27 août 2025

[Recettes] Oeufs cocotte à l'Air Fryer

 


J’adore les œufs cocotte mais je n’avais jamais réussi à en faire de correct (généralement, les blancs n’étaient pas cuits et les jaunes étaient trop durs). Hier soir, alors que je voulais me taper une omelette de quatre œufs (c’est peu mais je suis tout seul à la maison), j’ai eu l’idée de faire un test de cuisson à l’Air Fryer et je me suis lancé dans des œufs cocotte.

C’était parfait (les jaunes étaient un peu durs mais j’aime vraiment quand c’est peu cuit).

La photo est trompeuse : ce qui ressemble à des taches de "brulé" correspond au poivre et au piment (très doux), comme si ces machins s'étaient torréfiés. 

 

Vous versez une goutte d’huile dans les ramequins. Vous l’étalez bien avec un pinceau (ou la bite du chien, vous faites ce que vous voulez).

Vous cassez un œuf dans chaque ramequin (mais non, ne cassez pas l’œuf DANS chaque ramequin mais à côté et vous mettez dans le ramequin tout ce qui n’est pas la coquille).

Vous ajoutez une cuillère de crème fraiche. Vous salez, vous poivrez. J’ai même ajouté un peu de piment doux (les œufs cocotte sont parfois un peu fade).

Vous mettez un peu d’eau dans le fond du panier (sous la grille) et vous déposez les ramequins (sur la grille).

Vous mettez à cuire 11 minutes à 180 et c’est fini.

 

Notons qu’il faudra que je teste avec 9 minutes (j’avais mis 11 minutes par erreur, je voulais mettre 10).

 

Evidemment, vous pouvez ajouter des ingrédients de votre choix : allumettes de jambon, saumon…

 

Si vous avez d’autres recettes d’œufs à l’Air Fryer, je suis preneur (j’avais tenté des œufs durs, pour faire des œufs mimosa, c’était simplissime mais les œufs étaient difficile à écaler proprement ce qui fait que ma présentation n’était pas au top !).

16 août 2025

Mon empreinte carbone

 
C'est chez l'ami Politeeks que j'ai découvert cet outil pour calculer son "empreinte carbone" !
A part pour le fait de ne pas avoir fait exploser les serveurs du gouvernement en saisissant ma consommation de bière, je ne suis pas spécialement fier du résultat : je "dépense" 11,6 tonnes de CO2 alors que "qu’il faudrait se limiter à 2 tonnes de CO₂ par an pour atteindre la neutralité carbone et limiter le réchauffement de la planète". 

On est donc tous foutus vu que l'objectif est relativement lointain et que je ne suis pas un gros consommateur. Je fais certainement beaucoup plus de kilomètres en train que la majorité des Français mais je n'ai pas de voiture. J'ai deux résidences donc je paie pour deux chauffages (dont une PAC) en permanence mais le reste de la consommation n'est pas doublée (mon frigo parisien est souvent éteint, par exemple, et ce n'est pas parce que j'ai deux machines à laver que je fais deux fois plus de lessives...). Donc la consommation liée au nombre de résidences n'est pas trop élevé.

Dans le détail, pourtant, on voit que le principal "poste" est "les vacances" (mais cet andouille ne compte pas le télétravail dans une maison autre que sa résidence principale) : je n'ai aucune consommation spécifique pour les vacances même si je découche à mi temps ! Cela représente 4 tonnes.

Je ne suis pas un consommateur impulsif, je suis même assez rapiat même si, ces temps-ci, je fais pas mal d'achats de "petit matériel" pour la maison de vacances (je viens par exemple d'acheter des sacs et boites étanches pour ranger les archives et la literie dont j'ai hérité pendant les travaux et je renouvelle souvent les ustensiles de cuisine car les machins de ma mère m'exaspèrent).

La bouffe et la picole "coûtent" 3 tonnes (donc déjà plus que les fameuses deux tonnes)... Mais le machin me conseille surtout de passer de 3 à 1 café par jour pour diminuer de 1% et de limiter la viande à deux repas par semaine et ils peuvent bien aller se faire enculer, non mais sans blague, d'autant qu'ils n'ont pas pris en compte le fait que je ne déjeune pas quand je suis à Paris et qu'il est très fréquent que je ne dîne pas (un beau qui tête bien n'a pas besoin de manger, comme on dit).


J'ai fait une estimation pour quand je serai à la retraite (un seul logement, achat d'une voiture pour 10000 km par an mais plus de train, de bus...) et l'empreinte est à peu près la même.
On est mal barrés !

03 août 2025

Le vent les a emportés beaucoup trop loin (nouvelle suite)

 


Mes deux derniers billets étaient consacrés à la série documentaire au sujet de ou des affaires Cantat. On dirait que je suis rattrapé par l’actualité car il y a des informations en une de Google News sur la réouverture d’un dossier par la justice suite, justement, à ce reportage. Il concerne le suicide de la mère de ses enfants, en 2010, prétendu suite aux violences commises par le chanteur. « ce qui pousse les parents de Krisztina Rady à s’opposer à la réouverture du dossier. »

Je vais commencer ce billet par mes précautions habituelles : mes propos concernent uniquement la série. Cantat a commis un crime affreux. Il a été condamné, sans doute pas assez lourdement, et a purgé sa peine même s’il a bénéficié d’une libération conditionnelle au bout de quatre ans.

Ensuite, je vais résumer mes propos : les deux premiers épisodes sont trop à charge contre Cantat, non pas en tant que criminel mais en tant qu’accusé, comme si les réalisateurs avaient ôté au chanteur le droit de se défendre. Le dernier épisode laisse un sentiment étrange. Il est reproché à Krisztina Rady, la mère de ses enfants, d’avoir sous-estimé sa violence devant les juges afin d’alléger sa peine pour épargner les enfants puis de l’avoir hébergé à sa sortie de prison puis de s’être suicidé à cause de sa violence.

 

L’article que j’ai mis en lien semble montrer que la violence n’est pas du tout la seule cause du suicide ce qui va un peu dans le sens de ce que je disais : la série est trop à charge.

Cette réflexion m’a pensé qu’un aspect important a été complètement occulté : qu’est-ce qui a pu pousser un type à taper assez fort et longtemps sur une femme allant jusqu’à provoquer la mort de cette dernière ? On imagine une espèce de crise de folie… Encore une fois, il ne s’agit pas de trouver « une excuse » (la drogue, la crise en question…) ce qui ne diminuerait pas la gravité des actes mais de bien comprendre ce qui s’est passé. Deux jours après, j’ai dans la tête le fait que le ton soit monté, que la frêle femme aurait poussé le colosse ce qui aurait déclenché sa colère voire la crise…

Au fond, on s’en fout un peu : de toute manière, on n’a que ce que pourrait nous dire Cantat sans savoir si c’est la vérité… Il y a simplement un trou dans la série.

 

Revenons sur quelques parties de l’article. « Les parents de l’épouse du chanteur de Noir Désir s’opposent à la réouverture de l’enquête pour violences volontaires sur conjoint. » On ne peut que les comprendre (voir les éléments cités dans l’article). 15 après les faits, ils n’en peuvent plus d’autant qu’ils savent très bien qu’une procédure ne pourrait aboutir et qu’une condamnation hypothétique d’un lascar qui n’est pas entièrement coupable ne rendrait pas la vie de leur fille.

Ils pensent sans doute aussi aux enfants. Le plus jeune doit avoir une vingtaine d’années maintenant. Je ne suis pas sûr qu’être à nouveau sous les feux de l’actualité leur fasse bien plaisir, surtout quand ils vont devoir parler de tout cela avec leurs potes qui, même si j’ai quarante ans de plus, ont probablement fredonné les tubes de Noir Désir au cours de soirées un tantinet arrosées.

 

« La réouverture du dossier Bertrand Cantat a été saluée par les féministes. » Je pense comprendre leur point de vue même si je me trompe peut-être, au moins partiellement : il faut parler des affaires de violence pour que les victimes soient moins isolées et puissent agir, parler… Mais comme je le disais hier, il y a un autre aspect qui a été omis : l’emprise dont elles peuvent être victimes.

Mais, pour respect pour la famille, pour son intimité, il y a parfois des affaires qu’il faut oublier.

En outre, la violence n’est sans doute pas, à en croire les parents, la seule cause. Donc la nouvelle enquête, qui en suit trois autres, ne donnera rien.

Et des journalistes en peau de fesses se sont encore crus plus forts que la police et la justice. Je ne suis pas persuadé qu’ils cherchaient à faire le bien. Leur objectif n’était-il pas plus de faire le buzz pour gagner des auditeurs et… plus d’oseille ?

 

 

01 août 2025

Le vent les a emportés très loin (suite)

 


Dans mon dernier billet, je disais que j’avais vu les deux premiers épisodes de la série-reportage consacrée à Marie Trintignant et Bertrand Cantat alors que je m’étais juré de ne jamais regarder cette horreur… Après avoir rappelé que la culpabilité de Cantat étant prouvée, je disais bien que c’était un salopard pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté dans mes propos, je disais que je trouvais ce début très mauvais car il était à charge contre le positionnement du chanteur de Noir Désir dans le contexte de l’instruction de son dossier : en fait, la série critique les propos de Cantat, lui reprochant d’avoir menti en oubliant que tout accusé avait droit à une défense… Aucun recul, quoi…

J’ai diffusé le lien vers ce billet dans Facebook et, comme d’habitude, j’y ai plus de réactions que dans les commentaires…

 

Une amie m’a conseillé de regarder le troisième et dernier épisode, ce que j’ai fait. Je l’ai trouvé encore pire. Il est essentiellement consacré à la mère des enfants de Cantat, Krisztina Rády, qui a mis fin à ses jours en 2010 (le dossier vient d’être rouvert, peut-être suite à cette saison).  Je résume : pendant le procès, à Vilnius, « KR » a nié la violence de BC de façons à ce que « les juges » voient le meurtre comme un acte qui ne lui ressemble pas, comme s’il avait été pris de folie ou que sais-je ? Cela a bien fonctionné et la condamnation n’a pas été lourde : huit ans avec une possibilité de transfert en France au bout de quatre ans d’où il a eu une remise de peine immédiate selon les règles en vigueur. KR a continué à plaider la « non violence » du zigoto et a même proposé qu’il décide de revenir vivre « à la maison ». Le « JAP » a, ainsi, accepté la libération conditionnelle.

Même si cela ne nous regarde pas, on peut supposer que KR a agi ainsi pour la sécurité des enfants, afin qu’ils puissent revoir leur père.

 

Dans la deuxième partie, les réalisateurs s’attachent à démontrer que Cantat était bien un homme violent, que KR avait menti devant les juges. Elle aurait même avoué cette violence par la suite, notamment sur un message enregistré sur le répondeur de ses parents. Il aurait continué ses actes de violence après le retour à la maison à sa sortie de prison, en 2007, jusqu’au suicide de Krisztina Rády, en 2010, car elle n’aurait plus supporté…

Comme pour le meurtre de Marie Trintignant, il ne me viendrait pas à l’idée de nier le fait que Cantat soit probablement un salopard et la thèse des réalisateurs (et autres, ce n’est pas récent, non plus), à savoir que le suicide a été provoqué par cette violence. Ma critique porte sur l’angle de vue abordé par la série et la conclusion ignoble que l’on pourrait en tirer : c’est bien fait pour sa gueule qu’elle se soit suicidée, elle n’avait qu’à pas le soutenir… Il y a même un moment où l’on nous fait comprendre qu’elle aurait dû retourner dans son pays d’origine, la Hongrie, où elle a encore une maison…

 

Excusez du peu… Il y a vraiment un malaise qui ressort du visionnage de cet épisode. Tout d’abord (de quoi ?), je rappelle ma position exprimée suite à la première saison mais aussi dès que je parle des affaires judiciaires dans mon blog politique (comme au début de l’affaire Cahuzac ou après le jugement de Marine Le Pen) : il y a des choses qui ne nous regardent pas, comme toutes les dites affaires judiciaires qui concernent des personnalités (ou des inconnus). J’ai confiance en la justice. Je suis contre le voyeurisme et pour l’information brute. A savoir : 1. Cantat a assassiné Trintignant. 2. Il a été condamné et a purgé sa peine. 3. Une instruction judiciaire vient d’être ouverte, 15 ans après le suicide de la mère de ses enfants chez qui il vivait.

 

Je ne dis pas que les détails ne sont pas importants (putain ! La violence des hommes continue à tuer, soit directement, soit en poussant au suicide) mais que la prudence est de mise quand on en parle !

Par exemple, et à la limite, les raisons du suicide de KR ne nous regardent pas, surtout si la raison est qu’elle a aidé Cantat à se défendre et à sortir de prison… Bien sûr, ce sont des personnages publics mais certains faits relèvent de l’intime. Quand la justice aura prouvé le lien entre la violence de Cantat et le suicide, si elle y arrive, il est important qu’on le sache (n’oublions pas les dégâts des salopards) mais, dans l’attente, cela ne nous regarde pas.

En outre, la série a été tournée avant l’ouverture d’une nouvelle enquête. Elle lance donc une accusation « en l’air » au prétexte de l’information du public. Mais, en fin de compte, je ne sais pas si la preuve sera établie mais il est fort probable qu’il y ait prescription sans compter que ce n’est pas « réellement » un meurtre.

 

L’amie dont je parlais en début de billet me disait : « Beaucoup de femmes victimes de violences de leurs conjoints subissent une véritable emprise et ont du mal à s’en libérer, le phénomène commence à être bien connu. »

C’est vrai. Mais, à part pour une militante féministe, ce n’est pas du tout ce qui ressort de la série. Elle est ratée : elle ne donne pas les clés pour l’interprétation ! On en retient que Krisztina Rády s’est suicidée car elle a soutenu le père de ses enfants.

En outre, si on formule ainsi (« subir une véritable emprise »), ce qui est par ailleurs presque contradictoire avec la conclusion (« elle a soutenu le père de ses enfants »), on a un peu de mal à en tirer une conclusion.

 

Cela étant, chacun pourra juger et je ne suis pas militant féministe. Pour ma part, j’ai une côte de veau à faire cuire, sans doute avec du vin blanc, des oignons et des champignons et quand on est la vedette d’une série, on pourrait avoir un nom qui s’écrit plus facilement sur un clavier d’un ordinateur. Pensons aux blogueurs.

31 juillet 2025

Le vent les a emportés

 


Je m’étais juré de ne jamais regarder cette série récente, sur l’affaire Cantat, mais je suis tombé dessus par hasard en cherchant un truc à regarder en attendant ma femme de ménage (c’est un résumé).

Je n’ai regardé que les deux premiers épisodes (jusqu’au début du procès, en fait) et je ne sais pas si je vais poursuivre. Disons-le franchement, cette série est foireuse et je vais m’en expliquer.

 

Tout d’abord, deux précisions…

La première : peu importent les circonstances, s’ils étaient saouls, si Marie Trintignant l’a provoqué…, il l’a tué à coups de poings. C’est un meurtre. Il n’y a pas photo. On peut même dire que sa condamnation est assez légère. Au début de l’affaire, j’ai cru à « ces circonstances », je me disais qu’il était devenu fou ou un truc comme ça mais cela ne change rien et j’ai vite arrêté de penser. C’est un meurtre. Point barre.

La deuxième : je n’ai jamais été un fan de Noir Désir mais j’ai été dans des lieux festifs où l’on passait leurs chansons, j’ai fredonné, sans doute pogoté… En outre, j’ai toujours de l’admiration pour les gens qui réussissent avec un certain talent. Le meilleur exemple est Johnny Hallyday : je n’aimais pas ses chansons et le personnage mais j’ai toujours reconnu qu’il avait une voix exceptionnelle et un sens du spectacle fabuleux. Bref, ma complaisance de l’époque avec Cantat n’a rien à voir avec un quelconque fanatisme. En fait, c’est plus lié à une certaine pitié. Mais ça ne change rien, c’est un meurtre.

 


Venons-en à la série que je vous conseille de ne pas regarder (ou de le faire avec beaucoup de recul) : après la description d’une belle et difficile histoire d’amour qui pourrait nous donner une légère érection, elle fait le procès de Bertrand Cantat, non pas pour le meurtre (il a été jugé) mais pour son comportement pendant l’instruction. On lui reproche de ne pas avoir dit la vérité dès le début. Il y a évidement le fait que tout cela devait être bien confus dans sa tête mais de toute manière, un accusé a le droit de se défendre.

Il y a le procès de la justice de Vilnius qui, si elle a bien qualifié l’acte en meurtre n’a pas alourdi la peine pour une des circonstances aggravantes, le fait que Cantat ait attendu beaucoup trop longtemps avant d’appeler les secours. Mais c’est ainsi.

Il y a le procès de la presse qui a beaucoup insisté sur le volet « crime passionnel » qui est évidemment une connerie.

Il y a le procès des fans de Noir Désir qui ont beaucoup défendu leur idole comme si c’était vraiment un crime, comme si le public n’avait pas que les médias pour donner des informations ! Et comme si on ne verrait pas encore plus de connerie maintenant avec l’essor des réseaux sociaux…

Ainsi, la « série reportage » fait la part belle au manque d’objectivité des gens du « camp Cantat » en manquant franchement d’objectivité. C’est naturel. Les réalisateurs n’avaient pas d’autre choix, peut-être, sauf à faire un reportage insipide, mais c’est une raison valable pour ne pas regarder.

 


Je vais faire un autre reproche, sans rapport : on nous montre beaucoup trop de choses qui ne nous regardent pas. Tout d’abord, on nous fait trop de baratin sur l’intimité du couple. Ils s’aimaient, point barre, ça suffit. Le reste ne nous regarde pas, même les volets qui auraient pu expliquer l’acte de violence par Cantat (d’autant que ça n’enlève rien à sa culpabilité). Il y a ensuite des extraits de vidéos (des images de vidéo surveillance, des vidéos des interrogatoires de Cantat) et ça me gène de voir que cela ne reste pas dans le secret de l’instruction. On me dira que c’est du travail journalistique. Non ! C’est du voyeurisme pour vendre une série.

Il y a quand même quelques volets bien traités. Je pense en particulier à « Lio » qui était la seule « de la profession » à charger Cantat et qui avait sans doute raison dans la plupart de ses arguments. Elle aurait presque mérité un reportage pour elle toute seule. J’aime bien aussi la manière avec laquelle on nous rappelle quelques éléments comme la façon avec laquelle nous avons eu progressivement des informations sur le meurtre, le déroulement de l’instruction, du procès…

 


Il n’empêche que cet embryon de reportage reproche à un accusé d’avoir voulu se défendre. Ce n’est pas ma notion de la justice (ni le fait qu’un meurtrier soit libéré au bout de quatre ans mais je ne suis arrivé qu’à la fin du deuxième épisode).


A noter que, si je suis tombé par hasard sur la série, cela coïncide avec l'actualité : un dossier vient d'être ouvert, sans doute grâce à la série, au sujet du suicide de la mère des enfants de Cantat. Mais rappelons que cela ne nous regarde pas...

[Séries] Une nature sauvage (Untamed)

 


« Dans les vastes étendues du parc national de Yosemite, la mort d'une femme entraîne un agent fédéral sur un terrain de non-droit, où la nature n'obéit qu'à ses propres règles. » Cette fois, c’est directement Google qui nous fournit le résumé de la série.

Alors comme je suis une grosse fainéasse, je vous recopie une des critiques, également fournies par Google (j’ai corrigé des bricoles sans importance) : « Ce que j'aime beaucoup dans les séries et films du genre, c'est qu'on ne sait pas du tout où on s'en va et c'est le cas dans cette mini-série.

L'intrigue se passe dans un grand parc national des États-Unis en Californie. Une fille tombe d'une falaise et aussitôt, l'histoire commence. Banal me direz-vous, ben pas si banal que ça en fait, on est attiré par l'enquête d'un homme aussi brisé mentalement que la fille qui est tombée. À la longue, ça peut être un cliché, car ce n'est pas la première fois qu'on a affaire à des enquêteurs brisés par la vie dans des séries ou films mais bon, on fait avec.

Une certaine lenteur dans le scénario est maintenue tout du long mais, ce n'est pas désagréable du tout. Il y a quelques bons moments de suspense qui se glissent de temps en temps, ce qui ajoute un peu de piquant dans l'histoire. Malgré tout, on a passé un bon moment à écouter cette série qui en passant, se passe dans un grand parc, alors imaginez les images dans cette nature fabuleuse.

À voir pour les amateurs de séries policières, surtout que celle-ci est différente de ce dont on a l’habitude. »

Je confirme ! J’ajoute que les images sont bien belles, que ça se passe dans un milieu que l’on ne connait pas trop…

 

Figurez-vous que j’ai commencé à regarder cela hier, en arrivant au bled, mais je me suis endormi pendant le troisième épisode. Alors, ce matin, comme j’étais réveillé à trois heures, j’ai allumé ma télé, pensant que le sommeil me surprendrait à nouveau, j’ai repris au troisième épisode et j’ai tenu sans interruption jusqu’à la fin de la série (soit quatre épisodes) ce que je ne fais absolument jamais (enfin, à cette heure-là).

Vous avez le droit de ne pas passer à côté.

 

 

19 juillet 2025

[Séries] La belle de Jérusalem

 


« La série suit l'histoire de la famille Ermoza, une famille de marchands séfarades tenant une épicerie à Jérusalem.

Le spectateur suit plus précisément l'histoire de Gabriel, qui a succédé à son père Rafael à la tête de l'épicerie familiale, de sa mère Merkada, son épouse Rosa et leurs trois filles Luna, Rachel (surnommée Rachelika) et Rebecca (surnommée Becky). Le scénario montre les résultats des amours contrariées de Gabriel avec Rochel Leibowitz, une ashkénaze que les parents de Gabriel refusent.

La première saison de la série se déroule selon deux plans temporels, l'un débutant lors du mariage de Gabriel avec Rosa en 1919 et l'autre débutant en 1936 ; la seconde saison se déroule dans les années 1940. »

Voila ce que nous dit Wikipedia. J’ajoute que les images sont superbes, que l’histoire est passionnante et que vous devez binger sans arrière-pensée.

 

Il serait intéressant que j’en dise plus sur la deuxième saison mais cela reviendrait évidemment à décrire la fin la de la première. Elle se déroule donc sur fond de la seconde guerre mondiale et je ne dirai que j’adore les images de « Jérusalem vu du ciel » (vous verrez bien pourquoi).

Pour la première, les séquences se déroulent bien sur deux époques (deux « plans temporels » comme ils disent) et les scènes sont diffusées en alternance ce qui donne un grand intérêt pour suivre les âges de la famille et est beaucoup plus agréable que les habituels flashbacks qui jonchent trop de séries.

Cela permet de mettre en parallèle la jeunesse du couple Ermoza, Gabriel et Rosa, et la vie de leurs filles adolescentes (ou plus…) vingt ans plus tard.

 


Les deux périodes se déroulent sous deux périodes politiques différentes. Pendant la première, le territoire, la Palestine, fait encore partie de l’empire Ottoman et est donc sous occupation turque. Pendant la deuxième, il est sous protectorat anglais. Pour les deux, le fond politique est important avec les querelles entre les Palestiniens juifs, les arabes, les Turcs puis les Anglais. On y voit des meurtres, des attentats, l’activité de groupes politiques…

Mais le plus intéressant est bien la vie de la famille, le poids de « la mère juive », la différence de traitement entre les hommes et les femmes. Il y a bien entendu un côté fleur bleue avec, par exemple, les amours impossibles entre un séfarade et une ashkénaze mais l’important n’est pas là ! On se met dans la tête de chacun des personnages principaux et on se passionne pour cela.

 

Je ne suis ni historien ni « sociologue des religions » mais toutes ces histoires sont passionnantes dans le contexte politique actuel, le conflit Israélo Palestinien qui dure depuis longtemps mais a connu un récent rebond, notamment pour démentir toutes les âneries que l’on peut lire de la part de militants politiques exigus dans les réseaux sociaux.

D’ailleurs, c’est amusant. Après avoir vu le dernier épisode, je suis tombé sur une interview de Rima Hassan, dans TikTok, comme si elle avait vu la série, aussi, prétendant ne pas lutter contre le sionisme mais ne voulant pas que l’histoire se fasse sur le dos (et le massacre…) des Palestiniens.

 

Un dernier mot : ce n’est pas la première série Israélienne dont je décris les mérites ici. Ils sont vraiment très forts.

 

A votre télécommande !

15 juillet 2025

[Séries] Adolescence


 

Adolescence est « la série dont tout le monde parlait », il y a quelques mois et j’étais passé complètement à côté. Je me demande s’il n’y a pas un peu de snobisme de ma part, d’une part à cause de cette histoire de tournage en « plan séquence »  et d’autre part à cause du sujet annexe (le harcèlement dans les réseaux sociaux) qui me sort un peu par les trous de nez, con comme je suis.

L’autre jour, c’est mon téléviseur qui m’a rappelé que j’étais en retard. Tout juste s’il ne m’a pas affiché un message du genre « hého, Ducon, t’as pas encore regardé ce truc ! ». Alors je me suis lancé et je ne regrette pas !

Dès le début, la police fait une descente chez Jamie pour l’arrêter car il est soupçonné du meurtre d’une adolescente. Je ne vais pas tout vous raconter mais progressivement, on découvre différents volets de l’enquête, les éléments à charge, les choses sur les réseaux sociaux… C’est passionnant et j’aurais regardé l’ensemble d’une traite si mon lit ne m’avait pas appelé à une heure du matin alors que je bossais le lendemain.

 

Les « plans-séquence » sont une technique particulière pour filmer les scènes (il y a une seule caméra et le tournage s’interrompt rarement, les personnages peuvent être suivis très longtemps, par exemple tout un épisode). Contrairement à ce que je craignais, ce n’est pas spécialement dérangeant (sauf pour le caméraman…) et cela crée une ambiance particulière assez plaisante. Au début, on est évidemment très observateur, pour vérifier que « ce qu’on dit est vrai » mais rapidement, on se prend au jeu !

Quant au « sujet annexe » dont je parlais, je suppose que j’avais peur que la série vire au procès des réseaux sociaux mais il n’en est rien (ou presque). Un épisode est dédié à la compréhension par le policier en charge de l’enquête des mécanismes, de ce que font les ados (ce que j’ai d’ailleurs découvert !).

 

Je résume : c’est une bonne série et tu dois la regarder toutes affaires cessantes. C'est assez fort, on s'attache aux personnages, notamment à la famille de l'ado qui voit son univers torpillé... La série n'est pas concentrée sur la recherche d'une preuve de la culpabilité mais sur le à côté, ce qui aurait poussé Jamie à faire ce geste, le suivi des parents...

11 juillet 2025

[recettes] Salade de filet de boeuf et de poivrons confits marinée


 

Dans un récent billet, je disais pourquoi je donnais des recettes de cuisine dans mon blog (je ne veux pas devenir influenceur d’autant que je suis assez mauvais mais j’aime bien donner des trucs). Il n’empêche qu’il m’arrive de faire des trucs très bon, souvent un peu par hasard !

Il n’y a parfois pas de recette précise c’est pour ça que mes explications sont parfois alambiquées. Il n’empêche que mon plat d’hier midi était très bon…

 

Il faut remonter à avant-hier midi ! J’avais, au réfrigérateur, un filet de bœuf de plus d’un kilo depuis près d’une semaine (il faut ça, avec le bœuf, sans le laisser « maturer », le manger tout de même plusieurs jours après l’achat). Cela m’arrive très souvent. Je fais trois repas avec : un premier avec la viande qui sort du four, le deuxième avec que de la viande froide et le troisième en salade avec une petite sauce improvisée et soit des pâtes, soit des pommes de terre, un peu d’oignons, d’échalottes…

Mercredi, avant de cuire mon rôti, j’ai étalé sur une face deux bonnes cuillères de crème fraiche et un peu de sauce soja, avant de mettre du poivre, des herbes de Provence et un peu d’huile d’arachide.

C’est le hasard ! Par exemple, je n’avais pas rangé la bouteille d’huile d’arachide et elle était sur la table (généralement je mets soit du beurre soit de l’huile d’olive). J’ai mis de la crème suite à une idée saugrenue (en vue d’avoir une base pour la sauce de la salade du lendemain). J’ai mis de la sauce soja (salée, quand même…) parce que la bouteille était devant ma boite d’herbes dans le placard à épices…

Vingt cinq minutes à 225 degrés.

C’était très bon.

 

Le soir, pendant l’apéro au bistro, je me suis dit qu’il me faudrait manger rapidement les poivrons (et ils ne se prêtaient pas aux repas que j’avais prévu avant mon retour à Paris). J’ai donc décidé de les mettre dans ma salade du lendemain (les trois : un vert, un rouge et un jaune).

Rentrant à la maison, j’ai eu l’idée de génie : les faire un peu confire et manger ma salade assez froide. J’ai donc décidé de les préparer immédiatement pour pouvoir les mettre au frigo avant l’aller me coucher. Je les ai donc lavés, coupés, mis dans un saladier avec de l’huile (toujours d’arachide, je vais essayer de penser à ranger ma bouteille), un peu de poivre, de sel et du piment (pas beaucoup : il ne faut pas que ça arrache la gueule, juste que ça « relève »). Bien mélangé et, hop !, à l’Air Fryer. 180 degrés pendant une grosse demi-heure.

Pendant ce temps, j’ai coupé la viande. La sauce était un peu figé, j’y ai ajouté un peu de mayonnaise et un peu de crème fraiche (disons une grosse cuillère à café de chaque), bien mélangé. J’ai tout mis dans un autre saladier et mélangé. Plus tard, j’y ai ajouté les poivrons (quand ils avaient refroidi) avec le liquide issu de la cuisson et touillé à nouveau.

J’ai mis ça en bas de frigo vers 22h.

 

A 12h, hier, c’était délicieux !

10 juillet 2025

[Séries] Between

Between | Site officiel de Netflix 

Selon Wikipedia : « La ville de Pretty Lake est touchée par un mystérieux virus qui tue tous les résidents de 22 ans et plus. Pour éviter que le virus se propage, le gouvernement met en place une zone de quarantaine de 16 kilomètres, laissant les derniers survivants seuls dans cette ville fantôme. »

Ainsi, la série (du moins les deux saisons que j’ai vues) se consacre sur la vie de ces jeunes, leurs combats pour leur survie, pour obtenir le soutien du gouvernement, les luttes de pouvoirs…

La série est assez violente. Forcément, tous les gens de plus de 22 ans passent rapidement l’arme à gauche et les « mômes » ne sont pas tendres entre eux (et des "héros" meurent ! On se demande qui va rester...). Néanmoins, les réalisateurs ont évité tout ce que je craignais comme une tournure mélo mais aussi le côté neuneu (genre « club des cinq » ou « Jules Verne » où tout le monde il est gentil et un peu con sur les bords…).

C’est passionnant, plein de suspens, sans trop de longueurs et sans complication qui fait que des andouilles comme moi loupent des moments clés qui expliquent la suite...