31 août 2012

Zac Efron est en Italie

D'après twitter. Et d'après twitter, je suis au bistro.

Fin de vacances

Si l’on considère que le week-end commence ce soir, je dois bien reconnaître que les vacances se terminent ce soir. C’est abominable. J’avais pris le rythme de ne rien faire. Il n’empêche que j’ai savouré ces quatre semaines. C’est la première fois depuis longtemps que j’arrive à profiter réellement de vacances « complètes ».

Faut-il en faire un bilan ? Non, mais je vais le faire quand même.

Tout d’abord ce sont environ 5100 kilomètres de routes qui sont passées sous les roues de mes deux Golf de location successive. Comme elles avaient quatre roues, ça fait plus de 20000 kilomètres. Ne discutez pas, c’est mathématique. La bagatelle de 2800 euros dépensés en un mois, sans compter les bières et les repas à la Comète… Si vous trouvez ça cher, je vous conseille de calculer le coût de vos quatre semaines de congés payés en y incluant l’amortissement de la voiture. Vous rigolerez moins.

Les étapes successives furent, de mémoire : Tulle, Roquemaure chez FalconHill, Lyon chez Trublyonne, Saint Jean du Gard chez Claude et Luc, Montauban, Limoges, Tours, Le Kremlin-Bicêtre, La Rochelle (Périgny pour être exact), Loudéac, Le Kremlin-Bicêtre.

La visite marquante fut celle du château de Chambord. Il faut dire que je ne visite quasiment jamais rien : je suis un très mauvais touriste. Chambord m’a impressionné mais je ne veux pas y habiter : trop de ménage à faire. J’ai bien aimé Chenonceau, aussi.

La pire déception fut Gruissan Plage. Ces alignements de chalets sont déprimants. Je ne comprends pas que des lascars puissent envisager d’y passer des vacances. Quand je pense que je me suis engueulé avec un type dans Twitter parce que j’avais osé dire que c’est moche.

Le plus gros regret fut de ne pas avoir vu plus longtemps l’andouille qui était saoul avant qu’on puisse discuter. L’autre regret est de ne pas avoir vu mon copain Gilles pour son anniversaire alors que j’avais combiné mes vacances pour être à Loudéac le 28…

La plus grosse surprise fut à Limoges. Je pensais ce patelin tristounet : il n’en est rien mais j’ai eu le coup de bol de tomber sur un hôtel à deux doigts d’une place animée.

La meilleure soirée fut celle à Tours. Je ne dis pas ça pour vexer les autres copains qui ont du me supporter : toutes les soirées sont magiques mais celle à Tours était dans mon élément, un bistro !

Mon meilleur souvenir fut la première étape de mon trajet. En route pour Tours. Au bout de quelques centaines de kilomètres, j’ai constaté que j’étais déjà détendu, dès le premier jour des congés, j’en profitais déjà.

Côté blogs, j’étais totalement en roue libre, aussi. Je n’ai rien glandé, publiant au gré de mes humeurs, exclusivement avec l’iPad et l’iPhone, refusant d’emprunter un PC quand j’en ai eu l’occasion. Le blog geek, notamment, a été totalement laissé en jachères.

Contrairement à l’an dernier, l’Université d’Eté du PS ne fut pas un moment fort même si elle fut très plaisante. L’an dernier, j’étais impressionné et tout ça. Cette fois, j’ai serré la main à un Premier Ministre uniquement pour pouvoir tweeter que je l’avais fait. Faut être con.

Des regrets ?
-          Celui de ne pas être passé voir Emilie et Jim à Douais (mais je suis capable de sauter dans un train demain) et Monsieur Poireau en Belgique.
-          Celui d’avoir « loupé » ma « traditionnelle journée » dans les causses au dessus des Gorges du Tarn. En fait, je n’en ai un souvenir que très confus, comme si je n’y étais pas passé (c’est en consultant mes comptes pour faire le calcul du début de billet que j’ai retrouvé une facturette de restaurant à Florac, sinon je crois que j’aurais oublié).
-          Celui de ne pas avoir été dire le bonjour aux « Castor » alors que je m’étais promis de le faire.

Ma pire journée fut celle avec l’étape en Le Canton et Montauban. J’en ai raconté une partie dans un autre blog.

Les meilleures furent les 25 autres… Hier tiens ! Je me suis promené à pieds vers chez moi ce qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps et la journée s’est terminée par un mémorable Kremlin des Blogs. Merci à tous, au fait !

Et merci à tous les copains qui m’ont hébergé, nourri voire abreuvé…


29 août 2012

Le journal de Didier Goux

Comme tous les mois il faut le lire. Néanmoins, ce mois-ci, on notera quelques mensonges pour "l'entrée" du 30 juillet.

Ma banque recule de 15 ans en août

Le 1er août, j'ai reçu ce message de ma banque : « J’ai essayé de vous contacter par téléphone pour vous communiquer des informations vous concernant. Je souhaite vous rencontrer. C’est pourquoi, je vous invite à me rappeler dés que cela vous est possible. Pour cela, composez le XX XX XX XX XX (appel non surtaxé) et dites « prendre un rendez-vous » ».

C'était avant mon départ en congés, j'étais « seul » au bureau et avait beaucoup de boulot, je n'ai pas fait attention. Depuis quand une banque souhaite-t-elle rencontrer ses clients en août ? Je suis depuis 25 ans (et quelques mois) dans cette agence en Bretagne. Depuis 25 ans (moins quelques mois), j'habite en région Parisienne et ils le savent très bien...

J'ai donc oublié rapidement ce message, hésitant à répondre une grossièreté de type « hé ho ! Vous vous foutez de ma gueule, je ne vais pas faire deux fois 440 kilomètres pour vous faire plaisir. »

En outre, le début du message m'a mis en colère. « J’ai essayé de vous contacter par téléphone »... Ce n'était a priori pas vrai.

Le 22 août, j'ai reçu le même message. C'est à propos de la suite que j'ai commencé à m'inquiéter : « pour vous communiquer des informations vous concernant ». Je me suis subitement demandé si par un affreux concours de circonstances, ma conseillère n'avait pas perdu mon numéro de portable et s'il n'était pas arrivé une connerie quelconque, comme un papier que je n'aurais pas renvoyé, une amende que je n'aurais pas payée et qui serait saisie sur mon compte, … Dans ces cas là, tout vous passe par la tête !

Du coup, j'ai appelé le numéro en question. Ce n'était pas le numéro de ma conseillère mais le numéro « générique » pour tous les clients du département ou de la région.

« Allo, bonjour, j'appelle car j'ai reçu un mail me demandant de prendre rendez vous. » « Oui, il est signé par qui ? » « Il n'est pas signé, c'est un mail générique, il est signé « votre conseiller » » « Et c'est qui votre conseiller ? » « Je ne sais pas, il change tout le temps... » « Heu... attendez, je vais voir ….... Ah ! Oui, c'est Madame XXX, vous voulez un rendez-vous pour quoi ? » « Je ne sais pas, c'est elle qui m'a envoyée un mail... » « Ah... Je vais vous prendre un rendez-vous, alors. Vous êtes disponible quand ? » « Heu, écoutez, je suis en vacances, j'habite Paris, je ne suis disponible que le 28. » « Ah ! OK. Je vais vous donner rendez-vous pour le 29... »

Du coup, je me pointe ce matin. Je ne vais pas vous refaire tous les dialogues avec la conseillère. Elle ne se souvenait pas m'avoir appelé mais trouvé normal qu'on se voit vu qu'on ne s'était jamais rencontrés (je crois que c'est le deuxième nouveau conseiller que je vois cette année)... En fait, c'est probablement l'ordinateur de la banque qui s'est mis automatiquement en branle pour me dégoter un rendez-vous...

Bref... Nous discutons, faisons un point sur mes comptes. Je lui laisse me vendre un truc (elle est probablement payée à la commission...) qui ne me coûte rien (les stratégies des banques sont rigolotes). Elle imprime un machin pour que je signe.

L'en-tête du document reprend des informations générales à mon sujet... Dont mon numéro de téléphone. C'était le numéro de téléphone de la boîte où je bossais comme consultant de octobre 1987 à mai 1998 (moins une année de service militaire...).

Je comprends pourquoi le mail précisait : « J’ai essayé de vous contacter par téléphone  » Les ânes...

Ca fait douze ans (à peu près) que j'ai un mobile sur lequel m'appellent mes conseillers financiers.
J'ignore pourquoi ce vieux numéro a resurgi !

(j'ignore d'ailleurs ce qu'il faisait dans leurs bases de données vu qu'en tant que consultant, je ne bossais jamais au siège de la boite).

Bon anniversaire @elc95 !

Il est beau. Il est gros. Il est blogueur influent. C'est son anniversaire.

Et nous le lui souhaitons bon !

28 août 2012

Compte rendu du #KdB spécial @yannsavidan

J'étais arrivé sur le riant parking de la gare de Saint Brieuc vers 14h05. Le vieux attendait, debout comme un âne, guettant ma voiture qu'il ne connaissait pas alors que je ne devais me pointer que dix minutes plus tard. Il m'avait appelé pour me dire qu'il avait une heure et demie à tuer pendant l'opération du cancer du colon de son poisson rouge.

Le voyant, je l'interpèle : « Hé ! Vieux con ! ». Il me reconnaît. Je me gare. Il m'engueule : « Hé ! C'est payant », m'obligeant à débourser deux euros sans même avoir le temps de passer un appel d'offre entre les différents parkings du quartier.

Nous nous dirigeâmes, ensuite, vers le Bar de l'Ouest, juste en fasse (oui, je m'entraine à la conjugaison du subjonctif en plus du passé simple).

Nous commandimes deux cafés, puis deux autres cafés, puis deux diabolos menthe. Ce cirque commançu à me casser les burnes et je commandère un autre diabolo pour le débris et une demi pour moi. Immédiatement, je fis réconcilié avec ce bistro car ils avions de la Paulaner à la pression à un prix tout à fait abordable.

Et je reprennu la route pour Loudéac, lui adressant toutes mes amitiés pour son poisson rouge, qui va si bien avec son teint.

27 août 2012

Université d'été du PS : mon "off"

Martine Aubry avait fini son discours de clôture. Je voulais quitter la salle mais tout le monde avait eu la même idée. Alors j'ai voulu attendre et la prendre en photo (Titine, pas la salle, abruti) mais j'ai échoué. Trop de monde autour d'elle. Alors je me suis reculé et j'ai guetté Twitter, cherchant des nouvelles de Seb Musset qui m'a dit qu'il repasserait. La salle s'est vidée. Il ne restait plus que quelques journalistes andouilles qui avaient réussi à retenir Jean-Marc Ayrault. Comme ce dernier sortait, j'ai décidé de le prendre en photo. Plus par principe qu'autre chose, parce que moi, la photo, hein...

Notre illustration.

Le Premier Ministre est passé devant moi. J'ai tendu la main. Il a eu l'air surpris (il ne restait plus que des journalistes dans la salle et j'avais mon badge de blogueur, de la même couleur que ceux des scribouillards). Il a eu l'air surpris mais a pris ma main. J'aurais serré la main d'un Premier Ministre. Ca s'arrose.

Je suis sorti, j'ai croisé Mégaconnard puis Seb qui avait son train à prendre. Alors je suis rentré chez la frangine où j'ai déjeuné. Le soir, je suis un peu sorti dans La Rochelle. Il faisait une chaleur à crever et la foule me gavait. Je suis rentré. Soirée en famille. Crododile Dundee à la télé. J'ai dormi plus de 10 heures.

Il était temps. Je ne sais pas pourquoi. C'était au bout de trois semaines de vacances. La route ? La sortie de jeudi soir ? Toujours est-il que, vendredi soir, j'étais crevé. Je suis allé à l'apéro organisé par l'équipe numérique de François Hollande. C'était bien sympa mais j'ai eu un coup de pompe vers 23 heures. C'est con. Ils ont fait la fête toute la nuit, rejoints par Fleur Pellerin et Pierre Moscovici... Faire la fête avec des ministres...

Le vendredi, nous étions arrivés, avec Seb, vers 15 heures. Nous avons assisté à quelques ateliers très intéressants (je ferai un compte rendu sur mon blog politique prochainement) puis nous étions retrouvé comme des couillons, pendant cette grosse heure que nous avions à passer avant l'apéro signalé ci-dessus.

L'ambiance était bien différente de l'an dernier où nous faisions bloc, entre blogueurs venus commenter les duels pour les primaires. Cette année, les militants avaient soit des repas de « courants » soit de « fédération ». En fait, nous étions à peu près trois blogueurs indépendants, Seb, Mégaconnard et moi...

Le samedi matin, je suis venu de bon heure. Un atelier que je voulais absolument voir se tenait à 9h30. Il traitait de la web campagne. Compte rendu à venir... L'atelier suivant était très intéressent et, vers 13h30, j'ai retrouvé mes deux compères pour un déjeuner sur le port. Retour vers 15 heures sur les lieux du crime. C'est de la salle de presse, rejoints par Romain Blachier et un copain de Bicêtre, le secrétaire de la section du PS.

Au fait, dans la journée, j'avais croisé mon député-maire, le président du MRC. Nous avons papoté un peu. Si j'ai bien compris, il avait été remplacé par Chevènement en personne pour les interventions mais avait réussi à lui piquer son badge (les vigiles ne demandent pas un badge au Ché...).

Après le discours de Jean-Marc Ayrault, samedi, il y avait « l'apéro geek » puis, avec Romain, nous sommes allés « chez » Seb et j'ai décidé de rentrer chez la frangine, comme nous n'avions rien de spécial de prévu. En fait, il y avait bien une soirée mais j'ai horreur de participer à des soirées quand je dois prendre la voiture pour rentrer.

J'achève donc la troisième semaine de mes vacances à Loudéac...

22 août 2012

L'andouillette de la Comète dépasse l'entendement

Prince Harry nu

N'en déplaise à Vallenain et à Gularu, un blog de la haute qualité du mien ne saurait passer à côté du buzz du jour : le Prince Harry a été pris en photo à poil et ça fait chier la reine d'Angleterre, la pauvre. Pensez-vous avoir le numéro trois dans l'ordre de succession du trône montrer ses fesses et cacher sa bite, ça ne fait pas très classe.

Je me demande néanmoins qui a mis une étoile rouge sur le cul du prince. C'est mal. J'aurais préféré une flèche rouge, ça aurait fait plaisir à Xapur. Notons par ailleurs que la Reine des Rosbigs aurait pu s'offusquer pour des vrais sujets : le carrelage est à chier et, visiblement, une seule main suffirait à cacher la bite du lascar. Non mais sans blague.

21 août 2012

Ma coiffeuse était Chinoise

De là en faire un billet de blog, il n'y a qu'un pas à franchir.

Le short me laisse en slip

El Camino est incroyable. Il me traite de chochotte parce que j’ai dit que je n’aime pas sortir en short (ou en pantashort) comme hier soir. Il me pousse donc à me confesser : je suis un gros réactionnaire notamment pour se qui concerne la tenue vestimentaire. Pas plus tard que dimanche, je visitais le Château de Chambord. Je vous conseille cette visite, notamment en période de canicule : les pièces sont très fraîches.

Ce qu’il y a de bien avec Chambord c’est qu’il n’est pas spécialement « chargé d’histoire » contrairement à Chenonceau, par exemple, qui fut utilisé par un tas de gonzesses comme la mère de Médicis qui y gouverna la France. On a l’impression que Chambord emmerdait ses propriétaires successifs. Et en plus, Léonard de Vinci n’y est pas enterré contrairement à Amboise.

Non. Amboise n’est pas enterré à Léonard de Vinci, c’est le contraire.

Toujours est-il qu’un tas d’abrutis visitaient ce château en même tant que moi. Ils étaient habillés en short. Je suis traumatisé. Non, pas trop, juste un peu matisé. J’en parlais encore la semaine dernière, lors que je suis passé à Oradour sur Glane également remplis de touristes en short comme s’ils n’avaient strictement aucun respect pour l’histoire. Cette haine des shorts ou, plus précisément, des tenues vestimentaires de touristes, date de 2007, quand j’avais visité Sarlat. Ce charmant patelin médiéval est sur la route de milliers de cyclistes qui viennent le visiter dans leurs tenues abominables, comme s’ils n’avaient strictement aucun respect. Quand vous visitez ces trous historiques vous avez envie de méditer. Comment le faire quand vous avez devant vous une vieille avec des grosses fesses moulées par un short de cycliste et des gros nichons encadrés par un tee-shirt rose ?

Ma haine des shorts en ville est conjointe à une détestation des types qui se promènent en survêtement. Ca devrait être interdit. De même que les lascars en costar sans cravate et les bonnes femmes dont on voit les bretelles des soutifs.

Si je me suis trimbalé en short, hier, c’est pour une seule raison : je n’avais aucun jean propre à me mettre et je n’avais pas envie de mettre un costar pour aller au Kremlin des Blogs quand il fait près de 40° en terrasse de la Comète. Ca aurait été grossier.

Notons bien que ma haine de certaines tenues vestimentaires ne s’arrête pas là. J’ai horreur des abrutis qui s’habillent en costume le dimanche par tradition. Il y en a plein. Notamment chez les vieux. Je déteste les chapeaux « en ville » aussi. Il n’y a pas grand-chose de plus ridicule que les cadres en cravate sans veste. La liste est longue. J’ai parfois envie d’étrangler le commis boulanger quand il livre le pain à la Comète vêtu d’un pantalon de travail. Il a le droit de se changer pour sortir d’autant que, s’il livre le pain, c’est qu’il est en train de terminer son boulot. J’étranglerais aussi facilement les gens qui ont les chaussures parfaitement cirée mais ne sont pas impeccables pour le reste. Ils sont très fréquents. J’en connais qui font toute la saison avec un seul costume (donc un pantalon pas lavé) et qui ont toujours des pompes nickels. Ca relève d’un besoin de paraître complètement crétin. Ca me rappelle une période de mon service militaire : nous avions passé cinq jours en foret de Fontainebleau. Nous n’avions pas d’eau pour nous laver mais il fallait absolument qu’on soit rasés. Les vieux en pantalon blanc ou beige me font vomir. Je crois d’ailleurs que j’en ai fait un billet récemment, dans une station service d’autoroute. Le pire du grotesque est atteint par ces Musulmans qui se promènent en tenue traditionnelle pendant le Ramadan. Je veux bien qu’ils revendiquent ce qu’ils veulent mais ils ne sont pas obligés de sombrer dans le ridicule. Surtout que j’en ai vu un, en juillet, qui avait sous son espèce de robe uniquement un slip blanc.  Ca se voyait beaucoup et des passants s’interrogeaient sur les motifs de mon hilarité.

J’en profite pour lancer une chaîne de blogs : et vous, messieurs, sous votre robe, vous êtes plutôt slip ou caleçon ? A propos de chaîne de blogs, il y avait un Kremlin des Blogs, hier. Avec Annnie (qui reprend le blogage prochainement), Gularu, Gildan et Dagrouik. C’était bien. Ils étaient habillés normalement. Sauf Gularu qui a dansé tout nu sur les tables en fin de soirée en chantant des chansons de Justin Bieber. J’ai envoyé la photo à JJU pour qu’il puisse juger.

Toujours est-il que je vais remettre mon pantashort aujourd’hui. C’est grotesque mais il fait chaud. 29°5 chez moi. Merci d’avoir posé la question.

19 août 2012

Qu'est-ce que je fous à Chambord ?

Ben quoi, c'est sur la route entre Tours et Paris, non ? On voulait déjeuner à Blois mais on a vu un panneau indiquant Chambord...

Joli château. Mais y a plein de Chinois.

On est vengés : dans le restaurant au pied du Château, ils ne savent pas utiliser les couverts.

18 août 2012

Mais qu'est-ce que je fous Place Plumereau à Tours ?

Je me rehydrate après une épuisante (chaleur) visite des châteaux de Chenonceau et d'Amboise avec mon ex colloc que j'ai récupéré à la gare hier soir à 20h38 avant d'aller boire un coup à l'Epée Royale, place Plumereau, où @jm37000 nous a recommencé le coup du Ricard Pirate, sans même être au courant de la mort du patron de Ricard (que m'annoncé 2341 Twittos - mais non ils ne sont pas lourds), mais qui a fatigué mon colloc qui voulait exiger de l'eau pour mettre dans le Ricard et il a fallu que je l'engueule pour qu'il renonce alors nous sommes rentrés à l'hôtel vers 22h30 pour éviter de tomber dans le même piège que la veille.

Hop.

Déjeuner au château de Chenonceau

Comme à la cantine !

17 août 2012

Urgence à Tours !

Je vous avais laissé, hier, dans une terrasse de Châteauroux et je vous retrouve dans une terrasse de Azay-le-Rideau où je suis arrivé plus ou moins par hasard après une visite à Chinon.

D'ailleurs, je vais changer le titre de ce billet : Chinon, pisse oui. Et vomit aussi.

À Châteauroux, j'avais bu deux verres de vin, une carafe d'eau et un café. Le matin, sur l'autoroute, j'avais bu deux cafés. Dans la voiture, en venant à Tours, j'ai bu une demi-bouteille d'eau.

Vous voyez où je veux en venir ?

Ne connaissant pas Tours, je suis les panneaux indicateurs "Tours" jusqu'au bout, cherchant désespérément un panneau "Centre Ville" ou "Gare SNCF". J'ai vu une mention du centre... Mais la route était coupée à cause des travaux... D'ailleurs une grande partie de Tours est en travaux : ils construisent un tramway.

Le bordel.

Partant de Châteauroux à 14 heures, j'aurais du arriver dans ma chambre d'hôtel avant 16 heures.

Je suis arrivé à l'hôtel vers 16h45. J'ai récupéré le badge qui sert de clé et la carte pour le parking. Je suis rentre dans parking à 16h49 (c'est imprimé sur le ticket). Je me gare.

Là, je commence à m'organiser : il s'agit de préparer le sac de voyage avec ce qui me sera utile pendant la durée du séjour et de laisser le reste dans le coffre et de faire un rapide inventaire du bazar.
1. Ne laisser aucun papier important dans la voiture.
2. Prendre le ticket de parking qui est nécessaire pour y rentrer quand on est piéton.
3. Prendre le câble du chargeur de l'iPhone...

Vous voyez le genre. La tâche est rendue compliquée par la chaleur : ne portant pas de veste, tout doit tenir dans les poches. Ça a l'air con, mais tout cela prend trois ou quatre minutes. Pourtant, j'ai fait vite. Les liquides ingurgités depuis 8 heures du matin commençaient à faire un sérieux effet.

Au moment de fermer la voiture, je vérifie que j'ai bien dans la poche arrière droite de mon jean, le seul truc que j'aurai à utiliser dans un futur proche : le badge qui me permettrait de rentrer dans la chambre d'hôtel. Et accessoirement dans les toilettes de cette dernière.

Stupeur ! Stupéfaction ! Pas de badge. Impossible de le trouver dans mon portefeuille.

Je vous préviens : je finis l'histoire de ma clé mais ayant fini mon repas je raconterai les histoire de vomi plus tard. Celle de caca aussi. Non. Cette dernière maintenant sous la forme d'une devinette : pourquoi n'y avait-il pas de balai à chiottes dans cet hôtel alors qu'il aurait été drôlement utile ce matin, compte tenu de la quantité de bière ingurgité hier ? Sans compter que tous les trois verres de bière, le patron @JM37000 offrait une tournée de Ricard sans eau.

Je reprends. Résumé des épisodes précédents : j'ai une sérieuse envie de pisser mais j'ai perdu le badge pour rentrer dans la chambre d'hôtel en rangeant mes affaires dans la voiture dans le parking souterrain à côté de l'hôtel.

Le suspens est à son comble. J'en parlais à une copine blogueuse, hier soir, on peut raconter des histoires vachement intimes, dans les blogs: tout le monde s'en fout.

Je refouille dans chaque poche : rien. . Je regarde dans mon portefeuille : rien. Je finis par vider celui-ci sur le siège passager de la voiture : rien. Je regarde dans mon sac de voyage : rien. Je fouille même dans ma trousse de toilette (que j'avais ouverte pour mettre la brosse à dent : essayez de suivre un peu, bordel). Rien. Je fouille dans le coffre de la voiture. Rien.

L'envie de pisser, aggravée par le stress (j'avais perdu le truc qui me permettrait de me délivrer), devenait insupportable ! Je commence à fouiller les recoins de la voiture, comme la boite à gants au cas où un réflexe idiot m'ait poussé à ranger ce putain de badge.

La suite devenait évidente, il me faudrait passer par la réception de l'hôtel pour expliquer mon cas mais je n'aurai pas le temps de le faire sans pisser. Il me faudrait donc trouver en urgence des toilettes dans le hall de l'hôtel.

Je me décide une dernière fois à fouiller le coffre de la voiture mais je craque. Il fallait que je pisse maintenant. Je ne pouvais absolument plus tenir. Je regarde le parking souterrain : il n'y avait pas de caméra de surveillance. Au moins l'honneur serait sauf. Ma décision est prise. Je choisis un pilier devant la voiture et j'y vais.

Je peux vous garantir que le cerveau humain est très mal fait. Rien qu'à la pensée qu'il allait être soulagé, il s'est laissé aller. Pas le temps de sortir le matériel.

Heureusement que j'avais un pantalon de rechange dans la voiture.

D'ailleurs, en transvasant ce que j'avais dans les poches d'un pantalon à l'autre, j'ai trouvé le badge, dans la poche arrière droite, là où je range toujours ce genre de trucs...

Qu'est-ce que je fous à Azay-le-Rideau ?

"Azay-le-Rideau - Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Azay-le-Rideau
Azay-le-Rideau est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre."

Rien. Je déjeune en terrasse et je fais un billet de test avant d'entamer le billet du jour (il n'y a pas la 3G, je veux voir si on peut bloguer quand même).

16 août 2012

Toilettes du bistro #kdb #tours

Mais qu'est-ce que je fous à Châteauroux ?

Là, c'est simple. Je suis venu acheter une brosse à dents au Auchan de Châteauroux. Elles sont réputées. J'aurais pu l'acheter à Tours mais j'ai une confiance moyenne dans l'hygiène des autochtones.

Ce que je fous à Châteauroux ? Je me suis trompé de direction en repartant de Limoges après un rapide aller-retour à Oradour-sur-Glane.

Je ne connaissais pas ce "sanctuaire". Je suis arrivé vers 9 heures 15, j'ai vaguement regardé de loin puis j'ai décidé de me promener parmi les "ruines". De méditer. De me recueillir. Je ne sais pas quel est le mot exact. Est-ce qu'un athée né 20 ans après la fin de la guerre peut se recueillir à Oradour ?

Bref...

Je me gare sur le parking. Il était tôt. J'ai vu une vingtaine de personnes. Nous étions deux à être habillés décemment : la "concierge" qui ramassait les poubelles et moi.

Les autres étaient tous en short, certains avec des tee-shirts de couleurs vives.

Alors, j'ai fui.

Je ne pouvais pas me "recueillir" (quel mot à la con, il faudrait trouver autre chose) parmi ces cons de touristes qui viennent à Oradour-sur-Glane uniquement parce que leur guide touristique mentionne des "jolies ruines intéressantes".

Et me voilà à Châteauroux.

J'ai toujours un don pour trouver des restos avec une terrasse sympathique !

15 août 2012

Mais qu'est-ce que je fous à Limoges ?

Hé ho ! C'est pas bientôt fini, toutes ces questions ? Limoges est à mi chemin entre Montauban où j'étais hier par hasard et Tours où je vais demain pour faire du social.

Ma présence dans ce patelin est naturelle. En plus, j'ai des clients dans la périphérie. Je viens parfois (rarement) les voir mais je n'etais jamais passé par le centre ville.

Je connais des consultants, anciens collègues à moi qui viennent souvent et se lamentent de trouver une ville morte, où ils se font chier le soir. J'ai du né ! J'ai trouvé un hôtel à 20 mètres d'une place bien sympathique avec plein de bistros, un ciné (illustration), des restos,... Il ne manque que quelques putes pour satisfaire un type en déplacement professionnel.

Je vais apprendre à mes collègues à utiliser Google. Il suffit de taper "hôtel ibis centre" suivi du nom du patelin. Je ne fais pas de la pub pour Ibis mais ils ont une qualité constante (et ne peuvent pas être refusés dans les notes de frais) et quand ils disent "centre", c'est bien le centre.

Bon ! J'ai une autre raison pour avoir choisi Limoges. C'est vrai, quoi ! Je ne vais pas faire un billet à propos de mes vacances sans raconter une anecdote ou deux sans le moindre intérêt.

Et sans une ou deux cochonneries.

J'ai constaté lors de ma dernière étape, à Montauban, que j'avais oublié ma brosse à dents au Canton ! Stupeur ! Stupéfaction !

Je suis donc parti, ce matin, sans me brosser les dents. Une première en quelques dizaines d'années de soin méticuleux (plus pour éviter le dentiste que par souci d'hygiène...).

Ne respirez pas ce billet de trop près, je pue de la gueule.

Il me fallait donc faire des courses dans une ville suffisamment grande pour trouver une brosse à dent.

Voilà pourquoi Limoges a l'honneur de ma visite.

Vous savez tout. Ou presque.

J'arrive à Limoges. Je cherche un hôtel. Je trouve. Je m'installe. Je rentre le code de la wifi dans l'iPod et commence à bloguer. À 19h15, je sors dîner en m'arrêtant boire une bière.

Et c'est alors que je me rappelle que je devais acheter une brosse à dent. Ayant survécu sans brossage pendant 36 heures, je peux bien ajouter une vingtaine d'heures... plutôt que de faire le tour d'un patelin que je ne connais pas un 15 août.

Amen !

J'espère pour les andouilles que je vous demain à Tours que j'en aurais trouvé une avant d'aller déposer mes affaires à l'hôtel.

Qu'est-ce que je fous à Figeac ?

Contrairement à mon passage à Montauban, mon passage à Figeac n'est pas que le fruit du hasard ! À midi moins dix, alors que je "montais" doucement vers Tours (j'ai deux jours pour ça), je cherchais une station service pour acheter un sandwich triangulaire, j'ai vu un panneau indiquant une sortie d'autoroutes vers Figeac à une quarantaine de kilomètres.

J'ai réuni mon conseil de direction et décidé d'aller bouffer un confit de canard à Figeac plutôt qu'un sandwich au poulet sur le bord de l'autoroute. Tant pis pour mes finances et ma ligne.

J'avais commencé par choisir un resto sous des espèces de halles mais, en quelques minutes, j'ai compris qu'il d'agissait d'un piège à touriste. Agacé, j'ai trouvé un petit resto presque vide et très sympathique dans une rue agaçante. Je ne suis pas déçu.

Les touristes sont cons.

N.B. : pendant toute la route, j'ai vu des panneaux m'indiquant la direction de Decazeville. Ce patelin évoque en moi de mauvais souvenirs mais je ne sais plus lesquels. Je me rappelle uniquement avoir été obligé d'y faire une course en juillet 96 mais je ne sais plus pourquoi ! Gaël saura-t-il m'aider ?

12 août 2012

Un slip sous le caleçon

La mode chez les ados (au moins à Paris) est d'avoir la ceinture sous les fesses de manière à permettre à la collectivité d'admirer ce caleçon. Les gonzesses devraient faire pareil mais je m'égare. Au Canton, où je squatte jusqu'à mardi (ce qui me laisse trois jours pour remonter chez les ivrognes de Tours), il y a une piscine. C'est bien. Mais je n'abuse pas, c'est à base d'eau. 

Hier, les trois gîtes ont changé de locataires. Les trois familles sont équipées d'adolescents. 

Tiens ! Je vais m'egarer. 

Une famille avec deux boutonneux est arrivée hier vers 18h. Vers 18h15, les deux espèces de machin ont débarqué à la maison de mes copains tauliers. Ils étaient paniqués parce qu'ils ne trouvaient pas la Livebox. C'est bien la peine de passer leurs vacances en plein cœur des Cévennes dans un gîte avec piscine... Si j'étais les parents, j'aurais commencé par une paire de baffes. Mon côté réactionnaire.  D'autant que ces deux grands couillons avaient envoyé leur petit frère en éclaireur pour le dire qu'ils voulaient me parler mais ne savaient pas s'ils avaient droit. 

La deuxième famille est beaucoup plus sympathique puisque l'adolescente a été envoyée par ses parents, paniqués, parce qu'ils ne trouvaient pas le tire-bouchon. 

Ce soir, j'ai Fait la connaissance de la troisième famille, tous très sympathiques. Le boutonneux n'arrivait pas à faire fonctionner la wifi. Nous avons réparé ça (façon de parler : c'est tombé en marche tout seul). 

Je me suis égaré. 

Toujours est-il que les trois mâles boutonneux étaient équipés, aujourd'hui, d'un caleçon de bain (un chacun, abruti de lecteur) avec la ceinture sous les fesses, permettant de voir un maillot de bain (ou un autre calecon de bain, ou un calecon normal, je ne sais pas) qui cachait les fesses en question. La boutonneuse était habillée normalement, ce qui est regrettable mais je ne suis pas encore pédophile. 

La mode, chez les ados, m'étonnera toujours. Tant que je resterai réactionnaire. 

Bon anniversaire @fhollande !

J'ai pris l'habitude de souhaiter un bon anniversaire à mes abonnés twitter que je connais, sur ce blog. Je ne peux pas dire que je ne connais pas François Hollande. Par contre, je ne sais pas s'il me connaît. Peut-être lisait-il mon blog politique à une autre époque pour s'occuper en lisant des buveurs de bière quand il faisait son régime. 

Je vais l'aider à me remettre. En dehors des meetings, on s'est vus deux deux fois. La première, c'était à la Rochelle, sur le port, le vendredi soir. On cherchait un restaurant avec Dagroik et on a fait une pause dans une terrasse de bistro, sur le port. Tu (je me permets, on est dans mon blog bistro) te promenais pendant l'Université d'Eté. Une vieille dame se battait pour être prise en photo avec toi. Le gros frisé qui vous prenait en photo avec un iPhone pour raconter des conneries sur son blog, c'était moi. La deuxième fois, c'était un peu après, lors d'une interview de ta future majesté par des blogueurs. Le gros frisé, le seul avec une cravate (certes, à chier), c'était moi aussi. 

Compte tenu que j'ai voté quatre fois pour toi en un an, que je t'ai défendu jusqu'au bout quoiqu'il arrive pendant cette année (j'ai même presque fermé ma gueule avec cette histoire de Roms), tu pourrais nous faire un cadeau facile : lorsque tu verras Victorin (Lurel), peux-tu lui rappeler qu'il a promis d'organiser un Kremlin des Blogs à la Guadeloupe s'il était nommé Ministre ?

Comment ? C'est ton anniversaire ? C'est à nous de te faire un cadeau ?

Hé ho ! Et une Présidence de la République, ce n'est pas un beau cadeau ? D'accord, en échange tu nous offert l'espoir !

À bientôt !

Et encore bon anniversaire Monsieur le Président !

10 août 2012

It is not because you are (au Canton)

Dans la voiture, en descendant du Canton vers Saint Jean du Gard, France Inter diffusait cette chanson. À côté de moi, Blaise ne rigolait pas. Il faut dire que je l'amenais chez le toubib pour son vaccin (là, je l'attends au bistro en face). Par contre, à l'arrière, son copain Jacques que je ramenais chez ses parents après une nuit au Canton était hilare.

C'est amusant. J'avais probablement leur âge, environ, quand Renaud a sorti cette chanson.

Blaise est le fils de Claude et Luc qui faisaient le même boulot que moi, à la fin du siècle dernier : consultants dans ces cartes qui nous servent à payer et à tirer du pognon.

En 1996, je crois, ils en ont eu marre de cette vie de fous et ont décidé d'acheter un vieux mas dans les Cévennes et de le transformer en gîte rural. Jusqu'à l'an dernier, ils faisaient également table et chambre d'hôte.

Luc a continuer à bosser 3 jours par semaine à Paris en hiver et passait le reste de son temps à faire des travaux pour rénover cet énorme mas.

C'est en 1999, je crois que j'ai connu Luc alors qu'il commençait une nouvelle mission dans la même équipe que moi. Nous avons tout de suite sympathisé, partageant les mêmes goûts et la même vision du métier de consultant.

Vers 2002, avec des copains, on a commencé à passer nos vacances à Florac, à une grosse quarantaine de kilomètres, en Lozère.

Je suis donc aller rendre visite au Canton. Au bout de quelques années, avec les copains, on en a eu marre du camping. Vers 2006, je suis parti en vacances tout seul et je suis passé. Au Canton. J'y ai trouvé le gîte et le couvert !

Claude et Luc regrettent probablement puisque dorénavant, je vais squatter quelques jours chez eux tous les étés (sauf l'an dernier).

Le Canton est à une quinzaine de minutes de Saint Jean du Gard, sur la petite route prolongeant le vieux pont sur le Gardon. Cette route est si peu large que je connais des blogueurs qui n'arriveraient pas à passer de profil.

Blaise est sorti de chez le toubib.

On remonte.

09 août 2012

La vue du Canton

Souvenirs d'Alice Sapritch à Privas

En partant de Lyon, j'avais décidé de rejoindre Saint Jean du Gard par Saint Étienne puis Le Puy. Ensuite, j'ai eu l'idée de passer par Privas car ça me rappelait la mort d'Alice Sapritch en mars 1990.

Curieuse association d'idées...

À cette époque, j'étais en déplacement professionnel dans ce patelin et c'est dans ma voiture de location, en écoutant la radio, que j'ai appris la disparition de l'actrice. Depuis, dans mon esprit, la ville et la dame sont étroitement liés. C'est con.

À propos d'esprit, je suis à Pont Saint Esprit.

J'étais dans me voiture, sur l'autoroute, à Lyon, en route vers le sud, quand j'ai pris la décision d'aller à Privas plutôt qu'à Saint Étienne. En pensant à Alice Sapritch, quand un tas de souvenirs de ces deux jours de déplacement me sont revenus. Moi qui n'ai aucune mémoire, je me suis rappelé de la voiture de location prise à la gare de Valence (une Fiat Uno Rouge écarlate), des locaux du client (la Caisse Régionale du Crédit Agricole), du repas que j'avais fait le soir (dans un bon restaurant, à côté de l'hôtel, du magret de canard,...).

Alors ce matin, j'attendais la sortie d'autoroute vers Privas quand je suis arrivé vers celle vers Alès. J'avais loipé la bonne sortie !

Tant pis.

Casquette décapsuleur

Ah les beaux cadeaux de @trublyonne et #!

Un seul a une légère défaillance

Oh putain ! L'ambassadeur d'Afrique chez @trublyonne

06 août 2012

Allo ? La Comete ? Ne changez rien, finalement.

Allo ? La Comète ?

Vous devriez prendre de la graine : dans cette aimable brasserie à côté de l'abbaye, la pinte de bière (bien méritée) est à 4€40 en terrasse.

Check

1. Remplir un sac de voyage avec 14 jours de fringues : fait.
2. Prendre la voiture de location : fait (fait chier, c'est une Golf, ils n'avaient plus de DS4).
3. Prendre un café à la Comète : fait.
4. Prendre une carte de France : à faire.
5. Finir les bagages : à faire.
6. Partir : dans cinq minutes.

04 août 2012

Vacances bataves ?

J'expliquais hier dans mon blog secret que j'avais l'habitude de circuler un peu au hasard, pendant mes vacances en me faisant héberger par des copains. Le début s'organise généralement le premier samedi. Nous y sommes.

Je dois me rendre mardi soir chez FalconHill. Google Map me conseille de prendre l'autoroute (l'itinéraire vert sur la carte). Mais j'ai deux jours. Je me suis dit que je pourrais prendre le chemin des écoliers. Je ne voulais pas passer par Clermont (j'y passe presque tous les ans quand je vais en Lozère ou dans le Gard), j'ai regardé la carte à la recherche d'un troisième itinéraire possible. La meilleure solution est de passer un peu plus à l'ouest. Hop ! Châteauroux, Limoges, ... Mon oeil s'est posé sur Tulle. Ca sera la prochaine étape.

D'autres vont bien en pèlerinage à Château-Chinon... (route rouge).

Le trajet du lendemain (route bleue) s'avère sportif pour rejoindre Roquemaure. Le lendemain, je dois aller à Lyon, la route (jaune) sera plus simple (sauf si je fais un détour par les Alpes...). Enfin, le jeudi, j'espère bien aller faire un tour à Saint Jean du Gard (route rose approximative)...

Au bout de quelques jours, je pense aller à Tours ce qui devrait me refaire prendre la route bleue et une partie de la rouge...

Après, on verra...

03 août 2012

Un signe qui ne trompe pas

Si vous ne comprenez pas le titre, voyez l'illustration. Toujours est-t-il que je ne suis pas le seul en vacances. Michel, le patron de l'Amandine, aussi ! Il nous avait donc invité à l'aider à vider les fûts. Sinon ça serait du gaspillage.

Je suis arrivé à 20 heures pour mon traditionnel apéro avec Corinne et sa mère. Tonnégrande est resté à la Comète.

À l'Amandine, il n'y avait plus de bière ordinaire ni de 1664. J'ai réuni mon comité de direction et decidé de boire une Grimbergen, en précisant bien que je n'en boirais qu'une seule. C'est trop fort pour moi.

Mais Mamie a insisté pour que je boive son verre (en français, ou presque, un verre sur sa tournée).

Et Ramdane est arrivé. Il a insisté pour mettre la sienne. Michel a offert un verre. Je n'ai pas osé refuser. C'est le patron.

Je finis par revenir à la Comète. Et je vois ce gros machin assis en terrasse. Qu'a-t-il fait en mon absence ?

Vacances d'automnes

C'est étrange de quitter le bureau pour les vacances d'été et de voir que les trottoirs de l'avenue sont remplis de feuilles mortes.

Putain de météo.

Vacances d'automnes

C'est étrange de quitter le bureau pour les vacances d'été et de voir que les trottoirs de l'avenue sont remplis de feuilles mortes.

Putain de météo.

Préparer ses vacances

Petit 1 : réserver la voiture.

Petit 2 : voir ce qu'on fait.

Petit 3 : confirmer aux Lyonnais ma visite mercredi.

Petit 4 : envoyer un mail au Canton.

Petit 5 : passer le week-end à Bicêtre pour se reposer.

Petit 6 : prendre la voiture lundi et se casser dans le sud.

Petit 7 : être mardi soir chez FalconHill.

Petit 8 : se faire héberger par Tryblyonne le mercredi.

Petit 9 : après on verra. J'irai bien en Thaïlande mais en voiture, ça fait un peu loin.

Petit 10 : rendre la voiture ou prolonger la location.

02 août 2012

Bon anniversaire, Claire !

Toute la journée j'ai pensé à l'anniversaire de ma nièce mais j'ai été bloqué en réunion. Je suis obligé de faire le service minimum !

De toute manière, on se voit à la fin du mois, le Parti Socialiste a au moins un intérêt : faire une Université d'Eté à la Rochelle, ce qui permet de réunir la famille...

Voilà !

Bon anniversaire, ma nièce !


01 août 2012

Soirée paisible à la Comète

J'arrive à la Comète après mon traditionnel apéro à l'Amandine avec Corinne et sa mère. Des gugusses refont l'enrobé (pas moi, l'asphalte de la Nationale 7) pendant que des braves dames mangent en terrasse.

Ambiance.

Les travaux ont commencé vers mai 2011.

Bièreastique

Ma voila tagué par Vallenain qui exige que j’invente une discipline olympique. Quand on connaît mon goût pour le sport, ça ne manque pas de piquant. Néanmoins, en parfait blogueur, je me dois de répondre non sans taguer quelques lascars comme : Yann, El Camino, Melclalex, David et François.

J’ai ainsi convoqué le Directeur Marking du Comptoir de Jegoun pour lui demander d’étudier les impacts sur sa réputation si je parle sérieusement de sport. Vous ne connaissez pas le Comptoir de Jegoun ? C’est normal. C’est le nouveau nom de la nouvelle page Google+ où je publie les billets de mes blogs. Abonnez-vous, c’est gratuit.

Le Directeur a fait une rapide étude et m’a dit : « Bon ! Tu peux parler de sport mais à une seule condition : que tu amplifies les traits habituels de ton blog pour compenser. Il faut que tu parles d’alcool, de cul, que tu mettes des choses dégueulasses et que ça se passe au comptoir. »

J’ai immédiatement pensé à un truc du genre : celui qui boit le plus de bière en une heure mais ça pourrait lasser le spectateur. Alors j’ai dévié. Toutes mes excuses.

L’épreuve se passera au pied d’un comptoir légèrement arrondi vers les pompes à bière de manière à ce que les participants puissent s’observer. Les participants auront droit à un espace de 80 cm sur ce comptoir qui aura été renommé pour l’occasion le pissodrome.

Une épreuve se passe par poule avec huit participants. Les deux premiers seront qualifiés successivement pour les quarts de finale, les demi-finales et la finale. Il y aura donc quatre demi-finales et si je compte bien 16 quarts de finale  et 64 « premiers matchs » pour 512 participants au maximum. Chaque épreuve aura lieu entre 17 et 23 heures environ, étalées sur 4 jours différents. Un participant ne pourra donc pas faire deux manches successives la même journée. Tout cela est un détail mais un beau sport doit avoir des règles précises.

Chaque participant sera entièrement nu. Il y aura 8 juges de sexe opposé aux participants qui tourneront toutes les dix minutes pour s’occuper du suivant. Leur rôle sera de vérifier tactilement l’absence de fuite par quelque orifice que ce soit, sauf la bouche. Toute fuite sera éliminatrice, de même que tout début d’érection pour les hommes.

Des épreuves particulières pourront être organisées pour les homosexuels. Des variantes pourront être définies localement pour pouvoir faire concourir en même temps des hommes, des femmes, qu’ils ou elles soient hétéro ou homosexuels. Rien que d’y penser, ça me donne mal au crâne.

Derrière le comptoir, il y aura un espace pour le service. Derrière, il y aura 8 pompes à bière toutes reliées au même fût par des tuyaux qui auront tous la même longueur passant dans un système de réfrigération garantissant exactement la même température à la bière à la sortie (je propose 4° mais ce point reste à étudier) et qui seront équipés d’un dispositif pour vérifier que les bières servies font exactement 25 cl en moyenne.

Toutes les 10 minutes, les juges arrêteront de vérifier les fuites et viendront servir une nouvelle bière aux participants, tous en même temps. Les participants devront boire les bières en dix minutes, sans la moindre marge possible. Au moment du service d’une nouvelle pression, si le verre précédent n’est pas terminé le candidat sera éliminé.

Si un participant ayant trop bu, ce qui ne saurait arriver, ce blog est de grande moralité, vous n’avez pas encore lu toutes les clauses… Bref, si un participant renverse par mégarde sa bière, quel qu’en soit le niveau, il s’en verra servir une nouvelle de 25 cl à la place mais devra la boire dans le temps imparti avec un bonus de 2 minutes si la bière est resservie dans les deux minutes avant l’heure normale (la fin des dix minutes en cours, donc).

Renverser trois verres au cours d’une épreuve est éliminatoire.

La bière sera de la bière blonde légère française ou, plus précisément, de la bière blonde légère telle que nous la buvons ici. L’olympisme est mondial mais Pierre de Coubertin est Français, bordel. Cette épreuve n’aurait pas été faite pour lui, d’ailleurs, s’il conduit. Pierre qui roule n’amasse pas mousses.

Je résume : les participants, du même nombre que les juges-serveurs devront boire un verre toutes les dix minutes. Seront éliminés ceux qui renversent trop, ceux qui ne boivent pas assez vite et ceux qui ont des fuites.

Le vainqueur sera le dernier à aller pisser.

Ce n’est pas une belle épreuve, ça ? Et parfaitement moral : il est presque impossible de prendre une cuite à la bière sans aller pisser.

Elle sera sponsorisée par Ikéa, cette honorable société produisant dorénavant de la bière. J’ignore si elle est en kit. L’information ma été communiquée par @defrancoisjose.