27 février 2016

Injustice de bistro

Dans les bistros, on met sur le comptoir des trucs avec du sucre pour les buveurs de café. Donc pour les gens qui n'aiment pas le café puisqu'ils le dénaturent avec un truc qui dénature le goût. 

Je me demande pourquoi ils ne mettent pas des machins avec du saucisson pour les buveurs de bière. C'est injuste. 

D'autant que le saucisson sublime la bière contrairement au sucre avec le café. Le sucre est un truc pour ceux qui n'aiment pas le café. Le saucisson est un truc pour ceux qui aiment la bière. 

Les patrons de bistro sont des fourbes qui favorisent, pour des raisons commerciales, ceux qui n'aiment pas les produits plutôt que de remercier ceux qui les aiment. 

Heureux


Je suis heureux d'apprendre que j'ai enfin un partenaire bronzage à Bicêtre. 

Je devrais me promener plus souvent, moi. 

La voleuse dit-il en roulant les "r" !

Il y a quelques semaines, Tonnégrande avait fait ses courses chez Leclerc, un samedi (je n'étais pas là mais ça ne change rien). Sa mission accomplie, il se précipite à la Comète. Il pose son sac de courses dans un coin et va au comptoir comme tout être normal. 

Au moment de partir, son sac n'était plus là. Il interroge et un serveur lui dit qu'une petite vieille était partie avec mais qu'il ne savait pas que ce n'était pas à elle. 

En en parlant, ce midi, en rigolant, il m'a demandé depuis quand quand les petites vieilles blanches volaient les gros noirs ? Le monde à l'envers. 

22 février 2016

Fâché avec le vieux Joël !

Je croyais la crise passagère mais ce soir il me fait toujours la gueule, hier soir, contrairement à nos habitudes, il ne m'a donné aucun signe de vie. Moi non plus, d'ailleurs, je ne l'ai pas contacté. Samedi, il m'a engueulé comme du poisson pourri. 

Ça date de vendredi. Il y avait un concert à la Comète. Le patron a fait une quête pour le chanteur, par rapport excellent. Je n'ai rien donné (parce qu'il me restait 15 euros et que j'en avais besoin, mais peu importe, il est probable que même avec rien sur moi, je n'aurais rien donné). 

Cela étant, je me demande de quoi il se mêle. Tout cela est entre le patron et moi. Ayant fait venir le vieux Jacques qui a probablement dépensé une trentaine d'euros et étant moi même venu plus tôt que d'habitude, à nous deux, nous avons dépensé probablement près de 100 euros. Le vieux Joël a probablement donné 10 euros pour la quête et 15 pour ses consommations. 

C'est totalement surréaliste, mais ce qui me troue le cul est que cette andouille, que j'aime bien, donne des leçons de politique sans se rendre compte dans quel monde on vit. Il est dans son trucs d'intermittents du spectacle où les gugusses aiment bien gagner du pognon pas nécessairement déclaré et, moi, je joue le jeu du commerce. 

Je consomme et j'offre des verres. 

Et qu'il s'occupe de ses fesses plutôt que de monter les serveurs contre moi.

21 février 2016

Trop de locomotives '

Vous savez ce que les patrons de bistro appellent les locomotives ? Ce sont ces clients qui apportent du chiffre d'affaire parce qu'ils attirent d'autres clients autour d'eux. 

J'en suis clairement une. Je viens à la Comète, des gens viennent pour ce fait. Le vieux Jacques est venu à la Comète, ce midi, parce qu'il savait que j'y étais, cela dit sans prétention, c'est moi qui l'ai appelé et lui ai dit de venir. 

La locomotive, c'est aussi moi pour les réunions de blogueurs. Les copains viennent parce que je suis là. Toujours sans prétention. Ça rimerait à quoi que je dise : hop, un Kremlin des blogs, tel jour, mais je ne suis pas là ?

Je suis une locomotive. À vapeur. 

Comment la caractériser ? J'en ai connu des tonnes. Des types qui décident dans quel bistro il faut être ? 

Toujours est-il qu'il y a trop de locomotives à la Comète. 

Moi, je m'en fous. J'arrive vers 21 heures, le soir. Mais il y a déjà des groupes avec des types qui gravitent comme des mouches autour d'une merde. 

C'est étrange. 

16 février 2016

Ça se fête vraiment !


J'aime cette andouille. Malgré quelques divergences palpables dans les réseaux sociaux mais pas autour d'une table. 

15 février 2016

Mon appartement, 22 ans après.

Je le rappèlerai toujours, ce jour de février 1994, quand j'ai eu les clés de l'appartement que je venais d'acheter, celui où je vis toujours. Plutôt que de rentrer où j'habitais, en sortant de chez le notaire, je suis allé voir ce qui serait "chez moi". 

J'ai eu une énorme déception : je trouvais le séjour minuscule. Pourquoi avais-je acheté cela ? Finalement, je l'ai meublé à ma convenance et depuis je m'en fous, mais je n'oublierai jamais cette sensation. 

Ce matin, suite à mon dégâts des eaux de la semaine dernière, je suis passé chez mes voisins du dessous pour remplir le constat. J'ai trouvé leur séjour ridicule. J'ai observé de plus près et je me suis rendu compte que leur appartement était le même que le mien. 

Ils sont locataires. Chez moi, je fais ce que je veux. J'ai viré des portes mais cela ne change rien à la taille des pièces. 

Alors j'ai réfléchi, ce qui m'arrive une fois par an, en moyenne. D'une part, j'ai beaucoup plus de meubles qu'eux, donc naturellement l'impression d'une pièce plus grande. D'autre part, comme beaucoup de glandus, ils ont essayé de séparer le séjour en deux parties : un côté salon et un côté salle à manger. 

Depuis plus de quinze ans, chez moi, j'ai réussi à fusionner les deux espaces. La table de la salle à manger est entre les fauteuils du salon, ce qui me permet d'y ajouter un canapé lit  (au salon) utilisable en permanence (ce qu'ils font, la chambre est réservée à leur gamin) et un bureau où je peux ranger le bordel tout en conservant une table de salon et une table pour mon PC. 

L'aménagement d'intérieur n'est pas une science exacte.

Je le rappelle de la fois où après une soirée à la Comète avec des blogueurs, nous avions fini chez moi à une quinzaine, tout le monde rentrait. 

L'un dans l'autre. 

09 février 2016

Fuitedansladal et dégadéso

Je dois avouer que quand la concierge m'a téléphoné pour le dire que le voisin du dessous c'était plein pour un dégadéso suite à une fuitedansdal, j'étais assez perplexe. Pour les dégâts des eaux j'ai assez rapidement compris mais pour l'autre, j'étais perplexe et il a fallu que j'interroge la jacteuse. Elle pensait que les dégadésos était dus à une rupture dans une canalisation dans la dalle de béton qui sépare mon honorable voisine et moi. 

Pour l'anecdote, elle me suggérait d'appeler le syndic pour avoir l'autorisation de faire venir un plomblier et me demandait de rentrer rapidement t pour "fermer le compteur". Il était 20h10 et j'étais encore au bistro à côté du boulot (vu que j'avais embauché à 10h).

Arrivé à la Comète, je décide unilatéralement que le problème pourra attendre une heure de plus et que la priorité est de voir les copains.

J'arrive donc à la maison à une heure indue. Ma cuisine était inondée. Et c'est alors que la lumière s'est faite !

Dimanche, après la sieste, je lance mon lave vaisselle, âgé de 21 ans (et non de 19 contrairement à ce que j'ai dit dans Twitter, toutes mes excuses) comme à peu près tous les dimanches. Je vaque à mes occupations dominicales, comme ne rien faire. Mais aussi préparer mon repas du soir, que je place dans mon séjour pour en profiter plus tard. 

Aussi, je rentre le soir, je prends mon repas et le mange goulûment. Le lundi matin, je suis en retard. Je décide de prendre vite fait le petit déjeuner à la Comète. Tout cela pour dire que j'avais oublié totalement mon lave vaisselle (sachant qu'il est vieux, je ne lance que quand je suis là pour plusieures heures) et que ne suis pas entré dans la cuisine entre la fin de la sieste du dimanche et hier soir. 

Bref ! Mon lave vaisselle est foutu et la voisine est inondée. 

Évidemment, cette nuit, je dors très peu comme tout imbecile ayant des problèmes. 

Ce matin, j'attends 7h30 pour envoyer un SMS à ma pipelette (l'argot pour concierge) pour lui dire que ce n'était pas la peine de convoquer un plombier. Et qu'il n'y avait pas de fuite dans la dalle. Au fil de la discussion via texto, on conclue (du verbe conluer) qu'elle peut donner mon numéro de téléphone à la voisine du dessous.  

Fort charmante. Elle m'a appelé ce soir. Tout va se régler entre nos assurances. 

Le patron de la Comète comprendra que je n'étais pas d'humeur hier soir. 

04 février 2016

Au final, arrêtons juste les fautes de français !

Les fautes d'orthographe sont une chose sans compter les fautes que nous imposent les smartphones quand on raconte des conneries dans les réseaux machins. 

Cela étant, j'invite les gens qui utilisent le mot "juste" à vérifier sa définition dans le dictionnaire. 

Quant à la locution "au final", n'oublions pas que "final" n'est qu'un mot commun que lorsque qu'il s'applique à une œuvre musicale (le final d'un opéra). Pour le reste c'est un adjectif. Et encore, c'est "au finale". 

Vive les réactionnaires libéraux de gauche. 

Et n'oublions pas que la réforme de l'orthographe n'est pas faite par le gouvernement totalitaro-socialo-comministe mais par l'académie machin.