12 septembre 2024

Enfin des nouvelles ! Et des polémiques. Et un peu de scatologie...

 


L’autre jour, l’aide-soignante charpentée constatant que je sortais de ma douche vêtu assez courtement m’a demandé ce que je voulais comme sous-vêtement. Je lui dis d’ouvrir ma valise te de prendre un caleçon au hasard (tout le linge salle était dans un sac à part). Elle me repose la question : lequel vous voulez. Je dis : « prenez celui du haut ». Elle me dit « il n’est pas propre, il est tout déteinté ». Evidemment, si j’avais été en forme, j’aurais pu répondre « hé ho, connasse, je te dis que tout mon linge plié est propre et sort de la machine donc tu me files se caleçon et tu me laisse le pénétrer ».

Mais non, la fatigue d’une opération vous pousse loin d’une rhétorique sans intérêt. Vous ne pensez qu’à protéger vos fesses et à attendre la prochaine période de solitude. Vous ne savez pas à quel point une grognasse remettant en cause mon hygiène peut me ruiner le moral, juste après une opération.

Le lendemain, elle m’a demandé ce que mon linge (sale, cette fois, faisait par terre). Je l’ai dit que je n’avais pas eu le temps de m’en occuper. Elle a lever les yeux au ciel : « Mon dieux, type veut faire sa lessive dans mon hôpital ». Heureusement, il y avait une autre dame qui passait par là et qui lui a expliqué la vraie vie : on n’a pas le choix.

A un autre moment, une aide-soignante m’a demandé si j’avais ce qu’il faut pour ma toilette. Par réflexe, j’ai dit « oui » avant d’oser dire que je n’avais pas de serviette. Comment voulez-vous qu’un type de 58 ans reconnaisse qu’il n’a pas les moyens de se laver. C’est tout con, tout évident, mais c’est ainsi.

 

Ces petites vexations sont monnaie courante. Vous sortez d’une opération, vous avez des gaz, vous vous dites que vous devriez chier alors vous dites à un personnel de luxe (ben oui, la cardio, à Pompidou, on ne rigole pas !) que vous auriez envie d’aller à la selle alors que vous n’avez qu’envie de chier. A la fin, il faut que sonniez pour que les gugusses se déplacent pour vous torcher les fesses.

On s’y habitue. C’est le cumul des petites choses qui est horripilant ! Je vais être un peu dégueulasse mais il faut bien que vous compreniez : ce matin, je suis allé chier (indépendant jusqu’au bout) mais je n’arrivais à me torcher le cul, le papier était plus ou moins humide, l’opération rend certains mouvements impossibles… Alors, à un moment, je me dis qu’il ne reste qu’une solution : prendre une douche. Je l’ai fait. J’ai oublié de me nettoyer le cul à fond. Je me suis rassis sur mon lit pour mettre un caleçon. Il y avait de la merde sur les draps. Il fallut que je plie le drap de manière à cacher cette merde de manière à ne me taper la honte de ma vie pour ne pas avoir été propre…

 

Parmi ces petites vexations idiotes, il y a évidemment les grosses conneries des aides-soignantes qui s’imaginent diriger le monde mais aussi des bêtises du personnel. Ce matin, j’avais un scanner avec injection (on vous fait une perfusion avec du liquide pour voir comment il circule, en gros). Le service de ma chambre me pose donc un cathéter, appelle un brancardier, celui-ci arrive, il me dit qu’on a le temps, on arrive effectivement à 10h15 dans le service de radiologie pour un examen prévu à 11h. Les guignols ont fini par s’occuper de moi à 11h30. Le cathéter était bouché. Ils s’en sont pris à trois fois pour en poser un autre, le tout en gueulant contre l’autre service…

Je peux vous assurer qu’un patient nouvellement opéré du cœur (de l’aorte, pour être précis) n’a pas besoin d’une querelle entre deux services pour savoir lequel avait échoué à vous faire une piqûre…

 

Dans toutes ces histoires, il y a une enquête discrète pour comprendre pourquoi j’ai fait une récidive. Le fait que j’ai merdé pendant un mois ou deux montre surtout que je n’étais pas assez sensibilisé. D’autres pièces rentrent au dossier. Hier, une petite dame des services sociaux est venue me voir pour l’organisation de ma convalescence. Le fait que je n’ai pas été admis dans un « SSR » après la précédente opération montre aussi qu’il y a une faute.

L’enquête va progresser.

 

Toujours est-il que je vais être amis en convalescence pour trois semaines dans un SSR du coin mais il faudra encore attendre trois semaines. Et j’ai réussi à ne faire que trois hôpitaux de semaines ce qui va me permettre de retrouver l’idéal les terrasses de mes bistros.

10 septembre 2024

Tous en cardio !

 


J’ai enfin quitté la réanimation du centre de chirurgie cardiaque au « profit » d’une chambre normale en chirurgie cardiaque. On en pensera ce qu’on voudra mais, à mon avis, c’est au moins la preuve que je suis encore vivant.

Ces braves gens devaient me réveiller vendredi à 5h30 pour m’emmener au bloc vers 8 mais il me semble que je n’étais pas encore endormi à 9 ou 10h. Le soir, il parait que je suis  sorti du bloc vers 18h mais je n’ai aucun souvenir de ce que j’ai fait avant environ 23h. Les journées sont très longues quand on ne dort pas. Il n’y a que dimanche et lundi que j’ai pu me reposer un peu (encore que, ce matin, j’étais au taquet dès 2 heures).

La chambre est petite. Je ne savais pas que, à ce point, ça existait ! Ne faites pas attention aux fautes d’orthographe : l’écran est très sombre et je ne vois pas tout.

05 septembre 2024

L'opération se précise...

 

C’est la dernière journée avant le grand remplacement. Me voila tout propre et rasé de partout (sauf du crane). Deux ou trois examens complémentaires ont égayé ma journée de même qu’une rencontre avec l’anesthésiste et l’assistant du chirurgien (lui-même chirurgien, hein !, ce n’est pas sa secrétaire…).

L’anesthésiste est assez déprimante vu qu’elle insiste sur tous les risques et la nécessité de remplir des formulaires pour éviter à la personne de confiance d’avoir à prendre des décisions : genre « il y a un risque qu’il finisse blogueur de centre gauche, faut-il le débrancher ? ». Finalement, j’ai coché pour indiquer que j’autorisais toutes les interventions nécessaires mais que je ne voulais pas sortir de l’hôpital avec le moindre handicap comme une tétraplégie ou l’impossibilité de boire une bière. J’ai toutefois admis que des séquelles inesthétiques graves pouvaient être tolérées. C’est le seul point que j’ai toléré. C’est pour faire peur aux enfants.

J’ai failli accepter de devenir sourd pour éviter d’écouter des conneries…

 

Le chirurgien (l’assistant) a néanmoins précisé ensuite que les questions posées étaient obligatoires, des trucs de juristes, qu’il n’y a pas plus de risque que pour la plupart des opérations de même type.

Il m’a apporté des précisions sur l’opération : ils vont bien changer une partie de l’aorte et des différents tuyaux qui mènent au ciboulot. Donc l’opération sera plus longue que la dernière fois (pas « plus risquée » : quand le cœur est débranché, ils peuvent bien en faire plus !).

Surtout, il m’a dit que j’avais une maladie de l’aorte. La formation de caillots est bien lié à ma maladie auto-immune, le SAPL, mais si les caillots s’entassent dans l’aorte, c’est bien parce que cette dernière est malade. La changer permettra de résoudre le problème.

 

A propos de mon SAPL et du fait que je doive être réopéré… J’ai relu mon dossier médical (donné à la sortie de Cochin) et tous les tords me sont refilés avec, en gros, le fait que je n’ai pas pris sérieusement les anticoagulants ou fait les bons examens médicaux. Je ne jette la pierre à personne (en particulier, ce n’est pas au pneumologue qui me suit de soigner mon sang) mais le fonctionnement de l’hôpital est bien la cause de tout.

Tout d’abord, si je n’ai pas toujours fait les bons examens, c’est parce qu’on m’a envoyé me débrouiller avec les cabinets privés d’imagerie médicale et Doctolib. A noter que ce pataquès, amplifié en avril a provoqué un retard de deux mois dans mon rendez-vous semestriel qui se tenait trois mois après un rendez-vous complémentaires. Du coup, je n’avais plus d’ordonnance pour les anticoagulants et j’ai limité (là c’est ma faute) leur dose pendant deux ou trois semaines.

Ensuite, ma maladie du sang a été détectée au premier semestre 2022. Je n’ai eu aucune nouvelle des différents services qui m’ont « un peu » suivi à l’époque. Peut-être que si j’avais vu des spécialistes, j’aurais moins pris ces histoires à la légère…

 

Et en plus, il faut que je me lève à 5h30 demain…

04 septembre 2024

Suite des opérations

 


J’ai donné de mes nouvelles à ma femme de ménage et, voulant dire quelque chose de gentil, a répondu quelque chose comme « courage, vous êtes entre de bonnes mains ». J’espère, en effet. Un des mes commentateurs de mon dernier billet terminait par « Courage, encore quelques jours à tenir ! ». Je pense qu’il n’y a rien de pire, quand on essaie d’avoir des mots gentils « d’encouragement », il faut être prudent, surtout quand on ne sait pas grand-chose (ou quand on n'a pas tout lu).

Vendredi, je vais être opéré de l’aorte, ce que j’ai annoncé dans ce blog (sans en donner la confirmation ferme, je le fais maintenant). C’est une opération avec ouverture du thorax. Après, il faudra débrancher l’aorte pour enlever ce qu’il y a dedans comme cochonneries (et, en fait, si j’ai bien compris, la remplacer). Pour se faire, il faut arrêter le cœur et donc faire circuler le sang par un autre moyen.

Vendredi matin, je vais donc avoir une anesthésie générale. Ce qu’il y a de bien c’est que si je ne m’en réveille pas, je ne le saurai jamais. Mais revenons à jeudi. Je vais être lavé de fond en comble (j’espère pas trop en comble et pas trop profond) et rasé ou tondu… La galère va commencer. Il faudra que je ramasse toutes mes affaires pour les mettre au coffre avant d’être admis au bloc.

Après l’opération, si je n’aboutis pas en chambre froide, je serai recueilli par un service de réanimation où je passerai deux ou trois jours avant de récupérer une chambre normale. A cause de l’ouverture du thorax et des os qui seront sciés, je vais mettre des semaines avant de pouvoir bouger le thorax. Je vais souffrir comme un martyr pour m’asseoir sur mon lit avant de me lever ou pour me laver le bas du dos (autant dire que me torcher le cul sera une horreur et que je vais donc éviter de chier tous les jours ou que je vais prendre un maximum de laxatif pour avoir un truc bien mou afin de le laver au jet.

Je ne fais pas dans le scato : je suis déjà passé par là. C’est extrêmement pénible, et je l’ai déjà dit dans ce blog, de pleurer auprès d’une aide-soignante pour avoir les parties qui furent intimes un peu propres…

Il est probable que je passe ensuite trois ou quatre semaines à l’hôpital et qu’il me faudra, ensuite, trois semaines d’arrêt de travail (j’espère pouvoir rentrer en Bretagne) avec de la rééducation et tout ça.

Je vous passe le fait que je vais passer six ou sept semaines sans boire de bière et que les trois ou quatre cigarettes qui sont encore dans mon paquet seront les dernières de ma vie. Vie que je vais devoir passer en faisant deux piqûres d’anticoagulant par jour, en plus des autres médicaments, et avec l’envie de fumer qui va me tirailler pendant des mois, les scanners tous les six mois pour surveiller mes vaisseaux sanguins et mes éponges...

 

Je suis assez grand pour me délivrer à moi-même des mots d’’encouragement. Pour les toubib, l’opération est de la routine, au fond, et j’aurais un élément de base pour discuter avec mes patrons de pouvoir passer plus de temps en télétravail en Bretagne.

 

A ce sujet, je suis revenu à Paris pour une dizaine de jours mais je vais y passer deux mois. Quand je vais rentrer à Loudéac, le cubi de blanc ouvert qui est au frigo sera éventé. C’est bien cela le pire… Aucune de vos gentils mots ne pourra compenser cette horrible perte.

Et faites gaffe avant de parler.


Je me demande si j'ai bien fait de regarder Good Doctor et News Amsterdam, cet été. Mais j'avais déjà tout vu Grey's Anatomy et l'indispensable Dr House...

02 septembre 2024

Dur transfert !

 


Me voilà arrivé à l’Hôpital Européen Georges Pompidou (quelle idée d’appeler un hôpital comme un machin plein de tuyaux dans Paris et comme un type mort en exercice de maladie ?). La suite du programme : un scanner devra déterminer si l’opération est bien nécessaire ce qui ne laisse, en fait, qu’assez peu de doutes… La dernière fois (en 2021), ils m’avaient mis un patch dans l’aorte. Cette fois, ils vont carrément la remplacer !

Joli coup, non ?

 

Par pure pitié pour le personnel administratif, je ne vais pas raconter les conditions de mon transfert…

Je ne vais pas comparer les deux hôpitaux. Pompidou est ultramoderne. Mais, à Cochin, les prises de courant fonctionnent et il n’y a pas des bouts de sacs poubelles scotchés sur les vitres (pour l’étanchéité, je suppose).



En photo, une copie d'écran de mon BeReal du jour. Il y a un joli divan en plastique. Je suppose que c'est un convertible utilisable par les visiteurs. Ma fenêtre est au dessus de la verrière surplombant le magistral hall. On n'y voit rien.

Il y a deux prises de courants opérationnelles en plus de celle utilisée pour le lit (changements de positions...). Je ne peux donc pas brancher en même temps mon PC, mon iPhone et mon machin pour la VMI.

01 septembre 2024

Anomalies hospitalières

 


Dès le lendemain de mon arrivée à l’hôpital, j’ai pris quelques habitudes comme celle d’aller me promener dans les environs, jusque Port Royal, pour voir un peu de monde normal (il faut dire que Cochin est spécialisé dans les machins pulmonaires et les trucs ophtalmologiques ce qui fait que les promeneurs, dans l’enceinte de l’établissements sont laids : genres tubars en blouse « AP-HP » trainant un chariot avec un bouteille d’oxygène ou grands éborgnés plein de pansements).

Vendredi, le vigile me dit, en me montrant mon cathéter : « vous vous êtes patient, vous n’avez pas le droit de sortir ! » J’ai parfaitement compris la chose mais je me demandais néanmoins pourquoi personne de mon service ne me l’avait dit et comment un gardien privé pouvait m’imposer cela, d’autant que, si j’avais voulu fuir, j’aurais pu débrancher le truc. Je lui réponds « mais si j’avais eu ma veste, vous n’auriez pas vu mon machin et vous m’auriez laissé passer comme un visiteur normal ». « Oui mais ce n’est pas le cas ». Je lui ai alors dit : « mais je veux aller fumer une cigarette » (ce n’était pas le cas, j’arrête assez facilement le tabac quand je suis à l’hôpital) et j’ajoute « c’est interdit dans l’enceinte de l’hôpital ». Il me dit « oui, mais l’affichage n’est pas réglementaire donc l’interdiction ne compte pas »…

Ils ont de ces gardiens…

 

Il y a un truc qui m’énervait déjà lors de mes précédents séjours. Deux ou trois fois par jour, une infirmière vient « relever mes constantes » à savoir ma température, mon rythme cardiaque, ma tension et ma « saturation ». Ce matin, j’avais l’esprit fripon : « pourquoi relever mes constantes alors que si elles sont constantes elles ne changent pas, par définition ? ». Devant le regard d’hareng saur de la dame, j’ai été obligé de faire un large rétropédalage et abandonner ma vanne.

Pourquoi ils appellent ça des constantes, ces ânes ?

 

Récemment, je faisais un constat à un confrère sortant d’hôpital en lui avouant que ce qui me gênait le plus, à l’hosto, c’est que le personnel changeait souvent et qu’on ne reconnaissait personne (ce qui était encore plus vrai lors de mes précédents séjours à cause des masques)… Maintenant, ceux qui sont « un peu gradés » (j’imagine qu’une aide-soignante perdrait sa dignité si on la prenait pour une femme de service) se présentent la première fois qu’elles entrent dans une chambre ce qui est très sympathique mais ne change strictement rien au problème.

Hier, j’ai remarqué quelque chose d’amusant mais il a fallu vingt quatre heures pour que je puisse en avoir la confirmation : le week-end, les responsabilités du personnel changent. C’est ainsi qu’une aide-soignante peut très bien relever les constantes alors que c’est réservé aux infirmières en semaine et que les infirmières peuvent servir les repas… Le matin, c’est la même personne qui sert le petit déjeuner, prend les constantes, donne les médicaments… alors que, en semaine, elles sont au moins trois.

A noter, qu’il y a très peu d’hommes, ce qui est connu, mais c’est très rigolo de voir ceux qui sont « aide-soignant » et qui font comme s’ils étaient d’une espèce de caste à part, bien supérieurs aux gonzesses qui ont les mêmes fonctions. La dignité, c’est quelque chose…

A noter que parmi les femmes, de l’infirmière à l’aide-soignante en passant par la femme de ménage, elles se ressemblent toutes avec une très prononcée légère surcharge pondérale et une coloration de l’épiderme laissant penser qu’elles sont originaires (ou du moins leurs familles) de bien au sud du Maghreb (ceci n’est pas un problème sauf qu’il est absolument impossible de savoir qui fait quoi).

 

Dans le bâtiment où je suis, il y a deux « batteries d’ascenseur ». La première est réservée aux visiteurs, la seconde est là pour « monter les patients ». Je me demande quel « véhicule » emprunter quand je veux descendre… Je ne peux pas raconter plusieurs anecdotes d’ascenseurs mais j’avais déjà remarqué que, dans un des bâtiments de Cochin (Achard, je crois), l’ascenseur visiteur semble avoir été ajouté après la construction et il est presque impossible de le trouver quand on veut sortir.

L’autre jour, un brancardier est venu me chercher pour aller faire une radio des poumons dans le bâtiment voisin. Quand il a vu que je pouvais marcher, il m’a dit « ah ben vous marchez, on va pouvoir aller à pied ». J’ai feint la jovialité : « ah oui, ça me fera du bien ». Le gugusse a oublié que j’étais en pneumologie et « donc » manquais de souffle. Il a réussi à me semer dans les allées du complexe hospitalier.

 

Jeudi, au petit déjeuner, j’ai demandé deux morceaux de pain. Le lascar m’a bien servi mais a oublié le beurre. Vendredi, j’ai eu ce que je voulais en précisant bien que je voulais deux morceaux de pain et deux petites plaquettes de beurre. Hier, il m’a tout bien donné mais a ajouté un yaourt ! Déjà que je ne n’en mange que quand j’ai très fin, lors d’un repas normal. Ce matin, il me dit : « vous êtes sûr que vous voulez deux morceaux de pain ». « Ben oui, ai-je répondu ».

Il m’a servi.

Puis a dit : « le dimanche, ceux qui ne veulent pas de pain ont des croissants »…