12 juin 2025

[recettes] Le bon rosbif patate de tonton Nicolas

 


Je n’ai pas l’habitude de la publicité mais je tiens à signaler que le filet de bœuf d’Intermarché à Loudéac est vraiment très bon (et bien sûr tendre, voire fondant, mais c’est du filet, tout de même, un peu de sérieux). Mais encore faut-il savoir le préparer avec un accompagnement digne de ce nom et indispensable : des pommes de terre.

Tout d’abord, il est important de le laisser vieillir quelques jours (une semaine, cette fois) au réfrigérateur. Ne faites pas attention à la date limite de consommation. Sauf si le rosbif est tout vert mais il y a peu de chances...

Commencez par le sortir du frigo…

Puis épluchez les pommes de terre, coupez-les en dés de deux ou trois centimètres, lavez-les et faites-les cuire au micro-onde : dans un récipient assez grand pour les contenir (forcément…), avec un peu d’eau, couvert par une assiette et hop, 7 minutes à puissance max.

 

A la fin, sans vous brulez, vous les égouttez sommairement puis les mettez dans le fond du plat qui ira au four. Vous ajoutez du sel, du poivre et de l’ail en poudre (une bonne dose) et un peu d’huile d’olive. Vous mélangez bien le tout. Il faut que toutes les facettes des patates soient recouvertes d’huile et d’ail.

Ensuite, vous posez le rôti dessus et vous versez un peu de cette huile dessus. Pas trop. Pensez à ma ligne si je suis invité. Et au four ! Un petit quart d’heure par cinq cents grammes (celui d’Intermarché faisant un kilo, je le laisse cuire vingt-cinq minutes). A la fin, vous éteignez le four et laissez reposer une dizaine de minutes. C’est très important ! La chaleur et les sucs se répartissent « équitablement » et la viande sera plus tendre.

 

Rien de compliqué, me direz-vous ! Et rien de neuf me direz-vous aussi, rabat-joie comme je vous connais. Détrompez-vous… Avez-vous déjà vu des pommes de terre cuites ainsi ? Une première cuisson « totale » (un couteau doit pouvoir pénétrer dedans) puis au four, sous la viande… Elles vont pouvoir rôtir légèrement et s’imbiber de l’huile avec l’ail puis le jus de cuisson.

 

Si je peux rendre service.


Et je tiens à rappeler que si vous n'aimez pas la viande rouge, évitez de manger de celles que vous aurez à cuire plus. Je ne discute pas des goûts et des couleurs, étant moi-même assez difficile, mais c'est le fait qu'elle soit cuite saignante qui fait qu'une viande à vingt-cinq balles le kilo vaille le coup (ou le coût !). Donc si vous n'aimez pas, mangez tout simplement autre chose... 

08 juin 2025

[Séries] Des "comédies familiales" : Ginny et Georgia et Les morceaux de notre vie

 


Les locdus qui, comme moi, recherchent souvent des séries, un peu au hasard sur Netflix en cliquant désespérément sur une télécommande savent ce que c’est de tomber sur une « comédie familiale », de tenter de la regarder, de se faire chier comme un rat mort et de préférer regarder d’affreux réactionnaires sur Cnews pour rigoler.

Des comédies familiales ? Pour moi, ça regroupe tout ce qui est basé sur une famille, des parents, des enfants… Ca comprend, par exemple, les histoires de lycéens qui ont leurs premières relations, les groupes de copains… bref, tout ce qui fait que l’intrigue n’est que secondaire, au fond !

Souvent, on n’est pas très fier d’avoir regardé ça, surtout quand les copains parlent des grandes séries à la mode… ou quand on est fan de celles des frères Coen ou de celles bâties sur des romans de Michaël Connelly ou Harlan Coben…

 

Pourtant, on tombe régulièrement sur des petites, notamment des fictions très drôles devant lesquelles on passe du bon temps ou des choses qui ont plus de fond. C’est de deux de ces dernières que je veux parler ici (qui ont par yailleurs les mêmes défauts : les acteurs ne sont pas très bons et les décors sont assez moyens).

Il s’agit de « Ginny & Georgia » et de « les morceaux de notre vie ». Elles sont typiquement familiale voire d’une structure proche, dans chacune les personnages principaux sont une mère et ses deux enfants ! Mais…

 


Ginny & Georgia

 

Ginny a environ 15 ans et sa mère, Georgia, le double. Si vous êtes assez forts, vous trouverez à quel âge Georgia est « tombée enceinte ». Au début de la série, elles débarquent dans une commune des Etats-Unis avec le petit frère, Austin. Ils semblent avoir souvent déménagé au cours de leur vie. Georgia cherche du travail et fini par se faire embaucher par la mairie. Ginny sympathise avec les jumeaux de leurs voisins et va mener sa scolarité avec eux. Georgia commence à se faire des amis, dont les parents de copains de classe d’Austin.

Voila pour la comédie familiale, avec les amours des adolescents, les difficultés d’un boulot, les querelles des gamins avec leurs potes…

 

Georgia semble avoir eu beaucoup d’hommes dans sa vie, dont un mari, mort récemment, et les pères des deux enfants. Elle a ainsi eu un passé un peu tortueux, voire louche, sombre… La première saison est axée sur la compréhension, par Ginny, de la personnalité de sa mère, des évènements de ce passé, ce qui a fait sa personnalité particulière… et bien entendu ce que nous en apprenons, via les réflexions des deux, des flashbacks. J’ai été assez conquis.

La deuxième saison m’a semblé nulle à chier (mais on s’est attaché aux différents personnages, les trois du départ et ceux qui apparaissent au fur et à mesure). On retrouve alors une comédie familiale typique, ni drôle, ni passionnante. La troisième, sans atteindre le niveau de la première, remonte largement. Disons qu’elle est consacrée aux conséquences du passé sur la vie actuelle de Georgia et de ses enfants.

 


Les morceaux de notre vie

 

Liana est mariée à Tomas. Ils essaient d’avoir un enfant mais c’est difficile. Liana prend des médicaments spéciaux dont j’ai oublié le nom (pour faciliter ou fiabiliser l’ovulation et la fécondation). Ils baisent…

Un jour, elle découvre que Tomas est infidèle. Ils s’engueulent. Elle sort pour « prendre une cuite » et finie droguée par Oscar qui abuse d’elle (on appelle ça un viol ou une violence sexuelle) sans mettre de préservatif.

Au bout de quelques jours, elle découvre qu’elle est enceinte, de jumeaux qui plus est. Son couple a enfin atteint un de ses objectifs et « tout va bien ». Mais Liana n’est pas sûre que Tomas est le père. Elle fait donc procéder à un test de paternité, sur les fœtus et là : stupeur et stupéfaction ! Chacun des deux jumeaux a un père différent. C’est un phénomène rarissime. Les deux ovules n’ont pas été fécondés « en même temps » et par la même personne.

Les jumeaux naissent mais Liana a été obligé d’avouer le problème a son époux… Ce dernier n’arrivera pas à aimer celui qui n’est pas son fils.

La série se poursuit jusqu’à la majorité des gamins avec trois grandes phases : autour de la naissance, autour des 10 ans et les 17 ans avec les problèmes créés par l’étrangeté de la situation et quelques événements que je ne vais pas révéler. La situation est cachée à tous les proches mais tout finit par se savoir, n’est-ce pas ! Liana, néanmoins, a beaucoup de mal à avouer qu’elle ne trompait pas Tomas avec Oscar et que ce dernier a commis un horrible abus sexuel.

 


C’est aussi une comédie familiale évidemment. Les personnages tournent dans un petit cercle. L’associée de Liana est la sœur d’Oscar et les deux femmes travaillent ensemble. La gynéco de Liana (la seule au courant de la situation) est la sœur de Tomas. Il y a des focus sur la vie de ces gens, sur les amours des jumeaux quand ils approchent de la majorité mais le fond de la série est bien la spécificité des jumeaux, les relations avec le père et les « conséquences » de l’abus sexuel.

 

Bref…

 

Deux séries à regarder, avec des hauts et des bas, et bien éloignées de ce que je peux conseiller habituellement (même si je le fais de moins en moins).