27 août 2023

[Série] Who is Erin Carter ?


« Enseignante britannique qui vit en Espagne, Erin Carter se retrouve impliquée dans le vol d'un supermarché car l'un des voleurs prétend la reconnaître. À Palomino, une ville pleine de secrets, sa vie bascule. Erin doit blanchir son nom et protéger sa famille. »

Au cours de ce vol, on voit qu’elle n’a pas appris à se battre dans une cour de récré et que son instinct de survie n’a pas été trouvé dans une pochette surprise. Au cours du début de la série, on devine qu’elle a un passé, genre forces spéciales, espionnage… puis on découvre toute son histoire.

Les deux premiers épisodes sont assez gnangnan. Elle vit dans un milieu un peu rupin, avec son époux et sa fille. Elle tente de se bâtir une carrière professionnelle dans le collège où elle fait des piges. Elle fréquente d’autres mères de famille, suit l’éducation de sa fille et on a vite l’impression de se retrouver dans une série américaine débile.

Puis l’histoire prend de l’ampleur, quand elle est rattrapée par son passé, qu’elle doit se battre pour protéger les siens et elle-même. Un partie du passé nous est d’ailleurs rapidement présentée et c’est ensuite que démarre le vraie sujet : une vraie série d’aventure, de l’action…

Tout cela est bien distrayant.

 

Je ne vous parlerai sans doute pas de toutes les séries que j’ai vues pendant mes vacances. J’ai oublié de prendre des notes. Contentez-vous de celle-là, pour l’instant. Elle est sortie il y a quelques jours chez Netflix.

19 août 2023

[Séries] « Ne t’éloigne pas », « Intimidation », « Collatéral », « Traîtres » et « Kleo »

 


Une fois n’est pas coutume, c’est de « beaucoup » de séries que je vais parler dans ce blog tout simplement parce que je les ai enchaînées sans prendre de pause (par exemple, j’en finissais une à 21 heures et avait la flemme de faire un billet donc partait sur la suivante. Il s’agit de « Ne t’éloigne pas », « Intimidation », « Collatéral », « Traîtres » et « Kleo ».

Ce sont tout ce qu’on appelle des « mini-séries ». Je crois que pas l’une d’entre elles ne dépasse huit heures. L’avantage pour un blogueur comme moi (dans ce blog…) est que même si je vous conseille de les regarder, je ne vous ferais pas perdre plus de huit heures et vous ne pourrez pas me haïr.

Deux d’entre elles (les deux premières dans la liste ci-dessus mais pas ci-dessous) sont dérivées de romans de Harlan Coben, auteur que j’aimais beaucoup à l’époque où je lisais…

Certaines d’entre elles sont des séries d’espionnage, souvent gravitant autour du pouvoir, ce qui me passionne souvent.

 


En traitre

« Adam Lawrence, directeur adjoint du MI6, voit son passé le rattraper sous la forme de Kara, une ancienne espionne russe. Alors qu'il prend la tête des services de renseignement britanniques après l'empoisonnement de son patron, il est obligé de remettre en question tout et tout le monde dans sa vie. » C’est ce que dit Wikipedia mais je vais tenter de le formuler autrement. Kara, une ancienne espionne russe, empoisonne « C », le chef du MI6. Adam, son adjoint, est donc amené à le remplacer mais fini par découvrir que Kara l’a manipulé. Par exemple, l’empoisonnement est fait qu’il obtienne ce poste. Adam finit par le découvrir...

Il vit avec sa femme et ses deux enfants. Adjoint au chef du M6 est un poste pas franchement utile… Il se retrouve donc parachuté à un niveau assez élevé, dépendant directement d’un ministère, et il finit par se trouver embarqué, avec sa famille, par des magouilles en haut lieu sous fond de querelles de pouvoir, notamment entre le MI6, le gouvernement rosbif, la CIA et le machin qui remplace le KGB.

Kara est au départ « la méchante » mais on a rapidement un doute. Elle n’est plus au KGB. En fin de compte, elle-même est embarqué dans ce bordel.

 La série est captivante tant on se demande comment Adam, son épouse et ses enfants, puis Klara vont s’en sortir et surtout éviter à la rosbiferie d’être manipulée par des puissances étrangères. Contrairement à d’autres séries d’espionnage, ce n’est pas l’action qui prime, même s’il y a quelques fusillades prenantes. Ce qui importe est plus la marche vers la découverte – et l’établissement de la preuve – de la vérité.

 


Kleo

 « La trame suit le voyage de vengeance vers Berlin-Ouest de Kleo Straub, une jeune fille blonde et tueuse à gages est-allemande travaillant pour le compte de la Stasi, jusqu'à son arrestation et son procès (où elle sera accusée de haute trahison envers son pays), ainsi que son emprisonnement jusqu'à la chute du mur de Berlin en 1989. » Parfois, on se demande si les rédacteurs de Wikipedia ont bien vu les séries avant de les raconter.

Kleo est bien une jeune fille blonde (elle semble toute gamine) et était bien une tueuse à gages est-allemande travaillant pour la Stasi. Elle a bien été arrêtée et emprisonnée pour un crime un peu suspect. Elle est libérée deux ans plus tard, lors de la chute du mur et l’essentiel de la série se déroule après… Elle cherche alors à savoir les raisons de son arrestation et de sa condamnation très lourde et, peut-être à se venger (en tant qu’ancienne tueuse à gage, elle a la gâchette un peu facile).

Comme pour en traitre elle va finir dans les coulisses du pouvoir, même si le pouvoir en question, celui de la RDA, va sur sa fin…

 

Cette série est également captivante. A un niveau « cinématographique », elle est bien différente de la précédente : certains personnages sont délirants et on a parfois l’impression de se retrouver dans un récit fantastique ou surnaturel.

Klara est jeune, mignonne… Elle a un paquet de méchants antipathiques aux fesses et on finit par s’y attacher, de même qu’aux quelques andouilles de son entourage. 



Collateral

« Assisté de son Major Nathan Bilk (Nathaniel Martello-White), Kip Glaspie (Carey Mulligan), une capitaine de police est chargée d’enquêter sur le meurtre d’un livreur de pizza tué par balle dans la banlieue de Londres. Enquête qui amènera le duo à explorer un réseau complexe de personnages tous liés d'une manière ou d'une autre à l’affaire. » Vous savez maintenance ce que je pense des descriptions de séries par Wikipedia.

Nous avons bien un jeune livreur de pizza qui est abattu, dans la banlieue de Londres, à la porte d’une de ses clients. « Kip » finit par découvrir que le lascar en a remplacé un autre « à la dernière seconde » à la demande de la patronne de la pizzeria. Le tué est probablement un migrant ou un sans papier. L’autre est un petit trafiquant de drogue. A la base, l’enquêtrice à bien deux pistes bien différentes à suivre… La certitude est que le livreur de pizza était bien la cible. Mais lequel des deux ?

L’enquête part donc dans différents domaines d’autant que le téléspectateur sait rapidement qui est le meurtrier (mais ignore le motif). Ainsi, les intrigues se télescopent. On a ainsi une espèce de junkie (temporaire…) qui est la maîtresse d’une femme pasteur. On a aussi un chef de l’opposition politique copain avec la femme qui a commandé la pizza…

 

Voila un décor bien complexe qui rend fascinant le suivi de cette série (même si je faiblis un peu à force d’enchaîner les descriptions).

 


Intimidation

 « Alors qu'il participe à un match de foot à l'école de son plus jeune fils, Adam Price est abordé par une jeune femme. Elle lui révèle que sa femme a simulé une troisième grossesse suivie d'une fausse-couche, et suggère que leurs enfants ne sont pas de lui. Quand il demande des explications à sa femme Corinne, cette dernière promet de lui répondre plus tard, puis disparaît.

De son côté la DS [genre de capitaine de la police] Johanna Griffin découvre dans les bois un adolescent nu dans le coma. Le fils aîné des Price semble mêlé à cette affaire. La meilleure amie de Johanna, Heidi Doyle, est approchée par la jeune fille inconnue, qui veut la faire chanter. »

Il y a une troisième histoire vu que, au début, les enquêteurs travaillent pour découvrir qui a égorgé une espèce de lama (j’ai oublié le nom de la bestiole, une espèce de lama à long cou mais moins qu’une girafe). La jeune fille inconnue et la jeune femme sont bien évidemment la même personne (pfff… Wikipedia…) qui est donc une maître chanteuse qui a plusieurs personnes dans son viseur. Adam est avocat et défend un ancien flic qui doit être expulsé de chez lui pour la construction d’un nouveau lotissement.

Les intrigues se croisent, se rejoignant uniquement par des détails, comme les copains des enfants d’Adam.

L’auditeur se demande évidemment ce qui va arriver à tout ce beau monde, comment le chantage va s’arrêter, comment Adam et d’autres proches vont s’en sortir, qu’est-ce qui motive la jeune femme… ?

 

C’est captivant. Et, comme je le disais, c’est adapté d’un roman de Coben qui est un maître du genre. Ne me demandez pas lequel.

  


Ne t’éloigne pas

« Megan Pierce est une femme mariée, qui travaille tout en élevant ses trois enfants dans la banlieue de Livingston.

Ray Levine était un photographe prometteur mais aujourd'hui, il a encore le cœur brisé depuis la disparition de Cassie, son grand amour. Il est coincé dans un job alimentaire et vit de fausses paparazzades pour des jeunes gens aspirant à la célébrité.

Michael Broome, lui, est un détective incapable de laisser derrière lui une affaire non résolue de disparition datant de dix-sept ans.

Un mari et père local, Stewart Green, a disparu sans laisser de trace. Lorsqu'un autre homme disparaît le jour anniversaire de la disparition de Stewart, Michael Broome prend l'affaire dans l'espoir d'exorciser ses démons. »

Cette fois, la description de Wikipedia est assez exacte. Il manque tout de même un détail : Megan a un passé assez énigmatique… Dans du pur « Coben », nous avons plusieurs intrigues qui se croisent et qui finissent par se rejoindre, le tout avec un tas de fausses pistes.

 

Je ne peux que conseiller que de suivre cette série même si j’ai eu des problèmes d’attention pendant les quatre ou cinq premiers épisodes des huit de la série (problème indépendant de la série elle-même, plutôt lié au nombre de fiction à ingurgiter… et à retenir pour décrire ici… Sans compter d’autres choses que je peux ingurgiter.

Il n’empêche que certains personnages sont fantastiques, d’autres attachants, comme le flic et la serveuse du bistro…


15 août 2023

[Serie] Reine du Sud

 


Au tout début de cette série (Reine du Sud, à ne pas confondre avec La Reine du Sud, adaptée du même roman d'Arturo Pérez-Reverte), la jeune Mexicaine Teresa Mendosa est installée avec Guëro, neveu « de Don Epifanio Vargas qui est à la tête du cartel de Sinaloa ». « La vie de Teresa bascule le jour où son petit ami est tué : elle doit fuir le pays. Aux États-Unis, elle est contrainte de rejoindre l'organisation de Camila Vargas, épouse de Don Epifanio, pour survivre et venger Guëro, tout en aidant son amie Brenda (dont le mari a également été tué) et son fils, exilés avec elle. Teresa sera entraînée dans l'agitation des affaires de Camila, qui règne sur la moitié du trafic de drogue du Texas, et qui est dans le viseur de la D.E.A… »

Au fil des épisodes, Teresa prendra de l’importance dans le cartel de Camila puis deviendra « à son compte » et, comme le titre de la série l’indique, deviendra une des reines du trafic de drogue. Pour se faire, elle affrontera d’autres cartels, des agences fédérales, des banquiers véreux, la mafia russe, des tueurs à gage, des as de la gachette, des avocats pourris… au fil d’aventures à couper le souffle, à force de rebondissement, de tueries, de traitrises mais aussi d’amitié… voire d’amour.

 


Wikipedia nous dit que c’est à la fois une romance et une série criminelle mais le rédacteur devait être saoul, le mot « romance » pouvant être assimilée à une mièvrerie. Certes, les histoires d’amour entre les zozos parsèment les cinq saisons mais ne sont pas franchement au cœur de l’intrigue. Comme je le disais, les aventures se succèdent tout au long et sont captivantes. Seule la toute fin est prévisible, pour le reste, il y a un vrai suspens. A chaque bataille, on ne sait pas qui gagnera, les bons ou les mauvais. On ne sait jamais qui seront les prochains mauvais. On ne sait pas si des mauvais ne se glisseront pas au sein de l’équipe des bons, celle de Teresa.

J’ai connu des séries où, au bout de quelques saisons, on en avait marre d’avoir toujours le même rythme et l’impression que les producteurs tiraient à la ligne pour gagner encore plus de pognon sur un filon qui fonctionne ! Avec Reine du Sud, on n’a jamais cette impression. Il n’y a jamais ce ras-le-bol pourtant fréquent même dans les meilleures séries.

 

Je dis plutôt que seule la toute fin est prévisible. C’est assez facile vu qu’on a certaines images dès le début mais, en fin de compte, on n’y croit pas vraiment. On espère toujours une espèce de « meilleure fin heureuse » alors qu’il n’est jamais évident que la fin sera heureuse. Comme on n’est pas trop cons, néanmoins, on se doute que Teresa restera jusqu’au bout, avec certains de ces amis du début, même si on devine bien que certains vont passer l’arme à gauche.

En fait, ce qui m’amuse, c’est que j’ai rapidement deviné cette fin, par les indices laissés à l’écran dès le premier épisode mais, à un moment, je n’y croyais plus trop, je me contentais d’espérer mais j’ai quand même fanfaronné dans BeReal auprès de mon pote Gilles pour lui dire que j’avais deviné. Suis-je crédule ? Les auteurs ont-ils réussi à me prendre vraiment pour un imbécile ? Vous me direz pour ce qui vous concerne, pas si vous me prenez pour un imbécile, imbéciles, mais si vous avez deviné la fin et comment…

Deviner la fin, rassurez-vous, ne change rien à l’intérêt de toute la série !

 


Ce sont un peu les visions de Teresa qui nous permettent d’anticiper. Elle se voit, telle qu’elle sera elle-même ou, du moins, telle qu’elle se voit devenir. En Reine du Sud, régnant sur la coke dans une vaste région du monde.

Ces visions s’intercalent souvent entre des « flashbacks ». Tout cela est un peu énervant, au début (on s’habitue très bien). Il me faut bien des aspects négatifs à citer, aussi ! Il y en a beaucoup plus au début. Toutes les gonzesses se ressemblent, des grandes latinos brunes aux cheveux longs. La plupart des mecs se ressemblent, des jeunes barbus aux visages émaciés. Le jeu des personnages n’est pas toujours au top et Teresa, elle-même, a un peu tendance à nous les briser. Mais elle est très belle et l’aventure est vraiment bonne. D’autres, au contraire, sont vraiment au top, comme le gros Pope ou King George.

A vos postes !

11 août 2023

[Série] Downton Abbey

 


« Cette série met en scène la vie d'une famille aristocratique anglaise fictive, les Crawley, et de leurs domestiques, à Downton Abbey, un château anglais entouré d'un domaine rural situé dans le Yorkshire, au Royaume-Uni. L'intrigue de la première saison commence le 15 avril 1912, le jour du naufrage du Titanic. Dans les étages où vivent les maîtres (upstairs), la famille Crawley reçoit une mauvaise nouvelle par télégramme car les héritiers du domaine ont péri lors du naufrage. La famille se retrouve dans une situation délicate car le domaine est soumis à l’entail, c'est-à-dire qu'il doit intégralement passer à un héritier mâle, le titre de Comte de Grantham, le domaine et la fortune de la famille étant indissociables. Or lord Robert et lady Cora Crawley n'ont aucun fils, mais seulement trois filles, Mary, Edith et Sybil, qui ne peuvent prétendre ni au titre ni à l'héritage. Le lointain cousin Matthew Crawley, avocat et fils d'Isobel Crawley, est le nouvel héritier. Il arrive à Downton Abbey où il découvre un style de vie nouveau pour lui, où des règles très strictes régissent la vie entre aristocrates et serviteurs. »

C’est Wikipedia qui le dit. Relisez la première phrase et la fin de la dernière (après la virgule). Elles représentent les points importants de la série, le reste ne fait qu’illustrer une des « aventures » qui lui donnent une trame aux six épisodes.

Nous avons ainsi la famille aristocratique avec les deux parents, Lord Robert Crawley comte de Grantham, Cora, sa grosse, et leurs trois filles : Mary, Edith et Sybil. Dans le personnel, nous avons le majordome, Mr Carson, la gouvernante, Mrs Hugues (prononcer « Youngs »), Mr Bates, le valet de chambre du comte, Anna, première femme de chambre, des valets de pied, des valets de chambre, des cuisiniers, des femmes de ménage… Nous avons aussi le reste de la famille, comme la comtesse Douairière, Matthew, le lointain cousin premier héritier mâle du comte, sa mère, Isobel…

 


Citer tout le monde n’aurait aucun sens dans un billet de blog de quelques centaines de signes : vous ne pourriez pas tout retenir… Par contre, le premier élément notable de cette série est le nombre élevé de personnages et le fait que nous puissions tous les identifier facilement, même les imbéciles comme moi, à faible mémoire et peu physionomistes…

Le deuxième est évidemment qu’elle nous montre assez bien ce qu’est l’aristocratie anglaise de cette époque, baignée dans un personnel pléthorique, très protectrice envers les métayers et, d’une manière générale, tous les habitants « du village »… La vie semble idyllique mais quelques « socialistes » comme Cybil, la troisième fille, Tom, le chauffeur… viennent remuer tout cela, tout comme les impacts de la guerre (j’y reviendrais) et les évolutions liées à l’époque, comme le progrès technologique (illustré, surtout, par l’automobile) mais aussi les mutations de l’économie, la montée des USA.

Le troisième, du moins pour moi, est l’impact de la première guerre mondiale sur les rosbifs. On a tous en tête des images de Londres, bombardée au cours de la seconde, de l’organisation du « monde libre », du débarquement… Mais ce qui est lié à la première m’était totalement étranger. Le fait est, pourtant, que le Royaume de Grande Bretagne et d’Irlande a eu presque autant de pertes de militaires (près de 900 000) que nous (1 400 000) alors que l’essentiel des combats était sur notre sol.

Le quatrième est anecdotique mais on apprend beaucoup sur « le personnel » de ces familles, les différences entre valets de chambre et valet de pied, par exemple ! En voulant en savoir plus avec mon Google de l’Iphone, j’ai vu que la série était parfois citée en exemple…

 


L’enchaînement des « aventures » du petit monde de Downton Abbey est passionnant mais souvent, tout de même, un peu à l’eau de rose. Ce qui est important, c’est bien ce petit monde et pas les chroniques qui en découlent…

Certains personnages sont très bien, très sympathiques et très travaillés, comme la comtesse douairière, espèce de relique des anciens temps, très conservatrice mais aussi pleine de second degré de finesse, ou Tom, le chauffeur, finalement intégré à la famille et devenant une espèce d’observateur « de l’intérieur ». Mr Bates, le valet de chambre, a quelque chose de spécial qui fait qu’on s’identifie un peu à lui dans cet « aquarium ».

 

En marge, on m’avait conseillé de regarder cette série en version originale (sous-titrée) mais je n’ai pas réussi à suivre bien longtemps. Je suis repassé « en mode normal ». J’ai beaucoup de mal avec les sous-titres qui retiennent toute mon attention par rapport à l’histoire et, a contrario, j’ai des difficultés à les lire sans être totalement concentré. En outre, j’ai des difficultés avec la langue anglaise et j’ai beaucoup de mal à percevoir les accents à cause du fait que j’utilise cette langue dans le cadre du boulot, souvent avec des personnes de différents pays. J’avais commencé, il y a une vingtaine d’années, avec des japonais qui baragouinent abominablement et j’ai suivi avec quelques fournisseurs marocains, des partenaires indiens…


A noter que la série a été suivie de deux films. Je n'ai pu voir, malheureusement (car ça n'a pas beaucoup de sens de louper une partie), que le deuxième. Parfaitement dans la lignée de la série. Pendant que j'y pense, certains épisodes de cette dernière sont assez longs (plus d'une heure et demie) ce qui est assez déroutant. Mais pourquoi pas, au fond ?

[Série] La défense Lincoln - deuxième saison

 


L’an dernier, j’avais vu La défense Lincoln, adaptée de romans d’un de mes auteurs préférés, Connelly. Je disais, pour conclure : « C’est une belle intrigue, bien relevée, bien mise en scène et que l’on ne peut que conseiller. »

La deuxième saison est sortie cet été, en deux parties. Je pourrais faire le même commentaire. Notre héros, l’avocat Mickey Haller (le beau-frère de Bosch, pour ceux qui ne suivent pas) sort avec une restauratrice. Un jour, un promoteur immobilier qui voulait lui racheter son estaminet est assassiné et les flics deviennent rapidement persuadés qu’elle est la coupable. Haller arrête de sortir avec et devient son avocat, finissant par nous persuader qu’elle n’est pas coupable.

Mais il reste à en convaincre le convaincre le jury alors que la procureuse (noire, on est chez Netflix…) est sacrément efficace.

C’est à regarder !

[Série] Suits : Avocats sur mesure [la suite]

 


Je viens de faire un billet au sujet de Fisk, une série ayant pour centre un cabinet d’avocat, et je m’apprêtais à faire un billet au sujet de la deuxième partie de la deuxième saison de « La Défense Lincoln » quand je me suis rendu compte que je n’avais pas parlé de la suite d’une série dont j’ai parlé ici récemment, Suits : avocats sur mesure. Je disais : « J’avais trouvé la première saison enthousiasmante mais, il faut le dire, la suite est chiante comme la lune. Des banales histoires d’avocats, des querelles entre concurrents, des batailles au sein du cabinet, des conflits d’actionnaires et des histoires de cœur à l’eau de rose. »

J’étais bien décidé à ne pas regarder la suite mais, quand je me suis retrouvé à Paris, où je n’ai pas de télé et n’ai donc que l’iPhone pour regarder des séries, je n’avais « pas trop le choix ». D’un autre côté, c’est assez pratique : on se met au lit avec le smartphone, on lance Netflix et on regarde mais si on s’endort, on est sûr de rien louper… En outre, on ne peut pas regarder des nouvelles séries avec un smartphone, on risquerait de louper du grandiose.

Toujours est-il que, sauf l’avant dernier épisode de la dernière saison (et le premier tiers du suivant), tout est à chier.

 

Pourtant, je m’étais tout de même fixé un but en regardant : tenter de comprendre comment ce genre de navet peut avoir assez de spectateurs pour que des producteurs décident de continuer à injecter du pognon.

Je n’ai pas la réponse. D’ailleurs, si l’on consulte les chiffres d’audience, ils ont été divisés par plus de cinq entre le début et la fin. C’est tout de même un signe…

Ne boudons pas les rares aspects positifs : les principaux personnages sont sympathiques, notamment Dona, et, par rapport au début, Harvey se bonifie progressivement. Il devient humain.

[Série] Fisk

 


S’il y a une tradition, dans ce blog, c’est que j’y parle de toutes les séries que j’ai pu voir. La dernière fut « Fisk » qui nécessite une description précise : « The series revolves around the life of lawyer Helen Tudor-Fisk, who leaves Sydney for Melbourne after her career and marriage fall apart. »

En gros, c’est l’histoire d’une avocate quadragénaire, en gros, qui se retrouve à travailler dans un cabinet miteux à Melbourne, en remplacement de la sœur du patron qui a été radiée. Le cabinet est spécialisé dans les testaments, les successions… Tous les personnages sont loufoques (dans le sens où ils semblent avoir un gros grain) : les clients, les collègues, la famille d’Hélène… A la limite, seul le chien est normal…

Chaque épisode de cette courte série a pour toile de fond le « traitement » d’un client avec, en parallèle, des histoires de famille, la vie du cabinet… La seule raison qui pourrait vous pousser à la regarder est qu’elle est courte et vivante. On ne s’ennuie pas.

 

Elle se veut drôle. Il y a une quantité dingue de gags mais ils sont mal tournés, mal enchaînés, mal amenés…

En fait, la seule raison de mater se truc est de souffrir d’une forte dépression ;

Amen.