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24 juin 2014

On a retrouvé notre Johnny

L’ami Ervé nous parle d’un ami à lui, « SDF », qu’il avait perdu de vue. Il lui a téléphoné ce matin. Il est dans un squat à Nevers et a besoin d’un peu aide, si vous êtes dans le coin. Lisez son billet.

Nous, c’est Johnny qu’on a perdu du vue. C’était un des deux ou trois « SDF » qui passaient leurs journées sur les marches, entre La Comète et Leclerc. J’en ai déjà parlé ici (voir le "libellé" "Johnny Le Clochard"). Il n’y en a plus qu’un, il me salue tous les matins. Plus exactement, en sortant de chez moi, je lui fais signe et il me répond : « Salut Nico ». J’ai honte, je ne connais pas son prénom.

Je mets « SDF » entre guillemets, ce n’est pas par une quelconque pudeur, c’est que j’ignore leur statut exact. Je crois que les deux « miens » ont un hébergement fixe, quelque part. Ils se contentent de passer leurs journées sur les marches. Les jours de cuite, ils engueulent les gens qui sortent de Leclerc. Parfois, on se dévoue pour les calmer. Quand il fait froid, ils viennent parfois se réchauffer au bistro. On se paie des verres, mutuellement. Au début, on les entretenait un peu mais ils ont vite appris à nous remercier : quand le RSA est versé, c’est eux qui payent !

Toujours est-il que depuis quelques mois, Johnny a disparu. Du coup, j’ai demandé à son pote son nom et son prénom et j’ai appelé un copain à la marie qui a contacté les services sociaux.

Je viens d’avoir sa réponse, à peu près au moment où Ervé rédigeait son billet.

« Il poursuit sa vie d’errance ailleurs. »

17 février 2010

Des nouvelles du petit monde de la Comète

Le gros Henri est sorti de l'hôpital. Vous vous en foutez, je ne vous avais pas dit qu'il y était rentré. Une crise d'épilepsie qu'il nous avait faite, l'andouille.

Odette, sa grosse, est contente qu'il soit sorti. Visiblement, elle a arrosé ça une bonne partie de l'après-midi.

Voilà une photo, pour illustrer ce billet. C'est Johnny le clochard. Il vient de nous expliquer qu'il n'a plus le droit de bosser à cause de son casier. Il faut dire que zigouiller les autres clodos n'est pas autorisé par la loi. Du moins, c'est une rumeur qui circule dans le quartier.





-- Post From My iPhone dont au sujet duquel j'ai nettoyé l'objectif récemment. C'est mieux non ? D'ailleurs la Comete n'est pas que magique, elle est aussi photogénique.

Tiens ! C'est la première fois que je fais un billet aussi long du bistro. Ça me donne une soif terrible.

Ah ! Grodem vient d'arriver. Tonnégrande aussi. Aie.

16 février 2010

Ben alors, @mrsclooney et @julienwallen ?

Au moment où je voulais raccompagner Polluxe (jusqu’à la porte, hein !), en fin de soirée, Johnny le clochard tentait de se lever de son fauteuil, à côté de la porte de la Comète. Johnny remplace Simon le Clochard qui nous a quittés après 70 ans d’ignobles beuveries.

Je ne peux pas dire qu’il titubait vu qu’il ne tenait pas debout. Fabien Le Serveur en extra a dit : « Ah ! Il faut ramener Johnny ! ». Djibril a confirmé : « Oui ». Le patron aussi : « Nicolas, tu peux le ramener ? ». Moi : « Oui ».

Ainsi s'est terminée la soirée d'hier qui avait été décidée jeudi. Mrs Clooney était passée en coup de vent à la Comète. Comme elle était encore en région Parisienne cette semaine, je lui avais proposé de passer hier soir, à la Comète, pour dîner. Pendant le week-end, j’avais papoté avec Polluxe et Julien (mon barman chez Pearltrees) et leur avait proposé de passer également pour que nous mangions, tous les quatre. Tous les cinq avec Tonnégrande.

Seule Polluxe était là, hier. Nous avons donc dîné en tête à tête. Tous les trois, avec Tonnégrande.

C’était bien sympathique comme toujours.

Jeudi : KdB avec Marie et Yann.
Vendredi : KdB avec Marc.
Samedi : ah ! Rien !
Dimanche : KdB avec Julien Dray.
Lundi : petit KdB avec Polluxe.

Nous allons faire une pause. Je connais par cœur la carte de la Comète…

Johnny fait 1m60 et pèse au maximum 50 kilos. Je l’ai pris sous le bras. « Aheurg, c'est gentil Nicolas de me ramener chez moi » C’est la première fois que je ramenais un clochard chez lui, sous le porche, de l’autre côté de la Nationale 7, en face de la Comète. 50 kilos à bout de bras, c’est lourd. Surtout quand il exige de porter lui-même son sac Leclerc de courses (liquides) et de tirer lui-même sa valise à roulettes.