude. 

18 juillet 2015

Le retour de Johnny !

Sur les marches entre la Comète et Leclerc, on a quelques SDF qui portent mal leur nom vu qu'ils semblent habiter là. J'aime bien Laurent, en particulier, qui semblait être le dernier des Mohicans. Plus précisément, c'est le seul que nous connaissions toujours, les autres crevures répondants plus aux aléas. 

Simon a été un héros de mon blog. Pendant des années ils se saoulait à la Comete, le soir, pendant qu'en journée, il faisait la collecte dans le métro. A l'époque, il gagnait en moyennes 200 francs par jour et se foutait de notre gueule en bois voyant fatigués après le travail. Deux fois par, ils faisait la manche pour avoir des sous pour payer l'enterrement de sa femme. Il n'a jamais eu un franc de part ! Par contre, il a eu des verres de ma part les mauvais jours et m'a payé à boire quand il avait des revenus. 

Et il y avait Johnny. Un affreux lascar, insultant les gens qui sortaient de Leclerc plus méchamment que moi qui insulte les passants dans Facebook. 

Il y a un peu moins d'un an, il a disparu. Lairent n'avait aucune nouvelle. J'avais donc contacté des copains à la mairie pour qu'ils se renseignent auprès des services sociaux. J'avais eu une réponse. Très évasive. Genre : il est parti errer ailleurs. 

Vers 14h, il est passé devant la Comète. Près d'un an après. Je l'ai salué et il est venu me voir. Et m'a expliqué (cancer, chimio,...). 

Il est de retour dans le quartier. Laurent ne sera plus seul. 

17 juillet 2015

Jacques Ouzy, le Lou ravi loudéacien


Il m'a viré de son truc et m'insulte copieusement. Je vais donc porter plainte et il sera condamné. Il n'y a pas photo. Il n'y a aucun doute. Cela étant, je ne suis pas un trou du cul anonyme comme lui, ni un blogueur lyonnais. 

Il est toujours amusant de voir des types qui croient qu'il est autorisé d'insulter les gens en public.  Ils n'ont rien dans le crâne, c'est abominable. Et l'abruti se réfugie derrière son pseudo. 

Je vais lui expliquer : tu peux insulter des gens qui se réfugient patati patata.

11 juillet 2015

Le Tour au Centre

Le passage du Tour de France à Loudéac était au centre des préoccupations de la vie locale. Comme il coupait la ville en deux, j'ai déambulé à pied et me suis retrouvé à suivre l'étape à la télé au bistro après assisté en famille au passage de la caravane. 

C'est donc naturellement qu'à l'heure du passage du peloton, nous avons fermé le bistro et nous sommes dirigés vers le passage à niveau voisin, endroit qui nous paraissait très dangereux. J'espérais donc voir une chute massive et j'ai pris une quarantaine de photos mais aucun de ces lascars n'est tombé.

Je suis déçu.

08 juillet 2015

La gaffe au noir

Ce matin, je sors des toilettes du bureau et je croise un grand noir baraqué. Il me salut comme si on se connaissait. Je réponds poliment, embarrassé. Impossible de me souvenir de qui il s'agissait, les fonctions qu'il occupe dans la boîte ou chez un de nos clients ou fournisseurs. 

Ce n'est que cinq minutes après que je me suis souvenu que c'est un type que j'ai personnellement recruté en insistant qu'il soit retenu plutôt que les autres candidat... et organisé son arrivée pour aujourd'hui. Je suis allé présenté mes excuses. 

Pour me racheter, en allant déjeuner, je suis allé le chercher. Il me dit alors qu'il fait le ramadan. 

Deux heures, deux gaffes. Notre collaboration commence bien. 

07 juillet 2015

Les deux clowns qui n'ont pas compris que le bistro est fermé




Et qu'ils emmerdent tout le monde (sauf moi qui ai un prétexte pour rester au comptoir). Tant pis pour le personnel qui finira plus tard. Aucun respect. Ces CRETINS n'ont pas vus que le bistro fermait. 

Le service parfait !


Un verre givré m'attendait à la Comete ! Le bonheur. 

La cantine

Dans notre tour, à La Défense, nous n'avions pas de cantine. Que dis-je ? De RIE. Du coup ma boîte avait passé un contrat avec une cantine d'une autre boîte mais le cadre ne me plaisait pas. Il fallait marcher 3 ou 400 mètres. Je préférais faire la même distance pour aller  au bistro. 

Depuis le 1er juillet nous avons une cantine dans la tour. A 5€ entrée-plat-dessert sans les contraintes, je ne peux pas résister. Encore, il y aurait un bistro en face, je pourrais hésiter mais pour aller au bistro le plus proche, cela prend du temps. 

J'essaie donc de manger à la cantine. L'intérêt est que cela me fait manger avec des collègues et que j'apprends à les connaître. Mais...

1. Je m'en fous. C'est mal, je sais. 
2. Je ne comprends pas les types qui traînent à table sous prétexte qu'il faut une coupure. Je ne déconne pas. On a un boulot à faire pendant en gros huit heures plus en moyenne deux fois une heure de transport en commun. Pourquoi perdre une demi-heure le midi ?
3. Par extension, je ne comprends pas ceux qui vont prendre le café à l'extérieur ou vont se promener aux Quatre-Temps ou au CNIT (deux fois dix minutes de marche) alors qu'ils pourraient faire leurs emplettes le soir, c'est sur leur route. 

4. Surtout, je me fous totalement de leur vie privée. Je veux bien parler boulot en déjeunant si cela permet d'avancer et de ne pas avoir à le faire après. Mais la colo des enfants des autres ou l'enterrement de leurs belles-mères m'emmerdent, tout comme Wimbledon et l'avis des autres sur le Tour de France. 

Avec la cantine, j'ai gagné une heure de pause perdue, si je puis me permettre. Au lieu d'en faire une d'une heure quinze, je pourrais en faire une d'un quart d'heure, le temps nécessaire et suffisant pour manger dans une cantine. Il faut dire que quand je suis au bistro pour déjeuner je traine. Et donc partir une heure plus tôt le soir (ou bloguer une heure de plus, ce que je faisais de 2004 à 2008). 

Sans compter le fait que les RH nous incitent à faire une vraie pause le midi (sans mesurer les conséquences que raccourcir la pause permet de diminuer l'amplitude des plages horaires consacrées au travail, avec les temps de transport, phénomène que connaissent mal les provinciaux mais, à Paris, pour bosser 8 heures, il en faut 11. Tu pars de chez toi à 8h, tu rentres à 19 si tu t'arrêtes pas à la Comète).  

Et les discussions avec les collègues m'emmerdent. Non pas que je ne les aime pas, ils sont charmants, mais le côté "convenu" de la chose est exaspérant. 

Ce midi, pour ma troisième expérience, j'ai poussé la discussion vers le boulot, le seul sujet qui nous unisse. Ils ont apprécié. 

Les morts absurdes

















Mes condoléances à la famille et aux proches.

05 juillet 2015

Qui peut expliquer à Claude Guéant ?

Orage

Ce matin, il faisait chaud, très chaud. Une ambiance lourde sans commune mesure avec les jours précédents alors qu’il faisait plus chaud, je crois, n’ayant pas un thermomètre rivé au corps. Je suppose que c’était l’orage. Cela a d’ailleurs commencé hier. Quand je suis arrivé au bistro pour l’apéro du midi, j’étais oppressé comme si mon palpitant allait lâcher. Il m'a fallu trois Ricard pour revenir à un état normal.

J’y avais rendez-vous vers midi avec ce vieux con de Roger et Corinne. Aussi, à midi vingt, après avoir glandé toute la matinée, j’ai pris ma douche. En sortant de la salle de bain, il y avait un tel bruit qui je croyais avoir oublié de fermer la douche. Je suis donc allé vérifier : rien… Je me suis alors rendu compte que cela venait dehors. Il pleuvait comme vache qui pisse. Je n’avais jamais vu une telle densité d’eau.

J’ai eu un moment de « panique » : il ne m’était possible d’aller au bistro. La situation était grave. J’ai quand même mis un tee-shirt, un caleçon et un jean et je suis descendu, résigné à attendre dans la fraîche cave de la résidence. Je suis arrivé en bas et j’ai mis un nez dehors : il fait beau.


Cet orage délirant n’avait duré que moins de cinq minutes.