27 janvier 2009

Octuplés le vieux

Dans un moment de tendresse, nous voudrions adresser un geste de sympathie à cette Américaine qui a mis naissance à des octuplés. Nous pensons évidemment aux difficultés qu’elle aura à s’occuper de tout ce petit monde mais ça n’est rien, finalement. On ne pense que rarement au pire mais mon blog est là pour vous le rappeler. Pensez donc ! Le fait d’avoir huit mômes d’un coup multiplie par huit la probabilité d’en avoir un qui ressemble à Didier Goux.

Pauvre femme.

Néanmoins, hier, c’était fête à la Comète. Personne n’a eu d’octuplés mais le vieux Jacques est revenu après six semaines de vacances. Il était parti le 14 décembre et se demande d’ailleurs comment je me rappelle de la date. Comme si j’allais oublier…

Hier soir, il n’a pas bu une goutte d’alcool.

Ce billet contient un mensonge éhonté mais c’est parce que Jacques se fait engueuler par son père quand il prend une cuite. Comme je le raconte sur le blog, le fils du vieux Jacques appelle le père du vieux Jacques et lui dit « le vieux était plein ». Du coup, le vieux Jacques se fait souffler dans le poireau par son propre vieux.

26 janvier 2009

Le mariage de Nick Jonas

Au cas où vous l'auriez oublié, Nick Jonas est la nouvelle star de ce blog suite à la déchéance annoncée de Zac Efron qui a un gros défaut : il vieilli. Il devient le vieux Zac.

Aussi, Nick Jonas pourrait plaire à toutes mes jeunes lectrices et je pourrais avoir des centaines de milliers de visiteurs quotidiens. Néanmoins, j'ai bien peur qu'elles soient fort déçues si la nouvelle que me communique ce blogueur est exacte : Nick Jonas serait homosexuel. D'ailleurs, son mariage serait annoncé dans les prochaines semaines. C'est l'occasion pour le jeune Nick de changer de nom de famille afin de pouvoir se distinguer de ses frères, les Jonas Brother.

Nick porterait donc prochainement le nom de famille de son futur époux, Marcel Tamère.

24 janvier 2009

20 janvier 2009

Nick Jonas vs. Zac Efron

Les alertes Google m’annoncent que dorénavant Zac Efron est trop vieux pour attirer des jeunes lectrices sur mon blog. Il semble que je doive le remplacer par « Nick Jonas nu ».

Dans un prochain billet, je vous communiquerai toutes les photos de Nick Jonas avec sa nouvelle fiancée dont je continue à taire le nom par souci d’économiser des lettres sur le clavier de mon ordinateur mais je n’en pense pas moins.

Nick Jonas a l’air très sympathique. Son prénom est le diminutif de celui du Président de la République et son nom correspond à la couleur du slip de Gularu.

Tous les autres renseignements indispensables vous seront communiqués par nos représentants en province.

N.B. : Ne cherchez pas qui est Nick Jonas... C'est un chanteur qui chantera pour l'investiture de Barack Obama. Il est membre des Jonas Brother's. Son autre frère est Michel, non ?

19 janvier 2009

Il l'a fait !

Vous êtes assis ? Vous avez pris votre café. Vous êtes détendu.

Voila.

Tonnegrande a fait un billet. Restera-t-il dans les annales de la littératures ?

17 janvier 2009

Que fait Tonnegrande ?

En consultant la « blogroll » de PMA, je suis tombé dans les pommes. Regardez vous-mêmes l’illustration à gauche en prenant soin de cliquer dessus pas trop fort si vous êtes aveugles. Ou tâtez l'écran s'il est en braille.

Tonnegrande aurait sorti un billet.

De la part de Juan, c’est normal (encore que, on n’est pas vraiment dimanche). Pour le Coucou, je comprends : tous les soirs, il diffuse. Pour le cochon, c’est normal aussi. Rien qu’avec ces trois là, je vais avoir un maximum de lecture. Pour les leftblogs, ça ira, j’ai déjà lu chez l’auteur.

Gaël aurait fait un billet, j’aurais été surpris (le samedi soir, ce n'est pas fréquent) mais sans plus.

J’ai donc cliqué sur Tonnegrande : rien. Ouf ! Ca n’était qu’un banal dysfonctionnement informatique du bazar.

Le suicide qui tue

On a retrouvé le Vieux Jacques ! Je vous dis ça mais vous vous en foutez probablement si vous ne savez pas qu’on l’avait perdu. Dans ce cas, vous avez deux solutions : soit relire tout le blog depuis le début soit lire le résumé que je vais faire de suite.

Le Vieux Jacques était en vacances chez sa sœur quand il est malade. Il décide de rentrer à Paris pour intégrer l’hôpital Saint-Louis qui s’en occupe habituellement. Pas de bol, ça tombe le jour où Marseille était bloqué par la neige. Ils prennent donc contact avec Saint-Louis qui transfère les dossiers à un hôpital de Marseille. La sœur de Jacques m’appelle pour me filer le numéro de téléphone de sa chambre. Je l’appelle mardi et nous discutons. Je rappelle le mercredi ce n’est pas lui qui décroche mais une dame qui vient d’intégrer la chambre. J’appelle la sœur qui n’est au courant de rien et doit se renseigner puis rappeler Marcel ou moi. Le lendemain soir nous n’avions pas d'information.

Nous avions donc égaré le Vieux Jacques. Hier, on l’a retrouvé.

Il avait tout simplement changé de chambre.

Le type qui partageait la sienne s’était suicidé.

Véridique.

15 janvier 2009

Soulagé !

Ouf ! Je n'ai pas retrouvé le vieux Jacques mais, dans les commentaires chez Gaël, j'ai retrouvé Didier Goux, avec une orthographe limite mais explicable par la soirée d'hier soir dans un haut lieu de la débauche Kremlinoise. J'ai vu ensuite qu'il avait fait un billet chez lui avec une première phrase à peu près incompréhensible par le commun des mortels. Tout va donc à peu près bien.

J'étais inquiet. Quand il nous a quitté, hier soir, je lui ai suggéré d'aller pisser se rafraichir mais il a refusé formellement. Ne voyant pas la RATP en grève ce matin, j'ai supposé qu'il n'avait pas agressé le contrôleur en charge de lui expliquer que la porte entre les voitures n'est pas celle des toilettes.

Bon anniversaire, gros !

Hier, j'ai loupé un anniversaire : ça fait deux mois que Tonnegrande n'a pas publié un billet. Je ne vais pas louper l'autre, aujourd'hui : c'est son anniversaire à lui. Je ne vous dirais pas son âge mais nous avons découvert, hier, qu'il est encore plus vieux que Didier Goux.

Aller-lui dire en commentaire chez lui combien, malgré tout, vous l'appréciez, surtout toi, Olivier P.! Non, pas Didier Goux, Tonnegrande. Dites-lui aussi qu'il serait temps qu'il arrête de prendre des cuites comme quand il avait 18 cm. Si vous n'arrivez pas à commenter chez lui, appelez-moi, je vous communiquerai le numéro de téléphone de son épouse qui transmettra le message.

Nous avons aussi découvert que le Vieux Jacques a disparu. Hier, j'appelle ça chambre d'hôpital. Une voix féminine me répond "Oui, allo !", "Ah ! Jacques ! Ca va, vieux débris ?", "Non" me dit-elle "je ne suis pas Jacques, j'ai la chambre depuis ce soir".

Ah ?

12 janvier 2009

La gloire pour le gros Henri

Mon billet avec le Gros Henri est bien placé dans Cozop ! Cliquez pour qu'il soit en tête de la Une que je puisse l'imprimer et me foutre de sa gueule au bistro ce soir.

Le Gros Henri boit de l'eau

Pris en flagrant délit par notre reporter, Jim La Branlette.

11 janvier 2009

La suite des aventures de mon iPhone

Ce que j’ai fait ce matin n’aurait pu être fait par aucune bête au monde : j’ai synchronisé mes contacts de l’iPhone dont au sujet duquel je l’ai mis en service hier et mes contacts gmail (google).

Ca m’a pris comme ça, comme une envie de pisser, suite à gaffe bête : je jouais avec iTunes (l’espèce de logiciel pour gérer l’iPhone) après avoir acquis « My Way » de Sid Vicious et un best of de Jonathan Richman et de REM pour vérifier que le machin marche bien. J’avais enfin compris comment synchroniser les listes de machins à écouter sur le truc.

Je me promenais dans le menu et je vois une option pour synchroniser les contacts. Je me dis « Ah ! Tiens ! Amusant ». Je clique. Je rentre mes identifiants google dans iTunes et c’est parti. Pour faire bien, je lance une synchro et hop ! C’est parti, je peux aller liquider les affaires coulantes consécutivement à la sortie d’hier soir.

Le con ! Ne faites jamais ça.

Je me suis retrouvé avec l’ensemble des contacts de l’un dans l’autre, la plupart en double ou en triple… (ben ouais, par exemple Jim a un email et trois numéros de téléphone : l’ordinateur ne pouvait pas savoir que c’était le même gugusse : le voilà quatre fois dans le téléphone et dans les contacts gmail). Seuls quelques types pour qui j’avais saisi l’adresse mail dans le téléphone en jouant hier étaient bien repérés.

Il n’y a qu’avec Martine que j’étais emmerdé : je ne savais plus de quelle Martine il s’agissait… L’ancienne patronne de la Comète ou ma collègue de travail. J’espère que c’est l’ancienne patronne puisque je lui ai déjà envoyé des messages un peu graveleux… mais c’est en manipulant le truc, ce matin, que je me suis souvenu que j’avais obligatoirement le numéro de ma collègue puisque nous avions partagé une astreinte, il y a environ quatre ans…

Je vous rappelle les épisodes précédents. Avant avril, j’étais consultant, ce qui est un beau métier pour faire croire qu’on connaît plein de trucs. Je passais ma vie entre différents clients (essentiellement des banques) ce qui fait que, depuis que j’ai des mails et des portables, j’ai rencontré des dizaines de personnels, des centaines même. Avec la plupart, je n’entretenais plus de contact. En avril, j’ai changé de boulot et j’ai du restituer mon portable professionnel. J’avais bien pris soin de noter tous les numéros sur un papier et de recopier quelques uns dans mon téléphone normal en me promettant de les rentrer les autres plus tard. J’ai oublié et j’ai perdu le papier en question ! Le pire est que, comme je ne payais pas le téléphone professionnel et que j’étais toujours en dessous du forfait, je l’utilisais pour passer des conversations privées. Donc certains contacts personnels n’étaient que dans le téléphone professionnel !

C’est en faisant le tri, ce matin, que j’ai remarqué que je n’avais plus certains numéros, dont, par exemple, celui de ma petite sœur ! Je ne l’appelle jamais, on se contacte par mail (ce qui me fait penser d’ailleurs, que j’ai un courrier à lui envoyer : si tu me lis, je n’ai pas oublié). Mais enfin, ça fait con.

Par ailleurs, comme je le racontais hier, j’ai perdu quelques numéros enregistrés dans mon ancien téléphone et pas dans la carte SIM…

Je me dis : « Ah ! C’est con… mais, puisque la synchronisation des contacts fonctionne, tant qu’à réparer mes conneries, autant le faire bien ».

Deux heures, ça m’a pris.
J’avais décidé de le faire sur Gmail (pour profiter du clavier…). Dans gmail, il mémorise automatiquement les adresses des types à qui vous envoyez des mails. Ce qui fait que je ne gérais pas mes contacts sur Gmail, la machine mémorisant tout ! Mais vraiment tout. Y compris toutes les cochonneries.
Par exemple, Posterous est une plate-forme de blogs à laquelle vous pouvez poster des commentaires par mail. C’est à partir de l’adresse email que Posterous reconnaissait le billet auquel devait se rattacher le commentaire. J’avais donc une bonne cinquantaine d’adresse Posterous dans mes contacts : il a fallu que je fasse le ménage entre toutes les adresses email, pour récupérer celles utiles. Je crois que j’en ai viré plus de 200 !
J’espère que je n’ai pas fait de connerie.
Ensuite, il a fallu que reprenne chacun des contacts pour vérifier qu’ils n’étaient pas en double. Pas facile ! Je repends le cas de Jim : dans le téléphone, il était dans « Jim », dans les mails à « La Branlette ». Il a donc fallu que je corrige le nom dans presque chaque contact… Puis que je « copie colle » les numéros de téléphone dans les contacts, puis gère le cas des braves gens qui ont plusieurs numéros ou plusieurs adresse…
Deux heures.

Des nouvelles de Zac et Jacques

Le vieux Jacques est à l'hôpital de Marseille pour un truc aux poumons ou aux ovaires, je ne sais plus. Cette andouille avait rendez-vous à l'hôpital Saint-Louis à Paris mais avait choisi d'y aller mardi, alors que la région de Marseilles était sous la neige...
Quant au jeune Zac Efron, on apprend qu'il s'est fait refaire les dents : la preuve en images.

10 janvier 2009

Mon nouvel iPhone 3G

Je deviens un parfait Geek : je me suis offert un iPhone 3G de la maison Apple et modifié mon forfait de téléphone. C’est une idée que j’avais en tête depuis longtemps (mon bureau va déménager et mon temps de transport croître à la vitesse du machin de Tonnegrande quand une gironde passe devant le comptoir) et qui s’est accélérée progressivement (la batterie mon Sagem My700X ne passe plus 48 heures ce qui m’oblige à trimbaler le chargeur partout où je passe).

J’ai quand même acheté ça sur un coup de tête. Le célèbre Jim La Branlette de La Comète au Kremlin-Bicêtre avait décidé d’acheter un ordinateur portable. Il m’avait promis de me demander conseil et surtout de ne plus reprendre des crédits à la con, je l’ai donc accompagné chez Darty. L’autre raison secrète était la forte probabilité que ma carte bancaire fonctionne mieux que la sienne. Ce qui était bien le cas.

Ces emplettes effectuées (putain, j’ai acheté mon PC il y a moins de deux ans : le sien est trois fois moins cher et peut-être plus puissant), j’errais dans le magasin le temps qu’il fasse la queue pour récupérer l’engin et je tombe sur la vitrine avec les téléphones. Je me dis : « Tiens ». Hop ! J’achète. Je vous déconseille de faire ça quand vous avez soif. Une fois la décision prise, il faut passer par un vendeur qui vous édite un truc puis faire la queue pour passer à un guichet où une charmante hôtesse vous change votre abonnement téléphonique… Une bonne heure. Du coup, je suis arrivé en retard à la Comète où m’attendait le dit Tonnegrande. Que faisait-il en attendant ?

Il buvait.

J’arrive donc avec Jim à la Comète et j’ouvre mon paquet…

Je cherche la notice (je suis très prudent quand j’ai un nouveau jouet : je regarde toujours le guide de mise en œuvre). Je ne trouve pas. Je reçois l’aide bienveillante de l’assistance toujours avide d’étudier les nouvelles cochonneries technologiques : Nicolas (pas moi, l’autre), Tonnegrande, Jim, Camille, Laverdure, … Rien ! Juste un truc publicitaire et un vague machin technique sans intérêt.

Je dis : « Bon ». Je branche. Le machin me dit qu’il n’y a pas de carte SIM. Je dis « Tiens, oui, j’ai oublié ». Je tourne le machin dans tous les sens, appuie sur tous les boutons, … Rien. La foule vient à nouveau à mon secours : Rien.

Je dis « Merde » et range le machin dans ma poche et propose une tournée générale pour fêter ma nouvelle acquisition.

J’arrive à la maison et je branche google a qui je dis : « Bordel ! Comment fait-on pour mettre une SIM dans un iPhone ». Il me répond : « Ducon, il faut mettre une aiguille dans le petit trou, en haut ». Dont acte. Ca marche.

Je rallume le truc qui ne me dit plus qu’il n’y a pas de carte SIM. A la limite, j’aimais mieux. Il ne me dit rien mais me présente un joli schéma avec un câble branché. Je dis « Bordel, on verra ça demain matin, je n’ai pas que ça à foutre, j’ai un blog zinfluent à faire zinfluer ». Je remets la SIM dans mon ancien téléphone au cas où une fiancée potentielle m’appelle.

Evidemment, le lendemain matin, plutôt que d’être tiré du lit par l’insomnie habituelle, c’est mon réveil qui me dit à 7h15 : « Alors ! T’as pas bientôt fini de roupiller, t’as école aujourd’hui ». Je décide de ne pas travailler le lendemain (aujourd’hui) et d’y consacrer ma matinée.

Ce matin, comme je ne travaille pas, je me réveille à 6 heures et fonce sur le machin où je remets la SIM, mais rien ne marche. Normal.

J’appelle Google « Allo, Google ? » « Oui ! » « Dis-moi, ma poule, comment fait-on pour faire marcher ce putain d’iPhone ? » « Va donc sur le site d’Orange qui t’a vendu le machin plutôt que de me les casser un samedi matin ».

Je vais chez Orange qui m’apprend qu’il faut télécharger un truc puis le lancer puis mettre le SIM puis brancher l’iPhone. Je débranche l’iPhone, télécharge puis installe le machin, puis branche le truc, puis attends que le logiciel s’installe dans l’iPhone puis relance le machin que j’avais fermé par mégarde qui m’apprend immédiatement que je dois télécharger un nouveau truc ce que je fais avec passion mais c’est beaucoup plus long.

Du coup, nous voilà vers 7h00 où je décide d’aller aux toilettes où je constate qu’il n’y a plus de papier. Je savais bien que j’avais un truc urgent à faire hier soir. C’est de la faute à Tonnegrande : il m’a poussé à aller boire un coup à l’Amandine plutôt qu’à aller faire un tour chez Leclerc.

Je me retiens. Pas seulement de ronchonner.

Mon téléphone était chargé. Je compose le numéro de mon fixe : ça marche. Je veux appeler Jim pour lui demander si la Comète est ouverte : ben ouais, une urgence suite à l’absence de papier : je n’allais pas sonner chez les voisins… et je ne savais plus si la Comète ouvrait à 7 heures ou 8 heures le samedi. Je crois d’ailleurs que je vais diffuser ce billet dans Partageons mes âneries plutôt que dans Partageons le reste, le volet « scatologie » de ce billet est peut-être trop important et j’ai publié, hier soir, sur PLR, un billet pour indiquer qu’il ne faut jamais faire de billets trop longs.

Le répertoire de l’iPhone est vide
. « Ah ! » me dis-je, « c’est nouveau ça ? » Plutôt que de me lancer dans des manipulations ridicules et dans des requêtes google du même métal, je consulte le site Orange qui me dit gentiment comment copier les contacts de la SIM dans le machin. Je fais. Ca marche. Je vais donc pour envoyer mon SMS à Jim. Son numéro n’était pas là, ni celui d’une partie de mes contacts dont Tonnegrande or j’en avais également besoin puisque nous avons un apéritif à synchroniser. Néanmoins et cependant, je trouve le numéro du deuxième téléphone de Jim et je trouve par hasard comment écrire un SMS (le téléphone n’ayant pas de clavier, je ne pourrais plus rigoler avec le T9). J’oublie de lui demander s’il est ouvert et je lui dis : « Je teste mon nouveau téléphone » ce qui lui fait sûrement une belle jambe alors qui doit être en train d’ouvrir sa boutique.

A ce propos, il y a un épisode que je ne vous ai pas raconté. Jeudi soir, j’avais donc été avec lui acheter son ordinateur portable. Cette andouille a passé la nuit dessus (il m’a envoyé un SMS à 1h30 pour me dire de le réveiller à 6h mais si vous avez bien lu ce billet, je ne me suis moi-même pas réveillé)… Il s’est couché à 4 heures sans pouvoir dormir… mais je suppose qu’il avait à proximité une bouteille quelconque vu la tronche qu’il avait quand je l’ai vu, hier matin, vers 7h40. Ben mon cochon ! D’ailleurs, il a été dans le jus pendant tout le service du midi.

Bon. Je reprends. J’éteins l’iPhone, enlève la puce, la mets dans l’ancien téléphone, recopie les numéros du téléphone sur la puce (un par un, la galère). Je remets la puce dans l’iPhone et refais le machin pour recopier les numéros de la SIM vers le truc.

Ca marche. J’envoie donc un SMS à Jim. Fausse manip. Je lui envoie « Je b ». J’avais tapé le b par erreur et au lieu de l’effacer j’avais envoyé le message. Il me répond : « Quoi ». J’étais bien emmerdé, il était déjà 8 heures et la Comète était obligatoirement ouverte. J’étais néanmoins très content : c’était le premier SMS que je recevais sur ce machin et j’avais donc la confirmation que ça marchait normalement, avec une jolie interface graphique.

J’envoie un message d’excuses. Avant de sortir, je décide de voir comment je pouvais sauvegarder le répertoire de l’iPhone vers le PC. Ce n’est pas neutre : il fallait que j’active Outlook sur le PC. Après, j’essaie en vain d’écouter de la musique avec la fonction iPod de l’iPhone. J’envoie un mail de SOS au seul type au monde qui pourrait ne pas me trouver ridicule de ne pas y arriver. Comme il a un iPod, il doit savoir comment ça marche.

Je me pointe à la Comète vers 9h10, pouvant à peine marcher : c’était vraiment urgence. Tintin était là (pas celui dont au sujet duquel on commence à suspecter l’homosexualité, l’autre, le chauffeur de maître avec qui je prenais le café tous les matins, du temps de Jean). On papote. Le Page arrive. Il venait de se lever (vous vous en foutez mais Jean lit parfois mes billets, il comprendra la surprise qu’on peut avoir en voyant Le Page sortant du pageot à 9h20). On papote. Il a mangé quatre croissants. Je crois maintenant savoir pourquoi il est encore plus gros que le Gros Loïc.

Je vais chez Leclerc et achète du papier, du sucre, du Chinon et de l’Eau de Javel et des bricoles à bouffer. Que des trucs indispensables. Mon interlocuteur secret m’avait répondu mais j’avais déjà plus ou moins fait les manipulations qu’il m’a recommandées.

Le résultat est toujours le même : quand je choisis iPod sur l’iPhone le mot affiche « Chargement » et un petit truc rond tourne (comme le machin sous Vista qui a remplacé le sablier d’XP) pour me dire que c’est en cours.

Il est alors 11 heures et je décide de faire un billet pour annoncer mon acquisition et lancer un SMS : « Comment fait-on pour écouter de la musique avec l’iPhone alors que iTunes semble confirmer que la musique est bien chargée dans l’iPhone ? »

Il est 11h40 et je n’ai toujours pas été aux toilettes. Je voulais aussi démontrer, suite à des échanges sur PLR, que j’étais plus rapide à faire des billets tout en mettant en lien sur Tonnegrande et un sur Didier qu’à faire marcher des machins technologiques !

Au fait ! Je n'arrive pas à aller sur Internet avec le machin : Orange n'a pas encore modifié mon forfait... Je pense qu'il faut que j'attende la date anniversaire de ma précédente formule, le 8 février. Quelqu'un peut-il me le confirmer ?

09 janvier 2009

braguette orthodontiste

Grâce à Farid et à Marcel, me voilà premier avec cette requête. Belle journée pour les mots clés...

Bon anniversaire, les filles !

Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Céleste et de "Zette". Je n'ai pas été invité au pot qu'elles organisent nécessairement ce soir à la Comète mais je le leur souhaite bon quand même !

08 janvier 2009

Requête Google du jour !

C'est dommage, le blog n'arrive qu'en onzième position avec cette requète google : "site gratuit photos volées culottes dans metro avion, gare".

Ca ne s'invente pas ! Il y a réellement une personne qui a cherché ça sur google et qui a probablement essayé les 10 premiers sites proposés puis mon blog... Est-il reparti renseigné ?

07 janvier 2009

Partouze à l'hôpital !

Ainsi, le vieux Jacques est rentré, normalement à l’hôpital (si tant est qu’on puisse rentrer normalement dans un hosto quand on n’est pas dans le système). Pour lui souhaiter la bienvenue, je voulais lui envoyer un SMS sympathique : « Alors ! Encore une pneumonie ? ».

J’utilise mon téléphone en mode T9.

Je précise pour Didier Goux que c’est un truc qui permet de « deviner automatiquement les mots ». Vous avez en effet remarqué que chaque touche du téléphone contient trois lettres. Si vous tapez 295 quand vous n’êtes pas en mode T9, vous obtiendrez « atj » alors que le mode T9 cherchera parmi les combinaisons de lettres (« a, b et c » pour le 2, « t, u et v » pour le 8 et « j, k et l » pour le 5) tous les mots qui existent en Français. En l’occurrence, il n’y en a qu’un, c’est « cul » (ce qui est plus rigolo que « atj » vous en conviendrez). Parfois, plusieurs combinaisons de lettres sont disponibles. Par exemple, vous voulez écrire « du » et tapez 38, c’est le mot « et » qui apparaît. Dans ce cas, une touche du téléphone permet de faire défiler toutes les combinaisons de lettres qui correspondent à un mot français pour trouver ce que vous chercher, en l'occurrence « du ».

Je voulais donc écrire « pneumonie » sur mon téléphone. J’ai donc tapé 763866643. Sans me rendre compte, j’ai fait une faute de frappe. J’ai tapé 76366643. Vous voyez, j’ai oublié de taper le 8 (c’est à cause de mes gros doigts, les touches sont en renfoncement).

Au moment de relire mon SMS, j’ai bien rigolé ! Et je l’ai envoyé tel quel !

A l’heure où je vous parle, le vieux Jacques est en train de se demander pourquoi il a reçu un message « Alors ! Encore une sodomie ? »… Et mes collègues se demandent pourquoi je suis plié de rire.

Putain ça caille !

« Rendez-vous dans 20 minutes à la Comète ». Voila le SMS que j’ai reçu de Jim à 7h10 ce matin. Je lui ai immédiatement répondu « OK » car je n’avais pas le temps de résumer le fond de ma pensée : « Ah ? Ben mon cochon ! Tu as fini hier à 23 heures donc t’es couché au minimum à 2 heures, tu ne bosses pas aujourd’hui et généralement tu dors 12 heures. Tu souhaites me voir à 7h30, c’est donc que tu dois avoir besoin de pleurer sur l'épaule d'un copain matinal ou, plus probablement, besoin de ma célèbre carte bancaire. »

En fait, je suis con : il avait ramené son ex à la gare à 6 heures et passait devant la Comète à 7h30 et voulait nous offrir les croissants.

Il n’empêche que je suis sorti de chez moi à 7h25 à moitié préoccupé par cette histoire et je ne me suis pas rendu compte qu’il caillait drôlement.

C’est en sortant de la Comète que j’ai saisi que j’étais saisi par le froid.

« Bordel. Ca caille. » me dis-je par SMS interne.

J’arrive à ma bagnole et l’engueule car elle m’avait foutu dans la merde hier (je résume : hier, en sortant du boulot, je voulais faire le plein d’essence, j’ai donc pris l’itinéraire bis par des petites routes pour rejoindre une station service de ma connaissance, ces petites routes étaient gelées et j’ai perdu une bonne dizaine de minutes…).

Néanmoins, comme il faisait très sec, elle n’était pas givré. Je monte dedans par la portière gauche. Je précise par soucis du détail mais ça n’a aucun intérêt. Si j’étais rentré par la portière droite, ça aurait nécessité un signalement à l’hôpital psychiatrique voisin.

Je mets le contact. « Vroum » me répond la voiture. J’accélère deux ou trois fois (je crois que j’ai un machin qui merde, si je ne fais pas chauffer « violemment » le bordel, je n’ai pas de puissance). Tout va bien.

Sauf un détail… L’écran LCD de l’ordinateur de bord n’affichait pas sa coutumière bonne humeur mais un œil assez terne. « Allons bon ! » me dis-je in petto en texto.

Je regarde de près le thermomètre de ce machin qui m’indiquait « moins neuf degrés » (« -9° » en langage SMS).

Ah ! C’est pour ça que ça caille. Impressionnant. Je ne sais pas si j’avais déjà vu ça.

Bon. L’écran est reparti au bout de 500 mètres et près du boulot affichait « -8 ».

N.B. : Ce n’est pas le cas du vieux Jacques d’ailleurs, qui est reparti à l’hôpital et qui a le thermomètre anal qui affiche 39°. Le buccal, je ne sais pas, je n’avais pas envie de goûter. Il rentre de vacances aujourd’hui. Marcel va le chercher à Orly pour le déposer directement à l’hôpital Saint Louis où il va passer quelques jours pour soigner sa pneumonie annuelle. « Sa pneumonie annuelle » n’est pas une de mes plaisanteries habituelles qui rythment ce blog pour mettre un peu de joie dans le cœur de mes lecteurs dépressifs mais la stricte vérité. C’est la troisième année consécutive que pépé est hospitalisé à cette période pour une connerie aux poumons.

Tout ça ne répond pas à la question que je me pose depuis 7h45 : un écran LCD d'ordinateur de voiture peut-il geler ? A quelle température un "cristal liquide" n'est-il plus liquide ? Je ferais mieux de faire une recherche google que d'écrire des conneries dans le blog.

06 janvier 2009

Pompes glissantes et funèbres

Ce matin, les quelques mètres que j’ai fait à pied sur le trottoir m’ont décidé à aller en voiture au boulot (la route était parfaitement sèche alors que les trottoirs avaient une belle couche de glace).

Arrivé près du boulot, j’ai commencé à suivre un corbillard rempli de fleur… et donc probablement d’un cercueil. J’ai eu les réflexions d’usage : « Putain, ils commencent tôt dans les pompes funèbres » et « Bordel, ils vont se cailler les miches pendant la cérémonie ».

Arrivé à côté d’une station de métro, le corbillard s’est arrêté en double file. Comme une partie de la chaussée était occupée par des piétons qui cherchaient à ne pas trop se casser la gueule, j’ai doublé très doucement et j’ai pu observer le corbillard.

Le chauffeur est descendu, a fait le tour de sa caisse et a ouvert la porte la porte de l’autre côté. Une femme en est sortie avec deux enfants puis est rentrée rapidement avec eux dans le métro !

Je me demande si la famille du défunt est au courant… Je me demande si l’employé des pompes funèbres n’est pas un trop blindé par ses habituelles tâches macabres au point d’oublier de réfléchir à la situation : il a utilisé son véhicule de fonction chargé d’un cadavre pour amener ses mômes au métro…

(photo)

05 janvier 2009

Le retour du Goux

Didier Goux est rentré ! Vous pouvez recommencer à mettre des commentaires désobligeants.

04 janvier 2009

Samedi soir à Bicêtre

Marcel a du se faire engueuler par Miranda, hier soir. Michou s’est endormi au comptoir de l'Amandine. J’ai fini à la Comète avec le vieux Joël et Djibril qui chantait « Non, je ne regrette rien ».
Voila trois phrases qui pourraient figurer dans la plupart de mes billets. Je vais donc faire court pour cette fois. D'ailleurs c'est fait. C'était juste pour renseigner Tonnegrande.

03 janvier 2009

Observons une minute de silence

Le vieux Jacques ne le sait pas encore mais Marcel le Fiacre, Tonnegrande et Michou sont en deuil depuis hier soir quand ils ont vu le nouveau tarif de la Côtes-du-rhône à Comète : 3 euros.

Les cons ! Ils n'ont qu'à boire de la bière. Néanmoins, 3 euros les 14 centilitres, ça reste un excellent rapport qualité-prix, la Côte n'étant pas l'immonde machin servi dans les brasseries voisines. Ce n'est pas FalconHill qui me contredira.

02 janvier 2009

La Comète : rétrospective 2008

Dans le blog politique, j’aurais voulu faire un résumé de l’année 2008 : c’est impossible, trop compliqué, trop confus. Il faut par contre que je m’acquitte de cette mission pour le blog bistro de manière à offrir un bon compromis aux millions de lecteurs qui devraient nous rejoindre en 2009.

Ce billet deviendra LA référence du blog pour ce qui concerne les aventures de la Comète au Kremlin-Bicêtre.

Qu’est-ce que la Comète ? C’est un bistro, situé au Kremlin-Bicêtre, place de La Comète, au croisement de l’Avenue Eugène Thomas et de celle de Fontainebleau, affectueusement surnommée « Nationale 7 » en l’honneur de Charlemagne qui l’édifia peu de temps après avoir révoqué l’Edit de Nantes à Montaigu. La Comète se trouve au Métro de Bicêtre, surnommé : Métro de Bicêtre en référence à l’extrême précision des plans de la RATP, délicate multinationale assez bien implantée en région Parisienne.

La Comète a des petits frères : l’Aéro et l’Amandine, charmants troquets courant le long de l’Avenue Eugène Thomas.

Qui est Eugène Thomas, me demanderez-vous, assoiffés de culture tel que je vous connais sinon vous ne seriez pas sur ce blog ? C’est un ancien maire de la commune, peut-être bien le premier édile, d’ailleurs, qui a interdit le port de la soutane dans la commune ce qui explique que nous allons plus souvent en pantalon au bistro qu’en jupe à la messe.

Le cadre étant planté, il me reste à raconter l’année 2008 qui fut chaude en rebondissements, d’ailleurs commencés en 2007, le 23 décembre, avec le départ à la retraite de Josiane, Martine et Jean, ancienne serveuse et anciens patrons de La Comète. Seul Jim est resté, incontournable héro du blog malgré lui, comme le Vieux Jacques, parti se saouler la gueule avec sa sœur, chez cette dernière, dans le sud de la France, à peu près 900 km après Villejuif. En cette période de congés, le Vieux Jacques est remplacé par Marcel Le Fiacre pour le rôle de vice héro du blog, en compagnie de sa tendre épouse, Miranda.

De nouveaux patrons sont arrivés en janvier, Patricia et Patrick, que je salue bien bas, même qu’ils pourraient m’envoyer un mail que l’on puisse rester en contact, j’ai horreur de téléphoner et on ne peut pas prendre des nouvelles par SMS.

Ensuite le Gros Loïc nous a quittés. Il n’est pas mort : il bande encore. Il était malade et est retourné se faire soigner par Betty sa noble et plantureuse ancienne épouse dans la région de Châtellerault. Le Gros Loïc était un personnage incontournable du Kremlin-Bicêtre, notre boulanger qui se promenait dans Bicêtre le ventre en avant ce qui l’empêchait de se rendre compte quand il avait oublié son pantalon.

Ensuite, c’est Jacky le Boucher qui nous a quittés. Il n’est pas mort : il raconte toujours des conneries. Je vous explique. Reprenez un verre d’eau et écoutez bien. Le Vieux Joël a été contrôlé positivement par les casques bleus de l’ONU alors qu’il faisait demi tour où il n’aurait pas du. Il n’avait qu’un gramme d’alcool dans le sang ce qui, chez lui, est assez peu. Les gendarmes n’ont pas aimé et lui ont sucré son permis. Le Vieux Joël, ancienne gloire de la charpenterie, voulait avoir un foie de jeune fille pour la prise de sang préalable à la récupération du permis a ainsi arrêté de boire. Forcément, il était moins drôle dans les bistros le soir : Jacky le Boucher a changé de bistro pour trouver d’autres ivrognes. L’amitié ne tient à pas grand-chose. Vous pouvez utiliser différents mots pour qualifier le boucher dans les commentaires à ce billet.

Qui est le vieux Joël ? C’est un personnage indispensable des bistros de Bicêtre, notamment l’Amandine : c’est avec lui que je fais les mots croisés de France Soir, à peu près tous les soirs. Il a recommencé à boire la semaine dernière mais se limite encore. Pour combien de temps ?

Ensuite, c’est Abdel, le roi du Maroc, qui nous a quitté temporairement pour cause de jambe cassée dans des conditions dont au sujet desquelles on ne connaitra jamais la vérité. Les gens bien intentionnés disent qu’il a été agressé. D’autres pensent qu’il s’est cassé la gueule un jour où il était bourré comme un terrain de manœuvre. Les deux hypothèses ne sont pas incompatibles. Il est revenu et recommence à hanter les bistros avec son copain Luigi.

Ensuite, ce sont Patricia et Patrick qui nous ont quittés. Ils ont jeté l’éponge qui leur servait à essuyer le comptoir à la fermeture de la Comète. Un nouveau patron est arrivé : Bruno mais il a commencé par tout casser le bistro pour en faire un nouveau. Il est secondé par Karima. Jim est toujours là : il faut un personnage qui assure la continuité de l’histoire dans le blog. Jim est surnommé « la branlette » mais il ne faut pas le dire.

Ensuite, c’est la petite Claire qui nous a quittés. Elle avait bossé tout l’été à la Comète mais a pris maintenant un boulot normal correspondant plus à ses études d’avocat que serveuse de café. L’esthétique du bistro en a pris une claque.

Ensuite, ce sont successivement Seb et Yannick qui nous ont quittés. Ce sont des copains de Bruno qui sont venus l’aider pour l’ouverture de la Comète. Ils sont remplacés par Nicolas depuis une bonne semaine. Pour une fois qu’on trouve un Nicolas derrière le comptoir, dans ce bistro… Fabien est leur collègue. Attendez, je vérifie que je n’ai oublié personne : Karima, Jim, Fabien et Nicolas en plus de Bruno. Le compte est bon. Ils sont trois en cuisine : Camille, Farad et Raman. Farad est le plus ancien puisqu’il avait été embauché par Jean.

Parmi tous les personnages du blog, il faut ajouter les bistros aux alentours. Claudine et Michel sont les patrons de l’Amandine, Gérard est le serveur. Karim et Idir sont les patrons de l’Aéro, en remplacement d’Abdel. Je ne sais pas si vous vous rendez compte du nombre de barmans que j’ai eu à former en 2008 ! Claire, Claudine, Karima, Patricia, Bruno, Fabien, Gérard, Idir, Karim, Michel, Nicolas, Patrick, Sébastien et Yannick. Ce n’est pourtant pas compliqué mais ça lasse : le matin, je bois un double café avec un peu de lait et le soir, du panaché blanc avant 19h30 et de la bière après. L’Amandine et l’Aéro étaient déjà avant 2008 mais j’ai réellement commencé à les fréquenter suite au départ en retraite de Martine et Jean.
Parmi les personnages du blog qui ont marqué 2008, il convient de rajouter :
- Odette et Henri le Ferrailleur dont je parlais ce matin. Ils venaient déjà avant mais sont beaucoup plus présents depuis quelques mois. Ce sont les seuls à avoir compris qu’un grand Kir à 2€50 est « moins cher » qu’un petit Kir à 1€30.
- Camille le petit boucher mais on le voit de moins en moins. Il finit le boulot tard et arrive à Bicêtre vers 21 heures. Il ne vient plus à la Comète : je n’ai pas réussi à lui faire comprendre qu’un Ricard de 3 cl à 2€50 était « plus rentable » qu’un Ricard de 2 cl à 2€20. Il n’empêche qu’on le voit périodiquement mais il a de plus en plus de mal à tenir debout, même si le vent n’est pas la cause principale de ses pertes d’équilibre.
- Laverdure, qui venait aussi un peu du temps de gens et qui semble prendre racine. C’est un bon jardinier.
- Le Grand Jean-Claude, celui qui a fait quatre mois de cure pour arrêter de boire. Il était temps. Et ça marche. On ne le voit plus tardivement comme avant, faisant toute la série de bistro en espérant en trouver un qui accepte de lui payer à boire.
- Christian le Poissonnier, probablement en vacances au Portugal.
- Le vieux René qui a aussi arrêté de boire mais qui vient toujours prendre l’apéro (diabolo menthe) avec les copains quand il a l’occasion.
- Antoine, qui redécouvre les bistros du « bas » suite au changement de propriétaire de l’Ile-de-France, et Franck, son beauf, qu’on n’a pas vu depuis plusieurs mois.
- Corine et sa mère, qui font presque partie de la bande mais ne viennent qu’une fois par semaine à la Comète.
- Régine, Michel et Alvez qu’on ne voit plus du tout dans le sud de la ville.
- Carlos, le miroitier, qu’on ne voit plus depuis avril.
- Edouard, toujours présent, toujours heureux...
- Carlos, l’autre, le seul de la bande « des artisans » à venir encore parfois.
- Michou, qui n’a pas passé la nuit au poste depuis au moins 15 jours.
- Tonnegrande qui m’attend depuis 16 heures. Il va encore est beau quand je vais arriver.
Dans le blog politique, j’aurais voulu faire un résumé de l’année 2008 : c’est impossible, trop compliqué, trop confus. Il faut par contre que je m’acquitte de cette mission pour le blog bistro de manière à offrir un bon compromis aux millions de lecteurs qui devraient nous rejoindre en 2009.
Ce billet deviendra LA référence du blog pour ce qui concerne les aventures de la Comète au Kremlin-Bicêtre.
Qu’est-ce que la Comète ? C’est un bistro, situé au Kremlin-Bicêtre, place de La Comète, au croisement de l’Avenue Eugène Thomas et de celle de Fontainebleau, affectueusement surnommée « Nationale 7 » en l’honneur de Charlemagne qui l’édifia peu de temps après avoir révoqué l’Edit de Nantes à Montaigu. La Comète se trouve au Métro de Bicêtre, surnommé : Métro de Bicêtre en référence à l’extrême précision des plans de la RATP, délicate multinationale assez bien implantée en région Parisienne.
La Comète a des petits frères : l’Aéro et l’Amandine, charmants troquets courant le long de l’Avenue Eugène Thomas.
Qui est Eugène Thomas, me demanderez-vous, assoiffés de culture tel que je vous connais sinon vous ne seriez pas sur ce blog ? C’est un ancien maire de la commune, peut-être bien le premier édile, d’ailleurs, qui a interdit le port de la soutane dans la commune ce qui explique que nous allons plus souvent en pantalon au bistro qu’en jupe à la messe.
Le cadre étant planté, il me reste à raconter l’année 2008 qui fut chaude en rebondissements, d’ailleurs commencés en 2007, le 23 décembre, avec le départ à la retraite de Josiane, Martine et Jean, ancienne serveuse et anciens patrons de La Comète. Seul Jim est resté, incontournable héro du blog malgré lui, comme le Vieux Jacques, parti se saouler la gueule avec sa sœur, chez cette dernière, dans le sud de la France, à peu près 900 km après Villejuif. En cette période de congés, le Vieux Jacques est remplacé par Marcel Le Fiacre pour le rôle de vice héro du blog, en compagnie de sa tendre épouse, Miranda.
De nouveaux patrons sont arrivés en janvier, Patricia et Patrick, que je salue bien bas, même qu’ils pourraient m’envoyer un mail que l’on puisse rester en contact, j’ai horreur de téléphoner et on ne peut pas prendre des nouvelles par SMS.
Ensuite le Gros Loïc nous a quittés. Il n’est pas mort : il bande encore. Il était malade et est retourné se faire soigner par Betty sa noble et plantureuse ancienne épouse dans la région de Châtellerault. Le Gros Loïc était un personnage incontournable du Kremlin-Bicêtre, notre boulanger qui se promenait dans Bicêtre le ventre en avant ce qui l’empêchait de se rendre compte quand il avait oublié son pantalon.
Ensuite, c’est Jacky le Boucher qui nous a quittés. Il n’est pas mort : il raconte toujours des conneries. Je vous explique. Reprenez un verre d’eau et écoutez bien. Le Vieux Joël a été contrôlé positivement par les casques bleus de l’ONU alors qu’il faisait demi tour où il n’aurait pas du. Il n’avait qu’un gramme d’alcool dans le sang ce qui, chez lui, est assez peu. Les gendarmes n’ont pas aimé et lui ont sucré son permis. Le Vieux Joël, ancienne gloire de la charpenterie, voulait avoir un foie de jeune fille pour la prise de sang préalable à la récupération du permis a ainsi arrêté de boire. Forcément, il était moins drôle dans les bistros le soir : Jacky le Boucher a changé de bistro pour trouver d’autres ivrognes. L’amitié ne tient à pas grand-chose. Vous pouvez utiliser différents mots pour qualifier le boucher dans les commentaires à ce billet.
Qui est le vieux Joël ? C’est un personnage indispensable des bistros de Bicêtre, notamment l’Amandine : c’est avec lui que je fais les mots croisés de France Soir, à peu près tous les soirs. Il a recommencé à boire la semaine dernière mais se limite encore. Pour combien de temps ?
Ensuite, c’est Abdel, le roi du Maroc, qui nous a quitté temporairement pour cause de jambe cassée dans des conditions dont au sujet desquelles on ne connaitra jamais la vérité. Les gens bien intentionnés disent qu’il a été agressé. D’autres pensent qu’il s’est cassé la gueule un jour où il était bourré comme un terrain de manœuvre. Les deux hypothèses ne sont pas incompatibles. Il est revenu et recommence à hanter les bistros avec son copain Luigi.
Ensuite, ce sont Patricia et Patrick qui nous ont quittés. Ils ont jeté l’éponge qui leur servait à essuyer le comptoir à la fermeture de la Comète. Un nouveau patron est arrivé : Bruno mais il a commencé par tout casser le bistro pour en faire un nouveau. Il est secondé par Karima. Jim est toujours là : il faut un personnage qui assure la continuité de l’histoire dans le blog. Jim est surnommé « la branlette » mais il ne faut pas le dire.
Ensuite, c’est la petite Claire qui nous a quittés. Elle avait bossé tout l’été à la Comète mais a pris maintenant un boulot normal correspondant plus à ses études d’avocat que serveuse de café. L’esthétique du bistro en a pris une claque.
Ensuite, ce sont successivement Seb et Yannick qui nous ont quittés. Ce sont des copains de Bruno qui sont venus l’aider pour l’ouverture de la Comète. Ils sont remplacés par Nicolas depuis une bonne semaine. Pour une fois qu’on trouve un Nicolas derrière le comptoir, dans ce bistro… Fabien est leur collègue. Attendez, je vérifie que je n’ai oublié personne : Karima, Jim, Fabien et Nicolas en plus de Bruno. Le compte est bon. Ils sont trois en cuisine : Camille, Farad et Raman. Farad est le plus ancien puisqu’il avait été embauché par Jean.
Parmi tous les personnages du blog, il faut ajouter les bistros aux alentours. Claudine et Michel sont les patrons de l’Amandine, Gérard est le serveur. Karim et Idir sont les patrons de l’Aéro, en remplacement d’Abdel. Je ne sais pas si vous vous rendez compte du nombre de barmans que j’ai eu à former en 2008 ! Claire, Claudine, Karima, Patricia, Bruno, Fabien, Gérard, Idir, Karim, Michel, Nicolas, Patrick, Sébastien et Yannick. Ce n’est pourtant pas compliqué mais ça lasse : le matin, je bois un double café avec un peu de lait et le soir, du panaché blanc avant 19h30 et de la bière après. L’Amandine et l’Aéro étaient déjà avant 2008 mais j’ai réellement commencé à les fréquenter suite au départ en retraite de Martine et Jean.
Parmi les personnages du blog qui ont marqué 2008, il convient de rajouter :
- Odette et Henri le Ferrailleur dont je parlais ce matin. Ils venaient déjà avant mais sont beaucoup plus présents depuis quelques mois. Ce sont les seuls à avoir compris qu’un grand Kir à 2€50 est « moins cher » qu’un petit Kir à 1€30.
- Camille le petit boucher mais on le voit de moins en moins. Il finit le boulot tard et arrive à Bicêtre vers 21 heures. Il ne vient plus à la Comète : je n’ai pas réussi à lui faire comprendre qu’un Ricard de 3 cl à 2€50 était « plus rentable » qu’un Ricard de 2 cl à 2€20. Il n’empêche qu’on le voit périodiquement mais il a de plus en plus de mal à tenir debout, même si le vent n’est pas la cause principale de ses pertes d’équilibre.
- Laverdure, qui venait aussi un peu du temps de gens et qui semble prendre racine. C’est un bon jardinier.
- Le Grand Jean-Claude, celui qui a fait quatre mois de cure pour arrêter de boire. Il était temps. Et ça marche. On ne le voit plus tardivement comme avant, faisant toute la série de bistro en espérant en trouver un qui accepte de lui payer à boire.
- Christian le Poissonnier, probablement en vacances au Portugal.
- Le vieux René qui a aussi arrêté de boire mais qui vient toujours prendre l’apéro (diabolo menthe) avec les copains quand il a l’occasion.
- Antoine, qui redécouvre les bistros du « bas » suite au changement de propriétaire de l’Ile-de-France, et Franck, son beauf, qu’on n’a pas vu depuis plusieurs mois.
- Corine et sa mère, qui font presque partie de la bande mais ne viennent qu’une fois par semaine à la Comète.
- Régine, Michel et Alvez qu’on ne voit plus du tout dans le sud de la ville.
- Carlos, le miroitier, qu’on ne voit plus depuis avril.
- Edouard, toujours présent, toujours heureux...
- Carlos, l’autre, le seul de la bande « des artisans » à venir encore parfois.
- Michou, qui n’a pas passé la nuit au poste depuis au moins 15 jours.
- Tonnegrande qui m’attend depuis 16 heures. Il va encore est beau quand je vais arriver.

Premier janvier à Bicêtre

C’est à peu près ce que j’ai entendu dans la bouche d’Henri le Ferrailleur qui s’adressait à Marcel le Fiacre.

Marcel nous avait invité, en ce 1er janvier, à voire le champagne chez lui vers 18 heures. J’avais rendez-vous avec Jim et lui à l’Aéro pour qu’il nous amène chez lui. Il habite à 300 mètres mais avait insisté : il rentrait de Paris et c’était sur son chemin. Michou était à l’Aéro.

Il a alors appelé son épouse coincée avec (ou sans) une sciatique : « Chérie, j’arrive pour le champagne avec Jim, Michou et Nicolas », le reste de la bande n’était pas là. Son épouse, Miranda, aurait alors hurlé : « Ca va pas, non, déjà que je suis coincée, tu veux débarquer avec ta bande de potes dégénérés alors que nous sommes sortis de table il y a deux heures : non et tu as intérêt de te pointer en vitesse ».

Il est rentré deux heures après. Il a du se faire engueuler.

Entre temps, Henri le Ferrailleur et sa femme, Odette, se sont pointés, suivis par Djibril.

Henri s’est cassé la gueule sur le verglas mardi soir. Il a le bras droit paralysé. Il ne peut plus conduire et est obligé de picoler avec le bras gauche. Mardi soir, je l’avais engueulé : « va immédiatement aux urgences ». Le voir trainer deux jours après me remplissait de peine. Je lui ai donc dit : « Bon, va donc dès demain chez le toubib ». Il m’a répondu : « avec quels sous, mon frère ? ».

Henri vit au jour le jour. Il vend de la ferraille. Avec un bras en moyen, ce n’est pas facile. Il dit souvent qu’il ne gagne qu’une vingtaine d’euros par jour (mais avec sa femme il en dépense le double au bistro).

Pris de pitié, je voulais lui prêter 30 euros pour qu’il puisse payer le toubib. Finalement, son épouse a sorti un billet de 20 pour payer une nouvelle tournée. Je me suis dit que j’avais mieux à faire que de prêter des sous à ces braves gens

L’épouse en question s’était renversé la gamelle d’eau bouillante pour le riz sur la main et s’était ébouillantée. Ils faisaient tellement peine à voir que j’en étais plié de rire, avec les deux alcooliques acolytes restés sur place : Djibril et le vieux Joël qui nous racontait son réveillon, avec son épouse et sa belle mère.

Sa femme avait fait elle-même le foie gras et ils se faisaient une joie à l’idée de le déguster. Il ne parlait presque que de ça depuis que j’étais rentré à Bicêtre, samedi dernier. Du coup, il me raconte sa soirée « vite fait »… et un moment, je lui demande : « Et le foie gras ? ». « Ah ! Tu as remarqué ! On l’a oublié… ».

01 janvier 2009

Bonne année à tous !

Voilà en exclusivité le futur patron de la Comète avec Jim, son vieux père. Les autres photos du réveillon sont ici !