
Je me demandais justement où étaient passés Fiso et Tonnégrande.
La connerie étant le seul chemin susceptible de nous faire entrevoir une parcelle de vérité, utilisons la par des moyens de communication efficaces. Le temps qu'on remplisse nos verres.
L’autre événement du jeudi soir était l’absence de Tonnégrande au bistro. Je n’étais pas inquiet, juste surpris. Ce n’est pas le genre de gugusse qui oublie d’aller au bistro.
Vendredi, un peu avant midi, je reçois un mail m’informant que Tonnégrande avait commenté un de mes billets. Ce n’est pas son habitude de commenter pendant les heures de taf : j’en conclus qu’il est chez lui et comme il n’était pas au bistro la veille, je pense qu’il a un problème de santé (bénin puisqu’il commente les blogs). Je lui envoie un mail pour lui demander des nouvelles. Il me répond « j'ai peut-être pété mon orteil ». J’étais moi-même en réunion et lis son message en diagonale. Et le lis mal. Je lis : « j'ai peut-être pété mon œil » puisque je pensais en même temps au fils de Michel…
Ca devenait sérieux ! Je lui demande ce qui s’est passé. Je lui envoie un message de réconfort, du type « bah ! Ca n’empêche pas de boire » mais j’étais néanmoins très inquiet ! Pensez donc… Un pote qui vous apprend qu’il va peut-être perdre un œil.
Le vendredi soir, je mets les potes au courant. Samedi midi, j’avais rendez-vous pour l’apéro avec Corinne et sa mère à l’Aéro. Je leur annonce la mauvaise nouvelle. Idir, la patron, capte vaguement la conversation et dit « ah ! Dis donc ! Qu’est-ce qu’il boîte Tonnegrande ? » « Ah ? Tu l’as vu quand ? » « Avant-hier, je crois. » « Et il boitait, en plus ? » (je pensais à son œil) « Oui, il est trop gros, c’est pour ça ». Je n’ai pas démenti.
Je traverse pour aller à