30 avril 2011

Juste un baiser, on avait dit !




(via Melclalex mais sans lien, ça lui apprendra à m'envoyer des conneries pendant les heures de bistro)

Posted using BlogPress from my iPhone

29 avril 2011

Mariage Kiste

Pendant qu’à Londres se déroule un obscur mariage, nous avons le plaisir de célébrer un mariage républicain d’édiles lyonnais car nous n’avons pas d’édiles de Nantes en stock, en les personnes de Mlle Trublyonne et M. Romain.

C’est à deezer qu’ils pénètreront dans l’église Notre Dame de Bicêtre. Le Capitaine tiendra dans ses bras l’heureuse future épouse, toute de blanc vêtue, signe de virginité, prête à recevoir le Poireau. Le futur époux, quant à lui, déjà dépucelé par une vieille tante, la vieille vache, aura pour témoin sa sainteté pastorale.

La cérémonie sera suivie par un déjeuner à l’hôtel du Cul Tourné, léger, cuisiné entièrement au beurre, sauf le dessert qui mérite le détour, préparé par un chef extraordinaaaaiiirre, quand il l'apprend dans l'derrièèèère.

Et sinon, vous faites quoi ce week-end ?

Un petit vide grenier ?

28 avril 2011

Les chars Russes de @Rosselin

J’ai été convoqué par Jacques Rosselin pour une conférence au sommet dans un bistro ultraconfidentiel et un peu spécial : d’après le plan fourni par la RATP, il faut être déjà bourré pour y accéder quand on arrive en métro.

27 avril 2011

Quel candidat, encore ?

Dedalus lance bêtement une chaîne pour savoir qui sera le prochain candidat du Parti Socialiste aux présidentielles. J’ai, pour ma part, choisi. Ca sera Petit Louis. Il a toutes les qualités requises : je ne le connais pas. Il est pourtant dans ma blogroll : c’est fort.

Ou alors Tizel ? Ou Lolo ? Ou Romain ? Ou Marco ? Ou Florent ?

Le choix est difficile. Pour les critères sont assez simple à trouver.

Le candidat doit avoir des cheveux. Regardez, la dernière fois, Laurent Fabius n’avait pas été élu. Le candidat doit avoir une cravate. Regardez, la dernière fois, Arlette Laguiller n’avait pas été élue.

La cravate ne doit cependant pas être trop rigoureuse ou trop à la mode. Les cheveux ne doivent pas être trop raides.

Le candidat ne doit pas être trop maigre. Regardez Hollande ! Il fait presque pitié.

Le candidat doit connaître la campagne mais être proche de Paris. Il doit connaître les banlieues populaires de la région Parisienne.

Il doit se tenir convenablement à un comptoir ! Regardez Chirac ! Il était quand même plus rigolo que Giscard, non ?

Je ne vois personne. Ah ! Si ! J’en connais un qui devrait relancer sa campagne…

(photo by Melclalex)

Annulation du mariage royal

Je ne sais pas si Justin Bieber va chanter au mariage : j’ai passé un week-end de fainéant de blogage et c’est le bonheur et je n’ai pas eu le temps de consulter la presse people. Je voudrais néanmoins faire remarque à Kate Middleton que son futur mari ressemble de plus en plus à son père.

Ca promet.

J'ai retrouvé une photo de lui plus jeune. Kate, il est encore temps de changer d'avis. Les petits fours ne sont pas encore faits et le champagne pourra se conserver quelques années.

25 avril 2011

10 astuces pour supporter le mariage royal

La semaine risque d'être terrible pour qui n'aime pas les mariages royaux. Pour ma part, je ne peux pas dire que je n'aime pas les mariages royaux, je m'en fous. Il n'empêche que je sais que certains d'entre vous sont fragiles, je vais les aider.
  1. Dites vous bien, comme me le suggérait un twittos, qu'on a supporter les mineurs chiliens pendant des dizaines de jours, on peut supporter un mariage royal.
  1. Dites vous aussi qu'on a supporté pendant des années une Ségolène Royal alors, hein ?, une semaine de mariage royal (hé, les copains, je dis ça pour rigoler !).
  1. Faites comme moi : passez vos soirées au bistro. Généralement, les ivrognes se foutent de ce genre de sujet et préfèrent parler de bagnole, de foot, de turf, de cuite et de la dernière fois qu'on a vomi pendant une cuite. Remarque ! Supporter une semaine de mariage royal pourrait être pas mal, à la place.
  1. Ne lisez plus mon blog pendant 10 jours, je risque de dire des conneries si je suis inspiré. Ce qui arrive. N'écoutez plus la radio, éteignez la télé, … Si la fin du monde surgit pendant cette période, il y aura bien un collègue de travail, une vieille voisine, un curé pédophile ou autre pour vous avertir.
  1. Regardez l'actualité qui fait la une depuis trois ou quatre jours : ce type de Nantes qui a massacré sa famille. Le fait divers est important (je me demande d'ailleurs ce qu'attend le gouvernement pour légiférer contre les gens qui trucident leur femme et leurs enfants – ou que l'opposition exige une nouvelle loi) mais franchement la piste suivie pour le retrouver a-t-elle le moindre intérêt ? Non. Pas plus que le mariage. Zappez dès aujourd'hui.
  1. Arrêtez de boire du Kir royal. Non seulement ça n'est pas bon, mais vous encouragez les mariages royaux.
  1. Jean-Claude Narcy a 73 ans. Pour la cérémonie de divorce, il devrait être à la retraite.
  1. Objectivement, un mariage est plus rigolo qu'un enterrement. Dites vous que ça fait dix ans qu'ils vivent ensemble et que la mariée est encore vierge (ils sont très catholiques, ces anglicans). Pensez à la belle soirée qu'ils vont passer (surtout qu'il avait bien quelques tantes pour lui donner la formation nécessaire)(merde, ma tante me lit via facebook)(tata, je plaisante). Pensez aux jolis enfants qui vont arriver et à la tronche du frangin du prince qui verra ses chances d'arriver au trône diminuer à chaque fois qu'il aura un neveu.
  1. Tiens ! A propos de trône ! Pensez à ce que vous faites, vous, quand vous êtes sur le trône. Moi, par exemple, il m'arrive de twiter avec l'iPhone. Je vais lancer une chaîne que ferez-vous, vendredi, quand vous serez le trône ? Tagués : Ju, Elmone, David, Homer, Lolo.
  1. Pensez à l'année de campagne électorale qu'il nous faudra supporter, les primaires, le potentiel enfant, les déclarations de candidatures, le lancement de la campagne, les coups de mou lors de la campagne, les sondages foireux, les appels au vote, le premier tour, la soirée électorale du premier tour, les analyses entre les deux tours, les appels à voter pour machin, le deuxième tour, … Et pensez qu'après nous aurons à supporter une législative.
J'espère avoir pu rendre service.

23 avril 2011

Si j'avais fait 53 kilos de moins, mon âge aurait été identique à mon poids

Il ne sera pas dit que j'aurai laissé passer mon anniversaire sans le moindre billet dans mon blog mais, à l'usage, il s'avère que la fête d'hier soir a des dommages collatéraux : j'ai la tête dans le cul, ce qui vaut mieux que d'y avoir autre chose.

Fête relative, puisque j'étais tout seul au comptoir avec Twitter, le patron et le loufiat, la salle regorgeant de minots de la moitié de mon âge, ce qui n'est pas spécialement rassurant, je dois me rapprocher de la date de péremption. En effet, à partir de 23 heures, j'ai à peu près 23 ans de plus que le plus vieux des clients. Twitter est un bon compagnon de même que les vieux journaux qui trainent dans les bistros : la baisse de la jauge de la batterie de mon iPhone était le seul indicateur du temps qui passe...

D'ailleurs j'y remercie tous ceux qui ont utilisé ce machin pour me souhaiter un bon anniversaire ! Pareil pour Facebook. Un grand merci aussi à Melclalex et Yann qui m'ont passé un coup de téléphone et aussi a ceux qui m'ont envoyé un mail.

Je remercie aussi tous les copines et les copains qui ont fait un billet : Ju, Jeffanne, Marie, Zette, Dada, Val, Dominique, FalconHill, Yann, Vlad, …

Je remercie aussi ceux dont j'aurais pu ne pas voir les billets parce qu'ils auraient oublié de mettre un lien vers mon blog... et ceux qui feront un billet plus tard histoire de meubler une triste soirée d'hiver.

Je vais maintenant remercier tout particulièrement Gaël qui a recyclé des vieilles vidéos et, surtout, fait partie de ces andouilles qui ont oublié de mettre mes blogs en lien. De sa part, admettez... Il devient de plus en plus fainéant.

Je remercie Closer : mon billet à propos de la grossesse supposée de Carla fait la une de Wikio et surtout qui permet à mon billet « bidon » d'hier soir de dépasser les 1600 vues moins de 24 heures après sa publication ce qui n'est probablement jamais arrivé à un billet de mon blog politique (c'est arrivé avec le blog geek mais j'avais triché) depuis là fois où une andouille avait dit dans un forum quelconque que j'avais diffusé des vidéos d'une nageuse célèbre faisant une gâterie à son homme.

C'est d'ailleurs déjà celui qui a été le plus lu ce mois-ci. C'est à se demander si c'est vraiment utile de se crever le cul fatiguer à faire des longs billets documentés et travaillés...

Cela dit, je vous laisse : j'ai un anniversaire à fêter, avec les copains, ce soir !

(merci à  Pierre pour la photo)

22 avril 2011

Le compte Twitter de Justin Bieber

On parle souvent du nombre d'abonnés au compte twitter de Justin Bieber qui vient de dépasser les 9 millions mais on s'intéresse assez rarement au nombre de personnes à qui il est abonné qui dépasse les 100 000 ce qui prouve qu'il passe son temps à cliquer.

En faisant cette brillante étude, j'ai découvert à qui il s'était abonné en dernier, comme le prouve cette copie d'écran :


21 avril 2011

Arlette à la Comète

Le dernier billet de Fattorius tombe à point ! « "Alerte à la Comète": voilà un titre qui donnera envie de bouquiner au blogueur Nicolas... C'est ainsi que s'intitule le premier roman de Claude Gonthier, jeune écrivain suisse de 93 ans, qui a exercé les métiers les plus divers (enseignant, agent d'assurance-vie, chef d'entreprise...) avant d'arriver à l'écriture. Et sur la base d'un scénario-catastrophe de science-fiction, "Alerte à la Comète" constitue, pour son auteur, l'occasion de présenter sa vision du monde. »

Hier soir, en début de soirée, il y avait Arlette, à la Comète. Arlette est une dame de 65 ou 70 ans qui a tendance à boire quelques verres dans les bistros mais que je vois assez rarement, alors qu’il y a plus de cinq ans, on se croisait souvent à l’Aéro.

Hier soir, elle m’attendait. Elle m’avait cherché dans tous les bistros et « on » avait fini par lui dire que j’arrivais vers 19h30 à la Comète. Elle voulait que je lui donne une photo que le maire avait vu dans mon blog au moment des municipales, en 2008, où elle dansait avec Abdel, l’ancien patron de l’Aéro.

Je viens de passer un quart d’heure dans mes archives : pas de trace.

Toujours est-il que le Gros Loïc est arrivé et ils ont commencé à faire les cons comme ils faisaient à l’époque, à brailler, à faire hurler le petit chien d’Arlette, au grand désespoir du patron qui ne savait pas quoi faire pour rétablir le calme dans son bistro.

Le gros Loïc a fini par partir et il a fallu que je me réfugie dans les mots fléchés du vieux Joël pour qu’Arlette comprenne que je n’étais pas d’humeur à faire la foire « comme au bon vieux temps », ayant école demain…

20 avril 2011

La rue des Bas-Rogers

C’est la faute de FalconHill et de son billet à propos des anciennes nouvelles technologies. Plus précisément, c’est de la faute de El Camino et de son billet à propos des anciennes télévisions qui m’a remémoré le billet du Faucon. Je me suis mis à rêver à ces époques anciennes où je travaillais dans des technologies anciennes. Alors, je ne sais pas si c’est l’approche des quarante-cinq ans (samedi), mais ça fait trois jours de suite que je me rappelle ces années passées, quand on la vingtaine et qu’on vit au jour le jour, changeant d’appartement au gré des aléas de la vie.

Je finissais mon service militaire en ce mois de septembre 89. Le directeur commercial de la boite où je bossais avant m’avait appelé pour me demander si je souhaitais à nouveau bosser pour eux et comme il était hors de question que je me fatigue à chercher du travail, j’avais accepté. Je commençais donc par une mission chez un client à Puteaux, près de la Défense (source de la photo), mais dans une vague succursale installée à côté de la mairie. Je n’étais pas spécialement dépaysé puisque j’avais fait mon service militaire à Suresnes, au Mont Valérien.

Avant de trouver un appartement, j’avais passé trois semaines dans un hôtel miteux et pas cher. Je suppose que ma chambre était relouée dans la journée, à l’heure…

Mon appartement faisait 23 mètres carrés, au dernier étage de cet immeuble, au bout de la flèche rouge, 20 rue des Bas-Rogers, nom qui ne m’a jamais interpelé vu qu’avant le service, j’habitais rue Guyton de Morveau, à Paris, à moins de un ou deux kilomètres de ma résidence actuelle.

Il était petit mais faisait toute la largeur de l’immeuble ce qui fait qu’il paraissait relativement grand. Banlieue semi-chic avec ces habitants à moitié bourgeois des Hauts-de-Seine mais aussi semi-pourrie avec le RER et les trains de banlieue qui vous réveillent aux aurores. En fait ce quartier était relativement moche, notamment l’itinéraire que j’empruntais pour aller au boulot ou à la gare. Manque de commerces, vieux immeubles de banlieue, …

Le décor est planté. Mon principal pote, dans le quartier, était mon client qui habitait là deux nuits par semaine. Alors, on sortait dans les restos du coin, parfois à Paris mais il y avait un très sympathique restaurant « Russe », près de la mairie. Mon client avait une cinquantaine d’années et aimait beaucoup la vodka. Ca tombait bien.

Moi 23 ans. L’âge où on est débarrassé de tout souci. Les études finies, le service militaire passé, un bon job en poche, la vie devant moi tout en sachant qu’un jour il faudrait bien se ranger, peut-être créer un foyer, acheter un appartement (un peu plus de 4 ans après, en fait).

Un bon job ? Ce que je me souviens surtout c’est des heures passées à jouer à Tétris. J’étais un véritable champion. En fait, on avait quasiment rien à branler. On était deux sur le projet (et c’était nécessaire aux heures de pointe, d’autant que j’avais les compétences fonctionnelles mais pas techniques contrairement à mon collègue) mais on travaillait au rythme des autres équipes qui accumulaient du retard… Je ne savais pas si vous connaissez Tétris, c’était le jeu star, à l’époque, un truc de rapidité ou de réflexe. On y passait des heures donc on marquait un maximum de points. Du coup, les collègues des autres équipes étaient jaloux et s’entrainaient de plus en plus, délaissant leur projet et nous laissant encore plus de loisir.

Mon collègue a fini par se barrer, je ne sais plus pourquoi. Le client ne pouvait probablement par le blairer et ma direction a compris qu’il valait mieux arrêter les frais.

Cette année là, je sortais « beaucoup » dans Paris. Je me rappelle de concerts géniaux comme la Mano Négra à l’Olympia (deux heures et demie non stop, quelle santé !) et de Jonathan Richman au New Morning. Il y a eu, aussi, un concert de Jésus and Mary Chain mais je ne sais plus si c’était au New Morning ou dans cette boite qui a brulé récemment, l’Elysée Montmartre.

C’était la deuxième fois que je voyais Jonathan Richman (je l’ai revu une fois ensuite). La salle était comble et les gens gueulaient parce que ça ne commençait pas. J’étais près de la buvette (ça se déroulerait maintenant, je serais à la buvette) quand j’ai aperçu le Jojo qui rigolait en buvant son coup à la buvette. Pendant le concert, un des deux musiciens qui l’accompagnaient a cassé une corde de guitare. Jojo s’est fâché, a viré les deux et a continué le concert tout seul. C’est pour ça qu’on l’aime. C’est dommage, un peu après, il a sorti un disque tellement merdique que j’ai arrêté d’acheter ses albums…

A la fin de cette période, je suis parti à Vannes pendant trois ans, pour une nouvelle mission mais avec le même client. Quand je suis revenu à Paris, fin 93, quelques mois avant d’acheter mon appartement, j’ai complètement arrêté ces sorties. Je suis même resté presque comme un moine pendant trois ans, ne sortant plus que lorsque j’étais invité, souvent invité par des collègues de bureau qui voyaient le petit jeune célibataire comme le prétexte pour déboucher une bouteille de vin supplémentaire. A l’époque, je rentrais tous les week-ends en Bretagne, n’ayant une vraie vie sociale que là-bas, bossant beaucoup dans une association.

Je ne sais pas pourquoi je répondais à ces invitations de collègues, une sorte de façon de me créer… une vie sociale dans un milieu autre que le mien, celui des jeunes consultants bobos parisiens, les mêmes que mes joueurs de squash d’hier.

J’avais passé six ans à la trappe (et dans l'association en question), entre la fin de cette période à Puteaux en novembre 90 et ce soir de fin octobre 1996, quand je suis rentré à la Comète.

J’ai alors découvert qu’il y avait des gens normaux en région parisienne.

Le choc.

19 avril 2011

Nantes : du Scribe au Club House du squash

C’est 25 ans en arrière que me renvoie cette conversation Twitter avec Océane suite au billet de Gaël qui raconte ses vacances à Nantes où j’ai vécu six mois, à partir d’octobre 1986, pendant mes études. N’allez pas croire, avec mon billet d’hier, que je suis spécialement nostalgique de cette époque, c’est le hasard.

Gaël évoque un bistro, le Scribe, visiblement fermé, que je fréquentais souvent à l’époque et je me rends compte que je n’y ai quasiment plus pensé, depuis cette époque.

Je suis retourné une fois à Nantes, depuis, et je n’ai rien reconnu, je n’ai pas retrouvé où j’habitais. Et là, à l’évocation du Scribe, tout me revient en mémoire, de la place Graslin à la place Royale, en passant à la rue Crébillon où je fréquentais je ne sais plus quel bistro. En fait, avec les copains de l’époque, on fréquentait beaucoup les cinémas du quartier. Les enfants du silence, la couleur de l’argent, trois hommes et un couffin, le nom de la rose, le dernier empereur. Je m’aide de Wikipedia, c’est juste pour vous situer l’époque. Le seul film que je suis sur d’avoir vu à Nantes est « les enfants du silence ». Je me rappelle que les filles pleuraient en sortant alors que, pour ma part, c’est plutôt la soif qui m’envahissait.

C’est à peu près la seule soirée dont je me souviens, d’ailleurs, avec celle où on était allé voir Font et Val et celle où on avait mangé chez un « étudiant » bien plus âgé que nous, le genre de cas social incapable de travailler et se faisant payer des formations jusqu’à la fin de ses jour. D’ailleurs, nous n’étions pas réellement étudiants, la formation dans une boite privée était payée par je ne sais plus quel organisme public, réservée aux chômeurs et rémunérée, mollement (1200 francs). Il avait d’ailleurs fallu que je m’inscrive au chômage pour pouvoir faire la formation. C’était ubuesque. Le type de l’ANPE ne voulait pas m’inscrire parce que je n’étais pas chômeur (je sortais de mon DUT) mais en refusant de m’inscrire, il faisait de moi un chômeur. Vive l’administration et les formations débiles officiellement organisées pour lutter contre le chômage…

C’était pourtant une belle époque pour les étudiants. Sauf pour Malik Oussékine. Rappelez-vous Pasqua, Pandraud, Devaquet, …

J’habitais une piaule louée par le club de squash. Vous voyez la photo, là, que j’ai pompée sur leur site. On voit un bâtiment bas, fortement éclairé, à gauche. Les piaules étaient là et semblent avoir été transformées en « autre chose ».

Le « club house » (espèce de bar restaurant) n’est pas mentionné, dans leur site. Existe-t-il toujours ?

Du coup, à cette époque, je fréquentais beaucoup des sportifs qui pratiquaient ce loisir vaguement élitiste. Dans le club de squash, il y avait cette espèce de club house où je me faisais volontiers payer des coups par les serveurs, notamment un jeune (encore plus que moi qui n’avais que 20 ans) qui habitait également sur place, juste à côté de moi. Même qu’il passait certaines nuits entières, ou presque, à baiser une espèce de furie qui n’arrêtait pas de brailler, m’empêchant de dormir.

Du bar, j’observais déjà les alcooliques mondains qui fréquentaient ces lieux, ne se rendant même pas compte du ridicule qui émanait du fait de s’enfiler des cocktails divers en bouffant des olives après avoir couru une demi-heure alors qu’une bonne bière – sans rien manger avec, je vous le rappelle – aurait été bien plus adaptée. Des vieux cons d’au moins 35 ans, 15 de plus que moi, donc, qui fréquentaient un club de squash privé pour montrer leur appartenance à une « catégorie sociale supérieure ».

Avec les copains étudiants de l’époque, nous étions relativement inséparables. Il n’y avait pas de téléphone portable. Pas moyen d’envoyer un SMS : « Lol Tu e dan kel bistro XD » pour organiser une sortie, alors dès la sortie des cours, nous nous retrouvions chez l’un ou chez l’autre ou dans un bistro.

Le soir, quand j’étais seul, qu’on n’allait pas au cinéma, qu’on n’avait pas une soirée tarot ou belote et que les joueurs de squash me dérangeaient trop, je fonçais au Scribe que j’avais oublié. J’y retrouvais très souvent un copain, dont j’ai tout oublié, même le prénom.

Etrange année, qui me revient en mémoire par bribes, 25 ans après, au hasard d’une conversation découlant d’un billet de blog, justement d’un gugusse avec qui j’étais parti en vacances en Yougoslavie, l’été suivant, juste après ma formation.

Le Scribe est fermé mais ce n’est pas très grave, je l’avais complètement oublié.

J’ai des collègues qui jouent au squash, maintenant. Je suis plus vieux qu’eux. Ils ne sont pas ridicules.

18 avril 2011

Disques

Dominique se souvient, entre autres, avec nostalgie de son dernier disque « vinyle » acheté, en 1988. Moi, j’ai oublié par contre, je me rappelle très bien du premier CD que j’ai acheté, fin 1988, je crois (mais c’était peut-être début 1989). C’était ce disque de REM. Je l’ai écouté en boucle et très fort pendant quelque temps (j’adorais l’introduction du premier morceau) vu que je n'avais qu'un seul CD.

Je venais juste de commencer mon premier vrai boulot et j’avais consacré ma deuxième paie à l’acquisition d’une magnifique chaine hihi mais je n’avais que le lecteur de CD, n’ayant pas de pognon pour acheter un tuner et un lecteur de cassettes (mon ancienne chaîne était restée dans la maison des parents).

Je me rappelle d’un collègue que je prenais pour un vieux con (il avait dix ans de plus que mois, donc à peu près quinze de moins que mon âge actuel) qui avait fortement critiqué cette acquisition. Collet, il s’appelait. J’ai oublié le prénom mais s’il passe par là, il ne se reconnaitra pas.

Il estimait qu’on allait forcément perdre en qualité ce que je trouvais absolument ridicule d’autant que j’écoutais du rock mais j’étais déjà lucide : la pureté du son n’est pas le premier intérêt.

L’été suivant, j’avais fait un déplacement professionnel en Bretagne et nous logions, avec des collègues, dans la maison des parents, à Baden (je précise pour faire plaisir à Aude et à David Abiker qui est en vacances dans le coin) (non, je n’ai pas parmi mes relations un type qui cause dans le poste, à part Guy, je suis abonné au compte Twitter de David Abiker et lui au mien, bien obligé qu’il est de suivre les gros blogueurs frisés avec des cravates à chier) (c'est très pratique d'être abonné à son compte Twitter : on sait où il va en vacances).

J’avais 9 CD. Alors, on écoutait que ça. Le deuxième CD que j’avais acheté était LA Woman des Doors. Un de mes collègues – le chef – était ulcéré par ce disque, ce que je conçois et avait fini par acheter un CD de Sade que je n’ai jamais réécouté depuis cette époque.

Le dernier CD que j’ai acheté était le premier album de Franz Ferdinand que j’ai aussi écouté en boucle pendant un temps, vu que c’est le seul que j’avais dans la voiture pendant mes vacances en Lozere, au camping à Florac (le camping au nord de la ville, sur la route de Mende) (ceci est un billet très documenté sinon je vais me faire engueuler par Gabale) dès sa sortie.

J’avais découvert ça lors d’une émission de France Inter en allant faire mes courses chez Carrefour à Thiais où je m’étais garé au dernier étage car je me gare toujours au dernier étage, tous les cons du samedi matin se précipitant sur les étages inférieur alors qu’il est logique de commencer la visite du magasin par le troisième étage, les denrées alimentaires étant au rez-de-chaussée et représentant donc ce qui périssable et surtout lourd et en plus je ne vois pas pourquoi on se ferait chier à déambuler dans les rayons avec des livres ou des disques avec un caddie plein de cochonnerie comme des litres d’eau, des packs de lait, de la salade verte, …

Bref, je m’étais dit « c’est génial » et j’avais acheté le disque, par miracle disponible à Carrefour ce qui fait que j’étais un des premiers possesseurs du premier disque de Franz Ferdinand (Saintmaloàlanagecestpasfacile) en France.

On ne remerciera jamais assez France Inter et ses émissions musicales du samedi matin (à l’époque de 9 heures à 10 heures, maintenant je ne sais pas, même que dès fois je restais sur le parking du supermarché à écouté Rue des Entrepreneurs mais c’est une autre histoire).

Ceci est un billet musical en hommage à Gildan et Gaël.

16 avril 2011

Ne JAMAIS refuser un verre

« Quand on arrive au bistrot, Nicolas veut vous offrir une bière. Manque de chance, mon billet était déjà sorti. Je déteste recevoir des cadeaux en premier. Cela me met redevable. Nicolas a offert la seconde bière. »

Outre le fait de laisser entendre que j’aurais pu boire plusieurs bières dans son compte rendu du KdB, l’envie irrésistible de faire un billet rappelant LA règle de savoir-vivre au bistro me monte aux doigts.

Prenez des notes : quand on arrive dans un bistro et qu’un client veut vous offrir un verre, n’insister jamais pour payer la première tournée. Je répète : vous avez le droit de refuser si vous n’avez pas envie de boire avec un crétin, mais vous ne devez en aucun cas payer la première tournée.

Pour ma part, j’ai pris parti de ne JAMAIS refuser un verre offert mais la question n’est pas là.

Pour ce Kremlin des Blogs, c’est un peu particulier parce que nous étions une trentaine, les tournées étaient difficiles à suivre…

Règle numéro 1 : dans un bistro, c’est le gars qui est déjà sur place qui « décide », celui qui arrive ne peut pas savoir comment fonctionne la soirée, si on fonctionne à la tournée ou si chacun roule pour sa gueule (ce qui, à la finale (pardon), revient au même).

J’en connais qui ont foutu un beau merdier en s’insérant dans des tournées, comme ça…

Règle numéro 2 : si un type au comptoir avec d’autres gugusses vous offre un verre, c’est pour vous intégrer au groupe, il ne faut JAMAIS refuser si vous voulez boire avec les gens (encore une fois, la question ne se posait pas jeudi, nous étions trop nombreux).

Règle numéro 3 : si vous êtes ainsi intégré dans un groupe, vous DEVEZ payer la deuxième tournée pour marquer « votre intégration ».

Règle numéro 4 : on s’en fout, l’important est de boire un coup avec les copains !

Merci à tous d’être venus de Milo !

15 avril 2011

Lol compte rendu du kreml1 dé blogs - la comète è magike mdr

Je ne sais pas combien de soirées de blogueurs se sont tenues à la Comète depuis quatre ans mais en réfléchissant au compte rendu Kremlin des Blogs d’hier soir, je me disais qu’au final, le meilleur fut celui de l’an dernier avec Gularu et Melclalex. Nous n’étions que trois et j’ai pu discuter avec tout le monde.

Hier, c’était bien. Même si Guy Birenbaum a un peu maigri (notre photo en bas à droite). La Comète est magique et tout ça. Dans son billet d’aujourd’hui, il évoque un article du Monde à propos de la « rétribution » des blogueurs utilisés par le site de presse. Le journaliste en question m’avait appelé. J’en profite pour le saluer ici même si je doute qu’il me lise. Il a tort. Pondre un article à propos des blogs sans lire les blogs est le mal incarné. Ou presque.

Comme prendre des photos dans google image et ne pas citer ses sources.

Cela dit, comme rétribution, une belle soirée comme hier soir me suffit largement. Surtout si au réveil, j’ai droit à un bel article de Gauche de Combat pour me combler la dent creuse. Mais non ! GdeC n’était pas là hier soir. « La Comète est magique » et tout ça, il ne peut pas connaître. Considérer les gens comme des êtres humains est largement au dessus de ses capacités. Non, pas intellectuelles, il n’en a pas. La seule capacité dont il dispose est celle d’écumer ma blogroll pour insulter les gens au bout. Il a raison. En cette période, le nombre de commentaires a tendance à baisser, commenter permet de remonter le moral des troupes.

Corto non plus, n’était pas là. C’est dommage. Il pourrait sortir un peu, le bougre, d’autant que El Camino aurait pu le ramener. Il aurait pu nous payer une tournée générale pour fêter la création de son nouveau blog que vous DEVEZ immédiatement ajouter dans votre reader et votre blogroll. Même s’il est de droite. Les espèces en voie de disparition, ça se respecte.

Bon. Hier c’était bien. Il y avait un tas de gens mais j’étais le seul à avoir la cravate. Mes camarades de Mulhouse avaient un caleçon propre pour deux contrairement à Shaya qui était nue.

La cogique est mamète.

Mais il y a encore la moitié des gens avec qui je n'ai pas pu discuter.

14 avril 2011

Encore une fois, la Comète fut magique jeudi soir #KdB

Hier, jeudi, à midi, je me suis rendu compte que le bigboss était parti depuis la veille en week-end prolongé, je n’ai donc pas pu prendre ma journée d’aujourd’hui, vendredi, les « chefs intermédiaires étant en congés pour la semaine. Ca explique je sois en pleine forme pour diffuser ce compte rendu du 1452ème Kremlin des Blogs : je n’ai pas pu boire, hier soir, à part des Vittel menthe, bizarrement accompagné par Yann Savidan mais pas de Marie qui buvait des bières à la vitesse où elle publie des billets sur son blog.

Tous mes comptes rendus de Kdb ayant la même conclusion, je vais la mettre en début de billet : la Comète est magique.

J’y étais arrivé vers 18h45, naturellement chaussé d’une cravate à chier chinée. J’aime bien arriver le premier, ça permet de tout contrôler, notamment en évitant aux gens de s’égailler dans la terrasse en oubliant que je suis un client de comptoir. J’aime me mettre à cet angle du comptoir, en face de la porte, à regarder les passants qui passent et les entrants qui entrent. Ca me permet d’identifier tous les gens qui pénètrent. Il faut dire que je ne suis pas physionomiste. J’aurais été capable de confondre Gildan et Luciamel ou Cuicui et Minijupe.  

Tout le monde est arrivé, en commençant par les sept premiers du classement Wikio politique ; à se demander si l’algorithme de ce machin ne serait pas basé sur les gamma GT des participants. Les mauvaises places de Valérie et de Zette sont liées à un bug, d’autant plus flagrant qu’elles n’ont pas de blogs politiques.

Les 43 participants m’ayant offert un verre de bière, nous pûmes passer à table où nous attendait des ris de veau aux girolles, spécialité de la maison de même que les sandwichs jambon cornichon.  

Melclalex fit alors son tour des participants pour distribuer les illustrations des billets à ma gloire pour la semaine prochaine.

Le seul incident fâcheux survint en fin de repas quand Isabelle et Eric décidèrent de danser nus sur le comptoir. Ce dernier n’est malheureusement pas assez large pour ce genre d’activité, il plia sous la pression et l’œil médusé du patron.

La Comète est magique. Qu’on se le dise.

Et faites les comptes rendus des soirées avant ces dernières, on ne sait pas ce qui peut arriver : vous pourriez être encore saoul le lendemain matin.

Nouvelle Badoit Bulles de menthes

C'est aujourd'hui que PtitMiam annonce la sortie de cette nouvelle Badoît. Gularu est désigné volontaire pour ne boire que ça, ce soir, au Kremlin des Blogs, vu qu'il vient en voiture contrairement à moi qui vient boire un coup.

13 avril 2011

Question de @vallenain : mes relations avec Didier Goux

Dans ma série de billets où je dois répondre à des questions des lecteurs, Vallenain m’interroge sur mes relations avec Didier Goux (notre illustration) mais je ne retrouve plus l’intitulé exact de la question en deux parties (comment on s’est rencontrés et quelles sont nos relations).

Je ne sais pas comment Didier est arrivé sur mon blog mais il a commencé à troller au dernier trimestre 2008 (de mémoire, la date exacte a peu d’importance). Il commentait avec son ton habituel, fort cordial et ironique, à tous moments de la journée ce qui m’énervait un peu mais sans plus.

Le soir, par contre, son ton devenait de moins en moins cordial et ses commentaires de moins en moins ironiques et compréhensibles.

Grâce au génie qui me caractérise, j’ai fini par comprendre que ce gars-là avait probablement tendance à picoler un peu trop, ce qui dans mon esprit n’est pas blâmable.

Du coup, dans un moment de lucidité, nous avons commencé par vérifier ça par un échange de mail qui m’a conduit à lui proposer de venir boire un coup à la Comète.

A part notre goût commun pour les boissons à base de houblon et surtout de céréales fermentées, nous étions tellement différents, lui, le facho lettré, et moi, le gauchiste abruti, que nous étions faits pour nous entendre. Et ça dure.

Où en sont nos relations, me demandait Val. Cette question est particulièrement intime. Je vais donc donner une leçon de morale à Val : ce genre de question ne se pose pas dans un coin public. Ainsi, je refuse de déclarer en public que je considère cette outre comme mon ami, de même d’ailleurs que sa délicate épouse qui n’a rien fait pour mériter ça, la pauvre. Je suis même parti une fois en week-end avec eux chez la Mère Castor et Fidel Castor. Mais faut pas le dire aux blogueurs gauchistes. Surtout qu'on avait bu du vin et de la bière, mettant en risque nos réputations réciproques.

Cela dit, je vais rassurer Val : il n’y a rien de sexuel dans nos relations. Didier préfère Tonnégrande, d’après la rumeur.

Quel est le meilleur bistro ?

Qu’on se le dise : la réponse à la question de Jean-Pierre est La Comète. C’est là que se retrouveront des milliers de blogueurs, demain soir, pour découvrir le nouveau « petit haut en dentelle » de @emanu124 et les magnifiques illustrations de Melclalex.

Tous les détails sont dans mon blog politique.

Question de @melclalex : Est-ce que grâce à tes blogs tu as rencontré de jolies filles qui voulaient connaître "le taulier" ?

Dans ma série « réponds donc aux questions des copains », c’est Melclalex qui a gagné la prochaine réponse, à sa question : « Est-ce que grâce à tes blogs tu as rencontré de jolies filles qui voulaient connaître "le taulier" ? »

Hors Kremlin des Blogs : oui, j’ai rencontré Fiso ! Elle rigolait bien avec mes conneries et, passant dans le quartier, m’avait donné rendez-vous à la Comète. Ca fait d’ailleurs longtemps qu’on ne l’a pas vue…

Je vais profiter de ce billet pour rappeler qu’il y a un Kremlin des Blogs, demain soir, et que les jolies filles sont priées de venir nombreuses (comme d’habitude, quoi). Il fera très chaud. Qu’elles ne s’habillent pas trop lourdement, notamment au niveau de la gorge et des jambes.

Question de @disparitus : Faut-il inclure des photos de femmes à poil pour augmenter son audience ?

Dans ma série « réponds donc aux questions des copains », c’est Disparitus qui a gagné la prochaine réponse, à sa question : « Faut-il inclure des photos de femmes à poil pour augmenter son audience ? »

Le fait est que de diffuser des photos de femmes à poil (avec les mots clés adaptés) permet d’améliorer l’audience du blog, mais faut-il augmenter l’audience ? Faire grimper un compteur de visites a-t-il un intérêt, sauf d’un point de vue purement ludique, si on n’a pas de publicité sur son blog (donc de revenus liés à la fréquentation) ?

A noter que depuis quelques mois, à vue de nez, c’est Google Images qui apporte le plus de visites à mes quatre blogs mais il m’est impossible de savoir pour quels mots clés. Google « Normal » a tendance à bien bouder les blogs.

C’est triste.

Question de @dadavidov : Si tu devais garder seulement 3 blogs à lire, ce seraient lesquels ?

Dans ma série « réponds donc aux questions des copains », c’est Dadavidov qui a gagné la prochaine réponse, à sa question : « Si tu devais garder seulement 3 blogs à lire dans ton GReader, ce seraient lesquels !?! »

L’andouille a essayé de me piéger et j’avais donc commencé par refuser de répondre : je ne choisis pas entre les copains. Basta !

Pourtant, en sirotant ma bière, hier, la réponse m’a sauté aux yeux tant elle est évidente.

Si je devais ne garder que 3 blogs à lire dans mon reader, ce qui est saugrenu, c’est que je me désintéresserais des blogs, des blogueurs et tout ça…

Je conserverai dans mon Reader les blogs des types que je connaissais avant les blogs. Franssoit, Tonnégrande et Patrice ayant arrêté les leurs, il ne reste plus que Gaël. Ca tombe bien, il a au moins trois blogs.

Ca va lui faire plaisir et il me paiera des bières.

Alors, Dada, je t’ai eu, hein !

12 avril 2011

Question de @elc95 : Ta plus grande joie et ta plus grande déception de blogueur ?

J’ai lancé une série dans le blog geek et El Camino me pose la question : « Ta plus grande joie et ta plus grande déception de blogueur ? », je vais m’y atteler même si on dirait un sujet récurent de chaînes de blogs…

La plus grande déception : il n’y en a pas. Je blogue pour le loisir et je n’ai strictement aucun objectif donc strictement aucune raison d’être déçu, d’autant que j’ai tendance à tourner la page assez rapidement. Si j’avais à répondre réellement, je citerais les nombreuses fois où j’ai été au centre d’une polémique pour un propos mal compris (donc, a priori, mal exprimé). Dans les blogs politiques, c’est assez fréquent, les observateurs de la vie politique ont tendance à vouloir répondre à tout par un oui ou par un non.

La plus grande joie : je ne sais pas. Je ne suis pas de nature à exprimer de la joie. Le blog étant un hobby (voir ma réponse à Disp), s’il ne m’apportait pas des satisfactions presque quotidiennes, j’arrêterais immédiatement.

Néanmoins, si je devais être plus précis, je citerais les rencontres de blogueurs dans la vraie vie, les copains, chez eux, pendant les vacances, ou pendant les KdB, à la Comète.

Si je devais en citer une précisément, ça serait le grand Kremlin des Blogs, fin août 2009, mais « l’émotion » étant là (le fait de devoir accueillir tout le monde, de m’assurer que tout allait bien, …), je n’en ai qu’un souvenir vague.

Par contre, je me souviens très bien du moment où j’ai rédigé le compte rendu, le lendemain. L’émotion était alors réelle. Peut-être cumulée à des restes de la veille – hips – j’en avais presque les larmes aux yeux quand j’ai constaté que la soirée avait été une parfaite réussite.

La Comète est magique.

Vieilles charrues 2011 - le programme - Lou Reed, Supertramp, Eddy Mitchell, Scorpions

Une grande année :

Ar Re Yaouank.
Goran Bregovic
Balkan beat box
Ben l'Oncle Soul
Snoop Doggy Dogg
Chemical Brothers
Crystal Fighters
Cypress Hill
David Guetta
Eddy Mitchell
Stromae
Foals
Goran Bregovic
House of Pain
Ibrahim Maalouf
Jean-Louis Aubert
Lou Reed
Nadara
Yelle
Orchestre National de Barbès
livia Ruiz
Pierre Perret
PJ Harvey
Pulp
Scorpions
Snoop Doggy Dogg
Soprano
Supertramp
Systema Solar...
Cold War Kids
Titi Robin
Yannick Noah
Zebra et le bagad de Carhaix

11 avril 2011

Deux heures après

J’étais bien content en arrivant près de Paris, hier soir, un panneau affichait : « Porte d’Italie : 8 minutes ». Il fallait que je rende la voiture de location Avenue d’Italie puis aille à la Comète rentre à la maison en métro. J’avais calculé que je serais à l’Aéro la maison vers 18h30, soit une demi heure plus tôt que d’habitude.

Je continue, enquille l’A6b bien chargée et prends la bretelle de sortie vers la Porte d’Italie. Il y avait beaucoup de monde et j’ai refais mon calcul, ajoutant une demi-heure. Arrivé à une cinquantaine de mètres de la Porte, je me suis retrouvé bloqué au milieu de plein de voiture, sur la file de gauche (vu que je devais tourner à gauche pour prendre l’Avenue d’Italie). Au bout d’environ une demi-heure, je me suis retrouvé complètement coincé au milieu du carrefour, jusqu’à ce que les voitures à ma droite aient la bonne idée de renoncer et tournent vers… Le Kremlin-Bicêtre. J’ai décidé de faire pareil, d’attendre une demi-heure dans un bistro de Bicêtre et faire une nouvelle tentative.

Ca tombait bien, la Comète n’était pas encore fermée.

Un peu après de 19 heures, je consulte la circulation, avec l’iPhone, la Porte d’Italie semblait débouchée depuis peu. Je me décide. Erreur ! J’ai mis environ 45 minutes pour aller jusqu’au premier carrefour de la Porte d’Italie (celui avec les sorties du périph) puis le traverser.

10 minutes après la voiture était garée et les clés rendues.

J’arrive sur le quai du métro : ma rame venait de partir. La prochaine était dans 8 minutes. Je suis donc arrivé à l’Aéro vers 20h20… soit près de deux heures après ma prévision initiale.

Mon trajet en bleu clair. J'aime bien aussi faire des flèches en cyan.

08 avril 2011

Cabriolet olé !

D'après Tonnégrande qui le tient du Gros Loïc, Abdel le roi du Maroc est en ménage avec Geneviève mais je n'en sais pas plus. Par contre il faut que je vous parle de ma voiture de location d'aujourd'hui dont au sujet de laquelle, vous pouvez apercevoir la photo devant le manoir familial qui nous vient d'une petite cousine de la concierge de mon arrière grand-père mort pendant la retraite de Russie sans même avoir eu le temps d'arriver au Kremlin-Bicêtre qui tient la première moitié de son nom de cette retraite, l'autre étant le prénom de l'Abbé Rézina.

Figurez-vous que je suis en Bretagne comme à peu près toutes les trois semaines mais si vous suivez tout vous aurez remarqué que j'aurais du rentrer le week end dernier mais je devais assister au concert du Collomb, maire de Lyon, qui a finalement été annulé pour être remplacé par la cuite, dite « cuite du samedi soir », à la Comète avec des blogueurs engagés mais dégagés de toutes responsabilités quant à l'état du vieux Joël.

Pour rentrer, je prends des voitures de location, ça me coûte moins cher que de prendre la mienne, les pauvres devraient en prendre de la graine, ils pourraient voyager en Line Renault Mégane Cabriolet pour le coût d'environ une semaine de RMI.

Généralement, je réserve cette voiture avec 48 heures d'avance par Internet. Je pourrais le faire plus tôt, mais j'ai un métier qui m'occupe en dehors des heures de blogage. Mercredi, donc, je me connecte et vais pour réserver une voiture mais il n'y en avait plus de disponible en dessous de la Mégane ordinaire à part des machins d'ouvriers mais je préfère les voitures de gros réacs.

J'ai donc réservé une Mégane ordinaire (ou Diésel ce matin).

Ce matin, je me pointe à l'agence et demande les clés (mon chauffeur est en congés pour l'enterrement de sa grand-mère, morte d'un arrêt du coeur en montant les escaliers de l'hôtel avec un client).

Le préposé me dit qu'il était bien désolé mais qu'il n'avait plus de Mégane suite à un incident et me proposait alors une Modus pour un prix inférieur, ce qui aurait du me réjouir. « Ou, sinon, je pouvais faire une Mégane Cabriolet au prix de la Mégane que vous aviez réservée. »

Etant un blogueur opulent rapide, j'ai prix la solution la plus rigolote.

Dès le parking, j'ai ouvert le machin en appuyant sur le bouton pour ouvrir le machin.

A 110 km/h, c'est désagréable.

Sinon, très bonne caisse (que je déconseillerais aux familles de plus d'une personne et demi) mais je n'ai pas encore emballé de gonzesses.

07 avril 2011

Et toi, pourquoi tu reviens visiter un blog ?

Le billet de Virginie a un air de « chaîne de blog » qui pourrait avoir pour question « et toi, pourquoi tu reviens visiter un blog ? » Le sujet me botte bien !

Pourtant, je ne peux pas répondre à la question : je ne reviens pas sur un blog, ce sont eux qui viennent à moi car j’y suis abonné.

Je ne parle pas souvent de technique, ici, mais je suppose que des lecteurs de ce blog familial et éthylique ne savent pas ce qu’est un abonnement ou s’imaginent un système de mail, ce qui n’a rien à voir. Il existe des espèces de logiciels qui vont voir pour vous sur tous les blogs auxquels vous êtes abonnés si des nouveaux billets sont parus. Le cas échéant, ils vont vous présenter le contenu du billet dans une « interface » standardisée. Ainsi, vous n’avez plus besoin d’aller dans les blogs pour voir si de nouveaux billets sont parus, vous n’avez plus à cliquer, … Tout est automatique, vous faites défiler les successions de nouveaux billets…

On appelle ces logiciels des « agrégateurs de flux ». Le plus utilisé, je suppose, est Google Reader. Il a également ma préférence pour des raisons n’ayant qu’un lointain rapport avec le sujet de ce billet.

Ca manque un peu de charme mais pour les gourmands de blogs, comme moi, ça me fait gagner un temps précieux. De fait, je ne vais plus dans les blogs sauf pour commenter.

A titre d’information, l’habitude d’utiliser des « agrégateurs » explique l’interface « minimaliste » de mes blogs (je n’ai pas de bannière en couleur, le fond est blanc, …) : les lecteurs habituels ne regardent plus ces détails qui ont plus tendance à les perturber. Cela explique aussi la mise en avant de la blogroll de mon blog politique afin qu’elle puisse servir de « mini agrégateur » (les blogs sont classés de manière à ceux qui ont sorti des billets les plus récemment apparaissent en haut).

J’entends déjà la réflexion « oui, mais avec les agrégateurs, j’aurai moins de visites sur mon blog ! ». Alors je vais répondre : « ben alors, tu fais un blog pour incrémenter un compteur de visites ou pour être lu par des gens qui aiment bien ce que tu écris ? »

Ce qui nous ramène directement au sujet du billet : « et toi, pourquoi tu reviens visiter un blog ? » ce qui revient en fait à dire, pour moi, « et toi, pourquoi tu t’abonnes à un blog ? »

Je vais y répondre mais la question exacte devrait être « et toi, pourquoi tu ne te désabonne pas d’un blog ? » puisque que je m’abonne à tout ce qui passe ou presque et je me désabonne quand au bout de quelques semaines, je me rends compte que je n’ai accroché à aucun billet et je n’arrive pas à identifier le taulier. En fait, jusqu’à la fin de l’été, je m’abonnais aux blogs de tous ceux qui commentaient plusieurs fois mes blogs sans être spécialement désagréable. Depuis, je sature, d’autant que je commence à m’abonner aussi aux blogs des gens avec qui je papote dans twitter.

Bon, faut que je réponde :

  1. Je m’abonne à des blogs geeks un peu connus pour diffuser de l’information valable pour récupérer des informations susceptibles de m’intéresser à propos de « l’économie du numérique » et de me fournir des informations pour remplir mon blog geek.
  2. Je m’abonne à des blogs dont je connais le taulier soit par twitter soit par commentaire sur mes blogs (et parfois dans les commentaires d’autres blogs).
« et toi, pourquoi tu reviens visiter un blog ? »

Parce qu’il apporte de l’information qui m’intéresse ou, surtout, parce qu’une relation personnelle, frisant l’amitié, s’est instaurée entre le taulier et moi ou est susceptible de le faire.

Rien de rationnel, quoi.

Ce qu’il y a d’amusant, c’est que, en faisant mon billet décrivant les plus de 300 blogs auxquels je me suis abonné, je me suis rendu compte qu’il y en avait que je ne connaissais pas. Je suis donc habitué à les voir dans mon univers sans savoir d’où ils viennent (ce sont probablement des blogs auxquels je me suis abonné à partir de Twitter mais dont le nom n’évoque pas le pseudo du taulier…).

J’ai bien répondu ?

Faites pareil : je tague CC, Bembelly, MHPA, Yann et Le Coucou même si je crois bien que j’ai déjà tagué ces deux zozos hier.

06 avril 2011

La porte n'était pas fermée [jeu d'écriture !]

Préambule : j’ai le plaisir de participer au 6ème jeu d’écriture proposé ici et relayé . La règle du jeu est simple « A partir de cette photo, toutes et tous les volontaires écrivent un texte. Il n'y aucune contrainte de forme ou le style, seulement celle de s'inspirer de cette photo et de rester sur une longueur raisonnable pour un texte de blog. Les blogueurs publient leur texte, la photo, un lien vers le blog de Louise Imagine et un autre vers le blog à 1000 mains, puis laisse un commentaire sous le billet de lancement pour signaler leur participation. Ceux qui ne sont pas blogueurs mais veulent participer n'ont qu'à envoyer leurs écrits à l'adresse a1000mains@gmail.com en veillant à donner un titre à leur texte ainsi que le nom (ou le pseudo) qu'on devra faire apparaître en ligne. » Mon pseudo est : « Jegoun ». Le titre est dans le nom du billet. Nous y voila.

Ca se passait à la gare centrale de Bicêtre. Les deux grosses personnes de couleur, l’une avec une barbe de couleur et l’autre chantant « Non, je ne regrette rien », sortaient bras-dessus bras-dessous d’une soirée visiblement trop arrosée dans un restaurant gastronomique de la place de la gare, La Comète, et devaient prendre le TGV à destination de leurs iles respectives, le Gbagbo France étant assez mal accroché à sa bitte.

« Il faut absolument que j’aille pisser » dit un des deux compères en roulant les « r ». « Tiens ! Va-z-y aux toilettes, dans le fond, là » répondit l’autre avec le même accent.

S’approchant de ce lieu d’aisance aisé à trouver, ils remarquèrent qu’un gugusse occupait déjà le trône mais avait oublié de fermer la porte, le con. « Ah ah ! Dit l’un » « oui répondit l’autre et en plus, il a une cravate à chier  » perdant subitement son accent.

Ils éclatèrent de rire en pensant qu’il pouvait s’agir de leur copain légèrement chargé pondéralement et avec des cheveux d’une frisitude royale alors qu’il était rentré sagement à la maison, conduit par son chauffeur et raccompagné par la nouvelle serveuse accorte.

Le monsieur dans les toilettes sortit alors et ils remarquèrent qu’il s’agissait d’un policier. Il avait encore le pantalon autour des mollets et dit « Messieurs, bonjour, il n’y a plus de papier, pourrais-je avoir les vôtres s’il-vous-plait ? »

Le gros à barbe blanche sortit alors sa bite un paquet de kleenex qu’il tendit à l’agent puis sortit ses papiers sa bite, la proximité du cabinet ne lui permettant plus de résister. Le gros qui chante « non je ne regrette rien, ni le bien, ni le mal, tout ça m’est bien égal » n’en pouvant plus de voir le policier se torchant et le torché pissant, se mit à rire bêtement.

Quand tout finit, leur train arriva. Il était temps, aucune connerie supplémentaire ne m’inspire.

J'ai bon, là ?