11 janvier 2009

La suite des aventures de mon iPhone

Ce que j’ai fait ce matin n’aurait pu être fait par aucune bête au monde : j’ai synchronisé mes contacts de l’iPhone dont au sujet duquel je l’ai mis en service hier et mes contacts gmail (google).

Ca m’a pris comme ça, comme une envie de pisser, suite à gaffe bête : je jouais avec iTunes (l’espèce de logiciel pour gérer l’iPhone) après avoir acquis « My Way » de Sid Vicious et un best of de Jonathan Richman et de REM pour vérifier que le machin marche bien. J’avais enfin compris comment synchroniser les listes de machins à écouter sur le truc.

Je me promenais dans le menu et je vois une option pour synchroniser les contacts. Je me dis « Ah ! Tiens ! Amusant ». Je clique. Je rentre mes identifiants google dans iTunes et c’est parti. Pour faire bien, je lance une synchro et hop ! C’est parti, je peux aller liquider les affaires coulantes consécutivement à la sortie d’hier soir.

Le con ! Ne faites jamais ça.

Je me suis retrouvé avec l’ensemble des contacts de l’un dans l’autre, la plupart en double ou en triple… (ben ouais, par exemple Jim a un email et trois numéros de téléphone : l’ordinateur ne pouvait pas savoir que c’était le même gugusse : le voilà quatre fois dans le téléphone et dans les contacts gmail). Seuls quelques types pour qui j’avais saisi l’adresse mail dans le téléphone en jouant hier étaient bien repérés.

Il n’y a qu’avec Martine que j’étais emmerdé : je ne savais plus de quelle Martine il s’agissait… L’ancienne patronne de la Comète ou ma collègue de travail. J’espère que c’est l’ancienne patronne puisque je lui ai déjà envoyé des messages un peu graveleux… mais c’est en manipulant le truc, ce matin, que je me suis souvenu que j’avais obligatoirement le numéro de ma collègue puisque nous avions partagé une astreinte, il y a environ quatre ans…

Je vous rappelle les épisodes précédents. Avant avril, j’étais consultant, ce qui est un beau métier pour faire croire qu’on connaît plein de trucs. Je passais ma vie entre différents clients (essentiellement des banques) ce qui fait que, depuis que j’ai des mails et des portables, j’ai rencontré des dizaines de personnels, des centaines même. Avec la plupart, je n’entretenais plus de contact. En avril, j’ai changé de boulot et j’ai du restituer mon portable professionnel. J’avais bien pris soin de noter tous les numéros sur un papier et de recopier quelques uns dans mon téléphone normal en me promettant de les rentrer les autres plus tard. J’ai oublié et j’ai perdu le papier en question ! Le pire est que, comme je ne payais pas le téléphone professionnel et que j’étais toujours en dessous du forfait, je l’utilisais pour passer des conversations privées. Donc certains contacts personnels n’étaient que dans le téléphone professionnel !

C’est en faisant le tri, ce matin, que j’ai remarqué que je n’avais plus certains numéros, dont, par exemple, celui de ma petite sœur ! Je ne l’appelle jamais, on se contacte par mail (ce qui me fait penser d’ailleurs, que j’ai un courrier à lui envoyer : si tu me lis, je n’ai pas oublié). Mais enfin, ça fait con.

Par ailleurs, comme je le racontais hier, j’ai perdu quelques numéros enregistrés dans mon ancien téléphone et pas dans la carte SIM…

Je me dis : « Ah ! C’est con… mais, puisque la synchronisation des contacts fonctionne, tant qu’à réparer mes conneries, autant le faire bien ».

Deux heures, ça m’a pris.
J’avais décidé de le faire sur Gmail (pour profiter du clavier…). Dans gmail, il mémorise automatiquement les adresses des types à qui vous envoyez des mails. Ce qui fait que je ne gérais pas mes contacts sur Gmail, la machine mémorisant tout ! Mais vraiment tout. Y compris toutes les cochonneries.
Par exemple, Posterous est une plate-forme de blogs à laquelle vous pouvez poster des commentaires par mail. C’est à partir de l’adresse email que Posterous reconnaissait le billet auquel devait se rattacher le commentaire. J’avais donc une bonne cinquantaine d’adresse Posterous dans mes contacts : il a fallu que je fasse le ménage entre toutes les adresses email, pour récupérer celles utiles. Je crois que j’en ai viré plus de 200 !
J’espère que je n’ai pas fait de connerie.
Ensuite, il a fallu que reprenne chacun des contacts pour vérifier qu’ils n’étaient pas en double. Pas facile ! Je repends le cas de Jim : dans le téléphone, il était dans « Jim », dans les mails à « La Branlette ». Il a donc fallu que je corrige le nom dans presque chaque contact… Puis que je « copie colle » les numéros de téléphone dans les contacts, puis gère le cas des braves gens qui ont plusieurs numéros ou plusieurs adresse…
Deux heures.

7 commentaires:

  1. Alors en fait, quand on est sur le point d'acquérir la bête sanguinaire qui tue les gens dans les contacts, on doit faire quoi AVANT?
    Non parce que visiblement, le faire après, c'est très peigne-boules.

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  2. Le vieux téléphone fixe à clavier rotatif : y a pas mieux. Avec le petit répertoire papier posé à côté...

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  3. Non, le petit répertoire-tiroir juste en dessous avec les espèces de dents que t'appuies dessus et hop, le tiroir s'ouvre.
    Là oué.
    Sans oublier l'habillage en velours vert avec les franches.

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  4. Mélina : c'est déjà de la haute technologie, ça !

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  5. Bientôt on passera plus d'heures de loisirs à essayer de comprendre les NTIC qu'au boulot.
    Et on dira, vivement les 35 heures bordel.

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  6. Mon adresse de Toulouse ne te sert plus, y'a qu'à la virer pour le coup !!!
    :-))

    Melina : tu viens de décrire le téléphone de mes parents et une partie de mes cauchemars esthétiques !!! :-))

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  7. En plus, en informatique, il vient un moment où l'on a laissé passer la dernière version synchronisable… Et récupérer les fichiers d'adresses devient un casse-tête insoluble!

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