29 mai 2008

Bientôt la nouvelle Comète

A l’heure où se billet sera diffusé, je serai avec les copains en train de fêter la fermeture de la Comète. Tiens ! Je vais le programmer à 9h01, soit juste après la fermeture (et l’heure idéal pour faire la Une du journal de 8 heures de Cozop).

Fêter ? Ben ouais ! Un peu comme on fête un départ en retraite. On a passé du bon temps dans cette boutique !

Ceux qui me connaissent savent que je suis plus qu’un peu attaché à ce bistro et que sa fermeture – provisoire – me préoccupe… d’autant qu’on a déjà changé de patrons début janvier. Pour ma part, j’ai changé de boulot il y a deux mois. Ca fait beaucoup de changement dans mon train train habituel ! En plus, j’ai changé de slip ce matin et de coiffure le mois dernier.

Je l’ai promis à midi, je ferais bientôt un billet pour reparler de la Comète actuelle et des erreurs commises le proprio. J’ai déjà donné des conseils aux clients : Vive les comptoirs des bistros - Sachons nous comporter avec le personnel -Négocier la tournée du patron ! Je vais donc donner des conseils aux nouveaux patrons de la Comète… en commençant par raconter quelles sont leurs premières erreurs. Je l’écris maintenant parce que je ne les connais pas. Il est probable qu’ils seront très sympathiques et que, comme avec Patricia et Patrick, je m’entende à merveille.

Comme d’ailleurs avec tous les patrons de bistro que j’ai pu fréquenter dans ma vie (pas autant qu’avec Martine et Jean, mais c’est une autre histoire).

Hé ! Les nouveaux ! C’est juste pour rire. Vous avez le bistro le plus célèbre de la blogosphère, après le pavillon Baltard !

Petit 1 : il aurait fallu passer beaucoup plus souvent pendant les quinze derniers jours pour mettre les employés en confiance. Surtout Jim. Vous ne savez pas à quel loustic vous avez à faire. C’est probablement un des loufiats les plus sympathiques de l’histoire des bistros Français, mais il faut parfois se le tortorer !

Quand on change de boulot, c’est assez facile. Vous embauchez à l’heure demandée par les patrons, vous regardez ce qu’il y a à faire et vous avez trois ou quatre jours pour apprendre le taf !

Par contre, quand on change de patron mais pas de boulot, c’est plus compliqué. Je le sais. Je l’ai connu avec la Comète en janvier dernier… et avec mon propre job (qui n’a rien à voir : j’étais consultant dans l’informatique bancaire) il y a un an (ma boite a été vendue à une autre boite).

C’est de l’inquiétude… et un sentiment bizarre avec les nouveaux patrons. C’est vous qui connaissez le boulot, pas eux…

Petit 2 : pareil que le petit 1. Il aurait fallu passer plus de temps avec les clients pendant ces quinze jours, pour nous mettre en confiance ! Putain ! On a déjà eu des patrons à dresser en janvier.

C’est NOTRE bistro, pas le vôtre. C’est surtout le mien, d’ailleurs. Je plaisante, bien sûr, mais admettez qu’en douze ans, on finisse par s’attacher. J’ai mes habitudes. Il va falloir que je vous réapprenne tout. Par exemple, avec mon café le matin, je préfère du lait froid. Je ne suis pas maniaque… mais il refroidit ainsi plus vite et ça me permet de foncer au bureau après avoir survolé le Parisien et de faire mon billet du matin dans la foulée.

J’imagine votre tête, si, le premier jour, j’oublie de payer comme il m’arrive souvent !

Petit 3 : j’ai entendu dire que vous fermiez les quinze prochains jours. Qu’il y ait des travaux à faire, c’est indubitable, mais ça pouvait attendre le mois d’août. De toute manière, il n’y a pas de client en août.

Par contre, vous ne pourrez pas profiter du mois de juin pour vous refaire une clientèle… et vous nous donnez, à nous, fidèles habitués, l’occasion de nous habituer ailleurs.

Et en plus, ça m’emmerde pour mon café du matin avec le Parisien. Mon blog politique va en prendre un coup…

Petit 4 : ces travaux consisteront, toujours si j’ai bien compris, à casser la marquise (mais pourquoi donc ?) et surtout à ouvrir la terrasse pour en faire un coin fumeurs. Réfléchissez bien.

Petit 4.1. : il y a beaucoup de bruit sur la Nationale, et le marché est juste là. Croyez-vous qu’il sera plaisant de rester en terrasse à entendre la femme du gros Henri vanter la qualité de ses salades ?

Petit 4.2 : cette terrasse est plein nord-nord ouest. A part trois ou quatre mois par an, ça caille. La terrasse ne sera réellement utilisable que le matin. Or, trois matins sur six (il n’y a pas un seul client à Bicêtre le samedi) il y a le marché.

Petit 4.3 : des travaux vont commencer Nationale 7. Des gros travaux puisque le tunnel va être bouché et remplacé par un rond point. A cause du bruit et de la poussière, une terrasse ouverte sera invivable.

Petit 4.4 : la salle arrière est très sombre et désagréable pour boire un coup. Seule la terrasse fermée est plaisante.

Petit 5 : pendant ces travaux, vous avez demandé à Jim et à Farad de se mettre en congés. Pourquoi donc ? Vous auriez bien eu quelques travaux à leur confier et c’est l’occasion de se connaître (voir le petit 1).

En plus, ils n’auront plus de jour à prendre pendant l’été et vont vous haïr. C’est quoi ces patrons qui demandent à leurs employés de prendre 15 jours en juin ?

Quelques conseils, maintenant, en plus des deux de ce matin.

Petit 1 : quitte à casser la terrasse, cassez la vraiment. L’armature actuelle fait ringarde. Et n'oubliez pas l'enseigne qui date un peu.
Petit 2 : changez le mobilier de la terrasse.
Petit 3 : ne changez pas trop de truc dans la salle du fond.
Petit 4 : ne bossez jamais tout seul, soyez toujours avec un loufiat (au moins, comme Jean, de 7 heures à 21 heures).
Petit 5 : avant de faire de la bouffe le soir, réfléchissez bien. S’il n’y a qu’un seul bon restaurant ouvert (le nouveau « Italien », rue du Cimetière communal) c’est qu’il y a des raisons (et encore, ce sont les hôtels de la Porte d’Italie qui lui envoient du monde).
Petit 6 : offres-moi un verre le premier jour. Avant que je réclame.

(photo)

On ferme !

La Comète ferme demain dans l’après-midi. Les nouveaux patrons, Patricia et Patrick jettent l’éponge. Ils étaient « gérants appointés » (salariés), je crois savoir que le grand patron (propriétaire du fond de commerce depuis le début de l’année) a revendu. C’est ses oignons mais c’est mon bar qui ferme pour une quinzaine de jours à la grande joie des tauliers voisins, notamment l’Aéro et l’Amandine.

J’avais compris que ça ne durerait pas le jour où, deux ou trois mois après l’ouverture, je me suis rendu compte après avoir payé par carte, sur mon relevé de compte, la raison sociale correspondait à un autre établissement du grand patron. C’est con, mais outre le fait que la carte, c’est mon métier, à force de fréquenter les bistros, j’ai un peu de bouteille !

La Comète était un peu mon quartier général mais c’est surtout le siège social de mes trois blogs. C’est là que je piochais les personnages principaux de mon blog : l’illustre Tonnegrande, le Vieux Jacques, la douce Fiso, le gros Loïc, le garde du corps Djibril, le vieux Joël, … Patricia, Patrick et Jim. C'est là que j'ai rencontré des personnalités politiques locales pendant les municipales et des blogueurs du monde entier.

Je reviendrai prochainement sur les raisons de cette fermeture, de cet échec… après la fermeture car je suis assez mécontent au sujet du grand patron qui n’est même pas venu respirer l’ambiance un soir depuis qu’il a ouvert.

Les raisons de la fermeture sont nombreuses. Il y en a d'évidentes. Dès l’ouverture, le café a augmenté de 10 centimes et a baissé en qualité. C’est prendre les clients pour des cons. Ils l’ont bien compris et sont allés prendre leur jus ailleurs. C’est faire preuve d’une totale incompétence à étudier une clientèle locale.

Il y en a de rigolotes. Tiens ! Si les patrons avaient compris dès le départ qu’il fallait payer un verre au gros Loïc quand il livrait le pain, une face du monde aurait été changée.

Mais, à l’instar du prix du café, il y a une raison fondamentale à la fermeture. Le grand patron a cru qu’il ouvrait une brasserie boulevard Saint Germain et qu’il suffisait d’augmenter les tarifs pour faire de la Comète une brasserie de luxe. Le Kremlin-Bicêtre n’est pas Paris, les trottoirs ne sont pas traversés par des hordes de touristes prêts à se faire éponger ou des bureaucrates fortunés faisant des notes de frais pour chaque repas. Un client, ça se respecte.

Le grand patron doit penser que l’échec est de la faute des Kremlinois. Bof. Il faudrait une formation spécifique pour tenir des bistros dans les « petites banlieues ». L’argent facile n’est plus possible.

C’est con ! Je n’aime pas changer de patrons de bistro. On sait qui part, pas ce qui arrive et j'aimais bien ces soirées avec Patricia et Patrick.

Je vais prévenir les nouveaux, car il y a d’autres bistros dans le quartier.


Petit 1 : vos concurrents font le demi et le Ricard à 2 euros et les cafés et petits rouges à 1,10. Si vous augmentez le prix de 10 centimes, vous serez entre 15 % et 20% plus chers que la concurrence. A ce niveau, ce n’est pas supportable.

Petit 2 : je vais continuer à venir car le serveur, Jim, est un copain. C’est tout. C’est à vous de me trouver d’autres raisons de rester fidèle à votre établissement.

28 mai 2008

Le Vieux Jacques est rentré

« Tu peux venir me chercher à Orly à 18h45 ». Tel est le message que j’ai reçu du vieux Jacques hier à 18h15. Rien ne me surprend pendant les heures de travail néanmoins je croyais qu’il devait rentrer le lendemain (aujourd’hui, donc) en train et il ne m’a encore jamais demandé de tels services.

Il faut dire que Marcel le Fiacre, son chauffeur habituel, est lui-même en vacances. Le vieux Jacques rentrait d'un séjour en famille dans le sud.

Je voulais répondre à son SMS : « Tiens ! Qu’est-ce tu fous à Orly ? Peux-tu me confirmer qu’il s’agit bien d’Orly ouest et à quelle porte veux-tu que je t’attende ». En langage SMS, j’écris donc « Où ? ».

Au bout de 2 ou 3 minutes, comme il ne me répond pas, je lui envoie : « Répond bordel, c’est grand Orly ». Il ne répond pas.

C’est alors que je réfléchis. Ca m’arrive. Si Jacques atterrit à 18h45, il ne peut pas envoyer de message à 18h15 ! Je pense donc qu’il me demande ça pour le lendemain.

Je quitte donc le bureau mais pris de remords, je l’appelle et lui laisse un message sur son répondeur. Je rentre donc à la maison rassuré, d’autant qu'elle est sur la route entre le boulot et Orly : s’il m’appelle je pourrais toujours être à l’heure à Orly. Raté. Il pleut, c’est le bordel. 45 minutes pour faire 4 km.

Me voilà donc à la Comète à discuter avec Tonnegrande. Vers 20h15, au moment où nous partions pour rejoindre nos épouses respectives et respectables (sur Tonnegrande) voilà le vieux qui se radine. A pieds. Nous rentrons donc dans le café. Je prends les devant et je l’engueule (s’il n’avait pas reçu mes SMS il aurait pu penser que j’avais refusé d’aller le chercher…).

« Putain de bordel, tu pourrais répondre à tes SMS et écouter tes messages. Tu as aussi le droit de prévenir une demi-journée à l’avance et pas une demi-heure. Enfin, un téléphone ça sert aussi à téléphoner, pas à envoyer des messages. » Lui : « Heu, j’ai pas reçu tes SMS ».

Je prends donc mon téléphone pour lui prouver mes envois. Il me croit. Je prends son téléphone… et je retrouve mes messages dans « messages filtrés » (astucieuse option qui permet de mettre à la corbeille les messages qui proviennent de numéros dont on ne veut pas entendre parler). Ce con avait fait une erreur de manipulation avec son téléphone : mon numéro était en "liste noire".

Bon.

Il m’explique. Il m’a envoyé le message à 18h15 alors qu’il était déjà à Orly, mais qu’il lui fallait récupérer ses bagages. Je lui demande donc comment il a fait pour mettre deux heures à rentrer d’Orly au Kremlin-Bicêtre. « C’est simple, j’ai pris la navette jusqu’à Orly Sud puis le bus 183 jusqu’à Porte de Choisy puis un autre bus ».

Pour ceux qui ne connaissent pas la région Parisienne, c’est un peu comme s’il était passé par Toulouse pour aller de Paris à Bordeaux. Il y a deux solutions plus simple : un bus direct (mais il faut marcher et il s’arrête à… tous les arrêts) ou un car qui va jusqu’au terminus du métro. Au pire 40 minutes.

Pourquoi je vous raconte ça ? Par pure gentillesse pour vous. Sinon, je raconte ses vacances. Avec tous les détails croustillants (sauf que cette fois, sa frangine n’a pas pris de cuite).

27 mai 2008

Fiso en maillot de bain



J'ai piqué la photo sur son blog. J'ai pris la moins dénudée de la série. Les autres sont torrides.
(Héhé ! Si tu veux que je supprime ce billet : un demi ! Pas cher...)

26 mai 2008

Baloh dans un berceau

Tu te demandes ce que je fais dans un berceau ? C'est marqué .

Baloh!91 au comptoir

Tu te demandes ce que je fais de si bonne heure au comptoir de la Comète. Je prends un café en lisant le journal. Tous les matins je lis le journal en buvant le café quand ce n’est pas le contraire. J’aime bien.

Soudain, j’entends la porte qui s’ouvre laissant passer un grand gaillard chaussé d’une cravate du meilleurs effet et coiffé grâce à un peigne. Il s’approche du comptoir et lance, quand le patron passe à côté : « Une petit café, s’il vous plait avec un pain au chocolat ». Comme il prononce cela en roulant les « r », tu me connais, je divine qu’il est d’origine Russe.

Je lui dis « Piotr ? ». Il me répond : « Excusez moi, j’ai oublié de la fermer ». Nous ne disons plus rien, je replonge dans mon journal tout en observant du coin de l’œil ce type tout droit sorti d’un film de cosmonautes diffusés sur la cinq.

Subitement, une petite dame rentre, pose une baguette de pain devant et demande au patron « Je peux utiliser vos toilettes ? » et y fonce directement. Quelle surprise ! Stupéfaction.

La baguette nous gène tout les deux. Nous en saisissons chacun un bout et restons sans fin à pratiquer de petits allers retours comme si aucun de nous deux ne voulait céder avant l’autre. Finalement, nous lâchons tous les deux en même temps. La miche tombe sur nos tasses de cafés.

Le jus jaillit.

C’est fastidieux à nettoyer.

25 mai 2008

Fête des mères, PSG, Russie et François Barouin

Bonne fête maman ! Autant profiter du blog pour le dire. Ca fera une pierre deux coups.


De vieux antipétainistes n’aiment pas la fête des mères. Mais ça m’amuse de voir des potes pères de famille benoîts comploter avec leurs mômes pour satisfaire une mère, par ailleurs flamboyante rousse nue, qui fera semblant d’être heureuse de recevoir un collier de nouilles fraîches et qui à force de gazouiller « hou, comme ci zoli » se prendra à ce jeu, versera une larme d’émotion et un Ricard à l’homme qui l’aura bien mérité.

Pour ma part, c’est à peu près chaque fois le même scénario. J’envoie des fleurs par Interflora. Cette fois à force de ne penser qu’à ça, j’ai failli oublier. Ce n’est pas à cause du concours de l’Eurovision gagné par la Russie ni de la Coupe de France remportée par Lyon conformément à mon souhait mais contrairement à la logique du match pour autant que je puisse en juger.

C’est à cause d’un blogueur zinfluent qui m’a envoyé un mail qui exigeait une réflexion circonstanciée et à François Barouin qui passait à la télé. Ca n’est pas que j’apprécie ce gugusse ! Encore que… Un type qui reste Chiraquien mérite de la patrie. Mais ceci n’est pas un blog politique, juste un blog familial de bistro.

A ce propos, je dois signaler que c’est la dernière semaine pour Patricia et Patrick, les patrons de la Comète qui ont ouvert en janvier. Je vous expliquerai le week-end prochain. On va les regretter ! Contrairement à Jean, quand il est parti, ce n’est pas une page qui se tourne, mais cinq mois trop vite passés.

Néanmoins, ça n’est pas de la faute de François Barouin si la Comète ferme, c’est juste de sa faute si je n’ai pas envoyé des fleurs hier soir, il passait à la télé. Le jour de la victoire de la Russie et de Lyon. Ce n’est pas un signe qui ne trompe pas. Je déteste François Barouin non seulement parce qu’il n’a pas de page wikipédia qui me permettrait de démontrer mes dire mais surtout parce qu’il a le même âge que moi. Le jour où il a été nommé ministre, en 1995, j’avais presque trente ans et j’ai pris un sérieux coup de vieux. Avec mon pote Gilles, on se disait : « Putain, on est assez vieux pour être ministre ».

Pour ce qui concerne le match de foot, je l’ai regardé avec mon copain, le gros Djibril. Je ne comprends rien. Il est supporter de Marseille et, à ce titre, aurait du souhaiter la défaite du PSG. Pendant tout le match, il se réjouissait de voir le PSG mener. Je ne comprends rien. Enfin, comme nous étions les deux seuls clients dans le seul bistro du coin à avoir une télé, on est partis avant la fin. Idir était fatiguer.

C’est incroyable ! Un samedi soir, DEUX clients dans le seul bistro du quartier ouvert alors qu’il y avait la télé et la finale de la coupe de France avec le PSG… Ca prouve que les gens n’ont plus de pognon. La fédération de foot devrait organiser les finales de coupe en début de mois pour faire le bonheur des bistros.

C’est bien la première fois de ma vie que je regarde la finale de la coupe de France à la télé et que je laisse, ensuite, la télé allumée pour regarder un jeune Chiraquien essayent de dire tout le bien qu’il pensait du Jacques en question sans déplaire à Nicolas Sarkozy au cas où ce dernier aurait besoin d’un ancien jeune ministre pour s’occuper d’un sujet précis.

Bon. Rendons hommage à la Russie qui a gagné le Paris-Dakar cette nuit.

24 mai 2008

22 mai 2008

Dernière tournée au bistro politique

Le bistro politique ferme ses portes. Le taulier se retire. On a tous envie de dire « Hé ! Patron, une petite dernière, c’est possible ? ».

Ca me fait penser à un autre bistro qui ferme prochainement, je vous en reparlerai… mais ces cinq mois ont été bien trop courts !

Ainsi, mon homonyme du bistro arrête son blog. On sentait chez lui une certaine lassitude depuis deux ou trois mois. Pourtant, qu’est-ce qu’on l’aimait bien sa chronique acerbe tous les matins !

Allez, Nico ! Dis-nous que c’est une farce. Ou alors une louche combine pour qu’on parle tous de toi pour que tu gagnes des points dans les classements. Ou alors que tu as monté une autre affaire.

Enfin, si c’est vrai, ça mérite bien une Une !

20 mai 2008

Scoop : Samir Nasri à Lens en 2008 - 2009

Décidément, la blogosphère est au centre des informations sur le football par les temps qui courent ! Que font les journalistes sportifs ?

Ainsi, après l’annonce de Pauleta à Marseille et de Ribery à Lyon par Quifootlol, c’est à mon tour d’annoncer le probable transfert de Samir Nasri, le jeune prodige, à Lens, ce qui m’a été confirmé par le futur entraineur local.

Cette décision est probablement la plus surprenante de l’année, et pas seulement dans le monde du foot ! En effet, depuis le week-end dernier, nous avons la confirmation que Lens jouera bien en Ligue 2 l’an prochain. La presse devrait unanimement s’interroger sur les motivations de la jeune ancienne idole Marseillaise !

Notre envoyé spécial a réussi à obtenir quelques informations et confirme que ce n’est pas une histoire d’argent, mais c’est à peu près tout ce que l’on sait.

Néanmoins, il n’est pas compliqué de tirer les conclusions qui s’imposent : tout ça devrait cacher une magnifique histoire d’amour entre le jeune Samir et la correspondante du journal « La voix de la gare du Nord ». Toutes les caméras ont surpris leurs échanges de regard lors du dernier Lens – Marseille ! La presse people fera les choux gras de cette romanesque histoire qui pousse le jeune espoir à compromettre une carrière en pleine essor pour retrouver l’être aimé de son cœur.

Nous n’en restons pas moins un journal sportif et cette nouvelle devrait donner chaud au cœur des supporters lensois et aux supportrices déchaînées ! C’est en effet une chance incroyable pour ce club, non seulement de recevoir une star naissance mais surtout d’accueillir en son sein un joueur prodigieusement talentueux qui permettra de faire oublier une bien pitoyable saison 2007 – 2008.

Un seul problème : tout ça ce n’est que des conneries et des mensonges pour voir si je peux gagner là : cliquez donc.

(photo)

19 mai 2008

Mon journal intime

C’est bien ainsi que je conçois le mien. Un blog est bien un journal intime où chacun peut exprimer ses sentiments dans le langage qui lui appartient en agrémentant des photos de ses proches ou de photos plus intimes qui lui plait particulièrement.

Il est également libre de faire une introduction de billet avec n’importe quoi dedans pour berner les zozos qui liront cette phrase en cherchant « journal intime » sur google après avoir constaté en étudiant le sitemeter de Tonnegrande qu'un tel titre lui apporte quelques visites malgré un pagerank n’atteignant pas le minimum syndical pour être classé dans les blogueurs zinfluent.

A suivre…

Claudia Schiffer sexuellement libéré

Force est de constater que le titre de ce billet est exactement le même que celui de cet article. Ca n’est pas le hasard. Je viens de le pomper.

« "pour moi il n'y a rien de mieux que le sexe", a déclaré Claudia Schiffer ». Quicoulol, interrogé par nos journalistes : « Heu… Si. Il y a le sexe nu gratuit ». Je rappelle que ce type est un spécialiste du sexe gratuit nu et qu’il a été formé à bonne école.

« A 38 ans la belle blonde ne semble plus pratiquer la langue de bois et va directement à l'essentiel ». La langue de bois ? Une nouvelle pratique réservée aux stars jeunes ? Qu'appelle-t-elle l'essentiel ?

(photo jolie)

18 mai 2008

Balmeyer et Oh!91 chez Carrefour

Un blog est avant tout un espace personnel. On y raconte ce qu’on veut. J’ai donc décidé de raconter mes courses d’hier. J’ai acheté un rosbif, une veste neuve et un nouveau pot pour ma cafetière.

Oui. Le précédent est cassé, c’est con. De la flotte coulait partout. Pas le café. Je n’y comprends rien. Emilie, la copine de Jim, m’a dit « tu ferais mieux d’acheter une cafetière neuve, tiens ! En voilà une à 15 euros ». Non. Je ne vois pas pourquoi j’achèterais une cafetière à 15 euros alors qu’un pot coûte 8 euros.

J’ai acheté la veste pour à peu près la même raison : la précédente était cassée alors qu’elle n’avait que trois jours, ça m’apprendra à acheter des conneries pas chères. 40 euros la veste c’était bien, mais c’est un peu comme une cafetière à 15 euros : ça n’est pas garanti pièces et main d’œuvre. Salauds de pauvres.

Voilà pourquoi j’ai acheté une veste et un pot de cafetière. Il est hors de question que je raconte maintenant pourquoi j’ai acheté un rosbif : le voyeurisme de mon intimité a déjà dépassé les bornes. Ou alors, je le raconte à la manière de Balmeyer quand il imite oh!91. Ca va être saignant comme mon rosbif. Je vous préviens. Un peu comme quand Fiso nous raconte comment elle se retrouve dans un camping bourrée à faire des cochonneries avec deux lesbiennes profs de karaté.

Je me lance :

Je marche dans les allées de Carrefour. Le vent dément, consécutif à ce crétin ayant oublié de fermer les portes du congélo, souffle dans le froid total. Tout est blanc, le ciel, le sol. Tu te demandes ce que je fais dans se supermarché. J’effectue mes commissions. J’aime le rosbif. Le rosbif c’est comme le sexe, parfois c’est tendre, parfois c’est dur. Je marche dans les allées, être humain perdu dans un désert hostile et immatriculé.

Soudain, j’aperçois près du glacier une forme emprisonnée dans la banquise. Je me précipite. Le blizzard redouble, mais je pense avoir reconnu une forme bovine. Je fouille le frigo avec ma pogne, et peu à peu je dégage le rosbif. C’est incroyable : un gigot d'agneau emprisonné depuis deux ou trois jours dans le froid. Il est vivifiant ! Quelle surprise ! Stupéfaction.

Peu à peu, il se dégivre, sauf son os qui reste désespérément dur. Attends, dis-je, je vais te réchauffer. Nous nous dégivrons mutuellement l’os. C’est agréable. Force est de le constater. Tu aimes l’ail, demande-je ? Grrrr ! Répond-il. Il se tape la poitrine farcie avec son moignon d’os.

Aaahhh ! J’ai échoué. Mon rosbif s’est transformé en gigot d’agneau. Je me suis mélangé les pinceaux. Un peu comme Marc, l’autre jour. Il essayait de me convaincre que Le Chafouin, Lomig et Toréador n’étaient pas des blogueurs de droite. Il n’était pas crédible. Là, c’est pareil : mon histoire de rosbif n’est pas crédible. Pourtant, j’ai pompé Balmeyer. Oh!91, je parle du texte, bordel !

Je vais essayer autre chose. Il faut que je commence par une confidence. Je n’ai pas acheté qu’un pot à cafetière, une veste et un rosbif. J’ai aussi acheté différents trucs, comme du jambon et des yaourts, mais aussi un paquet de tartiflette pour 4 personnes, que j’ai d’ailleurs terminé en un seul repas, mais ne le dites pas à mon toubib.

Je vais tenter de pomper autre chose (je parle toujours d’un texte de Balmeyer).

Je me lance :

Tu me demandes ce que je fais dans le rayon Mir et produits d’entretien. Je vérifie le catalogue. Je me déplace dans les allées capitonnées, au cœur du silence de l’espace « serpillières », pour effectuer des choix. Parfois, je regarde les prix par les panneaux. J’aperçois au loin le rayon « surgelés », je médite sur cette étrange solitude, dans ma divagation spéciale. Mon cœur bat dans ma poitrine, être humain perdu entre le fromage et le dessert sidérant.

J’ouvre un congélo, et je tombe alors sur un sachet de tartiflette, qui, venant de corse nu, me désaltère en transpirant. Quelle surprise ! Stupéfaction. La buée sur ce sachet brille comme de l’huile.

Bon. Je suis encore mal parti. La suite du texte de Balmeyer est un peu compliquée et assez peu prépuce propice à expliquer pourquoi j’ai acheté de la tartiflette. J'abandonne.

(photo)

16 mai 2008

Où sont les toilettes ?

Ce blog a 930 jours et 678 billets. 679 maintenant. Ces chiffres sont très importants. En effet, Entre 2 eaux nous apprend que c’est aujourd’hui qu’il faut fêter l’anniversaire des blogs. Le sien à six mois. Il est donc né le 16 novembre, excellente date pour un anniversaire car je crois bien que c’est également l’anniversaire de ma belle sœur et la fête de ma mère : ça me permet soit de penser aux deux en même temps soit d’oublier les deux en même temps.

« Partageons mon avis » est bien plus jeune puisqu’il n’a que 869 jours… et 1360 billets ce qui ne fait même pas deux par jour. « Partageons le reste » a exactement le même âge que le présent blog mais n’a que 334 billets. Tout cela ne prouve absolument rien. Je ne sais même pas pourquoi j’en parle. C’est le billet matinal du début d’après midi d’Entre 2 eaux qui m’a donné une envie pressante de vérifier l’âge de mon blog.

C’est une envie incontrôlable un peu comme l’envie de pisser que j’ai eu après avoir bu 5 bières avec Jean-Luc, le serveur du Washington, dans le 8ème arrondissement. En sortant du bistro, vous vous engouffrez dans le métro en oubliant bêtement que vous avez 50 minutes de trajet avant d’arriver en terres connues (Le Comète en l’occurrence) et que vous n’avez strictement aucune monnaie sur vous qui vous permettrait d’aller pisser dans un bistro au hasard sur la route.

Je rappelle d’ailleurs qu’il faut toujours consommer quand on va pisser dans un bistro, c’est une question de politesse élémentaire. Des fois, les gens rentrent : « Bonjour, je peux utiliser vos toilettes s’il vous plait ? »… quand ils demandent. Par politesse, les patrons de bistro laissent faire. Les plus rusés répondent « bien sûr Madaaame, vous laissez ce que vous voulez au serveur en sortant ». Les gens oublient que les chiottes ont un coût et que les bars ne sont pas réellement un lieu public. Imaginez que je débarque chez vous : « Bonjour, je peux utiliser vos toilettes s’il vous plait ». Vous n’aller pas me répondre : « Bien sûr Monsieur mais ne tirez pas la chasse d’eau, c’est moi qui paye » !

Voilà ! L’introduction de ce billet est joliment faite. Suivez le raisonnement.

Petit 1 : l’anniversaire du blog d’Entre 2 eaux.
Petit 2 : une envie pressante de consulter l’âge de mon blog.
Petit 3 : une envie pressante de pisser.
Petit 4 : aller pisser chez les autres.

Nous y voila donc. L’objet de ce billet est de vous signaler le site Geopipi.com que nous indique Maxime dans son annexe secrète (ne lui dites pas que c’est moi qui vous ai donné l’adresse).

Ce site est parfait malgré une certaine lenteur. Il permet de localiser les chiottes ce qui est proprement indispensable pour TOUT le monde. Je ne connais pas une seule personne qui n’urine pas au minimum une fois par jour alors que j’en connais un qui, occasionnellement, ne boit pas un litre de Côtes-du-rhône.

Par contre, il y a une très grave erreur. Macon est dans la rubrique Val-de-Marne alors que tout le monde sait que c’est en Charente Orientale. Vous pouvez aller déposer des commentaires.

Géopipi est un site qui ressemble à un blog mais il ne faut pas oublier que Géopipi a un blog qui ressemble à un site.

Bon. Il faut conclure. Vous connaissez la différence entre l’amour et les toilettes ? L’amour est enfant de Bohème et les toilettes sont au fond du couloir, à droite.

(photo).

Bon anniversaire

Notre rédaction se mobilise pour souhaiter un bon anniversaire au Grand Père de Rezé.

Vous ne savez pas qui est le GPdR ? C’est le Monsieur qui ne fait rien qu’à diffuser des photos de Gaël tout nu et tout bronzé.

15 mai 2008

200 commentaires pour les photos de Tonnegrande ?

Ils pensent vraiment que je n’ai que ça à foutre. Une bande de dégénérés nus réclament que je foutasse une photo de moi nu sur mon blog alors qu’ils savent pertinemment que mon téléphone qui me sert d’appareil photo à ses dents creuses à un objectif dégueulasse consécutivement à ce que je l’eusse prêté à Kéké pour qu’il se livre à des expériences amusantes qu’il ne saurait tarder à raconter dans son blog : il attend juste de savoir écrire.

Ces andouilles m’ont laissé plus de 200 commentaires dans ce billet. Je les ai tous lu. Ne faites pas pareil. Ils n’ont aucun intérêt. Il y a même un type qui raconte l’histoire éculée de M. et Mme qui ont deux fils et qui s’appellent Yvon et Jacques mais qui a oublié le prénom de Saintmaloàlanageçaprenddutemps.

La prochaine fois que je passerai une journée complète loin d’internet pour cause de réunion hypersuper importante avec plein de directeurs et de gonzesses en tailleurs Chanel pour préparer l’avenir de notre grandiose société en prenant plein de consultants payés la peau des fesses nues, je ne le dirai pas sur nos outils modernes de communication instantanée qui rendent neuneu pendant les heures de travail même que je connais des chefs qui feraient mieux de couper internet car à force de faire le con, il faut que je rattrape le travail en retard.

Alors imaginez un peu : une journée totale de réunion, je rentre au bureau pour liquider les affaires courantes… Paf, 208 commentaires sur le blog plus 25 ou 30 messages personnels tous les plus urgents les uns que les autres allant de l’annonce du mariage de la belle sœur du fils du plombier de ma concierge au nouveau produit qui permet de faire croître un membre à une taille qui ferait rougir une jeune fille pubère ne connaissant pas Tonnegrande. Voila comment on se retrouve à régler les affaires qui courent encore après 18 heures alors qu’on est attendu au bistro pour finir les mots croisés du Parisien qu’un client imbécile n’a pas réussi à finir en mangeant son steak haché hallal pas cher mais casher à la Comète, 102 Avenue de Fontainebleau, au Kremlin-Bicêtre où ne se déroulera pas demain de cérémonie « La Queue de la Comète », puisqu’un « Kremlin des blogs » aura lieu au même moment juste en face, à l’Aéro, 2 avenue Eugène Thomas, pour des raisons qui m’échappent.

Je viens de me venger en allant dans mon netvibes et en cliquant à l’endroit où il faut cliquer pour ça pour marquer tous les billets qu’ils ont rédigés dans la journée en « lu », chapeau pointu.

Sauf les billets de Tonnegrande. J’ai un accord avec sa chère épouse. Quand il passe la soirée avec moi, je fais une modération de son blog qu’il tient uniquement quand il est dans un état d’ébriété que l’académie des sciences réprouve mais qui amuse beaucoup la gendarmerie. Surtout à Mantes La Jolie.

En effet, dans ses moments de lassitudes, il se fait engueuler par sa tendre épouse qui lui sort violemment, je cite : « Putain ! T’es encore bourré. ». Il se précipite alors dans sa chambre adjacente pour évité se femme agacée et allume son ordinateur sauf les fois où il ne trouve pas le bouton.

Et là. Sur son blog que trouve-t-on ? Des photos de lui à poil. En effet, il est très joueur et s’est achetée une webcam qu’il essaie en essayant différentes positions, tout seul, je précise. Mais, il ne sait pas enregistrer les photos. Il ne sait que les mettre sur son blog. S’il buvait tous les jours, ce qui n’est pas le cas, rendons grâce à sa sobriété (et sa femme nous lit peut-être), il faut que je surveille son blog et détruise les photos disgracieuses.

Pour vous le prouver, je n’ai pas modéré son dernier billet. C’est ici que cela se passe.

14 mai 2008

Blogosphère de miches

La blogosphère s’est subitement transformée en champ de bataille lubrique, avec mes deux collègues, Quicoulol et Antoine, deux authentiques pervers pires que Fiso et Tonnegrande réunis, qui osent désirer « se taper » (sic) un entretien d’embauche avec la jeune fille de la photo.

Ils se font passer pour des gros membres d’un cabinet de recrutement et recrutent par petites annonces : « Société bien sous tous rapports cherche jeune fille aux paires chargées pour mission d’évaluation précoce du système métrique japonais ».

Il faut dire qu’ils cherchent explicitement des blondes qui comprendront dans l’annonce qu’il s’agit tout simplement d’un job où il faut sushi.

En fait, il semblerait que ce travail ne nécessite pas des capacités cérébrales extraordinaires : ce n’est pas vraiment cette extrémité qui est considérée.

Il convient donc de dénoncer ces pratiques d’une autre époque réprouvée par la classe politique entière et surtout par Roselyne Bachelot qui est Ministre de la Santé, mais pas des pieds, et par Jean-Louis Borloo qui n’a pas soif aujourd’hui.

Je propose d’organiser une pétition puis une manifestation dans les rues russes puisqu’il semble nécessaire de combattre le mal à source et le fer quand il a chaud cul.

13 mai 2008

Les poubelles des supermarchés

Dieu me confie une mission urgente : rédiger un long billet sur les poubelles de supermarchés. Pourtant Dieu sait que je ne suis pas un spécialiste des poubelles. Tiens ! Ca me fait penser… Il faut que je pense à vider la mienne ce soir et à changer les draps, ce qui n’a rien à voir, mais la femme de ménage passe demain et j’ai horreur de passer pour un gros dégueulasse.

Par contre, je connais assez bien les supermarchés. Dieu voit tout et sait que je passe parfois boire une pression à la Comète, au Kremlin-Bicêtre, aimable bistro qui se trouve juste à côté d’un supermarché Leclerc.

D’un autre côté, je ne vois pas bien les poubelles. Il faut dire qu’elles sont d’un autre côté, avenue Eugène-Quicoulol, comme dirait l’autre.

Au Kremlin-Bicêtre, nous avons bien notre dose de SDF susceptibles de faire les poubelles, notamment Simon le Clochard (je précise que ce n'est pas la photo qui est floue mais Simon le Clochard et qu'il a effectivement un cendrier sur la tête : nous sommes joueurs). Le problème est qu’on ne le voit plus. L’ancien patron de la Comète, Jean, triait sa recette comme l’atteste cette vidéo de notre informateur anonyme. Le nouveau patron, Patrick, par contre, ne peut pas le sentir. Pour être plus précis, il ne veut pas le sentir car Simon ne sent pas bon. Surtout quand il pisse sur le comptoir. Les patrons de bistros sont comme ça… Enfin ! Le résultat est que :

Petit 1 : nous n’avons plus à supporter l’odeur de Simon à la Comète.
Petit 2 : j’ai perdu le principal témoin qui aurait pu me permettre de raconter des conneries sur les poubelles de Leclerc.

Pourtant, Simon rend des services à Leclerc. Par exemple, le matin, quand les livreurs arrivent avant le patron du Leclerc, ils déposent les palettes devant l’entrée de service et Simon signe le reçu en se faisant passer pour le patron. Les livreurs n’ont pas le nez très fin et je me demande si leur conscience professionnelle ne gagnerait pas à être réévaluée.

A propos de la Comète, il y a une anecdote que je voulais raconter dans le blog hier soir, avant que le Vieux Jacques ne m’appelle pour m’offrir un rafraîchissement car il doit partir en congés. D’ailleurs, comme la Comète fermait de bonne hier soir, le Vieux nous a dit : « Bon, ben je vous paye un coup en face, à l’Aéro ». Marcel, qui passait par là, lui a répondu : « Non ! Je te ramène maintenant chez toi ». Le Vieux : « Mais non je vais rentrer en bus ». Marcel : « Non ». Du coup le Vieux s’est barré avec Marcel sans même nous payer un verre ! Il est gonflé et Marcel a une mauvaise influence sur lui. Aujourd’hui, le Vieux devait partir voir Marcel, pas lui, l’autre, son Vieux à lui, pour deux semaines. Comme il sort de trois semaines d’hosto suite à une maladie qu’il a choppée avec sa chère et tendre en s’adonnant à des pratiques certes amusantes mais probablement illégales et certainement contraires à la morale. Du coup, hier soir, c’était la seule et dernière occasion que nous avions de se foutre de sa gueule pendant plusieurs semaines.

C’est malin.

Bon l’anecdote.

Nous avons une espèce de folle à la Comète. Tous les jours, elle vient après le boulot. Elle est con comme… heu… une bitte d’amarrage, parle très fort, raconte toute sa vie et adresse la parole à tous les clients.

Tous les soirs, quand je viens à la Comète spécialement pour me désaltérer en observant les poubelles de chez Leclerc pour faire un joli billet sur le sujet, elle cause, cause, causse, … J’ai recommandé aux patrons de la virer… mais je dois reconnaître que virer une cliente qui se tape son litre de Kir tous les jours, c’est mauvais pour les affaires.

Elle m’exaspère. Elle exaspère tout le monde.

L’autre jour, il y avait un jeune client, type « minet 18 ans » qui s’enfilait un demi à défaut s’enfiler le serveur. Il parait qu’il a de beaux yeux. Pas le serveur, Jim qui a les yeux exorbités, même qu’il serait surpris que ça s’écrive en un seul mot, mais le minet. Elle se tourne vers lui, et lui « ooooohhhhh, les yeux ».

Evident, on était pliés de rire, la patronne, Jim et moi, mais la question n’est pas là. Le môme était tout rouge.

Hier soir, je rentre de Bretagne vers 16h15 après 6 heures de route. J’avais bien mérité de me taper une 1664. Je gare la voiture et fonce au bistro avant même de défaire mes bagages volumineux.

La patronne : « Ah ! Bonjour Nicolas ! La route s’est bien passée ? »
Moi : « Oh ! Non, j’en ai chié, y’avait plein de monde, ils ont tous eu la même idée que moi, les cons : partir le matin ».
La folle : « Mais pourquoi vous n’êtes pas parti hier, ça aurait roulé mieux. ».

J’aurais pu lui répondre subtilement : « Oui, j’aurais pu aussi partir samedi matin, j’aurais été peinard », j’ai crié (d’où les majuscules) : « AAAHRG ! JE PARS QUAND JE VEUX BORDEL ! ».

Elle n’a pas aimé. Les gens sont susceptibles. Je ne comprends pas. Tous les autres clients étaient pliés de rire.

Bien. Il n’est pas joli mon billet sur les poubelles des supermarchés ?

11 mai 2008

Nom d'une pipe !

Mes copines Fanette, Trublyonne, Virginia (???), Zoridae, Irène (? Delse ?) et Fiso sont invitées à se rendre chez Didier.

07 mai 2008

Archéologie

Quand les archéologues de l’an 32 172 déterrerons mon disque dur, ils se demanderont pour quoi ils trouveront dans la corbeille une photo de Raffarin et d’Omelette géante (sans compter les balais). A moins qu'ils s'en foutent !

(photo)

04 mai 2008

Ca chauffe, Place Victor Hugo

Les choses de la vie… Ce matin, je me dis « Tiens ! Il fait chaud ». Etant levé à 6h30, je commence à bloguer… Je me recouche vers 8 heures et me relève à 9h30 après avoir dormi comme un cochon ayant passé la soirée avec Didier Goux. « Tiens ! Il fait toujours chaud ».

« Aurais-je de la fièvre ? »

Je reblogue puis vaque à des occupations ménagères, principal problème que me pose mon célibat endurci : il faut parfois s’y coller. Le pire est que j’ai repris une femme de ménage… Avant il fallait que je range tous les trois mois et que je fasse la vaisselle quand il n’en restait plus de propre. Remarque ! C’est aussi un des avantages du célibat : on peut laisser son blog de café sur la table en partant bosser. Quand on est plusieurs, ça n’est pas spécialement délicat… Maintenant, avec la femme de ménage, il faut que je range et que je fasse la vaisselle avant son passage ! Il faut même que je sorte les poubelles pour ne pas passer pour un gros dégueulasse.

Un peu de rangement : prendre les assiettes, les verres, les couverts, les bols et les bouteilles de la semaine (je plaisante, depuis jeudi seulement) sur la table du séjour pour les mettre dans un lieu plus approprié.

Ensuite, vider le lave-vaisselle et remplacer la vaisselle propre par celle qui traînait depuis mercredi soir (j’avais du monde à la maison) dans l’évier.

Un coup d’éponge sur la table du séjour.

Je dégouline de sueur !

« Ca y est ! Me voilà malade » que je me dis. Je me précipite sur l’aspirine puis pense à prendre ma température.

J’hésite entre le thermomètre anal et le buccal, consulte mon dictionnaire qui m’indique que la principale différence est le goût.

Finalement, je choisis le thermomètre mural qui m’indique la riante température de 27 degrés ! Un 4 mai, ça surprend !

Je regarde dehors : la météo est maussade : du soleil mais plein de nuages.

Je continue mon ménage puis je reblogue. En sueur. Je me décide à ouvrir les fenêtres ! Ca pourrait paraître évident (mais dans ces p… d’appartements bien isolés, si on ouvre les fenêtres, la chaleur rentre, pas de courant d’air possible).

Ah ! Un coup de génie me vient ! Je consulte les radiateurs : ils étaient tous à fond. Des fois on est cons.

(photo) Bon ! Je file à la douche. Bien méritée.


02 mai 2008

La Queue de la Comète et les statistiques

La prochaine Queue de la Comète ne se tiendra pas à la Comète. Il faut dire qu’elle est fermée jusqu’à dimanche et que nous sommes dans un cas d’urgence : une blogueuse Lyonnaise socialiste à donf vient nous visiter.

Beau tableau, non ? Catherie Goux, Trub, Dagrouik, Didier Goux, Eric M, Julien T, Tonnegrande.

On a organisé dans l'urgence cette cérémonie aux alentours de minuit puisque mon billet de 18h45 avait fait recette…

Idir et Karim, les patrons de l'Aéro (en face de la Comète), devraient être surpris de recevoir tout ce monde !

Ca n’a rien à voir, mais en début de mois, il est d’usage d’étudier les statistiques de ce blog.

2591 visites en avril. Je ne sais pas combien il y en avait en mars mais ce chiffre me parait ridiculement en baisse.

Néanmoins, quelques mots clés sympathiques qui prouvent que mettre le mot « nu » dans le titre des billets est payant : blonde nu 35 - blonde nue 25 - blogspot porno 18 - stars nues 14 - jessica alba nue 13 - stars nus 10 - monica bellucci nue 9 - star nue 9 - enceinte nue 6 – pamela anderson nue 6 – petites amies nues 6 – kardashian nue 5 – kim kardashian nue 5 – nu porno 5 – star du porno 5 – blog blonde nue 4 – blog fesse 4.

Je vous passe la suite…

J’ai aussi Melle Agnès nu (sous trois formes différentes) (différentes formes : je parle des mots clés, andouille !) ce qui est de la faute de Gaël.

J’ai aussi les éternelles recherches amusantes : « baisse ton zizi » « boire panaché + enceinte » « bordel pour lope » « bruxelles rabatteurs rue des bouchers » « comment faire fuir les mouettes » « comment planter des géraniums d’anjou » « j’ai un gros cul » « nom de gyneco sur loudeac » « parole de therese qui rit quand on la baise » « pipi » « restaurants serveuses sans culotte bruxelles ».

En tout, plus de 500 recherches différentes (90% autour du cul).

Ces stars nues sont l’occasion de remercier les blogs qui m’ont envoyé le plus de visiteurs.

http://fanette316.blogspot.com 46
http://mafacecachee.hautetfort.com 30
http://adnihilo.canalblog.com 25
http://sauvonslaterre.hautetfort.com 23
http://2yeux2oreilles.hautetfort.com 22
http://monsieurpoireau.blogspot.com 17
http://detoutetderiensurtoutderiendailleurs.blogspot.com 16
http://entre2eaux.hautetfort.com 15
http://didiergouxbis.blogspot.com 12
http://quicoulol.blogspot.com 11
http://delasexualitedesaraignees.blogspot.com 8
http://desvigne.org 6
http://la-ptite-dame.blogspot.com 6
http://congressocialiste.blogspot.com 5
http://flopy.canalblog.com 5