La connerie étant le seul chemin susceptible de nous faire entrevoir une parcelle de vérité, utilisons la par des moyens de communication efficaces. Le temps qu'on remplisse nos verres.
02 janvier 2014
Réveillon ou orgie
22 mars 2013
Les mots fléchés et le bonnet noir
01 décembre 2011
Le vieux Joël, sa femme, mon iPhone et sa voiture
20 novembre 2011
15 ans de Comète ! Ca s'arrose ?
10 novembre 2010
Le front et le nez
20 février 2010
Le vieux Joël n'est pas un dégonflé !
02 juillet 2009
Fromages et déserts
Djibril a arrêté de boire sur recommandation médicale. Il fait ça une fois sur deux. Le toubib lui dit d’arrêter, il le fait. A la visite suivante, le toubib ne lui dit rien. Djibril se dit qu’il peut recommencer. Quand Djibril arrête de boire, il ne vient plus au bistro.
Le Vieux Joël a arrêté de boire et ne vient plus que vite-fait au bistro, le temps de faire les mots fléchés de France Soir. J’aime bien les faire avec lui et si je le suis pas à côté de lui, il gueule.
Tonnegrande fait la gueule quand je fais les mots fléchés avec Joël.
Tonnegrande fait à moitié la gueule quand je suis avec Edouard.
Je suis à moitié fâché avec le vieux Jacques. Une bricole a fait déborder le vase qui m'est monté au nez. Ca se tassera.
Marcel est parti en Italie. Il faudra que je vous raconte ça. En bref : il m’a demandé de lui faire les réservations par Internet. Il m’avait dit départ début juillet pour trois jours. J’ai – tout seul – pensé que ça faisait trop court pour un voyage. J’ai réservé l’aller le 2 et le retour le 7.
Le Gros Loïc est bien revenu mais il reprend le boulot aujourd’hui et il est fort probable qu’il se remette en arrêt maladie et reparte chez son épouse dès aujourd’hui. Il faudra que je vous raconte ça. Je résume : il a promis à tous les copains qu’il essaierait de reprendre le boulot normalement (en mi temps thérapeutique). Il était prévu qu’il bosse de 6 heures à 10 heures (ben oui, dans la boulangerie, on commence assez rarement à 9 heures…). Mais son patron lui a changé ses horaires hier : de 7 à 11 heures. J’étais avec lui, hier soir, quand son épousé a appelé. J’ai compris au passage une phrase « Bon, je pourrais pas être là à l’heure prévue, demain, mon patron a changé mes horaires, il faut que je modifie la réservation ». Bref, cet imbécile promet aux copains qu’il reprend le boulot mais a déjà réservé son train pour se tailler…
Henri est à moitié malade et est ronchon et n’arrête pas de se plaindre. Il boit dehors (pour être assis) et si on va le voir, il nous parle de sa maladie.
Les bistros se désertifient…
12 mars 2009
Zac Efron à Sidney et la CGT à Comète
27 février 2009
Jojo avait rendez-vous avec Marcel
Je rentre à
J’envoie un SMS à Jim : « Héhé, j’ai récupéré la voiture, tu bois un coup ? ». En principe, j’aurais du envoyer un SMS à Jacques, mais il n’est pas là, ou à Tonnegrande, mais il est parti au cinéma avec son épouse, probablement pour se faire pardonner une cuite récente. J’espère que son épouse aime le cinéma.
Voilà le vieux Joël qui se pointe. Le vieux Joël ne va JAMAIS au bistro avant 19h30. Ma surprise était telle que j’aurais avalé mon demi de travers si je n’avais pas un profond respect pour la marchandise. Je lui dit « ben, t’es d’jà là ? » Il me répond : « Oui, j’ai rendez-vous avec Jim et Marcel ». « Tiens ! Il parait que Marcel vient de partir. » « Il ne va pas tarder à revenir, il m’a téléphoné il y a une demi heure et je lui ai dit que j’arrivais dans une demi heure ».
Je réponds « ah ! Bois un verre, j’ai récupéré la voiture ». Il faut toujours un prétexte pour boire un coup, mais Nicolas le Loufiat n’est pas là, je ne commande pas et je reçois un SMS de Jim : « Tout seul ? ». Je crois alors qu’il espère que je réponde : « Oui, viens boire un coup ». Alors je lui réponds « Non, je suis avec Jojo qui t’attend ».
C’est alors que le déclic se fait. Je dis à Joël : « heu… Tu es sur que ce n’est pas à l’Amandine que vous avez rendez-vous ? ». Faut dire que Marcel n’aime trop
Joël me dit « heu… » et il fonce à l’Amandine.
Jim
Jim m’explique. Marcel était fâché parce que le Vieux Joël n’était pas là à l’heure précise. Je suppose que Marcel avait appelé Jojo à 16h55, qu’ils avaient convenu d’un rendez-vous « dans une demi heure », interprété par l’un pour « 17h25 », l’autre pour « 17h30 ». Marcel est parfois un peu con. Il est parti et a décidé l’aller chercher sa femme au boulot et de reporter le rendez-vous vers 18h15 sans prévenir Joël.
Je finis mon demi et me décide à rentrer à la maison, ayant une jolie idée de billet à réaliser suite à la lecture de Vendredi dans les transports en commun pour récupérer la voiture. Ca sera pour plus tard si une soif ne me prend pas d’ici : on est vendredi, justement, c’est jour de sortie.
Entre temps, des militants Lutte Ouvrière se sont installés devant Leclerc pour distribuer des tracts aux gens qui finissent leur semaine. C’est bien Lutte Ouvrière, ça ! On les voit une fois par an, ils organisent leurs distributions de tracts un vendredi soir pendant les vacances scolaires… Il n’y a pas un chat à Bicêtre. Comme je suis un blogueur politique zinfluent, je connais à peu près tous les politicards du quartier. Je décide de rentrer à la maison par l’autre côté pour éviter d’avoir une bavette à tailler.
Erreur tragique ! En passant par l’autre côté, je passe devant l’Amandine. J’ai donc traversé pour aller expliquer ça au Vieux Joël. Il me dit « Je sais, Jim m’a raconté, tu bois un coup ? ». Que pouvais-je répondre ? Jojo était en pétard. Il faut dire que c’est lui qui rend service à Marcel. En fait, il a le lit de la sœur à Marcel dans son camion et devait le déposer chez quelqu’un avec Jim pour l’aider et Marcel pour donner les ordres.
On conviendra qu’effectivement, Marcel aurait pu attendre un peu… Obliger Jojo à aller au bistro en dehors de ses heures habituelles pourrait avoir des conséquences…
En fait, c’est plus compliqué que ça. L’affaire date de la veille. Elle avait été conclue un peu avant. Marcel devait vider un buffet Henri II entreposée chez ça sœur à Levallois et le mettre dans un dépôt vente dans le 19ème (pas siècle, arrondissement). Comme Jojo a une camionnette, il rend souvent ce genre de service. Ils devaient y aller hier.
Jojo était plié de rire à l’avance : un buffet Henri II est très moche et absolument invendable. Tonnegrande et moi étions également pliés de rire : aller à un truc organisé par Marcel est toujours risqué ! Nous avions raison.
En fait, il n’y avait pas un buffet Henri II, mais un buffet Henri II, une table, des chaises et tout un tas de bazar qu’on peut trouver dans un immeuble à déménager. Avec Jim, ils ont chargé le camion avec tout le bazar mais le lit ne rentrait pas. Ils sont allés au dépôt vente où Marcel avait rendez-vous. En fait, le type avec qui il avait rendez-vous n’était pas là mais avait fait une farce à son collègue : les buffets Henri II sont très connus dans le domaine pour être invendables. Le collègue en question a refusé de prendre le buffet Henri II car le magasin était plein. Jim et Jojo se font fâchés et sont allés boire un gorgeon dans un bistro du coin, laissant Marcel avec son vendeur.
Les cons.
Marcel avait négocié. Jim et Jojo ont du ranger le magasin pour trouver de la place pour le bordel à Marcel.
Ensuite, ils sont retournés chercher le lit à Levallois puis sont rentrés à Bicêtre. Un des comparses a dit « bordel, il est 15h30, il est temps de bouffer ». Ils l’ont fait. Ensuite, ils ont été livré le lit, mais le type n’était pas là, donc Jojo s’est retrouvé avec un lit dans son camion.
Hier soir, ça le faisait marrer. Il m’a tout raconté dans le détail. J’ai raccourci pour le billet et supprimer deux ou trois épisodes. Ce matin, à 7h15, j’arrive à
Hier, Jojo rigolait beaucoup. Ce soir, il est de très mauvaise humeur. Je me demande si je vais aller boire un coup.
02 janvier 2009
Premier janvier à Bicêtre
Il a alors appelé son épouse coincée avec (ou sans) une sciatique : « Chérie, j’arrive pour le champagne avec Jim, Michou et Nicolas », le reste de la bande n’était pas là. Son épouse, Miranda, aurait alors hurlé : « Ca va pas, non, déjà que je suis coincée, tu veux débarquer avec ta bande de potes dégénérés alors que nous sommes sortis de table il y a deux heures : non et tu as intérêt de te pointer en vitesse ».
Il est rentré deux heures après. Il a du se faire engueuler.
Entre temps, Henri le Ferrailleur et sa femme, Odette, se sont pointés, suivis par Djibril.
Henri s’est cassé la gueule sur le verglas mardi soir. Il a le bras droit paralysé. Il ne peut plus conduire et est obligé de picoler avec le bras gauche. Mardi soir, je l’avais engueulé : « va immédiatement aux urgences ». Le voir trainer deux jours après me remplissait de peine. Je lui ai donc dit : « Bon, va donc dès demain chez le toubib ». Il m’a répondu : « avec quels sous, mon frère ? ».
Henri vit au jour le jour. Il vend de la ferraille. Avec un bras en moyen, ce n’est pas facile. Il dit souvent qu’il ne gagne qu’une vingtaine d’euros par jour (mais avec sa femme il en dépense le double au bistro).
Pris de pitié, je voulais lui prêter 30 euros pour qu’il puisse payer le toubib. Finalement, son épouse a sorti un billet de 20 pour payer une nouvelle tournée. Je me suis dit que j’avais mieux à faire que de prêter des sous à ces braves gens…
L’épouse en question s’était renversé la gamelle d’eau bouillante pour le riz sur la main et s’était ébouillantée. Ils faisaient tellement peine à voir que j’en étais plié de rire, avec les deux
Sa femme avait fait elle-même le foie gras et ils se faisaient une joie à l’idée de le déguster. Il ne parlait presque que de ça depuis que j’étais rentré à Bicêtre, samedi dernier. Du coup, il me raconte sa soirée « vite fait »… et un moment, je lui demande : « Et le foie gras ? ». « Ah ! Tu as remarqué ! On l’a oublié… ».
15 août 2008
Des nouvelles du Kremlin-Bicêtre
Abdel, le roi du Maroc : il sort de l’hosto aujourd’hui mais a encore plusieurs mois d’arrêt. Selon la version officielle diffusée par la police et
Abdel, l’ancien patron de l’Aéro : il était à Bicêtre hier. Selon ses dires, il va mieux. Faut dire qu’il a fermé son bistro en avril 2007, ce qui n’a aucun rapport avec les élections.
Camille, on en parlait : quand je suis rentré à Bicêtre, il portait des lunettes de soleil pour cacher ses yeux au beurre noir. Ca va mieux. Il raconte partout qu’il s’est fait agressé (d’où mon doute sur sa version pour Abdel). Il était juste tellement saoul qu’il s’est cassé la gueule sur une voiture garée devant
Tonnegrande : il a repris le boulot hier. Je ne parle pas de son blog qu’il a abandonné il y a quelques mois. Fainéasse. Il fait la gueule au Vieux Jacques pour une raison tellement ridicule qu’elle mérite d’être racontée ici. Accrochez-vous. Samedi avant que je parte en Bretagne (ça fera donc deux semaines demain), on a mangé tous les trois à
Le vieux Jacques : il ne saurait pas que Tonnegrande lui fait la gueule si je ne lui avais pas dit. Il faut dire que j’ai parfois du mal à fermer ma gueule quand il y a moyen de rigoler un coup.
Le gros Loïc : j’en parle maintenant, mais je n’ai pas de nouvelles. C’est le paragraphe précédent qui me fait penser à en parler. Je ne l’ai pas appelé malgré l’envie qui me surnage de lui dire que le vieux Joël n’a plus le permis.
Le vieux Joël, à propos : personne n’a gagné le concours. Il avait
Jim : RAS, il bosse. J’en parle juste pour dire que vendredi nous sommes invités chez le délicieux Monsieur Jean et la délicieuse Madame Martine puis, vendredi, chez Josiane qui fête ses 60 balais, c’t’vieille carne.
Jacky le Boucher : il est en vacances. Ca nous en fait aussi. On ne sait pas où il est. Il ne l’a dit à personne. Il faut dire que chaque année on se foutait de sa gueule car il part toujours dans le même hôtel, depuis plus de dix ans, à Royan si ma mémoire est bonne.
Simon le Clochard : il pue de plus en plus. Tiens ! On a un nouveau clodo à Bicêtre, dans la bande des marches entre
Hassan, le boulanger : aucune nouvelle depuis la fermeture de la précédente Comète, fin mai.
Patricia et Patrick, les anciens tauliers : aucune nouvelle. Ils pourraient passer un coup de fil. Moi aussi, d’ailleurs, je sais. On est comme ça…
Martine et Jean, les plus anciens tauliers : j’en ai déjà parlé. Vous n’aviez qu’à suivre.
Marcel Le Fiacre et son épouse : ils ont mangé pour la première fois hier à
Que dire de plus sur Bicêtre ? Ah ! Oui ! Mercredi soir à