29 novembre 2012

Le métier de l'autre

C’est souvent que, le soir, Tonnégrande me parle de son boulot. Du fait d’une activité associative passée, je connais bien son domaine. Quand je l’ai connu, nous avions des positions hiérarchiques similaires (depuis, il est passé directeur et je ne sais même plus s’il a payé une tournée). De fait, nous pouvions parler de nos problèmes de cadres dans des boites, lui plus que moi. Je fais assez bien l’étanchéité entre ma vie professionnelle et ma vie privée. D’ailleurs je dis ici assez souvent que les collègues qui parlent de leurs gamins ou de leurs vacances m’énervent prodigieusement : je m’en fous. De fait, dans ma vie privée, je ne parle jamais non plus de mon boulot. Par contre, le gros noir parle assez facilement de son boulot quand il est au bistro et seulement à moi, vu que je suis le seul à comprendre à quoi consiste son boulot.

En outre, dans le temps, il faisait des astreintes. Donc à chaque fois qu’il recevait un appel, il m’expliquait pourquoi c’était. Un animateur de permanence qui explique qu’un gamin dont ils ont la charge a été arrêté par les flics ou ce genre d’amusement… Donc je sais à peu près ce qu’il fait.

Le vieux Joël était intermittent du spectacle. Artificier. Il bossait donc de nuit soit à l’extérieur soit dans des salles de spectacle, des châteaux,… On voit souvent des feux d’artifice et on trouve ça joli (ou pas) mais on ne pense pas aux hommes qui sont derrière. Personne ne sait ce qu’est un métier d’artificier. Il ne s’agit pas d’allumer des mèches et d’attendre que ça pète. Il faut installer les machins, synchroniser le tout avec la musique patati patata. Ayant discuté plusieurs fois avec lui, notamment quand il bossait encore, je sais « un peu » ce qu’était son job, mais, dans le fond…

Il y en a un autre qui s’occupe du contrôle aérien pour les avions en maintenance. On ne sait pas trop ce que ça veut dire. Il est chargé, par une compagnie aérienne, d’organiser les vols en fonction des opérations de maintenance qu’ont à faire les appareils tout en suivant ceux qui ont des problèmes en vol. Ou un truc comme ça. Il n’est pas surchargé de boulot mais il faut effectivement des équipes qui glandent en attendant que les avions tombent en panne dans le ciel pour leur dire ce qu’il faut faire et où ils peuvent atterrir en urgence.

Il y a de ces métiers.

Dans la bande, on a aussi un postier. Il fait le tri, la nuit, dans un de ces grands nouveaux centres de tri banlieue parisienne. Au moins, on sait ce qu’il fait. On peut le dire : il trie du courrier. Par contre, dans le fond, on ne sait pas ce que ça veut dire de trier du courrier. Les postiers ne sont plus devant des casiers à trier les lettres mais à alimenter et à surveiller des machines.

Pas facile le métier des autres…

Mardi, c’était moi qui voulais raconter une anecdote de bureau à Tonnégrande. Il fallait que je lui parle d’un vieux projet que j’avais géré pour lui dire comment il était revenu à la surface. Mais il ne comprenait pas cette notion de projet, utilisé dans notre jargon professionnel. Alors il a posé la question qui tue : « Mais au fait, c’est quoi ton boulot ? »

Il sait que je suis un expert dans un secteur qui touche à l’informatique (je vous mets sur la piste : voir l’illustration) mais ne sais pas du tout en quoi consiste mon boulot.

C’est a priori délirant vu que nous passons au minimum une demi-heure ensemble à peu près tous les soirs, environ 40 semaines par an, le tout depuis 8 ou 10 ans. Et je me suis rendu compte que n’ayant eu décrire mon boulot qu’aucun de mes proches ne savait ce que je faisais et, surtout que j’étais incapable de l’expliquer et que tout le monde s’en fout.

« Il est postier », « il bosse pour une compagnie aérienne », « il faisait des feux d’artifice. » Ca suffit comme description pour s’imaginer qu’on connaît un autre…

#doudou par @trublyonne cc @detoutderien @romainblachier

Et paf !

26 novembre 2012

Pourquoi tu blogues encore ?

Elmone nous rappelle que Juan pose la question : « Pourquoi tu blogues encore ? » Je suppose qu’ils me posent la question en tant que blogueur politique mais je vais répondre dans mon blog bistro parce qu’on y est mieux pour faire une confession intime. Ne nous voilons pas la face : je blogue parce que j’aime ça. En sept ans, j’ai pris l’habitude de jeter mes doigts boudinés sur le clavier pour parler de tout et de rien et, en l’occurrence, donner mon avis sur l’actualité politique.

Il n’empêche que je pense être capable de trouver un tas d’autres raisons…

Petit 1 : je blogue parce qu’en sept ans de blogage, je me suis fait un tas de copains blogueurs. Une vraie amitié s’est créée avec certains d’entre eux, mais quel que soit le degré d’amitié, y compris quand il est presque nul, ce qui est le cas avec des lascars que j’ai croisé deux fois dans Twitter, ils font partie de mon monde.

Petit 1 bis : je blogue aussi pour trouver d'autres phrases qui ne veulent pas dire grand chose et des illustrations qui n'ont rien à voir avec le sujet.

Petit 2 : pour dépasser le petit 1, plus que de l’amitié, une certaine affection s’est développée avec certaines gonzesses et certains lascars. Je blogue pour être en contact...

Petit 3 : je blogue par solidarité avec des « camarades de combat », des copains avec qui j’ai fait campagne pendant cinq ou six ans, parce que j’ai besoin d’eux pour me motiver et j’ai la vanité de penser qu’ils ont besoin de moi, ou plus exactement du groupe, pour continuer. Je blogue parce que je ne me sens pas le droit de les laisser tomber.

Petit 4 : je « blogue politique » parce que les réseaux sociaux sont de plus en plus omniprésents et le nombre de contrevérités ou de maladresses que j’y vois m’effraie et me donne envie de rappeler un point de vue que j’ai envie de démentir.

J’ai toujours raison. Ceci est un aparté de ce billet. Sur chaque sujet, soit je n’ai pas d’avis, soit je n’ai pas d’avis tranché, soit j’ai raison. Je ne dis pas ça pour me vanter : chaque blogueur politique et chaque andouille qui affirme une connerie est autant que moi persuadée d’avoir raison.

Petit 5 : je blogue politique parce que le traitement des sujets par certains est de la pure posture politique.

Je vais donner un exemple. L’Aéroport de Notre Dame des Landes. Je veux bien qu’on me dise qu’investir dans le transport aérien n’est pas très fin alors qu’on ne sait pas si on aura du pétrole dans vingt-cinq ans. Je veux bien qu’on me dise que les conséquences sur l’environnement du nouvel aéroport n’ont pas été assez étudiées. Je veux bien qu’on me dise que les 500 millions dépensés pour ce truc seraient mieux investis dans la construction de ligne TGV. Par contre, je ne veux pas laisser dire, sans répondre, que le nouvel aéroport est inutile ou que l’ancien aéroport peut-être modernisé à moindre frais par des gens qui ne savent pas ce que coûterait la rénovation de Nantes Atlantique ou qui nient l’intérêt pour la population concernée du nouvel aéroport.

Peu importe le sujet, c’est juste un exemple. Toujours est-il que des blogueurs vont construire une argumentation à partir d’éléments faux uniquement pour le plaisir de défendre ou de combattre un dossier, un parti politique, … Et ça m’énerve. Au plus haut point : c’est un déni de démocratie. Du mensonge. Une tromperie.

C’est vrai à droite comme à gauche.

A contrario (?), je blogue aussi pour éviter les postures qui amènent à défendre n'importe quoi ce qui arrive très souvent, surtout quand ça touche à l'Islam. Même au nom de l'égalité, je n'ai pas envie de voir une mosquée se construire au Kremlin-Bicêtre, je préfèrerai qu'on y détruise les deux églises parce qu'elles sont relativement récentes et n'ont aucun intérêt architectural.

Petit 6 : je blogue politique parce que j’ai contribué à mon modeste niveau à l’élection d’une nouvelle majorité en France et je considère que c’est un devoir, maintenant, de la soutenir, pas aveuglément mais en prenant en compte qu’ils ont plus les moyens que moi et les autres blogueurs de juger la bonne politique à mettre en œuvre. Si, à la fin du mandat, ils m’ont complètement déçu, j’irai voir ailleurs. Si ma déception est plus légère, je ferai en sorte de les soutenir à nouveau à la prochaine élection en n’oubliant pas que le choix est entre eux et une droite qui a des positions qui me paraissent aller totalement à l’encontre des intérêts du pays.

Petit 7 : je blogue politique parce que le jeu m’amuse. En l’occurrence, le jeu est d’être « blogueur de gouvernement ». Des loustics m’avaient mis au défit de faire un billet pour défendre les décisions prises suite au rapport Gallois. Je l’ai fait. Mais ce qui m’amuse le plus c’est le nombre de lascars qui se croient plus intelligents que tout le monde et qui ne comprennent pas le jeu.

Petit 8 : je blogue politique parce que je considère (réellement et sérieusement) que je suis plus compétent que beaucoup de braves gens pour donner mon avis sur certains sujets. Je vais citer deux exemples :

Notre-Dame-des-Landes : ayant travaillé à Vannes et passant une partie de mes week-ends en Centre Bretagne, je suis plus à même de juger que beaucoup de l’utilité d’un aéroport au nord de Nantes plutôt qu’au sud…

Les bistros : c’est un sujet récurent avec cette histoire de TVA… Je pense que je connais beaucoup mieux le monde des petits et moyens bistros de Paris, de la petite couronne et de Centre Bretagne que la plupart de tous ceux qui s’empressent de donner un avis sur tout.

Par exemple, à l’Amandine, aimable bistro de mon quartier, qui emploie deux personnes en plus du patron et de la patronne, la cuisinière est arrêt maladie depuis deux ans. Ceci oblige le patron à employer un autre cuisinier mais ne peut pas lui donner un CDI. Donc les cuistos qu’il embauche ne restent pas très longtemps et il est obligé de le remplacer fréquemment puis de former des nouveaux au fonctionnement de la maison… Et de faire face aux protestations de clients quand le rosbif est plus cuit que d’habitude.

Aussi, quand je vois un twittos qui ne connaît rien au commerce expliquer en 140 que les patrons de bistros sont tous des fumiers et doivent payer la TVA, ça m’énerve…

Petit 9 : je blogue politique parce que la posture politique dont je parlais ci-dessus est parallèle à une instrumentalisation des débats. Sarkofrance, toujours lui, en parlait l’autre jour, toujours à cause de ce putain d’aéroport. Il me parait important de faire du bruit, sur la toile, pour que certains lecteurs puissent y voir un peu plus clair.

Petit 10 : je blogue politique parce que des dizaines voire des centaines de milliers de militants croient au gouvernement actuel et je pense (à voir certains commentaires, j’y suis même sûr) qu’ils ont besoin de voir un soutien dans certains gros blogs un peu connu.

Et hop.

23 novembre 2012

Non, @homer62 n'est pas mort, il spamme encore !


C'est incroyable ! Je faisais un billet très récemment pour ronchonner parce que quelqu'un s'était inscrit à un jeu à l'adresse d'un copain (par ailleurs mort, voire décédé), Le Coucou, chez @aubistro.com. Ce soir, c'est Homer qui s'y colle, pour deux jeux différents (voir les deux dernières illustrations).

On a l'impression que le type en question essaie tous les pseudos de mes potes comme si je leur avais ouvert une adresse @aubistro.com. Le type connait donc forcément mon blog puisqu'il connait les pseudos de mes potes.

Non... J'ai merdé ! J'avais proposé aux copains d'ouvrir des blogs @aubistro.com. Voir ce billet (et la première illustration de ce billet à agrandir en cliquant dessus : un robot quelconque récupère des adresses mails qu'il trouve sur le web pour inciter les gens à cliquer et à jouer à des conneries en leur envoyant des mails bidons...






Laguna

Pour ce voyage, j'ai hérité d'une simple Laguna. Moins original que les caisses que j'ai parfois mais assez confortables et puissantes. GPS intégré, ce n'est pas tous les jours. Électronique assez simple à prendre en main mais il faut apprendre par cœur la position des machins pour régler le GPS. Bon moteur.

Hop.

Je reprends la route.

21 novembre 2012

On écrit au Coucou !

Je viens de recevoir ce mail de Greopolis. Je ne sais pas de quoi il s'agit, probablement d'un site de jeu. Si je l'avais reçu sur mon PC, il serait je n'aurais probablement pas regardé les détails et le mail serait passé à la poubelle immédiatement.

J'ai donc vu qu'il était destiné à "lecoucou" sur une adresse email chez @aubistro.com, soit le nom de domaine du présent blog.

Ce "lecoucou" a attiré mon attention puisque j'ai un copain blogueur mort qui avait ça comme pseudo.

En fait, il s'agit probablement d'un type qui s'est inscrit à ce jeu avec une adresse bidon @aubistro.com pour le truander... Par ricochet, c'est arrivé dans ma messagerie principale (où sont redirigés tous les mails qui arrivent à des adresses inconnues de mes différents mails). 

Ce genre de cas n'est jamais arrivé. J'ai bien eu des spams adressés à "contact" ou "webmaster", des trucs comme ça, mais jamais à une adresse qui ressemble à une vraie.

Et jamais avec le pseudo d'un copain, mort de surcroit. 

Est-ce une coïncidence ? 

Je n'y crois pas. Seul El Camino a une adresse @aubistro.com. Mais tous ceux qui fréquentent ce blog peuvent se rappeler que j'avais proposé de distribué des mails @aubistro.com. Quelqu'un a-t-il pensé que j'avais pu donner une adresse au Coucou et que personne ne la surveillerait puisqu'il est mort ?

Etrange. Et probablement odieux.

La conne du mois



(à lire ici)

19 novembre 2012

Vive le multiculturalisme !

Aujourd'hui, avec ma chef, d'origine Italienne (sa mère, je crois), une réunion avec des représentants d'une société italienne.

La dame est la commerciale pour la France et a visiblement été choisie pour ce poste aussi en fonction de sa capacité à parler l'italien. Le monsieur est Italien, responsable du bureau de Londres, probablement grâce à son excellent niveau en anglais. Il est également directeur commercial pour l'international et éminent spécialiste du produit qu'ils commercialisent.

Pour ma part, je comprends l'anglais mais le parle très mal donc m'abstiens. Je préfère me faire traduire par quelqu'un parlant couramment la langue. Je n'ai aucune chance de progresser. Je suis par nature peu bavard (à l'oral, surtout, mais aussi à l'écrit, dans le fond, sauf quand je me lâche dans les blogs).

Toujours est-il que le gars faisait sa présentation en anglais et que ma chef lui répondait dans cette langue. Quand il fallait que j'intervienne, je le faisais en français. La commerciale faisait alors une traduction en italien, langue qu'elle maîtrise visiblement mieux que l'anglais.

Mais ma chef aussi, créant un désarroi chez eux, pas habitués de tomber sur un client français maîtrisant l'italien.

Du coup, à chaque fois que j'en plaçais une en français, la conversation se poursuivait en italien entre eux trois... jusqu'à ce qu'ils se rendent compte que je ne comprenais strictement rien.

L'Italien me traduisait donc la conversation en anglais puisque c'est le seul à avoir l'italien pour langue principale et était habitué à parler anglais. Les deux autres ne comprenais pas que je ne comprenne pas.

C'était très drôle.

17 novembre 2012

La musique à chier du samedi soir

Tous les bistros étant fermés à Bicêtre, je rentre à la maison, je vais sur Facebook et je tombe sur ça. Quelle pitié...


16 novembre 2012

RIP Nicolas du Comptoir de la Comète

Pour la première fois depuis près d'un an, nous étions tous les quatre à la Comète. Djibril, Tonnégrande, le vieux Joël et moi. La bande originale, les vrais héros de ce blog, avec Patrice, le vieux Jacques, Marcel Le Fiacre le samedi ou le dimanche. Mes trois compères ont eu des raisons différentes d'arrêter d'aller tous les jours au bistro, ce qui fait que j'arrivais à les voir de temps en temps mais jamais en même temps.

Je m'interroge depuis quelques temps sur l'identité que je dois utiliser en tant que blogueur (et surtout commentateurs de blogs... et surtout des miens). J'utilisais depuis quelques mois "Nicolas du Comptoir de la Comète" mais c'est profondément ridicule. Je publiais, en début de soirée, mes états d'âme sur un autre blog.

Pour ceux de mes lecteurs qui ne connaissent les blogs que pour les lire à l'occasion, je précise que l'identité du blogueur est très important pour des raisons techniques comme pour des raisons "fonctionnelles" liées à la nécessité de conserver un certain anonymat (en français : si un employeur potentiel ou un collègue de bureau tombe sur ton blog en cherchant nom sur Google et tombe sur ton blog, ça peut être gênant...).

En début de soirée, donc, je me demandais s'il ne fallait pas que je commence sérieusement à m'en foutre, de toute ces conneries. Me retrouver au comptoir avec mes trois potes m'a donné la réponse : je m'en fous complètement. Rien ne vaut la vraie vie. Je vais bloguer avec mon vrai nom et basta.

De toute manière, un type qui cherche mon nom dans Google tombe déjà sur mon blog politique mais il tombera aussi sur des dizaines d'autres "Nicolas Jégou" et n'aura jamais la certitude qu'il s'agit vraiment de moi. D'ailleurs tous les zozos qui cherchent à conserver leur anonymat et qui ont un nom répandu devraient aborder ça sous cet angle. Ils sont grotesques mais pas plus que je ne l'ai été.

Si jamais j'ai à chercher du boulot, je supprime PMA et, en quelques semaines, mon blog politique arrivera au fin fond de Google... 

J'ai donc changé mon nom dans Google+ pour rétablir le vrai et je me souhaite donc la bienvenue dans les blogs...

15 novembre 2012

Il est arrivé #beaujolais #kdb



Profitons du Beaujolais nouveau pour porter le PET

Les camarades de 3minutes30 profitent de la sortie du Beaujolais nouveau pour nous vanter les bouteilles de vin en plastique. C’est un sujet éminemment sérieux qu’il convient de traiter avec une extrême rigueur.

Tout d’abord, constatons que le vin est souvent associé au pain. Le plastic est vendu en pain.

Plus sérieusement, il s’agit du PET (polyéthylène téréphtalate) ou plastique soufflé. Je n’ai pas vraiment de compétences en écologie (il faudrait consulter des blogueurs spécialisés comme Nicolas et Eric) et, du côté des machins qui se boivent, j’ai plutôt des compétences dans d’autres liquides. Toujours est-il qu’il parait que le bilan écologique des bouteilles en PET est bon, du moins c’est ce que nous dit cet admirable webmagazine qu’est 3minutes30. Bref, le PET n’est pas foireux.

Pour résumer, le PET est beaucoup plus léger que le verre (le bilan énergétique du transport et des manipulations par les professionnels est excellent) et est un matériau entièrement recyclable (par contre, je n’ai pas la capacité à comparer son bilan, au niveau de la production, avec le verre).

« Les consommateurs en France privilégient les bouteilles de vin en verre, cependant les Bag In Box ne cessent de gagner du terrain dans le linéaire des grandes surfaces. Le lait, ou l'eau, autrefois toujours consommé en bouteille en verre, se vendent désormais en briques ou en bouteille plastique. Alors pouvons-nous nous attendre à la disparition des bouteilles de vin en verre ? »

Les blogueurs marketing utilisent des termes spéciaux. Les « Bag In Box » sont des cubis de pinard (des « sacs en boite »). Je suppose que le « linéaire » correspond aux rayons ou étalages des supermarchés.

Il s’agit maintenant de répondre à la question de 3minutes30 : « Alors pouvons-nous nous attendre à la disparition des bouteilles de vin en verre ? » La réponse est évidemment négative, pour une question d’image de marque du pinard, ce qui n’empêchera pas le PET de se répandre et à la part du verre de diminuer.

Je pose une question intermédiaire : quel est l’impact du PET sur la conservation du vin ? Par exemple, il m’arrive d’acheter du vin (plus pour chez ma mère que pour chez moi, mais ça revient au même : c’est moi qui le boit…) sans avoir la moindre idée du temps qu’il passera en cave. Si je n’ai pas l’assurance qu’un petit vin en PET peut se conserver cinq à dix ans dans une cave, je n’achèterai pas de bouteille en PET.

Par contre, pour une consommation « quotidienne », le consommateur sera gagnant : le vin sera moins cher et les bouteilles moins difficiles à transporter. Celui qui a déjà eu à descendre trois caisses de vin (environ 7 kilos par caisse) dans un petit escalier en ciment mal éclairé descendant dans une cave comprendra facilement ce que je veux dire…

Le PET explosera donc. Je suppose, par contre, que ça dépendra des différents types de vin, des origines, … Je vois difficilement un vieux Bordeaux ou un vieux Bourgogne se vendre dans des bouteilles en plastique. Le PET n’est pas à égalité devant une carte de France ou devant l’âge.

Le Français a un comportement con avec le vin et avec le fromage.

Mais le fromage n’est pas le sujet du billet. On ne va pas faire un fromage en PET.

Moi-même, je gueulais quand les bouchons en plastique ont commencé à remplacer les bouchons en liège. Pourtant, force est de reconnaître qu’une bouteille avec bouchon en plastique n’est jamais bouchonnée. On trouve beaucoup d’avis sur Internet que j’utilise parce que c’est la seule source d’information à ma disposition. Il est difficile de se faire un avis objectif, voire scientifique, puisque qu’on ne peut pas mesurer le degré d’objectivité des avis déposés sur la toile. Un producteur de liège trouvera des milliers d’arguments pour démontrer que le liège est meilleur.

Pourtant, une rapide lecture montre qu’il n’y a rien de pire que le bouchon en liège, uniquement issu d’une longue tradition française. Le bilan écologique est mauvais (il faut des 4x4 pour aller en foret et de la colle pour colmater les fissures dans les bouchons). En lisant Internet, on va donc en déduire que le plastique est mieux que le liège pour les bouteilles de pinard. On va même en déduire que les capsules à vis sont meilleurs.

Et à part mon amour propre de Français défenseur de nos produits du terroir, je n’ai aucune raison de penser que ça ne puisse pas être vrai. Quand je pense que je bouffais avec des réacs, hier midi…

Ainsi, je n’ai aucune raison de penser que le vin pourrait être moins bon dans du plastique que dans du verre mais j’aurais toujours une réticence idiote à acheter du vin dans une bouteille en plastique.

Pourtant, les cubis de pinard progressent. Il s’agit bien de pinard conservé dans du plastique avec un emballage en carton nécessaire pour rigidifier le tout, la flexibilité ayant des limites.

Les bouteilles d’un litre de vin et les cubis ont une mauvaise réputation historique, comme tous les « petits vins » parce qu’ils représentaient une mauvaise qualité. Or, les producteurs ont bien progressé et il y a de moins en moins en moins de « mauvais vins ». Les « petits vins » sont souvent savoureux, maintenant, et ce n’est pas mon copain FalconHill qui me dira le contraire ni même cette vieille poche de Yann Savidan.

Ainsi, le rapport « qualité prix » du vin a fortement progressé en vingt ou trente ans. Le prix a augmenté, probablement, mais la qualité beaucoup plus. Néanmoins, pour vendre leurs produits, les producteurs ont été obligés d’utiliser des « emballages » significatifs de qualité (des bouteilles de 75 cl… avec des belles étiquettes) ce qui a entraîné un autre surcoût. Les esprits sont-ils murs pour reprendre des emballages qui ont été caractéristiques, à tort, de mauvaise qualité du vin ?

C’est la deuxième question à se poser après celle de la capacité du PET à être garant de la qualité. La troisième question, toujours autour des « esprits », est de savoir si les « nouvelles générations » pourront s’affranchir du rapport ridicule qu’ont les français avec le pinard, ce que je vais illustrer avec deux ou trois anecdotes de bistro (sachant que j’ai déjà raconté la deuxième, je la raconte d’ailleurs peut-être à chaque Beaujolais nouveau…).

Première anecdote

Il y a quelques années, avec des copains de bistro, nous avons aidé l’un des nôtre à déménager l’appartement de sa future épouse et le sien dans leur nouvel appartement en commun. Deux déménagements en un. Le soir, la future mariée nous avait préparé un bon repas mais elle avait laissé le vin rouge à température ambiante. Il faisait vingt-cinq degrés.

J’avais donc réclamé des glaçons pour pouvoir le boire (on avait été en chercher dans un bistro pour l’apéro). J’étais passé pour un fou. C’était une hérésie de boire du vin rouge avec des glaçons.

Je n’avais pas réussi à leur faire comprendre que c’était encore plus hérétique de boire du vin rouge à 25 degrés.

Notons que ce sont exactement les mêmes qui vont demander une « Côtes-du-rhône » fraiche quand ils sont à un comptoir. Ils vont préférer celle à 12 degrés qui vient du frigo par rapport à celle posée sur le comptoir, remontée dans la journée de la cave et donc à une température légèrement inférieure à celle de la pièce…

Deuxième anecdote

C’était à l’occasion du Beaujolais nouveau, vers 2005 ou 2006. Le gros Loïc avait décidé que nous passerions une partie de la soirée à comparer les différents Beaujolais à notre disposition. Nous avions celui en bouteilles, à la Comète, celui en fût de bois, à la Comète et une bouteille de « Duboeuf » achetée par le gros. Il avait été cherché un pichet de vin du fût de l’Aéro, en face.

Il avait établi une hiérarchie dans sa tête : le plus mauvais devait être celui de l’Aéro (le bar étant tenu par un Arabe), ensuite celui en bouteille de la Comète (destiné à ces crétins de cadres qui ni connaissent rien et viennent une fois par an à la Comète pour boire du Beaujolais en mangeant) et celui en fût de la Comète. Le Duboeuf devant être le meilleur.

Vous m’avez suivi ?

Ainsi, nous avons réussi à jouer son jeu pour les trois premiers et à être d’accord avec lui. Or, Jean et moi savions que le vin des trois premières sources était le même. La Comète et l’Aéro avaient le même fournisseur. L’Aéro avait rempli son fût en bois avec les bouteilles… A la Comète, c’était un faux fût en bois. Le vin était dans une poche en plastique spéciale à l’intérieure, directement connectée au robinet du fût… Le patron, Jean, m’avait fait goûter le vin, la veille au soir, quand il mettait ses machins en place. Il a remonté le fût de la cave et une bouteille en même temps : les pinards étaient exactement les mêmes.

Pendant que le gros Loïc est allé chercher le pichet à l’Aéro, j’avais eu une idée… Jean a ainsi transvasé le Beaujolais du gros Loïc dans une bouteille vide de son Beaujolais à lui et mis dans la bouteille de Duboeuf du rouge ordinaire, celui que je qualifie de « mauvais vin », ci-dessus, le machin dont on ne voudrait même plus pour préparer un Bourguignon.

Quand le gros Loïc est revenu, Jean lui a montré la bouteille ouverte et lui a dit : « Tiens, j’ai ouvert ta bouteille pour que le vin respire, je vais la mettre au frais. » Le gros avait acquiescé et nous avons donc pu comparer nos trois vins identiques et établir une hiérarchie entre eux.

Ensuite, le moment de la dégustation du Duboeuf arrive. Jean me sert un verre et je joue à celui qui déguste, je fais tourner en bouche et je dis « Ah ! Oui, c’est quand même autre chose. » Tout le monde joue le jeu en sachant que c’était du rouge ordinaire (à 8° de température). Le gros est content et dit pareil. Je dis « Jean ! Remets-moi un verre du tien que je puisse comparer. » Il sort donc la bouteille de son vin qui contenait le Duboeuf du gros Loïc (à une température normale). Il met un deuxième verre à chacun pour permettre à tout le monde de comparer. Tout le monde à jouer le jeu, le gros Loïc était aux anges.

Son vin était le meilleur. Il avait ainsi montré que le rapport qu’il avait avec la qualité du vin était purement affectif en montrant qu’un rouge ordinaire à 8° pouvait être meilleur qu’un Beaujolais nouveau « de qualité supérieure à température ambiante » !

Un des nôtres est alors descendu aux toilettes. Discrètement, j’ai inversé ses deux verres. Pour faire mousser le gros, on a continué notre petit jeu qui consistait à goûter alternativement un vin et l’autre. Celui qui est remonté des toilettes et qui avait joué le jeu avec nous avant nous n’avait pas vu que j’avais inversé les deux verres. Il continuait à dire que le Duboeuf qui n’en était pas était meilleur que l’autre alors que c’était réellement du Duboeuf qu’il buvait.

Vous qui me lisez, là, vous vous direz : « Ah ! Les cons ! Ce n’est pas à moi qu’on la ferait. » Ben détrompe-toi. Le Beaujolais nouveau n’est pas un vin très bon (mais pas mauvais contrairement à ce que disent les peine-à-jouir évoqué par Yann dans son billet), on le boit donc frais et tous les arômes disparaissent à part ce fameux goût de Beaujolais nouveau qui ressemble à de la banane une année et à de la cerise la suivante selon ce que les industriels du Beaujolais ont décidé.

Ainsi, la plupart des Français ont des idées complètement préconçues à propos du vin et seul un vrai connaisseur peut apprécier certaines subtilités. Mais chaque Français se croit un spécialiste.

Ainsi, le PET n’est pas près de faire tache d’huile.

14 novembre 2012

A Table !

Le combat était au sommet, ce midi, entre ces deux vils réacs que sont l'Amiral Woland et le Caporal Didier Goux d'un côté et moi de l'autre. Les trois bouteilles de blanc destinées à arbitrer la rencontre n'étaient pas suffisantes. Il en a fallu une demi supplémentaire. La patronne du bistro nous a alors offert une tournée et nous a mis tous d'accord : il y a à peu près autant de cons chez les réacs que chez les gauchistes et ont s'en fout.

Message personnel : Catherine, Didier a commandé un plat de viande accompagné de carottes. Il n'a pas tout fini, rassure-toi, mais il a trouvé ça vachement bon et s'étonne que tu n'en fasses pas plus souvent à la maison.

Message personnel : Disp, Hyp, il faudra vraiment que nous fassions nos agapes en commun avec ces deux braves gens. Ça économisera mon foie. On est à peu près au même rythme : une bouffe tous les sept ou huit mois. Par contre, ils ne boivent que du blanc. Leur côté réac.

Les ravioles étaient modernes pour ces deux gros mais sympathiques. La rouelle était parfaite mais accompagnée de légumes oranges bouillis qui ne ressemblaient pas à des pommes de terres à l'eau. Les cuisiniers ont de ces idées... et c'est Didier qui a choisi le restaurant.

"A table !" Est le nom de restaurant de Levallos-Perret, bien trop loin de l'avenue de Suffren pour faire croire à mon chef que je suis rentré à 14h après être sorti de table à 14h30 alors que je vais arriver au bureau vers 15h15 après avoir rédigé un billet de blog dans le métro entre Opéra et La Motte Piquet Grenelle.

Nous n'avons pas pris de dessert.

Je vous laisse. J'ai deux ou trois informations à balancer sur mon blog politique à propos de la réacosphere et un travail salarié à réaliser avant le pot de départ d'une directrice à 16h30.

Je sens que l'apres-midi va être fructueuse.

13 novembre 2012

La journée de la gentillesse

C'est la journée de la gentillesse. Je n'en ai pas grand chose à cirer mais j'aime bien faire des billets de blogs à propos de sujets qui me tombent sous la main. Tiens ! Des blogs et de la gentillesse. Voilà une sélection de blogs tirée aléatoirement (réellement !) de la liste des blogs auxquels je suis abonné. Je vais tenter d'être gentil, le but du jeu étant de publier ce billet avant la fin de ma pause. 

Il me reste 32 minutes, y compris le temps de faire ma sélection aléatoire.

http://www.trublyonne.com : le blog de l’indispensable Trublyonne, pilier des Leftblogs mais un peu absente par les temps qui courent tant elle est occupée à s’occuper chèrement des siens, dont l’admirable (quoique un peu gros) #Doudou et ses nombreux administrés.

http://www.lasimpleagence.com : le blog de l’indispensable duo de choc de la simple agence, les Laurel et Hardy de la blogosphère malgré le partage de la surcharge pondérale qui les caractérise.

http://www.mrs-clooney.fr : le blog de l’indispensable, charmante, délicate, douce, belle, Mrs Clooney, autre pilier historique des leftblogs, l’indispensable compagnon (compagnone ?) de vos dîners en ville.

http://philippe-meoule.elunet.fr/index.php : le blog de l’indispensable Philippe qui nous a donné bien du souci depuis quelques mois mais qui semble revenu en pleine forme quoique bien ancré à gauche.

http://www.jegoun.net : le blog de l’indispensable Nicolas, drôle, vivifiant, mince, … Bon, j’arrête.

http://www.nipette.com : le blog de l’indispensable Nipette que je ne peux plus lire depuis quelques jours car ses flux RSS sont abominables et ça me manque.

http://pmdgildan.blogspot.com : le blog de l’indispensable Gildan bien que légèrement grassouillet. Il nous fait partager sa sélection de musiques que j’ai la chance de pouvoir zapper car il fait toujours ses billets quand je suis au bureau.

http://fidelcastor.canalblog.com : le blog de l’indispensable époux de la Mère Castor qui me reçoit si gentiment pendant les vacances quand je n’oublie pas de m’inviter à l’avance mais qui oublie régulièrement d’alimenter son blog.

http://yacafaukon.blogspot.com : l’ancien blog de l’indispensable Hiéléna qui nous fera l’honneur de venir au Kremlin des Blogs du 11 décembre mais je ne vois pas bien pourquoi je fais un lien vers un blog qui n’existe.

http://obsdumoisi.blogspot.com : le blog annexe de l’indispensable Rosa qui y pourfend les méchants nazis et autres réactionnaires avec du poil qui poussent dans les oreilles.

http://margaud.blogspot.com : le blog annexe d’un copain indispensable mais je ne sais plus s’il est anonyme ou pas.

http://rogetbiz.blogspot.com : le blog annexe de l’indispensable grand Thierry Roget, dit Tonton Thierry pour les intimes qui nous abreuve de sa science des nouvelles technologies et du blogage.

http://shayalandie.fr : le blog de l’indispensable Shaya mais qui a les flux tronqué ce qui fait que je suis obligé de revenir plus tard, ce que je fais toujours avec autant de plaisir.

http://gabale.fr : le blog de l’indispensable Gabale qui se cache quand je vais en Lozère et qui a un rythme de production de billets assez surprenant.

http://lestrucsdemyrtille.blogspot.com : le blog de l’indispensable Myrtille qui nous envoie (rarement…) d’excellents trucs pour que nous puissions blogueur dans d’encore meilleures conditions.

http://lespagesdupetitbonhomme.blogspot.com : le blog de l’indispensable José qui nous donne une photo de ciel par jour et parfois un peu de texte qu’il nous faut lire avec joie et sérieux.

http://www.neuneu.org : le blog geek de l’indispensable Politeeks qui nous livre du contenu aussi indispensable que rare.

http://monblogessai.wordpress.com : le blog de l’indispensable See Mee toujours aussi sympathique dans les leftblogs mais assez absente de son blog ce qui est un euphémisme.

http://www.uk-politics.fr : le blog annexe de l’indispensable et néanmoins ami jeune blogueur Lyonnais avec les yeux cernés et un certains penchant commun avec moi pour les bons produits.

http://www.sistraer.net : le blog de l’indispensable David qui n’est plus anonyme du coup et chez qui on savourera avec mélancolie la délicate coupe de cheveux.

http://www.meilcour.fr : le blog de l’indispensable Versac mais il n’y glande plus rien, si occuper qu’il est à des fonctions plus importantes.

http://lolobobo.fr : le blog de l’indispensable Lolobobo, jeune blogueur costarmoricain du nord, éminent supporter des vieux.

http://blog.ebuzzing.fr : le blog de l’indispensable Ebuzzing qui heu… qui est le con qui a eu l’idée de ce billet ?

http://elcamino.posterous.com : le blog annexe de l’indispensable El Camino qui malgré une légère surcharge pondérale du à un excès de produits divers est un des plus sympathiques blogueur de la blogosphère. Un des plus gros, aussi.

http://grenier-faucon.blogspot.com : le blog annexe de l’indispensable FalconHill un des plus gentils blogueurs qui existe au monde d’autant qu’il a de la bière pression et du rosé chez lui sans compter un bébé et une femme charmante.

http://www.marclefur.com : le blog de l’indispensable heu, non rien.

http://danslessouliersdoceane.hautetfort.com : le blog de l’indispensable Océane, autre pilier des Leftblogs, tendance gauchiste et féministe et c’est pour ça qu’on l’aime.

http://www.marketing-chine.com : le blog de l’indispensable Olivier qui nous envoie au quotidien des nouvelles de la Chine.

http://etmamain.blogspot.com : l’autre blog annexe de l’indispensable El Camino qui a déjà été cité ici et qui ferait mieux d’arrêter de monopoliser mes billets ou alors de m’offrir une bière.

http://homerdalor.blogspot.com : le blog, annexe ou pas, de l’indispensable Homer, sympathique blogueur du Nord de notre honorable pays, buveur de bière mais maigre.

http://www.blogdumoderateur.com : le blog geek de l’indispensable modérateur qui nous donne au quotidien des secrets sur les geekeries diverses mais je me demande bien pourquoi il a tronqué ses flux RSS depuis quelques temps.

http://chroniquesdiplomatiques.tumblr.com : le blog de l’indispensable taulier anonyme qui nous fait loler régulièrement avec des gifs animés en direct des ambassades.

http://www.alain-lambert-blog.org : le blog de l’indispensable Alain Lambert avec qui on n’arrête pas de raconter des conneries dans Twitter même que peu de passants arrivent à comprendre.

http://mtislav.blogspot.com : le blog de l’indispensable Mtislav qui nous manque depuis qu’il a quitté la blogosphère et j’espère bien qu’il va revenir.

http://jen-airienadireetalors.20minutes-blogs.fr le blog de l’indispensable Elmone, autre pilier des leftblogs un peu fainéant ces temps-ci même s’il nous envoie régulièrement ses percutants coups de gueule.

http://louislepioufle.eu : le blog de l’indispensable Louis, autre pilier des leftblogs, natif de Loudéac malgré son absence légendaire de bedaine.

http://sarkofrance.20minutes-blogs.fr : le blog annexe de l’indispensable Sarkofrance où il déverse des compléments d’information indispensables au sujet de l’actualité.

http://www.unhumangeek.com : le blog geek de l’indispensable Disp où il ne glande plus grand-chose mais il est un camarade d’orgies indispensable dans la vraie vie.

http://petitesracailles.wordpress.com : l’autre blog annexe de l’indispensable Sarkofrance où il nous déverse des détails truculents de sa vie de famille nous rappelant à tout instant qu’il n’y a pas que la politique dans la vie.

Hop ! Il est temps de publier… Les autres, ça sera pour une autre fois...

11 novembre 2012

IPad 1 - Nez 0

J'étais dans mon lit, sur le dos, entrain de lire un truc avec l'iPad. La base était appuyée sur la couette, au niveau de mes nichons. Je suppose que je me suis endormi et que je l'ai lâché. Je me suis réveillé par le choc du machin avec mon nez.

Ca fait mal.

08 novembre 2012

UL

Cette après-midi, je suis allé à un salon professionnel où je suis tombé sur la société Underwriters Laboratories. Leur logo était affiché un peu partout sur leur stand (il était rouge sur fond blanc et non pas le contraire, comme celui que j'ai récupéré sur leur site web).

Voyant ça, j'ai éclaté de rire devant les deux collègues qui m'accompagnaient (une collègue et ma chef). Surprise devant mon hilarité, elles m'ont demandé la cause de cette hilarité. Je ne pouvais pas leur expliquer. Alors, j'ai fait le tour du stand, regardant partout, et je leur ai dit "c'est bon, il ne manque le logo dans aucun coin."

Elle n'ont pas compris la fine plaisanterie et c'est aussi bien pour la suite de ma carrière professionnelle.

07 novembre 2012

Client VIP

Hier soir, j'arrive à la Comète. Il y avait un nouveau serveur. Il me demande ce que je bois. Je commande un demi et je plonge dans mon iPhone (j'ai toujours beaucoup de mails à cette heure de la journée, du fait des commentaires aux billets que j'ai faits avant de prendre le métro). Je jette néanmoins un œil et voit qu'il attendait que je lui dise qu'elle type de bière je voulais. Une Kro. Il essaie néanmoins de me vendre une 1664... Je refuse. 

Il me sert. Christian arrive alors en courant et, pensant peut-être que j'étais particulièrement concentré dans mon iPhone, chuchote à l'oreille de son nouveau collègue « Attention ! C'est lui, Nicolas ».

Je ne sais pas ce qu'il a voulu dire par là... J'en rigolais ce matin avec la patronne. 

Je suis quand même perplexe. Pour qu'il dise « C'est lui, Nicolas », c'est forcément qu'ils avaient parlé de moi, avant. Je me demande...

La version pessimiste : « Tu vas voir, on a un sacré con parmi les clients, il a un tas de manie, il ne paye jamais avant la fin de soirée, il est chiant, arrogant, mais on ne peut pas le virer, il vient souvent avec des potes et est copains avec tout le monde. »

La version optimiste : « tu vas voir, on a un client vachement sympa parmi les clients. Il est réglo, il va il vient, il paye toujours avant de partir, amène d'autres clients,... »

Sacré Christian ! Ça me rappelle est des derniers samedis. Vers 13 heures, coupure d'électricité dans le bistro alors qu'il y avait du monde à table. Tout le monde s'agite, tente de rétablir l'électricité mais ça disjonctait immédiatement. Il y a même un client électricien qui essaie de réparer et qui renonce. Consternation dans le bistro. Moi, qui ne suis pas bricoleur pour un sou, je commence à pester. « Bordel de merde » me dis-je en moi-même « Il faut qu’ils trouvent la solution maintenant, qu’ils appellent un électricien d’urgence, sinon ça va continuer tout le week-end et ça ne sera pas réparé avant le service du lundi midi ». Rajoutant : « Putain, et je n’ai pas mangé, il va falloir que j’aille ailleurs. » Je me fâche. Je descends à la cave. Je coupe tous les disjoncteurs différentiels, remets le général puis, un par un, chacun des différentiels jusqu'à ce que je trouve celui qui fait tout péter. 

En écrivant ça, ici, je me rappelle que j'ai déjà raconté cette anecdote dans mon blog. Ou du moins une variante : avec moi, les anecdotes sont toujours un peu romancées. Manquerait plus que je raconte la vérité, aussi ! Il s’agit de vrais gens, quand même… Il n’empêche que j’ai eu du bol, ça a sauté dès le deuxième différentiel. Du coup, en moins d’une minute, j’avais tout réparé…

Toujours est-il que j'imagine Christian prévenant son nouveau collègue : « Tu vas voir, on a un client un peu bizarre, des fois, j’ai l’impression que c’est le patron ».

05 novembre 2012

Les cuites de Serge

Ce billet sera sans photographie : je ne tiens pas à assommer le lascar. Mercredi soir, j’arrive au 1880, avec un vague pressentiment. Quand Renan est arrivé, je lui ai demandé : « Tu as des nouvelles de Serge ? ». Il m’a confirmé l’information. Serge s’était fait arrêter par la police et avait soufflé dans le ballon qui avait viré avec 1,5 gramme.

Voyant Serge, le vendredi, il m’a confirmé la chose. Ca datait du vendredi ou du samedi précédent. Il sortait du bistro, est monté dans sa voiture, a desserré le frein à main, la voiture s’est retrouvée au milieu de la route avant qu’il ne réussisse à démarrer. Les gendarmes passaient par là par hasard. « Un problème monsieur ? Heu… vous avez bu ? ». Direct au commissariat pour vérifier : 1,08, multiplié par deux : 2,16. Il avait commencé par annoncer 1,5 aux copains mais la vérité est largement « meilleure ».

Il prend ça avec philosophie. Il aura droit à environ un an de retrait. Ce n’est pas le premier. Il bosse à Loudéac et fera du vélo.

Vendredi soir, à la fermeture du bistro, comme nous sommes presque voisins, nous sommes partis ensemble. J’ai traversé le boulevard. Il n’était plus avec moi. J’ai continué ma route.

Samedi soir, à la fermeture du bistro, comme nous sommes presque voisins, nous sommes partis ensemble. J’ai traversé le boulevard en vérifiant qu’il était bien avec moi. Au bout d’une cinquantaine de mètres, il s’est arrêter pour pisser et j’ai continué ma route en marchant doucement. Au bout d’une cinquantaine de mètres, je me suis retourné, soit il continuait à pisser soit il avait disparu. Au bout de deux ou trois minutes, il n’était pas là. Je suppose qu’il s’est endormi dans le recoin où il s’était caché pour pisser ou qu’il était reparti vers le bistro histoire de trouver du monde pour l’accompagner dans un bar de nuit.

On parlait de son retrait de permis, avec des copains, quand je me suis rappelé que la dernière fois que je l’avais vu, lors de mon précédent passage à Loudéac, il avait vomi au pied du comptoir. Je suppose que j’en avais fait un billet, ne serait-ce que pour me foutre de la gueule de Gaël, spécialiste du fait.

Je me rappelle d’une autre anecdote. Il y a environ un an, j’avais réussi à le décider à rentrer à pied et de laisser sa voiture au bistro. Nous étions donc partis ensemble. Au bout d’environ 800 mètres, je tourne à droite pour faire les 50 derniers mètres qui me restaient et lui continue tout droit, il habite à environ 200 mètres. Enfin, j’ai cru qu’il avait continué.

En fait, il a fait demi-tour et est retourné au bistro pour chercher sa voiture.

Quand je l’ai revu, il m’a expliqué qu’il a piqué un coup de colère…

02 novembre 2012

Le 1880 : j'étais client avant la naissance des autres clients

Soirée particulière ce soir au 1880 Café : hasard du calendrier (vacances...) et des retraits de permis, mes potes ne sont pas là ce soir et je me retrouve tout seul au comptoir à faire le clown avec l'iPhone.

Gégé vient de partir. Il regardait le match à la télé.

En discutant avec des potes dans Twitter, je me rends compte que ça fait 26 ou 27 ans que je suis client ici. A l'époque, j'y venais quand l'Atelier était fermé. Après la fermeture définitive de ce bistro (l'Atelier), j'en ai surtout fréquenté un autre (la Grenouille). Je continuais à venir au 1880 (il s'appelait le Vincennes, à l'époque) quand la Grenouille était fermée, notamment le samedi soir.

La patronne (de la Grenouille) a été emportée à 48 ans par un méchant crabe.

A vue de nez, ça fait 12 ou 15 ans que le 1880 est presque le seul bistro que je fréquente à Loudéac.

Toujours est-il qu'aucun des clients de ce soir n'était né quand j'ai commencé à venir ici.

Soit je suis toujours jeune, soit je prends un coup de vieux.

Quand mon iPhone voudrait m'empêcher d'aller au bistro

01 novembre 2012

Le cavaliseur seul et l'iPad

Rechignant à aller au bistro en semaine, le soir, quand je n'ai pas la Comète à côté, et constant que le programme télé d'hier soir était totalement nul, je suis allé me coucher à 21 heures, avec l'idée de lire un bouquin qu'il me fallait télécharger.

Je suis donc passé par le machin pour acquérir des bouquins et le dernier Lucky Luke était proposé. Pour tester, je l'ai téléchargé.

Conclusion : c'est pas mal, mais ça ne vaut pas le vrai bouquin papier, non pas pour les raisons habituelles qui fait qu'on préfère le papier, mais pour la taille des planches...

A part ça, le bouquin lui-même est nul. Je crois que j'ai passé l'âge de lire des Lucky Luke et que si j'apprécie de relire les premiers, c'est par pure nostalgie de ma jeunesse.

J'avais établi dans ma tête cette affreuse sentence que je me rappelle avoir relu, récemment, une série de Lucky Luke que j'avais acheté entre mes 30 et 35 ans et j'avais apprécié. Ce n'est donc pas de la pure nostalgie : on aimerait donc, à 46 ans, lire un Lucky Luke quand on l'a déjà lu. 

C'est affreux.