30 août 2009

Petites histoires du KdB : le Vieux Jacques fait des siennes

Je suis fâché avec le vieux Jacques. Définitivement. Enfin… Au moins autant définitivement que les premières fois. Ca s’est passé lors de la soirée du 27. J’avais proposé à mes copains de la Comète de participer à la soirée, c’était la moindre des choses. Il y avait donc Michou, Tonnegrande (mais lui, c’était pour mater le décolleté de Fiso) et le vieux Jacques. Djibril n’était pas là pour une raison qui m’échappe, mais, avec lui, je ne me formalise pas…

Pendant le début de la soirée, j’oscillais entre le comptoir, où j’essayais de boire un verre avec les nouveaux arrivants et l’espace devant l’entrée principale pour recevoir les gens et vérifier que tout se passait bien pour les ceusses qui étaient en terrasse.

Une petite dame se pointe. Je la salue, elle se présente comme étant une amie d’Olympe. Cette dernière n’était pas arrivée. Je propose à la dame de s’asseoir avec un groupe où il restait des places mais elle a préférée venir avec moi au comptoir, où, à ce moment, je discutais avec Oh. Je fais les présentations et Oh dit à la dame : « Allez ! Moi, je fais la bise ». Elle « Non ». Ca commençait bien ! Bonjour l’ambiance… A ma connaissance, ça fut le seul moment un peu tendu entre blogueurs de la soirée.

Oh ne s’en formalise pas et papote avec la dame (au fait, merci Oh !).

Se pointent Michou et le Vieux Jacques qui avaient été se désaltérer à l’Amandine avant d’affronter les mondanités. Ils rentrent par la petite porte. Je leur serre la main. Jacques se trouvait derrière la dame qui ne pouvait pas le voir. Il la montre du doigt et dit « C’est ta grosse ? ». Il voulait détendre l’atmosphère et prouver qu’il avait de l’humour… Mais ne comprend rien au savoir vivre ni même à l’argot. Avec Michou, on lui fait signe de se taire, je lui explique que je ne connais pas la dame, il me répond que j’appelle toutes les femmes « grosses ». Je lui explique que j’appelle les femmes des amis, devant eux seuls, « grosse » car en argot, « grosse » signifie « épouse », que j’appelle « la grosse » à Jim « la grosse » car elle fait trente kilo tout mouillé et moi, même sec, je dépasse le quintal. Il commence à se vexer comme à chaque fois que je lui fais la morale « Ouais, Monsieur a toujours raison, nanani nananère ». Michou vient à mon secours et lui explique que sur certaines règles de politesse, j’ai souvent raison. Il se décide à partir et je me dis que c’est aussi bien, on se réconciliera par la suite. Comme d’habitude, je lui présentai mes excuses alors que c’est lui qui a déconné.

Michou ne comprend pas mon souhait de le voir se barrer pour éviter un nouvel incident diplomatique et le retient : « Allez, papy, tu vas pas commencer comme ça… ». Je prends pitié et je tapote l’épaule à Jacques. Nous voila réconciliés.

L’apéro se poursuit et l’heure de passer à table arrive. J’invite tout le monde à le faire et mes potes de comptoir sont toujours au comptoir. « Vous aussi, bordel ». Tonnegrande n’avait pas faim mais voulait quand même passer à table, près de Fiso pour mater son décolleter. Michou était perplexe : il n’aime pas le fromage et ne voulait donc pas d’aligot mais tous les plats de secours que nous avions prévus pour les ceusses qui étaient au régime contenaient du fromage. Il décide de ne pas manger (ce qui ne l’a pas empêché de rester au comptoir avec quelques habitués). Le Vieux Jacques décide alors d’aller manger un sandwich ailleurs. Pure comédie, puisqu’il n’y avait plus aucun bistro ouvert à Bicêtre. Je le retiens donc et nous trouve deux places libres face à face, de manière à ce qu’il ne se retrouve pas tout seul.

Putain de bordel ! Je fais venir des tas de gens de toute la France pour qu’on puisse avoir, enfin, l’occasion de discuter dans la vraie vie, et je me retrouve en tête à tête avec le vieux, avec qui je bois un coup tous les soirs et je mange tous les dimanches midi (sauf aujourd’hui, je suppose).

Nous mangeons. Tout se place bien. Tous les convives semblent ravis. Je suis content. Ouf ! La soirée s’était bien passée… et ça allait continuer.

A la fin du repas, Jacques me dit qu’il a encore faim. J’admets que les doses d’aligot n’étaient pas extraordinaires mais tous les convives n’ont pas l’appétit du vieux et de moi. Il commence à ronchonner de plus en plus fort « Ils auraient pu faire un effort »… Se lève et braille. Je me fâche tout rouge : « Jacques ta gueule ». Je disais en début de billet que ce type a peu de savoir vivre : il n’a pas compris qu’en critiquant un détail comme ça, c’est l’organisateur de la soirée qui prenait tout dans la gueule. D’autant qu’il pouvait aussi prendre un dessert… C’est donc ma soirée qu’il foutait en l’air. Heureusement que j’étais en colère, sinon j’aurais pu en chialer (je rigole)…

Il part fâché, je lui courre après pour lui rappeler qu’il n’a pas payé, il me jette les vingt euros à la gueule sous l’œil médusé des quelques fumeurs qui étaient à la porte.

Je leur dis : « c’est le vieux Jacques ».

La soirée se passe, j’oublie l’incident. Avec Michou et Tonnegrande, nous avons l’habitude de nous consoler mutuellement des conneries du Vieux !

L’Amandine avait rouvert en début de semaine mais, avec tous ces repas, je n’avais pas vraiment eu le temps d’y passer. Vendredi soir, je décide d’y aller boire un coup vite fait pour saluer Michel et Gérard. Le Vieux était en terrasse, avec son copain Christian… et « Jackie la Grosse à Jacques ». Je vais donc les saluer et, franchement, je m’attendais à des excuses du vieux (qui n'a jamais eu honte des conneries d'un soir de cuite ?). Non. Il me fait la gueule. Il ne me dit rien, me serre la main en pestant et en regardant ses pompes. Je fais la bise à sa grosse et discute deux minutes avec Christian qui me félicite pour ma popularité de blogueur. Je ne pouvais pas les laisser tomber. Pendant toute la discussion, le vieux est resté figé regardant ses pompes.

Je n’ai plus envie de me réconcilier avec lui. Il a dépassé les bornes.

J’ai raconté ça à Michou et à Tonnegrande, un peu plus tard. On était pliés de rire. Je crois bien qu’ils n’ont pas envie que je me réconcilie. Le blog aurait-il perdu un personnage ?

26 août 2009

Pisser dans la douche !

J'ai trouvé la réponse à mon problème d'ampoule dans les chiottes alors que nous serons 5 à la maison : il suffira de pisser dans la douche.

20 août 2009

Comprenez pourquoi on peut ne pas aimer les gens dans le métro







Et en plus j'ai droit à l'odeur de kechup mélangée à l'odeur de transpiration de mes voisins. Ou la mienne.


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La chaîne Gularu sans gène

Je ne sais pas si je vais avoir le temps de bloguer ce soir dans le métro. De toute manière, je n'aime pas faire des liens et des copier-coller à partir de l'iPhone. Je me lance :

"D'autre part, j'ai le plaisir de lancer la chaîne du lien en post-scriptum, pour laquelle je tague Gularu"

L'illustration de ce billet est directement propulsée de mon Claviers.

19 août 2009

Précision

Dans mon précédent billet, j'ai oublié de vous dire pourquoi, exactement, je transpire au point que je ressemble assez bien à l'éponge à cul de la grosse à Jacques.

En fait, à 16 heures, j'ai entrepris la traversée de l'esplanade de la Defense. 10 minutes de marche à 35 degrés. Des vrais, des Celcius, pas des importés de pays louches.

Des ouvriers travaillaient à refaire les dalles. J'ai soif pour eux.

Par ailleurs, il est utile de preciser qu'il y a un autre gros inconvénient à bloguer relativement de bonne heure quand il fait chaud dans le métro. Ça oblige à se concentrer sur l'iPhone et empeche de profiter de la vue des jeunes filles (ou des jeunes garçons, Catherine) habillés légèrement.

Déjà qu'il ne serait pas correct de profiter de l'iPhone pour prendre des photos d'elles au moment précis où la rame démarre et provoque un léger courant d'air qui retrousse légèrement les jupettes (là, Catherine, je ne peux rien pour vous ou alors lancer une nouvelle mode, mais je n'y tiens pas trop). Surtout que prendre une photo du frémissement d'une jupe a assez peu d'interet. Il me faudrait une camera.


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Ici 35 degrés

Maintenant que j'ai découvert qu'on pouvait facilement préparer des billets de blogs dans le métro, vous n'avez pas fini d'en chier. Et de pester encore plus que d'habitude sur les fautes d'orthographe. Avec l'iPhone je REFUSE de faire attention.

Aujourd'hui ça risque d'être pire. Il fait une chaleur à crever. Je transpire et suis légèrement penché avant pour taper sur le machin. Mes lunettes glissent à cause de la sueur. Vous me suivez ?

Je suis obligé de les replacer toutes les vingt secondes comme un adolescent bigleux qui se masturbe mais qui n'a pas compris qu'il n'a pas besoin de ses lunettes pour ça alors que j'ai besoin de mes lunettes pour voir ce que je blogue ce qui me ferait faire des billets incompréhensibles comme Didier Goux. Je ne parle pas des billets de Didier, mais bien de lui qui est un con qu'on peut prendre, en état d'ivresse, principalement.

A propos, je tiens à lui présenter mes excuses car je l'ai prodigieusement insulté dans les commentaires de mon billet sur 20 minutes, ce matin, mal réveillé. J'avais tort. En fait, un type m'avait fait un commentaire désagréable en commençant par "cher Nicolas". J'etais donc persuadé que c'était Didier.

J'en reviens à mes lunettes. En les redressant, par un mauvais réflexe, mon index touche mon nez et se mouille de sueur.

Ce qui fait qu'ensuite mon iPhone est tout mouillé. Je suis obligé de l'essuyer. Mais vous savez que quand on touche l'iPhone ça fait écrire des lettres au hasard et on ecrit n'importe quoi.

Comme ce billet, conçu exclusivement en fonction de l'évolution de ma transpiration.


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18 août 2009

Touristes dans le métro

Je n'aime pas les touristes dans le métro. Notons bien qu'ils font ce qu'ils veulent ! Faut juste un être un peu con pour prendre le métro entre 17h30 et 19h30 un mardi pendant ses vacances.

Non ! Ce qui me dérange, c'est qu'ils oublient que les autres bossent. Un couple de quinquagénaires vient de me passer devant pour récupérer des strapontins. J'avais envie de les traiter de connards, qu'ils pourraient respecter des gens qui sont déjà parti de chez eux depuis 12 heures.

Dans la rame précédente, j'avais reçu des reproches car je n'avais pas laissé ma place à une femme enceinte de la part d'un vieux type en short. Ho ! Papy ! Je ne l'avais vu et occupe toi de tes fesses : les femmes enceintes ont des sièges réservés, c'est pour ça que je choisis cette place inconfortable et que je laisse passer une rame ou deux de métro pour etre sur de l'avoir.

Le matin, ils sont presque pires. C'est tout juste s'ils se demandent pas pourquoi vous faites la gueule en allant bosser. Alors ils font la tronche aussi. Encore plus, car c'est toujours chiant de se lever de bonne heure en vacances.

Et là, notre heure de vengeance arrive, car ils sont perdus, ils ne savent pas comment trainer les bagages, les momes font la gueule.

Alors, on rigole bêtement. Et ils dépriment encore plus.

Un conseil pour les touristes : voyagez hors heures de pointe ou en taxi, c'est mieux pour voir Paris.

Ceci est mon premier billet redigé dans le métro. Les touristes apeurés se demandent ce que fait ce type avec on iPhone.

J'avais 12 minutes pour faire ce billet. C'est reussi. Le temps de récupérer la 3G et je publie.



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Vanessa Hudgens et Zac Efron vont se marier

Enfin... Moi, je dis ça, je dis rien, hein ?

Par contre, j'ai le regret d'annoncer à mes fidèles lecteurs que je n'ai pas obtenu l'exclusivité des photos de la cérémonie. Juste celle pour les vidéos de la nuit de noce.

17 août 2009

Réconciliés

Marcel est revenu à la Comete. Les fâcheries ne sont plus ce qu'elles étaient. Le pire est qu'il va de faire engueuler par son épouse parce que le vieux Jacques et moi l'avons retenus alors qu'il avait promis de ne plus venir.


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16 août 2009

Marcel est fâché

Depuis la création de ce blog, ce billet est le plus difficile à rédiger. Si je le rate, je vais passer pour un imposteur. Les lecteurs vont croire que mes histoires de bistro sont fausses. Pourtant, ça ne s'invente pas : à midi, Marcel le Fiacre est parti fâché de la Comète parce que le serveur lui a demandé ce qu'il voulait boire. Le pire est le Vieux Jacques lui donne presque raison.

Je vous raconte (rapidement) : Madame Laurence était au service au comptoir. Seb décide de la remplacer. Mon premier verre avait été payé par le vieux Jacques. Je décide de commander une tournée. Chose absolument incroyable : quand j'étais arrivé, mes deux vieux buvaient du Kir. J'avais décidé de boire la même chose ce qui ne m'arrive strictement jamais. Seb était donc surpris. Il me demande ce que je bois. Je réponds : "un Kir". Il demande à Jacques qui répond : "Un Kir". Tant qu'à faire, il demande à Marcel. Il répond : "Un Kir, bon sang, tu sais bien que je ne bois que ça".

Seb répond : "Non, je ne sais pas, d'habitude tu bois un rouge, je ne savais pas que tu buvais du Kir". Marcel : "Mais, à l'apéro, je ne bois que du Kir, bordel, tu devrais le savoir". Seb, commençant à s'énerver : "Non ! Je ne peux pas savoir ce que tu buvais".

Ma crise de rire m'empêchant de résister, je "sors dehors" pour discuter avec Odette et Henri puis je rentre. Dans l'intervalle (même pas une minute), le patron s'était pointé et engueulait Marcel pour lui faire comprendre que Seb était au boulot et n'avait pas que ça à faire des conneries de Marcel.

Marcel : "Puisque c'est comme ça, je ne le boirai pas, vous ne me reverrez plus". Il est parti. Pour information, j'ai refusé de payer le Kir.

15 août 2009

La bedaine de la bière

N'est pas causée par la bière. Je savais bien que le Monolecte était indispensable.

Joue aux cartes avec ton fils




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Kremlin des Blogs : J - 12

En cette Sainte Marie peu amère, il est juste de rappeler que le Kremlin des Blogs se tiendra dans moins de deux semaines et que les inscriptions sont toujours ouvertes, ici.

Parmi les bonnes nouvelles récentes : la venue annoncée de Seb Musset, la confirmation de celles de Louis, Eric, d'Oh!91, ...

Parmi les mauvaises nouvelles : nos camarades qui ne pouvaient pas venir pour cause d'université d'été de la Rochelle ne pourront probablement pas y aller pour des raisons diverses... Que feront-ils à la place ?

10 août 2009

Commémorations à la pelle !

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de mademoiselle Ciguë mais je l’ai fêté hier compte tenu du nombre de célébrations que j’ai à faire aujourd’hui, pour demain… Dans l’attente, c’est aujourd’hui l’anniversaire de Renaud Camus. Nous le lui souhaiterons très bon (bien qu’on s’en foute à moitié, je dois avouer).

Tout d’abord, la mère de Claire est priée d’imprimer l’illustration jointe et d’en faire bon usage ! Au cours du somptueux gueuleton qui devrait être organisé ce soir, elle est priée d’embrasser Claire, la grand-mère de Claire qui n’est autre que ma propre mère par un délicieux concours de circonstances et, éventuellement, le père de Claire, par la même occasion. On embrasse jamais assez un beau-frère, mais autant le faire à distance.

La mère en question (celle de Claire, suivez un peu, bordel) est priée de s’autoembrasser pour dignement célébrer son propre anniversaire qui tombe le 11 août. Je pourrais lui faire remarquer qu’elle vieillit et se retrouve bêtement avec un an de plus, mais, objectivement, il faut bien que je me rappelle que j’en ai deux de plus.

Bonne bouffe à tout ce petit monde.

Mais ce n’est pas fini. Le 11 août est une journée assez complète. Ce n’est pas parce que mon beau-frère a prénommé sa fille avec « la sainte » du jour de l’anniversaire de ma sœur afin de ne rien oublier et d’économiser les frais de restaurant que le 11 août s’arrête là.

Bon anniversaire aussi à mon copain Yann Busson qui a un blog. Il a aussi un compte facebook qu’il vient d’ouvrir mais à ce jour il n’a un qu’un ami : moi. Allez multiplier ses potes ici.

Bon anniversaire à mon pote Farid. Quand on y pense, c’est un de mes plus anciens copains de blogs ! C'est con qu'il prenne un an de plus.

Bon anniversaire à Jean-Baptiste. Celui-là, je ne sais plus trop de qui il s’agit, on est copains aussi sous twitter. C’est l’intérêt du Web 2.0 : ça nous rappelle les anniversaires des potes dont on ne sait pas trop qui ils sont. J’espère qu’il ne va pas se vexer. Il y a des tonnes de braves gens que je connais par machin électronique mais ma mémoire a des limites. Sa tête me dit pourtant quelque chose… Je crois bien que je l’ai rencontré dans une sauterie chez Vendredi. J’y suis ! Le type du Conseil Régional qui voulait que j’organise une interview de Jean-Paul Huchon à la Comète ?

Moi, je ne suis que blogueur zinfluent. Mais elles doivent en chier, toutes les personnalité, à devoir se rappeler « qui est qui » lors des pince-fesses ! Ils doivent faire des gaffes. J’espère que je ne viens pas d’en faire une.

Bon anniversaire aussi à François Hollande. Non. Ce n’est pas demain mais après-demain. Mais pour une fois qu’il serait en avance, celui-là…

Notons que le 11 août est également l’anniversaire de la République de Weimar. 90 ans ! Mais je ne sais pas si ça se fête. C’est également l’anniversaire de Steve Wozniak mais je ne suis pas sur mon blog geek et de Dominique Perben mais je ne suis pas sur le blog politique.

Je crois que la Sainte Claire est aussi le jour de la Sainte Suzanne. Bonne fête, donc, à Suzanne.

09 août 2009

Socrate aurait du avoir un blog

Notre page culture. Aujourd’hui, la Grande Ciguë.

« Grand plante bisannuelle de 80 cm à 2 m, glabre, à port d’ombellifère, dégageant au froissement une odeur désagréable, vivant en colonie. »

Bisannuelle voulant dire qu’elle se pointe à la Comète vers le 27 août et vers le 27 décembre tous les ans. Pour les 80 cm, c’est quand Monsieur Poireau est TRES en forme. Pour les 2m, voyez ça avec Tonnegrande.

Glabre ? Je vous conseille notre illustration.

Quant à l’odeur désagréable, c’est un secret que je tiens du Poireau en question. Pour la colonie, c’est plus compliqué. Je vous renvoie au 27 août au soir, chez moi. Ne pas confondre avec partouze, la femme de Gaël nous lit peut-être.

Continuons notre prospection culturelle.

« Les fruits sont petits, presque globuleux, et à 10 côtés saillants ondulées. »

Ce n’est pas ce que j’ai constaté. Je me demande si cette page web est bien sérieuse.

« On trouve la Grande Ciguë sur le bord des chemins et dans les décombres, dans presque toute la France et toute l’Europe. » Le site en question ne le précise pas mais il s’agit plutôt de décombres Belges.

« Le fait que la ciguë est glabre la différencie de la carotte ». Ca ne s’invente pas. Pour être plus précis, la ciguë se rapproche étonnement du Poireau, surtout pendant les périodes de rut.

« ses pétioles n’ont pas le caractère anguleux de l’égopode ». Nous pourrions faire d’excellents jeux de mots avec anguleux et égopode mais ce billet est à caractère scientifique.

« La ciguë renferme plusieurs alcaloïdes toxiques, en particulier la coniine (jusqu’à 3,5%) et la conicéine, dont l’action est proche de celle de la nicotine. » Pour ceux qui ne causent pas la science, je vais traduire cette phrase très compliquée : la ciguë boit de l’alcool avec des cons de toutes sortes en fumant des machins louches.

« La ciguë est connue pour être vénéneuse. Elle provoque des troubles nerveux ». Je confirme. J’ai vu Monsieur Poireau récemment. Il se prenait pour un éditeur. « De plus, son odeur désagréable devrait suffire à la faire rejeter. ». Je me rappelle maintenant, il se prenait pour un éditeur à compte d’odeur.

« la ciguë serait plus virulente dans le midi qu’au nord ». Je comprends mieux pourquoi Poireau , à son âge, a choisi Bruxelles plutôt que Toulouse.

« La quantité mortelle de ciguë pour l’homme est de 6 grammes. » Pour le Normand, une telle quantité le conduit seulement au poste de police.

« Les symptômes sont des vertiges intenses, céphalées, stupeur, troubles digestifs, refroidissement des extrémités, […] ». Poireau, je te rassure : tu n’es pas enceinte. Mais ferme ta braguette.

« Durant toutes ces phases, l’intelligence n’est pas affectée. » Nous pouvons donc conclure que Gularu n’a pas ingurgité de ciguë.

Message personnel : Gularu, désolé, mais je suis arrivé à la fin du billet et c’est en cherchant un jeu de mot pour le titre que j’ai pensé à toi (« cigularu… » ou un truc du style « Cigue la roue », mais je n’ai rien trouvé de convainquant).

Ce que ne dit pas la page web dont au sujet de laquelle j’ai pompé quelques extraits, c’est que la Grande Ciguë a pour habitude d’avoir son anniversaire le 10 août. Or nous sommes le 9. Ce soir elle prend une cuite avec Poireau. Demain, elle n’aura pas la Patate.

Mademoiselle Ciguë, bon anniversaire !

07 août 2009

Amabilité téléphonique

J'ai horreur de la publicité par téléphone. Ça devrait être interdit. Je suis présentement à Loudéac, chez ma mère, à rattraper mon retard de lectures de blogs (81 billets à lire depuis mon départ de Bicêtre, hier, à 15h30).

Le téléphone sonne.

Personne ne répondant, je suppose que je suis seul dans la maison. Je décroche.

« Bonjour, vous allez être mis en relation avec votre correspondant ».

Vous noterez la connerie des ordinateurs, de nos jours, qui nous font bien sentir que ça ne sont plus les correspondants qui nous appellent.

« Bonjour, je suis bien chez M. ou Mme J... ». « Oui, je suis le fils de Mme J... ».

« Ah ! Bonjour M. J. Je suis XXX de la société YYY, je vous appelle pour savoir si vous avez bien reçu le courrier que nous vous avons envoyé le ... ».

Maman, j'espère que tu as bien reçu le courrier parce que vu comment j'ai répondu à la petite dame, elle n'est pas près de rappeler. Je crois avoir dit : "Putain de bordel, vous m'appelez pendant la sieste pour vos conneries de publicité, le tout pour me demander si ma mère a bien reçu un courrier... Comment voulez-vous que je le sache, bordel ? Vous faites chier avec votre publicité. Au revoir".

06 août 2009

Le Mans on y respire




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@Nefisa

Voilà l'écran qui s'affiche lorsque j'essaie d'aller commenter ton dernier billet. D'un certain côté, ça tombe bien : je ne savais pas trop quoi dire dans ce commentaire.

Juste qu'on pense bien à toi dans cette période "étrange".

Bloguer en août ?

Je suis à la terrasse de la Comete ! Quoi de plus normal ? J'attends Jim et sa grosse. Je les depose au Mans. Demain, je fonce à Loudéac et je les récupère dimanche.

En tapotant sur mon iPhone, je tombe sur ce billet de Ferocias. Comme d'autres blogueurs, il se demande s'il faut bloguer en août. Ferocias me tague. Pour prouver que oui, je vais y repondre à partir de l'iPhone, sur cette terrasse. Tant pis pour les liens et l'orthographe.

En fait, il ne FAUT pas bloguer en août ! Il n'y a aucune obligation. Par contre, on PEUT bloguer.

Un type qui aime la pétanque passera son mois d'août à jouer à la pétanque. Moi, j'aime bien le blogage.

Je me demande pourquoi certains se posent la question s'ils peuvent pratiquer leur loisir favori pendant leurs congés. Je crois que j'ai la réponse : ils considèrent ça comme un travail.

Attention, les gars ! Je vais vous dénoncer à votre patron.


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Capacité

It would take 31 bottles of Budweiser (U.S) to kill me

Created by Bar Stools



(trouvé dans le Facebook de Romain)

03 août 2009

Les vacances continuent, les photos aussi...

Après les photos du Mont Gerbier de Jonc, de Vaison La Romaine, du Mont Ventoux, Du Pont du Gard, d’Uzès, d’Arles et de Marseille, voilà les photos des Saintes Maries de la Mer (bof), de La Grande Motte (beurk) et de Sauve, dans le Gard (ah !!!).

Excellent récapitulatif qui vous permettra de suivre mon chemin pendant ces vacances (sachant que je n’ai aucune photo de Saint Etienne, de Valence et de Claviers, que j’ai raté les photos d’une courte étape à Aigues Mortes et au Grau du Roi et que j’ai tellement pris de photos du Causse Méjean, de Florac, des Gorges du Tarn et du Canton les années précédents que j’ai préféré m’abstenir cette années !).

Encore merci à la Mère et au Père Castor pour leur accueil hier soir (miam) et cette nuit, à Sauve ! On ne se connaissait pas, à part quelques commentaires respectifs dans nos blogs et surtout chez Didier Goux. Ils ont pris le pari de m’inviter. J’ai dit « tope là ». Eux, je ne sais pas, mais moi, je ne regrette pas !

Bouffer du Lyon

-- Absolument pas post from my iPhone mais pompé ici.
Ou y boire de la bière !

02 août 2009

Sauve qui peut


Je ne sais à quelle heure m'attendent les castors à queue plate mais je vais aller sucer une pression pour me remettre de la traversée de Sauve en voiture !

Ce patelin est bordélique ! Un vrai bonheur pour mon appareil photo !



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Saintes Maries

Priez pour moi. Pendant ce temps, vous ne serez pas au bistro.


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Les vacances, les photos, la suite

Après les photos du Mont Gerbier de Jonc, de Vaison La Romaine et du Mont Ventoux, diffusées récemment, voilà la suite, avec Le Pont du Gard, Uzès, Arles et Marseille.

Certaines photos de Marseille sont floues. Tant pis. En fait, j’ai essayé de prendre des trucs de nuit sans flash… et j’ai oublié de vérifier dans le détail si elles étaient diffusables.

A propos de Marseille, j’ai été très agréablement surpris. Je n’étais jamais venu et j’en avais une très mauvaise image, renforcée par quelques billets, comme celui de Suzanne qui avait constaté la saleté de la ville (les copains blogueurs qui étaient avec moi, hier soir, n’ont d’ailleurs pas démenti ce phénomène et nous en avons discuté longuement). Par ailleurs, je voyais le vieux port comme un truc tout petit (alors qu’il est gigantesque) et d’une « configuration » proche de celui de Saint-Tropez (terrasses et pétanque).

Il n’en est rien. Marseille, ou, du moins, la petite partie que j’ai pu voir, hier soir, est magnifique. Ce qui n’autorise pas l’OM a battre le PSG.

Tiens ! Pareil pour Arles. J’imaginais un piège à touristes. Pas du tout (c’est probablement le cas lors des férias). En outre, Rimbus m’a fait découvrir un tas de ruelles sympathiques. J’adhère.

Au cours de mon voyage, j’ai pris très peu de photos du Canton, de Florac et des Gorges du Tarn. Pourtant, j’y ai passé du temps ! Mais j’y vais presque tous les ans.

Enfin, au moment de diffuser ces photos, je me rends compte que je n’en ai prise aucune de Claviers (il faisait très chaud et je suis resté chez Le Coucou).

Néanmoins, puisque vous insistez, je vais illustrer ce billet avec la photo de la Tatin de carottes servie au Canton !

01 août 2009

Liveblogage de Marseille





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Marseille le Fiacre et Jacques le Vieux Porc

En attendant le traditionnel rébus dominical du Coucou, le titre de ce billet vous donnera quelques habiles indices vous permettant de me localiser sans le moindre pendule, contrairement au Professeur Tournesol.

Contrairement (bis) à ce que je disais ce matin, il est fort probable que je publie quelques billets aujourd’hui.

En effet, après avoir trouvé un hôtel (le New Hôtel of Marcel) dans le célèbre patelin qui m’accueille, j’ai été masquer la plaque d’immatriculation de ma voiture pour échapper à sa mise à feu par les supporters de l’équipe de football locale qui pourraient penser que je suis un supporter du PSG (alors que je suis supporter du club de chaque type qui m’offre une bière) puis faire un tour vers le Vieux Porc. Noyé dans ma sueur, je suis immédiatement rentré à cet hôtel hors de prix mais relativement frais et doté d’une piscine.

Je voulais zaller zà cette piscine mais j’ai regardé par la fenêtre de ma chambre. La piscine est entourée de thons rouges quadragénaires avec les seins à l’air. Je vais donc me baigner dans ma baignoire avec de l’eau à une température suffisamment adéquate pour m’éviter de supporter la cuisson des thons. Et bloguer en même temps.

Ensuite, je rejoindrai Annie, Rubin et peut-être Rimbus dans un bistro équipé d’un dispositif original permettant de tirer la bière à la pression dans des verres de 50cl sans bouger les oreilles à condition d’être équipé, petit 1, d’un serveur, petit 2, d’un barman.

La suite du programme : demain matin, grasse matinée. Ce n’est pas que je sois particulièrement fatigué et je ne pense pas que la soirée se termine en partouze même si ma chambre est assez grande pour qu’on y tienne à 4, l’un dans l’autre, mais son prix est tel (sans compter le Wifi) que je compte l’amortir au maximum.

Demain soir, sauve qui peut ! A Sauve. Pour ceux qui ont quelques compétences en géographie, ça se trouve à deux doigts (deux gros doigts) de Saint Jean du Gard où j’étais len début de samaine. Même que si, moi-même, j’avais eu quelques compétences en géographique (et si Didier Goux ne m’avais pas raconté des conneries… ou si je n’avais pas compris de travers ses affirmations), j’aurais organisé mon itinéraire différemment. C’est un peu comme si je passais par l’Amandine pour aller de la Comète à l’Aéro. Remarque…