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10 octobre 2014

T'es au courant pour la photo ?

Hé ! T'as vu la photo. Il y a un type sur une chaise et une gonzesse qui le prend en photo. La séance a duré assez longtemps (un collègue m'a signalé cela et j'ai eu le temps de descendre pour prendre une photo).

Derrière le type, à une trentaine de mètres, il y a une tour dont la rénovation vient d'être achevée. Les salariés ont commencé à y travailler en début de mois, il me semble. C'est le nouveau siège d'ERDF France (c'est Google qui me le confirme, il me semblait avoir eu des écrans avec le logo de la société en passant devant l'entrée principale).

Je suppose que le monsieur est le bigboss ou le responsable de la tour. S'il est monté sur une chaise, c'est probablement pour donner de la perspective mais aussi parce qu'il y a des travaux entre la tour et lui : Defacto réaménage les sous-sols. J'avais parlé de ces sous-sols glauques, dans un billet. Ils ne seront plus glauques.

Vous ne savez pas ce qu'est Defacto ? Je peux rendre service. C'est l'établissement public qui exploite le quartier. Auparavant, c'est l'EPAD qui faisait le job mais tous ces machins ont été réorganisés lors de la précédente législature. L'EPAD a fusionné avec le machin équivalent voisin (qui couvrait, en gros, le prolongement de la Défense à Nanterre, prolongeant "l'axe historique" formé par les Champs Elysées, l'Avenue de la Grande Armée et La Défense jusqu'à la grande arche). Le nouveau machin, l'EPADESA, se concentre sur l'aménagement, confiant à Defacto.

A ce point, j'imagine que Didier Goux se dit : "allons bon ! Le gros a encore le nez dans Wikipedia, il commence à me casser les couilles". Il se trompe ! Je sais tout ça (sauf le nom "axe historique" sur lequel je suis tombé en vérifiant l'acronyme EPADESA dans Wikipedia). Ce n'est pas de la culture : je lui rappelle que je m'intéresse au Grand Paris, à la réforme territoriale et à toutes ces structures gérant des machins entre les collectivités territoriales, comme les EPIC, les villes nouvelles, la Défense,...

Cela étant, ça ne me sert strictement à rien de savoir cela alors que je voudrais savoir pourquoi ce type se fait prendre en photo sur une chaise un jour de mauvais temps alors que la Défense est si triste quand il fait gris.

24 juin 2014

La salade de la Défense

Hé ! T’as vu ? C’est une photo aérienne de la Défense, vers le centre. A droite, on voit le Tourbillon, le bistro où j’ai mes habitudes mais dont je parle assez peu. Je n’ai pas pu y aller, ce midi, on avait un pot de départ en retraite d’un collègue, dans une autre tour que la nôtre, ce qui m’a amené à traverser le square des Corolles et l’espèce de machin avec des
arbres, un peu au sud, au milieu de la photo. C’est sympa, quand il y a du soleil. Des gens jouent à la pétanque et tout ça.

Il y a aussi des bancs. Des types s’y assoient ce qui est bien naturel, ils ont été conçus pour.

Il y en a qui mange des sandwiches, ce que je veux bien concevoir même s’ils seraient sûrement mieux accoudés à un comptoir. Mais il y en a qui mangent des salades avec des couverts. Je trouve ça éminemment grotesque d’autant qu’il s’agit de salades achetées dans un commerce. Je veux bien que des gens se préparent des salades à la maison parce que cela coûte moins cher et qu’ils la mangent au bureau. Mais qu’ils aillent acheter une salade dans un récipient en plastique avec des couverts du même métal pour les manger assis devant tout le monde sur des bancs sur l’esplanade de la Défense, non !

Je me demande si je ne deviens pas de plus en plus réac, moi ?

Venons-en au reste. D’abominables clowns viennent avec des gobelets de café en plastique ou en carton de petite taille. Je ne vois pas, non plus, l’intérêt de prendre un café à la machine où à la boutique spécialisée qui se trouve à une petite centaine de mètres, non ! Le café refroidit vite dans un gobelet. Le boire dehors n’a strictement aucun charme.

C’est bien un truc de peine-à-jouir. Se promener en buvant un café…

19 décembre 2012

Dans les sous-sols de la Défense [les photos !]

Hier, je vous parlais de cette ville souterraine, inconnue du public, sous l'esplanade de la Défense, avec ses petites rues qui permettent de livrer les tours. Ce matin, je suis passé prendre quelques photos. Je n'arrête pas de gueuler après les gens qui prennent des photos en surface, oubliant que les tours sont là pour des gens qui bossent... Ils se prennent pour des artistes...

Au cours de ma promenade, j'ai rencontré un camion de la poste (photo), des cuisiniers d'une cantine d'une tour qui fumaient, ...

Voila les photos. Je ne suis pas un artiste. La mise au point avec l'iPhone est impossible à cause des puissants néons qui font des tâches lumineuses.







18 décembre 2012

Dans les sous-sol de la Défense





J’avais oublié les caves de la Défense. Figurez-vous que je voulais aller chez le coiffeur. La sortie de la Tour était fermée (les portes coulissantes étant HS). Le gardien m’a donc invité à passer par le deuxième sous-sol. Le gardien du « -2 » m’indique la sortie. La sortie que je prenais occasionnellement il y a deux ans était condamnée à cause de la construction de la nouvelle tour (Carpe Diem, juste à côté de chez nous).

Je retourne voir le gardien et nous papotons, il m’explique qu’effectivement des travaux sont en cours pour donner accès à la galerie marchande de la tour Carpe Diem.

Tiens ! Je pique l’illustration à Wikipedia, au dessus, là !. Flèche rouge : cette tour. Flèche verte : la nôtre. Flèche bleue : la tour de mon billet d’hier. Flèche jaune : l’entrée de notre tour. Sur la Dernière photo, prise à partir du parvis, on voit au bout de la flèche verte notre tour. La nouvelle sera quelque part au bout de la flèche rouge.

La deuxième photo, juste à côté, là,  est l’entrée de notre tour (telle qu’elle était avant la construction de la tour Carpe Diem, c’est actuellement en travaux pour finaliser la partie de l’esplanade entre les deux tours. Pour la première fois dans l’histoire de mes blogs, il y a une flèche blanche.

Le gardien est sorti avec moi pour me montrer une autre porte. Nous étions donc sur le trottoir d’une rue deux étages au dessous. Voir la vue aérienne empruntée à Google Map mais qui date d’au moins trois ou quatre ans puisque le bâtiment qui était avant la tour Carpe Diem est toujours là. Flèche mauve. Flèche rouge : le toit de notre tour.

L’autre porte que me montrait le gardien est en face du point orange. J’aurais du prendre un escalier qui m’aurait fait sortir dans ce coin que je pense connaître puisque c’est l’escalier que je prenais quand je venais en voiture et me garais dans le parking encore plus bas.

J’y fonce. Un ouvrier était en train de condamner la sortie à cause de travaux… C’était donc ma deuxième sortie fermée. J’ai poursuivi un peu et suis tombé sur un panneau « neuf » qui signalait une autre sortie, vers le point vert.

Dans cette photo aérienne, j’ai ajouté un trait bleu. Il représente une impasse qui mène à notre tour et qui débouche sur « l’entrepont Corolle » qui est une rue indiquée sur la photo. En fait, sur la photo, on voir des espèces de rues elles sont au niveau du deuxième sous-sol. Si vous regardez bien la carte, il y a un tas de rue, en dessous. Le public, s’il a déjà été en sous-sol, ne connaît que les accès aux parkings mais c’est tout un ensemble de rues qui existent, où l’on croise essentiellement des ouvriers mais aussi des livreurs et un tas de gens qui travaillent.

Je vais vous offrir gracieusement un plan où l’on retrouve « l’entrepont Corolle ». Les chemins d’accès spécifiques aux tours ne sont pas mentionnés, de même que tous les petits parkings utilisés par les gens qui bossent dans ces sous-sols.

C’est un peu glauque.

Je m’étais déjà aventuré une fois là-dedans, il y a trois ans, mais avec un collègue (alors qu’il y avait un déluge, on cherchait un raccourci pour arriver au métro, station « Esplanade »).

Pas tout seul…

Du coup, j'avais peur de perdre mon chemin pour  rentrer, j'ai zappé le coiffeur.


20 juillet 2010

Touristes à la Défense

Ma rage d’hier contre les vacances des autres a fait tâche d’huile solaire dans la réacosphère que nous pouvons saluer. Didier Goux en personne se lâche contre les touristes, ces malfaisants que nous devions conchier à longueur de journée.

Prenons un exemple. Je travaille à la Défense, ce glorieux quartier d’affaires de la Région Parisienne. C’est joli si on aime le métal, le béton et le verre. Sauf les vieilles tours. C’est même parfois très joli quand il fait un beau ciel bleu avec quelques gros nuages blancs. Les tours se reflètent entre elles, reflètent les nuages blancs et tout ce qu’il y a à refléter. Par exemple, parfois, des avions de ligne passent relativement bas (je suppose qu’un couloir aérien de Roissy passe au dessus de la Défense).

C’est très joli. Pas autant que les fesses de certaines serveuses de bistro de ma connaissance mais très joli. Enfin, pas autant que certains paysages des Cévennes ou de la Bretagne. Mais je connais des constructions humaines plus agréables à regarder.

La Défense est surtout un lieu de travail où les gens courent, sont moroses, … La Défense est jolie mais pas agréable.

Pourtant, il y a des touristes. C’est une zone touristique officielle d’ailleurs, depuis qu’on peut ouvrir les commerces le dimanche dans les zones touristiques mais je ne suis pas dans mon blog politique.

Il y a des touristes, des familles qui se promènent, regardent les tours, déambulent sans se rendre compte qu’elles gênent les mères de famille qui risquent de louper un RER et d’arriver en retard à la Crèche.

Si j’allais en vacances à New York, j’irai probablement visiter des tours. Quand on va dans ce patelin, c’est pour visiter Manhattan pas le Bronx. Figurez-vous qu’il y a des touristes qui viennent à Paris et qui vont visiter la Défense.

Remarquez ! On en croise bien parfois à Bicêtre… J’imagine quand il passe devant la Comète : « Oh ! Chéri ! Tu as vu ce magnifique bistro typiquement Parisien. Et les deux gros, au comptoir, le noir et le frisé, comme ils sont typique des gros Parisiens qui picolent au comptoir ! Et cette terrasse ! Pour un peu, on imaginerait Balmeyer et Gaël y vomir. »

A la Défense, il y a des vrais touristes. Parfois, après déjeuner, je vais faire une promenade digestive, je musarde et observe les tours. Non. « Eux » viennent réellement pour visiter.

Il y a une espèce particulière : le photographe. Généralement, il ne vient pas en famille mais tout seul. Il est souvent barbu, voire avec les cheveux longs. Il se prend pour un artiste. Il se met à quatre pates pour prendre des photos, comme si le mètre qu’il avait gagné allait changer la photo d’une tour de 160 mètres. Mais je ferais mieux de fermer ma gueule, je n’y connais rien. C’est lui l’artiste. Pardon, l’Artiste. Il a ça dans le sang. Il a une journée de congés, il fait beau, il se précipite à la Défense pour faire des photos de tours qui se mirent.

Il a un très bel appareil photo. Mais il est un peu vieux, sans doute. C’était un des premiers numériques Réflex. Il a probablement moins de mégapixel que mon iPhone mais je lui pardonne. Je n’ai rien contre les photographes, hein ! Moi, je passe mes vacances à faire des photos. Que je ne regarde jamais. Je les mets sur Internet et je fous l’URL dans le blog. Puis j’oublie.

Toujours est-il que le photographe artiste de la Défense mérite des baffes. Il considère les gens que nous sommes comme des éléments du décor, pas comme des êtres vivants. C’est d’une grossièreté abominable et j’ai parfois envie de les engueuler. Cet artiste abruti oublie que c’est notre quotidien, qu’on galère entre ces tours, qu’il pleuve ou qu’il vente. Qu’on est parfois épuisés après des journées de travail, des réunions à rallonge, des chefs qui gueulent, des clients qui braillent, des fournisseurs qui sont en retard et fournissent des explications encore plus pourries que celles que nous pourrions imaginer.

Et ce type, là, avec son appareil photo, nous vole notre décor en passant un moment de plaisir qui vire parfois à l’érection quand un 747 se mire bien dans un vitrage ad hoc.

Il y a aussi ces familles d’abrutis, avec des mômes braillards qui n’en ont strictement rien à cirer de l’architecture moderne et voudraient retourner à l’hôtel faire trempette avec les copains dans la piscine de l’hôtel, avec des adolescents boutonneux qui voudraient revenir au camping où la petite blonde, là, avec un peu d’acné, aussi, l’attend dans sa tente, derrière la caravane des parents. Et il y a les parents, qui trainent cette famille, mimant la joie à la découverte d’une nouvelle statue en tige d’aluminium qui n’était pas là la dernière fois.

Il y a les grands parents, qui se retrouvent avec la garde de bébé et qui se forcent à une promenade pour pas qu’il reste enfermé, le gamin est en sueur dans sa poussette, la grand-mère cherche de l’ombre et papy une buvette. Il faudra reprendre le métro, au retour, emmerdant tout le monde avec la poussette et le chiare chialant parce qu’il fait 40°, dans cette putain de rame.

Mais le pire n’est pas là.

Il y a aussi les bassins avec les jets d’eau. Qu’il fait bon, quand il fait chaud, de se mettre juste à côté, être vaguement éclaboussé par des goulettes fraiches alors que hier on gueulait parce qu’il y a eu une averse.

Alors les dames osent, elles enlèvent leurs pompes, retroussent leurs robes et vont marcher dans ces bassins. Alors, finalement, les parents enlèvent leurs fringues aux tous petits qui pataugent, les bien heureux ! Et les ados y foncent, tout habillés, espérant sécher avant de reprendre le RER. Un touriste s’approche, dit à sa femme de se tenir debout devant le jet d’eau pour la prendre en photo. Il est content, il aura un souvenir.

Alors moi, je passe, je vais à ma réunion dans une autre tour, transpirant dans la veste que j’ai du garder parce que je vais voir un client important.

Et les touristes sont heureux. Ils ont enfin un cadre en cravate à regarder. A photographier discrètement peut-être. Un cadre à encadrer.



Je ne peux pas les encadrer, ces touristes de la Défense.

20 avril 2009

Travaux

Cette photo ratée est néanmoins amusante. Une des deux affiches annonce la construction d'une tour de 50 étages, l'autre la plantation de quelques arbres au même endroit. Je me demande si les services préfectoraux  du 92 n'ont pas quelques problèmes de synchronisation.