29 avril 2015

La surcharge pondérale ne nuit pas à la sympathie



Au moment où j'allais régler ma note par carte, le monsieur a filé sa carte à la patronne et a payé ce que je devais (22€, pas grand chose, mais...).  J'ai essayé de refuser. Pas possible. 

C'est étrange. Le gars s'explique. Il habitait dans le quartier un y a une dizaine d'années et m'a reconnu. Étrange. 

Sur la photo, on pourrait croye que c'est moi. Ben non. 

28 avril 2015

Vive les dentistes !

Des braves gens ont inventé une prothèse dentaire qui fait décapsuleur

Quand je pense que je fréquente d'affreux réactionnaires résolument opposés au progrès.

27 avril 2015

Les mots qui pètent plus haut que leur cul : aujourd'hui, clore et clôturer

Clôture pétant plus haut que son cul : elle se prend pour une palissade.
Faisans à moitié la sieste après mon repas, j’entendais un collègue dire au téléphone : « je vais clôturer cette anomalie ». Dans le métier, on se comprend : on avait détecté une anomalie dans un logiciel, on a ouvert une fiche d’anomalie, le fournisseur a livré un nouvelle version du logiciel et l’anomalie a disparu, on peut donc supposer qu’il l’a corrigée, on peut donc fermer la fiche d’anomalie.

Remarquons en premier que l’on peut se demander si « ouvrir » ou « fermer » une fiche d’anomalie est très français mais je ne trouve pas d’autres termes. Par dérive de notre langage quotidien, on ne parle plus d’ouvrir (ou de fermer) une fiche d’anomalie mais d’ouvrir (ou de fermer) une anomalie. Le français prend une claque mais tout le monde a un jargon professionnel.

Toujours est-il que j’imaginais mon collègue poser l’anomalie par terre, planter quelques piquets et entourer l’anomalie d’une clôture. Je me disais qu’il a donc confondu les verbes « clôturer » et « clore », mais à la réflexion, je me demande si « clore » est bien adapté par rapport à fermer.

Le doute m’habite.

Par exemple, on dira que « la séance vient d’être close » plutôt que « la séance est clôturée » alors que l’on parle de « la clôture de la séance ». On dira par contre que « le compte a été clôturé » plutôt que « le compte a été clos » même si cette formulation reste juste. On pourra aussi dire « le compte a été clos » mais peut-on dire « le compte a été fermé ». Oui.

Notons bien que je ne dis pas ça au hasard mais en lisant une page web qui traite de ce sujet. J’ai fait une recherche après avoir entendu mon collègue.

En lisant cette page, je vois par ailleurs que le verbe « clore » est défectif, contrairement à « clôturer » et « fermer ». Vous ne savez pas ce que veut dire « défectif », ce n’est pas très grave. C’est un verbe qui, en gros, ne peut pas se conjuguer dans tous les temps.

Par exemple, « je clorais » veut dire « que je fermerais » et « je clorai » « que je fermerai ». Dans ce contexte, quel est les passé simple de « clore » ? Il n’y en a pas. Ni d’imparfait d’ailleurs. Il y a bien un passé composé, un plus que parfait, un passé antérieur, un futur simple, un futur antérieur (« j’aurais clos l’anomalie »). C’est bien un verbe fainéant que nous devrions condamner, rien qu’à l’indicatif. Au conditionnel, il ne pose pas de problème mais il retrouve son poil dans la main au subjonctif puisqu’il n’y a pas de d’imparfait. Pour le reste, ça va. Il y a des verbes encore pire. Celui-là a même un gérondif et un tas de participes, notamment deux.

Ne le blâmons pas. Prenons un verbe comme « férir », il ne se conjugue quasiment pas. Mais je suis un peu hors sujet. Il n’empêche que son participe passé « féru » n’a rien à voir avec son infinitif qui, lui-même, ne s’emploie que dans un sens (« sans coup férir »).

Je me demande si un type qui utilise « clôturer » ne pète pas un peu plus haut que son cul s’il peut utiliser « clore » et si, en fin de compte (clos), « fermer » restant naturellement bien préférable.


Qu’en penses-tu, Lulu ?

26 avril 2015

Asperges vertes et saumon fumé

Puisque je parlais de cuisine, hier, autant continuer mais, cette fois, je n'y suis pour rien (ce n'est ni mon idée ni ma recette). Pour des raisons qui m'échappent, nous avions deux entrées, ce midi : des asperges vertes et du saumon fumé. Je me suis dit qu'on aurait pu manger le saumon sous forme de toast au salon avec l'apéro puis les asperges à table. Ma mère me dit : non, j'ai mieux. C'est la première fois qu'elle faisait des asperges vertes, elle avait donc vérifié sur internet si la préparation des asperges vertes était identique à celle des asperges normales.

Et elle est tombée sur une vingtaine de recettes d'asperges vertes au saumon fumé... C'est probablement très à la mode, mais nous ne connaissions pas. Le Centre Bretagne et l'innovation gastronomique ne vont pas ensemble.

Nous avons choisi la plus simple. Vous cuisez les asperges conformément aux normes internationales de cuisson des asperges. Ensuite, vous enlevez les morceaux durs, vous savez ces fils qui restent entre les dents ou qu'on et obligés de mâcher pendant des heures au restaurant pour éviter de les recracher.

Quand elles sont prêtes, vous les étalez par groupe de quatre ou cinq sur des tranches de saumon fumé. Vous ajoutez un peu de vinaigre balsamique et vous roulez le tout pour former des fagots.

C'est très bon et une débile léger genre blogueur de droite chez over-blog pourrait le faire tout seul.

25 avril 2015

Filet de boeuf au four, maison !

Je vous préviens, si je mets « maison » dans le titre, c'est pour faire rustique. Il va de soi que si vous faites du filet de bœuf au four, c'est à la maison. Il n'empêche que les recettes de filet de bœuf, sur internet, ressemblent à n'importe quoi. Le filet de bœuf est une excellent viande qui a pour principal intérêt d'être fondante. Sa tendreté frise la tendresse, c'est émouvant. Il n'empêche qu'elle n'a pas de goût contrairement à d'autres parties du bœuf qui se mangent aussi rouge.

Les gens disent : « oh ! C'est tendre, ça se coupe avec le dos du couteau, c'est bon. » Un truc qui n'a pas de goût ne pas être bon. Il faut donc lui donner du goût : poivre, échalote, thym, par exemple. Il y a des recettes qui nécessitent beaucoup de travail, nous ne sommes pas là pour ça.

Ingrédients :

Je confirme qu'il en faut. De toute manière, vous avez acheté un filet de bœuf. Vous n'aurez pas trouvé à moins de 550 ou 600 grammes. C'est trop pour deux personnes qui ne sont pas, comme moi, des bouffeurs de viande mais pas assez pour trois. Je vais donc donner la première recette de filet de bœuf pour deux personnes et demie dans l'histoire de la blogosphère.

Filet de bœuf : 580 grammes.
Huile d'olive : un peu.
Poivre : pas mal.
Echalote : une grosse.
Thym : un peu.
Surtout pas d'épices exotiques, hein !
Eau : un demi verre.

Temps de préparation 5 minutes, mais attention, hein ! Il faut rester pas trop loin pendant toute la cuisson ce qui fait qu'il vous faudra rester une bonne heure à la maison entre le début de la préparation et la dégustation.
Temps de cuisson : 15 minutes.
Si votre rôti est plus gros, augmentez la durée au pif. Par exemple, s'il fait un kilo, comptez 25 minutes. S'il fait deux kilos, vous avez dépensez du pognon pour rien. Aux prix où est le filet de bœuf, n'en servez pas quand vous recevez du monde.
Attention ! Ce qui compte dans le temps de cuisson, c'est qu'il faut que la cuisson en question se termine dix minutes avant l'heure de le servir.
Attention ! Le temps de préchauffage varie selon les fours. Avec un four électrique un peu ancien, pour arriver à bonne température, cela peut prendre une demi-heure. Par ailleurs, vous verrez dans la recette ci-dessous il faut que le rôti marine un peu. Pas trop, un peu.

La recette :

N'oubliez pas de faire préchauffer votre four pendant le temps nécessaire. Les mathématiques sont importantes, en cuisine. Et la température ! Au moins thermostat 9 soit 270 degrés.

Choisissez un plat correspondant à la taille de la pièce de viande. Pas trop petit, pas trop grand, quoi...
Mettez y un peu d'huile d'olive, deux ou trois cuillère à soupe, n'hésitez pas, la viande n'est pas trop grasse.
Prenez l'échalote, coupez la finement sans la hacher. Foutez-là dans le plat. Mettez pas mal de poivre dessus (moitié poivre au moulin, moitié poivre déjà moulu). N'hésitez pas, l'idée n'est pas de faire une croûte de poivre sur la viande mais presque.
Mélangez ça assez bien (sans vous casser les couilles pour autant).
Mettez la pièce de viande dedans, retournez-la dans tous les sens, mettez de la « sauce » sauce dessus, dessous, sur les côté, retournez, remettez de la sauce,...
Laissez mariner un peu (si tout va bien, jusqu'à la fin du préchauffage du four).

Attention ! Ce moment est crucial : c'est le seul où vous avez encore la possibilité d'aller boire un coup au bistro et de retarder le déjeuner.

Le four est à la bonne température. Foutez le plat dedans. Baissez un peu le thermostat (disons : 8).

A mi cuisson. Donc pour nous, au bout de 7 ou 8 minutes. Sortez le plat du four, ajoutez un peu d'eau (un demi-verre ?), retournez-la viande, remettez le plat au four.

A la fin de la cuisson, donc dix minutes avant de servir, arrêtez le four, mettez une feuille l'aluminium sur le plat, laissez le four entre-ouvert. Trop de gens négligent ces dix minutes quand ils font de la viande au four (pas que le bœuf, d'ailleurs).

Le service

Sur la planche à découper, vous coupez votre rôti en tranches, pas trop fines, pas trop épaisse, disons 7 ou 8 mm. Pas régulièrement, sans couteau électrique, il faut que cela fasse rustique. Normalement, si vous avez respecté mes conseils (un peu d'eau, les dix minutes), la viande sera parfaitement rouge, aucun sang ne coulera contrairement à un vulgaire rosbif.

Disposez régulièrement les tranches sur la planche à découper qui servira au service (le rustique, bordel), sans qu'elle ne se chevauchent trop mais un peu, ce n'est pas grave non plus, il ne faut pas que ça déborde.

Avec une cuillère, étalez la sauce dessus en faisant attention à surtout prendre le poivre (pas grain par grain, andouille!) et l'échalote mais pas tout le restant d'eau : ça dégoulinerait partout et vous auriez l'air d'un con à avoir fait de la viande à 200 francs le kilo (oui, il n'y a que pour la viande qu'il me faut encore des références en francs) avec de l'eau.

Posez délicatement la planche sur la table. Oui, directement la planche, le rustique, disais-je mais, surtout, à la maison, on ne fait jamais du service à l'assiette. Invitez les gens à se servir et rapportez l'accompagnement.

Je ne sais pas si vous avez remarqué, je n'ai pas mis de sel. Mettez la salière sur la table, mais, en principe, personne ne devrait y toucher.

L'accompagnement

Il faudra évidemment des pommes de terre mais bien préparée.

Je vais vous donner un conseil de préparation mais d'autres recettes se valent (de la bonne purée, des patates rôties dans du beurre et de l'huile à la cocotte...) mais celle que je vais vous présenter devant vos yeux ébahis aura l'avantage d'embaumer la maison sans déformer le goût de la viande, contrairement à d'autres cuissons. On évitera les frites qui seront bien meilleures avec d'autres viandes, comme le steak (mais aussi les viandes en sauce).

Faites cuire les pommes de terre à l'eau (ou au micro-onde) un peu à l'avance pour ne pas être perturbé dans votre timing. Dès la fin de la cuisson, vous les plongez dans l'eau froide, elles seront plus facile à éplucher, ce que vous ferez immédiatement.

Vous les coupez en rondelles. Pas trop fines.

Vous faites chauffer un peu d'huile dans une poêle. Pas trop. A fond ! Vous foutez les patates dedans et vous réduisez la température de moitié en remuant progressivement.

Vous préparez votre rosbif et une fois qu'il est prêt à être enfourné (et donc qu'il attend que le four soit au maximum de sa température), vous mettez le feu au minimum, vous poivrez un peu.

Attention à bien mélanger.

A la fin de la cuisson, vous ajoutez une pincée de sel, vous mélangez et vous mettez ça dans une grande assiette, du même type que celles qui sont sur la table (le rustique, bordel !).

On sonne !

Je suis parti du bistro vers une heure du matin, probablement 0h59, s'il faut être précis. L'heure, c'est l'heure. C'était une petite soirée : je n'ai pas bu. Je me comprends. Je rentre à la maison. J'arrive vers une heure et quart, probablement. Je mets ma clé dans la serrure. Elle tourne mais la porte ne s'ouvre pas. Je comprends immédiatement que ma mère avec fermé la targette par réflexe, avant d'aller se coucher.

Me voilà obligé d'aller sonner me disant qu'il était heureux que je ne sois pas saoul comme un cochon. Je sonne une fois, deux fois trois fois. Je téléphone, une fois, deux fois, trois fois. Je sonne à nouveau,... Et j'y vais franchement : je sonne 10 fois consécutives. Enfin, la lumière s'allume et je crie bien fort « c'est moi ! » pour calmer sa potentielle inquiétude.

Si l'on peut reconstituer le scénario, quand j'ai tenté d'ouvrir la porte, j'ai fait un tel vacarme que dans son demi sommeil et demi éveil, elle était entrée dans un cauchemar, croyant la maison attaquée. C'est un truc qui m'arrive très souvent, à Bicêtre (ma chambre est à côté de l'immeuble des voisins et leur femme de ménage, qui vient deux fois par semaine, arrive à 8h30 et j'entends le bruit de l'interphone : quand je suis réveillé, vu que ça me rappelle que je suis en retard pour aller au boulot, si je suis encore somnolent, cela déclenche des impressions bizarres, chez moi, des petits cauchemars). Du coup, avec les coups de sonnettes, le téléphone, elle a tout mélangé et se croyait encore endormie ou un truc comme ça.

Encore faut-il que le sujet d'un billet de blog n'ait aucun intérêt.

24 avril 2015

J'aime l'ambiance des gares

Arrivé comme toujours avec une demi-heure d'avance, ce matin, je déambulais dans les couloirs de la gare Montparnasse après avoir retiré mon billet et procédé à quelques emplettes pour le voyage., à savoir une bouteille d'eau et des bonbons Mentos. J'aime bien les bonbons Mentos mais je ne sais plus s'il faut un « h » après le « t ». Un noir avec des lunettes noires comme s'il était aveugle jouait sur le piano mis à disposition. C'est une nouvelle mode : même à la gare de Saint Brieuc, il y a un piano. Il jouait relativement bien pour autant que je puisse juger. M'approchant, j'ai cru un instant que ce noir aveugle jouant du piano assez bien avait la cheville enchaînée à ce piano. Comme s'il était un esclave. Regardant bien, c'est le tabouret qui était enchaîné au piano. Alors j'ai pensé à … je ne sais plus. J'ai continué ma déambulation en pensant à un tas de trucs.

Dont une publication dans les réseaux sociaux où une andouille disait : je ne comprends pas qu'on puisse aimer l'ambiance des gares. Je vais le décevoir : j'aime bien l'ambiance des gares. Ce n'est pas que j'aime les voyages, cela me gonfle. J'aime bien prendre le train, pour la même raison que j'aime bien conduire longtemps parce que, progressivement, l'esprit se vide tout ou se remplit de rien. En conduisant, on reste éveillé et on ne peut rien faire d'autre que de conduire (la radio éteinte, surtout ! Ou alors de la musique, pas trop forte, pas entrecoupée de publicités). Et on peut réfléchir. Dans le train, au contraire, on peut se laisser aller au sommeil et, entre deux baisses de nez, on peut penser... J'aime bien l'ambiance des gares. Ce n'est pas que j'irai jusqu'à aller dans une gare pour sentir l'ambiance, mais, quand je vais quelque part en train, j'arrive toujours en avance à la gare, une demi heure d'avance.

Un peu plus ce matin ! Je prenais le train de 9h08 alors que, généralement, je prends celui de 11h06. Peu après 8h30, j'avais fini mes emplettes. Comme à chaque fois, je commence par descendre d'un étage, faire un petit tour sur le parvis s'il y a quelque chose. Je passe devant l'espèce de kiosque avec un coiffeur, près des escalators qui mènent à l'entrée principale (à la sortie principale serait plus correct, d'ailleurs...) : il était fermé. Il était indiqué qu'il ouvrait à 8h30. J'ai regardé l'heure, il était 8h33. J'aime cette précision à la minute près qu'impose la SNCF.

J'aime l'ambiance des gares et l'ambiance devant les gares, avec toujours les mêmes types qui font la manche, les touristes éberlués qui cherchent où prendre le bus tant vanté par leurs hôtes : « prends le 8965, tu verras c'est direct ». Dans l'autre sens, des familles arrivent « allez, dépêche-toi, on va le louper. »

Après je suis rentré. Je n'ai pas retrouvé mon Montparnasse habituel. Forcément, deux plus tôt, ce n'était pas les mêmes clients. Certains sortaient de leurs trains de banlieue et courait dans le métro. D'autres au contraire, en sortaient aussi mais, comme moi, semblaient se mettre à déambuler, à rêver.

Je suis remonté au niveau des quais où j'aime bien, là, stationner en attendant l'affichage des numéros de quais. Cette fois, il était déjà affiché. Pourquoi la SNCF affiche-t-elle les quais 30 minutes à l'avance pour le train de 9h08 alors que pour celui de 11h06, c'est souvent 15 minutes. Alors, je suis allé sagement à ma place, presque par réflexe, alors que j'avais le temps de glandouiller, quinze bonne minute.

J'aime bien le train, disais-je, à condition d'y trouver les conditions nécessaires pour trouver le sommeil quand j'en ai envie, quand le train commence à bouger, à nous bercer. Il n'y a pas des conditions mais une seule : il faut un silence ou, plutôt, une absence de conversations – pas de voix humaines !, de sonnerie d'appareil électronique ou de cris de mômes. Rien de pire que de voyager à côté de deux femmes de plus de soixante qui, tout le voyage, vont discuter en chuchotant : elles ont conscience d'emmerder les autres et chuchotent, pensant atténuer la gène alors qu'elles l'amplifient... Dans le même genre, il y a les connards qui parlent à leurs mômes pour les occuper pour ne pas qu'ils fassent chier les voyageurs : ils sont pires que leurs mômes.

Aujourd'hui, c'était raisonnable jusqu'à Rennes. Après, j'ai eu le droit à 3 filles d'une quinzaine d'années avec un type plus vieux (je suppose que c'était trois jeunes sportives accompagnée d'un prof de sport, de retour d'une compétition quelconque). Un peu pénibles, sans plus.

A Saint Brieuc, c'était comme à Montparnasse : pas les mêmes gens que d'habitude. Généralement, j'arrive à 14h15, là, il était 12h03. Le TGV de 9h08 est double jusqu'à Saint-Brieuc. Celui de 11h06 seulement jusqu'à Rennes. Il y avait plus de monde, beaucoup plus. D'ailleurs, si j'ai pris le train de 9h08 et pas celui de 11h06, c'est parce qu'il n'y avait plus de place dans ce dernier. La différence entre 14h15 et 12h03 est qu'à 12h03, il n'y a pas les dégénérés qui font la manche, pas les mêmes qu'à Montparnasse, d'ailleurs, avec ses flots de Roms et de SDF. A Saint-Brieuc, c'est plus des « punks à chien » et autres jeunes glandus voulant du pognon pour acheter des 8.6.

J'ai un rituel identique qu'à Paris même si la gare est infiniment plus petite. Je commence à sortir faire quelques pas devant la gare, là où je vais prendre mon car, puis je rentre dans la gare, sort par l'autre porte, revient par la précédente, regardent les gens qui sortent du train suivant, généralement un TGV ou un TER en provenance de Brest et poursuivant vers l'est...

Ce matin, les gens devant la gare et sortant des trains étaient plus âgés que d'habitude (en période de vacances scolaires, à 13h15, il n'y a pas les internes qui prennent un car pour rentrer chez les parents dans les trous du Centre Bretagne). Il y avait aussi beaucoup moins de monde de gens à attendre devant la gare, là où j'attends mon car, généralement à 15h45, aujourd'hui à 12h25. D'ailleurs, nous n'étions que trois dans le car. Nous sommes deux à être descendus à Loudéac. Le car est parti vers le sud (Vannes ou Lorient, je ne sais plus) avec un passager.

Le dimanche, quand je repars, j'aime bien arriver avec 15 minutes d'avances à la gare de Loudéac, j'aime bien. Je me plante devant la gare et j'observe la vie qui passe.

J'aime bien l'ambiance des gares et les billets de blog pour ne rien dire, les billets de rien.

Merci à tous !


Plus de 110 ou 120 personnes m'ont souhaité un bon anniversaire dans Facebook. Je les remercie. Parmi eux, il y en a environ 30% que je ne connais pas du tout. Comme celui de la copie d'écran. Il y a, comme ça, un tas de types qui souhaitent un bon anniversaire à des gens qu'ils ne connaissent. Mais, le gars de la copie d'écran termine par : "ça s'arrose". C'est "ma marque". Il me connaît réellement et je ne le connais pas. 

Son souhait est donc sincère. Merci à lui. Je l'aime. 

23 avril 2015

L'âge crétin

49 ans. C'est l'âge sur le plus idiot que l'on puisse avoir, à mon avis. Meme pas cinquante. L'échec. Pas de Rolex à regretter de ne pas avoir.  

Ce sera le mien dans un peu plus de 17 heures. J'aime bien en faire un billet. Ça motive les andouilles pour me le souhaiter bon. Pas mon billet, mon anniversaire. 

19 avril 2015

18 avril 2015

Une horloge dans la tête ?

J’ai fini le boulot relativement tard ce soir, vers 19h15. Je ne me plains pas, hein ! Ce matin, je suis arrivé vers 10h15. Je me plains un peu quand même, j’ai passé ma pause déjeuner à répondre à des mails avec mon iphone. En sortant du boulot, j’ai vu qu’une collègue était encore là. Il n’est pas rare que je parte tard vu que j’arrive tard, mais c’est exceptionnel que je ne sois pas le dernier un vendredi. Je vais donc la saluer et elle me dit qu’elle part aussi et me suggère de l’attendre pour que l’on parte ensemble et je sentais qu’elle n’était pas trop fière d’être seule dans les locaux. Tout comme moi, d’ailleurs, ça me fait le même truc tous les vendredis

Elle ramasse ses affaires et au moment de partir, elle me dit « attends, je n’ai pas vérifier si les plantes avaient besoin d’être arrosées. »  Elle avait ses priorités et moi les miennes : j’ai immédiatement vérifié que je n’avais pas oublié un truc avant de partir, le seul truc qui m’intéresse ; j’avais bien mon chargeur d’iPhone. Je voulais en faire un billet de blog sur le thème « chacun ses priorités », ma collègue pensant à la soif des plantes et moi à mon iPhone.

Nous partons finalement ensemble de la tour et je l’abandonne pour un prétexte bidon, préférant régler mon propre problème de soif au bistro. Je débarque au Tourbillon.

Je bosse encore environ une heure (un peu moins, en fait, me dit mon internet), toujours avec mon iPhone puis bascule dans les réseaux sociaux non sans avoir fait un billet de blog (à 20h32 m dit internet). Je me tire, prends le métro, bois un coup (ou deux) avec les copains qui finissent par partir. Les serveurs, Pascal et Roger, commencent à faire le ménage, les comptes, à rentrer la terrasse. Quand ils eurent fini, nous avons bu un coup et papoté.

A un moment, Roger, le seul à avoir des contraintes horaires pour trouver un transport en commun pour rentrer chez lui regarde sa montre. Il dit : putain les gars, vous savez l’heure qu’il est ? Cela faisait presque une heure que les autres clients étaient partis.

Alors, je « réfléchis ». Je me dis qu’il était peu probable qu’on ait dépassé onze heures et demie mais que l’on ne doit pas en être loin. Alors, n’ayant pas consulté l’heure depuis 19h15, je réponds au hasard à Roger : il est 23h29. Je sors mon iPhone de ma poche (je n'ai pas de montre) et regarde l’heure.

Il était 23h29.   


16 avril 2015

Étudions l'égalitarisme en pissant

Je viens de me faire engueuler par une connasse parce que, dans ce bistro, je suis sorti des toilettes des femmes. Je comprends son point de vue : nous somme tous des gros porcs qui pissons debout avec des dommages collatéraux. 

Je vais lui expliquer le mien : je suis au bistro en bossant (véridique) et en buvant des bières (véridique aussi mais j'ai moins besoin de préciser). Avant d'entrer dans le métro pour un trajet d'une heure, j'ai besoin de pisser et les toilettes pour hommes étaient occupées. Je suis donc allé chez les femmes en prenant les précautions nécessaires comme je les prends chez les hommes qui leur arrive aussi de faire des besoins assis. "Faire des besoins assis". Je l'ai dit. Didier, ta gueule. 

En juillet 1992, j'étais directeur adjoint d'un centre de vacances pour adolescentes et adolescents. Il avait fallu que je fasse venir une entreprise de gros œuvre pour déboucher les canalisations enterrées bouchées par des tampons

Par ailleurs, il est scientifiquement prouvé que les gonzesses passent plus de temps dans les toilettes que les lascars (sauf moi le matin mais c'est parce que je lis les blogs avec mon iPad en faisant caca). Interrogez les gérants de stations service d'autoroute pour voir. 

Par contre, seuls les hommes ont une solution efficace : ils ont des pissotières. C'est un moyen de pisser en respectant l'hygiène, le savoir-vivre (en diminuant la durée d'utilisation) et tout ça. 

Exigeons que les pouffes pissent debout et arrêtent d'insulter les connards qui se trompent d'aiguillage dans l'urgence.  Je sens que je vais lancer une pétition d'autant que les hommes souffrent d'une inégalité : ils boivent plus de bière et pissent plus souvent. 


15 avril 2015

L'important

Ce matin, un de mes collègues recevait un de nos clients. Il a fait le tour des bureaux pour lui présenter les gens qu'il devait connaître pour faciliter nos relations. Il sont rentrés dans le mien. Je suppose qu'il avait la tête dans le cul. Il a regardé et a dit "ah ben non" puis a réfléchi et a dit, en me montrant : "ah lui, il est important, c'est Nicolas". J'ai adoré la tête des trois collègues qui partagent mon bureau, heureux de savoir qu'ils n'étaient pas importants, alors que le lascar voulait seulement dire : "il est important que vous connaissiez Nicolas".

14 avril 2015

Pot au feu de veau


L'ami @soufron fait la publicité du pot-au-feu de veau dans les réseaux sociaux. C'est une hérésie. Le pot-au-feu est une excellente recette pour les morceaux de bœuf qui ne peuvent se manger que très cuits ce qui n'est pas mon cas. Même à jeun, je suis indigeste.  D'ailleurs, je rappelle que l'on peut mettre de la saucisse dans le pot-au-feu ! Nous sommes obligés de déplorer que le pot-au-feu devienne un plat de bobos. Pour ma part, je refuse formellement d'en manger au restaurant. Imaginer un restaurent qui fait des courses pour vendre de la viande qui n'est pas vendable autrement me révulse. 

N'importe quel morceau du veau est bon avec une préparation normale. Pourquoi aller le faire cuire des heures avec des légumes qui mériteraient largement mieux. 

Non mais sans blague. 

12 avril 2015

La grosse conne

Cette photo est belle. Elle tourne dans les réseaux sociaux. C'est celle d'une connasse fière d'avoir tué une Girafe avec un fusil à longue portée. Cette tarée mériterait d'être sodomisée par un éléphant en place publique pour lui apprendre le savoir vivre élémentaire. Cela étant, les girafes peuvent crever. Je n'ai rien à foutre de ces bestioles qui puent probablement encore plus que les clients des bistros à Bicêtre.

11 avril 2015

39 ans qu'il est mort



C'est Prévert. On parlait de Le Pen, au bistro, et la conversation a dévié sur Prévert. Le bistro est étrange. 

L'urine communale



Je ne voudrais pas dénoncer ce brave monsieur mais il est en train de pisser sur l'arbre devant la Comète. Ce que je n'ai jamais fait en vingt ans de fréquentation de cet honorable établissement. D'autant que l'arbre a été planté vers 2010. 

03 avril 2015

Les Sales Majestés - Je suis fier





J'ai réussi à faire passer ça à La Comète. Tous les clients sont partis. Allez savoir pourquoi !