24 mars 2018

Le degré d'humour

Vendredi soir, mon directeur (N+2) est passé dans mon bureau pour me parler d'un incident (bug informatique) perturbant pour les exploitants (du boulot en plus et de l'insatisfaction de clients) et me demander où on en était. Je l'ai rassuré en lui confirmant qu'il serait réparé dès lundi au retour d'un collègue en arrêt de travail (on a manque de bol : un type est parti en congés et trois sont tombés malades, pour des raisons différentes, dans l'équipe de 4 en charge de l'application concernée, ce que je racontais à Hip l'autre jour). 

Il en vient à me demander si j'avais des nouvelles du collègue en question. Je lui réponds que Oui, on papote par mail vu qu'il continue à lire ses mails professionnels pendant son arrêt ce que je lui ai interdit mais ça l'occupe. 

Il s'est fait posé un moniteur cardiaque, ce qui a nécessité une intervention chirurgicale avec anesthésie (le collègue me disait qu'en plus de se faire chose, il ne pouvait pas picoler). Du coup, avec le chef, on a commencé à déconner, vu qu'il a aussi des problèmes de cœur. Il restait un collègue dans le bureau. Il était outré par nos propos alors que, en fait, ils étaient plein d'affection pour un collègue très compétent, disponible, gentil, humble et j'en passe. 

Alors on a arrêté de deconné, le chef est parti. Ca m'a échappé, j'ai dit : "t'inquiète pas, il a un très bon moniteur, il a le BAFA". Ce à quoi il m'a répondu : "Oui, j'espère qu'il a au moins le second degré". 

Mon chez a le troisième. On était tellement pliés de rire que le collègue restant ne comprenait plus rien. Si vous non plus, c'est pas grave. 

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