30 janvier 2013

Sancerre pour tous

Ce qu'il y a de bien avec Didier Goux et l'Amiral Woland, c'est qu'à chaque fois qu'on bouffe ensemble, on a à peu près les mêmes sujets de conversation. Cette fois, on a un peu innové. On a plus parlé du mariage pour tous que des 35 heures.

Le mariage pour tous est un sujet idéal. On est tous cambrés sur une position sans rien comprendre à celle de "l'adversaire" qui est incapable d'expliquer sa position.

J'ai donc raison : le mariage ne voulant plus rien dire (dans la mesure où on ne sait pas exprimer ce que ça veut dire), autant le torpiller. Ou pas. A ce stade du repas (et des liquides qui vont avec), on s'en fout.

Je vais donc résumer nos propos : tous les autres sont des imbéciles et ça va très bien ainsi.

Protégez-nous des gros nichons !

« Une forte poitrine peut être une arme selon la police d'Everett dans l'Etat de Washington, aux Etats-Unis. Une quinquagénaire est accusée d'avoir tué son compagnon en l'étouffant dans son mobile home... avec ses seins. Un témoin assure que la femme avait sa poitrine sur le visage de la victime confirme un document du Snohomish County Sheriff’s Office. » C’est une information du NouvelObs gracieusement communiquée par Suzanne, la seule personne que je connaisse abonnée aux alertes Google sur « gros nichon » pour me rendre service.

28 janvier 2013

Du cul dans mon iPhone

Quel con ! Je viens d'ouvrir cette photo dans le métro avec mon iPhone. J'espère que mes voisins ne l'ont pas vue. Vous trouverez facilement des vidéos un peu cochonnes en cherchant le tag #NSFW dans Vine.

Il y en a plein. On va bien rigoler avec le vieux Joël au bistro ce soir. Là, la jeune fille se tripote les nichons. Je n'ai pas regardé jusqu'au bout. Je suis tombé dessus en papotant nonchalamment avec un client qui passait dans nos bureaux avant un rendez-vous que j'avais avec lui. J'ai eu peut de faire une erreur de manipulation (genre poser l'iPhone sur mon bureau pour prendre des notes).

Toujours est-il qu'il existe des tonnes de vidéos de ce genre et que ça déplait à Apple qui envisagerait de retirer la nouvelle application Vine de l'Apple Store.

Ça serait con pour Vine vu que ça ne fonctionne que sur iPhone.

J'imagine qu'il vont trouver une solution mais s'il leur faut fouiller tous les contenus, ils sont mal barrés. J'ignore comment font les autres sites de partage de vidéo, comme Dailymotion et YouTube, également disponibles sur iPhone pour surveiller les contenus...

El Camino et Melclalex regrettent de ne pas avoir d'iPhone.

25 janvier 2013

En route pour le Front Populaire

J'ai horreur de ça. Aujourd'hui, il y a la cérémonie des voeux du big boss. Tous les employés Parisiens sont invités dans un machin immense. Trois heures de discours suivi d'un gigantesque cocktail. 2000 personnes ?

Je vais en profiter, si je peux et si je pense, pour faire plein de billets pour ce blog afin de faire passer la vidéo Vine d'hier en seconde page à cause du démarrage automatique et de la voix de Ramdane qui crie "let's go". Quand je lui ai filé l'iPhone, il s'est cru en mission pour le blog, lui qui en est un important personnage.

Enfin... C'est l'occasion pour moi de découvrir la ligne 12 du métro que je n'ai jamais prise rive droite. Je vais au terminus. Avec la 7 et la 10, ça fait un trajet d'une trentaine de station.

Le terminus est nouveau. C'est la station "Front Populaire".

24 janvier 2013

Geek, bière et vidéo gaie et vidéo glauque

Ce soir, Twitter (et Vine, une filiale) ont sorti un truc pour diffuser des vidéos très courtes, 6 secondes, dans les réseaux sociaux. Je l'ai testé pour mon blog geek et l'illustre Xapur m'a sorti un truc pour la présenter dans le blog. J'ignore si ça va marcher. Ceci est un essai. Il est rare que je diffuse une photo de moi sur mes blogs mais je crois qu'une vidéo est inédite (la vidéo tourne en boucle, si tu la regardes dix minutes, ne vas pas t'imaginer que j'ai bu 100 bières).
Edit : je supprime la vidéo à cause du lancement automatique (le son est pénible). Elle est à voir ici

A part ça, au cas où la première vidéo est ratée, je vais en diffuser une deuxième.

Désolé, j'ai encore oublié de pencher mon iPhone donc la vidéo est dans le mauvais sens. J'espère que Seb Musset ne va pas me donner une baffe.

En sortant de la Comète, je me suis rendu compte que je suivais Manu. J'en parle parfois sur dans mon blog. C'est une pocharde du quartier d'environ 40 ans. La dernière fois, c'était la semaine dernière. J'étais passé à l'Aéro et avait découvert des braves gens, un couple de trentenaires, qui s'était inquiété parce qu'elle s'était cassé la gueule dans le bistro. Elle va se saouler la gueule un peu partout puis rentre chez elle, un peu plus loin que chez moi. J'ai réussi à la faire "tricarde" à la Comète. Je ne veux pas être complice. Mais je ne peux rien faire. Je n'ai rien à dire à la Comète et encore moins dans les autres bistros.

S'ils refusaient de la servir, elle irait picoler ailleurs. Ce soir, je l'ai suivie. Elle rentrait chez elle. Elle va réussir. Les ivrognes arrivent toujours à rentrer. Elle ne mourra pas sur la rue mais dans son lit ou celui de l'hôpital. D'une cirrhose ou d'un crabe, dans cinq ou dix ans. Je ne sais même pas si elle a 40 ans. Disons 36 ou 36. Maigre comme un clou. Déchirée tous les soirs. Ne regardez pas la vidéo. Non seulement elle est ratée mais elle est déprimante. Pas seulement la vidéo. Manu aussi.




Je vous ai bien entendu : "il aurait pu faire quelque chose, le gros". Oui, mais quoi ? La ramener chez elle... Et demain ?

La vie, les amis, les fumiers...

Hier soir, j'étais avec Sylvain, ce jeune assistant parlementaire qui m'avait invité à déjeuner à l'Assemblée Nationale le mois dernier. Comme nous étions seuls, nous avons pu évoquer le passé longuement sans emmerder personne.

J'ai adhéré à une association en 77 à 11 ans. En 84, je suis devenu animateur auprès des mômes. C'est cette année là que j'ai connu Gaël. En 1990, je suis passé directeur adjoint pour les centres de vacances. C'est cette année là que j'ai connu Sylvain. Je suppose qu'il avait 11 ans (je ne m'en rappelle plus). En 1995, j'ai fait ma première direction. Gaël était mon adjoint et Sylvain était intégré à l'équipe d'animation (sans être considéré comme animateur, il n'avait pas l'âge légal). En 96, j'ai fait ma deuxième direction de centre de vacances puis j'ai quitté l'association, fâché.

Parallèlement, hors animation, j'ai exercé des responsabilités dans l'association. Trésorier départemental puis, à partir de 1994 trésorier régional et membre du conseil nationale (instance purement consultative, un peu comme le sénat...). Après mon départ, Sylvain a lui-même fait une "carrière" dans l'association. Je crois qu'il en a été permanent puis responsable régional.

Voilà ! J'ai fini l'introduction de mon billet. Le développement sera beaucoup court.

C'est de cette période, 96-97, que nous avons beaucoup parlé. Avec moi, quelques autres figures de l'association, dans le département, sont parties aussi (les aléas). Il y a eu des gros problèmes financiers et des conflits d'influence puisque nous n'étions plus là pour faire le poids dans les instances.

Toujours est-il que l'association manquait de cadres et Sylvain s'est retrouvé assez jeune avec des responsabilités plus ou moins importantes, dont celle de participer à la survie d'une association qui périclitait.

Alors, avec Sylvain nous avons pu faire la jonction entre la période où j'étais parmi les grosses pointures départementales et régionales et où il s'est trouvé face à nos remplaçants.

C'est ainsi que j'ai appris tout ce qui m'avait été mis sur le dos, à tort ou à raison, peu importe. C'est de bonne guerre. J'ai éclairci des points qui manquaient dans les tablettes de Sylvain.

Voilà ! La deuxième introduction est terminée.

La première conclusion : il existe bien un certain nombre de fumiers dans ses associations et leurs échelons régionaux et départementaux, des gens qui luttent pour leur pouvoir,... En oubliant quelques aspects humains et peut-être le plus important : ce que nous avions à faire des mômes qu'on nous confiait.

J'ai les noms.

La deuxième conclusion : l'amitié et la confiance sont au dessus de tout. Selon Sylvain, aucun des jeunes qui bossaient avec moi à cette époque n'ont pu penser que ce n'était pas moi qui avait raison, que ce n'était pas essentiellement "nous" (ma bande, quoi) qui assurions le ciment nécessaire à la vie du truc.

On n'aurait pas du boire en se racontant ça jusqu'à plus d'heure. Ça favorise l'émotion. On s'est même fait la bise en se quittant. Comme deux grands cons...

22 janvier 2013

7 cons dans le métro

La dernière période où je bossais loin de chez moi, j'avais fait une série de billets sur les cons dans le métro. J'avais un peu oublié le phénomène. Pourtant ils sont toujours aussi pénibles.

1. Celui dont on entend la musique dans son casque.

2. Celui qui attend sur le quai et qui ne te laisse pas sortir de la rame même quand il n'y a pas foule.

3. Celui qui reste sur son strapontin quand il y a foule.

4. Celui qui ne surveille pas ses gamins.

5. Celui qui a des objets encombrants aux heures de pointe.

6. Celui qui te demande de t'aider à porter une poussette (non pas que je n'aime pas rendre service mais j'ai peur de le casser la gueule).

7. Celui qui se met sur la gauche de l'escalator mais ne marche pas.

21 janvier 2013

20 janvier 2013

Des conditions de route idéales !

Quand je suis parti de Loudéac pour revenir à Paris, je dois avouer que je n'étais pas très fier. Les prévisions étaient mauvaises. La radio disait que Paris était complètement bouché à cause de la neige.

J'avais donc prévu l'éventualité de m'arrêter vers Chartres et de passer la nuit à l'hôtel au cas où les nouvelles étaient mauvaises...

Départ vers 13h45. Avec un quart d'heure de retard par rapport à d'habitude (parce que je discutais avec une andouille dans les commentaires d'un blog). Arrivée avec 25 minutes d'avance !

Entre Le Mans et Saint Arnoult la route a commencé à devenir de plus en plus pénible. A la fin, on roulait à 80. Néanmoins, il y avait beaucoup moins de monde que d'habitude.

Je suis arrivé à Saint Arnoult le journal de 18h de RTL venait de commencer (je suis maso : je voulais écouter Raffarin après). Le présentateur annonçait justement un bouchon de 6 kilomètres avant Le péage de Saint Arnoult.

Bizarre, il n'y avait qu'un vague bouchon. Une dizaine de voitures faisaient la queue à chaque file. Je me suis dit qu'il s'était trompé et que le bouchon était après. A 18h15, j'avais passé le péage. Je repasse sur Autoroute FM pour avoir des information. Un peu après la dame du poste nous disait d'avancer prudemment parce qu'une vaste opération allait être menée pour déneiger la file de gauche.

Il y a quatre files. Il y a un premier engin qui pousse la neige de la file de gauche à la troisième. Un deuxième machin dégage la troisième file en poussant la neige sur la deuxième. Une troisième machine dégage donc la deuxième sur la première. Une quatrième dégage la première sur le côté de la route. Vous avez suivi ? Pour dégager la file de gauche, il faut quatre engins qui avancent en biais, au même rythme. Les voitures doivent attendre derrière. C'est très bien et efficace.

Je me dis que "ah merde" je vais tomber dessus bientôt.

Ben non. J'arrive à la station service suivante, la dernière avant Paris. Je n'avais rien vu. Ça avait roulé relativement bien. Je m'arrête toujours là un petit quart d'heure. Vu que j'ai une voiture de location, il faut que je fasse le plein et le ménage dans la voiture. J'en profite pour passer aux toilettes en cas de bouchon à Paris. Et pour répondre aux commentaires de blog, aux tweets, aux mails,...

Je repars, la route était vide. Totalement. Je comprends alors que l'opération de déneigement de la file de gauche avait commencé après mon passage. En fait, elle avait probablement commencé juste après mon passage : j'ai pu rouler jusqu'à la sortie de l'autoroute à la vitesse maximum autorisée, ce qui n'arrive jamais un dimanche soir.

Au Kremlin Bicêtre, ça allait moins bien mais comme je roulais lentement, j'ai eu les 6 ou 7 feux au vert ! Sauf le dernier... J'étais tellement en confiance que j'ai freiné trop tard. L'ABS fonctionne parfaitement. Heureusement.

Ainsi, avec la chance de passer au péage au bon moment et le fait que peu de gens aient osé prendre leur voiture, j'ai mis environ 40 minutes entre le péage et chez moi contre environ 1h15 d'habitude.

Joie.

N.B. : je ne suis pas sur mon blog politique mais bravo à Météo France qui a pu faire des prévisions parfaites (ce que j'ai pu vérifier vendredi et ce soir), ce qui a permis aux services techniques d'intervenir pile poil comme il faut. Ou alors c'est la droite qui avait foutu le bordel en décembre 2010...

18 janvier 2013

Quelle route !

Il fallait être fou pour décider de rentrer de Paris vers le Centre Bretagne ce week-end. Mais la voiture de location était réservée avant l'alerte météo et le jour de RTT posé.

Vers Chartres, les flocons ont commencé à tomber alors que la radio disait que la neige n'était arrivée qu'au Mans. C'était même bien blanc sur les côtés (voir les photos de mon dernier billet).

D'ailleurs avant Le Mans, la route a commencé a devenir infernale. Après Le Mans, on ne pouvait plus rouler sur la file de gauche raisonnablement. Je suis surpris du nombre de cons sans raison...

Je me suis mis à suivre un camion qui roulait à 80 ou 90. La radio disait qu'il fallait s'arrêter de toute urgence à cause de la pluie verglaçante. Je me suis arrêté et en ai profité pour faire de la mécanique (merci à Hip !). La pluie a rapidement cessé.

Avant Rennes, c'est devenu le bordel. La sortie de Rennes était bouchonnée. En sortant de la quatre voies, on a commencé à avoir du brouillard en plus de la neige sur le côté. On ne savait plus où était la route.

A Loudéac, j'ai cru que je n'allais pas pouvoir arriver jusqu'à chez ma mère.

Dans l'angoisse la plus totale : je ne sais pas si je vais pouvoir aller à pied au bistro après dîner...

Finalement, je n'ai pas perdu une demi heure par rapport à d'habitude (dont 10 ou 15 minutes dans le manuel de la voiture).

Pour l'apéro, je suis venu en voiture au 1880.

Tout ça pour découvrir que le demi est passé à 2€50.

Étrange électronique

Dans ma magnifique voiture Coréenne, il fait plus chaud que dehors. Je suis vers Chartres. La neige tombe doucement. Autoroute FM ne signale pas de problème particulier. J'espère que le Centre Bretagne aura dégelé pour 16 heures. Je suis légèrement en retard (20 minutes).

Ce retard est en particulier du au fait que j'ai du fouiller la notice pour trouver comment afficher l'ordinateur de bord à la place de ce "turn on" un swich que je ne trouve pas...

Si quelqu'un a une idée ?

Si conduite très agréable à ma grande surprise.

La télécommande pour ouvrir la voiture ne fonctionne pas. Il fait utiliser la clé. Quand la porte s'ouvre le Klaxon se met à brailler. Il faut utiliser la télécommande pour le faire taire. Même pas peur.





16 janvier 2013

Bulletin météo

Il fait beau. C’est une information. Le soleil est magnifique sur la Défense. Oui ! Je me reconvertis en blog météorologique, n’ayant aucun anniversaire à fêter hormis celui que j’ai déjà fêté dans Facebook, à savoir RosaElle, à qui je renouvelle mon souhait d’un bon anniversaire, pas trop perturbé par des luttes politiques !

Hier matin, j’étais en séminaire. On regardait par la fenêtre plutôt que d’écouter le chef nous dire qu’on avait très bien travaillé mais qu’il faudrait travailler encore plus en 2013. Il neigeait beaucoup vers 10 heures mais la neige n’a pas tenu sauf sur les collines que l’on voit au loin, peut-être à une dizaine de kilomètres de Paris.

Toute la journée, il a fait froid comme vache qui pisse et ça s’est réchauffé un peu le soir.

A 19h45, je suis monté à l’Amandine. A 19h50, on a eu une espèce de tempête de neige. A 20h15, je suis redescendu à la Comète. La route et les trottoirs étaient bien blancs. Le serveur avait remonté le store le long de l’avenue à cause du poids de la neige.

A 22h, il n’y avais plus rien à part une gonzesse complètement bourrée à l’Aéro.

15 janvier 2013

Bons anniversaires !

Aujourd’hui c’est l’anniversaire de ma copine Karine qui aura le plaisir de mettre une tournée samedi à 18 heures au 1880 Café mais aussi de Tonnégrande, gros roi de la jungle, mais actuellement en déplacement professionnel ce qui est regrettable. Tonnégrande ! Sosie de Samuel Jackson en plus gros et en qui picole plus.

Bon anniversaire à eux, donc !

14 janvier 2013

Le monde est petit (Corinne aussi...)

En juin 2008, les nouveaux patrons (de l’époque) de la Comète ont décidé de fermer le comptoir à 19 heures pour changer l’ambiance du bistro et favoriser la restauration. J’ai alors pris l’habitude d’aller vers cette heure là à l’Amandine et de revenir plus tard à la Comète. C’est ainsi que j’ai commencé à retrouver tous les soirs Corinne et sa mère (81 ans depuis septembre). La mère a des problèmes de santé et elles ne viennent plus que le lundi, le mardi et le vendredi. C’est la seule sortie de la mère et je suis quasiment la seule personne, avec sa fille et Michel, avec qui elle parle régulièrement.

Depuis moins d’un mois, j’ai repris mon boulot à la Défense. Je n’aime pas trop la cantine. La semaine dernière, j’ai commencé à aller dans un gros bistro, à quelques centaines de mètres du boulot.

Ce midi, j’arrive plus tôt que d’habitude. Corinne était au comptoir. Elle mange là tous les midis. Je savais qu’elle bossait dans le quartier et qu’elle mangeait au bistro mais je suis stupéfait que mon « instinct » m’ait poussé vers le même qu’elle.

Aucun commentaire à caractère sexuel ne sera toléré à ce billet.

Le hasard fait que l’on fréquente le même bistro le midi et le soir…

Le comptoir est trop haut.

11 janvier 2013

Changement dans le quartier

Le réveil fut brutal. Il était 15 heures. J’ai réalisé brutalement : mon quartier a changé et les passants aussi… et la vie dans les bistros. Etant là tous les jours, j'avais bien vu les différentes étapes mais pas le résultat final.

On commence par les bistros ? On finira avec aussi…

Regardez les archives du blog, vers 2006. Je trainais alors aux Monts d’Aubrac, à l’Aéro et dans mon fidèle fief. Les Monts d’Aubrac ont fermé fin 2007. Mon fief a changé trois fois de patrons et a entièrement été refait fin 2008. L’Aéro a changé de patron en 2007 puis en 2010. Et je fréquente l’Amandine depuis 2008. Sans compter le PMU et le Jean-Bart où je vais parfois pour voir certaines personnes. Et le Petit Relai parce que j’aime bien le patron (mais je le mets à part, il est plus loin de chez moi).

Au départ, on avait une espèce de faune hybride, des cas sociaux, des abrutis, des pochetrons, des petits vieux, des RMIstes, des Kabyles et des Portugais fêtards, …

Toute cette faune a à peu près disparu après 19h30 ou 20 heures. Je me rappelle de fermetures de l’Amandine, vers 2010 : le patron avait du mal à mettre les clients dehors à 22h30. Maintenant, je me précipite pour y aller avant 20 heures pour éviter de tomber sur un os. J’y suis souvent tout seul. Je retourne dans mon fief, quelques gens dînent. Souvent, l’Aéro est fermé avant 19 heures. Le Jean-Bart ferme tous les jours à 19h30.

Parfois, quand je reviens dans mon fief, Tonnégrande est encore là, il a fini ses courses et termine son dernier verre. Le vieux Joël arrive puis parfois Ramdane. A 21 heures, seul ce fief est encore ouvert dans le quartier et peut-être le PMU. En 2007, il y avait encore cinq ou dix clients au comptoir de chaque bistro : le PMU, l’Amandine, les Monts d’Aubrac, l’Aéro et le fief. Sur cinq, il en reste un ou deux ouvert à 21h, presque déserts.

La crise économique est bien réelle.

Et le quartier s’embourgeoise.

Le quartier

Les travaux sont terminés sur l’Avenue de Fontainebleau, au Kremlin-Bicêtre, ou presque. Il reste quelques finitions à faire. A force de vivre dans le quartier, en travaux depuis « toujours », je n’avais rien vu venir. On a maintenant une belle avenue, dans un quartier sympathique.

Je suis arrivé dans le quartier en 1994 mais ce n’est qu’en 1996 que j’ai commencé à avoir une vie sociale dans le secteur, notamment en allant au bistro. De 1996 à 2000, l’Avenue d’Italie qui prolonge « mon » avenue a été rénovée, entrainant des bouchons importants vers le sud. De 2004 à 2006, c’est la Porte d’Italie qui était en travaux pour la construction du Tramway, entrainant les mêmes bouchons. Ensuite, c’est l’ancienne usine Géo qui a été démolie pour être remplacée par un vaste centre commercial, ouvert en mars 2010. Un an après, les travaux ont commencé pour refaire cette Avenue, la fameuse Nationale 7, de Bicêtre à Menton. Une route chargée d’histoire qui « commence au point zéro des routes de France, sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris, et quitte la capitale par la place d'Italie puis la porte d'Italie » pour entrer au Kremlin-Bicêtre.

La Nationale 7 est devenue une voie urbaine, une rue comme une autre. Un centre commercial tout neuf et une médiathèque ont remplacé l’ancienne usine Géo et un loueur de voiture (c’était ADA, il y avait le siège social et les ateliers de mécanique).

Les souterrains ont été remplacés par un rond point avec des feux. Les piétons peuvent traverser sans mettre leur vie en danger.

Revenons aux bistros

Dans mon blog politique, je parlais de deux abrutis qui se prétendaient journalistes ont foutu la merde à la fermeture. Hier, la même scène s’est produite avec six ou sept clients.

C’est cela qui m’a fait voir les changements en discutant avec les copains, à 15 heures. Les bistros ont perdus leurs pochetrons de comptoir, ses cas sociaux que j’adorais pour retrouver des gens plus éduqués, avec plus de pognon, plus de mépris pour le petit personnel, plus d’exigence vis-à-vis des commerçants : on veut la tournée du patron !

Je vais raconter celle d’hier soir. Les clients, en terrasse, ne voulaient pas partir à la fermeture. Ils avaient acheté une pizza sur la place (vous allez avec votre femme au bordel, vous ? Non ! Ben alors vous n’amenez pas votre bouffe au restau…). Ils exigeaient du Sopalin pour s’essuyer les mains, le serveur a dit la vérité : qu’il n’en a pas. Ils ont commencé à exiger la tournée du patron, au prétexte qu’ils avaient laissé 200 euros de consommation.

Des cons qui ne pensent qu’à leur pognon et méprisent les autres.

Je préférais mes pochetrons. Ils foutaient la merde parce qu’ils étaient bourrés et ne savaient plus où aller boire. Pas parce qu’ils ont du pognon.

Ces « nouveaux clients » ne venaient pas, avant. 17 ans de comptoir et deux bordels en une semaine, juste après la fin des travaux. Les petits faussement fêtards des soirs de semaine allaient à Paris pour jouer aux alcooliques mondains. Ils ont maintenant une belle place, sur une belle avenue, avec un beau bistro, débarrassé de la plèbe.

Des cons.

Mon quartier est plus beau, plus propre. Mais je ne sais pas si j’ai gagné au changement.

Ce soit, il y aura des gens bien : les blogueurs du KdB.

T'accouches ou tu prends le métro ?

Vous allez me dire que je me mêle de ce qui ne me regarde pas mais le chauve d'une cinquantaine d'années, dans le métro, à côté de moi, tient une conversation au téléphone et vient de dire calmement : "ah mais il n'y a pas de problème, on va détacher un médecin de l'hôpital de Vannes pour accoucher".

10 janvier 2013

Vidéo du soir, espoir

Avec l'iPhone, je ne peux pas diffuser la vidéo du soir sur mon blog. Vous pouvez la retrouver ici. Elle dure 30 secondes et n'a strictement aucun intérêt. Par contre, mon pote Ramdane m'a montré la vidéo qu'il a prise l'autre jour avec le connard qui nous insultait. Elle est en 16/9 et parfaitement exploitable. Mais j'ai promis à la patronne d'arrêter de faire le con avec.

Il n'empêche qu'en floutant des visages et en taisant le nom, ça pourrait être tentant.

Le jeu de la tireuse à bière

C'est ici que ça se passe (via Melclalex). Bougez la souris pour pencher ou monter le verre. J'ai réussi au troisième essai à tirer une bière parfaite mais j'ai échoué aux suivants...

09 janvier 2013

Les 13 versets de la charte du blogueur

Nous, blogueurs qui abordons parfois des sujets politiques quand nous ne sommes pas en train de faire les cons avec les copains au bistro ou de pratiquer nos activités préférées telles que la lecture, le sport (oui !), le bricolage, le jardinage, la baise, la puériculture voire les repas avec la belle famille, le dénigrement d'autrui,... mais pas l'ostréiculture, nous jurons de respecter les points suivants.

Petit 1 : se foutre de la gueule dans notre blog de tous les autres blogs dont le comportement nous parait ridicule, idiot, grotesque, contre productif, ...

Petit 2 : insulter les commentateurs qui ne sont pas sympathiques et qui ne viennent pas avec le bon esprit, ce qui reste une notion spécifique à chacun car on ne va pas s'emmerder.

Petit 3 : ne pas respecter le point 1 et le point 2 de la charte, voire les suivants mais nous ne savons pas encore quelle connerie je vais inventer avant d'arriver au bistro.

Petit 4 : de ne commenter ailleurs qu'avec un bon esprit sauf chez les cons.

Petit 5 : de ne pas insulter les commentateurs des autres blogs sauf s'ils sont vraiment très cons ou si on estime que le taulier n'a pas vu qu'il aurait du l'insulter.

Petit 6 : de toujours agir dans la bonne humeur dans la blogosphère sauf si on est de mauvaise humeur.

Petit 7 : de ne jamais intervenir dans la blogosphère en état d'ébriété sans avoir bu de l'alcool avant.

Petit 8 : de ne pas confondre éthique et éthylique même si les deux mots se ressemblent, ce que l'on jugera ou non déplorable.

Petit 9 : de respecter les gonzesses si on est un blogueur et payer un verre aux mecs si on est une blogueuse. Mais seulement si on en a envie.

Petit 10 : de respecter cette charte également si nous faisons de l'ostréiculture pendant nos loisirs ne voyant pas pourquoi nous stigmatiserions cette honorable profession.

Petit 11 : de ne pas bloguer pendant les heures de travail sauf si le chef ne peut pas nous repérer.

Petit 12 : de ne pas travailler pendant les heures de blogage sauf si on travaille dans un bistro et que personne d'autre n'est là pour le service.

Petit 13 : d'afficher le logo de notre choix dans un coin du blog où on a envie de l'afficher en le mettant bien en évidence pour que l'on sache que l'on est un blogueur sympathique. Par dérogation, tous les blogueurs qui n'affichent pas de logo de charte d'éthique seront considérés comme les autres car on s'en fout.

Voilà mon logo.


08 janvier 2013

Vive la RATP !

La RATP diffuse une carte interactive des stations de métro avec le nombre « de voyageurs validant un titre de transport dans la station concernée. Les voyageurs en correspondance sur le réseau RATP ne sont pas comptabilisés. » En positionnant la souris sur une station, on y voit des informations. Par exemple, la station du Kremlin-Bicêtre (au bout de la flèche rouge) est la 102ème sur 301 en termes de validation de titre de transport : 4 500 000 validations par an.

Ceci m’intéresse. Je ne serai pas vexé si mes lecteurs ne sont pas spécialement intéressés.

Je voudrais juste revenir sur un détail. Voyez le sud de la ligne 7 dans l’encadré vert (je ne sais pas que faire des flèches rouges mais aussi des encadrés verts). Elle se sépare en deux. Vers l’est une branche, dite « jaune » va vers Ivry sur Seine. Vers le sud, l’autre branche, dite « bleue » va vers Villejuif en passant par chez moi.

De 1997 à 2003, puis de 2006 à maintenant, je rentrais à peu près tous les jours par le métro. Jusqu’à peu (2010 ?), il y avait deux trains jaunes pour un train bleu. En fait, la section bleue est relativement récente : elle date de 1982. A l’époque, il y avait probablement plus de monde vers Ivry. La RATP a donc mis en place un système avec deux fois plus de trains vers Ivry que vers Villejuif.

Ce truc m’a toujours surpris (et emmerdé : quand vous êtes sur le quai et qu’il faut laisser passer deux trains jaunes, ce n’est pas grave). Il est « évident » que le bassin de population desservi par la section bleue, vers le sud, donc, est beaucoup plus important que l’autre, d’autant qu’il y a un RER à Ivry. De fait, des bus déposent beaucoup de monde à la station du Kremlin-Bicêtre en provenance du sud-ouest ou de l’ouest (lignes 323 et surtout 131), jusqu’à l’Hay-les-roses, me semble-t-il.

On voit d’ailleurs sur la carte que le Kremlin-Bicêtre est une grosse station alors que la commune est une des plus petites du département.

Par ailleurs, les trois stations qui vont carrément à l’est, voir au nord-est, de « la jaune » sont doublées par la ligne 3 du tramway depuis fin 2006.

Toujours est-il que la RATP a probablement modifié son fonctionnement : il y a maintenant autant de « bleus » que de « jaunes ».

Par ailleurs, la ligne 1 est maintenant automatisée.

Du coup, entre novembre 2010 (date à laquelle j’ai quitté la Défense) et décembre 2012 (date de mon retour), le temps de transport a été diminué d’environ 10 minutes.

Ca me va bien.

07 janvier 2013

Les amis...

Homer fait un billet sur les amis. Il parle de ceux qu’il ne voit pas assez souvent. On en a tous. C’est important, les amis. Alors que j’avais eu un week end éprouvant, FalconHill m’a envoyé un geste d’amitié, sur son blog hier. Ca fait plaisir.

Aujourd’hui, c’est mon pote Melclalex qui est dans la douleur. Je voudrais qu’il sache que je pense bien à lui.

Par contre, il y en a un a qui j’ai pensé toute la journée. En me disant : quand est-ce que je vais pouvoir trouver cinq minutes pour souhaiter un bon anniversaire à cette vieille crapule un peu pocharde qu’est Yann Savidan ? Je ne voulais pas le dire mais il l’avoue dans son blog : il a tout juste 60 ans. Bientôt à l’asile de vieux.

Le moment est venu : bon anniversaire vieux !

Avec les copains, on s’est cotisé pour le cadeau (illustration) mais il n’est pas encore arrivé.

05 janvier 2013

Nouveau scandale à la Comète !

Le vieux Joël a été obligé d'acheter son propre exemplaire du journal pour pouvoir faire les mot fléchés sans être emmerdé par des journalistes du Monde qui lui reprochaient son manque d'éthique, le pauvre vieux faisant ordinairement les mots croisés du journal du bistro.

Hé ! T'as vu ? Je progresse en vidéos, hein !

03 janvier 2013

Salut ! T'es Russe ?

Le Kremlin-Bicêtre est en émoi. Il parait que Depardieu est Russe. On se demande si notre Gégé ex idole nationale va habiter dans la commune ! Les bistros s'interrogent. Faut-il prévoir un approvisionnement spécial ?

C'était notre idole. Il pourrait avoir fait une belle page de l'histoire du lard chez nous. Il préférerait finir en copinant avec Poutine qui ne semble pas le type le plus clair de la planète. Pourtant, il se serait mieux entendu avec Eltsine.

Sur le blog politique et l'annexe, je m'interroge sur l'avenir des blogs politiques. Ici, je fais un billet uniquement parce que j'ai le plaisir de caser un jeu de mot dans le titre et l'occasion de parler du Kremlin-Bicêtre.

Vive les blogs.

Douce feuille de rose

Je n’ai pas de tête : dans mon billet du 1er janvier, j’ai oublié de souhaiter une bonne année aux lecteurs de ce blog. Réparons ça : bonne année ! Elle devrait être bonne, d’ailleurs, vu que dès le 1er au soir, la première anecdote de bistro est survenue.

N’ayant pas dormi pendant la nuit du réveillon, j’ai fait une belle sieste l’après-midi et me suis réveillé vers 19h30. Je fonce à l’Aéro et j’arrive à peu près en même temps que le vieux Joël qui se levait également et qu’un autre guignol.

Nous étions les seuls clients. Le patron, Karim, était saoul comme un cochon. Nous discutions de choses et d’autres et la conversation s’est emberlificoté dans quelques méandres jusqu’à déboucher sur des propos de cul.

A ce stade du billet, les enfants doivent sortir. Vraiment.

Karim nous racontait comme une de ses bonnes amies russes lui avait fait une gâterie de rêve. Je lui demande alors si elle a eu la délicatesse de lui glisser un doigt.

Je traduits : Karim s’est fait faire une pipe par une pute Russe mais n’ose pas dire qu’il a payé pour ça. Je lui ai demandé si elle lui a foutu un doigt dans le cul.

Les enfants, sortez vraiment. Je vous en conjure.

Karim était scandalisé par mes propos mais, avec mes deux congénères ont a insisté sur le fait que c’est bon, que ça appuie sur la prostate, que c’est bien rond. La conversation a ensuite dérivé sur les bonnes pratiques, telles que la feuille de rose.

Il ne reste pas d’enfants ? Je cite le vieux Joël : « C’est si bon de se faire lécher le trou du cul ! » La conversation a duré une bonne demi-heure. Chacun d’entre nous trois inventait des détails pour faire enrager Karim. Tiens ! A un moment, j’ai dit à Karim que je n’aimais pas faire des pipes parce que le machin à moitié dur et à moitié mou dans la bouche était désagréable. Le vieux Joël a expliqué que, au contraire, il adorait se faire sodomiser par une tierce personne pendant qu’il sautait sa maitresse attitrée. Je ne vous raconte pas le nombre de conneries qu’on a pu inventer, toujours pince-sans-rire mais se lançant parfois des clins d’œil.

Karim comme tout macho imbibé devenait de plus en plus homophobe. Du genre : « Ah, vous êtes dégueulasses, je ne suis pas pédé, moi… »

Les enfants sont sortis. Les antihomophobes sont priés de sortir également, tout comme les antiracistes. On était au bistro, quoi, merde !

Djibril est arrivé. Vous connaissez les noirs et leur légende. Le gros machin, quoi !

Finalement, restez. Je ne vais pas raconter la fin de la conversation.

01 janvier 2013

L'étrange dernière journée de 2012

La journée d’hier fut étrange. Disons le franchement : ça fut une des pires journées de l’année mais une des plus belles soirées… pour finir sur une nuit de merde ! Je vais commencer par le début.

J’avais décidé d’aller manger au Petit Relai, petit bistro fort sympathique mais où je n’ai que trop rarement l’occasion d’aller. Hier, je pouvais profiter de la fermeture de la Comète et de l’Amandine. Je me pointe donc boire un café à l’Aéro. Le patron était absent : un copain à lui le remplaçait. Karim avait trop chargé la veille.

Je vais donc au Petit Relai vers 12h30. Il n’y avait personne. Je discute un peu avec le patron qui m’a à la bonne mais il me prie de passer à table pour qu’il puisse libérer le cuisinier. Toujours est-il qu’à 16h30, quand les premiers clients sont arrivés, j’étais toujours à ma table, à jouer avec mon iPhone… Et que je me suis précipité vers chez moi vers 17h30 pour faire un peu de sieste avant le réveillon.

Tout l’après-midi, on a eu une espèce de tempête déprimante. Ca caillait, il y avait du vent. Les gens fonçaient sur le trottoir.

A 18h30, sans avoir dormi, je me rappelle qu’il faut que j’achète le vin pour le soir. Me voila donc à 18h45 chez Leclerc un soir de réveillon. Faut être taré. Heureusement qu’il y a les caisses rapides.

A 19h15, j’arrive à l’Aéro où je fais l’erreur de boire deux cafés.

Le vieux Joël arrive. Il repart aider un lascar à redémarrer sa voiture. Il revient. Le lascar revient aussi cinq minutes après. Il avait calé. Gégé, un copain à Joël se pointe pendant le discours de François Hollande, un peu après 20h, donc. Joël avait disparu. Karim, le patron, faisait la gueule car il voulait fermer. Deux espèces de soulots s’engueulaient au comptoir (j’en ai diffusé la photo hier).

Joël fini par arriver. Dédé paie une tournée faisant hurler Karim.

Nous partons vers 20h30 dans le camion de Joël. Sa femme, sa belle-mère et une copine à eux nous attendaient.

On attaque au Champagne. C’est toujours comme ça, chez Joël : sa femme prépare un tas de trucs à l’apéro… En l’occurrence un excellent cake à l’échalote, un cake normal aux olives, des petites saucisses, des toasts à un tas de machins tous très bon et des petits pâtés en croute.

Ensuite, crevettes, saumon fumé et petites patates avec une sauce à base d’aneth pour certains et des huitres pour les autres. Après, un tournedos Rossini avec des galettes de pommes de terre. Enfin, des « mignardises » de chez Picard (c’est plus fort que moi, il faut que je goute à tout) et une buche du pâtissier de Bicêtre.

Là, il a fallu que je m’asseye sur le canapé pour tenter un début de digestion. Je suis même allé aux toilettes pour tenter une vidange par le bas.

Les femmes sont alors parties pour ramener la belle-mère chez elle. Et j’ai fini par partir aussi vers 2 heures. 10 minutes de marches sous la pluie pour aller au métro. Je me fais engueuler dans les hauts parleurs parce que c’était fermé. Je demande à une préposée quel bus prendre mais elle m’envoie dans le mauvais sens. Je ne trouvais pas l’arrêt de bus vers Paris à cause des travaux pour le futur tramway que je ne savais pas si avancé. Du coup, je décide de rentrer à pieds jusqu’à ce que je trouve ce qui ressemble à un arrêt de bus mais par miracle, un taxi s’est pointé au bout d’une centaine de mètres.

J’arrive à la maison vers 3 heures. En me regardant dans le miroir de l’ascenseur, j’ai cru que ce dernier allait refuser de me prendre à cause d’une surcharge de poids. Je débordais de ma chemise, pire que d’habitude.

Impossible de trouver le sommeil. Je me réfugiais par période dans Twitter ou Facebook.

A six heures, il a fallu que je fasse une vidange par les deux bouts. Ca m’a définitivement réveillé.

Cela étant, on a vraiment passé une excellente soirée de 21 heures jusqu’à ce que j’arrive à la maison (j’adore ces promenades en banlieue avec des tas de gens qui errent à la recherche d’un moyen pour rentrer chez eux ou d’un coin pour finir la nuit). Joël et Dédé ont bossé ensemble pendant des années. Ils étaient intermittents du spectacle et ont un tas d’anecdotes croustillantes à raconter, notamment avec le chien de Dédé et Alice Saprich (deux histoires différentes, hein ! N’aller pas inventer des conneries).

On est toujours autant pliés de rire même si ce sont les mêmes anecdotes à chaque réveillon et qu’ils n’arrêtent pas de s’engueuler pour des détails.