25 juin 2023

[Série] Manifest



« Un jour d'avril 2013, le vol 828 de la Montego Air reliant la Jamaïque à New York connaît une brève période de fortes turbulences. Quand ils atterrissent, les passagers et les membres de l'équipage apprennent de la part de la NSA que plus de cinq ans et demi se sont écoulés, période au cours de laquelle ils ont été présumés morts. Alors qu'ils se réinsèrent dans la société, les passagers commencent à se rendre compte que leurs vies — et leurs proches — ne sont plus comme avant. Ils commencent également à faire l'expérience de voix directrices et d'hallucinations. »

Ils appellent ces voix directrices et ces hallucinations des « appels intérieurs » (ce qui est par ailleurs très irritant). Ils leur donnent des espèces d’énigmes à résoudre pour avancer… Vers quoi ? Au départ, on ne sait pas trop, on se pose un tas de questions mais on finit par comprendre qu’il y a quelque chose de biblique, derrière tout ça ! Les appels sont des clés pour qu’ils puissent se sauver, voire sauver l’humanité…

 


Dans l’avion, il y avait Michaëla et Ben Stone, deux frères et sœurs, et Caleb, le fils de Ben. Ils étaient en vacances en Jamaïque avec leurs parents, la femme de Ben, Grace, et la sœur jumelle de Caleb, Olive. Au retour, seuls Michaëla, Ben et Caleb ont pris ce vol 828, les autres sont rentrés par un vol précédent. Comme ils ont atterri cinq ans plus tard, la mère de Ben et Grace est décédée entre temps et, surtout, Olive est devenue une adolescente alors que son « frère jumeau » est resté un petit garçon.

Toute la famille est néanmoins unie, avec Jared, l’ex fiancé de Michaëla (ils devaient se marier mais Jared a eu cinq ans pour faire son deuil…), pour résoudre les « appels intérieurs ». Ils finissent par découvrir qu’il y a un « jour fatidique » (appellation aussi irritante), le 2 juin 2024, où ils mourront tous sauf, visiblement, s’ils traitent bien tous les appels.

Une cellule de la NSA est mise en place pour enquêter sur le sort des passagers puis pour tenter de « récupérer » les faits surnaturels, les reproduire, les exploiter…

Les passagers, environ 200, sont rapidement séparés en deux lots, les « gentils » qui tentent d’aider Ben et Michaëla, et les « méchants » qui ne croient pas à toutes ces histoires. L’équipe de la NSA est-elle-même composée de gentils et de méchants…

 


A la base, je n’aime pas du tout ces histoires surnaturelles mais, je ne sais pas pourquoi, sans doute par sympathie pour la famille Stone, je me suis pris au jeu. Il y a une espèce de montée en pression au long des trois premières saisons, au cours desquels les différents éléments du puzzle sont découverts et c’est captivant.

La première moitié de la quatrième saison est un peu décevante (on se demande ce que les producteurs vont continuer à inventer pour gagner de l’oseille et on se désintéresse de l’histoire, au point de ne plus tout comprendre) mais regarde sa fin est indispensable, bien sûr ! Allez, sautez directement à l’avant-dernier épisode, vous n’aurez pas perdu grand-chose.

Ou alors, venez m’offrir des bières et je vous la raconterai.

 


Le suspens n’est pas prenant (hé ho, c’est une série Netflix américaine, on se doute bien qu’il y aura un happy end) et les « appels » (le surnaturel, en résumé) n’est pas trop lourd. Le tout s’en trouve ainsi captivant, comme je le disais. De nouveaux personnages apparaissent comme un gentil et trois méchants qui ont subi le même sort que les « passagers » (en gros, ils sont ressuscités). Certains sont exaspérants comme l’espère de tarée qui devient la cheffesse de leur méchant, se prenant pour l’envoyée de dieu, d’autres très bons (dans tous les sens du terme), d’autres bien sympathiques comme celui qui deviendra le petit copain d’Olive et Caleb (qui a pris cinq ans au fil des saisons, il a fallu changer l’acteur…). Il y a les affreux de la NSA mais aussi Vance, vieil « espion » noir, proche des Stones.

Il y a différentes références à la bible (du moins, à l’ancien testament et tous les trucs qui vont avec et que je ne connais pas, compte tenu de mon athéisme acharné), mais aussi à différentes mythologies du Moyen-Orient.

 


Il y a une part de thriller, d’espionnage… compte tenu du sujet, de l’intervention de la NSA, mais c’est aussi une comédie familiale du type que j’aime bien mais qui énervera certains. Nous sommes plongés dans une famille, ses peines, ses enfants, ses histoires de cul…

 


4 commentaires:

  1. On a regardé les trois ou quatre premiers épisodes, mais c'était vraiment trop bavard et encombré de flash-back inutiles. Et, finalement, une fois passé l'attrait du point de départ, il ne se passait plus grand-chose, en dehors des bavardages plus ou moins sentimentaux évoqués plus haut, et dont ces grands crétins d'Americains semblent se délecter.

    DG

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    1. Pour une fois que ce sont les deux saisons du milieu qui sont les meilleures.
      NJ

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    2. S'il faut persévérer durant trois saisons complètes avant de se dire qu'on n'aime pas ça, la vie va devenir pénible !

      DG

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    3. Mais non. C’est à la quatrième que ça gave.

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