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09 juin 2015

Quel braquemart !

Ne me demandez pas pourquoi mais avec des collègues, on se demandait l'orthographe du mot "braquemart". Certains, dont moi, penchaient pour "braquemard". Google semble autoriser les deux mais les dictionnaires sérieux confirment "Braquemart" (tout comme le correcteur orthographique de mon navigateur, d'ailleurs).

Toujours est-il que la définition officielle du Dictionnaire de l'Académie Française me laisse perplexe.

(1)BRAQUEMART n. m. XIVe siècle, bragamas. Emprunté du moyen néerlandais breecmes, « couperet, serpe », composé de breken, « casser », etmes, « couteau ».
Anciennt. Épée courte et large à deux tranchants. Par anal. Pop. Membre viril.


En effet, que signifie : "Par anal. Pop; membre viril." ? Il y a des mots qu'on ne devrait pas abréger dans certaines situations. 

11 mars 2015

A voile et en réaction

Photo trouvée sur internet par un blogueur ayant oublié le nom du bâteau. Joshua.
Suite à mon billet au sujet de Florence Arthaud, un commentateur me rappelle ces cartes qu’on avait et où on plaçait des épingles ou punaises selon la dernière position connue des bateaux lors des tours du monde et des courses transatlantiques, à la fin des années 70.

Aujourd’hui, les bateaux sont équipés de balise Argos qui donnent leur position en permanence pour des raisons de sécurité. Les navigateurs ont des GPS qui leur donnent leur propre position. A la grande époque, ils faisaient le point « à la main », avec un sextant, une boussole, une horloge et ce genre de bricoles.

Je ne sais pas si les marins actuels savent encore le faire (probablement que si, ils doivent avoir un « permis bateaux », qui contient sûrement des épreuves « théoriques »).

Toujours est-il qu’ils communiquaient leur position par radio à leurs proches, aux organisateurs, aux organes d’informations… s’ils en avaient envie. Certains ne disaient et d’autres allaient jusqu’à mentir. C’était une stratégie pour ne pas indiquer aux concurrents ce qu’ils faisaient.

Nos épingles ne servaient pas à grand-chose si ce n’est à noter les dernières positions connues… Et un jour la radio nous disait que le premier était arrivé alors qu'on ne l'attendait pas.

Il faut dire qu'il n'y avait pas de sponsors qui voulaient qu'on parle d'eux au quotidien dans le poste.

C’était quand même mieux avant dit-il en réactionnant un peu.

23 décembre 2014

Gauche caviar

Afin d'avoir des idées de menus pour les fêtes, je feuilletais les catalogues des magasins locaux. J'ai ainsi vu que Leclerc vendait la boîte de caviar de 10g pour moins de 10€ (9,9). Je me dis donc : tiens ! Et si on se faisait ça. Après tout, ça ne ferait que 5€ chacun. N'ayant jamais gouté ce machin et passant un "réveillon réduit", c'était l'occasion ou jamais. 5g chacun, je me doute qu'il faudra deux ou trois coquilles Saint Jacques, 18 boudins blancs et trois dindes ensuite pour nourrir l'homme...

Nous allons chez Leclerc et faisons nos courses puis cherchons le caviar. Impossible de trouver. On va donc à la poissonnerie. Voilà les trois poissonnières interrompant les commandes en cours et allant dans l'arrière boutique. L'une d'entre elle tenait une boite de caviar (5 centimètres de diamètre, 5 mm d'épaisseur,...). C'était la chef.

Elle la confie à la moins gradée et nous demande si nous avons fini nos courses. Nous acquiesçons. La chefesse demande alors à la débutante de nous escorter jusqu'à la caisse, d'attendre que ça soit à nous de passer, de confier la boite à la caissière jusqu'à ce qu'elle la scanne pour être sûre que nous ne partirions pas sans la payer et, enfin, de vérifier qu'elle nous la remettait bien en mains propres...

Certes, c'est un produit à 1000 euros le kilo et cette honorable maison doit contrer d'affreux trafiquants et voleurs de caviar...

Il n'empêche que cela fait beaucoup de cérémonial pour une boite à 10 euros, compte tenu du chiffre d'affaire de la maison (et de celui que ma mère soit une bonne client du rayon en question). 

Même à Fort Knox, ils ne prennent pas autant de précautions.

27 janvier 2014

Sans contact

Hé ! T’as vu ! C’est mon ticket de carte bancaire pour mon repas d’hier soir. C’est un restaurant où je mange souvent le dimanche. Rien de particulier à signaler sauf qu’au moment de payer, la serveuse arrive avec son terminal portable, me prend ma carte, la passe près de la machine et me rend la carte avec le ticket sans que je saisisse le code.

On appelle ça un paiement sans contact. C’est indiqué sur le ticket, en haut. Ca se développe depuis quelques temps mais j’ignorais que ma carte était sans contact. J’ignorais aussi que ce commerce où je paye souvent avait un terminal sans contact.

Qu’est-ce qui me prouve que la serveuse n’a pas fait plusieurs paiements avec ma carte ? J’ignorais que des terminaux portables pouvaient fonctionner en mode « sans contact ». J’imagine très bien un lecteur de carte sans contact à la caisse d’un petit commerce mais pas dans un restaurant.

C’est fort, ce truc !

Tous les clients vont fuir et demander à leur banque de désactiver la fonction.

30 décembre 2013

Vive les blogueurs !

En cette fin d'année, il est temps de rendre hommage aux copains blogueurs avec une série de photos que notre reporter a pu se procurer en toute légalité.

MHPA rentrait chez lui après une nuit de travail à l'usine. On sent la fatigue dans ses traits.
Melclalex pratique tous les jours son sport quotidien pour garder la ligne.
Le vieux Savidan, à la campagne, rentre tous les jours du boulot en vélo.
CC tente de réconforter Trublyonne qui vient d'apprendre que Doudou voulait un enfant.
Gildan prépare son prochain spectacle de marionnettes. 
Gaël teste les capacités de sa nouvelle voiture.
Didier Goux sort de la cabane au fond du jardin, appelé par Catherine pour le déjeuner. Aurait-il commencé l'apéro ?
David a égaré sa perruque (on se demande bien ce qu'il a fait de son blog, d'ailleurs).
El Camino amuse son nouveau bébé. C'est beau, l'instinct paternelle.
Nancy a toujours une poitrine opulente mais un peu pâle, ce matin.
Suzanne aurait-elle perdu sa montre ?

Jacques Ambroise profite d'une chute de chaise pour s'aérer les couilles.
Homer continue les aménagements de sa nouvelle maison mais il n'est pas très doué pour le bricolage.

04 décembre 2013

Le chien des autres

Après avoir rédigé mon billet au sujet d'Elstir, le chien des Goux (heureusement qu'ils n'ont pas un rat), mort lundi, je me disais que ça serait sympa de faire un billet à propos des chiens des autres. Par exemple, je voyais plus Elstir comme un personnage de blog que comme un chien !

Le chow chow de ma sœur

Elle en est à son deuxième mais je connais assez peu celui-ci. J'ai bien connu le premier, par contre, Rouky... Et il me connaissait bien. J'étais celui qui levait les interdits... En effet, comme beaucoup de gens, ma sœur et son mari tentaient d'élever leurs chiens selon les règles, les conseils des éleveurs,... Pour ma part, c'est le genre de truc dont j'ai horreur. Ainsi, à la plus grande joie de Rouky, je n’hésitais pas à lui donner à bouffer mes restes, à lécher mon assiette,…

Quand j’arrivais chez eux, une ou deux fois par an, il était généralement dans le jardin. En me voyant, il sautait verticalement. Je ne sais pas comment il faisait, il arrivait à faire décoller ses quatre pattes du sol en même temps… C’était évidemment grotesque mais il n’arrivait pas à cacher sa joie.

Le labrador de Jacques

Un jour, une imbécile a décidé d’offrir un labrador blanc au vieux Jacques qui l’adorait. Jacques a des notions particulières de l’éducation d’un chien. Il lui accordait toute liberté. Il n’était jamais tenu en laisse. Il errait dans toute la commune et je me demande comment il n’a jamais fini à la fourrière ou comment il n’a pas provoqué d’accident.

Evidemment, il creusait partout dans la terre. Il se roulait dans la boue. Dans les bistros, il sautait sur les gens qui se retrouvaient dégueulasses comme lui. Il se promenait dans la salle, entre les gens qui mangent. Les patrons et les serveurs étaient furieux. Jacques ne comprenait pas pourquoi il se faisait engueuler.

Une fois, le vieux était parti à l’hôpital. J’avais donc gardé le chien. Avec moi, impossible de faire le con et je le tenais en laisse en permanence. Il n’était pas si malheureux que ça. Il semblait presque fier de marcher à mes côtés… Le chien (j’ai oublié son nom) m’avait accepté comme deuxième maître. Je ne sais pas ce qui se passe dans la tête des chiens. Ils voient les maîtres comme des mâles dominants ou un truc comme ça. J’avais donc le statut de sous-chef. D’ailleurs, le chien sautait sur tout le monde sauf sur Jacques et moi. Il nous était soumis.

Jacques passait son temps dans les bistros : l’Amandine, les Monts d’Aubrac, la Comète et l’Aéro. Quand on se promenait, il entrait par réflexe dans tous les bistros. Une fois, je l’avais emmené dans un coin que ne fréquentait pas Jacques : il entrait dans tous les bistros. Mais on n’a pu observer qu’il ne le faisait que s’il était accompagné.

Parfois, il cherchait son maitre. Il faisait donc le tour des bistros, les quatre en question, regardait par la porte et entrait uniquement s’il connaissait du monde, pour les saluer, comme s’il voulait leur demander : « vous n’avez pas vu papa ? ».

Le bâtard de la Grenouille

Un jour, la patronne du bistro a décidé d’offrir un chien à sa fille qui avait une douzaine d’années à l’époque et qui passait beaucoup de temps toute seule, dans l’appartement au dessus du bistro, pendant que ses parents bossaient. Elle n’avait jamais eu de chien et ne savait pas comment s’en occuper.

Une fois la décision prise, elle est allée à la SPA et a demandé un vieux chien. Elle ne voulait pas d’un jeune tout fou. Elle préférait un vieux, surtout que ça dure moins longtemps. Je n’invente rien.

La fille le promenait trois fois par jour par obligation mais ça durait généralement moins de cinq minutes. De toute manière, le chien était en liberté et se promenait. Comme le chien de Jacques, il arpentait la commune (mais en Centre Bretagne, c’est plus fréquent qu’en région Parisienne).

Ce vieux machin était un immonde bâtard bien dégueulasse qui puait et n’arrêtait pas de péter. Pire ! Il vomissait un peu partout et n’importe comment, comme si c’était naturel. On l’avait appelé Gerbator ! Le bistro était un enfer mais, on l’aimait bien. La fille des patrons était un peu notre mascotte et on avait adopté le clébard.

Comme il fuguait, il était parfois ramassé par les services ad hoc. Du coup, la fourrière appelait le bistro pour dire : « on a votre chien ». La quatrième fois, la patronne a répondu « ah ben, vous n’avez qu’à le garder. »

Plus de chien.

La suite au prochain numéro. Le chien de mon frère, le chien de Jim,...

26 novembre 2013

Mon nouveau jouet

C'est avec un métro de retard que je découvre Bitstrips, cette application iPhone idiote qui permet de se créer un personnage genre "bande dessinée" (un rondouillard à lunettes, cravate à chier et cheveux frisés, pour ce qui me concerne).

Je n'ai pas fini de faire le con avec ça.

Je préviens tout de suite Trublyonne : c'est la première "amie Facebook" que j'ai découvert dans ce truc. Elle n'a pas fini de subir des conneries.

21 novembre 2013

Vive le Mont-Ventoux !

Grâce à Melclalex, je sais enfin pourquoi FalconHill aime le Mont Ventoux. 

A part ça, j'ai goûté le Beaujolais Nouveau ce midi. Bof...

18 novembre 2013

Tramway T7

Dans le blog politique, hier, je racontais ma virée dans le tout nouveau tramway T7 entre Villejuif et Athis-Mons. En regardant le trajet sur le site web dédié, je me suis rendu compte que je m'étais totalement planté sur le trajet accompli entre Thiais (Belle Epine) et Orly. L'essentiel du trajet se fait à l'ouest de la N7 et non à l'est comme je le pensais. Ce grand détour est bizarre. 

Au "carrefour" entre la A86 et la N7, j'ai eu l'impression qu'il allait à gauche (quand on allait vers le sud) et, comme on arrivait à Orly en provenance de l'est, je n'ai pas imaginé une minute qu'on faisait une virée à l'ouest. Ce qui explique ma surprise de voir le prolongement de Rungis à l'est de la N7...
Par ailleurs, voir la second illustration, à droite.

Je ne savais pas qu'il y avait des ateliers aéronautiques au nord est d'Orly (flèche rouge)... Ce qui explique ma surprise de voir des avions garés le long du tramway.

Mon autre surprise, à l'aller, est d'avoir vu l'aérogare dans le fond, sur la droite. C'était justement au moment où l'on retraversait la Nationale 7, vers l'est.

Enfin, l'arrivée m'avait semblé étrange. Voir la dernière illustration. 

Le tramway fait effectivement le tour du Concorde pour arriver dans un espèce de désert avec des grands parkings, dont celui du Carrefour. Par rapport à l'illustration, il me  semble qu'on était beaucoup plus près de la Nationale.

Dernière surprise. Sur les vues aérienne, on voit qu'on est à 7 ou 800 mères des pistes alors que j'ai dis, hier, qu'un avion avait décollé à 2 ou 300 mètres.

31 octobre 2013

Quand @UrvoyTwit passe à la télé !

Ca fait deux jours qu'il nous parle de son reportage à la télé, dans le 20h de France 2. C'était ce soir. Il se prétend consultant en packaging. En fait, il est spécialiste des emballages.

Je ne l'ai pas écouté, bête comme je suis. J'étais trop occupé à tenter de prendre une photo. Il disait des trucs comme quoi il fallait mettre le produit en valeur. Tu parles ! Pour un lascar qui ne fait jamais les courses sauf du camembert et des rillettes pour les cas cas d'urgence, je ne sais pas trop ce qu'il peut savoir de ce qui motive les ménagères. 

D'ailleurs, j'ai pris un autre photo car il prétend qu'il a fait un régime.

Le résultat n'est pas probant mais on va lui accorder le bénéfice du doute...

Sinon, j'ai écouté le reste de l'émission. Les industriels des machins alimentaires sont vraiment des salopards, visiblement. N'achetez jamais de produits préparés en fonction de l'emballage. Prenez des trucs nourrissants, pas des machins qui "semblent bons". Croyez-en un vieux célibataires !

10 octobre 2013

Où est le savoir-vivre ?

Un collègue est entré dans le bureau et m’a demandé un exemple de tableau de reporting « parce que Roger lui avait demandé ». J’ai mis un bout de temps à comprendre qu’il s’agit de notre Directeur général, Monsieur Quelquechosedepointuquimerentredanslecul. Je modifie les noms, évidemment, mais l’anecdote est véridique : un collègue m’a parlé du big boss en l’appelant par son prénom. C’est quoi cette familiarité ? Depuis quand appelle-t-on son grand patron par son prénom ?

L’autre jour, au mariage, avec Bembelly, je suis monté dans la voiture d’une dame pour aller de la mairie au vin d’honneur. Elle s’est mise à nous tutoyer, dès le départ, dès la première phrase. Depuis quand on tutoie les gens qu’on ne connaît pas ?

Ceci n’est pas un billet réactionnaire pour dénoncer la disparition des règles de savoir-vivre mais pour faire part de mon étonnement. Il ne me serait jamais venu à l’idée de tutoyer une dame que je ne connais pas ou d’appeler mon pédégé par son prénom devant un collègue.

Ceci n’est pas un billet féministe, non plus. Il est même un peu machiste. Depuis quelques temps, dans les journaux, les blogs,… « ils » appellent les femmes par leur nom de famille. Pour les hommes, « ils » le font aussi mais ça me choque moins. Une question d’usage.

Dans les blogs…

Le tutoiement est d’usage. Néanmoins, il ne me viendrait pas à l’esprit de tutoyer quelqu’un qui s’adresse à moi en me vouvoyant sauf s’il est manifestement bien plus jeune (et sauf pour le traiter de connard).

Dans les blogs, je n’appelle les gens par leurs noms de famille que dans trois cas : s’ils sont célèbres, si, comme Bembelly, ils utilisent leur nom comme pseudo et si le prénom ne suffit pas à les identifier (par exemple, Pigenel et Blachier ont le même prénom, quand je parle d’eux avec les leftblogs, je les appelle par leurs noms de famille).

J’ai aussi remarqué que les blogueurs avaient tendance à facilement utiliser des prénoms ou des pseudos, des qualificatifs méprisants,... C’est étrange, d’ailleurs, on parlera de Taubira pour une ministre et de Najat pour une autre.

Je tolère seulement une exception, les diminutifs ou les surnoms d’usage. On dira Mosco, Sarko ou Pépère. Je connais un blogueur de droite abruti qui appelle les gens de gauche les gauchiards. C’est une erreur de sa part, ça rend les textes illisibles en faisant ressortir une agressivité, une bêtise, un mépris. Il n’est donc pas pris au sérieux. Mais c’est son problème. Par contre, utiliser un terme méprisant pour désigner des groupes de gens n’est pas dans les manuels de savoir-vivre.

Je n'aime pas qu'on appelle une femme par son nom de famille mais je n'aime pas, non plus, qu'on le fasse pour un homme. J'ai toujours appris que ça ne se faisait que pour les hommes morts, et j'essaie de respecter cette règle, au moins à l'écrit, dans le corps des billets (je ne néglige pas une certaine grossièreté dans les commentaires...). 

La bise ?

L’autre jour, nous avions un pot. Le patron d’une boite, un de nos fournisseurs, est arrivé légèrement en retard et a fait la bise à notre ancien président (pas Sarko, l’ancien chef à mon directeur général…). J’ai tiqué et je me suis rendu compte qu’il faisait la bise à tout le staf. L’accolade serait probablement un terme plus approprié mais, dans les faits, ça ne change pas grand-chose.

C’est aussi un truc qui se fait de plus en plus souvent, comme d’appeler les femmes par leur nom de famille, de tutoyer des inconnus, d’appeler son patron par son prénom. Maintenant, les hommes se font la bise entre eux. Mon côté gauchiste devrait être ravi : on va vers l’égalité dans tous les sens… Il n’empêche que…

J’ai horreur de serrer la main à des femmes donc j’ai le réflexe de faire systématiquement la bise (sauf s’il y a une différence hiérarchique ou une grosse différence d’âge, dans les deux sens) ce qui montre mon côté machiste mais je ne supporte pas de faire la bise à des hommes, à part Doudou, Gaël et Ptitmorveux.


Une quête ?

Non non, je n’engage pas une nouvelle bataille. Je m’interroge…

21 septembre 2013

L'informatique, c'est nul...

Une voisine de ma mère, environ 80 ans, dynamique,... a acheté un ordinateur. Son fils lui a branché la Livebox mais il n'habite pas dans le coin. Elle n'arrivait pas à lire ses mails ! Oh ! Elle ne prétend pas devenir une experte en informatique mais souhaite simplement papoter un peu avec ses petits enfants. Elle s'est inscrite à des cours d'informatique donnés par une association.

Mais elle n'arrivait pas à lire ses mails. Comme elle avait acheté son ordinateur dans une boutique spécialisée, elle espérait un minimum d'aide donc elle s'est pointé là-bas, le portable sous le bras. Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé mais elle est passée ensuite chez ma mère, en colère, pour lui demander de l'aide parce que le personnel de la boutique aurait refusé de l'aider. Il aurait même été relativement grossier et lui aurait conseillé d'aller prendre des leçons.

Ma mère ne pouvait pas l'aider – il faut dire que je lui ai interdit de laisser quelqu'un qui croyait s'y connaître toucher à son PC, alors comme elle ne prétend même pas s'y connaître, il valait mieux, en effet qu'elle ne touche à rien au PC d'une autre... C'était matin.

Quand je suis arrivé de Paris, hier après-midi, ma mère me raconte ça. Je lui dis de l'appeler pour lui demander si je pouvais passer. OK. Je prends la voiture (elle habite au moins à 150 mètres) et y fonce. Je regarde son PC. Effectivement, ne connaissant rien à internet, elle n'a avait aucune chance de s'en sortir...

J'ai donc fait ce que j'avais à faire. J'ai installé un raccourci vers la messagerie orange sur le bureau de son PC. Ces connards du magasin auraient pu le faire, ça prend précisément 30 secondes (tu vas sur www.orange.fr, tu cliques sur l'icone avec le nombre de messages non lu, tu sélectionnes l'adresse, tu la copie, tu vas sur le bureau, tu fais un clic droit et tu tombes sur l'option "ajouter un raccourci". Ensuite, tu copies le lien où il faut et tu changes le libellé).

Je rend sa chaise à la voisine et je lui dis : voilà, j'ai mis la messagerie dans ce pavé au centre de l'écran, vous « double cliquez » et c'est bon. Je l'ai observée. Comme tous les débutants, elle a beaucoup de mal avec la souris : elle n'arrivait pas à pointer vers une icône ou un lien et à rester sans bouger pour cliquer. Elle s'y fera. En plus, il est toujours compliqué de savoir quand il faut cliquer et quand il faut double cliquer... Elle s'y fera aussi.

Je suis resté dix minutes ou un quart d'heure, elle a réussi à voir ses mails (ses petits enfants lui en avaient envoyés) et cliquer sur les liens fournis à l'intérieur. Elle a pu envoyer un message.

Quelques messages :

Aux vendeurs d'ordinateurs : installez un raccourci vers la messagerie sur la page d'accueil et un autre vers Google. Passez quelques minutes à montrer aux gens comment cliquer. Avec les deux raccourcis, on peut tout faire ou presque. La formation viendra après.

A Orange : faite une messagerie beaucoup plus adaptée pour les documents, avec un contraste plus important, des couleurs qui se voient...

Enfin, aux gens qui ont des proches qui débutent parce qu'il le faut bien : soyez patient, précis et pédagogique sans oublier que les PC et les systèmes de messagerie sont différents...

Par exemple, le petit-fils de la voisine lui a envoyé un message : je t'envoie des photos, il suffit de cliquer sur la zone soulignée pour y accéder. Il a oublié de dire que le lien serait transmis dans un autre mail et il n'a pas pensé que le lien ne serait pas souligné mais en couleur... Il aurait du envoyer le lien dans le même mail et lui dire : « vas-y mémère clique ici : lien... »...

Précis et patients...

02 août 2013

Culotte et épicerie fine en septembre

Dans l’escalator, ce matin, je suivais une rousse avec une robe verte, un peu boulotte. Il y a eu un coup de vent au moment où l’escalator s’est méchamment arrêté suite à une panne. Elle avait une culotte blanche.

Il y a un type qui vient tous les soirs à la Comète boire deux ou trois Grimbergen. On n’a jamais eu l’occasion de discuter ensemble. Hier soir, il était avec un smartphone puis me dit : « Putain ! J’ai un trou de mémoire, comment on écrit « septembre », je passe mes journée à écrire et j’ai un trou ».

Un nouveau commerce va s’ouvrir, entre la Comète et chez moi, à la place de la droguerie à côté de la banque portugaise : un restaurant, cave à vin, épicerie fine,… Le patron est venu se présenter à la Comète. Je n’étais pas là mais la patronne de la Comète me dit que je le connais.

29 juillet 2013

La véritable histoire du Royaume Uni déformée pour les nuls

Il y a deux grosses îles, au nord de la France. On les appelle la Grande Bretagne et l’Irlande. Elles forment la majorité du Royaume-Uni, vous savez, le machin de la Reine d’Angleterre. J’avais commencé, la semaine dernière, à m’intéresser à son histoire, en remontant jusqu’à la reine Victoria. En mettant mes chaussettes, ce matin, je me suis dit que je pouvais remonter bien plus loin.

Vous allez voir, c’est simple. De toute manière, l’histoire remonte à des temps tellement ancien qu’on peut raconter des conneries, personne ne peut vérifier.

Le début

Je ne sais pas trop comment les premiers humains sont arrivés là… Ils ont mis le temps à découvrir l’Irlande, même ! Toujours est-il qu’ils furent envahis par des Celtes et quelques Belges qui imposèrent leurs civilisations. Il y avait peut-être aussi des Vikings dans le nord, dans l’Ecosse actuelle.

Depuis très longtemps, tous ces braves gens, surtout ceux du sud, faisaient du commerce avec le reste du monde, une partie par l’intermédiaire des Vénètes, aimable peuple dont je parlais récemment, dans mon billet sur l’histoire de la Bretagne (la petite).

Les populations sont assez différentes, avec des Gaëls (on ne sait pas s’ils vomissaient) en Irlande et en Ecosse et des Brettons ailleurs, sauf où il y avait les Belges, au sud-est.

Il y avait un tas de peuples dirigés par des rois, un peu comme en Armorique dont je parlais récemment, qui, au fil des conquêtes, ont fini par s'absorber mutuellement…

Quatre parties

En plus de l’Irlande, depuis très longtemps, on peut considérer l’Ile de Grande-Bretagne comme étant composée de trois grandes parties : le Nord, ce qui deviendra l’Ecosse, une espèce de pointe ouest, ce qui deviendra le Pays de Galles, et le reste, qui deviendra l’Angleterre. En fait, la frontière entre le reste et le Pays de Galles et celle entre ce reste et l’Ecosse sont à peu près les limites que n’ont jamais pu dépasser les romains lors de leur invasion.

L’Angleterre, le sud et l’est, donc, a une particularité : elle est la plus proche du continent, ce qui a deux conséquences, elle est mieux placée pour le commerce et, surtout, c’est un peu le point d’entrée pour tous les envahisseurs, en tant que peuples, mais aussi en tant que religion.

De fait, la pointe nord, l’Ecosse, et l’île d’à côté, l’Irlande, ont une histoire beaucoup moins agitée que le reste de ce qui est maintenant appelé le Royaume-Uni. Par ailleurs, compte tenu de leur position géographique, ces deux parties avaient mis longtemps à être habités par les premiers humains puis par les Celtes.

La géographie a permis de protéger le Pays de Galles.

Commençons par ces trois « pays ».

Le Pays de Galles

C’est simple : il n’y a rien à dire. Il était composé de petits royaumes. Sa géographie et la ténacité des Gallois lui permirent de résister aux envahisseurs… Les Saxons ont commencé à tenter de l’envahir vers au 6ème siècle mais ce n’est qu’au 13ème que les anglais finirent le boulot.

A partir de 1282, c’était un fief personnel du roi d’Angleterre. Le territoire est annexé au royaume en 1543.

La religion : le christianisme a remplacé le druidisme au 6ème siècle. Maintenant, les deux églises principales sont l’église d’Ecosse (sur la base de la religion anglicane) et l’église Catholique.

L’Ecosse

Différents peuples occupaient ce coin de Grande Bretagne : les Pictes, des Bretons, des « purs Celtes », des Angles, des Scots venus d’Irlande, des Vickings,…

Cinq ou six royaumes autonomes finirent par ce mettre en place mais tous furent absorbés par les Scots pour fonder l’Ecosse, vers l’an 1000 après l’unification du Royaume d’Ecosse en 843.

A partir de 1603, le roi d’Ecosse devint aussi roi d’Angleterre, par héritage. Les deux royaumes finirent par fusionner en 1707 au sein du Royaume de Grande Bretagne.

La religion : la foi chrétienne a remplacé les machins celtes vers le 6ème ou le 7ème siècle. L’église d’écosse fut reconnu au 12ème et rattachée à la papauté. A partir de 1560, rompt avec la papauté et le pays devint majoritairement protestant. Les protestants sont aujourd’hui 40% de la population, les catholiques étant 15%.

L’Île d’Irlande

Il y avait différents clans qui progressivement fusionnèrent en quatre royaumes : l’Ulster, le Leinster, le Munster et le Connacht (toi-même !). Selon la légende, il y a toujours eu, de temps en temps, en Irlande des « rois suprêmes de l’Irlande ». Le premier roi suprême de cette période arriva en 450. Il y en a eu d’autres après mais, avec le recul, ça ressemble franchement à des royautés de guignols. Ne nous y intéressons pas.

Vers 800, les Vikings ont commencé à s’installer sur le littoral. Les Anglais, qui avaient peur que ces positions soient utilisées pour préparer l’invasion de leur pays, sont venus les foutre dehors à partir de 1171 et sont restés les patrons dans le coin.

L’île d’Irlande était considérée comme appartenant au pape. Le roi d’Angleterre, Henri VIII, l’a envoyé chier en 1530 et a créé sa propre religion, ce qui deviendra l’anglicanisme à partir de 1559. Il décida donc de récupérer l’Irlande.

Le Royaume d’Irlande fut donc créé officiellement en 1541. Jusqu’à 1603, c’est le roi d’Angleterre qui occupa le poste puis le roi d’Angleterre et d’Ecosse, jusqu’en 1707, puis le roi de Grande Bretagne. En 1801, les deux royaumes furent unifiés au sein du… Royaume-Uni.

Néanmoins, depuis toujours, néanmoins depuis 1171, les Irlandais se sont toujours battus pour leur autonomie voire leur indépendance, ce qu’ils ont fini par avoir, pour une grande partie de l’île, vers 1920. Aujourd’hui, on entend encore parler de l’IRA.

La religion : l’introduction de la chrétienté en Irlande a été faite dans des circonstances peu connues d’autant que plein de légendes tournent autour de Saint Patrick. La Christianisation a probablement commencé au 5ème mais les rites celtiques ont disparu beaucoup plus tard qu’ailleurs, au 12ème, un peu comme si les rites des deux religions avaient progressivement fusionné. L’île ayant longtemps appartenu au pape, le catholicisme est largement la religion principale.

L’Angleterre des Romains

César a débarqué à la fin du précédent millénaire et de nombreux rois de ce qui est maintenant le sud de l’Angleterre l’ont soutenu. Il n’y a néanmoins pas eu de véritable colonisation mais une installation de commerçants. L’invasion réelle a commencé cent ans plus tard parce que les Romains voulaient anéantir la religion du coin avec les druides et tout ça. Un tas de villes furent construites par les Romains mais ils tentèrent moins d’imposer leur civilisation qu’ailleurs.

Rapidement, ils y eu d’autres envahisseurs ; surtout de l’Est et tout ça parti en couilles. Les Romains sont obligés de retirer des troupes progressivement pour aller se défendre sur le continent. Du coup, « l’île » ne put résister aux envahisseurs. Vers 450, l’est tombe sous l’autorité des Anglos-Saxons.

La religion : le christianisme arriva « au rythme des romains »… mais fut rapidement chassé par les envahisseurs.

L’Angleterre Anglo-Saxonne

Aux 5ème et 6ème siècles, les envahisseurs prennent le contrôle du sud, à l’exception des Cornouailles. Ils étaient non seulement des Saxons mais aussi des Angles, des Jutes et des Frisons, qui occupèrent chacun différentes parties.

Différents royaumes se mettent en place pour en arriver à sept : la Northumbrie, la Mercie, le Kent, l'Est-Anglie, l'Essex, le Sussex et le Wessex. Les trois derniers sont avec les Saxons.

La Mercie, dans le centre (à peu près la moitié nord de l’Angleterre actuelle), fut un des plus importants et n’arrêtait pas d’entrer en guerre contre les autres. Elle a été fondée par les Angles. Le Royaume de Mercie atteint son apogée à la fin du 8ème siècle et Charlemagne considère leur roi comme le souverain de toute l’ile… Ensuite, il commença à se faire dominer par le Wessex.

Le Wessex, fondé en 495, s’étend sur le sud-est du territoire. En 802, Edberg devint roi du Wessex et partit en guerre. Il repoussa les Celtes qui restaient dans le sud est, ce qui deviendra la Cornouaille et domina d’autres royaumes, voire les annexa, comme le Kent et l’Essex. D’autres vinrent se soumettre tous seuls, notamment le Sussex (et le Surrey, un petit truc qui était contrôlé par la Mercie). Edberg finit par envahir la Mercie, beaucoup. On peut considérer qu’il était le premier roi d’une Angleterre saxonne unie même si la Mercie lui échappa.

Les Vikings finirent par revenir et envahir une large partie est de ce pataquès de la fin du 8ème à la fin du 9ème.

« L’Angleterre » était donc coupée en deux parties :
-         celle occupée par les Danois (les Vikings) : le Danelaw,
-         celle occupée par les Anglo-Saxons, notamment le Wessex et la Cornouaille.

Les rois du Wessex continuèrent à se battre. Au début du 10ème, ils contrôlaient tout le sud de l’Angleterre. Æthelstan, mais je ne sais pas comment ça se prononce, fut le 1er à régner sur la totalité de l’Angleterre après avoir conquis, en 927, le dernier truc parmi les 7, la Northumbrie.

A la fin du 10ème, les Vikings ont conquis à nouveau tout ce bazar, ils furent virés puis revinrent…  De guerre en guerre et en querelle de succession, le duc de Normandie récupéra le trône en 1066. C’était Guillaume le Conquérant. Il passa le reste de sa vie à se battre pour défendre le duché de Normandie et le Royaume d’Angleterre.

La religion : il est impossible de dire à quel point le christianisme a reculé avec l’arrivée des envahisseurs anglo-saxons. La christianisation a repris à partir du 7ème siècle mais l’histoire semble floue.

Le Royaume d’Angleterre

Ainsi, on considère sa création en 927. Son territoire recouvrait toute l’ile sauf l’Ecosse et le Pays de Galles, sauf sur la fin. La capitale était Winchester mais Londres et Gloucester étaient bien vues, aussi. Londres est devenu peu après la capitale.

Nous voila en 1189 avec un roi célèbre, Richard 1er, dit Cœur de Lion. Attention ! Je ne m'intéresse pas à la légende et tout ça. Par les films et les livres, on connaît bien une partie de son histoire, Robin des bois et tout le tralalère.

On connaît un peu moins son père, qui était Henri II et dont je parle ici histoire de foutre une anecdote. Sa mère est la fille de Henri 1er, roi d’Angleterre. Il est né au Mans. Faut le faire. Un roi d’Angleterre qui vient de la Sarthe ! En 1142, il va en Angleterre parce qu’il lui fallait connaître le pays dont il était appelé à devenir le roi. En 1150, son vioque lui refile le duché de Normandie.

En 1152, Louis VII et Aliénor, duchesse d’Aquitaine divorcent. Henri l’épouse et devient donc duc d’Aquitaine. Après, il est retourné en Angleterre et a du se battre pour récupérer le trône qu’avait piqué un lascar à sa mère.

Toujours est-il que le roi d’Angleterre, à cette époque, était aussi duc de Normandie et duc d’Aquitaine. Mais, en 1204, Philippe II de France pris le contrôle de la Normandie, à l’exception des îles Anglo-Normandes.

En 1282, l’Angleterre a envahi le Pays de Galles et c’est depuis cet été que le fils ainé du roi est automatiquement Prince de Galles.

Un peu après, tous ces guignols lorgnèrent carrément sur le trône de France ce qui déclencha la guerre de cent ans. D’un autre côté, ce n’était pas complètement con. Les rois d’Angleterre de l’époque étaient français… Donc, ces braves gens ont commencé à se battre. Un des rois de France, Charles VI, était à moitié barré et ça fut le bordel dans le royaume ce qui permit à la guerre de cent ans de redémarrer de plus bel. Henri V, roi d’Angleterre rentre en guerre et s’empare à nouveau de la Normandie après avoir gagné la bataille d’Azincourt en 1415. Heureusement qu’on avait Jeanne d’Arc pour nous foutre tout ça dehors. Toutes les conquêtes des rosbifs, dont les duchés d’Aquitaine et de Normandie furent perdus, à part Calais, en 1453.

En 1541, le roi d’Angleterre devint également le roi d’Irlande. En 1603, l’héritier de la Reine était le roi d’Ecosse qui devient alors aussi roi d’Angleterre.

En 1558, l’Angleterre perd Calais.

Ainsi, à partir de 1603, il n’y eu donc qu’un seul roi pour trois royaumes. En 1707, le Royaume de Grande Bretagne fut créé par la réunion des Royaumes d’Angleterre et d’Ecosse.

La religion : Henri VIII se détourna du pape et la religion anglicane fut progressivement créée dans la seconde moitié du 16ème siècle. Cette religion devint majoritaire même il est probable qu’avec l’immigration, les catholiques soient plus nombreux maintenant.

Le Royaume de Grande-Bretagne

Il n’y a rien à dire…

En 1801, le royaume d’Irlande rejoint les deux autres et le Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande fut créé.

Royaume-Uni

Il n’y a pas grand-chose à dire sauf que vers 1920 le « Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande » devint « le Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord ».

Ils ont le même diminutif : le Royaume-Uni.

27 juillet 2013

La véritable histoire inventée de l'arrivée du christianisme en Bretagne

Quand j'ai fait mon billet à propos de l'histoire de la Bretagne, jeudi, une chose m'a frappé : la chrétienté fut introduite dans nos villes par les envahisseurs mais l'organisation du clergé et donc le développement dans les campagnes ont été poussés par des gens qui venaient de l'île au nord, qu'on appelle maintenant la Grande Bretagne, eux-mêmes plus ou moins chassés de ceux eux par des envahisseurs Saxons, Jutes, Angles,...

Concrètement, la vitesse de progression de cette religion m'a toujours impressionné. Pensez donc ! Le gars Jésus a commencé à faire parler de lui après sa naissance et quelques siècles après, même dans nos campagnes on commençait à croire ce qu'il disait alors qu'à l'époque on n'avait pas les charters et Internet pour introduire les cultures... Alors si en plus même les rosbifs étaient chrétiens avant nous, ça me troue le cul.

Toujours est-il que j'ai commencé par quelques recherches, d'abord dans mon cerveau (religion + Angleterre ! Hop : Anglicanisme) puis dans Wikipédia. Et je viens de voir comment cette religion est née. C'est à cause d'une histoire de cul. Ca me la rend tout de suite plus sympathique. Je résume l'histoire : le pape a refusé, en 1530, que le roi Henri VIII divorce pour épouser sa maîtresse, le roi en question a rompu toutes relations avec le pape.

Bien sûr ! Imposer une nouvelle religion n'a pas été facile. D'un côté, les Irlandais et les Ecossais voulaient rester catho pendant que d'autres lascars voulaient imposer la réforme protestante. Du coup, les Ecossais ont créé leur propre religion, sur la base de la réforme.

Tout ceci est trop compliqué pour un blogueur comme moi d'autant que ce qui m'intéresse date de 1000 ou 1500 ans avant.

Toujours est-il qu'on pourra difficilement reprocher à Jules César d'avoir voulu introduire le christianisme en Angleterre vu qu'il s'est pointé avant la naissance de l'autre JC. Les Romains ont envahi ce bordel mais ont fini par se barrer en 410 parce que les anglo-saxons qui voulaient coloniser aussi tout ça leurs cassaient les burnes.

En 380, 30 ans avant, l'empereur romain a décidé que tous les peuples seraient chrétiens (plus précisément : « Tous les peuples doivent se rallier à la foi transmise aux Romains par l’apôtre Pierre, celle que reconnaissent Damase et Pierre d'Alexandrie, c’est-à-dire la Sainte Trinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »).

Quand l'empire d'occident est parti en vrille, le christianisme est resté chez les barbares sauf « dans l'Ile de Bretagne » qui prit la religion des envahisseurs, un truc à moitié louche. On remarquera ainsi que les rosbifs changent assez facilement de religion. Ils revinrent d'ailleurs au christianisme par la suite.

Sauf les chrétiens qui ont fui vers le nord et vers l'ouest (et vers chez nous). 

Le Christianisme celtique

N'allez pas croire à ma grande culture, j'essaie de retracer nos connaissances à partir de Wikipedia... D'ailleurs on a peu de connaissances... En gros, l'esprit celte est religieux et le Celte est peu porté sur l'analyse : il est assez facile à convaincre par quelques grandes gueules. Par contre, au niveau de la région, il est assez rigide : quand il croit, il croit. En outre, l'importance des pardons, par chez nous, montrerait que le Celte armoricain est très attaché à la communauté.

Le roi Gradlon, roi de Cornouaille né en 330 et mort 75 ans plus tard, s'est converti au christianisme en tombant par hasard, alors qu'il était perdu dans la campagne, sur celui qui deviendrait saint Corentin, un gars qu'a fait plein de miracle dont sauver Gradlon en lui faisant bouffer du poisson. Du coup, Gradlon le désigna comme premier évêque de Bretagne. Ca tombait bien, la noblesse avait besoin d'évêques pour organiser la religion qui venait de l'empire Romain.

Ce Corentin était un druide converti au christianisme mais ont ne sait pas comment, probablement à l'occasion de voyages dans l'est.

Les autres "convertisseurs" qui agirent par la suite vinrent plus souvent de monastères "outre manche", dont des premiers ou des plus importants fut construit par Ildut, né vers 450 et mort vers 522. Il est considéré comme le père des chrétienté celtiques. Mais avec toutes les légendes bretonnes, on a du mal à faire le tri. On ne sait pas trop où il est né, peut-être en Armorique, peut-être en Grande Bretagne, au Pays de Galles...

Toujours est-il que le christianisme se développa assez rapidement chez les celtes mais comme il y avait peu de villes importantes, l'organisation habituelle, autour des évêchés, ne fut pas facilement reproduite. Les chrétiens de l'époque étaient assez indépendant par chez nous et n'avaient rien à cirer de l'organisation autour de l'empire, du pape, … Les chefs étaient les abbés et ils rendaient compte directement à Saint-Pierre sans s'occuper des intermédiaires habituels.

Du coup, des monastères se développèrent assez rapidement en Grande Bretagne. En Armorique, il y a peu de monastères mais des espèces d'ermites, comme Corentin,... En fait, on peut considérer que ces ermites étaient des missionnaires formées dans ces monastères notamment des qui avaient pu se développer au Pays de Galles et en Écosse, souvent dans des îles. C'est ainsi que des moines vinrent chez nous nous convertir comme si on avait besoin de ça...

Pendant ce temps, la religion continuait à arriver via l'empire pour s'installer chez les nobles, en ville,...Mais, paradoxalement, la chute de l'empire romain accéléra les conversions puisque adopter la religion n'était plus une marque de soumission à l'empire.

J'ai résumé, bien sûr...

Je résume en plus vite :

Les lascars qui envahissaient la Grande Bretagne ont poussé les chrétiens vers l'ouest et le nord où ils ont construit des monastères former des types qu'ils ont pu envoyer pour convertir des Irlandais et des Armoricains.

D'ailleurs, les premières années de la vie de Saint Patrick semblent vraiment légendaires (sauf, évidemment, pour un croyant). Il aurait rencontré Dieu alors qu'il était en captivité dans une cage dans un coin pas chrétien...

Quand on pense qu'il y a des tas d'historiens qui essaient de démêler toutes ces histoires, tirons leur notre chapeau.

18 juillet 2013

Ai-je eu le César des acteurs pornos ?

"Wręczono porno Oscary! Najlepszym filmem porno ubiegłego roku okazał się film "Wasteland". Widzieliśmy jegoun! Mało kto wie, że tak zwane porno Oscary przyznawane są już od 30. lat. W tym roku podczas gali AVN (Adult Video News Awards) uhonorowano tym wyróżnieniem film "Westeland". Został on nagrodzony za najlepszą fabułę, najlepszy montaż, najlepszą scenografię i najlepszy scenariusz." Me dit-on.

C'est du Polonais. Je cherche un traducteur. "Widzieliśmy jegoun" ; que veut dire cette phrase ?

20 juin 2013

500 euros



-          hé ! Nicolas ! Tu pourras quand faire ce que tu m’as promis hier soir ?
-          je t’ai promis quoi, moi ?
-          hé ! T’as vu (la tête plongée dans son smartphone), les connards de droite défendent le type qui s’est fait arrêter.
-          Oui, et ? Je passe mes journées plongé dans l’actualité, je suis au courant. Je t’ai promis quoi, hier soir ?
-          De me prêter des sous.
-          Moi ? Je n’ai rien promis, tu ne m’as jamais demandé ça !
-          Ben si, hier.
-          Ben non, on s’est vus en début de soirée, on a parlé de choses et d’autres et après tu es parti.
-          Si ! Je te jure !
-          Je ne me rappelle pas.
-          Si pourtant (je suis sûr de moi, un type me demande un truc en fin de soirée, je peux oublier, pas en début). De quoi il s’agit ?
-          De me prêter un peu de sous.
-          Combien ?
-          Ben je ne sais pas, ce que tu peux.
-          Ca veut dire quoi ? 50, 500, 5000 euros ?
-          Ben ce que tu peux.
-          Voilà cinq euros, mais à part ça ?
-          Ce que tu peux.
-          Ta gueule, dis moi.
-          Ben, 500 euros, ça m’irait bien.

(pause : je ne pouvais pas refuser, quand j’ai eu mes problèmes avec ma carte, c’est lui qui m’a dépanné pour environ ce montant mais même sans ça, je n'allais pas refuser).

-          qu’est-ce que tu as encore foutu pour avoir besoin de 500 euros ?
-          ben, je déménage et ma télé est cassée.
-          Et tu n’as pas d’autres priorités dans la vie ? D’autant que tu passes tes soirées au bistro et que tu m’as cassé les couilles pour m’expliquer que tu ne regardais la télé que sur ton nouvel iPad mini, dont tu es si fier.
-          Ben, je ne peux pas avoir un nouvel appartement sans télé.
-          Ah bon ?
-          Bon, alors c’est bon ?
-          Ben oui, mais ça peut attendre demain ?
-          Heu… Je comptais l’acheter ce soir.
-          A 20h30 ? Ca attendra demain. C’est comme ça.
-          Bon, merci.

19 juin 2013

La mort bête

L’herpétologie est la discipline qui traite des reptiles et autres bestioles à moitié louche. Je sais que vous le saviez mais j’ai aussi les lecteurs incultes. Un « herpétologue » est donc un lascar qui étudie les serpents et tous ces trucs qu’on aime bien éviter. Généralement, ils aiment ces bestioles.

Il y en a qui font des tournées dans la campagne pour exposer des serpents, montrer aux gens qu’il ne faut pas avoir peur.

Dieter Z. en est un. Au cours d’une présentation, il a « présenté au public toutes sortes d'animaux: des crocodiles, des scorpions, des mygales des pythons, dont l'un faisait plus de six mètres. »

Après, il a montré un serpent. La méchante bestiole la mordue et il est mort.

Il ne faut pas avoir peur des serpents.

(trouvé dans Facebook chez S.)

Journée mondiale du naturisme

Il parait que c'est la journée mondiale du naturisme. Nul doute que nos amis allemands y participeront, la chancelière en tête. L'occasion de refourguer cette photo et de raconter une anecdote.

Un copain a moi a été en Allemagne pour la Pentecôte. Dans un bistro, il a montré la photo au patron d'un bistro, pour rigoler. Il a rigolé. Le patron l'a montré à ses clients : ils n'ont pas rigolé et étaient choqué.

Petite nature.

Ce qui m'étonne, c'est que cette photo a fait le tour des réseaux sociaux par chez nous mais pas en Allemagne : personne ne la connait.