27 mars 2023

[Série] The Night Agent


 

Le hasard des clics sur ma télécommande m’a fait découvrir une épatante série d’espionnage chez Netflix. C’est histoire d’un jeune membre du FBI qui reçoit un appel au secours d’une ancienne patronne d’une boite de sécurité informatique qui vient d’assister à l’assassinat de sa tante et de son oncle.

Tous les deux mèneront l’enquête qui les poussera au sommet de l’Etat, dans les entrailles de la Maison Blanche, puisqu’on devine, dès le départ, que certains trafiquent des choses de louche. The Night Agent n’a pas encore de page Wikipedia (en fait, elle a été créée hier soir…) et c’est Google himself qui nous dit que « L'agent du FBI, Peter Sutherland, se retrouve impliqué dans une vaste conspiration. Pour sauver la nation, Peter se lance dans une chasse à l'homme afin d'arrêter une taupe russe qui évolue dans les plus hautes sphères du gouvernement américain. » mais ce n’est pas tout à fait exact.

Toujours est-il que c’est une belle histoire parmi celles du genre, impliquant les différentes agences étatsuniennes telles que les Services secrets et le FBI. Notons que l’intrigue est tordue, complexe, mais la série est facile à suivre contrairement à beaucoup de ses grandes sœurs au cours desquelles décapsuler une bière peut suffire à perdre le fil.

Elle est captivante et se regarde d’un bout à l’autre non-stop ou presque (il n’y a qu’une saison de 10 épisodes d’environ 45 minutes).

Les acteurs sont bons. Sutherland, par exemple, joué par Gabriel Basso corresponds aux stéréotypes du jeune héro sorti du FBI, taillé à la Matt Damon, mais il est loin d’un super héros. C’est presque un type normal, qui sort des services administratifs de sa boutique pour se retrouver dans une course folle, pour sauver sa vie, celle de sa partenaire, ce pourquoi la seule solution est de démontrer la vérité. Il ne sait pas se battre, il ne connait pas plus le maniement des armes à feu que ce qu’il a appris à l’école. C’est un bon analyste parce que son boulot consiste à étudier des dossiers « en attendant que le téléphone sonne ». Sa « coéquipière » de fortune est beaucoup plus rusée que lui pour organiser l’enquête et ses compétences informatiques lui sont indispensables. C’est un très bon couple.

Et l’intrigue n’est pas concentrée sur le fait de savoir s’il va réussir à la sauter. Mais on s’en doute.

Ma description pourrait laisser penser que c’est une parodie. Ce n’est pas le cas. C’est l’histoire de vrais gens, avec des parcours originaux, forcés de combattre le mal. Je parlais de Matt Damon, pour le physique à la Jason Bourne, mais vous pouvez ajouter une couche de Bruce Willis, se trouvant embringué malgré lui dans des histoires abominables et pleines d'action, la chance ou la malchance l'accompagnant. 

Et c'est une histoire américaine : le bien triomphe, rassurez-vous... Mais il faut un bout de temps pour comprendre qui est le méchant, qui n'est pas trop gentil et qui est dieu. 

Une histoire ? Ou plusieurs histoires imbriquées, parfaitement bien, et, comme je le disais, finalement limpides.

 

Moins d’une semaine après sa sortie, la série est déjà number one dans je ne sais quelle catégorie de Netflix et c’est tout à fait logique.

A vous de jouer.

26 mars 2023

[Série] The Royals

 


La série « The Royal » m’est tombée dessus par hasard en zappent sur Netflix à un moment où je cherchais autre chose et mon esprit tortueux m’a fait cliquer. Et regarder tout. C’est du vice. C’est l’histoire d’une famille royal fictive à la tête du Royaume-Uni, de nos jours. Totalement fictive : cela n’a rien à voir avec les pingouins que nous connaissons. La résidence de la famille, par exemple, n’est pas Buckingham.

Au début, le roi est Simon. La reine, personnage principal, est Helena. Le fils Ainé, héritier du trône, est Robert mais il vient de mourir dans un accident d’avion. Les autres enfants sont les jumeaux, Eleanor et Liam (né quatre minutes avant sa sœur donc numéro deux dans l’ordre de succession), autres personnages importants. Avant la disparition de l’ainé, ils profitaient de leur position pour mener la grande vie, la fête, la picole, les amis et, pour ce qui concerne Eleanor, la drogue, la débauche, les boîtes louches.

A la mort de Robert, William (Liam, donc) devient l’héritier du trône alors qu’il a toujours vécu dans l’ombre de son frère aîné.

Au palais, vivent également Cyrus, le petit frère de Simon et ses deux filles dégénérées (elles sont présentes dès la première saison mais l’on découvre leur parenté tardivement, ce qui a peu d’importance). Cyrus est un personnage fantasque, souvent grimé en vieille folle et, visiblement, bisexuel.

En dehors de la famille royale, dont on découvrira certains autres membres, quelques-uns devenant très importants, il y a au palais Jasper Frost, garde du corps d’Eleanor, jeune homme au passé un peu opaque. Helena, Eleanor, Liam, Cyrus et Jasper sont au cœur de toute la série mais d’autres personnages importants viennent « ponctuer » les parties comme, au début, Ted Price, chef de la sécurité, et sa fille, Ophelia sa fille, dont Liam deviendra amoureux.

 

Tout l’intrigue – ou les intrigues – tournent autour des batailles, manipulations, mensonges, tricheries pour se maintenir sur le trône ou, au contraire, le conquérir pour se débarrasser des rois en place (Helena reste la reine jusqu’au bout) voire asseoir la position de la monarchie alors que Simon, au début, voulait l’abolir tant ses descendants ne semblaient plus capables de tenir le royaume voire nuisaient « à la prospérité » du pays. Pour donner un exemple, et sans spoiler vu que l’événement n’est pas prévisible au cours de l’histoire mais est présenté « directement », un des rois provoque une coupure de courant sur tout Londres, provoquant des scènes de panique, des pillages… Le Gouvernement est dépassé et c’est le roi qui va passer pour le sauveur de la population, lui permettant de mettre de côté le parlement.

Je n’ai pas spoilé, disais-je, sur cette aventure mais j’ai bien donné deux informations que l’on ne peut pas deviner : il y a une succession de rois et cinq personnages parmi les premiers rôles restent présents jusqu’au bout.

 

On plonge dans la série dès le deux ou troisième épisode de la première des quatre saisons de 10 et le charme dure sans doute jusqu’au vingt ou vingt-cinquième mais cela finit par nous casser franchement les couilles vu qu’on se croirait dans des sagas des années 80, comme Dallas, Amour, gloire et beauté ou Dynastie…

Depuis le temps que je parle de séries, dans le blog, je n’avais que rarement été aussi négatif sauf au sujet de quelques sitcoms que je n’ai pas supportées. Vous voila avertis et ne venez pas m’accuser, ensuite, de vous avoir forcés à regarder.

J’ai tout regardé pour savoir comment le pouvoir allait se stabiliser mais je suis resté sur ma faim, ces andouilles de producteur préparant sans doute d’autres saisons.

 

Je vais tout de même citer quelques points positifs. Tout d’abord, la série présente assez bien le fonctionnement de la monarchie britannique (sur la base d’une famille qui n’a rien à voir avec les crevards actuels), la fascination des rosbifs pour leurs têtes couronnées, l’articulation entre la royauté, le gouvernement et le Parlement.

Les gonzesses comme les jeunes mecs sont assez canons. La reine, par exemple, est une quadragénaire voire plus, d’une beauté terrible. Sa fille est assez bonne (mais son addiction à la drogue la rend moche, notamment à cause du maquillage). Liam et Jasper sont des mickeys sur lesquels ne cracheraient pas des cougars des deux sexes (on va dire que c’est possible) de ma connaissance.

Liam nous est très sympathique d’entrée de jeu, le jeune gars qui veut assumer la place de dauphin inattendue. Pour Jasper, cela prend plus de temps parce qu’il est très réservé. Pour Liam, c’est parce que ses addictions la rendent exaspérante mais se retrouve « au top » assez rapidement, tout comme la reine que l’on finit par chérir alors qu’elle commence comme être une manipulatrice de première. Cyrus reste une énigme. On le déteste, évidemment, puis on prend pitié quand on se rend compte que, comme Liam, il a vécu des années dans l’ombre de son grand frère.

 

Disons que vous pouvez regarder un épisode ou deux, le dimanche en fin d’après-midi, quand une fine pluie ou un vent frais vous décourage de sortir.

Vous pouvez regarder, aussi, si vous êtes fans de ces sagas avec les histoires de cul associées des puissants.

23 mars 2023

[Séries] White Gold

 


« Dans l'Angleterre des années 1980, nous suivons le personnage de Vincent Swan ; un jeune homme charismatique qui est manager dans une petite entreprise de vente de double vitrage. Vincent et ses deux collègues, Brian Fitzpatrick et Martin Lavender, n'hésitent pas à user de tous les stratagèmes pour pousser leurs clients à acheter ce qu'ils appellent leur « or blanc » (White Gold en anglais). » C’est Wikipedia qui le dit.

Les années 80, ce sont évidemment les années Thatcher. « C'est le début de l'individualisme, du consumérisme, et de la réussite à travers la possession. Vincent Swan est la caricature du jeune cadre arrogant qui néglige sa famille pour courir après l'argent, et pour qui le bonheur passe par la possession d'une belle voiture. Machiste, grossière, avec des personnages tous plus immoraux les uns que les autres, mais néanmoins attachants, White Gold est une série politiquement incorrecte avec un humour cynique. »

Pourquoi ai-je décidé de faire des billets pour chaque série que je regardais ? Je ne trouve souvent rien de plus à dire que Google himself, surtout quand les résumées sont complets (heureusement, des fois, les présentations se limitent à la première saison, comme c’était le cas pour Blacklist).

 

Alors, seulement un avis : vous pouvez regarder mais on entre dans le jeu uniquement après quelques épisodes. Le personnage principale, Swan, fait office de « narrateur » et s’adresse souvent directement aux caméras (donc à nous) ce qui n’est pas idiot mais est déroutant, au début, et donne une sensation un peu bizarre…

Certains personnages, comme la femme de Swan, Lavender, la secrétaire… nous sont rapidement assez sympathiques et étudier leurs aventures.

Fitzpatrick aurait pu être joué par un croisement de Michel Blanc et Gérard Jugnot (pas pour le comique !) et c’est au bout de quelques épisodes, encore, qu’on se rend compte que lui et son collègue ne sont que des gamins qu’on a presque envie de voir sortir de ce monde de brutes. Lavender, en particulier, est un ancien musicien qui n’a rien à faire dans ce milieu, tout, heu…, délicat, fluet. Swan est une espèce de grand con prétentieux (c’est le personnage qui veut ça, ce qui ne nous empêche pas de souhaiter qu’il s’en sorte aussi et réussisse à sauver sa famille, à s’enrichir…). 


Comme dit l'adage et surtout moi, une série qui s'arrête au bout de saison est toujours suspecte : mauvaise audience, perte d'idées de la part des producteurs, baisse de régime...

17 mars 2023

[Séries] The Politician


 

« Payton Hobart est le fils adoptif d'une famille extrêmement riche. Capricieux et ambitieux, Payton a un seul but : devenir président des États-Unis. Mais avant ça, il doit déjà devenir le président du conseil des élèves de son lycée et obtenir un dossier parfait pour entrer à l'université Harvard sans l'aide de sa famille. » Voila pour le thème de la première saison. La deuxième est, quant à elle, consacré à son élection comme sénateur de New York. Je suppose que la troisième, si elle parait, sera consacrée à l’élection présidentielle (mais il faudra sans doute plusieurs années, le temps que l’acteur qui joue Payton vieillisse un peu).

Revenons à la première : « Mais l'élection, qui semblait au départ facile à gagner, va vite se compliquer pour Payton. À la suite du suicide de River Barkley, son amant et adversaire à l'élection, il se retrouve face à Astrid Sloan, son ennemie depuis l'enfance qui est aussi ambitieuse que lui.

Il décide de se présenter avec Infinity Jackson, une adolescente atteinte d'un cancer, pour attirer les électeurs avec la triste histoire de la jeune fille. Mais il commence vite à la soupçonner de faire semblant d'être malade pour se faire offrir des cadeaux. »

Ainsi, chaque épisode est ponctuée de petits rebondissements qui font de The Politician une histoire calme et captivante, avec la plupart des personnages attachants (comme je le dis souvent, il faudrait que je renouvelle mes qualificatifs).

 


Je suis tombé sur cette série par hasard, dans Netflix. Je voulais trouver quelque chose de léger vu que j’allais être privé de téléviseur pendant une paire de semaine (en fait, j’ai regardé tous les épisodes, sauf le premier, sur mon iPhone). Dès le début, la manière de filmer, de faire les décors, les couleurs… m’ont paru familière et j’ai tout de suite compris que le réalisateur était le même que celui de la série que je venais de regarder, Hollywood. D’ailleurs, dans les commentaires, mon visiteur normand me parlait de ce réalisateur, Ryan Murphy. Je me suis alors dit que j’avais adoré une autre série avec mes mêmes caractéristiques, Ratched, J’ai vérifié. C’était encore une œuvre de Ryan Murphy.

Je vais finir par me lasser, sans doute… Notamment du côté woke, pourtant pas spécialement lourd. Cette fois, nous avons des ménages à trois, un personnage trans (ou un truc comme ça, je ne suis pas un spécialiste) et racisé, des homo ou bi à un point qu'on ne sait plus trop... Je passe les querelles de génération, les histoires de familles, des problèmes de riches...

 

The Politician nous amène dans un monde de gens passionné par la politique, les élections, les missions qu’ils auront à réalisés une fois élu mais aussi des campagnes glauques, des coups bas, des mensonges et autres tricheries.

Vous pouvez regarder !


N.B. : dans une précédente série que j'avais décrite ici, j'évoquais Tony Danza qui jouait dans une série de ma jeunesse, Madame est servie. Cette fois, c'est Judith Light, "Angela", qui s'y colle.

11 mars 2023

[Séries] Hollywood

 


« À Los Angeles, quelque temps après la Seconde Guerre mondiale, un groupe d'artistes est prêt à tout pour démarrer une carrière dans l'industrie cinématographique. En plein âge d'or hollywoodien, ils vont découvrir les coulisses d'une industrie remplie d'inégalités notamment envers les personnes de couleur, les femmes ou les homosexuels… Ils vont donc devoir se battre pour réaliser leurs rêves. » D’après Wikipedia qui n’a pas tort.

Moi qui suit fan de séries d’aventure, policières, d’espionnage,… d’un côté et de sitcoms, d’anthologie ou débiles, de l’autre, je me demande comment j’ai pu « accrocher » sur Hollywood et je dois avouer que j’ai mis quelques épisodes avant d’entrer réellement dedans. Et pourtant !

 

Tout d’abord, c’est très bien filmé, les acteurs sont bons, les décors sont somptueux, les images parfaites… Au fond, ce sont peut-être des caractéristiques communes à toutes ces séries se déroulant dans l’après-guerre, avec de belles bagnoles, de chouettes tenus…

Ensuite, le combat contre les inégalités monte progressivement en intensité sans jamais virer au wokisme. Après, la présence de Jim Parson, qui jouait le rôle de Sheldon Cooper dans The Big Bang Theory, sans, ici, être parmi les personnages principaux mais sans être, non plus, à contre-emploi du lascar extravagant qu’il incarnait donne une certaine proximité avec tout ce petit monde.

Pleine de scènes drôles ou émouvantes mais toujours divertissante, cette série finit par nous entraîner avec elle et nous faire rêver, aux Oscar, pour toute cette bande de potes, sans jamais oublier par où ils sont passés, pour subsister, surnager et éclore.

Les références un peu farfelues à des gloires de cette époque n'est pas étrangère à notre affection et on imagine facile le jeune Rock Hudson débarquant à Hollywood.

10 mars 2023

[Séries] The Sinner - Saison 4

 


« Pour chacune d’entre elles, il connaît le coupable dès le premier épisode (et nous aussi) mais il reste sur sa faim, comme s’il voulait approfondir le motif, soit pour trouver des circonstances atténuantes, soit, au contraire, en supposant que le meurtrier pourrait être une « encore plus belle pourriture ». » C’est ce que j’écrivais, récemment, au sujet de la série « The Sinner ». La quatrième et, malheureusement, dernière saison vient de sortir.

Dès le début, Harry Ambrose, en vacances avec sa compagne dans une petite île américaine, assiste par hasard à la tentative suicide d’une jeune femme. Qu’elle ait voulu se donner la mort ne fait aucun doute : il l’a vu se jeter d’une falaise. En revanche, les motifs et les circonstances lui semblent suspectes et il va chercher à comprendre les motivations d’autant qu’une enquête est ouverte par la police locale car Percy Muldoon a bien disparu et le corps n’a pas été retrouvé. Il va donc offrir son aide à des forces de l’ordre, d’un effectif assez réduit dans cette petite ile.

Il va découvrir plusieurs faits étranges au sein de cette espèces de « huis-clos à grande échelle » entre familles de pêcheurs rivales.

 

Huit épisodes à la fois lents et prenants.

Je vous les conseille.

09 mars 2023

[Séries] Blacklist


 

Raymond Reddington fait partie des dix criminels les plus recherchés par le FBI. « Après vingt ans de cavale, il se rend volontairement au quartier général de l'agence à Washington et fournit à celle-ci des informations sur une liste de criminels qu'il désigne comme « la liste noire » à condition de ne traiter qu'avec une jeune profileuse débutante du FBI, Elizabeth Keen. »

Chaque épisode, en gros, représente une enquête par une cellule spéciale mise en œuvre par le FBI où elle met tout en œuvre pour traquer un membre de la liste. Chacune d’entre elles est menée tambour battant par l’équipe dirigée par Harold Cooper, composée de Keen, au début, de Donald Ressler et d’Aram Motjabai en plus d’une autre femme (trois, en tout, sur l’ensemble des saisons). Disons-le, les modalités de chaque enquête ont peu d’intérêt : ils partent d’informations fournies par « Red » mais on ne sait pas comment il les a obtenues et une grande partie est menée par des miracles des technologies : caméra de surveillance sur tout le territoire, écoutes téléphoniques, recherche dans des bases de données du gouvernement… Ce qui compte, dans un épisode, est l’histoire, le suspens, le dénouement et, surtout, la contribution à l’intrigue générale.

Chacun est très plaisant mais ne faites pas comme moi : ne les regardez pas tous à la suite, ça se répète un peu ! Pour beaucoup de séries, on a l’impressions qu’à partir de la troisième saison les producteurs tirent sur la corde pour améliorer la rentabilité d’un filon. Avec Blacklist, ce n’est pas le cas : il n’y a pas de baisse de qualité. Par contre, plus de 150 enquêtes consécutives en une quinzaine de jours, ça lasse.

A ce sujet, n’allez pas croire que je suis fou : j’ai eu une série de nuits blanches et il faut bien les combler… Et c’est l’intrigue générale dont je parlais qui fait l’intérêt et, peut-être, l’addiction ! Il me fallait quand même balayer rapidement un aspect négatif, le seul, peut-être, de cette série. C’est un peu comme si nos grands-parents avaient regardé les 170 épisodes de « Mission impossible » en deux semaines.

Le rapprochement avec cet ancêtre n’est d’ailleurs pas totalement nul : une agence gouvernementale secrète, des moyens technologiques délirants (à une autre époque), des informations tombant du ciel au début de chaque épisode…

 

Alors je vais commencer à spoiler : les huit premières saisons forment un tout. La neuvième n’est pas encore sortie mais on devine aisément qu’une page aura été tournée. Par contre, j’imagine des lascars qui ont commencé à regarder en masse la série sur Netflix avant la sortie des dernières saisons : l’attente devait être affreuse…

Et c’est ce « tout » qui est passionnant. Il tourne autour des relations entre Reddington et Keen. Pourquoi ce vieux criminel tient-il à travailler avec la jeune « profileuse » ? Pourquoi la protège-t-il ? Qu’est-ce qui les unit ? Je vais d’ailleurs spoiler une seconde – et dernière – fois : dès un des deux premiers épisodes, Keen découvre chez elle une caisse bien cachée appartenant à son époux. Elle contient des armes, des faux passeports et du liquide. On devine alors qu’on a affaire à une histoire d’espionnage qui s’avèrera remonter à l’enfance de Keen.

Chaque saison correspond peu ou prou à une histoire ou un thème (qui est le mari de Keen ?, par exemple) et surtout à une période des relations entre « Red » et Keen.

 

Nous avons ainsi cinq personnages principaux sur toutes les saisons (je me demande si je n’ai pas encore spoilé, là…) : Reddington, Queen, Cooper, Motjabai et Ressler. Ils sont complétés par certains plus éphémères comme M. Queen, « Mme Monsieur » Kaplan ou encore la seconde femme de l’équipe spéciale du FBI. Il y a aussi les membres de la bande de Red sur une période assez longue comme l’inestimable Dembe Zuma. Tous sont assez sympathiques et attachants (même si Kaplan est à part) contrairement « aux méchants ».

Car l’histoire repose aussi sur l’opposition entre les gentils et les méchants. Nous autres, par exemple, de notre côté de l’écran, on sent bien que Red est dans les gentils (même si c’est un criminel à la gâchette un peu facile, relativement impitoyable) même si les autres, un moment, éprouvent, par moment, de sérieux doutes…

Elle repose également sur les relations entre ces braves gens, comme l’amour de type « paterne » de Red pour Queen, l’amitié puis la confiance entre notre criminel et le chef de la cellule du FBI, la confiance, encore, inébranlable, entre Red et Dembe…

Elle repose encore sur des rivalités ou des inimités entre Red et d’autres personnages, y compris parmi les principaux. D’ailleurs, s’il donne des objectifs (des noms dans la « liste noire ») au FBI, ce n’est pas spécialement pour faire le bien – même s’il a un code de l’honneur (un peu particulier…) – mais pour son bénéfice personnel, généralement pour assurer sa propre protection ou celle de Queen.

Elle repose enfin sur des rebondissements ou retournements assez spectaculaires que je vais vous laisser découvrir mais dites vous bien que quand vous voyez une vérité apparaitre à l’écran, c’est peut-être un écran de fumée.

 

C’est une grande série !


 

En aparté (et hors sujet), j’avais déjà fait part de mon agacement ou de mon étonnement quand je découvrais un acteur, dans une série, que j’avais déjà vue dans une autre. Avec Blacklist, j’ai connu un autre phénomène : c’est une voix, assez spéciale, que j’ai reconnue, celle de Tom Queen, le mari d’Elisabeth. J’ai rapidement compris que le type qui faisait son doublage (les VO ne passeront pas par mois…) faisait également celui d’un personnage d’une autre série. Ca a été assez troublant pour moi et il a fallu que je fasse un sérieux tour dans Google (j’aurais pu deviner plus facilement : ce n’est pas que le « doubleur » qui est le même mais carrément l’acteur ; je ne l’avais pas reconnu et il jouait dans une série vue il y a 18 mois : New Amsterdam).

A part ça, j'ai commencé à regardé la quatrième saison de The Sinner.

22 février 2023

[Séries] Friends

 

La question se pose : quelle est la sitcom culte ? Pour moi, c’était The Big Bang Theory… Mais c’était avant de décrouvrir Friends. Je dois avouer que je la prenais franchement pour une immonde nunucherie avant que l’envahisseur normand me pousse devant. Et je suis resté ébahi.

Je pensais l’avoir déjà vue mais ce n’était pas le cas (sauf un épisode, en huitième saison, je crois). Je l’ai donc entièrement regardée, assez rapidement, ce qui est facilité par deux des nombreuses particularités. Tout d’abord, chaque épisode se termine (après le début du générique de fin) par un gag final qui nous donne envie d’en absorber plus. Ensuite, chaque épisode commence (avant le générique) par un gag initial…

Il me faut donc en parler. Je devrais commencer par la description, comme d’habitude, mais je dois reconnaître que, à ce stade, il y a deux possibilités : soit tu l’as déjà vue, soit tu t’en fous. Quoi qu’il en soit, cela ne sert pas à grand-chose que je me fatigue. Et pourtant !

 

Nous avons six jeunes amis, d’un peu moins de 25 ans lors de la première saison (et par déduction, de 35 dix ans plus tard…). La plupart des scènes se déroule dans un de leurs appartements et dans leur bistro préféré (où ils boivent du café, essentiellement, ce qui montre que la série n’est pas très crédible). Au cours de ces dix ans, on va suivre la vie amoureuse, professionnelle… de ces trois filles et trois garçons.

Chacun des six a des « particularités ». Monica, par exemple, est maniaque de l’organisation et de la propreté d’où quelques situations cocasses et ses potes qui craquent dans certains cas car tout doit être orchestré. Joey, acteur raté, n’a aucune culture et est souvent « à l’ouest » dans les dialogues. Chacun aura son ou ses préférés. Le mien est peut-être Chandler qui a un humour pince sans rire, sarcastique pour « oublier » son enfance (le père est un transsexuel meneuse de revues). Mais je les aime bien tous !

Z’avez qu’à regarder.

 

A part ça, j’ai commencé à regarder une série remarquable, Blacklist. Vous aurez probablement un billet sur la première saison très prochainement. Sinon, j’avais bien aimé The Sinner : la quatrième saison sort dans deux semaines.

J’ai encore dans ma liste de séries à regarder :

Safe

Gotham

Black Mirror

Delhi Crime

Hollywood

Murder

Aquarius

A couteaux tirés

 

 

 


31 janvier 2023

[Séries] Ratched

 


Si vous êtes aussi cinéphobe que moi, que vous n’avez jamais vu Vol au-dessus d’un nid de coucou. Wikipedia nous le résume ainsi : « L’histoire est centrée sur R. P. McMurphy qui, en simulant, se fait interner dans un hôpital psychiatrique pour échapper à la prison après avoir été accusé de viol sur une mineure. Il va progressivement être touché par la détresse et la solitude des patients. Par sa forte personnalité, il s’oppose rapidement aux méthodes répressives de l’infirmière Ratched. »

La série portant le nom de cette infirmière est un « préquel » comme on dit, « une œuvre dont l'histoire précède celle d'une œuvre antérieurement créée. » Elle (l’œuvre) est centrée sur elle (l’infirmière), Mildred Rached. « Les faits se déroulent bien avant le film, on y découvre son passé ce qui nous amène à comprendre pourquoi elle devient l’infirmière sans cœur dans le film. » La série commence par l’assassinat de quelques prêtres, peu après la seconde guerre mondiale. Le meurtrier est Edmund Tolleson. Comme le héros de Vol au-dessus d’un nez de cocu, il se fait passer pour fou et interner dans un HP, celui où Ratched fera tout pour être embauché et où elle finira infirmière en chef.

Le gouverneur Milburn prépare l’élection en vue de sa réélection et ne pense qu’à faire condamner Tolleson. Il souhaite donc que le directeur de l’hôpital, le Docteur Hanover, reconnaisse que le criminel n’est pas cinglé afin qu’il soit immédiatement condamné à mort. L’assistante du gouverneur, Gwendolyn Briggs, finit par être à plein temps au cœur de l’hôpital pour veiller à ce qu’Hanover parvienne, via des contraintes financières, au résultat souhaité par son chef. Elle finit par se rapprocher de Ratched.

Hanover, quant à lui, est « pourchassé » par une femme richissime (jouée par Sharon Stone, excusez du peu) car il a, dans une autre vie, mutilé son fils.

Betsy Bucket est l’infirmière en chef, au début de la saison. Elle seconde Hanover et est l’exécutrice de certains basses œuvres préconisée par son chef et progressivement découvertes par Ratched.

 


Avant même d’être captés par la série, l’intrigue, les personnages, les rebondissements, on est frappés par « la photographie », les couleurs, les décors, les costumes, surtout des femmes, les voitures… Et cela ne nous lâchera pas jusqu’au dernier épisode de la première saison (qui laisse penser, d’ailleurs, à la préparation d’une seconde…).

Tout est somptueux et ça serait vraiment dommage de passer à côté… Comme dit Wikipedia : une production magnifique et d’incroyables performances des acteurs…

 

C’est pourtant bien ce que j’ai failli faire, tant ce genre de fiction, entre l’horreur, le fantastique… m’énerve en général, surtout car je n’aime pas trop les « stress ponctuels », tout ce que j’ai cru lire en lisant les critiques dans Google. Ce sont des potes, pourtant Normands, qui ont insisté pour que je regarde illicopresto cette fabuleuse fiction.

Ce qui me fait dire, en marge, que les lascars qui rédigent les critiques sur internet et dans la presse sont complètement con, conclusion que je faisais déjà à propos d’une autre série (sans aucun rapport, voir mon avant dernier billet, à propos de Atypical).

28 janvier 2023

[Séries] That '90s Show



Hier soir, je suis arrivé à Loudéac vers 18h15, l'instinct m'a déposé au bar de la gare puis, un copain, à la maison où je devais déposer mes bagages et, surtout, mettre le chauffage. Je suis ressorti vers 19h15 pour aller savourer quelques liquides jaunâtres avant de rentrer à la maison vers 21h30. Je n'étais pas rentré au bled depuis trois semaines et demie et j'ai voulu reprendre le visionnage de séries. J'avais prévu "Ratched" mais Netflix m'a proposé une série familiale : That '90 Show. J'ai craqué. 

Comment dire... Si je n'avais pas déjà regardé de plus mauvaises séries, elle serait la pire. Je vous laisse Google pour voir de quoi il s'agit. L'héroïne, sa meilleure amie et le grand père sont sympathiques. Il me fallait dire quelque chose de positif. Je vais ajouter : on ne s'ennuie pas et ça ne dure pas longtemps. 

D'ailleurs, ce matin, j'ai pu voir les derniers épisodes avant de commencer Ratched.

23 janvier 2023

[Séries] Atypical

 


Si vous suivez mes billets à propos des séries que je peux voir, essentiellement chez Netflix, vous savez que j’aime bien les « comédies familiales américaines » (et assimilées…), essentiellement parce qu’elles sont divertissantes (en français : elles n’ont pas un haut niveau mais on ne s’emmerde pas). « Atypical » se situe dans la lignée mais est bien différente, cependant. Je dis souvent que les personnages sont attachants. Cette fois, il y a quelque chose de plus, disons qu’ils ont notre sympathie…

Surtout, ce n’est pas une sitcom. Ce n’est pas une série humoristique (même si elle est souvent drôle). Par contre, la présentation par Wikipedia est fait un peu trop sérieux : « La série est un récit initiatique de l'évolution d'un adolescent autiste. » Ou « La quête d'indépendance de Sam pousse toute sa famille à entreprendre un travail d'introspection. » Voire « La série reçoit rapidement de bonnes critiques de la part de la presse mais surtout des spectateurs qui saluent son « originalité », le caractère « attachant » de la série mais aussi son côté intelligent qui invite le spectateur à s'interroger sur ce qu'est la normalité. » On est là pour prendre du bon devant la télé par pour faire de la psychologie de comptoir.

 


Il y a d’abord, ce jeune garçon, Sam. Autiste. 18 ans. La série est articulée autour de lui. Il y a sa petite sœur, Casey, moqueuse mais protectrice et cherchant sa propre vie : elle est une athlète qui gagne des compétitions et cherche sa propre vie amoureuse. Il y a la mère, Elsa, qui a toujours… protégé la famille et se trouve un peu rejetée, pour ça (« lâche nous la grappe »), au moment où les enfants commencent à gagner en autonomie mais aussi quant elle a une « aventure » avec un barman. Il y a le père, Doug, bon nounours gentil, qui ne comprend plus son épouse et cherche à se rapprocher de son fils, principalement, et devient son… protecteur en remplacement de la mère. Il y a les seconds rôles : les adultes, les potes des enfants…

La mère perd rapidement notre sympathie (c’est le but : c’est elle qui entoure trop la famille et sort avec un autre type) alors que le père devient un des préférés… Certains des seconds rôles sont exécrables (comme la petite amie de Sam), déjantés, comme son « meilleur ami ».

 

La série n’est pas une « description de l’autisme » comme peut l’être, dans ma mémoire Rain Man, mais la vie d’un môme spécial et des trois autres personnes de la famille (les histoires de la fille ou de la mère n’ont rien à voir avec la maladie du fils) sinon elle serait très chiante.

Et elle ne l’est pas.

 

 

Prochaines séries ou films dans ma liste (pour ma propre mémoire) :

Ratched (ce n’est pas le genre de truc que je regarde habituellement et ça devrait me gonfler)

Friends (bien connue, je l’ai en réserve depuis longtemps)

Blacklist (ajouté le 2/2 à cette liste)

Safe

Gotham

Black Mirror

Delhi Crime

Hollywood

Murder

Aquarius

A couteaux tirés

 

 

05 janvier 2023

[Séries] The Sinner

 


Le lieutenant Harry Ambrose est un policier américain. Ses enquêtes – chacune ayant une saison de huit épisodes dédiés – le mènent dans des petits patelins. Pour chacune d’entre elles, il connaît le coupable dès le premier épisode (et nous aussi) mais il reste sur sa faim, comme s’il voulait approfondir le motif, soit pour trouver des circonstances atténuantes, soit, au contraire, en supposant que le meurtrier pourrait être une « encore plus belle pourriture ».

« Saison 1 : Une jeune mère commet un meurtre sans savoir pourquoi. Le lieutenant Ambrose va chercher à déterminer l'origine de ses accès de violence en fouillant dans son passé.

Saison 2 : L'enquêteur Harry Ambrose fait face à un autre cas dérangeant : un garçon de treize ans aurait volontairement assassiné ses parents.

Saison 3 : dans la troisième saison, Ambrose enquête sur un accident de voiture mortel dans le nord de l'État de New York et découvre derrière cet accident une affaire beaucoup plus importante et inquiétante ».

 

Pour la première, le spectateur voit la petite dame péter une durit puis agresser et tuer le type. Il n’y a pas de doute : elle est coupable. Les sept derniers épisodes sont consacrés par Ambrose à chercher quels événements ont permis d’en arriver là, qu’est-ce qui a fait qu’elle a perdu la boule et pourquoi, là, subitement.

Je ne vais pas spoiler la seconde. C’est peut-être ma préférée.

Je vais me lâcher sur la troisième… Il y a un accident de la route dans la campagne. Deux jeunes types roulaient trop vite et… ils n’auraient pas dû. Surtout le conducteur qui en est mort. Le lieutenant est appelé sur place car il est de permanence. Tout de suite, il remarque des éléments suspects qui lui mettent la puce à l’oreille. Le frein à main a été serré alors que la voiture allait à très vive allure, la station, dans l’autoradio, a été changée et, surtout, le survivant semble avoir mis du temps entre l’accident et l’appel des secours comme s’il avait attendu que l’autre se vide de son sang… Il finit par ne rester aucun doute : c’est bien un accident mais la mort du chauffeur n’est pas accidentelle et l’autre en porte la responsabilité. Le motif apparait assez vite mais il est très difficile à prouver. En poursuivant l’enquête, Harry est entraîné par le type dans un nouvelle escalade et le suspense est là : comment cela va-t-il se terminer ? Notre lieutenant va-t-il mettre hors d’état de nuis le gugusse… ?

 

Même si elle est évidemment un peu courte, avec ses trois épisodes (le quatrième n’a pas encore été diffusé en France), The Sinner est assurément une des meilleures fictions policières que j’ai pu voir et je te conseille expressément de t’y précipiter.

 

Ambroise est le seul personnage récurrent (qui apparait dans chaque saison) et il nous est vaguement familier, comme si l’acteur avait déjà joué un rôle un peu similaire dans une série que nous aurions vu récemment (à ma connaissance, ce n’est pas le cas, même s’il a joué dans quelques films de premier plan). C’est un petit vieux (à mon âge, quand je dis ça, j’ai un peu honte), plein d’empathie, d’affection pour certains autres personnages… Il est rassurant.

02 janvier 2023

[Séries] Emily in Paris

 


Après mes trois billets sur des « petites séries » vues au début de mes congés, j’en viens à celle dont on a beaucoup parlé dans les réseaux sociaux, Emily in Paris. « Emily Jane Cooper, une Américaine originaire de Chicago, accepte de déménager en France, et plus précisément à Paris, pour saisir une opportunité professionnelle. En effet, la société de marketing où elle travaille vient de faire l'acquisition de Savoir, une autre société spécialisée dans le marketing basée en France. L'agence d'Emily souhaite y apporter un point de vue américain pour moderniser son image. S'adapter à la vie parisienne ne va pas être facile pour Emily qui va vivre un véritable choc culturel tout en jonglant entre sa nouvelle carrière, ses nouveaux amis et sa vie amoureuse. Elle va devoir s'adapter aux mœurs françaises, aux nombreux prétendants et aux clichés qui s'ensuivent. »

Mon traditionnel commentaire des séries sera réduit au minimum. La première saison apporte un peu de fraîcheur mais la suite n’a pas grand intérêt : le fait qu’on soit à Paris n’a plus trop d’intérêt à part visuel et les histoires auraient pu pour la plupart rester à Chicago… Cette série aurait pu être diffusée dans notre service public dans les années 80 ou 90 et ne comprend pas pourquoi on en parle à ce point. Ce n’est pas mieux que la plupart des sitcoms que je peux évoquer ici.

 

En fait, si on en parle, c’est à cause de l’image de Paris dans cette série Américaine et les clichés qui bavent un peu partout. La lecture des critiques est assez amusante, voir les exemples aimablement communiqués par Wikipédia.

Paris est la plus belle ville du monde (cela dit sans chauvinisme et je veux bien négocier, il y a Rome, Florence, le Plessis-Hébert…) mais notre capitale est surtout devenu un cliché d’elle-même. Si elle pue ein kleines Bisschen du cul, ce n’est pas de la faute des braves rats de Madame Hidalgo mais des abrutis de Parisiens qui acceptent de payer un burger frites 29€95 sous prétexte qu’il est décoré d’un filet de vinaigre balsamique (ta mère).

Cette mode de commencer à bosser à 11h (ce qui fait tout de même 13h à l’heure du soleil) est bien un truc de petits cons qui veulent se positionner au-dessus du lot des ploucs cul-terreux. Hop ! On se pointe à 11h, on prend deux heures pour déjeuner dans un bisto branché et on file à l’happy hour à 17h30 : vous m’expliquerez comment on peut faire une journée de travail normale dans l’intervalle.

 

Soyons magnanimes et revenons à nos moutons. Par exemple, certains personnages sont très sympathiques, comme l’héroïne, j’espère, mais aussi sa copine chinoise. Les rôles masculins, par contre, sont pour beaucoup bâclé, comme celui du chef cuistot qui commence avec une voix à la con et finit comme une pauvre victime de tous ceux qui l’entourent, notamment les gonzesses, toutes des salopes si on en croit ce bordel.

[Séries] The Recuit

 


« Owen Hendricks est un jeune avocat de vingt-quatre ans, sorti de l'armée pour travailler à la CIA. Dès ses premiers jours, il doit s'occuper d'un ancien agent non officiel, Max Meladze. Incarcérée pour meurtre à Phoenix (Arizona), elle menace de faire des révélations si elle n'est pas libérée. Owen va se retrouver dans des situations où il est agressé et menacé de mort pour arriver à remplir sa mission. »

Je vous recommanderais volontiers cette série en la posant vers le haut de la file mais elle finit en queue de poisson comme si Netflix avait arrêté une saison « au milieu », ou, tout simplement, oublié un épisode. C’est frustrant. Ca ressemble drôlement à un bête bug.

Avec The Recruit, on oscille entre la bonne série d’espionnage et la pure caricature d’un James Bond sorti par miracle de la file en question. Comme le dit la description ci-dessus, Owen est tout jeune et n’a rien d’un agent secret et multiplie donc les gaffes, d’autant qu’il est « aidé » par des potes à lui. Les autres membres de la CIA et les politiciens sont carriéristes, bêtes ou pourris à souhait…

[Séries] Ashley Garcia : géniale et amoureuse

 


« La série suit la vie d'Ashley Garcia, « seule jeune ingénieur en robotique et spécialiste des fusées au monde de 15 ans et demi », qui emménage avec son oncle Victor de l'autre côté du pays afin d'avoir une chance de travailler pour la NASA. » Nos deux personnages sont « aidés » par la meilleure amie d’Ashley et deux nouveaux potes : un jeune musclor décérébré mais champion de je ne sais quel sport américain et néanmoins abruti comme le foot et un freluquet timide.

C’est de la pure sitcom comme j’aime – on ne se refait pas – sans trop d’intérêt mais avec beaucoup d’amusement. On n’a pas le temps de s’y ennuyer.

Vous faites comme vous voulez.

[Séries] Flaked

 


Rentrant en Bretagne en milieu de semaine dernière assez épuisé, je me suis replongé dans mon Netflix provincial (le parisien est bloqué par les bistros) d’où une série de billets, ce matin. Accrochez vos bretelles d’autant que j’ai un peu cliqué au hasard sur mon grand écran… Tout a commencé par Flaked.

« À Venice Beach, Chip semble avoir un quotidien paisible. Ce quadragénaire célibataire, et « alcoolique anonyme », passe la plupart du temps avec son meilleur ami Dennis. Dans ce quartier de Los Angeles aujourd'hui gentrifié, il se balade à vélo et connaît tout le monde. Une routine perturbée par l'arrivée d'une jeune femme nommée London. »

Notons que le volet « alcoolique anonyme », s’il est bien omniprésent, n’est pas du tout chiant comme il peut l’être dans beaucoup de séries américaines.

Madame « London » n’est arrivée que dans le premier épisode et on se demande bien ce qu’ont dans la tête les rédacteurs de Wikipedia…

 

Tout cela est bien plaisant, humoristique (sans se vouloir nécessairement drôle) et léger à souhait. Sans la moindre prétention.