31 juillet 2014

Dessine moi un bouton

Alors que les réseaux sociaux et la classe politique sont en émoi pour l’anniversaire de la mort de Jean Jaurès, il est temps de rappeler que c’est aussi l’anniversaire de celle d’Antoine de Saint Exupéry mort pour la France 30 ans jour pour jour après l’autre.

Ce gars-là, si vous ne le connaissez pas, est un pilote et un écrivain. Et un peintre. Son œuvre la plus connue est Le petit prince dont au sujet de laquelle il a lui-même fait les illustrations ce qui est fort d’autant qu’il y est aussi le narrateur. La légende dit qu’il faisait aussi le café.

La phrase la plus célèbre est « S'il vous plaît… dessine-moi un mouton ! » qui a inspiré le film « la guerre des moutons ». 

30 juillet 2014

De Funès

Louis de Funès aurait eu 100 ans demain, l’occasion pour moi de faire un petit billet que j’ai en réserve depuis des mois. Pour être précis, il me semble que c’était lors d’un week end prolongé que j’ai passé en Bretagne, à Pâques probablement, qu’une chaîne a diffusé un reportage sur sa carrière.

De Funès a joué dans un certain nombre de navets. Le dernier que j’ai vu est « les grandes vacances ». Je pense aussi à certains des Gendarmes. Il y a aussi des chefs d’œuvre comme Les Aventures de Rabbi Jacob. Il porte ces films sur ses dons d’acteur. Il a fait d’autres très bons films qu’il porte avec d’autres excellents acteurs, comme Bourvil, Yves Montand, Jean Gabin,… Dans la série Fantomas (on aime ou pas,…), il a même quasiment réussi à faire passer Jean Marais pour un second rôle…

Cela étant, je ne vais pas refaire sa carrière que vous connaissez sûrement mieux que moi. Comme beaucoup, je ne l’aimais pas spécialement, beaucoup de ses films se ressemblant (notamment ceux où le rôle de sa femme est tenu par Claude Gensac), une sorte de snobisme, probablement, de l’imbécile prétentieux qui ne peut pas se résoudre à se persuader qu’il apprécie un acteur populaire…

Je retiens principalement deux passages de ce reportage.

Le premier est celui sur La traversée de Paris et son fameux « Jambier, j’veux 2000 francs ». Dans cette scène, il s’est imposé face à Bourvil et surtout Gabin en obligeant ce dernier à se surpasser, à « sur jouer » son propre rôle.

Le deuxième est le « ballet des serveurs » dans Le grand restaurant, quand il donne des leçons à ses serveurs et que cela se termine par une danse délirante. Elle est évocatrice du travail qu’il pouvait fournir, de l’entrainement,…

Bref, ce reportage m’a fait changer d’avis.


Il n’empêche que la moitié de ses films étaient nuls. Voire la moitié de certains films, comme Le grand restaurant, que j’évoquais ci-dessus qui part en vrille au moment où le dictateur est enlevé.

27 juillet 2014

27 juillet

Certains célèbrent les 800 ans de Bouvines, d'autre les 220 ans de l'arrestation de Robespierre. Pour moi, le 27 juillet est le jour des morts (encore plus cette année, vue la semaine que j'ai passée). 

Une pensée pour le Coucou. Et les autres copains blogueurs morts comme Philippe et Olivier. 

25 juillet 2014

Sans intérêt

Depuis 18 mois, je fréquente un bistro, près du boulot. J’y mange quasiment tous les midis et j’y vais le soir, quand je finis le boulot après 18h30 ou 19h et que je n’ai pas le courage de prendre le métro. Les deux patrons sont asiatiques ce qui n’a aucune espèce d’importance sauf pour un détail à la limite du racisme : c’est comme ça qu’on les reconnait parmi la masse de clients et de serveurs. Pour ma part, les serveurs et patrons me reconnaissent assez facilement, ne serait-ce qu’à la légère surcharge pondérale d’une trentaine de kilos et à la coiffure.

Quand je deviens habitué d’un bistro, j’y suis donc rapidement repéré par les serveurs et les patrons qui connaissent mes habitudes, sauf dans ce bistro, à part une « serveuse en salle » et les deux « loufiats du comptoir ». La demi-douzaine d’autres andouilles qui bossent là en présence des clients m’énerve prodigieusement. Tous les jours, je suis accueilli comme si je venais pour la première fois avec des formules de politesse standard. Pas grave.

Je m’étais déjà pris le chou avec un des deux patrons, celui qui n’est jamais présent le soir (et que je connais donc le moins, dans la cohue du midi, on n’a pas le temps de papoter). C’était donc pour payer mon déjeuner, ma carte ne passait pas. Le machin disait « code faux ». Comme j’étais sûr de moi, j’avais essayé quatre fois (au bout de trois fois, ma carte aurait dû être bloquée, le quatrième essai n’aurait pas dû être possible). Etant du métier, j’ai assez rapidement conclu à un problème du matériel doublé à un bug du logiciel.

Comme cela n’a strictement aucune importance et que je n’ai pas fait de billet ici depuis longtemps, je vais vous expliquer. Regardez la puce de votre carte bancaire. Elle est décomposée en plusieurs parties. En fait, ces parties sont là pour faire « des contacts électriques » avec une petite griffe dans le terminal qui va s’abaisser quand vous poussez la carte au bout, par effet de levier. Une zone de la carte est associée à un contact. Hop ! Vous allez devenir spécialiste… Ma carte fonctionnait bien au début. Le serveur tapait le montant, introduisait la carte, le terminal lisait la carte puis demandait le code. Jusqu’à là, tout va bien. Le serveur me tendait le terminal et je saisissais mon code. Le terminal demande à la puce si le code est bon et le terminal affichait « code faux, recommencez ».  Il y avait trois solutions : soit le code que j’avais tapé était réellement mauvais, soit la puce répondait à tort que le code est mauvais, soit le terminal était parti en couilles.

Je vous ses très attentif, voire hors d’haleine, d’autant que vous vous demandez où je veux en venir avec mes patrons asiatiques.

Toujours est-il que j’ai supposé, après le premier essai, que j’avais tapé un mauvais code. J’ai recommencé une deuxième fois en faisant attention. J’étais sûr de moi. Code faux à nouveau. J’ai enlevé la carte et recommencé (ben oui, si j’avais oublié mon code, j’étais baisé, de toute manière). Code faux, encore. Dans le doute, je fais une quatrième tentative, le code ne passe pas mais la carte aurait dû « s’auto-bloquer » à la troisième… Elle ne l’avait pas fait. Ce n’était donc pas elle qui avait répondu « code faux » mais le terminal. Comme il fonctionnait bien les jours précédents, il ne pouvait s’agir que d’un problème matériel et je suppose qu’un des contacts déconnait.

Nous voilà à mon patron ! Comme cela ne fonctionnait pas, j’ai dit au serveur qu’il fallait essayer avec un autre terminal. A l’époque, il me connaissait moins que maintenant. Le patron est donc arrivé, je lui explique mon truc. Il ne me croit pas. Je lui dis que je suis du métier et que je voulais un autre TPE. Il finit par accepter, ma carte passe, je lui dis « vous voyez ». Il aurait du répondre « ah oui, désolé Monsieur » mais a continué à me regarder de manière suspecte comme si j’avais essayé de partir sans payer ou faire une autre escroquerie.

Je n’ai pas aimé. C’est ainsi que j’ai commencé, à mon tour, à me méfier du personnel de la boutique, en dehors des deux loufiats du comptoir (la serveuse dont je parlais est arrivée ensuite).

L’autre patron m’intriguait plus car je le voyais presque tous les jours et ne m’adressait jamais la parole, pas le moindre bonjour, ou le « ah mais qu’est-ce qu’il fait chaud aujourd’hui » ou ce genre de connerie. Ceci m’allait très bien, d’ailleurs, je ne vais pas tout seul au bistro pour discuter. Mais je ne comprenais pas.

J’arrivais, le soir, le loufiat me disait bonjour (il a vite compris que je prenais toujours une bière donc ne prenait plus la peine de prendre la commande). Quand la serveuse en question passait dans le coin, elle me saluait, mais jamais l’autre serveuse, celle qui est responsable de la boutique après le départ du patron du soir, et jamais ce dernier.

Avant-hier midi, je sors du bistro et croise la serveuse aimable qui était juste à côté de ce patron. Elle me dit bonjour, je lui réponds « bonjour, à ce soir ! », elle me dit « oui, à ce soir ! »… Et le patron dit « ah ce soir monsieur. » C’était la première fois en dix-huit mois qu’il m’adressait la parole. J’étais surpris.

J’arrive, le soir, vers 19 heures, il me salue à nouveau et sort une banalité d’usage, du genre : « ca y est, la journée est terminée » ou « il fait moins chaud qu’hier, non ? » voire, plus intime : « alors, bientôt les vacances ? ». Ce à quoi j’ai répondu : « oui un demi s’il vous plait ». Je suppose.

Hier soir, pareil.

J’en ai tiré la conclusion qu’avant que la serveuse me dise « à ce soir », il ne m’avait pas repéré. 18 mois…



16 juillet 2014

La conservation des oeufs [billet à haute valeur pédagogique]

Boite à œufs prise en otage par un blogueur.
« Comment se fait-on que l’on conserve les œufs au frais alors qu’ils ne sont pas au frais dans les commerces ? » Telle est la question que j’ai pu lire dans Twitter ce week-end et qui m’a interpelé pendant le match de foot entre l’Argentine et les Pays-Bas.

C’est une excellente question et mon esprit scientifique va apporter une solution : c’est à cause d’une tradition idiote que nous conservons les œufs au réfrigérateur parce qu’il est inscrit en nous de stocker au frais les produits faits. Ca ne sert à rien.

Là, une deuxième question arrive : comment se fait-il que les frigos soient vendus avec des machins pour ranger les œufs ? C’est aussi une bonne question mais n’abusez pas de ma gentillesse. Je vais vous apporter la réponse : parce qu’ils nous viennent tout droit des Etats-Unis et que ces gens-là ne sont pas très fins.

Tout ceci est rigoureusement exact. Des heures et des heures de recherche sur Google (et une excellente source) m’ont permis de vérifier scientifiquement tout cela.

Par exemple, le mode de production des œufs est différent aux USA et en Europe. Depuis que je blogue, je ne m’attendais pas à écrire une telle énormité : les poules font leurs œufs avec leurs jolis petits culs dans les deux coins mais elles sont nourries différemment ce qui fait que la coquille est plus poreuse chez nos amis d’outre Atlantique, pour résumer, ce qui fait que les méchants microbes rentrent plus facilement.

Conserver les œufs au frais, chez nous, provoque une espèce de condensation, qui augmente cette porosité à la con. Ce qu’il y a d’important, quand vous mangez des œufs conservés au frais, est de les dévorer dans les deux heures qui suivent leur sortie du frigo. Il est donc conseiller de conserver les œufs pas au frais mais aussi de les conserver au frais pour éviter les salmonelles. Ainsi, soit vous mourrez dans d’affreuses souffrances à cause des salmonelles soit vous crevez de la même manière à cause d’autres saloperies.

Restons pragmatique néanmoins comme on a vu qu’on n’avait pas la réponse à la question : mangeons les œufs dans les 28 jours qui suivent leur ponte.

Vous faites de la mayonnaise. Il vous faut sortir les œufs à l’avance du frigo ou prendre de la mayonnaise en tube. C’est donc moins fatigant de faire de la mayonnaise si vous ne rangez pas les œufs au frais.

Et paf !

D’un autre côté, si vous habitez un appartement comme le mien où la cuisine est orientée plein sud et où la température dépasse parfois 27 ou 28 degrés, je conseille le frais. Sauf si vous n’avez plus de place dans le frigo pour le rosé.

J’espère avoir répondu à toutes vos questions. Merci de les avoir posées.

14 juillet 2014

Joies des voyages !

Quand j'ai réservé mon billet de retour, il n'y avait plus de place en seconde. J'ai donc pris une place en première. J'avais donc la place 11 dans la voiture 1. Je prends place mais j'étais furieux. Cette partie à l'avant du train avait un confort pire qu'une seconde normale. 

Quand la contrôleuse est passée, j'ai évite de gueuler, ça n'aurait servi à rien. 

À Rennes, une jeune fille s'assied en face de moi. 20 ans ? Grande, mince, gros nichons mais sale gueule. À un moment, elle se met à chercher quelque chose dans son grand sac à main. Et commence à le vider. Il y avait une demi douzaine de coques d'iPhone et des trucs féminins : brosses à cheveux, tampons,... Le tout me paraissait d'une hygiène très douteuse, plein de poussière. Ma première impression était la bonne. Malgré un corps fort sympathique, sa tronche m'avait débecté. Pourtant, je ne suis pas bégueule, en principe. 

Elle m'a paru nettement plus sympathique quand elle a sorti un décapsuleur du fond de son sac. 

Nous arrivons au Mans. Un type monte et revendique ma place. Je vérifie. Effectivement, je étais pas en voiture 1, place 11, mais voiture 11, classe 1. Le con. Je n'étais pas dans le bon train. 

Je décide donc de chercher une autre place mais le train était plein : voiture bar. Hop ! Une bière s'impose. 

Je m'installe près du "comptoir" et je commence à rédiger ce billet. Je ne sais plus comment je voulais conclure, d'ailleurs. 

Une petite dame se met à crier : on ne vend plus d'alcool ! Il y a plus de bière !

C'était ma contrôleuse. Elle se précipite vers moi : monsieur, cachez votre bière en vitesse. Je m'interroge quelques secondes. Était-elle devenue folle ? Non ! Elle était suivie pas un ivrogne défoncé qui voulait absolument à boire. Je cache ma bière dans sous ma veste. Le type finit par se mettre à côté de moi et elle est partie. J'ai donc passé trente minutes de voyages avec la main "autour" d'une bière sous un pan de ma veste !

Joie. 

13 juillet 2014

Anecdote de bac

Je me rappelle du 8 juin 1984 bien que cela fasse un plus de trente ans. Un proche m'avait dit « ah ben tiens, dans une semaine, c'est le 15, tu passes la philo, la première épreuve du bac ». J'avais répondu : « ah ben je ne peux pas, je passe mon permis de conduire, ce jour-là » avant de réfléchir. Je suis donc allé à l'auto-école. Le moniteur m'avait répondu : « ah ben merde, je crois que tout est plein avant la rentrée ». Ca ne m'amusait pas du tout, le fait de ne pas pouvoir avoir de voiture pendant les vacances et les difficultés que cela poserait à la rentrée, si j'avais mon bac et que je partais faire mes études « à la ville ». Il avait réfléchi et m'avait dit : « ah ben si, on a un créneau cette après-midi, mais il te manque deux leçons. Cela étant, tu te débrouilles assez bien, on pourrait le tenter. »

Je me pointe donc un peu après au centre d'examen et me voilà parti avec un inspecteur, on roule dans la ville, je fais quelques manœuvre,... et, en remontant la rue Neuve, l'inspecteur pile et un type déboule devant nous sur la route en provenant de la rue Notre Dame. Désolé pour mes lecteurs non loudéaciens, je m'explique : la rue Notre Dame étant en sens unique, il était impossible qu'un type déboule de là, d'autant que c'est une rue assez étroite et que pour reprendre la rue Notre Dame, le virage est un peu sec.

L'inspecteur était en transe : « Mon dieu, je ne sais pas comment je l'ai vu, comment j'ai eu le réflexe de piler, c'est un miracle, nous aurions du être morts ». Surtout lui, d'ailleurs, vu qu'il était du mauvais côté de la voiture. On se remet, je repars, il n'était pas du tout à l'aise et j'ai commencé à accumulé les conneries, notamment quand on était de retour au centre d'examen, je n'ai pas réussi à faire le créneau pour garer la voiture. J'étais donc sûr d'avoir loupé l'épreuve. Je sors donc de la voiture, pitoyable, déçu, quand l'inspecteur m'appelle : « Mais attendez un peu ! ».

Il était en train de remplir la feuille rose. J'avais mon permis, sans avoir passé toutes les leçons, en ayant failli avoir un accident grave et m'étant montré incapable de faire un créneau, le tout parce que je m'étais emmêlé les pinceaux dans les dates au moment de m'inscrire...

C'est amusant, c'est la première anecdote du bac, qui n'a rien à voir avec le bac, à laquelle j'ai pensé quand Romain m'a tagué, dans son billet pour une chaîne de blog (à laquelle Sarkofrance a répondu aussi). Je ne vais pas relancer la chaîne, c'est trop tard...

J'en raconte une autre dans mon blog politique. Quelques autres ?

L'albatros

C'était un an plus tôt, pour le bac de français. Je n'étais pas bon en français à partir de la seconde. J'avais 9 à presque toutes les dissertations. C'est un peu comme pour ce blog, j'arrive à raconter de belles histoires mais, dans une épreuve de français, ça manque un peu de références culturelles. D'ailleurs, à l'écrit, au bac, j'ai eu 9.

Pour l'oral, j'avais galéré. Franchement, je ne suis pas littéraire. J'avais beau relire des fiches, je n'arrivais pas à comprendre ce que j'avais écrit pendant les cours, à en comprendre la logique. Ca ne m'intéressait strictement pas, ce qui ne m'empêchait pas de lire relativement beaucoup, mais sans m'intéresser à la forme. Et paf ! Pour l'épreuve, je tombe sur l'Albatros de Beaudelaire. Je ne me rappelais pas l'avoir lu... Ce n'est que de retour à la maison, en fouillant mes fiches, que je me suis rendu compte que je n'avais même pas fait l'impasse dessus. Ca ne m'intéressait vraiment pas, j'avais lu et relu ce truc, les fiches, tout, sans que ça ne me rentre dans le crâne.

Évidemment, le type qui faisait passer l'épreuve pensait que j'avais fait l'impasse. C'était un vieux prof chauve, vachement impressionnant. D'ailleurs, j'en ai la même image que de mon inspecteur pour le permis.

Au lieu de me foutre un zéro que je pensais avoir amplement mérité, il m'a posé différentes questions sur le texte me poussant à faire des analyses, me forçant à réfléchir, presque mot par mot, et comme je donnais les bonnes réponses systématiquement, il s'était probablement rendu compte que je n'étais pas un imbécile et avait fini par me coller un 8.

C'était un miracle.

Le lancer de poids

J'étais franchement mauvais en sport sauf en natation et en une épreuve d'athlétisme : le lancer de poids. Le sport était la seule épreuve pour laquelle c'était notre prof qui nous notait. Le système de notation était composé de quatre notes sur cinq pour arriver à vingt.

La première sur une discipline : j'avais pris la natation et avait eu la note maximum. Cinq.
La deuxième était sur une autre mais avec uniquement deux épreuves : j'avais pris l'athlétisme avec le 60 mètres (de mémoire) et le lancer de poids. Pour le lancer de poids, j'étais le meilleur de la section (vu ma morphologie...), j'avais dépassé la distance pour avoir la note principale. Pour le 60 mètres, je m'étais bien démerdé, j'aurais du avoir une bonne note. Disons quatre.
La troisième consistait à une course sur 3 ou 4 kilomètres à faire en un temps minimum (relativement large, c'était une preuve conne). Je méritais cinq.
La quatrième était relative au comportement dans l'année. Je n'étais pas bon en sport mais j'étais assidu, volontaire,... Je méritais au moins trois.

Ce qui fait que j'aurais du avoir 17 au minimum et que j'ai eu 11. Quand je dis que j'aurais du avoir 17, c'était par rapport au système de notation, pas par rapport à mes performances sportives (encore que, j'étais très bon en natation et je me débrouillais en athlétisme, sauf en saut en hauteur vu ma légère surcharge pondérale déjà très légère à l'époque, je n'étais pas mauvais en hand en ayant pratiqué en club pendant plusieurs années, il n'y avait qu'en gymnastique où j'étais à la ramasse).

J'en ai donc conclu que le prof ne pouvait me blairer et m'avait saqué sans que je sache vraiment pourquoi avant de comprendre qu'il était probablement jaloux de mon père qui était reconnu dans le monde associatif sportif...

J'ai oublié le nom de ce type. Il faudrait que je me renseigne et foute sur la gueule des profs de sport en général qui est vraiment le métier de ceux qui ne savent rien faire d'autre... Des cons qui notent à la tête du client sans s'occuper du reste, de l'effort fourni, des barèmes officiels, de l'intérêt des gamins... Ce que j'ai compris le jour où j'ai reçu le détail des notes.

Ce qui me fait rigoler, c'est que c'est avec ce point supplémentaire (un point de bonus pour une moyenne supérieure à dix) qui a fait que je n'étais pas au rattrapage, vu que j'ai eu 10,06 de moyenne...

12 juillet 2014

01 juillet 2014

La page qui se tourne

Fred est un copain de comptoir. Un vrai. On ne s'est jamais vus ailleurs qu'au comptoir de la Comète. Peut-être nous sommes-nous croisés aux toilettes... Il est militaire. Il a eu sa mutation. Il décolle demain pour Tahiti. Le pauvre...

La probabilité qu'on se revoit est à peu près aussi forte que celle pour que je remplace la bière par du thé à la menthe dès demain soir

Une page se tourne. 

Il est rare que je parle de politique dans ce blog mais une autre page se tourne. Nicolas Sarkozy a été mis en garde à vue et il est probable qu'il ne s'en remette jamais. Cela étant je m'en fous. Je le disais, je ne suis pas dans mon blog politique. Il empêche que la page se tourne. 

Aujourd'hui, je pensais à tous les copains blogueurs de gauche avec qui on a blogué de concert depuis 2007 (un peu avant pour moi, ce blog a huit ans et six mois...). Je pense à beaucoup de gens. À Romain Blachier, bien sûr, qui continue à être productif. Je pense à tous les autres, moins prolixes. Merci et bravo à tous. 

Bravo pour avoir tenu. Nous ne sommes pour rien dans la composition ou la décomposition du paysage politique ni pour la garde à vue de l'autre. Mais nous sommes là !

Je pense surtout au copain Juan de Sarkofrance. Nous avons une relation particulière, tous les deux. On en reparlera à l'occasion... 

Je pense aussi à tous ceux qui ne font pas partie de notre cercle de blogueurs politiques de gauche : Fabien, Guy, Samuel, Didier,... On se déteste, on s'aime, on se retrouve devant une bière, on s'engueule... Et ils ne sont surtout pas à mettre dans la même panier. 

Nicolas Sarkozy est terminé. Tant pis. Passons à autre chose. 

La page se tourne.