31 décembre 2010

Bon hips réveillon !

Finir un mois de blog est plus dur que de finir une année : on se demande si on a fait tous les liens qu’il fallait vers les blogs des copains. Il est 18h30, il fait nuit. Je n’ai plus qu’à enfiler une chemise, à me raser et en route pour l’Aéro où j’ai rendez vous avec Patrice avant de me pointer chez le vieux Joël.

Il ne faut pas que j’oublie de prendre le vin, sinon je vais me faire haïr.

Je vais laisser l’iPhone dans le pantalon, le ressortir vers minuit s’il a conservé un fond de batterie, envoyer trois SMS (aux anciens patrons de la Comète, c’est tout, les autres n’ont qu’à lire mes blogs).

Je connais des gens qui vont passer le réveillon tous seuls. Ils n’ont qu’à aller commenter chez Didier Goux, avec les autres furieux. Tiens ! Ce billet.

Aux autres : bon réveillon et l’année prochaine pour de nouvelles conneries dans les blogs !

Santé. Burp.

30 décembre 2010

Heil Zac !

On m'informe du nouveau look de Zac Efron : je conchie. Je veux bien accueillir divers Mickey ici pour contribuer à leurs gloires respectives mais il ne faudrait pas pour me prendre pour un con, comme un commentateur de chez Didier Goux. J'entends que les glandus fussent bandant au cas où je bifurcasse homosexuel ce qui n'est pas près d'arriver vu la nouvelle serveuses de la Comète. Je vais arrêter d'assurer la promotion d'andouilles militarisées, laissant le boulot à Gularu et à Vallenain.

A la limite, je préfère aller assurer la promotion du dernier 45 tours de Ségolène Royal.

Graine de star

Ma copine Cathy est en photo dans le journal ! (via l'écume).

2010 en 15 billets sur aubistro.com

FalconHill nous donne ainsi la liste des 15 billets les plus lus sur son blog en 2010. Je vais faire pareil pour chacun de mes blogs (14 billets, ici, j’ai du faire une couille)… Au bistro, sur un total de 110 000 pages vues, les billets les plus « populaires » sont ci-dessous. Généralement, aucun commentaire ne s’impose : le titre suffit à expliquer la gloire du billet.

A noter que ces billets très « lus » le sont beaucoup plus que ceux de Partageons mon avis… Comme quoi, le cul… A noter aussi que la plupart des billets ne sont pas de cette année…


Ce billet (sans titre !) contient les paroles « des oiseaux gazouillent au printemps ». J’ai un blog culturel.


Je reprends la photo pour illustrer le présent billet. Je n'explique pas le succès (peut-être des recherches google sur "Grosse vache" mais je ne les ai pas repérées).

http://www.aubistro.com/2008/10/zac-efron-nu-sous-la-douche-toutes-les.html   - 746

Edit : le présent billet illustrera la série "comment foirer un titre de blog lors de la première publication". C'est corrigé.

29 décembre 2010

Pour quelques centimètres de plus...

Ce n’est pas sans une certaine émotion que la nouvelle est tombée sur nos téléscripteurs, aujourd’hui : Justin Bieber a perdu son pucelage. La nouvelle est émotive mais l’heure est grave : des centaines de fanelettes auraient vendu leurs bottes de radis pour ne pas savoir comment terminer leurs phrases, ce qui est crétin.

Toujours est-il qu’IL est devenu un homme, prépuce gagnant et tout ça.

Alors que d’aucun recueillent les premiers propos des femmes de ménage, nous sommes allés enquêter plus sérieusement.

Notre première rencontre fut avec M. Gomez, père de la petite Séréna dont le trou est doré de l’avant abymé. Il nous a déclaré : « Il est où, che petit con, que che lui ratatine la gueule. »

La petite Séréna a, ensuite, accepté de parlé : « c’était bien mais il a oublié sa montre, ça me gratte, là, en bas. »

Madame Bieber est resté muette mais Monsieur Bieber a déclaré : « Ah ! Il est temps ! Il faudrait qu’il me les ramène à la maison, ses petites salopes, que je puisse en profiter aussi, ne serait-ce qu’en matant leurs petits culs soyeux, leurs fesses épanouies, fraîches comme la rosée du matin, comestibles comme la tartiflette que nous a faite ma petite sœur à Noël ! »

Quant à lui, le pucelage erre maintenant dans les airs. Surtout celui de la dame se rappelle, avec émotion, quand il n’était qu’une frêle membrane, impénétrable pénétrée. Nous sommes tous entourés de pucelages perdus sans nous en rendre compte. Ils nous rentrent dans une oreille à défaut d’autres orifices disponibles et disparaissent dans les méandres dans non mémoires endolories.

Justin n’avait qu’un trou.

28 décembre 2010

Le chapon de l'année

Ronaldo s'est offert une vasectomie pour éviter de faire des gamins partout. Etonnant, non ?

27 décembre 2010

Un an d'agapes

Comme dans le blog geek, il est temps que je fasse, ici, le récapitulatif de l’année 2010, vue du comptoir de la Comète, du 1880 Café, de l’Aéro ou de l’Amandine.
Janvier
Tout a commencé, le 2 janvier par une cuite de Tonnégrande. Vous pouvez vérifier par vous-mêmes, je ne vais pas faire un lien pour vous permettre de vérifier chaque cuite. Ca serait un coup à passer la journée, alors que j’ai rendez-vous avec Gaël à midi.
Ca avait suivi par un appel de Marcel le Fiacre qui me téléphonait de La Réunion pour que je recherche les adresses des copains pour leur envoyer une carte postale. C’est gentil. Pour être sur qu je ne me trompe pas, en fouillant dans les pages jaunes (homonymies, …), il m’a donné leurs adresses…
Le 18 janvier, le Gros Loïc revenait à Paris. Marcel aussi mais il était parti moins longtemps.
Vers la fin du mois, de jeunes blogueurs de Nancy venaient à Bicêtre pour un KdB spécial qui valu à Didier Goux ses répliques qui restera dans les annales (avec 2 n) : « c'est qui la dame blonde avec des nichons partout ? »
Un peu après, je suis tombé sur un cadavre, à la Défense.
Le 29 janvier se déroulait un nouveau KdB en l’honneur de Trublyonne (qui aime bien ça…).
Le 31 janvier, le patron de la Comète (Bruno) virait Geneviève.

Février
Le premier week-end de février, je faisais du livetwitting et blogging d’un incendie à Loudéac. C’était très joli.
Le sept février, nous apprenions la mort de Simon le Clochard.
Le 13 février, j’achetais des pompes.
Mi février, le vieux Joël manquait d’exploser (illustration) suite à une connerie médicale (qui nous a bien fait rigoler).
Le 21 : "un excellent moment autour d'un apéro convivial avec Sandrine Camus, Teebek, Ptite Shaya, Makine_didou, BlogExpErience Mlle_Sarah MlleJones et Jegoun "
Le 23, nous apprenions que Simon Le Clochard n’était pas mort.

Mars
Les blogs furent égayés par les rumeurs de liaison à la tête de l’état.
Un nouveau supermarché ouvra à Bicêtre.

Avril
Tonnégrande devint grand-père.
Lolobobo vint à la Comète.
Olivier P et Artémon aussi.
Des blogueurs zinfluents se marièrent. Le neveu de la marié voulut me saouler la gueule, l’andouille.
Marcel s’est fait piqué son larfeuille.

Mai
Rien de notable à Bicêtre (à part une cuite de Patrice mais elle n’est pas racontable dans un blog).

Juin
Le gros Loïc quittait à nouveau Bicêtre.
La Comète changeait de patron…
Bougrenette est venue à la Comète.

Juillet
Meclalex est venu à la Comète. Y’avait Gularu.
Justin Bieber faisait son entrée dans ce blog avec deux billets qui attirent beaucoup de monde…

Août
Vacances… (au fait ! FalconHill s’est marié).

Septembre
Pas grand-chose à signaler (une RdB et une soirée Wikio).

Octobre
Naissance de aubistro.com à la place de jegper.blogspot.com !

Novembre
J’ai changé de lieu de travail.
Le Vieux Joël ne sort plus sans sa lampe frontale.
Début de ma série « ma vie de pouffe ».

Décembre
Calme plat (à part la neige)

24 décembre 2010

23 décembre 2010

Noël : n'oublions personne !

En ces périodes de fin de d'année, je voudrais que nous ne laissions personne sur le côté, c'est pourquoi, je voudrais que toute la blogosphère se joigne à moi pour souhaiter de très bonnes fêtes à tous nos spams, les miens, en particulier, qui en Chinois, en Anglais, en Russe et en Français, se fatiguent à me laisser une cinquantaine de messages par jour, sur mes blogs ou ceux des copains où j'ai commenté et me suis abonné. Je ne les lis jamais mais j'y accorde une extrême attention pour être bien sur de les effacer, voire de les "modérer" afin qu'ils ne perturbent pas trop mes fidèles lecteurs.

Je n'oublierais pas, non plus, tous les blogueurs politiques ou observateurs de la vie politique qui essayent de profiter de nos blogs pour faire passer leurs messages, faire connaître leurs blogs, ... Les BA, les Tueursdunet, qui nous rendent visite quotidiennement avec un commentaire fort aimable : "c'est très bien ce que vous faites mais venez voir chez moi, c'est encore mieux, l'information que je te donne, là, est bien plus importante que ce que tu présentes à tes lecteurs neuneus". Alors j'efface, avec application, tentant de leur faire comprendre qu'ils me fatiguent à tenter de profiter des heures que je passe à bichonner les visiteurs par simple sympathie, les invitant au bistro ou m'abonnant à leurs blogs, commentant occasionnellement, ...

Je n'oublierais pas, non plus, toutes les andouilles avec lesquelles je me suis fâché, ruminant dans leur coin ou gauchomilitant tristement, tous seuls. Je ne comprends jamais rien à l'origine de ses fâcheries et je m'en fous. Quand je me fâche, dans un blog ou dans un bistro, je reviens généralement le lendemain, faire comme si de rien n'était, redonner un sens à la vie. Par fois, je suis à l'origine des fâcheries avec un mot de trop, comme quand j'explique, au vieux Jacques, au comptoir qu'il me casse les couilles à vouloir parler politique alors qu'il a deux grammes et que nous ne sommes pas d'accord.

Alors, il part fâché. Je suis en colère. Nous oublions et nous nous retrouvons, le lendemain ou le surlendemain, au même comptoir, comme si les tournées n'avaient pas cessé de s'enchaîner.

A tout ceux qui n'ont pas encore compris que la blogosphère qu'un énorme espace de loirsir,

Bonne fêtes à tous, joyeux Noël,

Et à la prochaine engueulade !

22 décembre 2010

Les bienfaits de la science


J'avais oublié de lire le Sciences et Avenir de décembre. Ca aurait pourtant été dommage de louper ça...

19 décembre 2010

J'espère beaucoup, aujourd'hui...

Quand il neige, la place où j'habite devient déprimante. Les grues, dans le fond, ajoutent un coté sordide...

J'espère que je vais pouvoir marcher jusqu'à la Comète. J'espère que la Comète est ouverte, d'ailleurs. J'espère que je vais pouvoir me trainer jusqu'en Bretagne demain ou après-demain.

Danger Alcool

18 décembre 2010

L'alcool ne fait pas grossir !

C'est la conclusion d'une étude scientifique qu'on ne saurait remettre en doute.

Je ne suis pas encore à Loudéac

Je n'y arrive que lundi ou mardi. Je ne peux donc pas être impliqué dans cette aventure :

"Loudéac (22). Ivre, le client agresse le pharmacien"

Je ne sais pas, par contre, où Didier Goux passe ses vacances.

17 décembre 2010

Bonne fête @detoutderien2





Je propose que tous les blogueurs offrent une photo de belle rousse nue à Gaël pour sa fête.

Non, Balmeyer, toi tu es exempté.

16 décembre 2010

Bureaucrates : soyez élégants

Philippe nous fait découvrir « ce que l'Union des banques suisses (UBS) a conçu : un « dresscode » à destination de ses salariés en contact avec la clientèle privée. »

Nous avons donc les employés de cette honorable institution qui reçoivent des ordres quant à la manière de se vêtir. Vous pouvez télécharger le pdf. Je l’ai fait mais je n’ai lu que la partie réservée aux hommes. Je vais laisser à quelques blogueuses modasses le soin de décortiquer la partie « femmes » : Olympe évidemment (et je l’invite à lire « notre » partie, pour voir les contraintes qu’on peut avoir), Nekko, Valérie, Shaya, Béa et Noisette.

J’ai lu, disais-je…

Si un jour mon patron me donne pour instruction de changer de chaussures tous les jours ou de mettre un tee-shirt blanc en guise de marcel, je démissionne.

Dans l’attente, je résume :
« Le Dresscode pour hommes:
-         Costume deux pièces uni de couleur anthracite foncé, noir ou bleu foncé
-         Chemise blanche à manches longues sans bouton de manchettes
-         Accessoire UBS: la cravate
-         Chaussures noires et classiques
-         Ceinture noire »

Il faut aussi des chaussettes noirs, éventuellement à fins motifs en relief verticaux pour affiner le mollet mais suffisamment hautes pour qu’on ne puisse pas voir les mollets, même quand on est assis.

Pour les chaussures noires, je suis d’accord.

Le costume.

« La veste doit couvrir complètement votre postérieur. »

Ils ne précisent rien pour ce qui concerne le pantalon.

« la fente dorsale ne doit pas s’ouvrir. »

J’aime autant.

La chemise.

« Le port de chemises à manches courtes et de boutons de manchettes est à proscrire. »

En même temps ?

La cravate.

C’est un élément qui me concerne vraiment. Intimement.

« Ne lavez, ni ne repassez jamais vos cravates vous-même. »

Je suis d’accord. Mes cravates de chez Auchan à 10€, portées trois ans un jour sur deux en moyenne, vont directement à la poubelle dès qu’elles ont une tâche.

« Vous laisserez de préférence à des professionnels le soin d’enlever les éventuelles taches. Plus les taches sont récentes, et plus le résultat obtenu sera meilleur. »

Les taches récentes ? On peut garder les taches longtemps, alors ?

« La pointe de votre cravate ne doit en aucun cas rentrer dans votre pantalon. »

Avec mon bide, j’ai du mal à la faire dépasser le nombril…

La ceinture.

« Le port d’une ceinture de couleur noire est obligatoire en permanence. » Je n’en ai pas.

Chaussures.

« Des chaussures bien entretenues donnent une meilleure impression que des chaussures négligées. L’entretien n’est pas seulement une affaire d’apparence extérieure. »

Je traduits : si vous puez des pieds, vous risquez de perdre des clients.

« Enfilez toujours vos chaussures en vous aidant d’un chausse-pied. »

Et la secrétaire, on l’enfile avec un chausse-pied ?

« Changez une fois par jour de chaussures: avec des chaussures «fraîches», vous vous sentirez mieux et améliorerez votre performance au travail. »

Le mieux : amenez des pantoufles au bureau.

Chaussettes

« Comme pour les chaussures, seul le port de chaussettes noires sans motifs est autorisé. Choisissez de préférence des chaussettes montantes afin de vous assurer que vos jambes demeureront invisibles dans toutes les positions assises. »

Lunettes

« Les lunettes doivent toujours être maintenues propres. »

Ah !

« Lors d’entretiens avec la clientèle ou d’autres tiers, il est essentiel que vous retiriez vos lunettes afin que le contact visuel puisse s’établir. »

Vous pouvez expliquer au rédacteur qu’un type qui porte des lunettes, c’est généralement pour voir ? Que ce n’est pas un accessoire de mode ? Que ce n’est pas pour faire joli que j’en porte depuis environ 10500 jours ?

Sous-vêtements

Ils ne parlent pas de la propreté.

« Choisissez vos sous-vêtements de façon à ce qu’ils soient fonctionnels »

Je ne sais pas si le string rentre dans la catégorie.

« Les sous-vêtements doivent exclusivement être fabriqués à partir de tissus de qualité supérieure, être facilement lavables mais également rester en bon état au bout de plusieurs lavages. »

Je suggère aux cadres de rester vivre chez Maman ou de prendre une épouse.

Le rasage

« Que vous vous rasiez à l’eau ou à sec importe peu, c’est vous qui choisissez. »

Ouf !

« Une barbe désordonnée donne une allure négligée. En cas de doute, parlez-en à votre supérieur hiérarchique qui tranchera. »

Heureusement que je ne suis pas barbu : je me vois mal demander à ma cheffesse !

Cheveux

« Nous vous recommandons une visite chez le coiffeur toutes les quatre semaines environ afin d’entretenir votre coupe de cheveux. »

Heu… Tous les cinq mois, c’est possible ?

Le parfum

« Ce n’est pas uniquement ce que nous voyons, mais également ce que nous sentons qui influence notre perception des choses et notre communication. Avec notre nez comme organe de l’odorat nous interceptons, grâce à ses capteurs, les odeurs et senteurs, si infimes soient-elles et que nous jugeons comme étant agréables ou repoussantes. »

Ah…

« Si vous fumez, aérez régulièrement vos vêtements et nettoyez-les plus fréquemment. »

Fumeurs, changez vos sous-vêtements tous les jours…

Je résume

Vous ne vous lavez pas et vous ne changez pas de sous-vêtements. Mettez du parfum et des pompes noires.

15 décembre 2010

Mezzés pas finis

Mon Dieu ! J’ai oublié de vous raconter la soirée d’hier (j’en ai pourtant fait la conclusion). Un collègue de travail que je n’ai pas vu depuis 20 ans m’a retrouvé, la semaine dernière, avec Copains d’Avant et a proposé que nous dinions ensemble ce qui s’est déroulé hier, dans un restaurant Libanais près du boulot. Il est venu avec un autre collègue de l’époque, avec qui il est resté en relation.

Dans nos premiers échanges, j’avais indiqué que j’aurais préféré qu’on se retrouve autour d’une modeste bière : je pensais qu’on n’aurait rien à se dire. Effectivement, sur 2h10 de discussion, la dernière demi-heure de discussion m’a lessivé même si j’étais bien content d’évoquer ce qu’ils qualifient « le bon temps ».

Je ne vais pas faire l’apologie de la cuisine Libanaise. En principe, j’aime bien ça. Le vieux Joël a passé son enfance au Liban et son épouse nous prépare « souvent » des plats. Hier, comme par hasard, je n’aimais pas. En outre, les serveurs sont très longs en fin de repas. Moi qui n’aime pas trainer à table après avoir mangé, j’étais furieux. Quand j’ai dit très long, je n’abuse pas : au bout d’une heure, il a fallu que nous fassions un ultimatum. J’étais surpris qu’ils nous offrent le dessert en partant : c’est en regardant la note que j’ai compris (120 euros pour trois plats – 13 mezzés – et une bouteille de rouge).

La salle était trop petite, nous étions tassés comme des sardines. Parmi les convives, il y avait l’auteur du livre Podium d’après un des deux lascars. Je n’y crois pas.

J’ai refusé le dessert et on ne nous a pas proposé de digestif. On est partis, tous les trois par le même métro. Je suis arrivé à la Comète alors que la terrasse était déjà rentrée.

Joie ! Des clients étaient encore attablés et le Gros Loïc et le Vieux Joël attendaient au comptoir.

Le Gros Loïc avait visiblement de l’avance sur la cuite ; il parlait beaucoup.

14 décembre 2010

Quand j'étais petit

Tagué par Fattorius, moi ! Le principe: répondre à huit questions ayant trait à notre folle ou sage jeunesse, puis taguer à notre tour quelques collègues qui bloguent... Je commence par taguer : MHPA, El Camino, Marie, Isabelle et Minijupe.

Pour ce qui concerne les questions, je me lance (mais j’ai une mauvaise mémoire, confondant les époques, en plus)…

1. Quand vous étiez petit(e), que répondiez-vous à la question : « Et toi, que veux-tu faire quand tu seras grand(e) ? »

Architecte ! Je me rappelle que je n’arrêtais pas de dessiner des plans de maison.
 
2/ Quels ont été vos BD et dessins animés préférés ?

Les classiques : Astérix, Lucky Luke, Tintin… Pour ce qui concerne les dessins animés, je ne sais plus trop, je me rappelle de l’adolescence (Goldorak, …) mais pas avant.

3/ Quels ont été vos jeux préférés ?

Légos, petites voitures, petit train, …  Du classique !

4/ Quel a été votre meilleur anniversaire et pourquoi ?

Je n’ai aucun souvenir "unitaire" d'un de mes anniversaires…

N.B. : je me rappelle très bien des anniversaires des autres, mais j’ai interflora qui est bloqué par le proxy, je vais aviser.

5/ Qu'est-ce que vous auriez absolument voulu faire que vous n'avez pas encore fait ?

Aucune idée. Visiter l’espace et voguer plus vite que la lumière ?

6/ Quel était votre premier sport préféré ?

Le premier, je ne sais pas… Après, ça a été la natation (plus la voile et le ski).

7/ Quelle était votre première idole de musique ?

Je ne sais pas non plus. Je faisais chambre commune avec mon frère, de trois ans mon ainé et j’écoutais à peu près tout ce qu’il me ramenait, notamment quand j’avais quinze ans et qu’il était étudiant à Rennes.

En fait, je crois bien que je n’ai jamais eu d’idole mais des chanteurs ou groupes fétiches, notamment Jonathan Richman et REM.

8/ Quel a été votre plus beau cadeau de Noël (ou équivalent) que vous avez reçu ?

Autant je me rappelle très bien les matins de Noël, quand j’étais petit, notamment à partir du moment où il fallait être discret pour que la petite sœur ne découvre pas la vérité), autant j’ai oublié les cadeaux…

13 décembre 2010

Sandwich au poulet : la VRAIE recette

Gaël et Dadavidov participent au grand jeu organisé par la Grande Manu pour les fêtes. Je vais participer pour anticiper le repas du lendemain.

En principe, il devrait vous rester de la dinde et du boudin blanc. Courrez chez le boulanger acheter du pain. De la baguette, hein ! Il faut savoir choisir les miches adaptées. Achetez aussi une salade bien fraiche et de la mayonnaise en tube ou en bocal ou en pot.

Il vous faudra aussi une jeune fille pour vous essuyer les mains sur les fesses à cause de la mayonnaise.

Vous pourrez vous abstenir de mettre du beurre.

Coupez le boudin blanc en rondelles et réservez.

Coupez la baguette en quatre. Une fois dans chaque sens, quoi. Réservez.

Emiettez la dinde. Réservez.

Allez à la réunion publique du Front de Gauche. Réservez.

Mettez la salade.

Mettez la dinde.

Jetez le boudin qui n’a rien à voir un sandwich au poulet, contrairement à la dinde.


12 décembre 2010

Ma vie de pouffe - 9

Finalement, j’ai été chez le merlan, en préparation de la réunion de pouffes qui aura lieu le 11 janvier alors qu’elle m’avait été annoncée pour le mardi 11 décembre.

J’y ai croisé Louisianne, de Bretagne, qui habitait à Bicêtre, il y a huit ans, mais que je ne connaissais pas. Hasard incroyable, elle m’a dit qu’elle était en couple avec le cousin d’un gros blogueurs de Bicêtre, ça doit être le frisé de la Comète. D’un autre côté, quand je vois sa photo, à la Lousianne, je me demande si je l’ai bien choisi, le coiffeur. Cela dit, comme j’ai la boule à zéro depuis l’épisode de l’autre, je vais surtout chez le merlan pour choisir une perruque.

J’ai coupé la photo avant de la diffuser sur le blog. La Louisianne, folie, était entrain de papouiller un môme, limite pédophile qu’elle était. Le fils de Nicolas, paraît-il. Mais, non ! Abrutie ! Pas le frisé, son cousinoupresque. Je l’ai trouvée sur Facebook qui mène à tout. Comment ça qui ? La photo, andouille !

L’autre, elle se tape des mômes et moi je n’ai que des vieux à me mettre sous la dent. Je dis bien sous LA dent, parce qu’avec le dernier, l’engin n’avait pas besoin de plusieurs dents… Et encore, c’est mieux que le précédent qui passait son temps à faire des dessins incompréhensibles.

Bon, je vous laisse. Je vais aller me pomponner pour l’apéro de ce midi. Il y a aura bien deux ou trois lascars, pour me payer un godet…

11 décembre 2010

Ma vie de pouffe - 8 - Broute minou au Sacré Coeur

Mon Dieu ! Je suis invitée à ma première rencontre de pouffes blogueuses, organisée par Polluxe. « Sont de la partie : Luciamel qui a eu l’idée du nom et Olympe qu’on ne présente plus. » Tu parles d’un nom ! « Montmartre des Blogueuses » !  « Broute minou au Sacré Cœur » aurait eu plus de classe, non ?

C’est le 11 décembre, un mardi. Je ne sais pas ce que je vais mettre. Sur la montagne, la haut, on doit se les peler sévère. Si je mets une jupe trop courte, je vais me faire embarquer par les condés qui vont me prendre pour une prostipute.

De toute manière, il n’y aura que des gonzesses, je vois pas l’intérêt de me faire belle. Enfin si, pipelettes comme je les connais, ça va encore jaser.

Tiens ! Je vais leur en foutre plein la vue. Je vais emprunter le vison de la grosse à Marcel, Miranda.

D’ailleurs, je ne vois jamais l’intérêt d’un truc entre nanas. On va nous décerner le clito d’or ! La môme Olympe, là, elle décerne bien l’Epididyme d’or quand il n’y a que des mecs. D’un autre côté, Luciamel avoue elle-même être une mauvaise féministe.

On va se retrouver à 4. On pourra faire une belote. J’espère que le Kir n’est pas trop cher, dans le quartier. Sinon, j’amène mon stock ou je me chauffe à la Comète avant.

Cinq ou six Kirs, rien de tel pour supporter le froid et les conversations entre filles…

09 décembre 2010

Randonnée vers l'Italie

Nul ne l’avait prédit, mais ça fut le bordel, hier. D’excellents sites d’informations étant là pour vous informer des dégâts provoqués par la neige, je ne vais pas m’étendre et arriver directement au cas qui m’est le plus cher : le mien, juste le temps d’aller piquer une photo chez Nancy pour illustrer ce billet.

Le bordel a commencé vers midi et pour aller bouffer nous soufrâmes comme des damnés, traversant les intempéries au risque de nos vies fragiles. Deux fois un quart de marche dans le blizzard, ça forge le caractère et je me demande pourquoi quelques andouilles envisagent de rétablir le service militaire.

Mais ça ne fut rien par rapport au soir. J’ai l’honneur de vous annoncer que je suis le seul crétin au monde à confondre l’Avenue de Choisy avec l’Avenue d’Italie, en partant de la Porte d’Italie, quand les trottoirs sont enneigés au point de rendre chaque mètre pénible. Pour les ploucs provinciaux, sachez que l’erreur est impossible, un immense hideux supermarché marque le carrefour le long de l’Avenue d’Italie. En plus, j’ai habité dans le quartier lors de mon arrivée à Paris, en 1987 et j’habite maintenant à trois kilomètres.

Reprenons au départ. J’ai quitté le boulot légèrement plus tard que d’habitude et l’entrée dans la ligne 6 du métro fut une galère tellement j’ai ramé. Des incidents techniques en pagaille, lié à la surcharge du métro, elle-même liée à l’arrêt des autres moyens de transport suite à la neige, étaient annoncés par le brave chauffeur du bordel. Le trajet jusqu’à la Place d’Italie dura un bon quart d’heure de plus que d’habitude.

L’anecdote sans intérêt pour vous ni pour moi est survenue à la station Montparnasse : un type est entré dans le métro surchargé, juste à côté de moi. C’est le type qui m’avait « embauché » en 1987 et que je n’avais plus vu de 1998. Le hasard est incroyable : sachez, ploucs de campagne, habitants de patelins de cinquante habitants, que ça n’arrive strictement jamais ! Le plus surprenant, encore, est qu’il avait eu mes coordonnées téléphoniques au bureau, il y a une quinzaine de jours et m’avait contacté pour une raison professionnelle (un truc que j’avais fait en 1988 et qui ressortait suite à un procès intenté par un fournisseur de l’époque à son taulier)… alors que je venais de changer de bureau et donc de numéro de téléphone. Je n'avais pas diffusé le nouveau (pas par flemme : ne pas diffuser son numéro de téléphone est un excellent moyen pour ne pas être emmerdé).

On a réussi à se serrer la main. Il voulait qu’on boive un coup et j’ai refusé. Ce qui est d’ailleurs peut-être plus surprenant que l’anecdote en question.

Pendant le trajet, j’ai envoyé un SMS à Tonnégrande : « Bordel, putain de neige et de métro, je vais arriver avec une demi-heure de retard ». Il m’a répondu « Plus, probablement, la ligne 7 est en rade, je vais commencer à boire avant que tu arrives. »

Arrivée place d’Italie, emporté par la foule, je me suis retrouvé dans un escalier qui ne menait pas vers la ligne 7. Le message de Tonnégrande me trottant en tête, j’ai décidé de rentrer à pieds. Trois kilomètres sur les trottoirs enneigés ne me faisaient pas peur. A tort. A chaque carrefour, il y avait des mares d’eau de six à sept centimètres de profondeur, d’une cinquantaine de centimètre de largeur (impossible à enjamber, l’autre « rive » étant verglacée, on se serait cassé la gueule). Ces mares étaient provoquées par la neige fondue qui s’entassaient entre le trottoir et la neige non fondue, incapable de s’écouler.

Je regardais les gens d’un air amusé : ils essayaient de contourner ces mares et manquaient de se casser la gueule au milieu des voitures dont les chauffeurs avaient perdu le contrôle. La seule solution pour pouvoir rentrer vivant à la maison étant de marcher dans l’eau, je le faisais fièrement en les regardant bêtement.

Cela dit, s’ils avaient su que j’avais pris l’Avenue de Choisy à la place de celle d’Italie, ce sont eux qui se seraient foutu de ma gueule.

J’ai fini par reprendre la rue de Tolbiac. Mais je commençais à déprimer : l’idée de traverser à pied la Porte d’Italie puis l’immense carrefour au dessus du périph me dégoutait, sans compter que je n’avais pas un radis sur moi pour m’arrêter prendre une bière. Alors à Maison Blanche, je suis rentré dans le métro. Dieu veillait probablement sur moi, suite à une erreur de signalisation de la RATP (une erreur entre le bleu et le jaune, pour ceux qui connaissent), un métro vide passait par là.

C’est donc avec une heure de retard par rapport à d’habitude que je suis arrivé à la Comète.

Pour vous dire que j’avais soif.

Au fait, ce soir, il y a Kremlin des Blogs.

08 décembre 2010

Situation des transports en Ile-de-France et à Paris

L’intensité de la neige est impressionnante, cette après-midi. C’est suffisamment rare en Ile-de-France pour s’étonner. La neige a commencé à midi.

Les sites de la RATP et de « FRANCILIEN » étant en rade, trop de monde cherchant des informations, j’indique ici les conditions de circulation. Juste pour rendre service.

Je résume : c’est le bordel.

Les métros roulent normalement sauf qu’ils sont victimes de la surcharge de voyageurs, les autres moyens de transports sont bloqués, notamment le RER A (indépendamment de la neige, il y a eu un incident technique) mais les autres lignes pâtissent aussi peu à peu.

A part dans Paris, les routes sont impraticables suite à une succession d'accident. Des fournisseurs nous ont appelé : leurs patrons leur a demandé de partir vers 15 heures, tellement c'est le bordel. 

La paralysie sera totale.

Le pire étant que je pourrais avoir des difficultés pour rentrer en Bretagne, ce week-end.

Coincés au bistro !

Une nuit où ils étaient à se morfondre dans quelques pubs anglais, 6,5 mètres de neige sont tombés et ils sont restés coincés une semaine (via @Ménilmuche, encore).

Il y a pire.

Justin Bieber à Bercy : des places disponibles

Les 18000 places mises à disposition pour le concert de Justin Bieber à Bercy, en mars, ont été écoulées en une trentaine de minutes et les fans sont dans l'expectative : une autre date pourrait-elle être retenue pour un concert supplémentaire ?

Nous avons chargé notre meilleur expert en musique de blondinettes pour mener l'enquête et vous aurez tous les détails dans son blog.

Dans l'attente, il est possible qu'un marché parallèle s'organise auprès de personnes déçues par la mue de la voix de Justin. L'organisateur de cette opération mémorable n'est autre que Vallenain.

07 décembre 2010

40 ans déjà...


Vu dans la blogroll du Coucou.

Bon anniversaire, Falconnette !

Me trouvant par hasard dans les archives de FalconHill pour rechercher les bêtises qu'on disait à cette époque cette année, je découvre que c'est l'anniversaire de Falconnette !

Anniversaire que je souhaite bon, naturellement !

04 décembre 2010

Ma vie de pouffe - 7

La tête dans le cul, moi, ce matin. J’aime bien rester après la fermeture, le vendredi soir. Le taulier n’est pas là, du coup, c’est le loufiat qui me fait découvrir tous les recoins de l’arrière salle. Je peux vous dire que ce n’est pas la tête que j’avais dans le cul, hier ! Mais je n’aurais pas du rester après à m’enfiler des Kirs pendant qu’il faisait la caisse.

Je n’ai même pas le courage de me faire du café, je vais aller le prendre à la Comète. Le temps de prendre une douche, de choisir une perruque et de trouver une culotte propre, on ne sait jamais qui on peut rencontrer.

J’aime bien le samedi midi, à la Comète. Marcel le Fiacre est en forme, souvent, et je peux arrondir mes fins de mois. Tu parles ! Un ancien taxi, ça sait vivre. J’ai essayé aussi avec le Vieux Jacques, mais je me suis pris un de ses râteaux ! Pour la jactance, il est fort, mais quand il faut passer à la caisse, c’est autre chose. L’autre fois, il a refusé de m’inclure sur sa tournée parce que je ne lui avais pas payé un coup la fois d’avant. Tu parles d’un vieux con… Et je ne parle même pas de la galanterie…

Je vais peut-être y bouffer. J’aime bien la petite serveuse, la blonde. Si elle a un mec, on pourrait peut-être se faire un truc à trois…

Je vais me dépêcher, le frisé devrait arriver vers 12h45 avec ses deux gardes du corps. Il est facile à suivre, avec les deux autres guignols, il annonce toujours son programme du week-end dans Buzz.

J’aime bien le samedi soir, aussi, à la Comète. Souvent, il y a le vieux Joël, le frisé, Djibril avec un petit barbu qui s’endort au comptoir. La dernière fois, j’ai réussi à lui descendre son pantalon. On était pliés de rire, sauf le patron, à cause des clients qui dînaient. Surtout qu’il a fallu sortir un seau d’eau pour calmer Djibril.


03 décembre 2010

Ma vie de pouffe - 6

Allons bon ! J’apprends par Polluxe qu’il y avait une soirée de blogueuses chez ELLE ! Je n’étais pas invitée. Cela dit, ça ne m’intéresse pas spécialement. Les soirées entre bonne femmes, hein !

« Olympe a reçu le prix de la meilleure blogueuse, catégorie société. »

Celle-là, ça doit être la parfaite femme au foyer, qui attend sagement son homme en faisant la vaisselle, le ménage, la cuisine, … Du coup, elle a tout son temps pour bloguer et présenter des robots ménagers, machines à laver et autres aspirateurs.

Ce qui me fait marrer, elle qui sont si prudes dans leurs blogs, elles ont fini le dargiflard à l’air pour se faire prendre. En photo, hein. J’ai quelques noms :   Circé, Luciamel, Cathy, Sandrine, entrées en lice, femme de joueur

C’est du propre.

Ma vie de pouffe - 5

 En visitant Virginie, la chefesse des blogueuses, via Hellocoton, je découvre une curieuse coutume dans les blogs de filles. Si j’ai bien compris elle doivent mettre la photo d’un homme dans leur blog.

Virginie pose la question qui tue : « Tu l'aimes comment l'homme ? »

Deux mots : performant et avec assez de pognon pour payer mes Kirs. Ou alors les deux : un vieux riche pour sortir et un jeune pour les galipettes.

Pour ce qui est des poils, des muscles, des abdos et tout ça, je m’en fous. Ce n’est pas pour déménager mais pour tirer un coup. Eventuellement, sans poil, j’aime autant, ça évite qu’il en perde. Les mecs, ils tous comme ça. Baiser, ils veulent bien mais remettre la chambre en état après, hors de question.


Ma vie de pouffe - 4

Y’en a un que j’aimerais bien me farcir, c’est un des cuistots de la Comète, celui qui fait deux soirs par semaine ! Une espèce de baraque, large comme ça, un géant, quoi ! L’autre soir, il est descendu à la cave pour ranger des trucs. Vous me connaissez ? Je l’ai suivi mais il a repoussé immédiatement mes avances. Même pour une simple gâterie. Il m’a dit qu’il était amoureux d’un petit vieux, celui qui a parfois une casquette en cuir, dans la bande du frisé.

Alors je suis remontée, la queue entre les jambes. Enfin, pas vraiment, vous m’aurez comprise (NDLR : c’est vachement dur de faire les accords au féminin quand on n’est pas habitué).

Quand je suis revenue au comptoir, l’autre cochon de Tonnégrande était excité comme une puce. Je ne sais pas ce qu’il avait, il était à côté de Geneviève et demandait au vieux (celui dont le cuistot…) ses clés pour pouvoir la retourner dans le camion.

Et moi, rien.

Tu parles d’une soirée.

Déjà que la journée avait mal commencée. A peine arrivée au travail, au guichet où on accueille les visiteurs dans la tour, un clampin se présente, un vieux en costar trois pièces avec un parfum à trois balles, tout maigrichon, en plus. Il allait au 7ème. Il me tend sa carte d’identité, je rentre son nom dans l’ordinateur pour imprimer son badge. Catastrophe ! Je me casse un ongle dans le clavier.

Pas le temps de faire une manucure, bien sûr, et j’avais oublié mon coupe ongle. Obligée d’y aller avec les dents. Pas d’autre solution. Tu parles d’une classe ! Voilà que le pédégé, se pointe. Un monsieur bien mis, la soixantaine, mince,... Je lui occuperais bien le cinq à sept, quoi. Pour ne pas qu’il voit que je ronge les ongles, je fais un mouvement brusque pour faire croire que je remets une mèche en place.

Paf ! J’avais oublié que j’ai la boule à zéro, depuis la veille, et que je porte une perruque blonde. La voila qui se barre, je tente de la retenir, je merde, me glisse l’ongle cassé sur le crâne… Ca se met à pisser le sang.

Je peux oublier le 5 à 7…

02 décembre 2010

Pourquoi "Au bistro" ?

Tournons la page des pouffes cinq minutes. Dans les commentaires d'un de mes billets d'hier, j'en arrivais à expliquer à Dada, Yann et Poireau, l'origine de mon twit "au bistro !" que je FAISAIS quotidiennement à 18 heures.

C'est une vieille histoire, en fait ! Il y a une dizaine d'années (voire un peu plus), j'avais des chefs qui avaient l'habitude de nous chopper après 17h30. "Tiens, je peux te voir cinq minutes ?"

Et ça durait des plombes avec une note à rédiger pour le lendemain qu'il voulait valider le soir. Avec le temps de transport, j'arrivais souvent à Bicêtre vers 21 heures, voire plus.

Alors, j'ai commencé à arriver plus tôt au bureau vers 8h20 et à la plupart des sollicitations des chefs, je disais "hé ho, j'étais là à 8h20, ce matin, là, il faut que je rentre".

Comme quand c'était vraiment urgent, je restais, les chefs ont facilement compris (les collègues ont commencé à faire comme moi, d'ailleurs). J'ai fini par prendre l'habitude de quitter réellement le boulot à 18 heures. Puis la vie à tourné, j'ai changé de boite.

Et un soir, un chef m'a fait un coup comme ça (il fallait faire une présentation Powerpoint pour le surlendemain mais il n'était pas là le lendemain et voulait le valider pour le soir même) alors que j'avais rendez-vous avec Eric (c'était la première fois que je le voyais et je n'avais pas les moyens de le contacter pour remettre le rendez-vous), à la Comète.

J'ai dit au chef (très sympathique) : "Ah non ! Ce soir, j'ai bistro !" (puis je lui ai expliqué).

Ca m'est sorti comme ça... Peu après, j'ai commencé à twiter, j'ai trouvé amusant de signaler à 18h "au bistro" à l'heure où je commençais à me méfier quand un chef venait me voir...

Vous connaissez l'histoire, maintenant...

Ma vie de pouffe - 3

Putain, quelle conne ! Je m’suis réveillée, ce matin, je ne connaissais pas la chambre. J’étais toute courbaturée, dans un lit de 90 cm. Sur la petite table, il y avait deux verres et une bouteille de whisky à moitié vide. J’ai regardé par la chambre : une cour minable, comme une arrière-cour d’un commerce avec des poubelles, des gravas, … Sordide.

Je me suis rhabillée et j’ai ouvert la porte. Un couloir. Un escalier. Une porte. J’ouvre. Bon Dieu ! Le fournil de la boulangerie et le gros Loïc qui enfournait des baguettes.

Il me regarde, rigolard, « Salut ma grosse ! Tu as de la chance que j’étais bourré et que je me suis endormi comme une masse, sinon, ça ne sont pas des baguettes que j’aurais enfournées. »

Faut que j’arrête de boire, moi ! Si je commence à terminer mes nuits chez des gorets…

Alors, je suis rentrée chez moi, j’ai pris une douche et voulait me recoucher, ne bossant pas avant 14 heures. Ah ! Je ne vous ai jamais parlé de mon boulot. Je suis hôtesse d’accueil dans un immeuble de bureau, à Paris, dans le 13ème. Faudra que je vous raconte ça. On n’a pas le temps de s’emmerder avec tous ces jeunes cadres qui viennent me faire la causette en passant. Sans compter les livreurs que je dois accompagner, si vous voyez ce que je veux dire.

Bref ! En voulant me recoucher, j’ai pensé à ma copine Isabelle. Elle s’est trouvé une coiffure d’enfer : il FAUT que j’aille chez le coiffeur mais je n’ai plus trop d’oseille. Ce n’est pas grave, Tonnégrande m’a assuré que le sien n’était pas cher, le Kabyle dans la galerie marchande près du Franprix, en bas.

J’y suis allé, il n’y avait personne. Le taulier fumait une clope en attendant les premiers clients. Je suis rentré, je lui ai expliqué ce qu’il devait me faire. Je n’aurais pas du boire la veille. A la limite, coucher avec goret, c’est une chose mais s’endormir chez un coiffeur qui ne sait que travailler à la tondeuse électrique, c’est trop.

Du coup, je lui ai demandé de tout virer.

Ca donne plus de latitudes pour se coiffer.