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24 novembre 2023

Entrevías [série chez Netflix, assez bonne]

 


« Dans un quartier populaire madrilène, Tirso Abantos, un ancien combattant, vétéran de la guerre de Bosnie, cherche à rétablir l'ordre et l'autorité dans son voisinage à la suite de la situation dramatique de sa petite-fille Irene face aux narco-trafiquants. » nous dit Wikipedia.

J’ai bien aimé cette série mais je la conseille surtout parce qu’elle est bien moins mauvaise que beaucoup d’autres…

 

Notre héros est un affreux réactionnaire qui déplore les changements dans son pays comme le modernisme woke des uns et le grand remplacement non pas par nos arabes mais par des bougnoules sud-américains. Au fil des épisodes, il finit par se rendre compte que les délinquants étrangers ne sont pas plus pires que les malfrats locaux mais que les immigrés normaux sont plus aptes à faire vivre leur quartier dans les traditions ancestrales des banlieues madrilènes que les espingosouchiens qui ne pensent qu’à quitter le coin pour habiter dans des quartiers modernes et gagner leur vie dans des métiers honnêtes comme avocats, agents immobiliers et banquier. On voit par ailleurs que les sud-américains squatteurs de nos habitats sont plus respectueux de nos commerces locaux et de nos petits vieux.

Je ne sais pas si les producteurs et réalisateurs ont pris leurs scénarios sous cet angle et avec ou sans humour, avec ou sans bien-pensance.

J’oubliais, au fait !, que la petite fille, Irène, l’est pas adoption et provient en fait du Vietnam mais est appelée la Chinoise par le papi réac, notre Tirso, personnage qu’on imagine assez aisément joué par Clint Eastwood avec ses différentes casquettes, le justicier un peu solidaire s’asseyant sur les conventions, réactionnaire à souhait, raciste.

 

A cette description, j’ajoute que les gentils, y compris ceux qui étaient méchants ou n’ont fait qu’un passage par une dose de méchanceté sont sympathiques et attachants. On finit par aimer tout le monde, Tirso, la petite fille, son mec, le fils et la fille de Tirso, la fliquette, le flic louche à moitié infiltré, le journaliste, les copains de Tirso dont le patron de bistro. Evidemment, on déteste tous les méchants sauf ceux qui ne sont plus méchants.

 

J’ai l’impression de décrire une caricature mais la série est vraiment bonne : du scénario, de l’action, du suspens… J’ajoute que je dis parfois que la prise en compte de la vie de famille des personnages principaux des séries me gonflent tout comme certaines histoires de cul qui ne sont intégrées aux scénarios que pour faire plaisir qu’à quelques individus fanatiques de la chose. Dans Entrevías, tout cela est au cœur de l’histoire voire en est le ciment.

 

Parmi les côtés négatifs, il y a la longueur des épisodes. Vous, je ne sais pas, mais j’aime bien ceux qui durent entre 30 et 45 minutes. Elle génère peu de longueur dans le scénario mais, parfois, on a quand même l’impression que cela ne va pas bien vite… Enfin, comme une des séries dont je parlais récemment, les premiers épisodes sont largement au-dessus des suivants. Il y a un phénomène bien connu avec les séries : elles deviennent un peu à chier à partir de la trois ou quatrième saison. Avec Entrevias, la baisse de qualité vient rapidement (mais n’est pas rédhibitoire).

23 novembre 2023

Frankie et Grace [série chez Netflix, à voir pour les premiers épisodes]

 


« Seulement leurs maris, avocats dans le même cabinet, annoncent qu'ils s'aiment et prévoient de se marier. Les deux femmes de 70 ans commencent donc à vivre ensemble, ce qui crée une multitude d'histoires farfelues et qui finit par les unir. »  Voila ce que dit Wikipédia.

C’est une sitcom un peu traditionnelle, familiale, un peu woke, parfois drôle... Vous aimerez ou pas. Pour ma part, j’ai apprécié mais on rentre vite dans une certaine routine et on finit par attendre la fin avec impatience, pour tourner la page et voir ailleurs.

 

Si j’en parle ici, c’est pour vous recommander les premiers épisodes (et, par conséquent, d’arrêter quand ils commencent à vous les briser…). J’ai trouvé certains acteurs exceptionnels. Ils sont vieux (sans doute plus de 75 ans pour la plupart au début de la série) et la sensation que j’ai eue est qu’ils n’ont plus rien à prouver et se lâchent complètement.

Certains sont largement au-dessus du lot, comme Jane Fonda, ce qui n’est pas rien. Il y a également Sam Waterson (le grand flic mince aux cheveux blanc dans « New York, police judiciaire ». On a donc un sentiment de familiarité d’autant qu’ils sont très bons dans leurs rôles (et les autres ne sont pas mauvais non plus).

 

Ils auraient dû arrêter à la première saison. Le personnage joué par Waterson, par exemple, finit par devenir une carricature de vieux pédé et ça gonfle.

22 novembre 2023

Mes poubelles et ma télé

 


Pour vous faire plaisir, je vais vous raconter les anecdotes d’hier et d’aujourd’hui relatives à ma guillerette vie de célibataire télétravaillant dans sa résidence secondaire du Centre Bretagne.

 

Hier, jour des « boueux recycleurs », je décide de ne pas sortir ma poubelle jaune qui, pour une fois, n’était pas pleine. En rentrant du bistro, le soir, je constate qu’elle était au bout de l’impasse. Elle avait donc été aimablement trainée là par l’aimable voisine (qui n’a pas compris que je ne lui demande de le faire que quand elle est pleine et que je suis à Paris).

Les containers n’étant pas rangés correctement, j’en déduis que le camion poubelle était passé. Je vais à la maison déposer mon fier destrier à assistance électrique et vais chercher mon truc jaune. Je remarque qu’elle est un peu lourde. J’ouvre le couvercle et constate qu’elle était pleine à craquer. Il y en avait deux autres, celles d’autres habitants de l’impasse. Une était vide et l’autre dans le même état que la mienne. Je rouvre cette dernière. Il y avait sur le dessus des journaux (qui ne pouvaient pas venir de chez moi) cachant des ordures qui ne m’appartenaient pas, notamment en gros pot de fleur (genre truc en plastique qu’on met dans les cimetières).

L’autre pleine avait le même genre de cochonneries.

Les éboueurs avaient donc vérifié les contenus avant de le vider dans leur camion…

Une espèce d’enc… avait donc jeté ses déchets dans les poubelles d’autrui ce qui ne m’aurait pas gêné s’il n’avait pas mis des machins non recyclables dans le container jaune et s’il n’avait pas tenté de masquer cela avec du journal pour les éboueurs.

Il va falloir que je passe chez ma voisine pour lui expliquer que je n’étais pas coupable (si elle a rentré son container et pas le mien, c’est bien parce qu’elle a vu un truc louche).

 

De colère (vraiment), j’ai pris le bac à fleur suspect et l’ai jeté sur le trottoir. Ce matin, pris de remord, je suis allé au bout de l’impasse pour le ramasser.

Il n’était plus là.

 


Revenons à mon salon. Il faut savoir qu’avant de changer de lunettes (en début d’année), j’avais du mal à lire ce qui était écrit sur la télé : soit les informations fournies pas cette dernière, soit les menus et autres présentations de fictions gentiment donnés par Netflix, soit les sous-titres.

Je m’inquiétais un peu pour ma vue. Sans plus. Et tout était revenu normal lors du changement, sauf quelques messages de service affichés par ma télé.

Depuis presque toujours, j’avais du mal à allumer ou à éteindre la télé avec la télécommande. Comme les autres fonctions étaient parfaitement opérationnelles, je croyais qu’il s’agissait d’une lubie du constructeur de mon poste pour éviter les erreurs de manipulation…

 

J’ai très mal dormi, cette nuit (avec mon rhume, je ne supporte pas le truc contre l’apnée du sommeil). Vers trois heures, je me suis donc posé devant une série netflicaillonne. Et un message de service que je n’arrivais pas à lire n’arrêtais pas de s’incruster à l’écran, à chaque fois que j’utilisais la télécommande.

Vers 4 heures, j’ai fini par me rapprocher du poste pour lire : le sacripant me disait que les piles de la télécommande étaient presque vides. On n’arrête pas le progrès.

Je décide d’attendre le vidage complet (je ne suis pas actionnaire de Duracel, non plus). Mais à cinq heures, me voila pris de panique suite à un raisonnement alambiqué (ça vient d’alambic, je suppose) du genre de ceux qui ne peuvent être tenu que par des insomniaques. Je me suis dit, en gros : « si cette andouille me dit de changer les piles avant qu’il ne soit trop tard, c’est qu’il faut que je change les piles avant qu’il ne soit trop tard, sinon la télécommande ne marcherait plus du tout car sa mémoire aurait été vidée ».

C’était idiot, évidemment, mais le fait que la télécommande était capable de dire au téléviseur que ses piles étaient fatiguées, elle avait forcément un logiciel un peu élaboré (ce qui me laisse rêveur). J’avais donc un risque d’une usure prématurée en cas de piles vacillantes.

 

J’ai passé dix minutes à trouver la solution pour ouvrir l’espèce de trappe pour mettre les piles puis pour enlever ces dernières.

18 novembre 2023

De la numérotation et du faux spoil [Undercover, The Crown, Le mauvais camp]

 


Il y a quelques temps, j’ai décidé de ne plus parler ici de toutes les fictions, notamment les séries, que je regardais. Et je m’y tiens ! Néanmoins, j’ai parfois envie d’évoquer certaines d’entre elles et ce n’est pas toujours facile.

Tiens ! Je viens de finir la première partie de la deuxième moitié de la dernière saison de The Crown, série au fond assez médiocre mais sympathique, qui m’intéresse surtout car elle était très à la mode quand j’ai pris mon abonnement à Netflix (et qui était assez bonne au départ). Déjà, au niveau de la numérotation, je m’y perds…

D’un autre côté, je n’ai pas grand-chose à dire (mais je vais le dire quand même, histoire d’amortir ce billet) ce qui tombe bien car en imaginant un texte, je me demandais comment ne pas spoiler en évitant de raconter le fin mot de l’histoire : Lady Di va périr suite à un accident de voiture sous le pont de l’Alma, à Paris, en fuyant les paparazzis avec son amant Dodi Al-Fayed. C’est quand même con de regarder un truc à la télé et de savoir comment ça se terminer…

 

Ce que j’ai à dire : cette « section » n’est pas très bonne. Tout le monde il y est bon tout le monde il est gentil sauf Mohammed Al-Fayed, le père, qui passe pour un beau fumier.

J’ai connu Netflix un peu plus woke… Les membres de la famille royale, sauf peut-être papi Philippe sont idéalisés tout comme l’amant mais l’autre passe pour l’Arabe salopard de service. C’est mal.

 

A part ça, la dernière série dont j’ai parlé ici est « Le mauvais camp », préquel de « Undercover ». Rappelons ce qu’est un préquel (on devrait d’ailleurs dire une préquelle, je crois) : « une œuvre dont l'histoire précède celle d'une œuvre antérieurement créée. »

Ainsi « Le mauvais camp » raconte comment un des personnages principaux de Undercover est devenu ce qu’il était.

Mais j’ai découvert ensuite que Undercover avait un autre préquel (préquel.le ?) en plus de la série « Le mauvais camp », à savoir le film « Le mauvais camp ». Déjà, il va falloir que j’explique à mes lecteurs pourquoi je parle deux fois d’un truc qui s’appelle ainsi.

Le film se passe avant la série et montre donc comment le principal personnage de la série en est arrivé là avant d’arriver comme étant un des personnages principaux d’Undercover… Pfff…

 

Remettons les choses dans l’ordre :

Petit 1, de sortie : Undercover, le film LMC, la série LMC.

Petit 2, chronologique : le film LMC, la série LMC, Undercover.

Petit 3, de visionnage par votre serviteur (c’est moi, andouille) : la série LMC, Undercover, le film LMC.

Faut suivre.

 


Ca se complique quand on sait que le personnage principal des LMC est un des personnages principaux des saisons 1 et 3 de la série mère qui est la petite première et la petite dernière dans l’ordre chronologique mais pas trop de la saison 2. Cela nous dévoile une chose, c’est que les réalisateurs se sont rendus compte suite à la sortie de la saison 2 que c’est bien lui qui avait fait le succès de la saison 1 (et je confirme que c’est bien lui qui me botte dans ce foin) à un point qu’ils en ont fait deux préquels.

 

Je parlais de spoiler à propos de The Crown mais, au fond, on sait à peu près comment finiront les deux préquels vu qu’ils ont été faits avant la suite. Or, je ne peux pas dire que le personnage principal va s’en sortir, ça serait du spolage, alors qu’on sait très bien qu’il ne va pas mourir sous le pont de l’Alam mais fini assez en forme pour avoir un joli rôle dans la suite qui a été tournée avant.

 

Enfin, je vais faire des billets au sujet du film LMC et de la série Undercover après en avoir fait un au sujet de la série LMC vu que je pense sérieusement qu’Undercover doit être vu et comme on s’attache à un lascar, on prendra du plaisir à regarder le film mais que dire dans mes deux billets supplémentaires vu que j’ai déjà décrit le lascar en question qui est le « ciment » de la série ?

Je vais oublier de parler de The Crown et je vais attendre la fin (mi-décembre, je crois) alors que je crois la connaître et que le seul suspens est de savoir si elle va être caricaturale au point de finir par le trépas de mémère d’Angleterre.

12 novembre 2023

Le mauvais camp [série chez Netflix, très bonne]

 


Selon Allociné : « Ferry Bouman, producteur d'ecstasy en herbe, essaie de percer dans la pègre du Brabant. Épaulé par John, son beau-frère Lars, Remco et Dennis, il n'hésite pas à défier l'indéboulonnable baron de la drogue Arie Tack et un club de motards malfamé pour se tailler une place au sommet. Mais quand Danielle, la femme qu'il aime, découvre sa sombre face cachée et la nature de ses affaires, Ferry comprend enfin le prix qu'il lui faudra payer pour devenir le grand patron… »

Dès les premiers épisodes, on voit en Bouman un héros atypique, un plouc, un gros, entouré d’ahuris de la campagne vivant dans des caravanes, dans un camping. Avec ses potes qui en produisent, Bouman cherche à écouler de l’extasy et se rapproche donc d’un baron de la drogue (dont le prénom évoque le patronyme d’un abruti mais je m’égare) et, donc, de ce club de motard.

Progressivement, il « prendra de l’ampleur », non pas qu’il grossisse encore plus, mais se mettra dans le costume de l’impitoyable truand qui finira parmi les premiers vendeurs mondiaux de cette merde tout en conservant cette dimension de campagnard balourd.

 

N’allez pas croire que je dévoile la fin de la série mains Le mauvais camp est le « préquel » de la première saison de la série Undercover qui aura sans doute été vue avant par les aimables téléspectateur qui auront ainsi connu le Bouman au fait de sa gloire (et probablement au début de sa déchéance vu qu’il n’est pas le héros de cette série mais le truand cible de la police dans la première saison mais je n’ai vu que les trois premiers épisodes qui sont également parfaits) mais vivant toujours simplement, avec Danielle, passant ses week-ends dans cette caravane « miteuse mais de luxe », assisté de John et de ses potes, malgré une fortune que l’on devine colossale.

 

Les acteurs sont bons, parfaitement dans leurs rôles, non seulement Bouman, évidemment, mais aussi la plupart des autres comme les gamins qui produisent l’extasy, John, espèce de porte-flingue taiseux… Les décors et l’ambiance sont surprenant tant on s’attend avoir s’écharper ces cadors du trafics dans des grandes villes. Danielle, par exemple, est une coiffeuse. Qui s’imaginerait la compagne d’un baron de la drogue faisant des shampoings à des vieilles taupes ? Elle bosse pour un coupe assez riche, leurs meilleurs amis, ayant gagné leur vie dans la capilliconnerie.

Vous devez regarder. C’est un série belge ce qui n’est pourtant pas un signe de qualité.

 

Faites attention à ne pas confondre avec le film du même nom avec les mêmes personnages mais qui semble avoir une intrigue bien différente et se dérouler avant le « préquel ». Il faudrait que je remette tout cela dans l’ordre… Ca va venir.

08 novembre 2023

Mais pas des pieds !

 


Modération n’étant pas au bistro, hier soir, il n’a pas bu avec nous. Nous ? C’est l’ami, Gilles S. qui s’est pointé alors que je lui avais dit que je n’étais pas trop en forme. J’ai passé trois nuits blanches entre vendredi et lundi (j’ai un gros rhume et je ne peux pas supporter mon poumon d’acier, autrement dit la machine qui assiste mes éponges pour m’éviter des apnées du sommeil). J’ai à peu près bien dormi de lundi à mardi sans tout avoir récupéré mais j’ai eu des conditions de transports abominables le matin suivi d’une réunion avec notre nouveau directeur. En plus, à cause d’elle, tous les collègues de l’équipe étaient présents alors que, avec le télétravail, on est plus habitués au calme absolu permettant de faire des petites siestes.

J’avais donc bu mes cinq pintes rituelles à l’Amandine avant de me pointer à la Comète où j’ai commencé la deuxième fournée. A la fin de la première pinte de cette dernière, le camarade Gilles me dit par SMS qu’il est dans le coin et que le diner qu’il avait prévu était annulé et il se proposait de me retrouver à la Comète. Comme j’étais fatigué, j’ai refusé avec une formulation maladroite du genre : « je suis fatigué donc ne souhaite pas dîner, je vais simplement finir l’apéro ». J’ai oublié de taper la fin qui aurait dû être : « puis monte me coucher ».

Il a évidemment compris que je le priais de venir prendre cet apéritif avec moi. Et heureusement, au fond. Nous avons passé une excellente soirée ! Avec une ombre notoire au tableau : la bouteille de vin n’a pas tenue jusqu’à la fin du plat du jour ; il a fallu en prendre une autre.

 


Pour l’attendre, j’ai commandé une deuxième pinte. Il est arrivé et a pris un pastis ! J’ai eu l’idée de passer au Ricard et j’ai avalé ma pinte cul sec. Dès mon Ricard servi, toute trace de fatigue avait disparu. Puis mon œil est tombé sur l’ardoise avec le menu et j’ai vu qu’il y avait du pot-au-feu au poulet ce qui m’a intrigué. J’ai demandé au patron s’il en restait : c’était le cas.

Nous finissons nos apéritifs anisés mais on ne va tout de même pas tourner sur une patte comme disent les ivrognes. Et je crois bien que le dicton suivant m’est alors venu en tête : jamais deux sans trois.

Nous voilà à table ! Le poulet était moyen mais les légumes et le bouillon étaient géniaux. Vous pouvez faire une croix sur vos écrans : j’ai dit du bien des légumes. Comme la deuxième bouteille de rouge n’était pas terminée, nous avons pris un assortiment de fromages. Et un dessert. Et une prune. Et une poire.

Au fond, ça faisait longtemps que je n’avais pas bu aussi peu de bière, moi !

 

Pourtant, je n’ai aucun souvenir de mon trajet de retour. Probablement parce que l’addition m’avait assommé. Ce matin, je me suis réveillé un peu tôt mais dans mon lit : tout allait bien. A neuf heures, je me décide à me mettre au travail mais je ne trouvais plus la sacoche avec mon ordinateur portable. Je me suis dit que j’avais oubliée au bistro ce qui n’est pas du tout dans mes habitudes (je ne fais jamais le con quand je suis saoul). Bah ! Je vais prendre mon pantalon posé… inhabituellement à côté du fauteuil sur lequel je dépose mon cul pour travailler. L’ordinateur était dessous. Soit il est petit, soit mon pantalon est adapté à mon gros cul.

Je me suis alors rappelé que j’avais mis la sacoche à cet endroit en rentrant, hier, pour être sûr de la retrouver alors que je la laisse toujours dans l’entrée. Je ne sais pas, par contre, ce qui m’est passé par la tête pour que je la couvre soigneusement de mon pantalon que je dépose toujours sur le canapé…

 

Je sors le PC, le branche mais n’arrive pas à me connecter à Internet. Catastrophe, me dis-je ! Obligé d’aller au bureau. Mais je n’avais pas le temps : j’avais une réunion très importante à 9h30. Finalement, je me suis rappelé que j’avais coupé le wifi de l’iPhone (je l’utilise en partage de connexion pour me connecter à Internet, avec la 5G c’est bien plus rapide, du coup, je n’ai plus le câble ou l’ADSL à la maison).

C’est parce que le wifi de la Comète chie dans la colle depuis lundi (il a même fallu que je télécharge des épisodes d’une série en profitant du wifi du bureau de peur d’être à sec). J’avais coupé celui de l’iPhone pour rester en 5G. J’ai donc rétabli la situation et tout est revenu en ordre.

 

Et ma réunion très importante de 9h30 est demain, en fait. Les neurones ne sont pas encore parfaitement rétablis. Et je vais énerver le vieux en diffusant des photos de ma bouffe.

05 novembre 2023

The Outfit [film chez Netflix, excellent]


 

En 1965, à Chicago, Léonard Bruling dirige un atelier de tailleur sur mesure. Il reçoit souvent deux messieurs très bien habillés, Richie et Francis. On comprend rapidement qu’ils sont membres de la pègre et qu’ils utilisent le lieu comme « boîte à lettres ». En fait Richie est le fils de Roy Boyle, le chef de la mafia irlandaise et son principal adjoint. Quant à Francis, c’est son premier homme de main. Léonard les tolère car ils sont d’excellents clients…

Un soir, Richie et Francis arrivent à l’atelier. Richie a été blessé par balle et Léonard va le recoudre…

Le film est tourné entièrement en huis clos, dans cet atelier, et les actions se déroulent au cours de la nuit en question. N’allez surtout pas lire le résumé dans Wikipédia, ils en disent beaucoup trop ! Quelques meurtres, beaucoup de mensonges, « un scénario en bêton, assez retors et parfaitement ficelé ».

Au fil de l’histoire, on va comprendre pourquoi Léonard est venu de Londres pour s’installer à Chicago. On va découvrir ce qu’est devenue la mafia d’Al Capone, plus de trente ans après son arrestation (Al Capone était le patron de l’Outfit de Chicago, la famille ou l’organisation, comme on les appelait).

Le tout avec des acteurs vraiment excellents, des volte faces et autres revirements, du suspens jusqu’au bout. Comme Léonard va-t-il se sortir de ce bourbier ?

 

Je vous le conseille. Voire vous ordonne de le regarder toutes affaires cessantes. Disponible chez Netflix mais aussi dans quelques salles de cinéma.

01 novembre 2023

Anecdotes de rien

 


Généralement, c’est dans Facebook que je raconte les anecdotes qui égaient ma vie, que ça soit au sujet de la SNCF, des bistros, de ma femme de ménage voire de mes travaux domestiques mais, aujourd’hui, j’ai beaucoup à dire, sans compter une histoire d’algorithme dans ce réseau social à vérifier (Mark, tu me comprendras).

Je vais commencer par la SNCF. J’avais donc « en poche » (c’est-à-dire dans l’application Connect de la SNCF) un aller Loudéac-Paris via Rennes pour samedi dernier et un retour pour mercredi prochain, le 8, de Paris à Loudéac via Saint-Brieuc. Ce voyage m’avait coûté assez cher mais je croyais que c’était à cause d’un retour en période de vacances scolaires mais il n’en était rien, c’était parce que mon abonnement annuel était expiré mais ces ânes ne m’avaient rien dit.

En fin de semaine dernière, j’ai fait le point au sujet de mon planning. Il fallait que je sois à Paris les 7, 8, 13, 14 et 15 novembre. Il fallait donc je décale mon retour du 8 au 16 mais c’était déjà plus ou moins prévu. J’hésitais seulement en à revenir en Bretagne du 8 au 12. J’ai donc pris ma décision, jeudi, de reporter mon retour (de Paris à Loudéac). Dans ma petite tête, je me suis alors dit que je pouvais aussi reporter l’aller (mon retour à Paris, essaie de suivre…) d’autant que mon séjour en Bretagne m’avait paru très court, je n’avais pas envie d’aller au bureau lundi et mardi parce que la cantine est fermée (se taper quatre fois plus d’une heure de trajet pour manger des sandwichs avec les collègues était hors de ma volonté) et un mercredi férié (aujourd’hui) au Kremlin-Bicêtre est très chiant (autant le passer dans le train).

 


Je vais donc sur l’application Connect de la SNCF et je demande le changement de mon aller de samedi à aujourd’hui. J’ai un peu de mal d’autant que les horaires, les jours fériés, surtout pour le car jusqu’à Saint-Brieuc ou Rennes, sont particuliers. Et j’arrive à changer ma réservation de Rennes à Paris mais pas le ticket pour le car (il n’y a pas de réservation mais les tickets sont tout de même datés). Le voyage coûtant bien moins cher que le précédent, la SNCF m’a remboursé une partie (tout en prélevant 19 euros de frais). Je pouvais donc « jeter » mon ticket pour le car.

Ce matin, je vais regarder les horaires de car avec l’application SNCF et découvre qu’il n’y en a pas, les dimanches et jours fériés, avant le début de soirée. Il me fallait donc passer par Saint-Brieuc. Ma seule possibilité était de prendre un car à Loudéac un peu avant 13 heures… le tout pour prendre un train à Rennes à 16h30.

Tant pis, me dis-je…

 

C’était la première anecdote, un peu confuse, je le reconnais. Pour l’instant, il n’y a qu’un seul petit incident lié à la SNCF : on ne peut pas changer un billet « Loudéac Paris via Rennes » avec les applications vu que la première partie, en car, n’est pas assurée par la SNCF. Passons à la seconde, plus cocasse.

 

Tant qu’à être dans l’application Connect, je suis allé vérifier mon voyage retour. Il avait disparu ou, du moins, seul le trajet entre Saint-Brieuc et Loudéac était présent (mais à titre d’information vu que le car n’est pas géré par la SNCF). Ainsi lorsque j’ai fait le changement de l’aller de mon aller-retour à Paris, l’application a tout simplement sucré mon retour…

Je vais donc payer, en fin de compte, beaucoup plus cher que prévu…

 

Cerise sur le gâteau, je suis aller sur le site de la SNCF pour avoir confirmation de l’horaire du car pour Saint Brieuc : ce n’est pas le même que celui fourni par l’application. Je suis donc aller vérifier sur le site de BreizhGo, le transporteur du Conseil Régional qui me fournit le même horaire que le site. C’était la troisième anecdote. La quatrième est que mon TGV fait « omnibus » (il s’arrête à Vitré, Laval et Le Mans) et met donc 2h30 à faire le trajet au lieu de 1h40. Comme mon trajet jusqu’à Rennes n’est pas directement lié au TGV, le résultat est catastrophique. Je pars de Loudéac à 13h15 et arrive à Paris à 18h50 soit environ 5h30 alors que le trajet en 3h20 est possible.

La cinquième est que le site de la SNCF affiche un pavé : « Où voulez-vous aller ? » ce qui est très pratique. Quelle que soit la ville que vous saisissez (ou choisissez dans la liste), il ne se passe rien. Il faut passer par un sous-menu « à l’ancienne » pour faire croire que vous voulez réserver pour avoir les horaires.

 


Ca sera tout pour la SNCF aujourd’hui (encore que je ne suis pas encore parti…). Passons à la femme de ménage. Ca fait plus de cinq ans que je suis son principal employeur à a maison vu que ma mère a passé plus de quatre ans à la maison de retraite puis à l’Ehpad. Quand ma mère est morte, le 1er mars, j’ai dit à la dame que je souhaitais conserver ses services mais je lui ai rappelé que je n’étais pas toutes les semaines à la maison et que deux fois deux heures n’étaient pas nécessaire. Elle était bien d’accord avec moi d’autant qu’elle est incapable d’improviser (genre : faire les cuivres, passer l’encaustique sur les meubles en bois, faire les poussières dans les pièces non occupées) quand il n’y a pas le ménage courant et la lessive à assurer.

Nous avons convenu d’un arrangement. Je lui garantissais de la payer les quatre heures si elle les faisait mais ne l’obligeais pas à la faire si je n’étais pas là, elle pouvait donc aller faire d’autres travaux pour l’association qui l’emploie (il y a toujours des besoins, des remplacements…). La condition étant qu’elle passe au moins une heure par semaine pour arroser les plantes et voir si tout va bien.

Le miracle est arrivé hier. Quand je lui ai dit que je n’étais pas là « cinq jours de passages » consécutifs de sa part, elle a compris qu’elle pouvait ne pas venir tout le temps… Et je vais économiser six heures.

 

Hier, elle est arrivée pendant ma sieste méritée. Comme d’habitude, je lui ai fait un café et j’ai fini la vaisselle avant qu’elle s’attaque à la cuisine. Elle m’a alors annoncée que la poubelle « marron » était au bout de l’impasse, pour être vidés par les éboueurs, et que la jaune était devant la maison. Il ne lui était pas passé par la tête que c’était moi qui avais mis la marron là-bas…

Néanmoins, elle a l’habitude de vider les poubelles de la maison dès son arrivée dans les containers. Elle l’a donc fait à nouveau. Sauf que je l’avais déjà fait, comme tous les mardis où il faut sortir la marron avant midi.  Elle est donc descendue avec le panier où je met les recyclage avant d’aller au container. Il contenait un pot de crème dessert.

Tant qu’à parler poubelles, c’est la voisine qui traîne les containers jusqu’au bout de l’impasse quand je ne suis pas là ce qui me tire une belle épine du pied… Hier, elle n’a pas vu que j’étais présent et a porté la poubelle trois minutes avant que descende avec les ordures. Il a fallu que j’aille avec mes sacs poubelles et deux ou trois bricoles (je « remplis » la poubelle avec des affaires que je devrais apporter à la déchèterie ce qui est interdit mais je n’ai pas de voiture et j’ai une maison à vider progressivement). Cela ne m’arrangeait pas du tout vu que mes mains étaient « pleines » et n’en conservais aucune pour tenir mon pantalon. J’avais donc une dégaine particulière.

Et sur le chemin, j’ai croisé la voisine qui était toute confuse de m’avoir rendu un service alors que je n’en avais pas besoin et j’étais tout confus de l’avoir laissé faire. Et de gesticuler pour remplace mon jean.


Changeons de sujet. L'autre jour, j'avais une réunion hebdomadaire avec deux collègues et la chef mais nous n'avions pas grand chose à dire, pour une fois. On a donc parlé Netflix et séries télévisées, histoire de ne pas s'être connectés à "l'audioconférence" pour rien. 

Et nous étions tous les trois (un des collègues n'a pas Netflix) affligés devant le niveau des séries Netflix et notamment la dose de wokisme. Il n'y a plus de série sans quelques homosexuels, des héros féminin et des "minorités ethniques". 

Le collègue d'origine marocaine trouvait normale la présence de ces derniers et ma chef normale celle des héroïnes...

Le wokisme arrange toujours quelqu'un, en fait, et les minorités (si on peut dire qu'être femme est faire partie d'une minorité) ne critiquent que la visibilité des autres minorités.