
http://www.beerandhealth.com/
La connerie étant le seul chemin susceptible de nous faire entrevoir une parcelle de vérité, utilisons la par des moyens de communication efficaces. Le temps qu'on remplisse nos verres.
« C’est toi hips qu’as un site web ? ». Voilà comment un des illustres clients du Vincennes m’a accueilli samedi soir. Ca m’apprendra à laisser traîner les mots clés partout.
Le patron savait depuis longtemps que j’avais un blog. Il ignorait que je parlais de lui. Quand je suis arrivé, vendredi soir, il m’en a parlé : la nouvelle a fait le tour du bistro à la vitesse qu’il faut à ce bistro pour vider un fut de bière en temps normal. « Les gars ! Un blog parle de nous ».
Ce n’est pas vrai ! Je ne parle que rarement des ivrognes de Loudéac, étant plus souvent en contact avec ceux du Kremlin-Bicêtre. A propos, je devrais faire deux blogs… Tous les clients des bistros de Loudéac savent que j’habite Bicêtre. Mon anonymat ne dure qu’un temps !
Que pourrais dire sur les clients de Vincennes ? Tiens ! Samedi, Jean-Marie a tenu jusqu’à la fin, contrairement à Tophe et à Moy. Paf ! Ca t’apprendra à lire mon blog pendant des heures que tu devrais consacrer au bistro.
Ma mère est à l’hôpital, non pas pour un cancer de la prostate mais pour une bi-fracture de la malléole. Une fois n’est pas couture, je le raconte dans le blog politique, ces histoires d’hosto me mettent toujours en colère !
Me voilà dont tout seul à Loudéac… C’est triste une maison familiale quand on est tout seul. Surtout quand l’occupant principal se morfond à l’hosto ! Généralement, quand je suis tout seul à Loudéac, c’est que ma mère est en voyage. Je viens donc uniquement pour faire la fête avec les copains. Ce soir, je suis tout seul. Je vais aller faire la fête avec les copains.
Je dois d’ailleurs reconnaître que ça a commencé hier soir. A Loudéac, la fête de la musique est toujours un vendredi fin juin. En Bretagne, pour les fêtes on est très organisés ! La fête de la musique est toujours le week-end qui précède la Saint Jean pour ne pas que les fêtes entrent en collision.
C’est ainsi que hier soir, j’ai donné rendez-vous à mon pote Gilles aux Vincennes et nous sommes allés baguenaudés. J’ai même fait la bise à une future sénatrice socialiste, ma copine Fabienne voulant lui présenter le blogueur qui fait parler de Loudéac…
Puis on est revenus aux Vincennes. Trop de jeunes dans les rues. Et il faut supporter la musique Bretonne.
Vers minuit trente, le patron du Cornouailles, aimable bistro que je fréquente généralement le vendredi soir, débarque au Vincennes.
N.B. : L’orthographe est compliquée. Dit-on « au Vincennes » ou « aux Vincennes » ? Aurais-je du dire « le patron des Cornouailles » ? Mais la question n’est pas là.
Il était avec mon copain Yann et m’avaient attendu toute la soirée, j’avais oublié de les prévenir de mon absence. Une mère à l’hôpital est un bon prétexte. Je l’ai utilisé.
Le patron du Cornouailles était dépité. Une « rave partie » étaient en train de s’installer en face de chez lui ! Du jamais vu à Loudéac. Obligé de boire chez un concurrent à cause du bruit qui l’aurait empêché de dormir.
Quand je suis rentré à la maison à 2 heures et 3 grammes, je suis allé voir. Des dizaines de jeunes débarquaient et s’envoyaient des SMS. Impressionnant !
N.B. : D’après la rumeur, ce n’était pas une fête impromptue mais un rassemble organisé avec l’accord des autorités.
Je suis réconcilié avec la bière sans alcool !
La bière sans alcool est un truc qui doit exister depuis une vingtaine d’années en France, la première connue étant
J’avais complètement laissé de côté ses produits : si on aime la bière et qu’on a soif mais qu’on ne peut pas prendre d’alcool, on ne boit pas de bière. Basta !
Quand ne doit-on pas boire beaucoup d’alcool quand on est célibataire ?
Petit 1 : quand on conduit. C’est évident. J’ai été échaudé une fois il y a bientôt dix ans. Je ne fais plus le con ! C’est presque maladif chez moi… Dès que j’ai bu trois verres (vu ma corpulence ce n’est pas beaucoup !) et que je prends le volant, je m’imagine déjà finir la nuit au poste.
Petit 2 : quand on doit prendre la route le lendemain. D’une part, beaucoup de gens sous-estiment le temps d’assimilation de l’alcool (si vous vous couchez avec
Petit 3 : quand on est sous antibiotiques. Contrairement à ce qu’on pense, ce n’est pas totalement incompatible mais les effets des deux se cumulent. Il faut faire gaffe. Attention à la gueule de bois et proscrire tout alcool fort.
Petit 4 : quand on a une visite médicale le lendemain. ça augmente la tension et le stress et les saloperies dans urines. Sans compter que puer de la gueule n’est jamais un signe positif pour le toubib.
Petit 5 : quand on a une réunion importante le lendemain. Pour les mêmes raisons (bien que les saloperies dans urines soient moins importantes).
Petit 6 : quand on a prochainement une prise de sang.
Quand je ne voulais pas boire beaucoup d’alcool, je buvais du panaché blanc (un tiers bière, deux tiers limonade). J’aime bien le panaché. Mais ce n’est pas génial pour la digestion. Notamment quand j’avais la voiture, je buvais exclusivement du panaché.
Il y a presque deux ans, Le Vincennes à Loudéac a commencé à mettre de
Depuis une semaine, je suis sous antibiotiques.
Je suis réconcilié ! Je pense que sur les trois citées,
J’adopte ! Si un type qui se prétend amateur de bière me traite de con pour cela, j’accepte de faire un concours d’amateurisme de bière… Avant de dire des conneries, renseignez-vous avant ! Par exemple, auprès de Tonnegrande qui ne manquera pas de faire des commentaires ci-dessous avec la finesse qui le caractérise.
Il n’y a pas que la quantité, la qualité compte aussi ! Je connais des imbéciles qui préfèrent
J’en ai vu un boire de
Revenons à la bière sans alcool…
Les processus de fabrication ayant changé depuis 20 ans, il faut revenir sur nos a priori ancestraux. Les industriels sont parvenus à mettre au point des produits tout à fait honorables qui ont réellement le goût de la bière. Je pense, sans en être sûr, que les premières bières sans alcool étaient faites à partir de bière normale à laquelle on retirait de l’alcool par différents processus : c’est con, mais c’est aussi l’alcool qui leur donnait leur goût, alors que maintenant, ils sont arrivés à produire des trucs avec le goût de la bière !
Attention néanmoins sur trois points :
Petit 1 : il s’agit probablement de saloperies chimiques pleines de sucre qui ne sont pas nécessairement très bonnes pour la santé !
Petit 2 : la bière sans alcool est beaucoup moins digeste que la bière normale. Les maisons Amstel, Kronenbourg et Pelforth sont florissantes par rapport aux autres marques de bière car elles ont conçu des bières qui peuvent se boire sans limite (ou presque). Ce n’est pas le cas de leurs produits sans alcool !
Petit 3 : certaines bières sans alcool en ont en fait un peu ! Moins de 1%. Si l’alcool vous est totalement interdit, c’est à proscrire. C’est notamment le cas quand vous avez décidé d’arrêter de boire tout alcool, ce « moins de 1% » continue à vous rendre dépendant !
A ce propos, sur les étiquettes de