31 mai 2016

On a les crues, on a les cuites !


Ce soir, ce n'est pas dans les flaques d'eau que risquent de se noyer les clients de La Comète... C'est l'anniversaire de Jean-Luc. 62 ans. 124 kilos. 


Même le vieux Rey danse, avec Patricia, l'organisatrice de la soirée. A 90 ans, il pourrait avoir une érection. On lui pardonnera. 

Plus de vingt ans que je connais Jean-Luc et lui. 


30 mai 2016

Intempéries ou intempérance ?

Il pleut depuis ce matin. Mais, depuis une heure ou deux, c'est de pire en pire. Force est de constater que le personnel de la Comète ne peut pas nous foutre dehors dans ces conditions. Moi, je m'en fous, j'habite à côté, mais les copains vont en chier. Et les serveurs aussi. 

Je suis volontaire pour rester là par solidarité. 

29 mai 2016

Une fête des mères pour Geneviève ?

J'ai déjà parlé de Geneviève dans mon blog. Une pochetronne de Bicètre sans trop de pognon. Finalement, comme elle est souvent au bistro, elle fait partie des meubles et on l'aime bien alors on lui offre quelques verres. Elle a néanmoins un gros défaut : elle parle beaucoup et comme les gens en ont marre et ne veulent plus l'écouter et elle s'adresse aux inconnus et elle leur raconte sa vie. C'est plusieurs fois par mois que je me fais passer pour le patron et vais sauver de jeunes couples qui aspirent à la paix en terrasse en l'engueulant : "laisse les tranquilles !" 

Une fois, comme elle insistait, je me suis réellement fâché et elle a fondu en larmes. Tristesse presque feinte de la poivrotte...

Vendredi soir, elle parlait avec Odette et j'étais à côté. Elle se vantait d'envoyer chaque année des fleurs à sa mère pour 100 euros. Elle l'a dit une dizaine de fois alors j'ai répondu qu'elle nous cassait les couilles. J'avais surtout pitié d'Odette qui n'a pas les moyens d'envoyer des fleurs et ne verra encore pas ses enfants cette annee. 

Je lui ai dit que c'était facile d'envoyer des fleurs. Moi-même j'en ai envoyé à ma mère, ça m'a pris deux minutes. Je lui ai dit que sa mère s'en foutait du prix des fleurs et que ce qui lui fait plaisir c'est de savoir qu'on pense a elle. Je lui ai même dit que si j'envoyais pour 100 euros de fleurs à ma mère, elle m'engueulerait parce que je fais n'importe quoi de mon pognon. 

Alors, j'ai dit demandé à Geneviève depuis quand elle n'avait pas vu sa mère. Trois ans. Je lui ai rappelé que je voyais la mienne toutes les trois semaines et qu'elle ferait mieux d'aller voir la sienne plus souvent. Elle m'a répondu que c'était trop cher. Et elle envoie pour cent euros de fleurs...

N'allez pas voir la moindre méchanceté chez moi, mais plutôt que de boire une dizaine de kirs à 2€50 par jour (certes, la moitié offerte) tout en bassinant les autres avec sa propre famille, ses enfants,... il était temps de l'avoiner, de la replonger dans la vraie vie. De ne pas réduire sa mère à ces 100 euros qu'elle dépense tous les ans. 4 jours de kirs. Elle a à nouveau commencé à pleurer, des larmes de crocodile pour émouvoir Odette qui s'est pourtant foutue de sa gueule. 

Un drame de la bêtise, de la solitude, de l'alcoolisme. D'une vie. 

Surtout de la bêtise. 

28 mai 2016

Des pâtes, oui mais ?

Ce qui m'arrive est délirant. Je fais mes courses chez Leclerc et j'oublie un truc. Un paquet de pâtes. Au bistro, un copain me dit qu'il va faire des courses chez Leclerc. 

Retenez votre haleine. 

Je lui demande de m'acheter un paquet de pâtes. Il me demande des précisions que je suis incapable de donner. Prends des pâtes au hasard, lui dis-je ! Quel poids me demande-t-il ? Aucune idée. Je n'achète jamais de pâtes au poids, je prends un paquet sur l'étagère. 

Restez calme. 

Il va faire les courses et me ramène mon paquet de pâtes. Il le met dans mon sac de courses. 

Je lui pose donc la question, dont je connaissais la réponse : combien je te dois ? Rien, me dit-il. 

Me voila comme un con. Je suis redevable d'un paquet de pâtes à un type. Que puis-je faire ? Avez-vous déjà eu ce genre de problème ?

24 mai 2016

Plat préparé

Mon estomac fut tardivement envahi par la faim ce soir, ce qui fait qu'à 23 heures, je me suis rendu compte que je n'avais pas dîné. J'ai donc décidé de me faire chauffer la première barquette qui me passait par la main. Hop ! Dans le microonde.

J'ai ensuite regardé l'emballage et vu que j'allais manger une tartiflette au reblochon. Bêtement, je me suis demandé si je n'allais dévorer un pléonasme. 

C'est après avoir terminé mon plat que je me suis demandé comment l'industriel avait réussi à introduire un goût de moisi entre les pommes de terre pour faire croire à l'honnête consommateur qu'il avait effectivement dégusté un plat traditionnel. 

19 mai 2016

Traction


Le mec se gare sur le trottoir devant la Comète et va acheter deux pizzas. 

15 mai 2016

Funérarium

Ma mère a perdu un de ses vieux copains. Comme elle ne peut pas se rendre à l'enterrement, mardi, elle m'a demandé de l'amener au "salon funéraire" aujourd'hui, à Vannes. Vers 11h30, je regarde par hasard l'itinéraire sur internet et je vois que la boutique est fermée le dimanche. Je regarde alors le site web d'un autre funérarium : les visites sont autorisées le dimanche. Ah... 

Je me décide à téléphoner et tombe sur une petite dame. Elle me confirme que les bureaux sont fermés le dimanche mais qu'on peut visiter (quel terme horrible : visiter un mort). Nous commençons à papoter de choses et d'autres, notamment de son site web qui était mal fait comme si nous étions de vieux potes. Au moment de raccrocher, je lui dis : "bon ben à tout à l'heure, alors". Elle : "OK, à tout de suite !".

Ma mère qui était à côté était pliée de rire.

13 mai 2016

Gares


Voila bien une photo de la gare de Saint-Brieuc sans intérêt sauf pour les passionnés de vieux wagons rouillés. Pourtant les connaisseurs remarqueront une chose. La passerelle a disparu. Ils refont la gare. 

Par contre, celle de Loudéac va fermer. D'accord, il n'y avait plus de train et le chiffre d'affaire du guichet ne suffisait probablement pas à payer les salaires des agents tenant la boutique, agents pourtant bien sympathique. Cette "espace de vente" était pourtant bien pratique...



12 mai 2016

Le client imbécile

Thomas me propose un verre. Je refuse parce que le mien était plein. Il demande à Roger combien il doit. 10€ et des brouettes. Il va pour payer par carte mais il faut au moins 15 €. Un type normal serait allé tirer du pognon dans un distributeur de billets. 

Lui a été voir deux types (des copains) en salle pour leur offrir un verre. Déjà, à ce stade, j'ai regretté d'avoir refusé son verre. Les gens acceptent un verre de rouge et un Cognac. Il revient au comptoir et commande un Cognac et un Armagnac. Va savoir ce qui lui est passé par la tête. Roger sert. 

Thomas constate son erreur au moment où Jean-Michel entre dans le bistro. Il propose donc à ce dernier de boire l'Armagnac. Il accepte. Thomas commande le verre de rouge qui manquait puis demande combien il doit. 

Des 10€, il était passé à 32. Le bistro (et la banque) a accepté le paiement par carte.  Si j'avais accepté une pinte de bière sur sa tournée, il en aurait eu pour 15 euros et la carte serait passée. 

Je refuse néanmoins de culpabiliser. 

08 mai 2016

Critique gastronomique

François, le patron de La Comète, m'avait promis un plat d'exception pour ce dimanche. Un steak haché de 300 grammes gratiné avec du Saint Nectaire flambé. C'est moi qui lui ai suggéré de le faire avec du Cardhu pour le côté "boisé". Le voila :

On ne voit pas les flammes, c'est déplorable. 

C'est très bon mais on ne sent pas le goût du Saint Nectaire alors que le Cardhu ressort très bien. Notons que c'était une prouesse de gratiner du fromage sur un steak haché. 

Notons aussi qu'avec notre époque moderne les gens ne savent plus apprécier le steak haché frais. Ils sont trop habitués aux surgelés et aux burgers. Les cons. C'est si bon. 

Ça me fait penser à un client de la Comète ce midi. Il mangeait avec sa grosse dans la petite salle, au bout du comptoir. Il a commandé une entrecôte. Le patron la lui apporte. Il la juge pas tendre ce qui m'a fait tiquer : une entrecôte est toujours tendre, surtout à la Comète. Le patron propose de lui en servir une autre, il accepte. Il juge la nouvelle pas assez tendre et la renvoie à nouveau (et commande une salade,...). Un con. Qui n'aime pas la viande. L'entrecôte a du gras. La couper au couteau n'est pas simple. Ce n'est pas pour autant que la viande n'est pas tendre. 

Le type est condamné à manger du steak haché surgelé jusqu'à la fin de ses jours. 

En dessert, j'ai pris un baba au rhum. Flambé. 

On ne voit toujours pas les flammes. 




06 mai 2016

La Défense, les Champs, les bistros et les touristes

Contrairement à mes prévisions, il n'y a presque personne à La Défense, aujourd'hui. Dans ma tour, je ne sais pas s'il y a plus d'une trentaine de personnes à bosser... dont 17 de ma direction y compris 8 de mon service. Nous sommes une anomalie statistiques : le hasard fait que la plupart de mes collègues n’ont pas fait le pont dont, certains, parce qu’ils étaient en congés la semaine dernière. 

 

La Défense est vide. J’étais surpris, ce matin, en sortant du métro, lui-même bien dégarni. Je n’étais pas seul mais 100 mètres après la sortie, je ne voyais que des touristes. A l’approche du bureau, je me suis trouvé dans une sorte de désert. La probabilité que je trouve un bistro ouvert ce soir est proche de zéro. Le Ballon, fermé. La cantine du 38. Fermée. Le Nouveau Monde, fermé. J’étais pourtant content de bosser dans un quartier plein d’estaminets sympathiques ce qui est rare dans ce quartier d’affaires. Je crois qu’il reste une pizzéria mais j’ignore s’il y a un comptoir. Déjà qu’hier soir, la Comète était fermée…

 

Les seuls gens que j’ai croisés, ce matin, sont des touristes soit des Français âgés, soit des familles étrangères, des gens que j’ai en horreur, non pas parce que je suis xénophobe ou gérontophobe mais je considère la Défense comme un lieu de travail et je trouve obscène que l’on prenne en photo des gens qui bossent. Une question de principe. Et en plus, j’avais l’impression d’être le seul à bosser et qu’ils me regardaient comme un animal de cirque.  En plus, je ne vois pas l’intérêt de prendre des photos de la Défense, photos qui n’intéresseront personne, d’autant qu’il y en a des tonnes sur le net. Ces clowns devraient visiter l’intérieur des tours, là où les gens travaillent et ne pas se faire une opinion uniquement sur la base d’une architecture devinée un jour ensoleillé. Et plutôt que de venir un jour de pont, vers 10 heures le matin, ils devraient venir un jour « normal » à 9 heures, en RER. 

 

Aujourd’hui, ils auront vu une Défense sereine ; sans les dizaines de milliers de gens qui courent pour avoir un train à l’heure, le soir… Le touriste ne sait pas que si Roger ne quitte pas son bureau à 17h23, il n’aura pas son RER à 17h31 le déposant à la Gare de Lyon à 17h45 pour avoir son train de banlieue à 17h52, le suivant étant une demi-heure plus tard.

 

Mais le touriste est ébahi. Ah ! Quelle belle tour.

 

Puis, il visitera les Quatre Temps qu’il trouvera magnifiques, sans savoir que Roger à annulé sa pause déjeuner pour aller faire des courses en courant parce qu’il n’a pas d’autres solutions. Et le touriste finira dans un bistro de chaîne.

 

Sans même penser que je ne peux pas boire une bière avant de prendre le métro, ce soir.

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Partant du bureau, vers 18 heures, le quartier était toujours désert. Seuls la pharmacie et les coiffeurs étaient ouverts.  Alors, montant dans le métro, je me suis décidé à aller boire un coup à Paris, dans une brasserie que j'ai beaucoup fréquentée de 1996 à 2003, le bar tabac le Washington, à 200 mètres des champs. Rien n'a changé. Sauf les patrons. Un couple de jeunes Chinois, fort sympathiques. 

Les Champs sont noirs de monde. Et toujours, ces touristes qui prennent des photos de leurs familles devant des commerces de renom. 


Je me demande ce que dirait le vieux bougnat qui tenait l'affaire à mon époque s'il savait que ses lointains remplaçants sont asiatiques et ont mis le wifi dans le bistro. 

05 mai 2016

Le vieux Jacques, l'apéro et les nouvelles technologies

Je suis un peu con. Un peu, hein ! En ce jour férié, vers 11 heures, j'ai eu l'idiote pensée qu'il n'y aurait personne au bistro à part Tonnégrande mais il fait partie des meubles. Du coup, je ne suis pas descendu pour l'apéritif de rigueur. Quand je me suis décidé, à une heure, en recevant un mail du vieux Jacques c'était trop tard. 

Oui ! Le vieux Jacques a un smartphone et une connexion à internet. Je lui ai créé une boîte mail. Je suis le seul à connaître l'adresse sauf si Patrice s'en rappelle. Mais sa connexion à internet ne fonctionne qu'à la Comète. Rien à faire en 3 ou 4G. 

Il n'empêche qu'il m'a envoyé, à 12h50, un mail avec la photo de cette douce et délicate jeune fille :

Elle a été prise, pas Marie, la photo, dimanche dernier. Je recommande à El Camino de ne pas la diffuser sur son blog un dimanche soir. Elle déjeunait avec Patrice, Antoine et le vieux Jacques dans un restaurant chinois à Ivry. 

À 13 heures, j'arrive à la Comète. Il n'y avait pas Tonnégrande mais les trois lascars ci-dessus légèrement avancé. Le seul à ne pas avoir de signe extérieur d'ébriété était Patrice. Mais les signes intérieurs ne doivent pas être fameux. 

Ils venaient de l'Amandine, bistro que je ne fréquente pas les jeudis fériés pendant les années bissextiles où ils m'attendaient ce qui est bien aimable. Ils ont finalement déduit que j'étais en Bretagne. Ils m'ont juré que Jacques n'avait pas envoyé de mail. 

Toujours est-il que j'ai finalement compris. C'est probablement Patrice qui a pris la photo avec le smartphone de Jacques (le vieux en serait incapable) et a tenté de m'envoyer la photo. Comme la connexion de papy ne fonctionne qu'à la Comète, le mail est parti au moment où ils sont rentrés à la Comète avec 3G (trois grammes) à une heure. 

On est peu de choses et ça m'apprendra à arrivée en retard à l'apéro. J'aurais reçu le mail du vieux debout au comptoir à côté de moi alors que j'aurais pu jurer qu'il ne me l'a pas envoyé. 

04 mai 2016

Des bistros à l'ouest

Hier soir, mon principal fournisseur de brevage post travail m'a informé qu'il était fermé vendredi. J'ai donc lancé mes informateurs sur l'affaire : la plupart des bistros de La Défense seront fermés vendredi ce qui est triste mais hors sujet. J'irai picoler ailleurs. 

La semaine dernière était une semaine de congés à Paris. Donc les gens étaient en vacances. Très peu de gens font le pont. 

Il y aura du monde au bistro. 

01 mai 2016

L'année des morts

Mon blog finira par être sponsorisé par les Pompes Funèbres Générales. Fuguerez-vous qu'en arrivant à l'Aéro, j'ai appris la triste nouvelle par le patron. Gérard est mort. Ah merde. Je m'inscris donc dans la mauvaise ambiance générale de rigueur. Néanmoins, au bout de quelques minutes à évoquer la memoire de nos chers disparus en buvant du Ricard, je pose la question : "au fait ! C'était qui Gérard ?" "Tu sais, le grand qui buvait du rosé." "Je le connaissais ?" "Ben oui, il venait tous les soirs vers 17h." "Et je viens souvent ici vers 17h ?" "Ah ben non, tu viens jamais à cette heure. Tu ne le connaissais pas." "Heureusement que j'ai pas pleuré, alors, ça aurait été du gaspillage !"  

Voila tout le bistro plié de rire. 

Mes condoléances aux proches, à la famille et aux crocodiles. 

Avec le patron, on a alors evoqué le nombre de rigolades avec les morts de l'année. Et on a arrêté de rire quand on a fait le compte des copains morts en un an. On parle beaucoup du nombre de célébrités disparues en ce début d'année mais, il faut reconnaitre que pour les relations de comptoir le bilan n'est pas génial. 

Je passe mes copains Marcel et Jojo sont au sujet desquels la tristesse m'envahit lâchement dès que je vois un comptoir sans eux. Je passe aussi Nono à Loudéac qui a trouvé une corde pour le soutenir à défaut d'autre chose. Les deux autres, c'était le crabe. 

Comme Nordine, Patrick et Gérard, un autre. C'est une mauvaise année pour les Gérard. Laurent a eu une mort plus rigolote. C'est le premier type que je connais qui est mort de cuite. Littéralement. Il était tellement saoul qu'il ne s'est pas réveillé. Il y a un autre Gérard que je fréquentais dans un autre bistro mais je l'avais perdu de vue. Il buvait des Côtes-du-Rhône ce qui a probablement accéléré son passage de vie à trépas, sans vouloir stigmatiser ce noble breuvage qui rend noir. 

Je vais arrêter la liste mais on pourrait continuer. Il y a de bons indicateurs. Tiens ! Le patron d'un bistro se plaignait hier qu'un des clients qui lui devait 380 euros ne venait plus. J'ai répondu que bien fait pour sa gueule, il faut limiter le crédit d'ailleurs interdit à une centaine d'euros pour permettre aux types sans pognon de continuer à picoler. Pour enfoncer le clou, je dis : "aussi bien il est mort et tu l'as dans le cul." C'est alors qu'il a bondi et couru dans la rue pour discuter avec une dame. Il revient et me dit : "t'avais raison. C'était sa femme. Il est mort." Le hasard. Je lui ai payé un verre pour le consoler. 

Il fait beau. Un magnifique soleil éclaire le marché de Bicêtre et les terrasses des établissements dits "débits de boisson" même si le crédit les perdra. Il fait néanmoins un peu frisquet. On se dirait un 1er novembre, une de ces journées du milieu de l'automne où l'on commence à comprendre que le pire est à venir. Le pire est donc à venir. 

J'aime bien quand le 1er mai est un dimanche (à part que c'est du gaspillage de jour férié) ensoleillé. Les vendeurs de muguet se mêlent aux commerçants du marché. Le bonheur d'habiter un vrai quartier populaire (avec un cimetière à côté). 

Mais le muguet est vraiment moche, cette année. On dirait des chrysanthèmes fanés.