28 octobre 2015

On a retrouvé Yvon !

C'est un des plus beaux spécimens de pochetrons que je connaisse ailleurs qu'au Plessis-Hébert. Il hante les bistros de Bicêtre. 

L'avant dernière fois que je l'ai vu, il était saoul comme un cochon. Il est repassé à la Comète le lendemain parce qu'il avait perdu tous ses papiers, sa carte bancaire et tout ça. 

Je l'ai reçu depuis et lui ai demandé des nouvelles. Il avait arrêté de boire suite à cette anecdote. 

Visiblement, ce soir, il a arrêté d'arrêter de boire. 

27 octobre 2015

La fermeture d'un bar



Quand je pense que je passe mes journées à pester contre les touristes qui prennent des photos de n'importe quoi avec leurs smartphones. 

Bref : au rez-de-chaussée, le Tourbillon, sympathique bistro de La Défense. A l'étage, des bureaux. Le pavé va être démoli. Les différents permis ont été attribués en 2007 ou 2008 (et sont affichés depuis) mais avec la crise, les entrepreneurs n'étaient pas pressés. La décision est prise. Les locataires sont priés de foutre le camp fin novembre. Le Tourbillon fermera le 25. 

L'occasion pour moi d'aller bouffer ailleurs le midi et de ne plus m'arrêter le soir pour boire un coup mais peu importe. 

J'ai connu plusieurs bistros qui ont fermé pour des raisons économiques (qu'elles qu'elles soient (patron con, départ à la retraite d'ans repreneur,...). Je pourrais citer ceux pour lesquels j'ai été touché : le Nelson, les Rochers, la Grenouille, le machin qui a remplacé l'Atelier, le Sidney,...

Mais c'est la deuxième fois que j'assiste à la fermeture d'un bistro parce que les tauliers sont expropriés pour travaux. La première fois, c'était les Monts d'Aubrac. Ces bistros tournaient bien mais une logique économique (que je ne remets pas en cause) a décidé que c'était fini. Je ne suis pas inquiet pour les patrons mais le personnel va se retrouver au chômage. Pas inquiet non plus, avec l'expérience acquise, ils devraient retrouver un job. 

Par contre, je n'aime pas du tout les pages qui se tournent parce que les pages doivent se tourner. J'ai parlé de bistros qui avaient fermé à cause de la connerie des patrons, c'était leur volonté. Certains ont fait le choix de limiter les dégâts. D'autres, les mêmes ?, ont compris qu'ils gagneraient plus d'argent en faisant autre chose des locaux. D'autres n'ont pas réussi à vendre. 

Là, des types sont virés. Expropriés. Ils touchent du pognon pour arrêter l'´affaire. Généralement, l'indemnisation est généreuse (et il arrive parfois par mégarde que des boîtes qui ferment oublient de déclarer tout le chiffre d'affaire de la dernière période et que les services fiscaux oublient de facturer la TVA). 

Le fait que le seul bistro sympa d'un quartier ferme m'emmerde. Mon côté franchement réac. Dans trois ou quatre ans, un commerce totalement inutile le remplacera. Un coiffeur ? Un panini ?  Une pharmacie ?

SI au moins, c'était une crèche (il y en a une en face) ou un groupe médical ?

20 octobre 2015

Star wars mon cul

Je suis un fan de la première heure des trois films sortis en premier. Mais je conchie totalement les quatre derniers que je n'ai pas vus notamment celui qui n'est pas encore sorti mais dont au sujet duquel on nous nous casse les burnes depuis quelques jours. Au besoin, remettez les mots de ma dernière phrase dans l'ordre afin qu'ils puissent dire quelque chose. 

Tant qu'à faire je voudrais dire que j'aime bien retour vers le futur mais qu'il ne sert à rien de fêter ses trente ans. Tiens ! Je vais dire du bien de Libération qui a sorti dans Twitter la critique qu'ils ont fait en 1985. L'autodérision ne nuit pas. 

Il serait assez bien de reconnaître que depuis 30 ans (voire un petit moins, disons 25), le cinéma mondial n'a sorti que des merdes que je qualifie volontiers ainsi vu que je vais bientôt fêter mes vingt ans sans avoir mis les pieds dans un cinéma et sans avoir regardé un film de moins de 30 ans à la télé. On ne peut pas être devant un écran et un comptoir en même temps, surtout avec un iPhone à la main et l'envie de pisser tous les quarts d'heure. Et je ne vous parle pas du cable du chargeur de secours qui se coince dans le machin dès qu'on le sort pour liquider les affaires coulantes. 

Cela étant, le lecteur averti pourra se demander comment je peux ne pas aimer les films des trente dernières années alors que je n'en ai vu aucun. C'est un paradoxe. Et en plus j'ai vu Titanic. J'étais saoul et j'ai loupé la scène de la sodomie, pourtant célèbre. 

Toujours est-il que voir une nouvelle mouture de la guerre des étoiles avec Harrison Ford en chaise roulante ne m'intéresse pas. 

Arrêtez d'en parler. Bordel. 

13 octobre 2015

Vive la Russie !

Un des chefs de services a recruté une consultante, charmante comme tout. Une beauté. Une petite blonde frisée. Il a fait le tour des équipes, hier, pour la présenter, mais je n'étais pas encore arrivé... Je l'ai félicité pour ses critères de recrutement. Ce matin, j'ai fait remarquer à ma chef qu'elle devrait en prendre de la graine pour les critères de recrutement. 

Un peu après, on en a parlé avec des collègues, en rigolant. J'ai dit : elle est bonne, on dirait une pute russe. 

Ce soir, je pars du bureau, on prend l'ascenseur ensemble. J'entame la conversation, très professionnel. Bonsoir, j'ai vu que tu bossais avec X, je me permets de te tutoyer, je suis Nicolas, tu es qui et tu fais quoi (en gros). 

Et elle me répond. Avec un fort accent Russe. 

11 octobre 2015

Nouvelle carte !


Ce que ne savent pas Hélène et les deux garçons, c'est que nous sommes les derniers clients à avoir mangé avec l'ancienne carte de la Comète !

Voilà un extrait de la nouvelle qui intéressera certains lascars de ma connaissance. 

10 octobre 2015

Je vais juste aux toilettes

Alors que je finis mon plat au comptoir de la Comète, une dame se met à côté de moi. Le serveur lui demande ce qu'elle désire. Un café. D'accord. 

Et elle ajoute : je vais juste aux toilettes avant. 

Je me demande ce qu'elle a voulu dire. Pourquoi "juste" ? Les toilettes sont étroites où elle respecte les consignes de Mme Taubira ?

08 octobre 2015

Le chien de l'amant d'Odette accroché à l'olivier devant les poubelles rangées


Ça, c'est un titre de billet de blog ! Il est probablement trop long pour Twitter. La photo est belle mais l'ombre en bas à droite n'est pas cele de ma bite. Désolé. 

04 octobre 2015

Microsoft Edge : le futur

La presse et les blogs geeks parlent peu d'Edge, le successeur d'Internet Explorer par Microsoft. C'est dommage : quand on n'utilise pas d'extension, il a un grand pas d'avance par rapport à Chrome et Firefox. 

Il permettra les extensions mais je le fais un malin plaisir à n'en utiliser aucune, considérant que le web doit se suffire à lui-même. 

Figurez-vous que j'utilise Edge un peu par hasard. Depuis que j'ai passé mon Asus en Windows 10, mon Chrome merde. Il rame. Des fenêtres de publicité s'affichent dans tous les sens malgré les nettoyages que j'ai faits. J'utilise Chrome au bureau et Firefox chez ma mère. Le seul défaut d'Edge : Inbox de Google ne le supporte pas. 

Mais il est rapide, pratique,...

02 octobre 2015

Partageons ma tournée

Je suis arrivé tard à la Comète ce soir, vers 21h45. 

C'est compliqué. Il y a toujours des cons qui ne comprennent pas que les bistros ferment quand il est tard. 

Il y avait Odette, au comptoir et celui qu'on appelle "son amant" par pure méchanceté vu qu'elle m'héberge. Ca l'a fait rigoler, elle pas lui. Et deux ou trois lascars qui sont partis rapidement sauf les deux connards en terrasse. Voir la photo. 

Sortant d'heures de travail et d'une heure de métro, je bois une demi douzaine de bières cul sec pour calmer la soif, tout en lisant mes mails. Et je reviens dans la vraie vie. Je commande donc une tournée pour "chapeau" (l'autre surnom de l'amant), Odette et moi. Je le fais à peu près tous les soirs mais, cette fois, c'était interresé. Je suis probablement un des seuls types au monde à payer sa repasseuse en liquide, au sens propre du terme. On est au top de la fraude fiscale : elle repasse mes chemises pour me rendre service et je lui paye des verres quand elle a soif. 

En plus je suis perdant. Elle a très soif. 

Odette boit le verre et nous salue. Chapeau commence à gueuler : hé ! Tu as payé un verre à Nicolas ? Il t'en a payé un. 

Nous entrons dans une espèce de troisième dimension.  Odette n'a pas de pognon mais cet imbécile qui n'en a pas plus voulait la forcer à payer une tournée complète. 

Alors je l'engueule, genre : putain de bordel, si je vous offre un verre, ce n'est pas pour que vous m'en offriez un après. 

C'est évidemment un truc d'ivrognes. J'offre un verre à Odette parce qu'elle va repasser mon linge (il faudrait qu'on en parle à Bercy, de l'économie du troc) et à lui pour qu'il commande une autre tournée. 

Et il continue à engueuler Odette : comment ca tu lui payes pas un verre? 

Le ton monte. Je me fâche. Il entre dans une colère monstre contre Odette. Qui se casse. Il reste seul. Alors je l'engueule : hé ho plutôt que de gueuler contre ceux qui ne payent pas de verre tu pourrais pas en payer un pour une fois ?

Il est parti fâché.