21 juillet 2020

Vu de ma fenêtre


J’habite un quartier vieux qui date d’une soixantaine d’années. L’impasse a cinq maisons de chaque côté ce qui fait un total de dix vu qu’il y a deux côtés. Parmi les « primo-occupants », trois sont encore en vie et ont toujours leurs maisons mais n’habitent plus là (deux placées pour dégénérescences diverses plus ma mère, par raison). Toutes les autres maisons ont été vendues, dont une a un couple avec de jeunes enfants. Parmi les six autres, deux ont des acheteurs morts depuis et ont été revendues dont une à un couple de soixantenaires qui rénove la maison pour un de leurs enfants qui n’a visiblement pas envie d’habiter là et je le comprends. Une des maisons a été entièrement rénovée et transformée en appartements (elle appartenait à un menuisier qui avait son magasin et son atelier en bas ; de fait la maison était très grande). Une est habitée par une famille avec des grands enfants, une par des gens de plus de 80 ans, deux par des couples de 70 ans…

Les deux maisons en face de la fenêtre de la pièce où je bosse ne sont plus occupées (ce sont celles des deux « dégénérées »). Le jardin de l’une, celle dont le fils est évêque (véridique, évidemment), est un peu à l’abandon. Je pense qu’une entreprise vient deux ou trois fois par an. L’autre a son jardin entretenu par le genre de propriétaire qui y tient un potager. Hier, il m’a offert trois courgettes. Celle à sa droite est occupée par un des deux couples dont je parlais, tout comme celle d’en face (à côté de celle de ma mère, donc). Les deux hommes cultivent également des potagers, vaguement aidés par leurs épouses.

Ce qui me fait rigoler est que dès que je vois quelque chose, je le raconte à ma mère. Par exemple, des cinq maisons dont la façade donne sur l’impasse, quatre ont reçu des poubelles neuves, quatre jours consécutifs. Elle vient de me répondre que je ferai une bonne concierge ! Elle n’a pas tort…

La fenêtre en question est celle de la pièce qui est ma chambre depuis 54 ans quand je suis à Loudéac. C’est la plus grande de la maison (on la partageait avec mon frère) et elle a toujours le bureau où je faisais (nous faisions…) nos devoirs. Elle est plein sud ou presque. Et ce bureau est à côté de la fenêtre.

Mercredi, j’ai acheté un fauteuil de bureau à roulette ! Il me suffit d’un mouvement de jambe pour regarder par la fenêtre… Et comme je passe des heures au téléphone, je passe une partie de mes journées à regarder ce qui se passe dans la ruelle.

Confidence pour confidence, ce nouveau fauteuil est en simili cuire contrairement à ceux que j’utilisais auparavant. Comme tous les télétravailleurs, j’allume mes outils de travail (ou de blogage, pour les week-ends) dès le réveil. Je prends mon petit déjeuner ensuite et je commence immédiatement à travailler. C’est dans la matinée, quand j’ai fini toutes les corvées, que je vais faire ma toilette… Et dès que j’ai fini cette dernière, je retourne à mon bureau pour regarder les mails au cas où il y aurait une urgence. Et je n’ai plus besoin de me lever avant d’aller préparer le repas.

Je passe donc une partie de mes matinées à poil à regarder par cette fenêtre.

Ne le dites pas aux voisins d’autant qu’il m’arrive assez souvent de papoter avec eux… par cette fenêtre.

20 juillet 2020

Des poubelles (et des consignes...) neuves !

Passation de pouvoir

Ah ben on a reçu les nouvelles poubelles. Une jaune, une marron. Elles sont deux fois plus petites que les précédentes et seront ramassées deux fois moins souvent. Ces andouilles n’ont pas pensé aux types non motorisés ne pouvant pas aller à la déchetterie pour virer les gros cartons et les machins comme ça. Il va falloir tasser.

Les explications sont très claires et je n’ai enfin absolument pas compris le principe du recyclage. Les trucs en verre sont à déposer dans des containers spéciaux (qu’on n’a pas ce qui, au fond, est un peu dommage). Les déchets compostables (épluchures, restes, marc de café, coquilles d’œufs et essuie tout) doivent aller dans le compost, dans le jardin. Ca va faire plaisir aux gens qui n’ont pas de jardin (où aux imbéciles comme moi qui ne compostent rien mais si je travaille dans une filiale d’une filiale de La Poste, ou, surtout, n’utilisent pas le compost vu qu’ils ne jardinent pas).

C’est après que ça se complique. Dans les poubelles jaunes où je ne mettais que les trucs en carton et les récipients et plastique, il faudra que je les accompagne des emballages métalliques, de tous les emballages en plastique, des sacs, filmes et tubes en plastiques souples de même que les couvercles des trucs en métal.

Pour la bouteille de whisky, je ne sais pas s’il faut enlever le machin en métal qui tient le bouchon qu’on visse.

Il reste la poubelle normale dite « des ordures ménagères ». Apparemment, il ne faut rien mettre dedans ou presque sauf si on ne sait pas où mettre des trucs. Ils préconisent par exemple d’y mettre le papier toilette. Pour ma part, j’ai une fâcheuse tendance à le mettre dans les chiottes. Ils disent qu’il faut y mettre aussi les essuie-tout mais qu’il faut mettre les essuie-tout dans le compost. Les consignes sont les consignes. Par exemple, les restes alimentaires se mettent dans les ordures ménagères et les restes des repas dans le compost ! Je n’intente rien.

Il va se poser un problème d’organisation dans les maisons qui ne sont pas de plain-pied, comme la nôtre (j’entends par là, les maisons où ma cuisine n’est pas juste à côté du garage où sont stockées les poubelles).

Sérieusement, pour ce qui me concerne, ce n’était pas ma maison donc je faisais un peu n’importe quoi (pas trop, hein ! Les cartons et les emballages en plastique propres, dans la jaune, les épluchures et le café dans le compost, le verre, dans un truc dédié… et tout le reste dans les ordures ménagères). Avec le télétravail qui va sans doute s’accroître dans les prochains mois, je me suis senti obligé de lire la notice (avant je m’en foutais réellement, je faisais largement moins « d’infractions » qu’un type qui est à la maison en permanence.

C’est donc la première fois que je lis la notice et avec la nouvelle organisation, les déchets à recycler deviennent plus nombreux que les déchets ménagers. Avant, la poubelle marron était à côté de la cuisine, dehors, en plein nord ce qui évite de puer quand on y met du poisson ou des épluchures de crustacés (ce qui ne semble pas préoccuper les gens des ordures en Centre-Bretagne). La poubelle jaune était dans le garage et nous y apportions les cartons en sortant ce qui était bien pratique.

Il va falloir trouver une autre organisation dans l’arrière-cuisine. Je vais convoquer le conseil de famille.

16 juillet 2020

Vive le télétravail durable !


Épinglé sur banque image production écrit cp-ce1Mon installation pour le télétravail se poursuit par petites touches. C’est plus long que je ne le pensais mais, en fin de compte, tout est normal. Dans le blog politique, je compte les jours mais c’est plus pour me foutre de la gueule des fanatiques du jour d’après que par réel intérêt : ce qui compte, pour mon télétravail, c’est mon jour d’après à moi et cela n’a d’ailleurs rien à faire sur le blog politique.

Alors, parlons de moi. Si vous être sages, je mettrai une photo de moi pour illustrer ce billet. J’ai déjà raconté que je suis en télétravail jusqu’au 21 septembre. Il était prévu que ma boîte déménage en juin mais les travaux n’ont pas pu être faits dans nos nouveaux locaux à cause de la crise sanitaire.

En fin de semaine dernière, on a reçu une invitation pour une formation d’une heure et demie sur le télétravail (en visioconférence). Je me suis donc posé une double question : pourquoi au bout de quatre mois et pourquoi en plein juillet alors qu’un bon tiers des troupes est en congés ? Je me suis donc inscrit pour avoir des réponses à ces questions mais aussi pour savoir ce qu’on pouvait bien nous dire.

La formation était peu intéressante, elle était plus orientée sur la santé et la psychologie, le droit à la  déconnexion, les techniques de concentration, l’art de ne pas répondre aux mails ou au téléphone même pendant les heures de bureau,… Ca m’a amusé vu que j’ai été confiné chez moi (de l’annonce de Macron à la réouverture des bistros) pendant une dizaine de semaines et je pense que la psychologie du confiné, notamment au début, est plus difficile à gérer que celle du télétravailleur ! Tant pis…

En début de séance, notre Directrice des Ressources Humaines a fait un rapide speech qui m’a laissé entendre que nous pourrions faire du télétravail très souvent à partir du 21 septembre… Ce qui me va très bien.

Hier, j’avais profité des soldes pour acheter un fauteuil de bureau. Il faut dire que j’avais cassé deux chaises au cours des cinq ou six semaines que j’ai passées en Bretagne : les chaises que les parents avaient achetées quand on était mômes ne supportaient mon changement de carrure… D’ailleurs, au cours des trente dernières années, on a du changer deux fois les chaises de la cuisine, celles de bureaux ne servaient plus avant le télétravail !

Voila une publication que j’ai faite dans Facebook, ce matin : « Hier, j’ai donc acheté un fauteuil en simili cuir et c’est très bien. Attention, cette publication est à moitié pornographique. Ce matin, je me lève, je déjeune et relève mes mails puis je vais faire ma toilette. Comme je suis sorti du bain après 9h30, il était temps que je vérifie à nouveau mais mails ce que j’ai fait en sortant du bain. J’ai commencé à travailler, j’ai été appelé par un commercial, des ouvriers de la commune sont passés (sans doute pour les poubelles) mais ils ont vu que j’étais en ligne et m’ont fait un grand signe pour dire qu’ils passeraient plus tard.
Ensuite, j’avais une réunion téléphonique avec mon N+1 et ma N+2.
Je viens de me rendre compte que je bossais entièrement à poil depuis deux heures (le tout en discutant avec des gens). Vive le simili-cuir, les chaises en toile ne le permettaient pas ! »

Quand je disais que je m’installais pour le télétravail…

Parmi les acquisitions de ces cinq ou six semaines, il y a un casque pour les audios (il est très bien mais parfois il déconne) et un « répétiteur wifi » qui me permet d’avoir une connexion dans toute la maison. J’ai également acheté une tablette avec un clavier, la moins cher du marché vu que je ne comptais pas en avoir un grand usage. C’était simplement un truc de facilité (la maison est grande, j’aurais pu la laisser dans un coin pour faire des visios, des mails ou des billets de blogs sans avoir à prendre un portable). Elle n’aura aucun usage : le clavier est en Qwerty et n’a pas les majuscules accentuées. Avant le confinement, j’avais déjà acheté un écran 29 pouces (il ne restait plus de 27 dans le commerce) pour y connecter le PC portable du bureau.

Il ne me reste plus qu’à aménager le bureau pour prendre en compte le bordel courant et les câbles qui vont avec. Ne boudons pas notre plaisir : deux PC portables, un écran 29 pouces, un casque avec un câble, des câbles pour charger deux téléphones (un pro et un perso), une tablette inutile, un clavier de tablette encore plus inutile, deux batteries se secours pour portable, celle du vélo… Tous les connecteurs étant différents, j’ai un peu de mal à me retrouver… Tiens ! Ce n’est pas le même chargeur pour la tablette que pour son clavier alors qu’ils sont vendus ensemble.

Joli programme pour ce week-end en plus du jardin…

Sinon, j’ai aussi dit dans Facebook : « Je viens de laisser Enedis changer de compteur et mettre un Linky. Je n'ai pas manifesté. Je n'ai pas fait de grève de la faim. Je n'ai pas saisi la justice. Je suis un collabo. »

08 juillet 2020

Le secret des pommes de terre au beurre et des billets de blog


Avec le confinement, ayant du temps, j’ai essayé de relancer ce blog bistro mais l’échec fut là. Cela n’était pas la première fois et ne sera pas la dernière, vu que je vais retenter mais sans parler de bistro. Je vais parler de rien sauf au cours de cette introduction pompeuse (tant pis si ça donne envie à certaines), introduction pompeuse qui durera jusqu’à la fin du billet, je n’ai pas que ça à foutre, non plus. En quinze ans de blog, j’ai appris une chose : de toute manière, les andouilles ne lisent pas jusqu’à la fin, il faut tout dire dans le début. J’ai donc décidé de faire un début très long.

Figurez-vous que je suis en train de manger un reste de rôti de porc avec de la mayonnaise toute faite par Monsieur Amora. Il est évident que la mayonnaise faite maison est largement meilleure mais il faut absolument la refuser quand il s’agit d’accompagner un plat qui se suffit en lui-même. Vous mangez un rôti de porc froid, en principe, il est bon. Ce n’est pas la peine d’avoir une mayonnaise exceptionnelle ! C’est un peu comme avec les fruits de mer : les gens qui mangent des fruits de mer avec de la mayonnaise faite maison sont des gens qui n’aiment pas les fruits de mer : ils préfèrent les masquer avec de la bonne mayonnaise pour le plaisir de dire que c’est quand même meilleur avec une mayonnaise maison. Réservez votre mayonnaise maison à des plats qui sont là pour sublimer la mayonnaise comme les œufs mayonnaise, le thon mayonnaise voire la mayonnaise à la mayonnaise.

Toujours est-il qu’un vieux con dans les commentaires de mon avant dernier blog politique me disait que je n’étais pas un bon blogueur vu que je refusais de traiter certains sujets (ce qui est faux mais je ne peux pas tout traiter ! Je veux bien de parler de la guerre au proche orient si mon billet de blog pouvait la faire cesser mais j’ai arrêté d’y croire). J’en ai fait un autre billet sur le blog politique mais il ne l’a pas lu, vu qu’il a commenté le précédent en disant que je ne tenais pas un blog vu que je n’y connaissais rien.

Loin de moi de vouloir me justifier. A la limite, si j’avais une justification à produire c’est la présence de reste de rôti de porc chez moi alors que j’ai la réputation d’être assez viandard. C’est assez volontaire. Hier, j’ai emprunté la voiture d’un pote et j’en ai profité pour faire des courses. J’ai donc acheté un rôti d’un kilo trois car je n’avais aucun risque de remplir les sacoches à vélo en me disant que j’allais faire trois repas avec.

Le rôti était excellent. J’avais fait revenir des oignons dans du beurre dans une grande poêle puis j’ai ajouté le rôti à dorer avec un tas d’épices. J’ai ajouté quinze centilitres de vin blanc et j’ai laissé une dizaine de minutes. J’ai alors tout mis dans le four et laissé une heure.

Pour continuer, ça me fait penser qu’il faut encore que je redéfinisse pour le vieux con ce qu’est un blog : c’est un espace ou le taulier dit ce qu’il veut et il doit se foutre totalement du nombre de lecteurs, tant il y a d’abrutis à bavasser dans les réseaux sociaux. Ca me fait penser à une anecdote. Hier, j’étais au bistro, en terrasse, quand j’entends un type à côté de moi dire : ma tante fait les meilleures pommes de terre au beurre du monde. Ah mais quel con ! Cela étant, je ne sais pas comment mes tantes font des pommes de terre au beurre. Celles de ma mère sont parfaites mais je le dis tout sec : les miennes sont sublimes. On notera en tout premier lieu qu’il est impossible de manger des bonnes pommes de terre au beurre au restaurant.

Je vais vous donner le secret pour réussir des pommes de terre au beurre. Il repose sur le diamètre de la casserole, de la cocotte, de la sauteuse que vous allez utiliser. Peu importe le matériau à la base du récipient : ce n’est pas lui que vous mangez. Prenez un truc pas trop chiant à nettoyer et qui n’attache pas trop. Le seul critère est le diamètre. C’est le secret. Et le beurre, évidemment, mais, à la limite, il faudrait que j’essaie avec de l’huile. Il faut, à la cuisson, que pas plus d’un quart de vos patates ne touche le fond de la marmite. Vous commencez à feu relativement vif car c’est moins chiant, vous mélangez souvent pour éviter que ça brûle et pour bien répartir les dorures sur toutes les pommes de terre. Au bout d’une quinzaine de minutes, vous réduisez le feu, vous couvrez et vous continuez à remuer de temps en temps pour éviter que ça brule. Quand la température a baissé, vous pouvez aller au bistro une bonne demi-heure voire une heure. Les pommes de terre finiront de cuire, toute imbibées de beurre mais peu en contact avec le fond.

Je répète : le critère est la hauteur pour que toutes les patates ne touchent pas le sol et puissent cuire dans le beurre environnant en hauteur.

Voila un vrai billet de blog : le taulier raconte ce qu’il veut. Il prendra soin de faire un joli titre comme « la vraie recette des billets de blog et des pommes de terre au beurre » qu’il ne faudra d’ailleurs pas confondre avec les pommes de terre sautées mais si la marge est réduite.

Ainsi va la vie et le blogage. Ce midi, j’avais accompagné mon rôti de porc avec une poêlée de pommes de terres et de champignons (la recette de la poêlée est similaires à celle des pommes de terre au beurre : une fois que les pommes de terre sont un peu dorée, vous ajoutez les champignons, vous réduisez le feu et vous allez au bistro).

Demain midi, je vais me cuisiner le reste de rôti de porc : je vais faire comme une espèce de risotto aux courgettes et oignon puis ajouter le rôti avant de commencer à mettre le bouillon.

Ca pourrait faire l’objet d’un billet dans mon blog politique.

26 mai 2020

La mort des discothèques, et alors ?

Les boîtes de nuit vont crever. Arrêtons de faire croire que c'est à cause du virus. La perte de vitesse date depuis très longtemps et les boîtes ne sont plus à la mode.
Je vais donner mon avis personnel.
1. Quand il faut faire une heure de queue pour payer son entrée, ça dissuade, non pas sur place, mais sur la décision d'y aller. "Putain, je ne vais pas me faire chier".
2. La musique est de plus en plus de la merde. Dans le temps, le DJ ne se prenait pas pour un créateur de musique.
3. Les boîtes de nuit, dans les milieux ruraux, sont trop éloignés des centre villes. Comment y aller quand on a bu avant ? Les navettes sont chiantes. (Je ne préconise pas de permettre de conduire bourré mais de mettre des boîtes en zone urbaine ou proche périphérie, à moins d'un kilomètre ou deux des lieux de vie. A Loudéac, des coins comme l'ancien Leclerc seraient parfaits).
4. Ma dernière visite en boîte n'est pas récente mais les tarifs étaient prohibitifs. A l'époque, le demi dans un bistro était à 12 ou 13 francs et la pisse d'âne (Heineken) des boîtes à 35. Ca doit nous faire un demi à 8 ou 9 euros maintenant. L'essence même de la clientèle des boîtes étant des gens qui veulent finir une soirée et s'achever, une entrée payant suivie de consommations à plus de 10 euros pour les cocktails n'est pas sérieux. Les patrons de ces trucs peuvent crever la bouche ouverte. Et ils le font.
5. La loi contre le tabac dans ce type d'endroit a été une catastrophe ce qui ne m'empêche pas d'être pour. Mais quel intérêt d'aller en boîte si on ne peut pas fumer une cigarette certes illégale mais améliorée de produits divers.
Donc, pour faire la fête, autant rester à la maison !
Je me fous des boîtes de nuit mais pour conserver notre esprit de fête improvisée mais néanmoins collective, il y a d'autres solutions.

1. Je le disais : mettre des endroits festifs moins loin du centre ville.
2. Arrêter les heures de fermeture imposées par la préfecture s'il n'y a pas de gêne significatives et irraisonnée des voisins. Tiens ! La gare de Loudéac pourrait être utilement reconvertie.
3. Arrêter de faire payer des entrées quand les consommations ne sont pas à un tarif normal.Que les patrons se débrouillent ! Un entrée à 20 euros devrait permettre de boire 10 demis sans dépenser plus de 10 euros en plus.
4. Arrêter la musique de merde remixée qui va plaire à certains mais faire fuir une certaine partie de la clientèle, celle qui ne vient pas pour se défoncer sur la musique mais se bourrer la gueule et rigoler avec les copains. Comme il y a trente ans.
Bref, favorisons les bars de nuit avec un espace pour danser.

Mon poulet au curry et aux oignons et aux champignon et au riz et à la crème fraiche


J’avais voulu faire un risotto mais j’ai oublié de mettre le riz avant d’ajouter le bouillon.

Petit 1 : tu coupes les oignons en tous petits morceaux et tu les mets à dorer dans beaucoup de beurre (disons 40 grammes).

Décidément, je n’ai pas grand-chose à raconter sur mon blog bistro, alors j’y écris ce que je cuisine.

Petit 2 : tu ajoutes des morceaux de poulets et tu attends qu’ils dorent bien.

Il faut dire que les bistros sont fermés.

Petit 3 : tu mets alors dans la sauteuse les champignons lavés et coupés en gros morceaux.

S’ils faisaient mes recettes, dans les bistros, ils n’auraient pas besoin de fermer : les clients ne viendraient plus, sans doute.

Petit 4 : tu dilues une grosse cuillérée à soupe dans un verre d’eau et tu le jette dans la sauteuse et tu fais suivre par deux verres d’eau et une cuillérée de curry.

C’est à ce moment de la recette que je me suis rappelé qu’il fallait mettre le riz avant le bouillon pour qu’il précuise dans le beurre et devienne transparent.

Petit 5 : tu mets donc le riz. Tu attends que l’eau s’évapore en touillant régulièrement ce qui n’aide en rien l’évaporation mais facilite l’homogénéité du truc.

Petit 6 : tu vérifies quand même si le poulet est cuit dès le début de la cuisson du riz pour vérifier si tu as le temps de prendre l’apéritif.

Tiens ! J’avais aussi oublié l’apéro.

Petit 7 : si l’eau est évaporée et que le riz n’est pas cuit, tu remets de l’eau.

Et tu prends un deuxième apéro.

Petit 8 : tu fous un pot de crème fraîche. Disons 500g. On ne lésine pas.

Le gras, c’est la vie. A la limite, tous les ingrédients sont là pour égayer la crème fraîche.

Petit 9 : tu attends un peu et tu bouffes.

22 mai 2020

Ma recette de rôti de porc confit


En discutant avec l’Amiral, l’autre jour, j’ai eu l’envie de me faire un rôti de porc confit. Ca tombe bien, j’avais l’ingrédient principal… J’ai consulté plusieurs recette sur internet. La plupart nécessitaient de commencer la préparation la veille pour laisser macérer la bidoche 24 heures. Je n’allais pas pouvoir attendre. J’ai improvisé en mélangeant ces recettes et ce que j'avais en mémoire, quand je faisais souvent, il y a une quinzaine d'années.

Etape 1 : allumer le four sur 150.

Etape 2 : faire dorer le rôti dans une poêle avec du beurre à feu vif.

Etape 3 : éplucher un oignon et le couper en petits morceaux.

Etape 4 : réserver le rôti et faire fondre les oignons dans la poêle.

Etape 5 : ajouter environ deux verres de fond de veau, du poivre, quelques herbes…

Etape 6 : laisser mijoter un quart d’heure.

Etape 7 : mettre le rôti dans un plat et faire couler dessus le contenu de la poêle. Compléter avec de l’eau chaude jusqu’à presque couvrir le rôti (mais pas plus haut que la hauteur du plat, imbécile).

Etape 8 : enfourner et revenir deux heures plus tard (passer quand même réduire un peu la température au bout d'une heure si vous voulez).

Etape 9 : retourner le rôti et laisser cuire une heure (que l’on peut consacrer à cuire des pommes de terre puis à les sauter).

Etape 10 : bouffer.

10 mai 2020

Ces bistros où je n'allais pas assez souvent

Le Petit Relais à Bicêtre mais la Google Car n'est pas passée au bon moment
Belle terrasse devant...

Dans le blog politique, j’ai présenté une stratégie raisonnable pour ouvrir les bars progressivement (faire de la vente au comptoir uniquement, dans des gobelets consignés, et installer des tables sur la voie publique avec l’accord des autorités). J’ai pris pour exemple les cinq bistros que je fréquente le plus…

Par contre, je ne parle presque jamais des bistros où je ne vais qu’exceptionnellement.

A Bicêtre, il y a le Jean-Bart, le Brazza et le Petit Relais. Les deux premiers sont des bars tabac tenus par des asiatiques. Je n’y vais pas spontanément car le cadre est moche. J’ai l’impression que les « Chinois » se foutent de la clientèle (du moins de ce que de potentiels nouveaux clients aimeraient). Le Brazza a une très grande terrasse juste à côté du CHU qui mériterait un coup de ripolin et du mobilier neuf. La dernière fois où j’ai bu un verre là-bas, c’était parce que j’avais rendez-vous avec un pote pour la levée du corps du vieux Jacques au funérarium de l’hôpital.

Je vais au Jean-Bart quand je rencontre un copain sur le trottoir à côté…

J’aime beaucoup le Petit Relais, le patron est très sympa et il y a une très bonne ambiance. Je n’y vais plus depuis qu’il ferme le dimanche soir et depuis que des copains ont quitté la commune : je ne risque pas d’y croiser une tête connu. Du coup, je vois le patron dans d’autres bistros… ou dans la rue pendant le confinement (c’est la seule personne que j’ai croisée deux fois…). Une des raisons qui fait que je n’y vais plus est qu’il me faut passer devant la Comète, l’Aéro et l’Amandine. Je n’arrive jamais à finir le trajet.

Le bar de la gare, à Loudéac
A Loudéac, c’est différent car j’y ai un seul bistro attitré. Je ne vais ailleurs que quand le 1880 est fermé (hors confinement…). Depuis peu, mon bistro de remplacement est le café de la gare. Il parait absolument ringard mais il est très sympa et on y rigole bien. Je l’ai découvert il y a un ou deux ans seulement (alors qu’il existe depuis la nuit des temps et que je vais quand même souvent à la gare). C’était en rentrant de Paris un jour où le 1880 était fermé. Arrêt obligatoire pour quelques bières à la descente du car.

Quand « on » avait une voiture, j’allais parfois au Bistro ou à la Chope où j’aime bien les patrons mais j’y buvais évidemment peu. Je suis à peu près sûr d’y croiser des têtes connues. Je vais occasionnellement au Colibri parce qu’à certains moments c’est le seul ouverts mais je n’aime pas du tout s’il y a un peu de monde. Quand on est quatre ou cinq au comptoir, c’est bien. Et il y a le pub où je finissais quelques soirées dans le temps, après la fermeture des autres.

Le nombre de bistros dans mon quartier à Bicêtre est largement suffisant même si deux ou trois ont fermé dans un rayon de 300 mètres en vingt-cinq ans, souvent remplacés par des machins de cuisine exotique… A Loudéac, c’est dramatique, il n’y a plus que cinq bistros à moins d’un gros kilomètre… Et dans tout le patelin, c’est le bordel.

Je pense que le nombre a été divisé par quatre en trente ou quarante ans.




06 mai 2020

Militons maintenant pour se préparer à rouvrir rapidement les bistros !


Mon pote Denis pense que la pandémie va cesser rapidement car il fait confiance aux propos du Professeur Raoult (je résume : toute épidémie de ce type a une fin, le virus meurt de lui-même). Je souhaite qu’il est raison et je le crois pour une des miennes : avec la disponibilité de masques, si les gens jouent le jeu, le virus ne pourra plus se propager rapidement et va crever. Disons encore deux semaines. Après on continuera jusqu’à fin juin à porter des masques et tout cela n’aura été qu’un mauvais passage. Mais je ne suis pas dans mon blog politique et le moment n’est pas venu de faire des théories foireuses.

Nous sommes le 6 mai. Aussi bien les bistros pourront rouvrir le 25 mai (exactement deux semaines après le début du déconfinement). Il faut se battre dès aujourd’hui pour obtenir du gouvernement une décision rapide. Disons le 25, on ne va pas mettre le couteau sous la gorge non plus. Le temps de passer les commandes et deux ou trois jours après, on ouvre ! Si on ne se prépare pas à cette ouverture rapide, le gouvernement va tergiverser et on perdra encore un mois. Les grands groupes qui négocient se foutent, à ce stade, du mois de juin : ils veulent sauver juillet et août et toucher des aides. Les petits bistros et restaurants vivent mieux en juin que pendant l’été où les clients sont partis… En ce début d’été, les gens traînent en terrasse. Avec un peu de bol, on pourrait même sauver la fête de la musique.

Ma démonstration tient sur une hypothèse qui ne pourra pas être vérifiée avant et rien n’est gagné, mais ça serait dommage de louper le coche, non ?

On aura des indicateurs avant si le nombre d’hospitalisations chute vraiment. Deux semaines correspondent au délai d’incubation. S’il n’y a plus de nouveau cas à l’issue, cela veut dire que la stratégie de déconfinement a réussi : on se promène avec des masques, point barre et le virus disparait.

Si, à l’issue de quelques semaines, le virus reprend sa folie, on reconfine partiellement et on referme les bistros. Mais si le virus a disparu, on peut ôter le masque dans les lieux de loisir où l’usage de la bouche est nécessaire pour autre chose que parler et le garder ailleurs, tout comme les gestes barrière et le télétravail...

Il faut d’ores et déjà mettre la pression sur le gouvernement et les représentants de la profession. Ne perdons pas un mois supplémentaires.

Et je ne devrais pas parler de pression, ça me met le bourdon.

05 mai 2020

Rôti de veau : séparons l'ail de la viande !


Le veau est évidemment une excellente viande et si on ne les mangeait pas, on finirait par leur couper les couilles pour en faire de bœufs. Je dis ça parce que je suis lu par militant végan dans Facebook. Néanmoins, un célibataire a peu l’occasion d’en préparer mais je me rappelle de ceux cuisinés par ma mère, dans le temps, avec ses deux recettes fétiches : cuits dans du lait avec beaucoup d’oignons dans une grande casserole ou à la cocotte avec des pommes de terre et de l’ail.

J’ai choisi une autre recette pour le mien, à midi. Je n’ai pas mis d’ail, par exemple, car l’ail fait perdre le goût « brut » de la viande. C’est un peu comme un pot-au-feu, je ne prends jamais de moutarde avec.

J’ai donc préchauffé mon four à 180 degrés. J’ai mis mon rôti dans un plat avec un tout petit peu d’eau, j’ai mis du beurre sur le dessus. Je l’ai mis au four 40 minutes (600 grammes) et je l’ai retourné à mi-cuisson.

Comme légumes, j’avais un plat préparé (un gratin de pommes de terre façons sarladaise) que j’ai réchauffé dans le même four. Il y avait de l’ail.

Je préconise.