Affichage des articles dont le libellé est Vie de pouffe. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Vie de pouffe. Afficher tous les articles

12 décembre 2010

Ma vie de pouffe - 9

Finalement, j’ai été chez le merlan, en préparation de la réunion de pouffes qui aura lieu le 11 janvier alors qu’elle m’avait été annoncée pour le mardi 11 décembre.

J’y ai croisé Louisianne, de Bretagne, qui habitait à Bicêtre, il y a huit ans, mais que je ne connaissais pas. Hasard incroyable, elle m’a dit qu’elle était en couple avec le cousin d’un gros blogueurs de Bicêtre, ça doit être le frisé de la Comète. D’un autre côté, quand je vois sa photo, à la Lousianne, je me demande si je l’ai bien choisi, le coiffeur. Cela dit, comme j’ai la boule à zéro depuis l’épisode de l’autre, je vais surtout chez le merlan pour choisir une perruque.

J’ai coupé la photo avant de la diffuser sur le blog. La Louisianne, folie, était entrain de papouiller un môme, limite pédophile qu’elle était. Le fils de Nicolas, paraît-il. Mais, non ! Abrutie ! Pas le frisé, son cousinoupresque. Je l’ai trouvée sur Facebook qui mène à tout. Comment ça qui ? La photo, andouille !

L’autre, elle se tape des mômes et moi je n’ai que des vieux à me mettre sous la dent. Je dis bien sous LA dent, parce qu’avec le dernier, l’engin n’avait pas besoin de plusieurs dents… Et encore, c’est mieux que le précédent qui passait son temps à faire des dessins incompréhensibles.

Bon, je vous laisse. Je vais aller me pomponner pour l’apéro de ce midi. Il y a aura bien deux ou trois lascars, pour me payer un godet…

11 décembre 2010

Ma vie de pouffe - 8 - Broute minou au Sacré Coeur

Mon Dieu ! Je suis invitée à ma première rencontre de pouffes blogueuses, organisée par Polluxe. « Sont de la partie : Luciamel qui a eu l’idée du nom et Olympe qu’on ne présente plus. » Tu parles d’un nom ! « Montmartre des Blogueuses » !  « Broute minou au Sacré Cœur » aurait eu plus de classe, non ?

C’est le 11 décembre, un mardi. Je ne sais pas ce que je vais mettre. Sur la montagne, la haut, on doit se les peler sévère. Si je mets une jupe trop courte, je vais me faire embarquer par les condés qui vont me prendre pour une prostipute.

De toute manière, il n’y aura que des gonzesses, je vois pas l’intérêt de me faire belle. Enfin si, pipelettes comme je les connais, ça va encore jaser.

Tiens ! Je vais leur en foutre plein la vue. Je vais emprunter le vison de la grosse à Marcel, Miranda.

D’ailleurs, je ne vois jamais l’intérêt d’un truc entre nanas. On va nous décerner le clito d’or ! La môme Olympe, là, elle décerne bien l’Epididyme d’or quand il n’y a que des mecs. D’un autre côté, Luciamel avoue elle-même être une mauvaise féministe.

On va se retrouver à 4. On pourra faire une belote. J’espère que le Kir n’est pas trop cher, dans le quartier. Sinon, j’amène mon stock ou je me chauffe à la Comète avant.

Cinq ou six Kirs, rien de tel pour supporter le froid et les conversations entre filles…

04 décembre 2010

Ma vie de pouffe - 7

La tête dans le cul, moi, ce matin. J’aime bien rester après la fermeture, le vendredi soir. Le taulier n’est pas là, du coup, c’est le loufiat qui me fait découvrir tous les recoins de l’arrière salle. Je peux vous dire que ce n’est pas la tête que j’avais dans le cul, hier ! Mais je n’aurais pas du rester après à m’enfiler des Kirs pendant qu’il faisait la caisse.

Je n’ai même pas le courage de me faire du café, je vais aller le prendre à la Comète. Le temps de prendre une douche, de choisir une perruque et de trouver une culotte propre, on ne sait jamais qui on peut rencontrer.

J’aime bien le samedi midi, à la Comète. Marcel le Fiacre est en forme, souvent, et je peux arrondir mes fins de mois. Tu parles ! Un ancien taxi, ça sait vivre. J’ai essayé aussi avec le Vieux Jacques, mais je me suis pris un de ses râteaux ! Pour la jactance, il est fort, mais quand il faut passer à la caisse, c’est autre chose. L’autre fois, il a refusé de m’inclure sur sa tournée parce que je ne lui avais pas payé un coup la fois d’avant. Tu parles d’un vieux con… Et je ne parle même pas de la galanterie…

Je vais peut-être y bouffer. J’aime bien la petite serveuse, la blonde. Si elle a un mec, on pourrait peut-être se faire un truc à trois…

Je vais me dépêcher, le frisé devrait arriver vers 12h45 avec ses deux gardes du corps. Il est facile à suivre, avec les deux autres guignols, il annonce toujours son programme du week-end dans Buzz.

J’aime bien le samedi soir, aussi, à la Comète. Souvent, il y a le vieux Joël, le frisé, Djibril avec un petit barbu qui s’endort au comptoir. La dernière fois, j’ai réussi à lui descendre son pantalon. On était pliés de rire, sauf le patron, à cause des clients qui dînaient. Surtout qu’il a fallu sortir un seau d’eau pour calmer Djibril.


03 décembre 2010

Ma vie de pouffe - 6

Allons bon ! J’apprends par Polluxe qu’il y avait une soirée de blogueuses chez ELLE ! Je n’étais pas invitée. Cela dit, ça ne m’intéresse pas spécialement. Les soirées entre bonne femmes, hein !

« Olympe a reçu le prix de la meilleure blogueuse, catégorie société. »

Celle-là, ça doit être la parfaite femme au foyer, qui attend sagement son homme en faisant la vaisselle, le ménage, la cuisine, … Du coup, elle a tout son temps pour bloguer et présenter des robots ménagers, machines à laver et autres aspirateurs.

Ce qui me fait marrer, elle qui sont si prudes dans leurs blogs, elles ont fini le dargiflard à l’air pour se faire prendre. En photo, hein. J’ai quelques noms :   Circé, Luciamel, Cathy, Sandrine, entrées en lice, femme de joueur

C’est du propre.

Ma vie de pouffe - 5

 En visitant Virginie, la chefesse des blogueuses, via Hellocoton, je découvre une curieuse coutume dans les blogs de filles. Si j’ai bien compris elle doivent mettre la photo d’un homme dans leur blog.

Virginie pose la question qui tue : « Tu l'aimes comment l'homme ? »

Deux mots : performant et avec assez de pognon pour payer mes Kirs. Ou alors les deux : un vieux riche pour sortir et un jeune pour les galipettes.

Pour ce qui est des poils, des muscles, des abdos et tout ça, je m’en fous. Ce n’est pas pour déménager mais pour tirer un coup. Eventuellement, sans poil, j’aime autant, ça évite qu’il en perde. Les mecs, ils tous comme ça. Baiser, ils veulent bien mais remettre la chambre en état après, hors de question.


Ma vie de pouffe - 4

Y’en a un que j’aimerais bien me farcir, c’est un des cuistots de la Comète, celui qui fait deux soirs par semaine ! Une espèce de baraque, large comme ça, un géant, quoi ! L’autre soir, il est descendu à la cave pour ranger des trucs. Vous me connaissez ? Je l’ai suivi mais il a repoussé immédiatement mes avances. Même pour une simple gâterie. Il m’a dit qu’il était amoureux d’un petit vieux, celui qui a parfois une casquette en cuir, dans la bande du frisé.

Alors je suis remontée, la queue entre les jambes. Enfin, pas vraiment, vous m’aurez comprise (NDLR : c’est vachement dur de faire les accords au féminin quand on n’est pas habitué).

Quand je suis revenue au comptoir, l’autre cochon de Tonnégrande était excité comme une puce. Je ne sais pas ce qu’il avait, il était à côté de Geneviève et demandait au vieux (celui dont le cuistot…) ses clés pour pouvoir la retourner dans le camion.

Et moi, rien.

Tu parles d’une soirée.

Déjà que la journée avait mal commencée. A peine arrivée au travail, au guichet où on accueille les visiteurs dans la tour, un clampin se présente, un vieux en costar trois pièces avec un parfum à trois balles, tout maigrichon, en plus. Il allait au 7ème. Il me tend sa carte d’identité, je rentre son nom dans l’ordinateur pour imprimer son badge. Catastrophe ! Je me casse un ongle dans le clavier.

Pas le temps de faire une manucure, bien sûr, et j’avais oublié mon coupe ongle. Obligée d’y aller avec les dents. Pas d’autre solution. Tu parles d’une classe ! Voilà que le pédégé, se pointe. Un monsieur bien mis, la soixantaine, mince,... Je lui occuperais bien le cinq à sept, quoi. Pour ne pas qu’il voit que je ronge les ongles, je fais un mouvement brusque pour faire croire que je remets une mèche en place.

Paf ! J’avais oublié que j’ai la boule à zéro, depuis la veille, et que je porte une perruque blonde. La voila qui se barre, je tente de la retenir, je merde, me glisse l’ongle cassé sur le crâne… Ca se met à pisser le sang.

Je peux oublier le 5 à 7…

02 décembre 2010

Ma vie de pouffe - 3

Putain, quelle conne ! Je m’suis réveillée, ce matin, je ne connaissais pas la chambre. J’étais toute courbaturée, dans un lit de 90 cm. Sur la petite table, il y avait deux verres et une bouteille de whisky à moitié vide. J’ai regardé par la chambre : une cour minable, comme une arrière-cour d’un commerce avec des poubelles, des gravas, … Sordide.

Je me suis rhabillée et j’ai ouvert la porte. Un couloir. Un escalier. Une porte. J’ouvre. Bon Dieu ! Le fournil de la boulangerie et le gros Loïc qui enfournait des baguettes.

Il me regarde, rigolard, « Salut ma grosse ! Tu as de la chance que j’étais bourré et que je me suis endormi comme une masse, sinon, ça ne sont pas des baguettes que j’aurais enfournées. »

Faut que j’arrête de boire, moi ! Si je commence à terminer mes nuits chez des gorets…

Alors, je suis rentrée chez moi, j’ai pris une douche et voulait me recoucher, ne bossant pas avant 14 heures. Ah ! Je ne vous ai jamais parlé de mon boulot. Je suis hôtesse d’accueil dans un immeuble de bureau, à Paris, dans le 13ème. Faudra que je vous raconte ça. On n’a pas le temps de s’emmerder avec tous ces jeunes cadres qui viennent me faire la causette en passant. Sans compter les livreurs que je dois accompagner, si vous voyez ce que je veux dire.

Bref ! En voulant me recoucher, j’ai pensé à ma copine Isabelle. Elle s’est trouvé une coiffure d’enfer : il FAUT que j’aille chez le coiffeur mais je n’ai plus trop d’oseille. Ce n’est pas grave, Tonnégrande m’a assuré que le sien n’était pas cher, le Kabyle dans la galerie marchande près du Franprix, en bas.

J’y suis allé, il n’y avait personne. Le taulier fumait une clope en attendant les premiers clients. Je suis rentré, je lui ai expliqué ce qu’il devait me faire. Je n’aurais pas du boire la veille. A la limite, coucher avec goret, c’est une chose mais s’endormir chez un coiffeur qui ne sait que travailler à la tondeuse électrique, c’est trop.

Du coup, je lui ai demandé de tout virer.

Ca donne plus de latitudes pour se coiffer.

01 décembre 2010

Vie de pouffe - 2

C’est de la faute aux copines. Aude n’était pourtant pas d’accord, dans Twitter, hier, ce n’est pas la saison pour le faire. Ce sont Shaya et Manu qui ont insisté. Du coup, j’y suis allée. Quelle idée que j’ai eu de répondre « oui » à la pétasse quand elle m’a demandé si elle me faisait la totale.  Me faire épiler quelques semaines après mon opération n’était pas une bonne idée. J’ai la foufoune en feu.

Bah ! Il va falloir que j’attende un peu pour m’envoyer en l’air avec le pompier blondinet musclé rencontré l’autre jour. Tiens ! Il m’a filé une photo, avec un collègue, lors des vacances. Ca m’aurait changée des grassouillets de la Comète ! Et admettez qu’il est quand même un peu mieux gaulé que Justin Bieber, surtout torse nu.

J’étais tranquille, au comptoir de la Comète, quand ce garçon savoureux, qui buvait un Perrier en terrasse en lisant Valeurs Actuelles, pour vous dire s’il est cultivé, s’est approché de moi et m’a demandé « Puis-je vous offrir une coupe de champagne, belle demoiselle ? »

Ah ! Enfin un homme qui sait parler aux femmes. Ca me change du Vieux Jacques et de Marcel Le Fiacre, les ânes. Tiens ! Et l’autre vieil ivrogne, l’autre soir, qui traînait avec le vieux Frisé. Il a même été jusqu’à me coller une main au joufflu.

« Mais bien sur, jeune homme, mais avec une goutte de cassis, s’il-vous-plait ? »

Alors, nous avons discuté quelques instants, il m’a parlé de son métier, des vies qu’il sauve. C’était émouvant, il se rapprochait de moi, jusqu’à me frôler. J’en mouillais tellement qu’il aurait pu m’utiliser pour éteindre un incendie.

Au bout de quatre coupes, je suis allé pisser me rafraichir. J’ai attendu quelques minutes mais il n’est pas descendu. J’aurais pu lui montrer qu’en matière de pompiers, je ne suis pas une débutante non plus.

Cela dit, je ne sais pas si le patron de la Comète aurait été très comptant. A l’Aéro, ça aurait été possible, il suffit de faire une gâterie au patron, le matin, vers 5h30, mais à la Comète, je ne sais pas.

D’ailleurs, il fermait. Le frisé et sa bande s’était barrés depuis longtemps.

Alors mon pompier m’a pris la main et y a déposé un baiser puis il est parti.

Alors je suis rentrée, seule, dans le froid.

J’espère que je reverrai mon pompier, ce soir.

30 novembre 2010

Ma vie de pouffe - 1

Putain, ils font chier ! J’avais mis des talons hauts, aujourd’hui. Il faut dire que le nouveau directeur des contentieux prenait son service aujourd’hui. et qu'il aurait besoin d'une secrétaire J’avais mis mon petit ensemble trouvé chez Prisunic, cet été. Avec, le manteau de fiacre de la grosse à Marcel que vendait le frisé, le copain du gros black, ça faisait vachement classe.

Tu parles !

En allant bouffer, à midi, v’la que j’me prends le talon dans le trottoir. Clac. En l’air le talon sans talent. J’avais l’air fine, dans la rue. Il a fallu que je casse l’autre pour pouvoir avancer. Tu parles d’un confort. Sans compter que ça caillait. J’avais les pieds en sang. Du coup, je me suis arrêté au Monoprix pour acheter des pansements mais avec le froid, il a fallu aussi que j’achète des chaussettes.

Tu parles d’une gravure de mode. Et l’autre frapadingue, là, du service contentieux, on m’avait dit que c’était un petit jeune ! Tu parles ! Un gros moustachu. Je suis sure qu’il roule en Renault et qu’il a plein de clébards.

Enfin, j’ai réussi à me casser de bonne heure. Il me tardait de poser mon cul sur le tabouret de l’amandine et de m’enfiler un Kir. Et paf ! J’arrive ! Y’avait l’autre pétasse, la Geneviève. 55 balais, petite, grosse, moche, mais comme elle a sucé tout le quartier, sauf la bande de la Comète, bien sûr, ils sont tous après elle. Il n’y a que quand elle défoncée que les autres s’intéressent à moi.

Et encore, je crois bien, c’est plus à mon cul, qui s’intéressent, ces fumiers, je crois bien. Enfin, là, je les ai bien eus, avec le vison de Miranda : ils l’ont dans l’os pour reluquer. J’ai bien tenté de croiser les jambes pour exciter un peu le gros Loïc, mais il parlait foot avec le gros Djibril. Il était à moitié plein, celui-là. Vous vous rendez compte : d’après Nicolas, il aurait dit que j’ai un trop petit cul. C’est bien la peine que je me fatigue ! Djibril, côté bagnole, c’est plus un 3 tonnes 5 qu’une mini qui l’intéresse. Il parait d’ailleurs que pour l’engin, c’est pareil. Confidence de Geneviève. Entre nous, je voudrais bien valoir ce qu’il vaut le Djibril. Parce que le Gros Loïc, on sent assez vite l’essoufflement et on est obligée de tout faire. Par contre, ses moustaches ! Je dois reconnaitre...

Oups.

Je crois que j’ai trop parlée (pour les accords, au féminin, je débute !). Je savais pourtant qu’il ne fallait pas que je dépasse les sept kirs.