31 août 2006

Maman !

Ma mère n'ayant pas de blog, elle m'invite à raconter l'histoire suivante :

Quand ma friteuse est allumée, mon téléphone sonne et de façon ininterrompue et cela, quelques soient la prise téléphonique ou la prise de courant utilisées...
Quelqu'un a-t-il une explication à apporter ?

28 août 2006

Vive les comptoirs des bistros !

Ce billet fait suite à un échange que nous avons eu sur le blog d'Eric. Pour ne pas polluer les commentaires à un billet passionnant sur le plaisir engendré par la lecture de la presse au bistro, je réponds ici.

Mais cette réponse pourrait s'adresser à toute personne ayant une vision autre que la mienne sur les bistros… A vous tous qui posez vos fesses dans la salle sans comprendre le manège au comptoir et en croyant voir quelques soulots du quartier.

Le « comptoir » ce n'est pas que les brèves de comptoir.

J'aime beaucoup les bouquins de Gourio, et je pense qu'en fin de certaines soirées la finesse des propos de tous les clients doit s'estomper légèrement… Mais, au comptoir des bistros, il n'y a pas que des poivrots esseulés qui attendent la fermeture pour rentrer manger leur cassoulet et regarder le JT de TF1, contrairement à l'image qu'on pourrait avoir en lisant ces bouquins ou en entrant au hasard dans un bistro inconnu vers 19h30 !

Déjà, pour connaître le comptoir d'un bistro, il faut en être un « habitué régulier ». Un habitué du comptoir. Si vous mangez tous les jours dans la même brasserie ou si vous buvez un coup tous les soirs à la même table en salle, vous pourrez observer le bistro, mais vous ne connaîtrez pas son comptoir ! Les deux poivrots que vous verrez au bout du bar sont peut-être deux anciens employés des banques du quartier (par exemple !) et connaissent bien mieux l'économie en général et ce quartier en particulier !

Alors, que faut-il pour être un « habitué régulier » du comptoir ? Ben… Ca dépend ! C'est une question de régularité, de temps passé, de caractéristiques du bistro, … Et ça nécessite une reconnaissance comme tel par les employés, des patrons et des autres clients ! En gros, un jour donné, une heure donnée, vous avez droit à votre place au comptoir ! Eventuellement toujours la même ! Et que votre absence se remarque…


Un deuxième critère serait de discuter avec les gens, et souvent les mêmes ! Dire « ça caille drôlement » à un type que vous ne connaissez pas n'apporte pas grand-chose !
Comment devenir un habitué ?


En principe c'est très simple. A moins d'être un con, un ours ou de s'être trompé de bistro. Il n'y a rien à faire. Juste venir régulièrement. En principe, il y a bien quelqu'un qui vous dira au bout de quelques jours un mot intelligent, comme « bonjour ça va », … De fil en aiguille, vous direz bonjour à tout le monde et les conversations s'étofferont ! Si personne ne vous adresse la parole, le patron ou le serveur finira par vous dire « ça c'est bien passé aujourd'hui, monsieur ? ». Les patrons et serveurs sont des gens commerçants. S'ils vous voient venir souvent aux mêmes horaires, ils repèreront vite en vous une source de revenus et feront tout que vous vous sentiez bien chez eux !


S'ils ne le font pas, c'est que ce sont des cons ou que vous ne correspondez pas à la clientèle du bistro : fuyez-le !
A contrario, si vous voulez devenir « bien » dans un bistro, ne vous y imposez pas. N'adressez jamais la parole aux gens en groupe, vous serez considérés comme un intrus « lourdingue » et vous serez d'emblée mis à l'écart. Attendez d'être naturellement intégré !

De même, si un type tout seul vous adresse la parole, ne lui montrez surtout pas que vous êtes intéressé par la conversation avant d'avoir un peu approfondi. Il est probable qu'il s'agisse d'un casse-couilles notoire avec qui plus personne ne veut discuter ! Vous aurez du mal à vous en débarrasser ! Le patron et le serveur le connaissent comme tel… et ne vous en voudrons pas de le rembarrer gentiment. Le bien être du potentiel nouveau client passe avant le radotage d'un type difficilement supportable.


Ainsi, progressivement, vous deviendrez « habitué régulier », vous serez connus et vous connaîtrez des gens disparates qui vous enrichirons intellectuellement et que vous prendrez plaisir à voir. Pas encore des amis (ça pourra le devenir), mais des copains de bistro. Et quand vous serez « habitué régulier » du comptoir, n'oubliez pas les informations ci-dessus. Si vous êtes en groupe, avec des copains, et qu'un type que vous ne connaissez pas beaucoup ou pas du tout se mêle à la conversation et monopolise une part importante de la conversation, rembarrez-le vite fait, et grossièrement s'il le faut. Ce type qui s'insère dans votre groupe est forcément un casse-couilles ou un dépressif qui n'a aucun intérêt. Et probablement d'un ivrogne qui a été viré d'un autre bistro.


Par contre, vous pouvez intervenir si vous avez réellement quelque chose à apporter. J'entends par là une information précise que vous seul êtes en mesure d'avoir dans le bistro. Ca m'arrive souvent : travaillant dans le domaine des « petits rectangles de plastique qui vous servent à payer ou retirer des sous dans des machines », je tombe souvent sur des gens qui ont des problèmes et à qui je peux apporter une réponse précise !

Et quand vous serez « habitué régulier » du comptoir, n'oubliez pas les informations ci-dessus. Si vous êtes en groupe, avec des copains, et qu'un type que vous ne connaissez pas beaucoup ou pas du tout se mêle à la conversation et monopolise une part importante de la conversation, rembarrez-le vite fait, et grossièrement s'il le faut. Ce type qui s'insère dans votre groupe est forcément un casse-couilles ou un dépressif qui n'a aucun intérêt. Et probablement d'un ivrogne qui a été viré d'un autre bistro.

Une seule exception : s'il est drôle.


Si vous ne le faites pas rapidement, ça va être trop tard. Dans notre bande de potes, ça arrive tous les deux ou trois mois… Les autres sont parfois surpris de ma réaction très vive (il faut dire que j'ai un don pour repérer les casse-couilles). Il y en a parfois un qui se prend de pitié pour le gugusse et qui discute pendant une heure avec lui. A chaque fois – je dis bien à chaque fois – le pote est revenu me dire que j'avais raison. Par contre, si vous laissez l'importun s'immiscer, votre soirée est foutue, voire vos relations avec vos potes.


Et surtout, quand vous serez « habitué régulier » du comptoir, vous repérez un type, tout seul qui tous les soirs, pendant une semaine, viendra boire une bière ou deux après le boulot. C'est peut-être un type qui pourrait intégrer le groupe, qui ne demande que ça… Mais ne le forcez pas, c'est peut-être un solitaire ! Et vous n'avez pas de raison de tutoyer un type des la première rencontre.




Illustrons nos propos, didactiques pour rigoler.


Je vais vous raconter comment je suis devenu copain d'enfance avec Djibril il y a un an ou deux. Djibril est noir, vient du Sénégal, est habillé en costar sans cravate, mesure 1,90 mètre, pèse plus de 110 kilos. J'avais repéré ce joli bébé qui venait à la Comète tous les soirs vers 20h15. La Comète est à côté du magasin Leclerc qui ferme tous les soirs à 20h30. La Comète fermant elle-même vers 21 heures, tous les clients sont tassés dans un coin du comptoir pour permettre au serveur de faire le ménage. Ce grand black était donc au bout de 3 ou 4 jours intégré aux tassés du bout du bar.
Sans lui adresser la parole, j'avais repéré en lui un type sympathique et gentil. Et surtout j'avais cru remarquer (sa manière de sourire quand on racontait des bêtises ?) qu'il se trouvait bien à côté de nous.

Au bout du 5ème ou 6ème jour, j'ai dit très fort à mon pote Jacques (le vieux Jacques, pour les habitués du blog) en montrant Djibril : « pourquoi tu as dit que ce gars-là, videur chez Leclerc, est un gros connard ? ».
Tout le monde a éclaté de rire (sauf Jacques qui se demandait s'il n'allait pas se prendre un baffe !), y compris le Djibril en question, avec lequel, depuis, on est inséparables !
Surtout qu'il n'est pas videur chez Leclerc, mais patron d'une boite qui fait de l'import-export d'informatique avec l'Afrique ! On rencontre de tout dans les bistros.


Dans ce long préambule (2 pages et demi sous Word) nous avons vu comment devenir un « habitué régulier » de comptoir puis quel comportement adopter ensuite.
J'ai juste oublié de parler des cons et des racistes (qui sont généralement dans la même catégorie… à part certains cons qui peuvent être tolérants !). Au bistro on en rencontre forcément quelques uns. Déjà, évitez d'en être un. Ce n'est pas compliqué, il suffit d'éviter de brailler et de donner sans cesse son avis sur des sujets qu'on ne connaît pas et aussi faire preuve de gentillesse et oublier toute agressivité. Par exemple, quand on habite Paris, on sait que les supporters de l'OM sont des cons. Ce n'est pas la peine de le dire, ça ne fait pas avancer. De même, quand on habite Marseille, on sait que les supporters du PSG sont débiles. Mais on s'en fout.
Ensuite, sachez les repérez. J'ai donné une assez rapide définition ci-dessus ! Et tenez vous à l'écart (l'isolement se fera progressivement : quand on a rien à se dire, on ne se parle pas).

Encore un détail en fin de ce préambule. J'ai eu une remarque déplorable ci-dessus à propos des dépressifs. Toi, lecteur, qui est plein de bonté pense que je pourrais être plus gentil. Ben non… Vous allez au bistro avant ou après le boulot et après ou avant la maison. Vous y allez pour vous détendre, pas pour régler les problèmes des autres, sinon ça va vous gâcher la vie et vous faire plonger vous-même ! Vous avez assez de problème au boulot ou à la maison, voire au bistro avec vos vieux potes. N'allez pas en chercher de nouveaux.
Et attention ! Il y a beaucoup de dépressifs ou d'aigris dans les bistros : comme ils s'ennuient chez eux, ils viennent vider leurs sentiments ou leurs hargnes dans ces centres de sociabilité que sont les bistro. Sans compter que parmi ces dépressifs, il y a une grande partie d'alcooliques, partie de population à éviter également… afin d'éviter d'y plonger !


Le dernier détail, le plus important : le pognon. Sans en faire une fixation, il faut savoir repérer les pique-assiettes qui viennent se faire « rincer la tronche » mais ne payent un coup que tous les huit jours. Il faut savoir aussi repérer le cas inverse : le type qui paye trop souvent des tournées alors qu'il n'en a pas les moyens. Sans faire de psychologie de comptoir (heu…), il s'agit probablement d'un type qui « achète » sa place au sein du groupe, et comme il est déjà intégré au groupe, il faut l'aider.


Cette histoire de pognon doit être spécialement maîtrisée pour éviter des différents entre les copains, pour éviter que l'amitié ne se transforme en histoires d'argent… et qu'au bout de quelques temps des rancoeurs se forment. Il ne faut pas oublier que vous n'êtes que des copains de bistro pas des amis d'enfance (même si des vraies amitiés se renforcent au fil du temps).

Mais assurez-vous c'est naturel. Si un type ne paye jamais un coup, il sera vite repéré.


Voilà, le préambule est terminé. Venons en au cœur du sujet. Ca sera rapide.


Voilà, le groupe de type que vous voyez discuter au coin du comptoir, vous qui n'êtes pas un usager fréquent des bistros, n'est pas toujours un groupe anonyme, mais un groupe de copains, soudés pour des raisons étranges, s'étant formé au fil d'affinités, mais restant d'origines familiales et professionnelles et d'opinions différentes.

Ainsi, dans « mon » groupe à La Comète on a, en vrac, un éducateur spécialisé, un responsable d'une boutique de chaîne de boulangeries kabyle, un patron d'une société d'import-export, un postier qui travaille de nuit, un vendeur de fringues dans un magasin « dégriffé », un autre boulanger, celui-ci étant supporter du PSG, un ancien vendeur d'assurances et de vérandas à la retraite, un type qui ramassent les bennes d'ordure dans les entreprises, un jeune informaticien, et j'en passe.

Dans un cercle plus élargi, nous avons un gros artisan du coin, le cuisinier d'un restaurant voisin, un indien, militaire retraité, membre de l'UMP, un autre indien, plus jeune et aussi militaire, un clochard du quartier bien sympathique, un adjudant chef à la retraite, un chauffeur de taxi et madame, le chauffeur du patron de l'organisation d'une grande compétition sportive, le patron d'un laboratoire d'analyses, un vitrier, un riche propriétaire de bistro paysan dans l'Aveyron, ...

Au fil de la vie (ou de la mort de chacun) on a eu un vieux colonel en retraite, l'ancien facteur de Bicêtre, le concierge d'à côté, l'assureur d\en face, deux anciens marins, dont un travaillant au ministère de l'intérieur, un vendeur de pneus, quelques barmans, un intermittent du spectacle, un cadre de la SNCF, un mécanicien de chez un loueur de voiture, des menuisiers, …

Et dans les bistros d'à côté, nous avons des bouchers, encore des barmans, un jardinier, une DRH, un couvreur portugais, un travailleur social, un vendeur de motos, un bénévole à la banque alimentaire, un autre intermittent, un agent immobilier, quelques banquiers, …


Et partout des patrons de bistros et des serveurs, qui, quand ils ont le temps, se mêlent, voire animent ou provoquent les discussions, …
Ceci n'est pas une ode à l'amitié.

Seuls quelques uns sont des amis. Dans le lot, il y en a même quelques uns que je ne peux pas blairer… mais les copains de tes copains sont mes copains.
C'est juste une illustration de la diversité « culturelle » que peut représenter un groupe de copains de bistro.

Toutes professions, tous ages, toutes opinions politiques, … Pas des poivrots. Juste des copains, et des fois, des fêtards !


Venez au comptoir, c'est le seul lieu qui permette de telles rencontres.
Complément - le 29/08
Dans ce billet, hier soir, j'ai oublié une deuxième conclusion que je voulais faire. J'estime que rencontrer tous ces gens différents permet de connaître un tas de sujets différents.
Pas connaître, non ! Avoir une opinion de gens qui connaissent réellement tous les sujets.
Par exemple, j'ai eu une escarmouche avec une blogueuse l'autre jour qui me disant connaître l'Afrique. J'ai pouffé. Elle a alors indiqué avoir passé 15 ans là-bas.
La réflexion que je me faisais - et c'est une bien une réflexion, pas une affirmation - c'est : est-ce que finalement je ne connais pas mieux l'Afrique d'aujourd'hui qu'elle ? Ne serait-ce qu'avec les longues discussions avec mon pote Djibril ou avec mes copains Kabyles ?
Je connais des vrais gens et la blogueuse me dit en connaître. Qui dois-je croire, Elle ou moi ?

25 août 2006

Des nouvelles du KB


Que de choses à faire pour un retour de vacances. Hier soir, deux heures pour trier les photos, les publier sur le site, l’annoncer dans le blog. Ce matin, deux heures à ferrailler sur des blogs voisins et à rédiger un truc pour jegpol…

Je me rends compte maintenant que j’ai complètement oublié de donner des nouvelles de Bicêtre.

Tonnegrande ne va plus au bistro le soir mais que le midi (il faut d’ailleurs que je me dépêche d’écrire ceci pour aller le retrouver). D’après une source bien informée (Abdel), il se renseigne maintenant sur les salles de sport auprès de chez lui, rapport à une histoire d’élimination de griotte un peu compliquée.

Le vieux Jacques, je ne sais pas trop ce qu’il devient : il ne répond plus aux SMS. Probable qu’il fasse la gueule du fait que je sois parti en vacances sans lui. Sa grosse : aucune nouvelle. Je ne sais pas si son poignet cassé est réparé et qu’elle peut à nouveau boire son rosé sans paille.

Voyons…

Le beauf, qui s’était cassé la jambe, est dorénavant cloîtré chez lui. La faculté n’ayant pas fait que réparer sa jambe a trouvé qu’il abusait de certains produits autorisés mais à consommer avec modération. Il a arrêté de boire, sauf de la bière quand il a mal à la jambe. Je sais maintenant pourquoi je n’ai que rarement mal à la jambe.

Ensuite…

Jim occupe des vacances en bossant dans un bar voisin, ce qui lui permet de mettre quelques ronds de côté plutôt que de générer des dépenses par oisiveté. Cela dit, il n’a pas prévenu son patron en titre, l’aimable Jean, qui va surement apprécier beaucoup que son loufiat attire des clients chez son principal concurrent !

Tiens, le Jean : aucune nouvelle… Son téléphone ne répond pas. C’est dramatique. Je ne sais pas s’il ouvre son brave commerce dimanche ou lundi. Il ne se rend pas compte, mais j’ai un emploi du temps à organiser.

Le gros Loïc n’a pas changé. Je l’ai vu 15 minutes en début de soirée et j’étais rapidement informé de toutes les médisances de Bicêtre, comme son copain Paco, chef facteur de métier, qui est poursuivie par une factrice a qui il a donné un avertissement. Mais cela est un peu compliqué et ne nous regarde pas, pour ne pas dire qu’on s’en fout royalement.

A propos de facteur, je n’ai pas de nouvelle de Deblais, plus connu dans le blog sous le nom de Michou. Je ne sais pas s’il a passé de nouvelles nuits au poste.


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Des photos ! Mais des vacances, pas de sexe...

Enfin ! Les photos (diffusables) des vacances 2006 diffusées sur le site !
Aller : http://www.jegoun.com cliquer sur "les photos" puis sur "Les photos des copains et des fêtes".

Je sais. On a déjà fait plus simple comme lien. Mais faut bien que je mesure la fréquentation (je n'ai pas de stats sur l'autre site !).

Je sais. On a déjà fait des titres de billets plus délicats. Même en rentrant de vacances. Mais c'est pour un jeu idiot avec Eric : voir l'influence de la présence des mots "photo" et "sexe" dans le titre du message sur la fréquentation du blog.

Allez ! Pendant que j'y suis, je vais faire la même sur http://jegweb.blogspot.com : ce n'est pas la peine d'avoir plusieurs blogs si ce n'est pas pour y faire les mêmes conneries.

Celà dit, l'article sur le sexe, il pourrait exister. Dans le grandiose camping de Cavalaire, il y a eu une soirée "Miss Camping et Mr Travelo". Il y a des photos que je n'ai pas osé prendre... D'ailleurs, au cours de la soirée, j'ai arrêté de prendre des photos dans un élan de lucidité rare : diffuser des photos de mineurs en tenues légères sur le site ou le blog m'a subitement paru immoral... et surtout interdit. Donc prendre des photos m'a paru inutile. Sauf pour ma satisfaction personnelle, mais je n'en suis pas encore là.
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17 août 2006

Changement de programme !

Finalement : ce soir au Canton (www.maslecanton.com et non l'adresse que j'avais mise dans le message).

A la demande générale de Sarkoprout, je vais former Luc au blogage...

Demain : Cavalaire.

09 août 2006

Demandez le programme !

Pour ma première fois de ma vie, je planifie à l’avance des vacances. Faut dire que, comme un con, je prévoie d’aller passe le week end du 15 août près de Lourdes !

Le hasard du calendrier.

Alors, pour ceux que ça intéresse (et pour me rappeler si j’oublie) :
  • Ce soir : Bordeaux (je vais me faire inviter par mon pote Jeff).
  • Le 11 : Tarbes (une envie subite de Pyrénées… ça fait 12 ans !)
  • Le 15 : Millau (ben oui… je ne peux quand même pas passer des vacances sans voir le Pont, les Causses et les Cévennes !)
  • Le 17 : passage par le canton (www.lecanton.fr)
  • Le 17 au soir : Nimes (connais pas…)
  • Le 19 : Cavalaire chez Michel et Régine pour une petite semaine
  • Vers le 24 retour à Paris (le 25, il faut que j’achète une cave à vin).

Et hop ! 3000 km...

Ca sent un retour sur le blog vers le 24 !

06 août 2006

Brian on the blog

Voilà la photo du jeune Brian – 14 ans – suite à une tentative de son frère aîné Kevin de lui faire prendre sa première cuite (ou une de ses premières, je ne suis pas au courant de tout).

Nous, adultes responsables, avons rapidement mis un arrêt brutal à cette agression en règle et cette perversion de mineur.

Je dis ça pour faire sérieux dans le blog, en fait ça nous faisait bien rigoler d’autant que les parents de ces lurons hirsutes étaient occupés à de nobles tâches et qu’il ne restait plus que notre bande de quadragénaires à tenir la buvette pendant que les anciens roulaient sur la piste.

On y a mis absolument aucun arrêt. Ni encouragement, ça aurait été superflu. Juste un benoît ricanement. A propos de Benoît, le cousin des autres lascars, je me demande s’il n’est pas un peu un coupable aussi celui-là.

Ca nous a surtout fait rigoler parce que Brian après avoir déposé une couche d’engrais sur les rosiers (d’après l’expression et la rumeur réunies, il n’y avait en fait aucun rosier) a vite compris que, je cite : bah, l’alcool, faut être con pour se mettre dans des états pareils. Du coup, c’est le grand frère qui s’est retrouvé bêtement assez rapidement avec un QI rapprochant assez bien celui d’un lapin de six semaines ou d'un illustre habitant du Goëzeux en ayant lui-même trop consommé de boissons gazeuses parfumées au houblon.

Je disais donc que les parents étaient occupés à de nobles tâches. Je parle pour la mère, Jocelyne, le père, Yann, étant occupé à surveiller de près les capacités du frigo à faire redescendre le rosé à une température buvable.
Je dis ça pour faire joli : il était en fait bêtement occupé à prendre des photos avec son appareil numérique ce qui n'est pas spécialement original. Moi, au moins j’ai une noblesse dans l'usage de mon appareil photo : chercher des expressions cocasses à diffuser sur le blog. Ce coup-ci j’ai fait la moisson, c’est dommage que je sois en vacances.
J'ai donc menti sur l'activité de Yann, comme je vais mentir sur les voitures des anciens ci-dessous, tout comme je reconte des bêtises sur l'état de certains dans ce billet. C'est pour rigoler.

Il faut néanmoins savoir que Jocelyne et Yann n’étaient pas les seuls organisateurs de cette sauterie à avoir des enfants sympathisant avec des boissons d’une belle couleur blonde généralement servies à la pression. A titre d’exemple, je cite Bruno, qui, à la fin de la soirée a réprimandé son jeune fils : « Arrête – hic – de – hips – boire ! ».

Le jeune fils en question, j’ignore totalement quel âge il a, mais la dernière fois que je l’avais vu, il n’était pas bien vieux. C’était à l’occasion des 40 ans du sus-nommé Bruno, de la sus-nommée Jocelyne, ce n’est pas grave s’il y a beaucoup de sus-nommés aujourd’hui, de Mimi, également mère d’un jeune sus-cité, puisque quelques années auparavant elle était spécialement chargée de la finition des enfants de Bruno et de Michel. Non ! Pas des enfants de Michel. Michel était le quatrième individu à fêter ses 40 ans.

C’était il y a dix ans.

Et nous étions donc réunis, hier, pour fêter les cinquante ans de ces quatre associés, auxquelles s’étaient joints Anita et Jean-François, eux-aussi béats quinquagénaires, ce qui est une preuve irréfutable du vieillissement de la population : il y a plus de quinquagénaires maintenant que de quadragénaires il y a dix ans.

A noter que pour le prénom d’Anita, je ne suis plus trop sûr, c’est la première fois que je rencontrais cette charmante personne et, sur la centaine de personnes présentes, je n’ai pas pu retenir le prénom de toutes !

Déjà, à l’issue de cet interminable préambule, nous avons compris pourquoi Anita, Jocelyne, Mimi, Bruno, Jean-François et Michel ont indiqué sur les cartons d’invitation que les enfants n’étaient pas les bienvenus pour des raisons de sécurité. C’est parce qu’ils avaient assez à faire à surveiller leur propre descendance. Moi qui croyais que c’était pour avoir la paix !

Au cours de ce long préambule, nous avons aussi noté le vieillissement des enfants. Quitte à vous inquiéter : il n’y a pas que les enfants qui vieillissent.

Sur les cent participants (un peu moins en fait), il y a avait une dizaine de « jeunes » (les rejetons des organisateurs, leurs cousins, copains et autres), quelques « à peu près quadragénaires » (je vais compter : Soizic, Dédé, Gilles, Laurent, Patrick, Philippe, Rémi et moi). Il reste donc environ soixante-dix gugusses entre cinquante et soixante balais.

C’est mathématique.

Soixante-dix gugusses qui, pour la plupart, font la fête ensemble depuis plus de trente ans, et s’imaginent qu’ils n’ont pas changé, ce qui est en partie vraie, notamment pour l’aspect festif !Pour le reste, la toison s’est raréfiée et a blanchi pour ce qui n'ont pas découvert les vertues du héné… Ils ont troqué la Simca 1000 par des Zopel Zafira, …

Mais c’est très difficile de constater le vieillissement de gens que l’ont croise au quotidien. Attachons-nous alors à l’observation de gens qu’on ne connaît pas : les nouveaux conjoints des membres de la meute, les nouveaux copains, collègues de bureaux, … et tous ceux qu’on a oublié (on ne voit certains que tous les dix ans).

Eh bien ! A une fête, je n’avais pas encore vu autant de monde que je ne savais pas si je pouvais les tutoyer par sympathie ou si je devais les vouvoyer par respect pour leur âge !
Ce qui n’empêche pas… Vivement les soixante ans ! Des fêtes comme ça, ça s’attend avec impatience !

Merci Anita, Jocelyne, Mimi, Bruno, Jean-François et Michel !

P.S. : Pour les soixante ans, le couchage sous tente me paraîtrait assez peu recommandé, sauf pour les futurs quinquagénaires et vos enfants et petits enfants (ben oui, on y vient). Pour le menu, il serait sage de choisir une soupe en entrée, suivie d’un hachis Parmentier et d’une mousse au chocolat.
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04 août 2006

Némo

La famille Massé vient de se faire embaucher pour illustrer la prochaine édition de "20000 lieues sous les mers". Posted by Picasa

01 août 2006

Le chat

Dans un précédent billet, je vous renseignais sur l'état de santé du beauf qui s'est fracturé le tibia et les Pyrénées, et il va falloir que j'ouvre un dictionnaire pour savoir comment s'écrit péroné atlantique.

Malgré ma réputation d'odieux pince sans rire, j'ai été pris d'une crise de fou rire à midi à la Comète. Le chat du beauf a décidé jovialement de sauter du quatrième étage en la présence de la copine qui assurait l'intérim...

Le chat s'est cassé la jambe. Et le voila dans une clinique vétérinaire.

Un partout.