13 décembre 2022

Mes Golden Globes

 


« Alors même que l’année 2022 est sur le point de se terminer, la saison des grandes cérémonies hollywoodiennes, elle, approche. Les Golden Globes, dont l’édition 2023 se tient à Los Angeles le 11 janvier prochain, ont dévoilé leurs nominations ce lundi 12 décembre. » En fait, j’ai vu très peu des séries nominées et je me fous un peu de leur branlage de nouilles. J’ai quand même un avis. Parmi les meilleures séries dramatique, j’en ai vu 3 sur les 5, ce qui est largement supérieur à ma moyenne (dans cette liste, je veux dire) : Ozark, Better Call Saul et The Crown.

Elles sont bien différentes et faire un choix n’est pas forcément aisé mais je vais quand même retenir largement Ozark, la fin de Better Call Saul est ratée, tout comme celle de The Crown qui reste quand même au niveau des bons divertissements.

Dans les « meilleures actrices » (deux sur cinq), je vais m’abstenir. Il y a la gonzesse qui joue Lady Di dans The Crown et qui est chiante comme la lune. Mon vote irait donc à Laura Linney, la chefesse de famille dans Ozark. J’ai fait deux billets avec cette série en disant que les acteurs étaient excellents. Malheureusement, la dame échappe un peu au lot.

Dans les meilleurs acteurs, je ne connais que Bob Odenkirk qui tient le rôle principal de Better Call Saul. Je pense qu’il mérite une distinction (mais d’autres personnages d’Ozark mériteraient… Pourquoi ne sont-ils pas nommés ?).

Dans les meilleures actrices des mini-séries, il y a Julia Garner pour le premier rôle dans Inventing Anna. Elle n’est pas mauvaise mais la journaliste me parait meilleure. Par contre, elle est nommée également pour le meilleur second rôle féminin… Et là, je pense qu’elle a tout sa place (notamment pour les dernières saisons, sa vulgarité était lassante, au début).

 

(je me répète : j’ai vu très peu de ces séries, mon avis compte donc vraiment pour du beurre. Demi-sel, quand même).

11 décembre 2022

[Séries] Mindhunter

 


Mindhunter est une excellente série même si la description Wikipédienne reste un tantinet absconse et  : « En 1977, à l'aube de la psychologie criminologique et du profilage criminel au sein de l'Unité d'analyse comportementale du FBI, les agents Holden Ford et Bill Tench vont, avec l'aide de la psychologue Wendy Carr, s'entretenir avec plusieurs tueurs en série à travers les États-Unis. Ensemble, ils vont tenter de cerner la personnalité de nombreux meurtriers afin d'acquérir les connaissances nécessaires à l'avancée de la recherche en sciences comportementales et en criminologie, ainsi qu'à la résolution d'affaires criminelles. »

Si on est amateur de certains auteurs de romans policiers, comme Michaël Connelly (dans les premières années), on sait ce qu’est le profilage… Des spécialistes, tout droit sortis des tiroirs du FBI étudient les scènes de crime, les habitudes des meurtriers… pour en déduire un profil psychologique des criminels pour aider les enquêteurs dans leur travail. Les déductions faites par les profilers, et on le voit parfois dans Mindhunter, sont souvent stupéfiantes…

 

Quelques clics bien sentis sur Wikipedia permettent de découvrir que Mindhunter est inspiré de la vraie histoire des sciences comportementales développées dans les années 70 au sein du FBI notamment par Robert K. Kessler et John E. Douglas qui seraient Holden Ford et Bill Tench dans notre série (ou des agents du FBI dans la trilogie Hannibal Lecter).

Leur travail, avec l’habituel fond de guerre des polices et de luttes politiciennes au sein de l’agence ou avec « la justice » mais aussi de problèmes personnels, est, pour résumer, de parcourir les prisons du pays et de tenir de longs entretiens avec des criminels arrêter pour définir la base du métier, en étudiant l’enfance, les psychoses et autres machins, afin de construire une base de réflexion pour, en quelque sort, définir les bases du profilage : que peut-on déduire d’une scène de crime sur la vie et le passé du tueur ? La série fait un focus sur quelques criminels, souvent basés sur des personnages réels croupissant dans les geôles outre atlantique.

Pendant leur épopée, nos compères sont amenés, plus ou moins par hasard, à aider les polices locales dans des enquêtes, comme s’il fallait illustrer leurs travaux…

 

La série est menée à train d’enfer, bizarrement vu qu’il s’agit surtout de conversations, les acteurs principaux sont très bons. C’est captivant.

Avec un défaut : les longs échanges vous emmènent dans des rêveries qui vous plongent parfois dans un profond sommeil… Ce n’est pas de l’ennui, comme dans certaines séries mais le fait de devoir se concentrer sur les dialogues vous fait décoller du reste, permettant à votre esprit de s’échapper…

L’intérêt du streaming : on peut « rembobiner »…

09 décembre 2022

[Cuisine] Emincé de foie de veau au Porto et aux oignons

 


Il m’arrive assez rarement de livrer des recettes de cuisine, ici, mais ça me fait plaisir surtout quand c’est outrancier. J’aime bien le faire, aussi, quand je réussi quelque chose en tâtonnant pour retrouver des recettes d’enfance. Cette fois, j’ai réussi quelque chose de bon, un peu par hasard : du foie de veau au Porto et aux oignons.

Il faut dire qu’il y a quelques semaines, j’avais fait une recette de foies de veau coupés en lamelles et constaté que c’est plus agréable à manger que des vulgaires tranches. Il faut dire aussi qu’il y a peu, je m’étais lancé dans la préparation de rognons de veau au Porto et aux oignons. Il faut dire également que quand je cuisine un truc, je regarde des recettes sur internet et je les adapte en fonction de la difficulté, des ingrédients nécessaires et en stock et de ma propre disponibilité.

Il faut dire enfin que j’ai récemment fait deux découvertes. La première est que certains plats sont bien meilleurs s’ils ont été préparés au gaz plutôt que sur les plaques de cuisson électriques (car la température est supérieure). La deuxième est que les oignons sont bons quand ils sont peu cuits alors que j’avais toujours commencé mes préparations en les faisant revenir.

 

Mercredi, j’avais prévu du foie de veau mais mes honorables employeurs m’ont foutu une réunion à 11h30. Elle aurait pu durer deux heures, ne me laissant qu’une demi-heure pour préparer et déjeuner. J’ai donc préparé l’accompagnement à l’avance (à savoir que j’ai cuit des pommes de terre au microonde : paf ! Une fois épluchées et coupées en gros dés, vous les mettez dans un bol avec un petit peu d’eau. Vous couvrez avec une assiette. Et vous les foutez dans l’appareil pendant 7 ou 8 minutes).

Et j’ai préparé les ingrédients pendant ce temps (pour une personne) :

1.       Vous découpez le foie en lamelles et vous les farinez,

2.       Vous émincez l’oignon,

3.       Vous mélanger ce dernier avec du sel, du poivre et, surtout, de l’ail séché.

 

Juste avant de passer à table :

1.       Vous mettez une poêle sur le gaz très vif,

2.       Vous y mettez une grosse noix de beurre et pas mal d’huile (je ne suis pas au régime, non plus),

3.       Vous y mettez les morceaux de pomme de terre précuits (ils vont rissoler un peu le temps que le beurre fonde et que le tout chauffe beaucoup),

4.       Quand c’est très chaud, vraiment très, vous y mettez les lamelles de foie farinées et vous laissez colorer deux ou trois minutes en mélangeant.

5.       Vous ajoutez les oignons et les machins qui vont avec et vous mélangez encore deux ou trois minutes,

6.       Vous ajoutez un demi-verre de Porto,

7.       Vous essayez de flamber ce truc (j’ai raté…),

8.       Vous ajoutez une dizaine de centilitres de crème fraiche.

 

Vous pouvez faire autrement pour l’accompagnement mais j’ai un vice : j’adore les pommes sautées ou frites ramollies dans la sauce et j’ai limité la vaisselle utilisée…

 

05 décembre 2022

[Séries] Des séries familiales

 

« Bienvenue chez Mamilla », « La Country Sitter », « All about the Washingtons », « Le prince de Preoria »,  « Le show de big show », « Merry Happy Whatever », autant de sitcoms ou de « séries familiales » que j’ai pu regarder depuis une semaine… En plus de celles dont j’ai déjà parlé : « Au fil des jours », « Blockbuster » et « How to sell Drugs online » mais je ne peux pas continuer à faire un billet par série.

A part la première, elles sont toutes très courtes (10 épisodes de 25 minutes, en moyenne) ce qui explique ma « rentabilité » (moins que ma quasi abstinence bistrotesque et, surtout, les demi-journées de congés que je suis obligé de prendre).

J’avais dit que « Blockbuster » était nul. Je crois bien que je n’ai pas terminé « Le show de big show ». Et, disons-le, si les séries ne font que, pour la plupart, une seule saison, c’est que le filon est épuisé et qu’il n’y a plus rien à dire.

 

« Bienvenue chez Mamilla » est « donc » au-dessus du lot. Le père est un grand joueur de football américain qui a même permis à son équipe de gagner le super bowl et qui vient de prendre sa retraite. Avec son épouse et ses quatre enfants, ils s’installent chez sa mère (Mamilla) et son père. Vous imaginez l’ambiance dans cette maison avec une grand-mère possessive, joviale et fervente catholique, le grand-père, pasteur de sa paroisse, les deux parents et leurs enfants de tous âges…

L’héroïne de « La Country Sitter » est une joueuse de guitare et chanteuse qui se retrouve baby sitter chez un éleveur de chevaux dont la femme est morte et qui a quatre enfants, de tous âges également. La musique est assez bonne (ce n’est pas de la country gnangnan avec des danseurs débiles alignés).

Le chef de famille de « Merry Happy Whaterver », lui aussi très catholique et veuf, reçoit pour les vacances ses quatre enfants, les conjoints, les petits-enfants… C’est un père très possessif qui tente de tout régenter. Le personnage principal est… un chanteur et guitariste, vivant avec une des filles, loin du vieux et rencontrant pour la première fois la belle famille. C’est la seule série dont je parle ici où les mômes ne sont pas au centre.

Les « Washingtons » sont une famille avec encore plein de gamin, dont le père est un rappeur qui vient de prendre sa retraite. Le « Big Show » est un catcheur… à la retraite qui vit avec sa femme et ses deux filles quand une autre fille, issue d’un premier mariage, vient vivre avec eux.

Le « prince de Preoria », dont je n’ai pas encore vu tous les épisodes, est sans doute plus compliqué à décrire mais tourne autour des âneries de deux adolescents vivant chez la mère de l’un des deux, au-dessus du bowling dont elle assure la gestion.

 

Rien de quoi se retourner le cerveau, dans tout ça, mais ces fictions sont là pour distraire et le font souvent très bien.

Il va quand même être temps que vous me donniez à nouveau des conseils pour des bons trucs à regarder, comme quand je me suis abonné à Netflix...

03 décembre 2022

[Séries] Blockbuster



Je l'avouais récemment, j'aime bien regarder des séries ou des sitcoms un peu neuneu. Elles sont généralement distrayantes et suffisamment drôles ou joyeuse pour maintenir une bonne humeur qui n'est pas à négliger ! Il y en a d'ailleurs deux dont je n'ai pas encore parlé (Bienvenue chez Mamilla et Country mum).

Mais parfois c'est l'échec. J'ai regardé le premier épisode de Blockbuster et, tout à ma réflexion sur le fait que j'aimais bien les conneries, je me suis un peu forcé à regarder jusqu'au bout (sachant qu'il n'y avait pas des milliers d'épisodes, tout de même).

Mon côté scientifique fait que je ne le regrette pas mais j'ai un conseil à donner : évitez impérativement ce truc. C'est à chier. En outre, la moitié des six ou sept personnages principaux n'ont rien de sympathique.


C'est pourtant sur un thème qui m'intéresse : comment, à l'heure d'internet, des loueurs de DVD peuvent survivre ? C'est mon côté "blogueur politique" qui surgit : la disparition de métiers ne m'inquiète pas. Je vais d'ailleurs avec fierté dans les caisses automatiques des supermarchés pour éviter à des braves dames de se casser le dos en soulevant des conneries pour les reposer à 30 cm...

Mais Blockbuster est pénible.

01 décembre 2022

[Séries] How to Sell Drugs Online (Fast)


 

Je crois que je suis passé du côté obscur de la force netflixienne : quand je ne sais pas quelle série regarder, par exemple quand je n’ai pas reçu de conseils (ou que je les oubliés… ce qui est plus fréquent), je tombe systématiquement sur des sitcoms et autres fictions américaines pour adolescents attardés et je les regarde d’une traite, interrompant ce cher loisir uniquement pour aller au bistro et me livrer à quelques tâches subalternes, tels que travailler pour payer l’abonnement. Pour vous dire, je suis actuellement en train de visationner « Bienvenue chez Mamilia »…

A croire que je vire pédéraste, pédophile ou… boutonneux…

J’ai donc regardé la série « How to Sell Drugs Online (Fast) » qui se situe en marge de cette mouvance (ce n’est pas une sitcom et ce n’est pas américain mais allemand, ce qui nous change de l'inspecteur Derrick) mais est clairement destinée plus aux ados qu’aux cadres quinquagénaires dépassés n’ayant abandonné la cravate que parce qu’ils ne trouvent plus de costume à leur taille.

Mais ne sommes-nous pas restés des gosses, à décrire notre vie dans un journal intime accessible par un bon vieux www ?


C’est l’histoire de deux adolescents (dix-sept ans, tout de même) geeks, bientôt rejoint par un troisième, plus beau gosse avec la cervelle remplacée par des abdos, qui se retrouvent un peu par hasard avec de la drogue à vendre et décident de le faire par internet, dans le fameux « dark web ». Leur système est tellement au point, fiable, sécurisé (pour eux, je suppose…) qu’ils continuent leur commerce puis le développent au point d’en faire une entreprise à grande échelle, mondiale… Ils se retrouvent à trafiquer avec des Hollandais et d’autres bandes plus locales puis, évidemment, à la police dont est membre Lenny, le héros, le chef du petit groupe.

Je déconseille cette série à tous les adultes responsables mais elle pourra intéresser ceux qui connaissent un peu toutes les geekeries, des bons vieux échanges par internet jusqu’au cryptomonnaies, à la sécurité informatique et j’en passe. Outre notre bande de jeunes, avec leurs potes, leurs parents,… on y croise la route d’affreux malfrats à la détente facile avec un fil conducteur original vu que Lenny raconte, en parallèle, son histoire à Netflix, en vue du tournage de la série.

 

Il parait que c’est basé sur une histoire vraie, ce qui n’est pas improbable, même si des actions dépassent largement le champ du possible.

C'est malin : maintenant, quand un type va chercher comment vendre de la drogue par internet, dans Google, il risque de tomber sur mon blog. Je vais avoir les stups sur le paletot.