31 août 2010

Décès de Laurent Fignon

C'est FalconHill qui nous l'apprend : Laurent Fignon est mort. Ca me fait tout bizarre. J'ai encore sa voix dans les oreilles, depuis le dernier Tour de France.

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Photos insolites

Pour cause de bonnes raisons, je n'ai pas eu le temps de faire mon billet ici, aujourd'hui, qui aurait expliquer les bonnes raisons en question. Je vais donc pomper Gularu. Enfin, son blog. Ca a l'air très joli. Pas Gularu, les photos qu'il présente.

"Un site existe recensant les images insolites et pittoresques vues du ciel par les logiciels Google Earth et Google Maps : http://www.rodsbot.com !

Aujourd’hui, ce sont ainsi plus de 2543 photos qui ont été sélectionnées et qui montrent des choses plutôt marrantes. Voici un petit florilège des images rigolotes que j’ai trouvé en allant sur le site :"

30 août 2010

Perte de temps !

Quand un type mange une fraise, en principe, il la prend par les feuilles et croquent dedans après, éventuellement, l’avoir plongée dans du sucre, de la crème, … La routine, quoi. Figurez-vous qu’un de mes collègues, ce midi, à la cantine, avait pris des fraises, dans une sorte de coupe. Fraise par fraise, il la coinçait avec son couteau, puis arrachait les feuilles méticuleusement avec ses ongles qu’il essuyait avec sa serviette en papier avant de prendre son couteau et sa fourchette pour manger la fraise. Puis fraise suivante.

Je dis ça, je ne dis rien, chacun mange ses fraises comme il veut. Il aurait pu vouloir les manger au sommet d’une moissonneuse batteuse que ça serait resté son problème.

Il n’empêche que le repas a duré cinq minutes de plus que d’habitude par sa faute et ça m’énerve. En fait, au cours d’une journée, je suis à la recherche de toutes les minutes possibles pour aller lire les derniers billets des copains, Elmone et Romain, par exemple, histoire de glisser quelques liens discrètement.

Là, je rentre de vacances aujourd’hui, on n’a pas encore repris le rythme soutenu des réunions et autres joyeusetés qui ponctuent la vie d’un cadre bureaucrate bedonnant mais par période, c’est très dur de trouver quelques minutes dans la journée alors que, il faut bien le dire, on passe assez peu de temps à bosser, entre les discussions avec les collègues et les réunions internes parce que le chef est dépassé par les événements.

J’ai donc fait un calcul surprenant sur la base de ma propre expérience : je passe 10 heures par jour sur mon lieu de travail mais je n’en passe que 6h30 à bosser. Au début, je voulais faire un billet pour le blog politique : les gens ont un rapport bizarre avec le temps de travail. Par exemple, ils vont passer une heure à table alors qu’en bouffant un sandwich, ils pourraient être à la maison une heure plus tôt. Ce qu’il perdrait en confort dans la journée, ils le récupéraient en perte de stress, le soir, en ayant le temps de s’occuper des mômes et de faire les courses. Ensuite, j’ai envisagé de faire un billet pour le blog geek où je raconte parfois des anecdotes de boulot.

Je me suis dit ensuite que je devais avoir un sérieux problème pour perdre 3h30 par jour (moins une demi heure pour bouffer – j’en ai besoin, ma bouffe du soir étant celle des célibataires fréquentant les bistros, je m’assure d’un vrai repas par jour – mais dont une heure volontairement pour avoir le temps de bloguer le matin).

Pourtant, c’est facile. Par exemple, j’ai six collègues qui sont venus me voir ce matin pour échanger des banalités parce qu’on ne s’est pas vu depuis trois à quatre semaines : vous arrivez facilement à un quart d’heure de perdu en une matinée.

Il y a ainsi différentes sources de perte de temps, je pourrais en faire un billet de 15 pages rien qu’avec des exemples :
-         les papotages avec les collègues, y compris les pauses café et les politesses diverses (un mail prend trente seconde à être rédiger alors que si vous passez un coup de fil, vous en avez systématiquement pour cinq minutes),
-         les déjeuners qui s’éternisent,
-         les papotages d’autres collègues qui vous empêchent de vous concentrer (pendant la coupe du monde de foot, c’était délirant),
-         le travail que vous faites mais qui n’est exploité par personne,
-         les explications que vous donnez à des collègues,
-         les réunions internes qui ne vous concernent pas,
-         les procédures internes que vous ne connaissez pas et qui vous obligent à rechercher dans les archives le mode d’emploi, les procédures compliquées imposées par une direction des méthodes,
-         la relecture des documents trop longs des collègues (j’en connais qui font des comptes rendus de réunion de quatre pages alors qu’il suffit de synthétiser les décisions… Mais il faut bien lire pour valider, un peu comme certains billets de blogs trop longs).

En outre, j’ai constaté chez certains de mes collègues la perte de temps suite à une mauvaise organisation ou une idée débile (voir par exemple les comptes rendus trop longs mais aussi une mauvaise connaissance des outils bureautiques qui poussent à faire n’importe quoi n’importe comment, notamment des tableaux Excel avec du texte…), ce qu’ils pourraient probablement me reprocher (mais je ne crois pas, toujours est-il que si je pensais faire un truc bêtement ou inutilement, je suis assez fainéant pour ne pas le faire).

Ainsi, pour vérifier cette théorie, j’ai observé des collègues en juin et juillet. J’ai gagné : chacun perd en moyenne deux heures par jour. En moyenne, bien sûr.

Et vous ? Combien d’heures par jour consacrez-vous à un travail réellement utile ? Surtout, le point qui m'intéresse : combien de temps perdez-vous "à cause" de vos collègues de travail ?

(photo)

28 août 2010

Félicitations, mon faucon !

Je me rappelle du 28 août de l’an dernier. J’avais la tête dans le cul au point de m’asticoter les hémorroïdes avec les oreilles. C’était le lendemain du grand Kremlin des Blogs d’été (au fait, je vous rappelle que le prochain aura lieu jeudi prochain) et j’avais mon compte rendu laborieux à rédiger. J’avais passé la soirée sur une autre planète, la Comète avait été magique.

FalconHill était là, avec celle qui deviendra, dans quelques heures, son épouse légitime.

J’imagine le Faucon, maintenant, plein de stress, courant d’un bout à l’autre pour vérifier les derniers détails et ne manquant pas de plonger à l’occasion dans son iPhone, accroc de la chose comme je le connais. Il pourrait même bien être le premier commentateur de ce billet, le bougre.

Dans quelques heures, il passera devant le maire et dira « Oui » (il est trop tard pour reculer : la facture du traiteur, pour la noce, a déjà été payée) d’un ton ferme et définitif qui ne le caractérise pas spécialement.

Ce soir, la fiesta battra son plein. Il sera sur une autre planète, lui aussi, l’iPhone toujours dans la poche pour suivre les conneries des copains.

Toute la journée, nous penserons à lui. Mais qu’il ne se méprenne pas : nous n’assurons pas le service après vente.

Challenge Maigret, mon canard

Quand Bruno Cremer est mort, le mois dernier, je n’ai pas trouvé les mots pour en parler dans le blog. J’avais fait un billet pour Ginette Garcin, pour Bernard Giraudeau, … J’aurais pu pondre une ânerie « Bruno Crémer est un de ces personnages qui inspire le respect » et balancer trois pages de texte. Mais j’en avais marre de trouver un truc original ou crétin. Tiens : « Je ne sais pas pourquoi, je ne regarde jamais la télé, mais j’aimais bien Bruno Crémer ».

Du coup, c’est Férocias qui avait eu la bonne idée : il a lancé le Challenge Maigret (qu’il relance aujourd’hui). Je voulais le relayer mais j’ai traîné.

« Je propose un challenge Maigret jusqu'au 12 février 2011  (date de l'anniversaire de Georges Simenon). Il n'y a rien à gagner, seulement le plaisir de découvrir ou redécouvrir un des grands personnages de la littérature policière ! Pour s'inscrire, laissez un commentaire ! »

27 août 2010

Incident de paiement

« Marquer tous en lus ». J’ai craqué, dans mon « Google Reader », le machin qui permet de repérer automatiquement les nouveaux billets des copains. Il me restait 555 billets à lire mais je ne trouverai pas le temps.

Ces vacances furent excellentes (mais courtes). Je remercie Marcelle et Le Coucou, la Mère et Fidel Castor, Claude et Luc et même Catherine et Didier, c’est vous dire. Et Elstir. Et les autres chiens mais qui ne tiennent pas de blog : Filou, Bergotte, Zoé, Toufou et Zazou.

Ca a été une année à chiens. Comme il y a des années à champignon.

Je remercie aussi les blogueurs lyonnais : Minijupe, Trublyonne, Jean et Romain.

Je remercie ma banquière qui m’a tiré d’une mauvaise passe. J’ai cru devoir annuler les vacances.

Allez ! Je vous la raconte.

Partant le mardi de Bicêtre, au premier péage d’autoroute, ma carte bancaire ne passait pas. Rage. J’appelle une petite dame qui me dit que la piste est foutue… Diable, me dis-je.

Je paie en liquide et je poursuis ma route, légèrement tracassé. A un moment, je vois un panneau indiquant Saint-Flour, aimable patelin d’origine des patrons de la Comète. Et de la mère du Patron. Je me dis « Tiens ! Et si j’allais retirer 200 euros pour calmer mes nerfs et être sûr d’avoir en poche assez de monnaie au cas où la carte refasse des siennes ! » J’avais surtout peur que la carte soit HS.

Je grimpe à Saint Flour, vais au Crédit Agricole et tire l’oseille. Ca marche. Ouf. Je me promène un peu. C’est joli mais l’heure tourne. Je prends la décision d’aller à Aurillac.

La nuit, je suis réveillé par un cauchemar. Ca fait une dizaine de jours donc j’ai oublié les détails mais ça tournait autour de ma carte bancaire qui ne fonctionnait plus… Comme quoi…

Le matin, je paye l’hôtel avec ma magnifique carte. Tout se passe bien. Je suis un homme heureux : j’arrivais à retirer du pognon et à payer les commerçants.

Vers midi, je me pointe à Séverac le Château et je décide de faire le plein de la voiture. 55 euros et des brouettes. Je tends ma carte à la petite dame dans la guérite. Je tape mon code. « Code bon » « Autorisation » « Paiement refusé ». Je recommence. Pareil. Je vous rappelle que je suis du métier : ce n’était pas le même incident que la veille.

Je paye en liquide. Mais du coup, ma réserve d’oseille faite à Saint Flour avait commencé à fondre sérieusement.

J’appelle la banque, vérifie mes comptes, tombe sur un opérateur qui me dit que tout va bien. J’avais néanmoins un encours de carte (à débit différé) de plus de 2000 euros. Ca veut, dire, en gros, qu’en trente jours, j’avais dépensé 2000 euros avec ma carte. C’est énorme.

Je suis désolé de vous parler de ma vie financière, mais je vous ai déjà raconté que je suis allé à Bruxelles, à Tours et en Bretagne, au cours du mois en question : ça fait des frais, sans compter un beau Kremlin des Blogs. Aucun secret pour mes lecteurs. Mais pas 2000 euros. Me voila donc plein de sueurs froides.

L’opérateur décide de contacter ma conseillère financière qui devait me rappeler dans l’après-midi. Néanmoins, pour vérifier qu’il ne s’agissait pas d’un bête incident technique, je tente un nouveau paiement, chez un autre commerce : niet, refusé.

Dans l’après midi, ma conseillère m’appelle alors que je traversais les Gorges du Tarn. « Ah ! Tout va bien, je ne sais pas pourquoi ça a été refusé » « Heu, moi non plus, vous ne pourriez pas appeler le siège pour vérifier ».

Elle appelle le siège et me rappelle : « Oui, c’est bien ça (?), vous avez dépassé le plafond de paiement mensuel. » « Qui est de ? » « 4000 euros, vous êtes déjà à 4100 ! » « Hein, quoi, non, pas possible, je n’ai pas payé pour 4000 euros ce mois-ci. Vous vous rendez compte ? Et il me disait 2000 ce matin, votre collègue ». « Oui, 2000 c’est le montant à débiter, 4100, c’est le montant au serveur d’autorisation ».

Malgré la clim, j’étais en sueur. J’avais garé la voiture à l’entrée de Florac le temps de prendre l’appel. Je me voyais déjà foncer chez Luc, lui taxer 200 euros en espèces et faire la route vers la Bretagne pour tirer ça au clair, voire faire opposition, demander une nouvelle carte, …

J’en étais à négocier avec ma banquière. Elle a poussé mon plafond à 5000 euros et m’a garantit que je pouvais tirer 900 euros en liquide par semaine, à condition d’aller au Crédit Agricole. J’étais vaguement rassuré pour la poursuite de mes vacances mais j’avais quand même « au pif » 2500 euros partis en fumée et uniquement un iPhone pour étudier le problème…

C’est alors que je me suis souvenu que j’avais pris deux voitures de location en un mois et qu’à chaque fois, une « caution » est « prélevée » (une autorisation est envoyée à la banque mais le montant n’est débité qu’en cas de problème)… A mon calcul de tête, il ne manquait donc « plus que » 750 euros. Ouf ou presque.

Arrivé chez Luc, le temps de faire la bise à Claude, je fonce sur son ordinateur et me connecte à ma banque : aucun prélèvement suspect n’avait été fait. L’hypothèse des cautions des loueurs de voiture était la bonne. C’est con, le pognon n’est pas débité mais est bloqué un mois… 1750 euros…

Pour ce qui concerne le reste (570 euros, pour être précis), il s’agissait juste de l’assurance que j’avais payée par carte, fin juillet, ce qui m’était totalement sorti de la tête… (les deux cent euros complémentaires étant essentiellement des notes de la Comète, les jours de ma première semaine de vacances, quand je n’étais pas à Tours ou à Bruxelles).

Le vendredi, je fonce tirer à nouveau 200 euros « au cas où » et j’appelle Didier et Le Coucou pour leur expliquer que je pourrais avoir besoin de leurs services…

Le lendemain, en route pour Arlanc, j’ai fait le plein de la voiture. Le paiement par carte est passé. J’étais rassuré.

Les vacances furent donc bonnes. J’étais d’ailleurs très bien hébergé !

24 août 2010

De l'aïoli dans le Claviers

Vous connaissez Le Coucou, ses talents d'écrivain quotidien, ses talents de dessinateur dominical, ...

J'ai découvert une autre facette du personnage : le chef cuisinier.

Quand je suis arrivé, dimanche, il nous a préparé un aïoli, un vrai, avec de la morue (on se demande bien ce que ça fout en Méditerranée), plein de légumes : coeur d'artichaut, haricots verts, carottes, patates, courgettes, ... Un seul qualificatif : "putain de sa race".

22 août 2010

Me voilà à Claviers




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Circulation

J'adore rouler (dans l'autre sens), les jours des grands retours.


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Tom Cruise avec Zac Efron

C'est pendant les vacances, alors que je suis en route pour Claviers que j'apprends cette nouvelle.

Je vous laisse le lien :
http://m.plurielles.fr/pl/svt/si/plurielle/po/opfr/dk/plurielles.08-21-2010.0047/sc/plu_people/ms/efzvLxBi5l/r/1282465949/pa/145790/uid/

Faites en bon usage.


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21 août 2010

Blogueuses chiffon





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Brioude

De l'histoire des blogs, je suis le premier zinfluent à m'arrêter faire des courses à l'improbable Carrefour de ce patelin en faisant un tour de France des copains blogueurs et à faire un billet en attendant à la caisse.



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20 août 2010

Ce n'est pas demain la veille

du jour où j'en aurais fini mon retard de lecture de blogs...

Esclavagisme

Après m'avoir OBLIGE à ramasser ses patates, Luc, le taulier du Canton, m'oblige à refaire le look de son blog.

Le surmenage. Enfin, à 64 kb/s, on a le temps de faire des pauses.

19 août 2010

Pas le temps de bloguer

Pas le temps de bloguer. Il faut que j'aille ramasser et trier les patates déterrées ce matin.

Véridique.

18 août 2010

Il fait trop chaud !

Me voilà arrivé à Saint Jean du Gard (jusqu'à samedi matin). Je me suis arrêté en ville avant de monter au Canton (ou la 3G ne passe pas). (ni la 2G d'ailleurs...). (le tamtam peut-être).

Il fait 30 degrés. C'est bien.

Fais du tourisme et de la route toute la journée. Espalion. Déjeuner à Millau. Gorges du Tarn avec arrêt pipibièrebronzage à Sainte Enimie (et pas Emilie, Falconhill !). Visite rituelle à Florac.

(Scourti, tant que je ne suis pas arrivé à bon port, je fais du tourisme express. D'où ceci...)

(Didier, je ne vais pas dans l'Allier ! J'ai confondu pour une raison étrange)

(Le Coucou, Didier, je vous envoie un mail joint)


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17 août 2010

Festival des Arts de la rue à Aurillac

Ça commence demain et c'est jusqu'au 21. La veille, c'est répétitions. Notamment aux terrasses. Ça semble très bien organisé. Il y a plein de terrasses et même un type qui joue du biniou pour mon dépaysement.

Les participants sont habillés bizarrement. Comme si Didier Goux avait plein de beaux fils. Les réactionnaires ne sont plus ce qu'ils étaient.

Ah ! Je suis passé à Saint Flour : charmant. Mais impossible de se garer. Je me suis arrêté par hasard, je voulais juste voir (il faudra que je m'attarde une prochaine année) et tester ma carte bancaire qui avait été refusée au péage. Ça marche mais j'ai eu peur...

Ce que je fous à Aurillac me demanderez-vous alors que j'avais annoncé que j'allais dans l'Allier. Je me suis juste planté dans mon billet de ce matin. C'est samedi que je vais dans ce coin là, je crois et dimanche que je vais à Claviers.

Message personnel : Si Didier Goux passe par là, il est invité à indiquer en commentaires où on a rendez-vous, juste le nom du patelin et le département. Le plan est dans les archives de la messagerie et je ne pourrais pas le retrouver avec l'iPhone avant deux ou trois jours. C'est l'Allier ou pas ? Si oui, je vais me taper 500 kilomètres de plus parce que j'ai oublié de réfléchir.


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C'est parti !

C’est décidé ! Je pars. Il faisait tellement moche à Paris que j’avais la flemme de tout organiser. Je suis « attendu » demain soir au Canton. Je vais donc faire une pause, en route, probablement dans l’Alliers.

Samedi soir, direction Claviers pour quelques jours (rien n’est décidé). Une petite halte au retour peut-être à Nimes ou à Roqueraure. Mercredi soir (à confirmer), une visite chez les copains Lyonnais.

Et hop !

A priori, pas de blogage (hors iPhone)… Mais  tel que je me connais…

15 août 2010

Dadavidov nu

Voila l'énigmatique mail que je viens de recevoir :

Une vengeance s'impose donc mais je n'ai aucune photo de ce sinistre individu. Je ne peux que vous proposer une photo de moi dans le plus simple appareil. J'ai poussé le professionnalisme jusqu'à enlever mon caleçon pour la photo. L'occasion de vous présenter ma nouvelle coupe de cheveux. Malheureusement, une mouche aussi néfaste que dérisoire a fait pipi sur l'objectif de ma webcam.

14 août 2010

Dédicace @emanu124

Elle vient d'avouer, dans Twitter, que c'est une grande fan... Ce matin, j'ai balancé un enregistrement de Justin Bieber pour me foutre de sa gueule, ce qui était lamentable, je le reconnais. Il n'empêche que comparé à Francis, il n'a pas de regrets à avoir.

Juste une bière !

Vous aurez noté l'ingéniosité du titre de ce billet, j'espère. Mesdames, Messieurs, l'heure est grave. Je n'arrête pas de parler de Justin Bieber dans ce blog pour un concours idiot avec les deux andouilles alors que je n'avais jamais écouté une chanson de ce type sauf, une fois, à la Comète, mais ça ne compte pas : la concentration n'était pas au top. Allez savoir pourquoi. Il n'empêche qu'un blogueur de ma stature devait augmenter sa culture. C'est chose faite.



Figurez-vous que je suis en train de préparer un billet pour le blog politique en expliquant que le Ramadan est une sorte de pénitence.

Vous pouvez cliquer sur "play", ça vaut un mois de Ramadan.

13 août 2010

Cinq raisons de ne pas aimer aller chez le coiffeur

Je vais vous faire une confidence : je viens d’aller chez le coiffeur alors que je n’en avais pas encore besoin. J’entends par là que j’y vais généralement quand il est déjà trop tard. Cette fois, non. Un coup de tête. Il faut dire que je suis en vacances ce soir et ouvrir un nouveau dossier à 16h30 me paraissait complètement con.

Je n’aime pas aller chez le coiffeur mais j’aime faire des billets de blogs alors je fais des billets de blog pour dire quand je vais chez le merlan. Vous y êtes. Moi aussi. Asseyez-vous : quand je commence un billet je ne sais jamais quand je vais m’arrêter.


Il y a plein de raisons de ne pas aimer aller chez le coiffeur.

  1. C’est totalement inutile. J’ai horreur de faire des trucs inutiles comme faire la vaisselle, dire bonjour à la dame et payer des impôts.

Le seul truc inutile tolérable : mettre une cravate.

C’est inutile parce que ça repousse sans votre permission, ce qui est d’ailleurs à la limite de la grossièreté. Le fait que ça repousse – sauf chez les chauves comme Alain Lambert – a un seul intérêt : quand vous les coupez trop courts, ça ne dure pas.

  1. La moitié des coiffeurs sont bavards. C’est insupportable.
Je vais vous donner un conseil. Choisissez un coiffeur du sexe opposé. Non ! Opposé au vôtre, pas un transexuel. Pour moi, il s’agira donc d’une coiffeuse. Elle me parlera de frivolités très féminines. Alors qu’un homme parlera de chose très sérieuse comme le cyclisme et le football.

Pour ma part, j’ai trouvé un salon de coiffure où les coiffeurs sont des coiffeuses, toutes jeunes, … et pas bavardes. Le bonheur.

  1. Je suis myope.

Vous ne voyez pas le rapport, à part le fait d’éprouver des difficultés à mater le cul des coiffeuses discrètement. Je vais vous expliquer. Nous sommes là pour ça. Tout d’abord, c’est très gênant d’avoir un miroir devant soit, donc une vue assez large sur une salle sans pouvoir distinguer ce qu’il se passe. C’est très chiant de remettre les lunettes quand la coiffeuse vous demande : « Et sur l’oreille gauche, c’est assez court ? ».

Néanmoins, je vais vous donner un truc rigolo : essayer de vous coiffer devant une webcam. C’est inversé. L’oreille gauche est à la droite de l’écran alors que dans un miroir elle est à gauche.

Arrêtez de faire le con devant votre écran et lisez la suite.

La myopie est un handicap grave. Plus généralement, le fait de porter des lunettes. J’en ai depuis 34 ans. C’est une seconde peau pour moi, qui joue comme une protection, une espèce de casque. Figurez vous que quand je n’ai pas de lunettes, j’ai peur pour mes yeux. Alors imaginez ce que ça fait quand une gonzesse s’agite avec une paire de ciseaux juste à côté de vos yeux (avec en plus le fait que vous ne la voyez pas très bien).

  1. J’ai horreur qu’on me fasse un shampoing alors que j’en fais un tous les matins. C’est inutile et anti-écologique.

Il faut d’ailleurs que je vous raconte une anecdote : la honte de ma vie.

Figurez-vous que je prends un shampoing par jour depuis très longtemps. Bon, quand on est jeune, on n’est pas très attaché aux conditions d’hygiène. On est sâle. Avec un accent circonflexe. C’est vers 18 ou 19 ans qu’on devient fainéant : ça va beaucoup plus vite de se coiffer si on a pris un shampoing avant.

Le 6 octobre 1988, je commençais mon service militaire. J’étais venu par un train de nuit de Bretagne à Paris puis j’avais foncé à la caserne dès le matin sans prendre une douche, évidemment. Le lendemain matin, on nous avait levés de très bonne heure pour une raison forcément très bonne que j’ai oubliée sans nous permettre de nous laver, juste de nous raser.

Oui, c’est un des pires souvenirs que j’ai de mon service militaire : ils nous obligeaient à nous raser tous les matins mais nous empêchent parfois de nous laver. Je me rappelle une fois où on avait été faire du camping en Foret de Fontainebleau pendant cinq jours (quatre nuits, donc). Le matin, on avait le droit à litre d’eau, environ, dans notre casque, avec lequel il nous fallait nous laver, en plein champ, avec rasage obligatoire et, au moins pour ce qui me concerne, lavage des dents. Cinq jours à crapahuter dans une forêt (y compris une partie de la nuit) sans avoir le droit de prendre une douche… Le vendredi soir, j’avais pris le train pour aller en Bretagne. C’était très pratique, à cause de l’odeur, j’avais un compartiment pour moi tout seul.

J’en reviens à ce deuxième jour de service militaire, donc, le deuxième, pour moi, sans shampoing. Dans l’après-midi, on nous amené dans une pièce où nous attendaient un bataillon de coiffeuses charmantes (nous servions de cobaye pour une école de coiffure). Une pouffe s’approche de moi et commence à me peigner. Elle n’arrivait pas, évidemment, sale comme étaient ma tignasse frisée.

Le formateur s’approche, essaie, n’y arrive pas non plus. Il m’engueule « Bordel ! Vous êtes vraiment dégueulasse, vous n’avez aucun sens de l’hygiène ».

La honte de ma vie, je vous dis. Traumatisé, le Nicolas !

  1. Les coiffeurs sont des ânes. Je ne veux pas stigmatiser une profession, par ailleurs parfaitement honorable et utile dans notre monde cruel mais il y a un point précis qui m’a toujours énervé. C’est la question initiale « On vous coiffe comment ? ».

Le « on » est grotesque. C’est elle qui va me coiffer et la question qu’elle veut me poser, au fond, est « Comment vous coiffez-vous d'habitude ? »

Mais la question n’est pas là. Si elle avait regardé le client, quand il est rentré, avant de lui faire le shampoing rituel qui permet de surfacturer la prestation de 5 ou 6 euros, elle saurait comment il se coiffe.

Et elle saurait que je ne me coiffe pas.

Alors, je réponds systématiquement « Boaorf, heu, 3 ou 4 centimètres » en sachant très bien que c’est absolument incompatible avec le « oui » que je vais répondre à la question suivante « On fait le tour de l’oreille ? ».

J’ai d’ailleurs toujours eu envie de répondre à cette question « Oui, pour le tour du quartier, on n’a peut-être pas le temps, là ! »

Comme à la question « On vous coiffe comment ? », j’ai toujours eu envie de répondre « en silence » !

(illustration sans rapport mais trouvée en cherchant "coiffeur militaire" dans Google Images)

L'Aéroport de Tours, c'est où, ça ?

Je ne devrais pas le dire mais je dois bien reconnaître que je n’ai strictement rien à cirer de l’aéroport de Tours. Si j’habitais Tours – Dieu m’en garde – je prendrais le TGV qui se fera nu plaisir de m’amener en à peu près une heure à Orly ce qui me ferait gagner du temps, en fin de compte.

Néanmoins, la blogosphère est en émoi. Je m’attends même à ce que Didier Goux fasse un billet à propos de l’aéroport de Tours pour le comparer à celui du Plessis-Hébert.

Gaël, à ma connaissance, a tiré le premier. Hop ! Un billet à propos de Tours, de Ryanair. Il a été suivi de peu par Dadavidov (qui n’arrête plus de faire des billets, comme s’il vous concurrencer les gros blogueurs du Kremlin-Bicêtre). Ensuite, c’est Matfanus qui s’y est collé.

Un de ces jours, l’aéroport de Tours fera la une de Wikio. Peut-être même de Google News.

Je ne voudrais pas cafter, mais il y a encore un certain nombre d’indigènes qui n’ont pas – encore – évoqué le sujet : Julien, Dan, Tinou, Sylvain, freetux, Laurent, Stéphane, Dominique & Catherine, Lerig, Adeline, Jean-Marc

Mais pour être franc, je me demande bien pourquoi il y a un aéroport à Tours...

N.B. : j’ai piqué la photo ici. La dernière fois que j’ai parlé de Tours, j’avais mis une photo de la gare de Saint Pierre des Corps et je m’étais fait engueuler…

12 août 2010

7 idées de billet de blog

Ces jours-ci, je délaisse ce blog au profit des deux autres. J’en suis marri. Néanmoins, un blog multi-thématique se doit d’avoir un rôle social.

Tiens ! Je vais commencer par mettre une photo de pouffe.



Il faut toujours choisir avec soin les illustrations des billets. Mais revenons à nos moutons. Je vais vous donner 7 idées de billets de blog que vous pourrez traiter avec la malice qui vous caractérise et que je lirai probablement, surtout si vous mettez un lien vers mon blog.

  1. Des faux cons pèlerins se sont plantés de 90 kilomètres à cause d’une erreur de GPS. Si ça ne vous donne pas trois ou quatre idées de billet, c’est que vous n’êtes pas inspirés. Dieu non plus, d’ailleurs.

  1. Singapour encourage les célibataires à tomber amoureux. J’imagine notre Ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, faisant pareil chez nous. Vous pouvez développer.

  1. 200 centenaires manquent à l’appel au Japon. Vous pouvez imaginer les causes de ces absences, comme les petits enfants qui les ont trucidés pour continuer à percevoir des aides sociales. S’il y en a au Japon.

  1. Pougne-Hérisson (c’est un patelin, pas un gugusse) organise un concours de sieste. Vous pouvez lancer une chaine de blog pour imaginer des concours cons.

  1. Au Bangladesh, ils marient les grenouilles pour faire venir la pluie. Imaginez l’avis de la droite catholique. Ou de la gauche protestante.

  1. Une gonzesse montre ses nibars pour piquer 300 euros. Quelles conclusions sur l’évolution globale de la société pouvez-vous en tirer ?

  1. Les danseuses d’un club de strip-tease dansent devant une église. Vous pouvez détailler les aspects juridiques de ce manquement aux convenances.

11 août 2010

Soirées TupperGode


A l’instar de ce qui se faisait pour les soirées Tupperware, des soirées Tuppergode sont organisées chez les ménagères pour vendre « des huiles de massage, des lubrifiants comestibles ou chauffants, des objets de plaisir pour les femmes ou pour les hommes ».

« Pendant ce temps, dans le salon familial, toutes reconnaissent être curieuses et trouver dans ces soirées "tuppergode", qui ont le vent en poupe, une ambiance amicale qui tranche avec celle des boutiques traditionnelles. »

Des soirées organisées à la seule intention des hommes sont aussi dans les tuyaux mais les présentations durent moins longtemps.

10 août 2010

Paris Hilton en Allemagne ?

Vous auriez préféré que j'illustre ce billet avec des photos de la dame en tenu légère ? C'est hors de question.


Je l'ai illustré avec une copie d'écran des statistiques de mon blog politique depuis 24 heures. J'ai une recrue d'essence (je vous rappelle que mon billet de ce matin portait sur un nouveau carburant) de visiteurs en provenant d'Allemagne et cherchant des photos de Paris Hilton dans Google Images.

Ca relativise le nombre de visiteurs, non ?

Bouffer des kilomètres

Nous arrêtons immédiatement la diffusion de nos émissions matinales pour signaler une information de la plus haute importance : des ingénieurs ingénus ont réussi à faire fonctionner une voiture avec du caca. 70 personnes pendant un an permettent de faire 16000 km ce qui n’est pas beaucoup.

La dépêche ne précise pas si les fournisseurs sont consommateurs de bière.

09 août 2010

A poil sur un tabouret de comptoir, et vous ?

Il y a peu, j’ai laissé éclater ma rage, ici-même, à propos des vacances des autres, des touristes, … En rentrant, ce matin, j’ai découvert ou, plutôt, redécouvert un phénomène : les gens qui s’intéressent réellement à mes propres vacances.

Je ne vous parle pas des questions posées par politesse : « Alors, t’as pu partir un peu ? » « Ben dis donc, t’as pas du être gâté par la météo ? » ou « Ouais, c’est vite passé, hein ? ». On comprend ! C’est comme on demande le matin « Salut, ça va ? » On s’en fout presque. On espère que ça va bien car on a un fond d’humanité (et surtout, si ça ne va pas, on va se taper d’une part un discours sur des problèmes de santé et d’autre part, une surcharge de boulot pendant les congés maladies de l’autre…).

Ce matin, j’arrive au bureau. Un collègue était déjà là : « Ah ! Ca y est, c’est le retour… ». Il n’avait pas sourcillé au fait que je ne sois parti qu’une semaine. Il s’en fout donc et c’est sain.

Le deuxième collègue, par contre, est venu me saluer dans mon bureau et j’ai été soumis à un véritable interrogatoire en règle. Tout y est passé : « Alors, t’as été Bretagne ? » Déjà, ça commençait mal ! Je l’ai déjà dit ici mais je ne vois pas pourquoi on « partirait » en vacances alors que la Comète est à côté de chez moi. Surtout, je ne vois pas pourquoi, au prétexte que je suis Breton, j’irai en Bretagne pour mes vacances. C’est grotesque.

Ensuite, il m’a posé toutes les questions sur ce que j’avais fait à Bruxelles, comment j’y étais allé, si j’avais trouvé une location pas chère (non, j’ai pris le premier hôtel trouvé sur Internet), … Je vous assure que ça a duré plus de 5 ou 10 minutes.

Une troisième collègue, Bretonne, m’a refait le coup de la Bretagne.

A table, à la cantine, on parlait de vacances. Encore soumis à l’interrogatoire. Du coup, j'ai dévié sur la politique (via mes aventures à Gand).

L’an prochain, je leur dirai que j’étais en camping naturiste rien que pour le plaisir de les imaginer m’imaginant à poil, assis sur un tabouret du bar du camping…


(photo 1)(photo 2)

08 août 2010

Blog people

Je ne sais pas si vous vous rendez compte que si je n’étais pas abonné aux alertes Google sur « Zac Efron » : je n’aurais pas pu vous faire partager cette information essentielle : Zac Efron est tombé dans la piscine.

Ses égéries notoires vont se pâmer comme la première escalope velue.

Parce que, franchement, si à cinquante ans, tu n'es pas abonné aux alertes google sur ce vieux Zac, tu as loupé ta vie. Par exemple, sais-tu  que "Zac Efron a beau tenter de jouer les taciturnes, il est tout simplement trop pimpant."

Grâce aux alertes en question, je viens d'apprendre que Miley Cyrus vient de démentir les rumeurs qui concernaient ses nichons. Si vous ne connaissez pas Miley Cyrus, je ne peux rien pour vous.

07 août 2010

Saint Pierre des Corps gras

A ma grande honte, j’ai osé faire un billet pour critiquer les chemins de fer belges. Par soucis d’intégration Européenne, il est juste que je donne également une baffe à la SNCF. Ainsi, jeudi soir, je suis allé faire le con à Tours. En train.

Déjà, sans vouloir critiquer, au Kremlin-Bicêtre, la gare de métro est à côté des bistros principaux : l’Amandine, l’Aéro, le PMU, le Jean-Bart et bien sur, la Comète. A Tours, il faut marcher une vingtaine de minutes avant de trouver un lieu digne de ce nom et des quelques bières que nous souhaitions y prendre consécutivement à la chaleur importante qui sévissait ce jour là.

J’ai réservé mon billet vers midi : le train était complet en secondes. Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Un jeudi soir, en août, il n’y a plus de place pour un train qui va à une heure de Paris, presque en grande banlieue !

J’ai donc voyagé en première, ce qui n’est pas beaucoup plus cher. Allez comprendre quelque chose à la politique tarifaire de la SNCF

C’était amusant, les gens avaient de se connaître : ils font probablement le trajet tous les jours (ce qui n’est pas idiot, je mets bien une heure pour aller au bureau).

Mon TGV arrive à Saint Pierre des Corps. Il me fallait prendre une navette pour rejoindre Tours.

Un vieux train probablement installé par les Allemands quand ils s’occupaient encore de nos problèmes de sécurité intérieure arrive.

J’ai cru que je n’arriverai pas à monter dans ce putain de tortillard tellement la marche est haute. Disons quarante centimètres.

Je ne suis pourtant pas maladroit, sportif comme vous me connaissez, mais j’ai la particularité de porter des jeans sans mettre de ceinture. Il fallait donc que j’arrive à monter dans ce machin (sans poignée pour s’accrocher) sans me retrouver avec mes miches dodues à la portée du regard de pucelles écarlates.

J’ai réussi. Mais je me demande si la SNCF a bien une volonté de respecter les normes pour les « personnes à mobilité réduite ».

Au retour, c’est la dame devant moi qui n’arrivait pas monter. Je ne voudrais pas stigmatiser les grosses mais on peut dire qu’elle faisait partie de cette confédération de femmes à l’intérieur desquelles des gugusses comme Gularu pourraient rentrer entièrement. Je l’aurais bien poussée au train mais j’avais peur que mes mains s’enfoncent dans cette chaire flasque.

Ce n’était pas joli à voir. Heureusement qu’il y avait des poignées, et pas seulement d’amour. Heureusement surtout qu’elle n’était adepte de jeans sans ceinture, comme moi. Elle était avec son mari qui a réussi à la tirer (au sens propre, le reste ne nous regarde pas) et j’espère pour lui qu’après cette effort, la buvette du TGV était ouverte.

Du coup, j’ai réussi à monter dans le train sans le moindre mal sous les applaudissements de la foule en délire.

Cela dit, j’ai failli louper ce train, où, plus exactement, celui qui devait m’amener de Tours à Saint Pierre des Corps.

A Tours, une navette était bien annoncée, quai A, mais le panneau lumineux, à ce quai, indiquait qu’elle ne prenait aucun voyageur. Trois minutes avant le départ prévu, j’ai commencé à paniquer et je suis retourné voir les affichages dans le hall ! La navette n’était plus annoncée.

Moment de panique.

Jusqu’à ce que je comprenne qu’un train corail, reliant Tours à Paris Austerlitz partait à la même heure et s’arrêtait à Saint Pierre des Corps. J’ai donc voyagé cinq minutes en première classe d’un corail. Les ingénieurs d’aujourd’hui devraient se retourner vers le bon vieux temps pour faire des trains confortables.

Il n’empêche qu’il faudra expliquer aux zozos en responsabilité de l’affichage des horaires dans la gare de Tours qu’un touriste peut difficilement comprendre qu’il doit prendre le train pour Paris Austerlitz pour choper son TGV à Saint Pierre des Corps.

06 août 2010

Détours à Tours

Gaël est très fort pour organiser des soirées. Il avait tout prévu, sauf peut-être que sa légitime ne serait pas encore couchée au moment où nous sommes rentrés. C’est quand elle a dit : « Ah bonjour Nicolas, Ah ! Vous êtes saouls » que je me suis demandé s’il elle n’a pas détecté un peu facilement notre légère ébriété, pourtant due à la longue marche que nous avons faites pour rentrer, à pied, de la place Plumereau à chez Gaël soit la bagatelle de 2,5 km.

Ce matin, l’épouse a été charmante. Gaël lui a demandé : « Ca va chérie ? » Elle a répondu « Oui, tu n’as pas ronflé, toi ! »

Je ne sais pas ce qu’elle voulait dire.

Mon compte rendu s’arrêtera là ou presque. Nous avons passé une excellente soirée avec Christophe, Dada et Julien, rejoints pendant quelques temps par les sympathiques tauliers de ce blog, auquel je vais piquer le titre de ce billet, et par ailleurs responsables Cap 21.

J’ai bien fait de voyager, moi !

Gael est en forme




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04 août 2010

Prendre des Gand en photo !

Je sais ! J'ai fait une faute à "Gand" dans mon dernier billet (j'avais passé une heure à chercher Gand et Gent sur des panneaux, j'ai confondu, arrêtez de me stigmatiser).

Voilà les photos que vous pourrez contempler avec bonheur. Gand est magnifique. Mais les gent gans gens de Gand méritent des baffes. Ca devrait être l'objet d'un prochain billet dans le blog politique.

Les photos sont de travers et mal cadrées, je sais. Ce n'est pas la peine de ronchonner en commentaire. Si vous voulez des belles photos, utilisez Google Images.

Un petit Tours !

Demain soir, je vais à Tours. Gaël est chargé de l'hébergement. Il est aussi subitement chargé d'organiser tout, notamment mon arrivée avec l'apéro avec les copains : Christophe, Dada et Julien.

S'il pouvait notamment désigner l'heure et le lieu de la rencontre, sachant que je peux arriver dans le secteur vers 18 heures et que les horaires de TGV sont disponibles partout...

De même, il pourra indiquer à quelle heure je pourrais sauter dans un TGV le vendredi matin.

Manquerait plus que je fasse tout, non plus.

03 août 2010

Nous y voila




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En route pour Gant

Réveillé très tôt à cause de la tonne d'aliments que m'avaient fait ingurgité Poireau et Madame, je décide d'aller à Gant. J'arrive donc à la gare de Bruxelles Central et acheté un aller-retour au guichet, la borne étant réservée aux cartes bancaires local. En plus, c'est moins cher au guichet. Les Belges n'ont rien compris la suppression du personnel et c'est tant mieux.

Le premier train pour Gant était dans vingt minutes. Je fais alors ce qu'il y avait de mieux à faire : j'attends.

Je prends le train et arrivé avant la gare de Bruxelles Midi, le contrôleur dit "les voyageurs pour Gant sont invités à descendre".

Bon.

Il était à la porte du wagon. Je lui demande "Ce n'est pas le train pour Gant ?" il me répond : "Si ! Mais c'est mieux de prendre l'autre, celui pour Ostende, une fous, il est plus rapide.". Ah ! Pour aller à Gant, il ne faut pas prendre le train pour Gant. Vive la Belgique.

Le contrôleur, sympa, me dit que le train était dans une dizaine de minutes, voie 14 ou 15.

Il était dans 3 minutes voie 10. J'y monte un tas de gens attendaient. La voix dans le haut parleur annonce "finalement le train arrive voie 9, au bout du quai".

Tout le monde se précipite. Moi aussi. Je monte.

Quelques instants plus tard, nous étions de retour à la gare de Bruxelles Central.

J'avais déjà perdu 30 minutes.

Je regarde les panneaux. Prochain train pour Gant dans cinq minutes, voie 4. J'y vais.

Finalement, le haut parleur : "Finalement ça sera voix 6"

J'y vais, comme quelque touristes.

Gant est bien affiché. Je monte.

Si j'arrive ailleurs, vous aurez droit à un nouveau billet.


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02 août 2010

Brigade Mondaine

Étant arrivé en avance Gare du Nord pour prendre mon train pour Bruxelles, j'ai décidé d'acheter quelques bouquins pour mes vacances.

Au bout de quelques minutes, j'ai éclaté de rire. Je dois être le seul type au monde à feuilleter les Brigade Mondaine pour voir si on parle de moi à l'intérieur.

N'ayant que l'iPhone sur moi pendant deux jours, Didier Goux est prié de répondre aux éventuelles interrogations de lecteurs...


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Tout savoir sur ma première semaine de vacances

Cher lecteur, si tu n'as rien à cirer de ce que je vais glander cette semaine, tu n'es pas obligé de lire ce billet d'autant que j'ai horreur des vacances des autres ce dont au sujet de quoi j'avais rédigé un billet la semaine dernière.

Ce billet est sans le moindre intérêt et est à l'usage exclusif de Monsieur Poireau et de ma famille (et du patron de la Comète qui n'aime pas trop quand je pars longtemps, allez savoir pourquoi) (et des zozos de Tours).

Cette après-midi, je décolle à 16 heures pour Bruxelles par un TGV en départ de la Gare du Nord. Ce soir, je vais à l'hôtel Ibis de Bruxelles sur la grande place machin, près du type qui pisse. Ensuite et notamment, dîner avec Monsieur Poireau et sa douce épouse ou presque.

Demain, visite de Gand. Il parait que c'est joli. On verra. Je prendrai des photos avec l'iPhone, comme ça elles seront ratées et je pourrai en trouver des jolies avec Google Image.

Mercredi, retour à la capitale : Le Kremlin-Bicêtre.

Jeudi, décollage vers 17h de Montparnasse pour aller boire un coup à Tours avec Dada et le Christ et Gaël. Ensuite couchage et dîner chez Gaël. Je suppose qu'il a oublié de prévenir sa douce et qu'il va se faire engueuler.

Hop.

01 août 2010

Le paquet était resté dans la poche

C’est en trouvant cette illustration par hasard dans le web, que je me décide à vous raconter ma mésaventure d’hier. Figurez-vous que j’ai rendez-vous aujourd’hui avec la brave Odette qui repasse mes chemises.

J’ai donc fait une lessive hier matin (samedi soir serait assez précis, aussi). J’ai oublié de vider les poches de mon jean (en principe, je ne laisse jamais rien dans les poches). Un paquet bien entamé de bonbons Menthos s’y trouvaient !

C’est normal, la dernière fois que j’avais mis ce jean, c’était pour rentrer de Bretagne et j’achète toujours des bonbons Menthos dans les stations d’autoroute.

Toujours est-il qu’au moment opportun, le linge n’étant pas tout à fait sec, j’ai retiré les pantalons et les chemises de la machine pour qu’il finissent de sécher pendus.

Je ne vous raconte pas l’état des fringues et de la salle de bain…