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01 avril 2021

J'ai regardé House of Cards


« House of Cards se déroule à Washington DC et s'articule autour d'un couple, les Underwood. Francis Joseph Underwood, dit Frank Underwood, (Kevin Spacey), membre du Parti démocrate, est le coordinateur de la majorité parlementaire au Congrès des États-Unis et le représentant du 5e district de Caroline du Sud. Son épouse, Claire Underwood (Robin Wright), tout aussi ambitieuse, assure la direction et le développement d'une ONG environnementale. Tout au long de la série, les Underwood manipuleront voire détruiront des personnes pour leurs propres fins. »

 

C’est une des meilleures séries que j’ai vue depuis que je suis abonné à Netflix (et la meilleure série « longue », c’est-à-dire, de plusieurs dizaines d’épisodes) ce qui ne m’empêchera pas de signaler d’emblée un aspect négatif prouver mon objectivité ou ma connerie : il y a quelques longueurs et je vous la conseille si vous avez des problèmes de sommeil. C’est un peu le problème de ces séries par rapport à des films où on n’a pas cinq minutes à perdre… D’ailleurs, j’ai voulu regarder le 4ème d’épisode d’Homeland pendant ma pause déjeuner : heureusement que j’avais mis le réveil pour ne pas louper ma réunion de 14 heures.

Pendant que j’y suis, je n’aime pas la lumière trop artificielle de ces séries et, d’une manière générale, « l’image », défaut que l’on retrouve dans toutes les séries que je regarde depuis trente ou quarante ans, sauf les séries policières. Le maquillage prend en conséquence une telle importance qu’on ne voit que ça… En outre, dans House of Cards (qui ne veut pas dire housse de couette), les sous-vêtements des gonzesses sont toujours noirs (et, au stade où je suis, je ne peux constater que la même chose dans Homeland). Il faudrait donc que les « accessoiristes » de ces machins changent leurs habitudes !

Par contre, les scénaristes peuvent rester !

 

House of Cards vous tient en haleine du début à la fin avec des combines politiques (entre les élus, avec les journalistes du genre : « je te donne une info et tu diffuses un fake pour faire pression » ou « tu votes pour moi au congrès et je te débloque le budget pour ta centrale nucléaire qui apportera des milliers d’emplois dans ta circonscription).

Au début, on rigole bien et on se fout de la gueule des Américains en se disant que leur système politique est vraiment pourri puis on finit par se rendre compte que cela pourrait être pareil chez nous. D’ailleurs, depuis que j’ai Netflix, j’ai aussi regardé Borgen et The Crown qui évoquent également la politique de deux pays : ils ont le droit à leur dose de bordel !

 

Le coupe Underwood est au centre des actions, avec le fidèle Doug, personnage clé mais absolument antipathique et avec une sale gueule. Il me rappelle une caricature de Frankenstein par Gotlib, c’est vous dire. Il est le maître des basses œuvres de Francis qui pourtant est lui-même un beau salopard, tout comme sa grosse mais on ne le découvre que plus tard. D’ailleurs, sous cet angle, tous les personnages sont haïssables ce qui fait qu’on finit par se prendre d’affection pour notre couple, en espérant qu’ils trouveront une nouvelle saloperie pour triompher. Francis fait des apartés avec le public (c’est nous !) pour expliquer certains volets de sa stratégie, c’est le bonheur. On se retrouve complices…


Il ne faut pas la louper ! La première saison est sans doute un peu chiante, notamment à cause de la lourdeur de Doug mais aussi d’un autre chauve et, somme toute, de Rachel (paradoxalement par rapport aux lenteurs dont je parlais, le début est peut-être trop rapide pour que l’on puisse tout assimiler). Le début de la dernière saison peut-être évité (et le dernier épisode). Si tu suis la presse, tu auras vu que l’acteur principal a été pris dans une de ces affaires de cul à mode (genre : fais-moi une pipe et je te donne un rôle dans ma série) qui nous gonfle tant depuis des années (après tout, c’est la gonzesse qui fait quelque chose de dégueulasse pour avoir du job, je sais c’est immoral, mais les bienpensants vont nous expliquer que les salauds ne devraient pas en abuser ! Tu parles ! Il y a un tas de starlette qui sont prêtes à sucer, toutes aussi belles que les autres… On ne va pas les départager par un tirage au sort, non plus). Je m’égare mais on aurait imaginé une autre fin.

 

Je vois par exemple Claire accéder à la présidence (ce qu’elle fait réellement mais seules importent les circonstances) tout en ayant Francis manipulant les milieux économiques et financiers pour gagner un tas de pognon.

Au moins quelque chose de moral, quoi !

 

8 commentaires:

  1. Oui bon d'accord mais Borgen alors ?

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    1. J’en ai déjà parlé il me semble (sinon je vais le faire). Mais l’écrive n’est pas facile.

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    2. Ah, Claire ! C'est ici que ça se passe. En fait, je m'étais limité à la première saison pour mon billet. Il faudrait que je refasse le point sur la totalité.

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  2. Il faudrait peut-être que je ressaie Borgen, abandonnée il y a quelques mois, après un ou deux épisodes seulement…

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    1. En fait, c'est tout simple : la politique m'emmerde autant qu'elle vous passionne, d'où mon désintérêt pour cette série.

      Sans parler du conformisme "socialisant" scandinave par là-dessus…

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