26 mai 2022

Le guide Michelet

 


On apprend la mort, ce soir, de Claude Michelet auteur de la saga « Des grives aux loups » et d’une lointaine suite qui se passe en Amérique du sud, la pauvre. Je dois avouer que je ne sais pas si je tiendrais plus de trois pages, aujourd’hui, mais c’est bien ces deux séries qui m’ont redonné la passion pour lecture, à une autre époque (à la fin des années 1980, sans doute), et notamment pour les machins à rallonge.

J’avais déjà eu une période de « gros lecteur » (et pas lecteur gros, imbécile), à la fin de l’adolescence mais, progressivement, mes principaux loisirs avaient tourné, ensuite, autour de l’informatique… Ayant commencé à bosser dans ce domaine, j’avais mieux à faire que de la programmation compulsive et j’ai fini une première fois dans Michelet. Cela étant, j’étais déjà fêtard, puis j’ai fait mon service, avant de rebosser en Bretagne où je lisais essentiellement des bandes dessinées (que des classiques : Astérix, Tintin, Lucky Luke…). Je suis retourné à Paris où j’ai acheté mon appartement début 1994 et mon seul loisir hors bistro a vite tourné autour de la lecture et je suis revenu vers Michelet. J’ai tout relu, lu ce qui était sorti entre temps (en lisant les nécros, sur le web, je vois que je n’ai même pas tout lu).

 

De fil en aiguille, j’étais tombé sur des bouquins de Robert Merle, sans le moindre rapport évidemment, à part que « Fortune de France » est quand même une belle saga…, dont « Le jour ne se lève pas pour nous », une espèce de reportage qui se passait dans un sous-marin. Cela m’a amené à lire d’autres trucs soulots dont, évidemment, Octobre Rouge, de Tom Clancy. En conséquence, j’ai lu tout Tom Clancy et suis devenu fan de Jack Ryan. Je me suis mis à lire un tas de romans américain, notamment de Ludnum et, vu que j’en parle parfois ici, Michaël Connelly, qui reste à peu près le seul type dont j’achète tout ce qui sort et que je lis encore. Ou presque.

J’ai beaucoup diminué mes lectures vers 2006, quand mon principal loisir tournait autour des blogs mais aussi à une époque où je n’avais pas l’occasion de prendre les transports en commun. J’ai quasiment arrêté, ensuite, quand j’ai eu un iPhone sur lequel je pouvais lire des trucs, vers 2010, je crois, et qui me permettait de m’occuper quand le besoin s’en faisait sentir.

 

Tout cela n’a évidemment aucun intérêt mais la mort de Claude Michelet vient de me remettre tout cela en mémoire dont, notamment, les longues heures passés avec ses héros vers Valparaiso !

Tout cela est néanmoins d'autant plus étrange que je n'ai rien à voir avec ses héros, ces paysans qui pensaient s'en sortir, voire faire fortune, avec le travail. Donc je n'avais pas de respect, seulement de la passion.

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