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28 avril 2024

Le blogueur et sa maison : le résumé


 

Depuis mercredi, j’ai récapitulé ce que j’envisageais pour la maison pour les prochains mois. Il me faut maintenant résumer tout ça. Le chantier aura lieu en trois phases, elles-mêmes scientifiquement organisées. Je vais essayer de respecter la chronologie (au fond, pour les travaux les plus lourds, la disponibilité des artisans sera plus structurante, comme on dit).

Première phase : le rangement de l’étage (en début d’été).

Deuxième phase : le vidage des dépendances (à la fin de l’été).

Troisième phase : les gros travaux (j’aimerai bien que ce qui sera relatif au chauffage soit terminé avant l’hiver même si je n’y crois pas vraiment).

 


Première phase : le rangement de l’étage

L’objectif est de vider ce qui ne m’intéresse pas et ce dont les héritiers ne feront rien. Cela permettra de supprimer l’armoire de gauche de la chambre maternelle et l’armoire de la chambre bleue, sans oublier le secrétaire du bureau. Ce dernier sera probablement remplacé par de toutes simples étagères genre « Ikéa » pour stocker des beaux livres et surtout les bandes dessinées (et une petite télé). L’armoire de la bleue sera remplacée par la commode de la chambre des garçons.

En complément, les meubles de la salle de bains seront préparés pour une suppression (lorsque le placard du couloir aura eu un compartiment aménagé pour recevoir « les trucs »). Le meuble télé du séjour sera remplacé. L’opération de rangement dite de l’étage devra donc comprendre ce meuble et le petit placard derrière la porte de la cuisine et ceux du haut de la cuisine et celui avec le matériel de couture. Il y a aussi la commode de l’entrée.

 

Lot 1 : la réserve de draps

Elle occupe l’armoire de la chambre bleue. Tout devrait disparaitre dans le mois : c’est organisé. Toutes les couvertures seront stockées dans le placard au-dessus du lit de droite de la chambre des garçons.

Tous les draps utilisables seront stockés dans le placard du haut à gauche de cette pièce (ils seront ultérieurement remis dans les pièces où ils pourront être utilisés).

 

Lot 2 : le bureau et les livres

J’en ai fait un billet détaillé que je ne peux pas résumer en trois lignes. On n’oubliera pas les livres dans d’autres pièces, un peu le séjour et surtout la chambre des garçons (sur la commode, dans ma table de nuit et dans l’étagère du bas du placard central.

 

Lot 3 : le textile (hors literie)

Il en restera peut-être un peu dans l’armoire avec les draps blancs. Il y a en a aussi sans doute dans l’armoire maternelle (le tri ayant déjà été fait, ça devrait être très vite réglé). Il y a en a surtout dans les chambres « des enfants ».

Tout, ou presque, doit disparaitre sauf mes propres fringues dans lesquelles je rentre encore et d’éventuelles laissées là en secours par la famille.

Pour celles du placard du couloir, je suis partagé.

 


Lot 4 : les babioles

J’entends par là tout ce qui n’est pas du papier ou des trucs comme ça. Il s’agit de faire une première passe pour trouver de la place pour mettre ce qui devra être conservé.

Essentiellement dans les deuxième et troisième placard de la chambre des garçons, dans la commode, dans l’armoire de la grand-mère, il y en a aussi très certainement ailleurs comme dans la chambre de le fille (pièce dont je parle peu mais l’ancienne taulière saura quoi faire de ses trucs). Le principe est que tout doit disparaitre sauf : les bijoux et les petits souvenirs de famille. Il est probable que tout tienne dans un tiroir de la commode.

 

Lot 5 : les éléments à conserver

Les papiers sont dans l’armoire maternelle. Ils n’en bougeront pas. Elle contient aussi des photos (et des choses en lien) qui y resteront et seront rejointes par des choses du même genre. Tout doit tenir dans cette armoire. Débrouillez-vous.

A part ça, il y a la collection de « Le Hulotte » traitée dans le billet lié aux livres. Il y a la collection de Sciences et Avenir dans la partie droite de l’armoire de gauche de la chambre maternelle. Il y a les affaires liées à la généalogie. Je pense que ces deux paquets devraient tenir dans les deuxième et troisième placards de la chambre des garçons.

 

Lot 6 : les meubles de bureau

Je pense au long bureau des garçons, à celui « paternel » et au bas du secrétaire. Je vais mettre dans cette catégorie les rangements du séjour dont j’ai déjà parlé. Le principe est le même : tout doit disparaitre ou presque. On trouvera tout de même quelques pépites comme une cafetière dans mon bureau. Je suppose que rien n’est à jeter dans le placard du séjour et la commode de l’entrée (cette dernière pourra rester intacte mais ce qu’il y a dans le placard pourraient être répartis ailleurs, notamment, je crois, avec ce qui concerne les archives « photographique » donc dans la chambre maternelle).

 

Lot 7 : le garage

Ceci est un peu à part mais j’aimerais bien qu’on fasse un chantier en famille… Contrairement aux autres dépendances, une partie des affaires doit être conservée.

 


Deuxième phase : le vidage des dépendances

Il s’agit de la buanderie, de son annexe, de la grande cave et du dessous de l’escalier dans la petite cave. Les travaux seront confiés à un tiers qui devra être suffisamment avisé pour faire un vague tri. Il ne s’agit pas de garder des choses de valeurs qui pourraient être perdues dans le bordel (de toute manière, on ne sait pas qu’elles existent). Mais il serait ballot, par exemple, de foutre à la décharge le stock de pots de confiture vide qui pourrait toujours servir tout comme les restes de tapisseries qui pourraient être utilisés pour des « réparations ».

Le mobilier est inclus dans le lot du bastringue à virer. Pas le lave linge…

 

Troisième phase : les gros travaux

Peu importe leur taille d’ailleurs, il s’agit de ce que l’on ne peut pas faire nous-mêmes.

 

Lot 1 : les châssis de toit (les lucarnes de la partie arrière).

Ils fuient et en cas de forte pluie, les pièces d’eau desservies par les puits de lumière sont inondées.

C’est con.

 


Lot 2 : la toiture et l’évacuation des eaux de pluie

La première a dépassé l’âge limite et « on » me conseille de la refaire. Je devrais recevoir prochainement une injonction pour la mise aux normes du traitement des eaux de pluie. Il n’y aucune espèce d’urgence, à ce stade.

 

Lot 3 : l’escalier du garage à la cave

Je sais, c’est nouveau… Et une de mes fantaisies. Il n’empêche que si cela doit être fait, il faut commencer par ça…

 

Lot 4 : le chauffage

Tout cela devra être précisé avec les artisans.

Lot 4.1 : j’ai décidé de remplacer la chaudière et les deux ballons d’eau chaude. Les nouveaux machins seront installés dans le recoin des garages. Ils seront avec des technologies « modernes » (géothermie et thermodynamie, si possible secourables par l’électricité).

Lot 4.2 : pour se faire, il faudra refaire les circuits d’eau, notamment sanitaire (il y a actuellement deux circuits distincts) mais aussi pour le chauffage vu le changement d’emplacement de la chaudière.

Lot 4.3 : je suppose qu’il faudra une grosse rénovation des radiateurs en fonte avec, en particulier, le changement des robinets.

Lot 4.4 : j’en visage de mettre deux thermostats (contrairement à un global comme actuellement ou un part pièce comme on me le conseille). Un sera dans la cuisine ou le séjour, l’autre dans le bureau (ou le couloir).

 


Lot 5 : la buanderie

La chambre « de la fille » sera transformée en buanderie. Tout doit être refait, du sol au plafond. La pièce doit être carrelée, il faut de la place pour le sèche-linge et la machine à laver, un peu d’espace pour un étendoir et un tancarville et des plans de travail.

Je ne vous cache pas l’envie débordante que j’ai d’y mettre une baignoire…

 

Lot 6 : la « suite d’invités »

 Il s’agit de la réaffectation de l’actuelle buanderie qui aura été vidée au fil des précédents travaux.

L’annexe sera séparée en deux. La plus petite partie, à gauche, sera carrelée et préparée pour recevoir une cuisinette. La partie droite sera transformée en toilettes (douches, WC, lavabo, emplacement pour une machine à laver au cas où).

La grande fenêtre sera… agrandie. Pourquoi pas une porte-fenêtre ? Les petites seront remplacées mais on s’en fout. La pièce principale sera réhabilitée (parquet, tapisserie, plafond…). Du mobilier sera installé : un grand lit, un espace bureau, un petit salon.

 

Lot 7 : la grande cave

Elle aura reçu un nouvel accès à partir du garage. On fera une isolation du plafond (ou du moins des pièces au-dessus). La pièce sera réhabilitée (placo, carrelage…). Un espace de travail (établi) sera mis et les murs qui restent recevront des placards un peu surélevés (en cas d’inondation) sauf un destiné aux fourches et autres pioches et râteaux (que je jure, par ailleurs, ne pas user).

On ne touchera pas à la petite cave (de laquelle un ballon d’eau-chaude et un tas de charbon auront été virés : elle est parfaite pour la conservation du vin même si, avec moi, le vin ne se conserve pas).

 


Lot 8 : l’arrière-cuisine

Tout d’abord « laverie » lors de la construction de la maison puis transformée en salle d’eau, tout y sera refait… pour faire ce qu’on appelle des toilettes d’invités et un espace de rangements pour balais, seaux, aspirateurs, produits d’entretien…

N.B. : je ne sais plus si j’ai dit pourquoi je veux casser autre chose que la douche. Je vais faire un aparté : les chiottes sont merdiques, peu adaptés au gros, trop tassés avec le reste ce qui rend difficile l’entretien. Et il manque des pissotières, bordel ! On se fait engueuler quand on pisse à côté mais il faut étudier nos conditions de mictions en urgence pendant les publicités à la télé.

 

Lot 9 : la salle de bain du haut

La baignoire sera remplacée par une douche et le lavabo sera changé (ce à quoi je n’ai pensé qu’hier et qui explique la baignoire dans la buanderie). Le reste du mobilier connaît ses derniers jours. Il y a aura donc de la place pour mettre un nouveau WC. Le placard « dans le grenier » sera refait. Proprement. Entièrement. Sachant que la porte sera nécessairement au moins en partie derrière la douche.

 

Lot 10 : les WC du haut

Vous allez me dire que je vais avoir plein de WC (4 je crois) dans cette barraque mais peu importe. Au point où j’en suis. Le seul travail à faire est la réhabilitation du placard (comme pour la salle de bain) mais je suppose que changer les toilettes et le lavabo ne serait pas du luxe.

 

Lot 11 : l’escalier arrière

Il s’agit de ceux qui descendent de la cuisine à la porte du jardin puis de ceux qui vont à la cave. Ils seront « réorganisés » pour qu’on n’ait pas peur de se casser la gueule, que l’escalier de la cave soit moins moche, que la porte à l’entrée de cet escalier moins stupide.

 

Lot 12 : les huisseries diverses

La porte en verre du porche sera remplacée. Les portes donnant sur l’entrée aussi ou, du moins mises dans un état correct avec des serrures dignes de ce nom, tout comme celle de l’arrière-cuisine vers le jardin. La porte d’entrée principale sera « réparée » (ce qui veut dire probablement changée).

Les volets de la chambre maternelle et surtout du bureau seront électrifiés. J’aimerais bien que certaines serrures soient remplacées par un dispositif électronique automatique, potentiellement biométrique comme dans les films d’espionnage. Non, je ne suis pas fou mais quitte à refaire des choses autant plonger dans la modernité (et avoir un bouton central pour tout fermer).

Une cloison isolante sera ajoutée entre l’entrée et le reste de la maison mais j’ai du mal à me faire un plan.

 

Lot 13 : la cuisine

Les trois placards seront repensés avec des grands tiroirs en bas des plus grands. Ils auront des portes (ou des bouts de tiroir) en bois ou formica blanc (je m’en fous un peu mais c’est pour noter que je vais bien les refaire).  

La hotte aussi, nananère, sera étudiée je sens que je vais me faire engueuler si je n’y ajoute pas un éclairage.  

Je pourrais me décider à refaire toute la cuisine.

 


Lot 14 : la véranda

Le toit est à refaire vu qu’il y a des fuites et qu’il laisse passer le soleil. Les ouvertures sont insuffisantes l’été et les mécanismes pourris. Tout refaire me semble l’issue souhaitable. La partie du fond sera transformée en cuisine d’été (évier, plaques, barbecue ou plancha, frigo et assez grand – par rapport à la taille de la pièce – congélateur.

Le toit se poursuivra jusqu’au bout de la terrasse (sur lequel une table et des chaises seront mises, la véranda elle-même contenant un salon).

 

Il n’y a plus qu’à faire. Je rappelle tout de même que cela est une vision de ma part : compte tenu de l'ampleur, je suppose que des architectes devront avoir le dernier mot, en plus des artisans.

Le blogueur et sa maison : réflexions terminées

 


Le blogueur empêtré dans sa maison a enfin vu la lumière et trouvé où il va. Il va donc pouvoir arrêter ses billets de blogs à sujet et d’ennuyer ses lecteurs. Il ne reste donc a priori que de billets de blogs, le présent pour raconter la fin et le dernier contiendra un résumé car il a bien noirci une vingtaine de pages en trois ou quatre jours. C’est trop pour les personnages qui prendront le relai pour mettre tout cela en musique.

Rappelons que le blogueur a commencé à décrire ce qu’il imaginait pour transformer la maison puis ce qu’il voyait pour le rangement avant de commencer les travaux mais il n’arrivait à dessiner le nœud final même s’il faudrait qu’il arrête d’inventer des expressions à la con.

 

Ma sieste, dans le train me ramenant à Paris, hier, a été plusieurs fois interrompues par des SMS et des notifications de Facebook relatives à mon dernier billet me poussant à quelques réflexions. Je vais les reprendre dans le désordre.

Tout d’abord, j’ai écrit quelque chose de vachement intelligent, hier. Je m’étonne toujours. J’ai dit, en gros, que seuls les locdus qui avaient des objets « souvenirs de famille » et de l’espace de stockage pouvaient se poser ce genre de question, à savoir que doit-on conserver et que peut-on jeter ? En français : comme certains n’ont pas le choix, je ne vois pas pourquoi que je me triturerai les méninges outre mesure.

Une copine me disait qu’elle avait retrouvé, après la mort de sa mère, les trousseaux préparées pour certaines jeunes filles de la famille par leurs mères et grands-mères. Comme dit Mme Larousse : « Linge, lingerie, vêtements qu'on donne à une fille qui se marie ou qui entre en religion. » Je ne sais pas quelles sont les traditions dans les familles ou les régions mais j’ai toujours ce que les gonzesses m’ont acheté pour mes 18 et mes 20 ans. Il y a la chevalière offerte par ma grand-mère paternelle (je l’ai cassée quand j’avais environ 35 ans et ne l’ai jamais réparée… Elle est maintenant dans le tiroir de ma table de nuit. On est loin du trousseau mais c’était une tradition. Il y a un service d’assiettes et de plats divers offertes par mon autre grand-mère en même temps qu’une ménagère de couverts (cela n’a presque jamais servi, je n’invite personne depuis plus de 15 ans et je ne mange jamais chez moi). Il y a enfin un ensemble de serviettes de toilette offertes par mes tantes (les sœurs de mon père) à je ne sais plus quelle occasion lointaine (elles n’ont strictement jamais servi : j’avais déjà ce qu’il me fallait, acheté par les parents lors que je suis allé faire mes études et, quand je suis à Loudéac, j’utilise le linge de la maison).  

Je suis un peu attaché à tout ça, par respect, mais pas plus que ça et je ne vois pas pourquoi je m’intéresserais à toutes les cochonneries que ma mère a conservé de ses aïeules…

 

Il y a, ensuite, la collection de draps (certains en lin) que je pensais garder avant de renoncer, par sagesse. Les copines, dans Facebook, hier, ont insisté sur le fait que je ne pouvais pas m’en débarrasser « à la benne », car elles ont de la valeur, elles sont recherchées… sans sortir plus d’arguments que ça. Objectivement, je ne vois pas pourquoi ces machins m’intéresseraient parce qu’ils en intéressaient d’autres sauf peut-être pour en tirer quelques dizaines d’euros pour me payer des bières (mais je dois avouer que j’ai d’autres choses à penser vu que je vais en dépenser des dizaines de milliers uniquement pour remettre la maison en état).

J’ai quand même dit « bon d’accord, je vais en parler sur la page Facebook de Loudéac et on verra bien si quelqu’un peut venir les prendre ». Et mon problème s’est résolu tout seul puisqu’une copine à proposer d’en prendre une partie. J’ai dit « ça sera tout ou rien et paf ! ». L’aspect financier ne se pose pas compte tenu du nombre de services qu’elle m’a rendus… En plus, ma sœur s’est finalement décidée à prendre une partie de la literie (mais des choses précises comme des taies de traversin).

Le sujet étant réglé, je n’avais plus à me préoccuper de leur stockage et de l’armoire que ce bazar occupe actuellement : je vais pouvoir m’en débarrasser.

 

En y pensant, une anecdote m’est revenue en mémoire. Il y a près de quarante ans, ma grand-mère maternelle s’était fâchée quand mon père ou mon frère avait donné une vieille armoire à quelqu’un de la famille mais d’une autre branche, qui en avait un besoin immédiat. Je n’avais jamais vu mémé comme ça, elle en pleurait. Ma mère avait pris sa défense. Je ne sais plus comment ça a été résolue mais je crois que le meuble en question est maintenant démonté et stocké dans la cave.

En fait, je crois que ma mère vénérait les armoires, tenant cela de la sienne (de mère, par d’armoire…). Ce sont bien six (en plus de celle en morceaux dans la cave) que je vais devoir jeter (les deux de la buanderie et le placard à côté, celle de la chambre de la grand-mère, celle de gauche de la chambre de ma mère et le secrétaire qui sert de bibliothèque). Comme je l’ai dit, « elle gardait tout », mais il lui fallait des coins pour cela. Les armoires sont pleines.

Elle avait acheté des très beaux meubles pour la maison, avec mon père, mais elle gardait des armoires en plus, rendant très moches certaines pièces et, surtout, très encombrées… J’ai d’ailleurs héritée d’une partie de ses vices vu que j’ai, chez moi, des meubles qui seraient bien mieux ailleurs.

Par contre, je n’ai plus de chaises en état : ces machins n’aiment pas les gros.

Ce traumatisme familial relatif aux armoires à certainement une origine, sans doute le fait qu’à l’époque le mobilier coûtait cher. Je viens d’aller faire un tour chez Amazon : on en trouve de très belles entre 100 et 400 euros.

N.B. : l'armoire de la photo ci-dessus vient de Google et pas de la maison (et elle est en bon état). Je l'ai choisies pour vous montrer la taille de trois ou quatre des six que je vais évacuer (et qui sont pleines de foutoir).

 

Enfin, les réactions à mon billet sur la bibliothèque ont suscité, aussi, une réaction chez moi, même si je disais, à raison, que j’allais jeter plein de livres… Il ressort que je vais surtout garder des livres pour remplir les étagères de la bibliothèque.

C’est complètement con, non ?

 

Alors j’ai pris la décision de quasiment tout envoyer à la déchèterie ou chez des gens dont c’est le métier de valoriser le merdier. Je ferai bientôt la liste de ce que je vais quand même garder.

J’ai, enfin, eu une bonne nouvelle : ma nièce accepte de passer quelques jours ou semaines à faire le ménage avec moi (quand je suis tout seul, j’ai du mal à mettre les mains dans le cambouis, à cause du poil qui pousse au centre).

 

Dont acte.

27 avril 2024

Le blogueur empêtré dans sa maison



En début de semaine, j’ai bien réfléchi à ce que je voulais faire de la maison. J’ai commencé un billet mercredi mais sa longueur était à peine croyable. Je l’ai restructuré en plusieurs textes jeudi. Vendredi j’ai travaillé sur les tâches les moins lourdes mais à accomplir en priorité, traitant tout d’abord des livres puis j’ai voulu m’attaquer au reste mais j’ai été happé par le boulot… De toute manière, j’étais tombé sur un os. Il va que je remue les méninges sérieusement. Je vous expliquerai sans doute dans le détail. Pour résumer, il s’agit de ranger les dernières affaires de ma mère mais aussi tout ce qui traine dans la maison en dehors des « dépendance ». Il s’agit de celles de mon père, de ma grand-mère mais aussi des derniers survivants, ma sœur, mon frère et moi.

Ma mère s’était déjà occupée des fringues de sa propre mère et de son époux. Ma sœur et mon frère n’ont plus trop de vêtements ici et j’ai ma propre armoire avec ce que je porte parfois. Il y a « tout le reste ». Par exemple, mon frère, ma sœur et moi avons quitté la maison, en tant que résidence principale, il y a trente ou quarante ans mais les tiroirs de nos bureaux, nos armoires à bordel… sont restées en l’état. J’espère que je ne vais pas trouver des vieux kleenex…

Je n’aurai aucun scrupule à jeter tout ce qui est totalement inutile et je n’éprouve pas spécialement de cette espèce de nostalgie qui me tétaniserait et dont je parle souvent avec des copains dans Facebook, beaucoup « d’orphelins récents » ayant plus de difficultés que moi du moins ceux ayant encore la demeure dans laquelle les darons ont vécu (beaucoup « d’anciens » finissent par vendre pour prendre un appartement plus petit et proche des héritiers, le gros du ménage a donc été fait au cours des années, comme ma grand-mère paternelle qui, assez jeune – elle avait encore sa mère, a déménagé à Saint Brieuc où habitaient ses filles).

Parmi le reste, il y a ce que je veux conserver. Il y a des choses logiques. Par exemple, mon père avait fait de gros travaux de généalogie et les résultats de ses travaux (des « arbres »n, bien sûr, mais aussi des copies de pièces d’état civil et je ne sais trop quoi) sont toujours là et il serait dommage de les jeter au cas où quelqu’un veuille reprendre le flambeau ou se plonger dans l’histoire de ses ancêtres.

 

J’en étais donc là, hier, pensant à ce que je voulais garder, à ce qu’on pourrait jeter directement à la poubelle et ce qu’il faudrait trier. La difficulté est de faire un jeu de chaises musicales pour dégager de la place pour stocker les affaires à garder, le tout avec une certaine logique. Par exemple, le tiroir du haut de mon ancien bureau est plein de compas, de règles, de vieux stylos : tout ira à la poubelle mais que ferai-je donc de la place libérée ? Je ne vais tout de même y foutre des affaires de généalogie parfaitement rangées dans des classeurs… La question est évidemment débile : je peux aussi laisser le tiroir vide (mais il faut le vider, sinon les cochonneries resteront jusqu’à la nuit des temps).

Et, au fond, si je vide des rangements, c’est aussi pour y stocker ce que je ne veux pas jeter afin de pouvoir me débarrasser de quelques meubles qui surchargent la maison. D’où la chaise musicale. C’est assez complexe. L’armoire de ma grand-mère, qui vivait avec nous, contient des piles de draps entre lesquels on trouve des bricoles qu’on foutait là, faute de place… Il faut donc que je range ces piles de draps (mais je n’ai pas encore dégagé de place) pour récupérer et trier les babioles éparses.

Je sais où je veux les stocker mais les placards concernés doivent être vidés auparavant.

 


Vous me direz : « hé, ducon, t’as qu’à benner ses draps ! » Vous auriez raison mais j’avais plusieurs raisons pour les conserver. Elles ne sont pas vraiment rationnelles d’autant que depuis l’invention des couettes et des draps housses, la probabilité qu’on utilise des gros draps blancs est à peu près nulle.

J’en étais là de mes réflexions et le cerveau est une chose complexe. Je suis à peu près décidé, maintenant, à jeter les draps, mais comment vais-je occuper les emplacements que je leur avais dédiés ?

Rien de bien grave, me direz-vous… Mais dois encore et encore revoir mes plans…  Et repousser la décision de commencer le travail.

 

Par ailleurs, en ouvrant des tiroirs au hasard, j’ai trouvé des babioles qui me font replonger dans une certaine nostalgie, comme le stock de disquettes de mon père. Il est probable qu’elles soient démagnétisées et il n’y a plus de lecteurs de disquettes. Je n’aurai aucun mal à les mettre dans container ad hoc. Par contre, je me rappelle des heures qu’il avait passées à les remplir, essentiellement avec ses travaux de généalogies mais aussi d’autres choses. A la fin des années 70, il programmait des logiciels pour les collèges, à ses heures perdues, par exemple. C’est comme ça que j’ai moi-même appris la programmation quand je n’avais pas encore 14 ans, développant des jeux vidéos et d’autres applications tout aussi inutiles. C’était presque compulsif, chez moi…

A lors que le contenu des tiroirs de mon bureau me laisse de marbre…

Il y a d’autres choses, comme des souvenirs de voyage de la grand-mère. Alors je la revois encore patati patata… Il y a un grand tiroir plein de radiographies de ma mère. Je ne sais pas pourquoi elle les conservait ? On ne va l’exhumer pour authentifier son cadavre. Alors je la revois encore rangeant méthodiquement des choses, prenant des décisions comme « c’est là que je rangerai les radios ». Mais, maman, pourquoi dans le tiroir de la commode de la grand-mère qui est maintenant dans ma chambre pour une raison que j’ai oubliée ?

 

Jeter les radios, les disquettes, l’éventail qui vient de Malaga et la poupée de Finlande, en même temps que les vieux draps de lin (mais dans des poubelles séparées, hein), je le ferai sans remords.

Ce ne sont pas des souvenirs que je vais jeter mais l’occasion de se les remettre en tête. 

26 avril 2024

Le blogueur et l'autodafé dans sa maison


 

Au cours d’une demi-douzaine de billets, le blogueur a décrit les grandes orientations pour la transformation de sa maison et il est temps d’arriver au but ultime : détailler les travaux qui seront effectués avant d’entamer les grands chantiers. Il me fallait donc être persuadés de mon objectif avant. Il y a plusieurs volets à aborder, dans la journée, et nous allons commencer par le bureau (celui qui servait aux parents et que j’ai récupéré, cette semaine, pour le télétravail).

Plus précisément, après une joyeuse introduction décrivant la pièce dans sa globalité, ce billet décrira ce qu’il conviendra de faire des livres et la méthode à mettre en place à moins qu’on me propose mieux.

 


Le but de la manœuvre

Il s’agit de trouver un espace de stockage pour tous les livres de la maison et ceux qui arriveront (en provenance de chez moi et les bandes dessinées actuellement hébergées par un tiers qui représente, en fait, deux tiers de la fratrie, mais aussi celles qui sont dans d’autres pièces notamment mon ancienne chambre mais aussi, peut-être de celle du tiers ci-dessus).

Les armoires actuelles débordent. Il faudra bien jeter des livres ce qui est bien dommage et fera pleurer les intellectuels qui se présentent comme amoureux des livres alors qu’il n’y a que le contenu qui compte. Garder l’encyclopédie Bordas de mon enfance ne sert à rien. Nous avons maintenant Wikipédia. A la poubelle, bordel ! Dans cette phase de récupération de la maison, j’ai appris à m’asseoir sur la nostalgie.

Un des buts annexes de l’opération et de jeter le meuble qu’on appelle « secrétaire » (entre la porte et la cheminée) vu qu’il me sort par les trous de nez : il est moche, défoncé, incomplet, passé… Ma mère ne jetait rien, surtout les meubles, donc ce truc qui a servi surtout quand elle bossait pour qu’elle puisse y préparer des cours et corriger des copies. Il a fait un assez long séjour dans la chambre dites « des garçons » dont moi ce qui fait aussi deux tiers mais pas les mêmes.

Il sera remplacé par un meuble télé avec des étagères destinées à contenir les livres en provenance. Elles seront du genre de celles de la photo sauf que j’ai la flemme de chercher un truc qui ressemble vraiment à ce que je veux (du simple et du bois clair pour ne pas créer un « faux assortiment » avec le reste du mobilier). Au fond, si vous avez de meilleures idées…

 

La pièce

Je vais être un peu précis mais c’est parce que la personne qui fera le job devra comprendre ce qu’elle a à faire et pourquoi.

Le lecteur attentif aura noté que je veux mettre un meuble télé ce qui sous-entend que je vais mette une télé dans cette pièce. Il sera donc en droit de se demander pourquoi… Tout d’abord, un petit téléviseur coûte moins de cent balles. Je risque bien d’en ajouter dans les futures « suite d’amis » et « buanderie ». Mais c’est dans le bureau qu’arrivent internet et le câble de l’antenne. La mise en route sera une formalité. Ensuite, la pièce est agréable l’été, autant en faire quelque chose. Enfin, je regarde peu la télé (à part Netflix) mais les émissions qui m’intéressent le plus ne me captivent pas en permanence. Il y a par exemple les retransmissions du tour de France. Je peux très bien bosser en même temps, je ne vais pas passer trois heures à regarder des crétins se fatiguer au soleil.

La pièce comporte un canapé (et deux petits fauteuils) convertible. Elle est donc transformable en chambre d’amis et en dernière roue du carrosse réunies. Et je pourrais y faire la sieste pendant les jours de présence de la femme de ménage vu qu’elle ne peut pas rentrer dans cette pièce quand je suis présent, notamment pour le télétravail.

Elle a également un bureau qui servira de bureau vu que je manque un peu d’imagination mais exclusivement pour le télétravail dans un premier temps. A côté, il y a des étagères moches qui ne servent pas à grand-chose mais me vont très bien maintenant qu’elles sont envahies par les plantes.

Il y a le secrétaire, celui que je vais remplacer. Et il y a enfin, le meuble appelé « bibliothèque » pour une raison qui semblé évidente, situé entre la cheminée et la porte fenêtre.

 

A noter que le secrétaire, tout comme la bibliothèque mais dans une moindre mesure et le bureau, ont des espaces de rangement avec des trucs qui n’ont rien à avoir avec les livres. On traitera cela dans un autre billet.

 

Jeter des livres ?

Je vais utiliser certaines expression pour dire que je vais jeter des livres : les foutre à la poubelle, à la benne, au pilori… Soyons précis : il s’agit de les mettre dans des caisses (ou des sacs) correctement rangés afin de préparer leur recyclage avec, en priorité, l’alimentation de « boites à livres » (il faut bien que les sans-dent puissent se cultiver), la transmission à des espèces d’antiquaires ou brocanteurs pour toucher un peu de sous, les proposer à des collectionneurs ou que sais-je (un don  à la bibliothèque) ?

Les boites ne devront pas être trop lourdes. C’est la base. Elles seront entreposées quelque part. Je ne sais pas où mais nous trouverons grâce à nos imaginations débordantes.

 


Quels livres jeter ?

On verra dans le détail par la suite mais veuillez trouver ci-joint une photo de la bibliothèque. Il y a trois points rouges. Ils sont au milieu de « collections ». Je me fous de leurs valeurs (des commerciaux s’en s’ont foutu plein les poches à une époque), elles n’en ont aucune « sentimentale » et les bouquins n’ont sans doute jamais été ouverts. En revanche, si un antiquaire nous propose trois francs six sous en échange (je suppose qu’elles ont été achetées pour une fortune), on ne va pas cracher dessus.

De même, la collection d’encyclopédie Bordas, dans l’autre meuble, ira à la benne (je pense qu’elle n’a plus aucune valeur marchande), elle a été achetée quand on était au lycée mais Wikipédia est moins lourd et plus à jour. On ne la voit pas franchement dans la photo ci-dessous avec le secrétaire car il y a d’autres bouquins devant. En gros, ils sont sous le point vert de droite.

Il y a donc quatre collections à foutre en l’air en priorité (en priorité parce que cela laissera de la place pour ranger d’autres trucs).

 

Les collections à garder

Si je compte bien, il y a trois collections à conserver, marquées de points verts. Dans la bibliothèque, il s’agit essentiellement d’une encyclopédie qui date de l’année de naissance de ma mère (je ne suis même pas sûr que ce n’est pas le hasard ; j’ose espérer que c’est un aïeul quelconque qui a pensé que c’était une bonne idée). Je vais la conserver. Je ne sais pas trop pourquoi. Il y a à côté quelques gros livres qui les complètent. A garder pour l’instant.

Dans le secrétaire, un point vert est sur une pile de « livres d’art ». Les plus anciens sont à garder et pourront être mis immédiatement dans une des étagères du bas (celles qui sont plus hautes).

L’autre point vert est sur une collection de livres marron. On la gardera même si je ne sais pas non plus pourquoi (certains sont anciens et les livres sont numérotés mais surtout les parents y étaient attachés, du moins dans mon souvenir). Ils seront déplacés plus tard.

Et la poubelle pourra être abondée ultérieurement.

 


Les vieux livres, maintenant

Je parle des très vieux, ceux qui sont dans les compartiments de la bibliothèque. On ne gardera que ceux qui ont une dédicace ou qui datent d’avant 1950 ou qui ont un auteur plus ou moins connu. L’aimable connaissance qui aura en charge le tri n’aura pas à se faire du souci : je ne risque pas de l’engueuler ou d’être déçu vu que j’ignore ce qui est susceptible d’être conservé.

Les vieux à garder seront entassés dans un des compartiments (sur les six) du bas de la bibliothèque.

 

Les beaux livres

J’entends par là les espèces de livre qui sont offerts, avec des belles photos ou des putains de saloperies de contes et légendes de bretagne. Il y a des machins de Cousteau, aussi, et une partie des livres qui sont dans la chambre des garçons (entre les lits) voire en bas, dans la vitrine, si elle déborde.

 

Les livres « pas de poche » assez modernes

J’entends par là les livres d’un format « normal » mais avec une couverture en couleur, pour résumer. Je ne sais pas comment appeler cela. Beaucoup sont des « sélection France Loisir » : ils iront à la poubelle. D’autres, dont ceux rangés sur mon ancienne table de nuit et la commode de la chambre des deux tiers, sont des romans que je suis susceptibles de relire.

L’aimable collaborateur qui animera l’atelier de tri ne pourra pas savoir quels fantômes traversent mon cerveau sera amené à mettre tous ces trucs sur un lit dans une chambre avec deux lits que je puisse être en position de mettre sur un lit les machins que je veux garder.

Ils intégreront ensuite les vitrines du haut de la bibliothèque où ils rejoindront ceux du point vert de droite de la photo du secrétaire (les livres marron).

 


Les livres de poche

Le principe général est de conserver mes propres livres (dans mon ancienne table de nuit et sur la commode) et ceux qui pourraient lus parce que l’auteur est connu (il doit y avoir des Jules Verne, des Bazin, des Pagnol…). Ceci est une liste exhaustive (dans le sens où ces livres seront gardés : les miens et ceux des auteurs cités).

Parmi les autres livres de poche, qui seront triés avec le principe des deux lits, il ne faut pas oublier ceux qui sont dans le placard central de la chambre des deux tiers, au-dessus de la colonne entre les deux lits.

 Tous les livres de poche seront conservés dans les étagères du bas de la bibliothèque, celle qui auront été vidées de d’autres livres au fil des travaux présentés ici.

 

Je n’ai pas fini ! Mais il faut bien faire un premier tri pour y voir plus clair. On verra pour la suite après.

Le blogueur parle du pognon pour sa maison

 


Le blogueur a déjà fait cinq billets au sujet des travaux dans sa maison mais a oublié de parler de pognon et à force d’ajouter des couches, il pourrait bien friser les cent mille balles avant de friser la soixantaine.  Ce prix est expliqué essentiellement par la nécessité de refaire la toiture et quelques travaux obligatoires, sans compter que le changement de chauffage parait impératif… Les fantaisies diverses comme la « suite d’invité », la véranda, la buanderie et l’escalier pour la cave ne seront pas le plus cher.

Il n’empêche qu’il a réfléchi ce qui pourrait surprendre beaucoup.

 

Certes, il n’est pas pauvre mais ne le dites pas à ses copains gauchistes. Il est dans le dixième docile et même dans la deuxième moitié. Il n’empêche que dans ce « vingtième » (comment on appelle ça ?), il est le seul à dépenser cent balles par jour dans les restaurants et autres bistros, trains et taxis, ce qui fait qu’il dépense plus que ce qu’il gagne (je ne parle évidemment pas des 1 ou 2% les plus riches qui ont d’autres besoins comme partir en vacances). D’ailleurs, il se demande comment il fait pour s’en sortir. Sans compter que je me retrouve avec deux logements à entretenir (même si je suis l’heureux propriétaire, les impôts me tombent sur la tronche, de même que les charges diverses comme l’électricité pour le chauffage).

Il a un matelas confortable, accumulé au fil des années de dur labeur (et d’un juteux placement en bourse, lorsqu’il a acheté des actions de sa boite à cinq euros, vendues à quarante, avec donc une plus-value complètement immorale mais tout à fait légale d’autant que le pognon était dans un PEA ce qui permet d’éviter les impôts ; son fond de gauche oublie le mal que représente cette opération car il a été obligé de le faire pour conserver son emploi pénard et juteux ; je ne vais pas dire combien ça fait, non plus, d’autant que cela ne vous regarde pas, non mais sans blague). Le blogueur tient à garder ce pécule au cas où son train de vie pourrait baisser (sans lui, donc) après le départ en retraite. Il a par ailleurs des assurances vie dont vont bénéficier ses neveux et nièces. Il continue à abonder même s’il tape dedans à l’occasion pour renflouer ses caisses. Mes chéris, je vous appauvris. Ca vous apprendra.

 


Il a surtout un appartement de cinquante mètres carrés à 500 mètres de Paris, près du métro, sur une place piétonne mais avec un garage et une cave, près de la Comète, de l’Amandine, du Leclerc et même du Auchan… C’est de notoriété publique vu que j’en parle dans mon blog. Une recherche Google vous montrera qu’il vaut 300 000 euros (internet est généreux, les affichages dans les agences du coin donnent une moyenne plus proche de 250 000 mais on ne va tout de même pas discuter d’une différence aussi dérisoire vu qu’elle ne représente que trois ans de SMIC). Il faut bien qu’il habite quelque part et ne peut donc pas le vendre maintenant.

Il serait fort surprenant qu’il n’en reste pas 200 000 à l’issue des travaux de Loudéac et lors de mon passage en retraite (en plus du pécule annoncé par ailleurs). Mes héritiers n’ont pas trop de mouron à se faire d’autant que mon style de vie en réduit fortement l’espérance. Et qu’il y a en plus l’épargne salariale accumulée depuis 15 ans ce qui doit bien représenter un ou deux ans de SMIC.

 

Le blogueur en question a l’air à moitié neuneu mais il sait compter. Un détail le travaille (les couillons diraient « le soucie »). La réfection de la toiture, pour 30 000 euros, ajoutera 30 000 euros à la valeur de la maison. Le remplacement et la modernisation du chauffage moins de 10 000. La transformation d’une dépendance en zone de vie (la fameuse buanderie transformée en « suite pour invités ») augmentera la surface habitable d’une trentaine de mètres carrés et donc la valeur de la maison de 40 000 balles, soit un total de 80 000. Il est probable que les frais dépassent allègrement cette plus-value (par ailleurs imaginaire, c’est-à-dire d’un strict montant qui sera estimé par le notaire lors de mon trépas).

 

Il faut quand même que je montre que je pense à tout…

 


Toujours est-il qu’il est fort probable que je fasse un emprunt si j’effectue les travaux avant la retraite (et donc la vente de la maison). Le prêt devrait être accordé sans problème par la banque vu qu’il pourrait bien être inférieur de 30 ou 50% au pognon placé chez eux, dans le PEA et l’assurance vie en question.

Nous n’y reviendrons pas.

 

Ce qui me désole quand je fais ce genre de calcul, c’est de constater que je ne suis même pas millionnaire. Vous pourrez vous carrer mon décile dans le cul.

A part ça, en tant que blogueur politique, je peux vous expliquer comment certains gagnent de l'argent facilement : il faut acheter des actions avant qu'elles ne soient cotées en bourse. Prenez-en de la graine et arrêter de raconter des choses fausses.

Le blogueur qui rénove sa maison a oublié quelques aspects (notamment justifier sa démarche)

 


Le blogueur a beaucoup parlé de sa maison, hier, avec quatre billets. Il a expliqué les travaux qu’il envisageait et leurs justifications. Préparant la deuxième phrase de billets, ce matin, il se rend compte qu’il a oublié différents aspects comme quelques travaux mais aussi la justification, non pas des travaux, cette fois, mais des écrits.

Il est temps de m’y mettre.

Il n’a pas dit, non plus, pourquoi il avait décidé de conserver la maison. Qu’il choisisse de passer sa retraite à Loudéac est-une chose, déjà assez saugrenue, vu qu’il vit en banlieue Parisienne depuis très longtemps, le fait d’avoir une maison alors qu’il n’aime ni le jardinage, ni le bricolage, ni l’entretien, une autre… Surtout que son appartement parisien est à tout à côté de commerces et de plein de bistros…

A ce stade, je n’ai pas de réponse, cela relève de l’instinct.

Surtout, le lecteur pourra avoir l’impression, à la lecture, que tout doit être refait et que la maison est pourrie. Ce n’est pas du tout le cas. La plupart des pièces sont très agréables et une partie des travaux envisagée n’est que de l’entretien courant.

Commençons.

 


Le premier gros oubli : la véranda

Je ne sais plus de quand elle date. Probablement des années 1970. Toujours est-il que le toit, en espèce de plexiglass est un peu cassé et doit être changé. Déjà, c’est sûr.

Cette véranda a des défauts. Il y fait très chaud en été et elle n’est pas trop utilisable en hiver. La chaleur est due au fait que le soleil tombe directement dessus. Même en Bretagne, c’est moderne. Il faut donc que le toit soit opaque. Par contre, s’il l’est vraiment, cela va assombrir le séjour.

Je n’ai pas résolu la quadrature du cercle, à ce jour. J’attends vos idées.

Et je continue à parler de la véranda. D’autres choses ne vont pas comme les portes et les fenêtres qui sont très dures à ouvrir, sans doute parce que la conception est ancienne avec une structure qui me semble être en aluminium. A ce stade, vous aurez compris que j’envisage de tout refaire mais je ne suis pas mûr… Contrairement aux autres gros travaux que j’ai décrits hier. Je suis bien décidé à les mener à bien et seules des discussions, notamment avec des professionnels, pourraient me faire changer d’avis (ce qui n’est évidemment pas du tout exclu).

Cette véranda est tellement mal foutue qu’elle n’a jamais été utilisée « en tant que telle » pendant ces cinquante ans de bons et loyaux services. Au début, nous mangions de temps en temps à l’intérieur mais elle a fini par être utilisée comme serre : ma mère y mettait ses pots de fleurs « extérieurs » pendant l’hiver. Je ne jardine pas.

 

D’autres oublis ? J’ai oublié lesquels… Ah ! Si !

 

Les serrures électroniques

Je veux que toutes les ouvertures de la maison puissent se fermer électriquement et automatiquement et puissent être ouvertes sans clé, par exemple, comme dans les films de science-fiction, avec un dispositif biométrique. Pour ceux qui connaissent la maison, cela concerne surtout la porte entre le garage et l’entrée et celle à l’arrière de la maison (la première parce que je la manipule souvent et la seconde parce que j’oublie souvent de la fermer) mais les autres pourraient ne pas échapper à la démarche (la porte fenêtre du séjour, la porte principale et celle du garage).

Bien sûr, il faut penser à tout, y compris aux pannes d’électricité… Il faut donc au moins une porte qui s’ouvre avec une clé, « en secours ».

Je ne vais pas électrifier tous les volets surtout que je ne les ferme même pas pour dormir mais celui du bureau va y passer (c’est là que je bosse et le soleil peut être gênant). Je veux que tous ceux qui sont déjà électriques puisse être manipulés en local, bien sûr, mais aussi avec une télécommande centrale dans la maison (genre : ferme tous les volets au sud, il y a trop de soleil), voire un dispositif programmable (genre : quand je suis absent, tu fais croire aux voleurs que la maison est occupée en ouvrant les volets en journée).

 


Les avis des copains

Je suis assez vieux blogueur politique pour savoir que tout ce que j’écris ne sera lu dans l’intégralité par personne. Le nombre de confrères qui se sont crus bons et indispensables m’a toujours sidéré. Mon recul explique sans doute que mon blog fut premier de certains classements et surtout ma longévité.

Il n’empêche que les avis et commentaires recueilli à droite ou à gauche me sont précieux. Je vais donner quelques exemples.

Didier Goux, l’ineffable, a donné son avis sur les thermostats suite à mon billet au sujet du chauffage. Tentant d’argumenter pour justifier ma position (mettre des thermostats partout alors qu’il me disait qu’un seul suffirait), je me suis rendu compte qu’il avait partiellement raison et je suis arrivé à un compromis (il faut un thermostat par étage, dans cette bicoque). Ce n’est pas rien (outre le fait que je vais économiser une demi-douzaine de robinets thermostatiques).

Toujours à propos du chauffage, Agnès (le Monolecte est son nom de scène) m’a brièvement parlé de ses propres problèmes, dans Facebook. En papotant, cela a renforcé une opinion que j’avais : les chauffagistes ne sont pas toujours de bons conseils, d’une part parce qu’ils gagnent plus d’oseille avec certaines technologies et d’autre part parce qu’ils ne les connaissent pas nécessairement toutes assez bien pour conseiller les clients. Mon choix d’avoir des machins thermotrucs est donc entériné : les conseils que je vais attendre du chauffagiste ne seront plus que technique (par exemple, est-il possible de déplacer la chaudière ? Question très structurante pour la suite…).

Brigitte (Olympe dans les blogs) m’a parlé du fait qu’elle avait, comme moi, du mal à se débarrasser des affaires de sa mère (décédée quelques années avant la mienne, peut-être pendant la crise sanitaire). A notre discussion (que j’ai par ailleurs souvent avec ma sœur), je me suis rendu compte que j’avais tourné la page.

Fabienne (une copine d’enfance mais néanmoins locale) a répondu à mon billet sur les gros travaux que « ça envoie du rêve ». Voulant faire une réponse de principe (du genre : « oui hein t’as vu ça ? »), je me suis rendu compte qu’elle avait contribué à ma réflexion, un peu comme M. Jourdain… Le tout sur plusieurs sujets. Par exemple, c’est la seule personne que je reçoive dans la véranda…

Didier Goux m’a dit aussi qu’il fallait que je me dépêche de faire ma « suite pour invités », avant qu’il ne passe l’arme à gauche. Cela m’a conforté dans la pensée que j’avais eu une très bonne idée (alors que, à l’origine, je pensais surtout à remplacer une chambre que j’allais transformer en buanderie).

J’en passe mais je n’ai pas oublié l’époque où je parlais beaucoup de chauffage, dans Facebook. Même si j’ai balayé toutes les solutions proposées par les copains, elles ont toutes intégré mon « processus de décision ».

 

Pourquoi écrire tout ça ?

L’avis des autres compte beaucoup, ne serait-ce que pour éviter les bourdes, avoir des bonnes idées, être conforté dans des idées…

Surtout, j’aime beaucoup écrire. Et je fonctionne comme ça. Vous n’avez pas idée du nombre de choses que j’ai pu faire, pour le boulot, en noircissant des pages puis en résumant en trois feuillets A4… Au fond, si les puces internationales sont utilisées pour les retraits sur les distributeurs de billet, c’est aussi parce que j’étais seul aux commandes de la rédaction des spécifications interbancaires (disons même qu’elles n’ont quasiment pas bougé depuis plus de vingt ans – des changements récents ont toutefois été nécessaires pour prendre en compte le sans contact). Je ne veux surtout pas dire que je fût le seul à pouvoir le faire et que j’étais indispensable. Je veux dire que je l’ai fait. Point. Le tout en noircissant des pages et des pages puis en résumant. Je peux faire la même chose pour ma baraque, non ? Et comme pour mes retraits à cartes à puce, ce sont bien les autres qui vont mettre en pratique des décisions que j’ai prises sur la base de technologies inventées par d’autres. Je n’ai pas inventé la carte à puce et la thermodynamie…

 

Pourquoi seulement maintenant ?

Tout d’abord, la retranscription de mes idées pour la maison dans des billets de blogs n’est pas neuve ! J’ai commencé, dans un autre blog (exemple), quand je passais le confinement ici et que je commençais à me dire que j’allais racheter la maison (en en héritant plus tôt que je ne le pensais, j’ai fait des économies, au fond !).

Ensuite, je n’étais pas prêt.

J’ai eu beaucoup d’idées, en quatre ou cinq ans et surtout depuis la mort de ma mère, mais le tout n’était cohérent. Je vais y revenir.

 


Pourquoi maintenant ?

Parce qu’il me faut passer à une nouvelle phase dans les travaux, à savoir finir l’aménagement des pièces de vie avant d’attaquer les annexes. Il n’y a pas grand-chose à faire (avec deux ou trois pote, ça pourrait fait en une journée ou deux) mais il faut que je sache où je vais.

Par exemple, ma mère était abonnée à Sciences et Avenir depuis les années 50 et a toute la collection. Je ne souhaite rien jeter (ne me demandez pas pourquoi, au fond, c’est à peu près le seul truc que je garde en sa mémoire…). Toujours est-il que ça prend de la place. Et il faut bien que je sache où je vais stocker ce truc. Donc il me faut un espace dans une dépendance. Comme je supprime tout sauf la cave, il faut que cette dernière ait un endroit qui ne soit pas trop humide et bien aéré. Dans l’attente des travaux, je ne peux pas supprimer l’armoire où c’est stocké. Les travaux à long terme conditionnent donc les actions immédiates.

 

Pourquoi l’écrire ?

J’ai déjà posé la question et y est partiellement répondu.

Il y a une autre raison : il faut coordonner les travaux et s’assurer de la cohérence du tout. Ecrire beaucoup fait que cela me rentre dans le crâne.

Prenez mes Sciences et Avenir (qui ne sont qu’un exemple, j’ai aussi les travaux de généalogie qu’avaient menés mon père avant sa mort – après il a arrêté) : j’ai donc en tête de faire des placards assez hauts dans la cave (s’ils sont bas, ils risquent l’inondation…) pour stocker des documents divers. Si je construis un établi pour stocker les outils, comme je le suggérais hier, il faudra bien que je mette, en haut, cet espace de stockage. Or il ne viendrait à l’idée à personne de ranger des revues anciennes dans le haut d’un meuble qui aura la perceuse et des tournevis.

Autre exemple, au fil des billets, vous aurez vu que je dois réparer les châssis de toit, la porte vitrée de l’entrée, que je pense à faire une cloison intérieure en verre, à mettre une porte fenêtre dans la future « suite pour invités ». J’ai dit ici que je voulais des volets électriques télécommandés, des modifications de la véranda. C’est bien sûr le même artisan qui fera tout. Autant faire une commande globale.

Je parlais ainsi de refaire la véranda. Il serait idiot de ne pas prévoir une arrivée d’eau vu qu’il y a des plantes à arroser (il y a un point d’eau à deux ou trois mètres, ce n’est pas comme s’il fallait faire des tranchées dans toute la maison). Il faut donc que je coordonne les travaux avec ceux du plombier qui me refera le chauffage. Quitte à refaire la véranda, autant en faire une vraie cuisine d’été, comme on dit. Barbecue, plancha et tout le tralala. Dans un billet, je disais que le congélateur de la cuisine était trop petit. Pourquoi ne pas en mettre un grand ? Ne serait-il pas à sa place dans la véranda ? Tout est lié.

Et, entre nous, si je n’écrivais pas, depuis deux jours, tout ce qui me passe par la tête, j’aurais du mal à suivre.

 

Les idées abandonnées ?

Je ne sais pas pourquoi mais l’algorithme Facebook n’arrête pas de me montrer des plans de maisons, fais par des architectes. J’observe tout et je lis les commentaires. Ca me permet de voir les aspirations des gens (qui sont généralement assez tarés, il faut le dire : ils veulent des toilettes pour les visiteurs mais oublient les dépendance, notamment la pièce pour la machine à laver ou le stockage de quelques réserves, qui dépendent forcément de chacun. Pour ma part, j’ai de la bière, du vinaigre ménager, des pommes de terre, du vin blanc et de l’eau de javel. Tous tarés).

Il y a un consensus autour d’une grande pièce principale regroupant un vaste salon, une grande table pour les repas et une cuisine ouverte. C’est complètement con, ils ont un séjour de 80m2 mais des chambres de 9, en oubliant que les gamins y vivront une vingtaine d’années et devront aussi y travailler, stocker des fringues… Ce séjour immense, il faudra le chauffer, y faire le ménage…

Le mien, de séjour, est assez grand et je ne suis pas en train de construire une nouvelle maison. Si vous voulez recevoir beaucoup de monde, autant aller au restaurant plutôt que de vous taper 50 000 euros de travaux. Je ne pense même pas à une cuisine ouverte. La faire chez moi aurait plein d’inconvénients (le mur entre le séjour et la cuisine abrite des grands placards, un gros radiateur en fonte, une vitrine « incrustée ». En plus, c’est complètement débile. Désolé. Une cuisine, ça se ferme ! Pour éviter les bruits et les odeurs, d’un côté… Pour garder le bordel à l’abri des regards indiscrets, de l’autre. Et pour éviter que le chien ou le chat des invités ne vienne chaparder le rôti (son propre chien, ce n’est pas grave, il est dressé et connait la maison et vous êtes habitués à tout protéger). La raison la plus évoquée pour « ouvrir » est de ne pas couper la cuisinière des convives… Je m’en fous, je suis célibataire et sans doute un vrai féministe : ce n’est pas nécessairement la bonne femme qui fait la cuisine et « iel » a le droit de faire tomber le poulet et de le remettre dans le plat à l’abris des regards indiscrets, avant de le découper sans mettre de gants, voire en se curant le nez…

Je n’ai donc jamais envisagé la chose…

 

Par contre, la pensée de beaucoup de gens tournent autour… de l’extérieur de la maison, des cuisines d’été, des terrasses avec des tables. J’y ai beaucoup réfléchi, envisageant de prolonger la véranda vers une nouvelle terrasse à construire derrière la maison. Cela peut paraitre saugrenu mais ça se tient ! Cette gigantesque terrasse aurait pu contenir le congélateur, un espace pour le linge… et aurait été très agréable le matin (c’est au nord-est et il y a beaucoup de soleil à l’heure du petit déjeuner).  

J’ai aussi beaucoup pensé à faire une grande véranda à l’avant, avec une cuisine dans l’actuelle véranda. J’ai imaginé, aussi, cette cuisine d’été dans le fond du jardin, pour avoir du soleil en permanence.

J’ai abandonné tout cela, n’envisageant que de recycler ma véranda (avec son gros défaut : l’orientation), pour différentes raisons de pure sagesse : je ne vais pas m’emmerder avec un permis de construire et ça coûte la peau des fesses. Surtout, cela ne sert à rien ! Les types qui n’ont pas la terrasse à côté de la cuisine l’utilisent combien de fois par an ? Combien de lascars qui ont imaginé pendre le café dehors, le matin, ne le font jamais car ils préfèrent rester devant Netflix ou BFM ? Combien de personnes ont perdu l’habitude de s’asseoir quand ils sortaient griller une cigarette ?

 

Les choix doivent être dictés par l’utilité et pas par la mode ou le fun ? Imaginons que ma « suite pour invités » ne soit pas utilisée (pour la bonne raison que je n’ai pas grand monde à inviter et que je n’ai pas envie de me faire chier). C’est simple, j’y colle un frigo, des plaques de cuisson et un microonde et je la loue à un étudiant (qui sera chargé d’entretenir le jardin, il ne doit pas rêver, tout de même) et il pourra entrer dans le garage grâce à mes serrures électroniques sans que je m’emmerde, voire à l’entrée si je finis par ajouter une cloison vers le reste de la maison.

 


Une autre piste que j’ai bien explorée est la transformation de l’actuelle buanderie (et putative ultérieure suite pour invités) en un vrai espace pour le linge. La petite pièce à côté contiendrait la réserve de draps (et de Sciences et Avenir…) et les armoires seraient remplacées par des espaces de travail pour la personne en charge du linge. J’ai trouvé une meilleure idée et je ne vois pas pourquoi je cantonnerai la femme de ménage dans une sombre dépendance…

 

Et la véranda dans tout ça ?

 Il faut toujours finir les billets par une note positive.

A l’heure où je parle, mes pensées ne sont pas matures mais j’imagine que je pourrais la refaire entièrement, plus grande, avec un espace pour manger et une cuisine (avec barbecue, plancha, évier… et le fameux congélateur plus un frigo pour les bières et l’eau pour le Ricard). Les cloisons, côté sud, seraient largement coulissante pour permettre une ouverture quasiment totale. Seule la partie avec le salon serait abrité de la pluie quand tout est ouvert.