15 août 2021

[Séries] Peaky Blinders


« Fondée sur l'histoire du gang des Peaky Blinders, actif à la fin du xixe siècle, cette série suit un groupe de gangsters de Birmingham à partir de 1919. Cette bande, emmenée par l'ambitieux et dangereux Thomas Shelby et formée de sa fratrie, pratique le racket, la protection, la contrebande d'alcool et de tabac et les paris illégaux. »

Depuis que je regarde des séries sur Netflix ou Amazon, je ne suis tombé que sur des trucs à peu près bien, sans doute parce que je fais assez attention aux copains qui me les conseillent. Le thème de certains est assez traditionnel (de l’aventure, de l’espionnage…) mais le thème de certains est parfois très original (décrivez-moi Fargo en quelques mots…). Peaky Blinders entre dans cette catégorie. N’étant pas spécialement lettré ou littéraire, j’ai un peu de mal à en parler sur mon blog alors que j’ai décidé d’en parler systématiquement. Depuis le deux ou troisième, je m’en tire en recopiant la phrase d’introduction dans Wikipedia… A l’occasion, je vais bien consulter la presse en ligne pour voir ce qu’ils disent de la série mais les journalistes sont sans doute aussi mauvais que moi pour trouver une approche originale. Les propos sont généralement sans intérêt.

Mon billet tiendra donc en peu de mots : vous devez regarder Peaky Blinders. Point. Pour les aspects négatifs, elle ressemble à beaucoup de séries avec trop de personnages et vous finissez par être un peu perdus… Pour beaucoup d’entre elles, on a l’impression d’avoir une baisse au bout de quelques saisons. Ce n’est pas le cas de Peaky Blinders (on attend même avec impatience la sixième).

 

Dans ces nouvelles séries, il n’y a pas que le scénario et le jeu des acteurs à être travaillé, contrairement aux nunucheries – souvent plaisantes, la question n’est pas là – françaises des grandes à 20h30. La lumière, la photographie, le son et à la musique sont très bien. Peaky Blinders est exemplaire (même si trop de scènes sont dans des pièces sombres). L’introduction de séquences dans faubourgs de Birmingham par un lent traveling « monochrome » sur fond de Hard Rock est sublime. Wikipedia parme de l’utilisation d’une musique anachronique et c’est tout à fait ça. Le rock un peu dur donne une puissance incroyable à des actions se déroulant 50 ou 100 ans plutôt.

Parlons des acteurs. Je l’ai dit, il y a en a un peu trop et on s’y perd, que ça soit du côté des méchants, des gentils ou de la famille. Certains sont très complexes mais contrairement à d’autres séries, les auteurs ne cherchent pas à rendre tout le monde sympathique. Donc tout est parfait.

 

Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire ? Cinq saisons de six épisodes d’une heure : une paille.


13 commentaires:

  1. C'est une série britannique, pas américaine. Mais sinon je suis d'accord, un régal

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    1. Oui. Je faisais surtout opposition aux séries françaises.

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  2. Ce n'est pas une série américaine mais ANGLAISE !

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  3. J'ai revu récemment LILYHAMMER sur Action et je ne regrette pas. Ça change des daubes à l'américaine"! C'est plein d'humour et ça ne lasse pas.

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    1. Série réjouissante dans sa première saison, encore plaisante en sa deuxième… mais, à mon sens, s'écroulant presque totalement dans la troisième et dernière.

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  4. Tenez, puisqu'on cause de séries, en ces parages, je vais attirer votre attention sur la dernière arrivée chez Netflisque.

    Elle s'intitule : MR ROBOT

    Je ne vais vu que la première des quatre saisons (comme chez Vivaldi, mais en plus syncopé), climat assez étrange, très différent que ce qu'on est accoutumé de voir. Comme c'est une histoires de hackers et qu'on s'y occupe beaucoup de piratage informatique, cela pourrait vous intéresser.

    De plus, c'est fort bien joué et filmé.

    Voilà.

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    1. J'ai commencé mais l'intervention "en permanence" du narrateur m'énerve. Mais, effectivement, ça a l'air pas mal.

      J'en suis à boucle mon billet sur Lucifer et j'ai commencé à regarder Bloodline, sinon.

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    2. On a essayé Lucifer (sur recommandation de mon frère), mais ça nous a paru assez niais et on a lâché au bout de trois ou quatre épisodes.

      L'autre m'est inconnue.

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    3. Ah, si, pardon : on a essayé Bloodline, mais abandonné très vite… je ne sais absolument plus pourquoi !

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    4. Pour Lucifer, j'avais un peu le même sentiment. Je me demandais pourquoi le lascar me l'avait conseillé. En fait, tout se met en place après la troisième saison.

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    5. Mouarf ! En effet, après trois saisons, il était temps que ça se mette en place !

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    6. Faut être patient. D'ailleurs, mon billet en ligne dans cinq minutes.

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