12 février 2022

Les Défaites de la musique

 


Rentrant à la maison vers 21h30 après avoir peu pitanché, j’ai commencé à préparé ma pitance puis à zapper « la télé » n’ayant pas le courage d’entamer une nouvelle série Netflix (j’ai terminé ce qui est disponible pour Ozark) quand je suis tombé sur « Les Victoires de la musique », sur France 2, au moment où ils commençaient un hommage à Jacques Dutronc, chanteur que j’adore (sans tomber dans le fanatisme : je n’irai le voir en concert que si les brasseurs sont en grève et que les fûts sont vides).

J’ai décidé de regarder (coup de bol, c’était la deuxième chaîne ! Imaginez si je m’en étais fadé une vingtaine auparavant) et, à la fin de cette séquence, de voir la suite de cette émission histoire de savoir ce qui se fait dans la chanson française.

Hé bien, Mesdames, Messieurs, j’ai le regret de vous annoncer que tout est à chier. Je veux bien reconnaître qu’il est devenu difficile d’avoir des chansons originales après des décennies voire des siècles de création mais, parmi toutes les andouilles appelées « artistes », très peu ont une voix, notamment chez les femmes et on a l’impression qu’ils (ou ielles) chuchotent (rappelle-toi Barbara…) sans compter que le sens du rythme chez les compositeurs est dérisoire (on a rarement de « taper du pied »).

Heureusement qu’il y avait des rétrospectives avec des gens morts en 2021 (année très féconde en mortalité, avec la Covid) et des présentations des concerts à venir (avec le retour de vieux crabes, comme le Dutronc en question) pour qu’on puisse ne désespérer que sur le futur de la chanson française…

 

J’ai récemment critiqué Stromae dans Facebook (ce qui m’a valu des engueulades) mais, au moins, il a de la voix. C’est aussi le cas d’andouilles comme OrelSan mais ce sont ses chansons qui sont nulles, pas lui.

Je rappelle d’ailleurs que dire le contraire ne sert à rien, même pas à pourver qu’on est branchouillé et au fait de la mode. Ce qui est à chier à chier.

Je parlais de Dutronc. Il a de la voix, du rythme… Et ses tubes que l’on fredonne toujours ont environ 60 ans…Essayez d’imaginer ce que l’on dira de Clara Luciani, de Terrenoire, de Barbara Pravi, d’Hoshi (dans la colle), de SCH, de Feu!Chatterton (je n’invente rien), de Juliette Armanet, et j’en passe, en 2080 !

 

Comment ça, je suis réactionnaire ? Où est le bon vieux rock'n roll de ma jeunesse ?

9 commentaires:

  1. mais ce sont les mêmes qui envoient des veaux nevrotiques et chantants à l'Eurovision où la France fini loin derrière, parfois même dépassée par l'Australie.

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  2. Y'en a qui disent que le rock'n roll est mort ! A effleurer du bord de l'oreille ceux que tu cites on pourrait le croire. Heureusement il y a encore des résistants et aussi des plus jeunes qui continuent la belle histoire !
    A la fin le rock'n roll vaincra !

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    1. Voila ! The Modern Lovers en tête.

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    2. T'es sûr de ça ? Z'étaient pas un peu punks sur les bords ces gaziers là ?

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  3. Je suis amoureux de Clara. Alors en 80, ça fera longtemps qu'on ne sucrera plus les fraises.

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  4. Je n'aime rien de tout ça, les victoires de la musique me donne envie d'écouter du Death Metal.

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